Jordanie

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La Modèle:Arabe, en forme longue le Modèle:Arabe, est un pays d'Asie occidentale. C'est une monarchie créée en 1946. Son territoire est entouré à l'ouest par les Territoires palestiniens (territoire antique de Judée et de Samarie ) et Israël, le long du Jourdain et de la mer Morte, au sud par l'Arabie saoudite, à l'est par l'Irak et au nord par la Syrie, avec, en outre, un accès sur le golfe d'Aqaba, celui-ci communiquant plus au sud avec la mer Rouge. Si l'arabe est la langue officielle, l'anglais reste répandu dans les domaines éducatifs et médiatiques. Sa capitale et sa plus grande ville est Amman.

Bien que la Jordanie soit une monarchie constitutionnelle, le souverain jordanien détient une grande partie des pouvoirs exécutifs et législatifs. Le roi est, depuis le Modèle:Date, Modèle:Souverain2, et la reine, son épouse Rania.

Géographie

Fichier:Ajlun Green 02.jpg
Les montagnes d'Ajlun
Fichier:Wadi Rum2.jpeg
Wadi Rum
Fichier:Carte du Moyen-Orient2.svg
Le Moyen-Orient moderne

Modèle:Article détaillé

La Jordanie est un pays du Proche-Orient, entouré par la Syrie au nord, l'Irak au nord-est, l'Arabie saoudite à l'est et au sud, et enfin Israël et la Cisjordanie à l'ouest. Toutes ces frontières représentent Modèle:Unité. La Jordanie possède également Modèle:Unité de littoral le long du golfe d'Aqaba au nord-est de la mer Rouge. Les principales villes du pays sont Amman (Modèle:Nombre en 2010), Irbid et Zarka, toutes trois situées dans le Nord-Ouest du pays.

La Jordanie est composée principalement d’un plateau désertique aride à l'Est, et d’une région montagneuse à l'Ouest. La vallée du Grand Rift et le Jourdain séparent la Jordanie d'Israël. Le point culminant du pays est le jabal Umm ad Dami (Modèle:Unité), tandis que la mer Morte en est le point le plus bas.

Fichier:Petra Jordan BW 21.JPG
La ville antique de Pétra, considérée comme l'une des sept nouvelles merveilles du monde

Climat

Le climat est généralement sec et chaud entre avril et novembre, surtout sur la plus grande partie du territoire occupé par le désert d'Arabie à l'Est du pays et dans la vallée du Jourdain à l'extrême Ouest. Cependant, le pays a une saison pluvieuse mais qui reste faible, qui est de décembre à mars, dans le mois d'hiver la région montagneuse de l'Ouest, y compris Amman et Pétra est accompagné par de la neige qui reste tout de même occasionnelle. Le mois où le climat est le plus froid est janvier<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Beaucoup de civilisations et de royaumes se sont succédé sur le sol jordanien, à cheval entre le croissant fertile et le désert d'Arabie. Certains peuples historiques y ont établi leurs capitales comme les Ammonites, les Édomites, les Moabites. D'autres civilisations ont également dominé cette région, tels les Akkadiens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, ainsi que l'Égypte pharaonienne ou encore la dynastie juive hasmonéenne des Maccabées. La civilisation la plus connue en Jordanie a probablement été la civilisation nabatéenne qui y a laissé de riches vestiges archéologiques comme Pétra. L'alphabet arabe semble être né à Pétra.

D'autres civilisations ont également régné en Jordanie comme les Macédoniens, les Romains, les Byzantins et les Ottomans. Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la région a été culturellement musulmane et arabe, à l'exception d'une brève période de domination par les croisés et sous le mandat britannique.

Indépendance

Au cours de la Première Guerre mondiale, les Britanniques conquièrent sur l’Empire ottoman une bande de territoire limitée au sud par la ligne Aqaba - Bassorah et au nord par la ligne Acre - Damas - Mossoul.

En Modèle:Date-, lors de la conférence de San Remo, le mandat de la Palestine est attribué aux Britanniques. Les alliés redéfinissent les frontières de la région en la scindant en quatre mandats dont celui de Palestine mandataire qui comprend les territoires situés entre la mer Méditerranée et le désert de Syrie, territoires correspondant aujourd’hui à Israël, et à la Jordanie. En 1923, lors de l’officialisation du Mandat sur la Palestine, et avec la volonté de respecter les promesses formulées envers Hussein ibn Ali et le mouvement sioniste (accords Hussein-Mac Mahon de 1915 et Déclaration Balfour de 1917), les Britanniques scindent la région en deux parties : la Palestine mandataire à l’Ouest du Jourdain incluant un « foyer national juif » et, à l’Est du Jourdain l'« Émirat hachémite de Transjordanie » dit la Palestine Est, exclus des engagements de l'empire britannique en faveur de la colonisation juive. Celui-ci est attribué par les Britanniques à Abdallah bin al-Hussein, déjà présent sur place, afin de le dissuader d'intervenir en Syrie avec ses partisans en 1921 contre les Français qui ont pris le dessus sur son frère lors de la révolte syrienne de 1920<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces liens privilégiés avec la Grande-Bretagne font suite de l'alliance victorieuse contre les Ottomans conclue entre sa famille et les Britanniques lors de la Première Guerre mondiale.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'armée transjordanienne connue sous le nom de Légion arabe combat en Irak et en Syrie aux côtés des forces britanniques.

En 1946, l'émirat acquiert l'indépendance totale et devient le « royaume hachémite de Transjordanie ». Il est admis à l'Organisation des Nations unies en 1955<ref>Modèle:Lien web</ref> et rejoint la Ligue arabe.

Conflit israélo-arabe et histoire récente

En 1948, le royaume de Transjordanie est un acteur important de la guerre israélo-arabe de 1948 à l'issue de laquelle il occupe les collines de Samarie et le désert de Judée qu'il annexe et rebaptise Cisjordanie (faisant écho à la Transjordanie), de même, il avance dans Jérusalem et prend le contrôle d'une moitié de la ville (l'Est de la ville). Cette annexion est condamnée par la communauté internationale, sauf par la Grande-Bretagne. Les pays arabes ne concèdent à la Jordanie que l'administration du territoire annexé. La Judée et la Samarie ainsi que la moitié de Jérusalem sont occupées par la Jordanie jusqu'en 1967, lors de la guerre des Six Jours.

En 1949, pour marquer ses modifications territoriales, le royaume change de nom pour devenir le « royaume hachémite de Jordanie » (sans le préfixe « Trans- ») ou plus communément, la Jordanie<ref>Le royaume a conservé cette dénomination depuis. En 1967, la Jordanie perd la Cisjordanie lors de la guerre des Six Jours et renonce à toute revendication sur celle-ci après le Traité de paix israélo-jordanien de 1994.</ref>. Il accueille également sur son territoire plusieurs centaines de milliers de Palestiniens fuyant la guerre.

En 1951, le roi Abdallah est tué lors d'un attentat palestinien fomenté par les partisans de Mohammed Amin al-Husseini.

Fichier:Jordan 1948-1967.png
Frontières de 1948 à 1967 figurant la Modèle:Lien.

Après la crise du canal de Suez, le royaume se rapproche du régime de Nasser. Lors de la guerre des Six Jours en 1967, son armée est vaincue en moins de Modèle:Nobr de combats avec les Israéliens, qui s'emparent de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Le royaume accueille Modèle:Unité qui fuient les combats. La Jordanie ne participera pas activement à la guerre du Kippour de 1973.

Après la guerre des Six Jours, le pays perd beaucoup de son prestige aux yeux des Palestiniens qui développent « un État dans l'État ». Ils mènent leur propre lutte contre Israël depuis le territoire jordanien et Israël y répond par des incursions, comme la bataille de Karameh en 1968. Face à la déstabilisation engendrée par les mouvements palestiniens et aux tentatives de putsch contre le pouvoir hachémite, ce dernier lance une répression massive contre les activistes palestiniens en Modèle:Date- et chasse les groupes armés du pays<ref>Géopolitique de la Jordanie par Alain Renon, octobre 1996, Modèle:P., Modèle:ISBN</ref>.

En 1974, Hussein renonce à toute revendication sur la Cisjordanie et reconnait l'OLP comme seul représentant légitime du peuple palestinien, afin de calmer les revendications nationalistes palestiniennes au sein même de la Jordanie<ref>Modèle:Article.</ref>. 1989 est marquée par la crise économique et une révolte dans le sud du pays, notamment à Ma'an. Un processus de libéralisation politique rapide est entrepris avec la fin de la loi martiale, le rétablissement d'une Assemblée nationale et la participation d'une trentaine de partis à la vie politique, incluant le Front islamique d'action. Le succès des forces islamistes est large lors des premières élections libres en Modèle:Date-. En revanche, les élections de Modèle:Date- montrent un recul de l'opposition et des islamistes.

En 1994 est signé le traité de paix israélo-jordanien, donnant lieu à des modifications mineures sur les frontières et restant en attente d'un règlement final du conflit israélo-palestinien.

Le roi Hussein meurt le Modèle:Date-. Son fils, Abdallah II, lui succède et poursuit les réformes politiques et économiques du pays commencées dans les années 1990, vers davantage de libéralisme.

Dans les années 2000, et malgré les événements affectant la région, le gouvernement jordanien se montre régulièrement soucieux de rester en paix avec ses voisins.

Politique

Modèle:Article détaillé

Fichier:King Abdullah II of Jordan portrait.jpeg Fichier:Bisher Al-Khasawneh (cropped).jpg
Modèle:Souverain2
Roi depuis 1999
Bisher Al-Khasawneh
Premier Ministre depuis 2020

La Jordanie est une monarchie constitutionnelle parlementaire multipartite, où le Premier ministre est le chef du gouvernement.

Les rois de Jordanie Période
Modèle:Souverain2 1946-1951
Talal 1951-1952
Hussein 1952-1999
Modèle:Souverain2 depuis 1999

Administration territoriale

Modèle:Article détaillé

Selon l'article Modèle:2e du système de divisions administratives par le ministère de l'Intérieur, le pays, administrativement, est divisé en 12 provinces (ou gouvernorats), chacune dirigée par un gouverneur nommé par le roi. Ils sont les seules autorités de tous les ministères et les projets de développement dans leurs domaines respectifs. Ces provinces sont divisées en 52 départements. Les gouvernorats sont les suivants :

indicationDeLangue}} Modèle:Pdf2004 census</ref>

Fichier:Mahis late winter.JPG
Mahis (Gouvernorat de Balqa)
Fichier:AqabaVueDeLaMer.JPG
Aqaba, de la Mer Rouge

Irbid

Province Population<ref>Modèle:Lien web</ref> Superficie(km2) Densité (hab/km2) Capitale Population (estimations pour 2010)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>

Fichier:Shoubak2.jpg
Modèle:Lien (Gouvernorat de Ma'an).
Fichier:Tulul adh-Dhahab and Jabbok in spring.jpg
La Nahr ez-Zarqa (Gouvernorat de Jerash)
Fichier:Mecca Street 003.JPG
Amman, la capitale de Jordanie

1 Gouvernorat d'Amman 2 027 685 8231 246,3 Amman 1 919 000
2 Gouvernorat d'Irbid 950 700 1621 570,3 Irbid 650 000<ref>[1]</ref>
3 Gouvernorat de Zarqa 838 256 4080 205,5 Zarka 447 880
4 Gouvernorat de Balqa 349 580 1076 324,9 Salt 96 700<ref>[2]</ref>
5 Gouvernorat de Mafraq 245 671 26435 9,3 Mafraq 56 340
6 Gouvernorat de Karak 214 225 3217 66,6 Al-Karak 68 810
7 Gouvernorat de Jerash 156 675 402 370 Jerash 39 540
8 Gouvernorat de Madaba 135 890 2008 67,7 Madaba 83 180
9 Gouvernorat d'Ajlun 118 496 412 287,.1 Ajlun 55 000<ref>[3]</ref>
10 Gouvernorat d'Aqaba 107 115 6583 16,3 Aqaba 95 408
11 Gouvernorat de Ma'an 103 920 33163 3,1 Ma'an 50 350<ref>[4]</ref>
12 Gouvernorat de Tafilah 81 000 2114 38,3 Tafilah 30 000

Économie

Modèle:Article détaillé

Fichier:GDP per capita development of Jordan.svg
Évolution du PIB réel par habitant de Jordanie.
Fichier:Jordan Gate Towers (8).jpg
Amman

L'importance de la Jordanie dans l'économie du Moyen-Orient a longtemps été liée à son rôle de transit pour le pétrole d'Irak par l'oléoduc de Mossoul à Haïfa jusqu'en 1948, puis d'Arabie saoudite par l'oléoduc trans-arabe jusqu'en 1983. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle poursuit la politique de modernisation économique entamée par le roi Hussein dès la fin des années 1980 et amplifiée par son successeur, son fils, le roi Modèle:Souverain2. Dans un environnement régional particulièrement difficile, les performances de l’économie jordanienne ont été supérieures aux attentes. Parmi les réussites à porter à l’actif des autorités : l’amélioration de la gestion du secteur public, la gestion des privatisations, la création de la zone économique spéciale d’Aqaba soutenue par son port et de zones industrielles spéciales (QIZ). En 2022, la Jordanie est classée en Modèle:78e pour l'indice mondial de l'innovation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ces éléments ont contribué à porter la croissance économique du pays (7,5 % en 2005), qui est également soutenue par la position de refuge que connaît la Jordanie pour les capitaux irakiens, palestiniens ou syriens, ainsi que par l’aide extérieure (principalement américaine). Le royaume a accueilli fin Modèle:Date-, pour la troisième année consécutive, la réunion du World Economic Forum sur les rives de la mer Morte.

La Jordanie a un endettement extérieur de Modèle:Nombre de dollars en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> et un déficit budgétaire important. Son secteur touristique est sensible aux crises régionales. Une partie non négligeable de la population est pauvre.

De plus, la Jordanie n'a pas été touchée par la crise économique de 2008. Elle a seulement connu un ralentissement en 2009, ce qui a permis de relancer l'économie et la baisse des coûts de la matière première et de la production alimentaire de base. Seule conséquence de cette crise, une diminution des exportations.

En 2020, le taux de pauvreté s'élève 15,7% selon les chiffres officiels et la dette publique représente plus de 106% du produit intérieur brut. En 2021, le taux de chômage est de 25%<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transport

La Jordanie est classée comme ayant la Modèle:35e meilleure infrastructure au monde, selon l'indice de la compétitivité économique de 2010 sur le marché mondial. Ce développement infrastructurel élevé est nécessaire par son rôle de pays de transit pour les biens et services à la Palestine et en Irak. Les Palestiniens utilisent la Jordanie comme pays de transit en raison des restrictions israéliennes et des Irakiens l'utilisent en raison de l'instabilité en Irak<ref>Modèle:Lien web</ref>

Selon les données du ministère jordanien des Travaux publics et du Logement, à compter de 2011, le réseau routier jordanien était composé de Modèle:Unité de routes principales ; Modèle:Conversion de routes rurales et Modèle:Conversion de routes latérales.

Tourisme

Le secteur du tourisme est considéré comme une pierre angulaire de l'économie et constitue une source importante d'emploi, de monnaie dure et de croissance économique. En 2010, il y avait Modèle:Nobr de visiteurs en Jordanie. La majorité des touristes se rendant en Jordanie proviennent de pays européens et arabes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ressources naturelles

La Jordanie n'a qu'un très faible accès à l'eau. Avec Modèle:Nobr cubes d'eau par personne et par an, cet état est considéré comme confronté à une «rareté de l'eau absolue» selon la classification Falkenmark.

Le problème d'accès à l'eau s'est aggravé du fait de l'afflux massif de réfugiés syriens en Jordanie, dont beaucoup sont confrontés à des problèmes d'accès à l'eau potable en raison de la vie dans des colonies informelles.

Industrie

Le secteur industriel, bien développé de Jordanie, comprend l'exploitation minière, la fabrication, la construction, et représentaient environ 26% du PIB en 2004 (dont 13,5% pour la fabrication ; 4,6% la construction, ; et 3,1% pour le secteur minier ).

Libertés et droits de l'homme

Population

Démographie

Modèle:Article détaillé

La population de Jordanie est estimée à Modèle:Nombre en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Environ 98 % de la population sont des Arabes. Avant l'occupation par Israël de la Cisjordanie et d'une moitié de Jérusalem, réunifiée en 1967, environ 70 % de celle-ci étaient Palestiniens<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. ActuellementModèle:Précision nécessaire, il y a Modèle:Nombre Palestiniens dans le pays et plus de Modèle:Nobr de réfugiés syriens. Les Tcherkesses composent la grande partie des 2 % restants, mais les autres groupes ethniques minoritaires sont les Arméniens, les Tchétchènes, les Turkmènes, les Kurdes et les Bosniaques.

Plus de 50 % de la population jordanienne vit à Amman, la capitale du pays.

Langues

Modèle:Article détaillé

La langue officielle est l’arabe. L'anglais est parlé par la classe aisée, l'élite, l'armée et dans les milieux du tourisme<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Religions

Modèle:Article détaillé

Fichier:Orthodox church in Amman1.jpg
Une église grecque orthodoxe à Amman.

L'islam est la religion d'État. Selon les estimations officielles, 92 % des habitants sont sunnites et les chrétiens représentent 8 % de la population<ref name="religion">Modèle:Lien web</ref>. Les chrétiens sont surtout grecs-orthodoxes ; cependant, on compte aussi des grecs-catholiques, des orthodoxes coptes, des orthodoxes arméniens, des syriens-orthodoxes et un petit nombre de protestants et de catholiques latins<ref name=religion/>. Le pays abrite aussi en petit nombre des chiites, des druzes<ref name=religion/> et des bahaïstes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culture

Modèle:Article détaillé

Fêtes et jours fériés

Ces fêtes et jours fériés sont fixés par le calendrier lunaire musulman:

Ces fêtes et jours fériés sont fixés par le calendrier grégorien :

Sites principaux

Fichier:Jerash - Oval Forum 01.jpg
La place Ovale de Jerash

Le site de Pétra est inscrit au patrimoine mondial depuis 1985. La Jordanie compte d'autres sites culturels d'importance, comme le site antique de Jerash, les châteaux du désert (de période omeyyade, à l'instar de Qusair Amra), Karak ou encore Madaba.

Les principaux sites naturels sont la vallée du Jourdain, la mer Morte, le désert d'Arabie Modèle:Incise, ainsi que les rives de la mer Rouge et du golfe d'Aqaba.

Codes

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Myriam Ababsa (dir.), Atlas of Jordan : history, territories and society, Presses de l'IFPO, Paris, 2013, 485 p. Modèle:ISBN
  • Jordanie (traduit de l'anglais par Philippe Beaudoin et Sophie Paris), Gallimard, Paris, 2014, 336 p. Modèle:ISBN
  • Modèle:Ouvrage
  • François Villeneuve (intr.), La Jordanie : des origines au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Clio, Paris, 2014, 152 p. Modèle:ISBN

Filmographie

  • Jordanie, l'eau en héritage ?, film documentaire de Bernard Boespflug, Centre national de la cinématographie, 2009 (cop. 1999), 52 min (DVD)

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail