Palestine mandataire
Modèle:Autre4 Modèle:Infobox Ancienne entité territoriale
La Palestine mandataire, ou Palestine sous mandat britannique<ref>Modèle:Chapitre (Modèle:Doi, Modèle:Lien web, Modèle:Lien web), Modèle:§ (Modèle:Citation) Modèle:Lire en ligne.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre Modèle:Lien web, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>, est le statut politique proposé par la Société des Nations en 1920, mandat établi à partir de 1923, pour le territoire de la Palestine antérieurement partie de l’Empire ottoman, jusqu'en 1948.
Le Modèle:Date, la conférence de San Remo, après avoir décidé que les territoires arabophones de l'Empire ottoman, partie des Empires centraux défaits au cours de la Première Guerre mondiale, ne seraient pas restitués à la TurquieModèle:Sfn, adopte une résolution attribuant au Royaume-Uni un mandat sur la PalestineModèle:Sfn. Il ne s'agit que d'un mandat provisoire, appelé à être confirmé par la Société des Nations, qui précise qu'à l'est du Jourdain certaines de ses dispositions pourraient ne pas être applicables sous réserve de l'approbation de la Société des Nations, mais que les Britanniques décident de mettre en œuvre dès le Modèle:DateModèle:Sfn. Le Modèle:Date, les Britanniques déposent leur projet de mandat définitifModèle:Sfn. Le Conseil de la Société des NationsModèle:Sfn l'approuve le Modèle:DateModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, le Conseil de la Société des Nations vote une résolution agréant la proposition de la part du Royaume-Uni d’exclure la Transjordanie (qui sera le futur royaume hachémite de Transjordanie, créé en mai 1946) de l’ensemble du territoire du mandat<ref name="SDN">Modèle:Lien web</ref>, et le mandat définitif entre en vigueur le Modèle:DateModèle:Sfn. Ses termes exacts et sa délimitation ont été l’objet de tractations entre Britanniques, Français et habitants de Palestine (de toute religion) dans le contexte des différents accords et promesses passés entre eux. Le mandat a pour objectif la mise en place en Palestine d’un « foyer national pour le peuple juif sur la base du lien historique existant entre le peuple juif avec la Palestine dans le but de reconstruire leur foyer national dans ce pays<ref name=avalon>Modèle:Lien web.</ref>, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existantes en Palestine », tel que défini par la déclaration Balfour du 2 novembre 1917 et repris dans les dispositions du mandat.
Au niveau démographique, la population de la Palestine passe de Modèle:Nombre, Modèle:Nombre (selon Justin Mc Carthy, Henry Laurens et Nadine Picaudou)<ref name="jmc">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="hl">Henry Laurens, La question de Palestine, tome premier 1799-1922, Fayard 1999, Modèle:P.</ref>,<ref name="pic">Nadine Picaudou, Les Palestiniens Un siècle d'histoire, ed. Complexe 1997, nouvelle éd. 2003</ref>, et Modèle:Nombre en 1914 à Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre en 1947, peu avant la fin du mandat<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sergio DellaPergola, Demography in Israel/Palestine: Trends, Prospects, Policy Implications, août 2001</ref>.
La Palestine mandataire fut le terrain d'un conflit de plus en plus violent entre Arabes et Juifs palestiniens dont les revendications nationalistes respectives ne purent être conciliées par les Britanniques. Ainsi, entre 1936 et 1939, une grande révolte arabe éclata.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'ONU remplace la SDN et le système de tutelle celui du mandat. Le Modèle:Date, le royaume hachémite de Transjordanie est créé. En Modèle:Date, les Britanniques remettent la question de la Palestine et leur mandat à l’ONU. Finalement, le mandat aboutit à son terme à la création de l’État d’Israël, le Modèle:Date à Tel Aviv, par le conseil du Yichouv, présidé par David Ben Gourion (le 15 mai étant le dernier jour de la présence de l'administration britannique, avec le départ effectif du dernier Haut-Commissaire britannique), ce qui entraîna la première guerre israélo-arabe.
Origines et mise en place du Mandat
Cadre juridique
Le texte du mandat est formellement confirmé par la Société des Nations le 24 juillet 1922 et prend effet le 29 septembre 1923. Le mandat a pour but de rendre effectifs l'article 22 du pacte de la Société des Nations et les résolutions de San Remo du 25 avril 1920. Le préambule reconnait la responsabilité du Royaume-Uni dans l'application de la déclaration du 2 novembre 1917, en accord avec les principales puissances alliées, afin de favoriser l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif<ref name=avalon/>.
Le mandat est un instrument juridique et administratif<ref>[1] Excerpts from League of Nations Official Journal dated June 1922, Modèle:P. </ref>. Les accords de San Remo ne définissent pas précisément de frontières au mandat<ref name="Biger">Biger, Gideon (2004). The Boundaries of Modern Palestine, 1840-1947. Routledge</ref>. En Modèle:Date-, selon lord Balfour, la Palestine comprend des territoires à l'est du Jourdain. La proposition britannique à la conférence de 1919 propose de fixer la séparation à Modèle:Unité de cette rivière<ref name="Biger"/>. La frontière nord du mandat , celle du Liban, est définie selon les accords franco-britanniques de 1920 puis est modifiée avec les accords Paulet-Newcombe de 1922. La frontière sud reste inchangée depuis les accords entre l'Égypte et l'Empire ottoman de 1906; celle de la Transjordanie reste indéterminée jusqu'à son tracé par Winston Churchill en 1921, puis est définie par les accords de Hadda. La frontière de la Transjordanie avec l'Irak est déterminée en 1922 et formellement documentée en 1932<ref>Amadouny, Vartan M. World Boundaries Series: The Middle East and North Africa. 2, Routledge, 1994</ref>. Le gouvernement turc renonce au territoire de la Palestine avec la signature du traité d'Ankara en 1921<ref>Rifkind et Simon Hirsch, The Basic Equities of the Palestine Problem, 1977</ref>.
La liberté de conscience et la liberté de culte sont garanties par l'autorité mandataire selon l'article 15 du mandat.
Administration | |||||
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Année | Date | Document | Palestine | Transjordanie | |
1920 | Modèle:Date- | La conférence de San Remo acte l'assignation d'un mandat pour la Palestine à la Grande-Bretagne | Administration d'un territoire ennemi occupé (Territoires ennemis occupés) | Royaume de Syrie / Royaume du Hedjaz | |
Modèle:Date- | Bataille de Khan Mayssaloun | ||||
Modèle:Date- | Signature du traité de Sèvres | ||||
Modèle:Date- | Proclamation d'Herbert Samuel à Salt | ||||
1921 | 12-Modèle:Date- | Conférence du Caire | |||
Modèle:Date- | L'émirat de Transjordanie est établi | ||||
1922 | Modèle:Date- | Les termes du mandat sont acceptés par la Société des Nations | |||
Modèle:Date- | La Grande-Bretagne met fin au gouvernement militaire par un décret en conseil. | ||||
Modèle:Date- | Mémorandum de Transjordanie (en) | ||||
1923 | Modèle:Date- | Déclaration d'indépendance | |||
Modèle:Date- | Le mandat prend effet |
Signature des accords
Durant la Première Guerre mondiale, les Britanniques cherchent auprès des Arabes un soutien pour mener leur offensive contre l’Empire ottoman à partir de l’Égypte. L’officier britannique Thomas Edward Lawrence, connu plus tard en tant que « Lawrence d’Arabie », est chargé de la prise de contact et des négociations avec les Arabes. Ceux-ci acceptent de se révolter à la suite des promesses écrites (correspondance Hussein-MacMahon de 1915) faites par Henry McMahon à Hussein ibn Ali en 1915. En parallèle, les Britanniques et les Français se partagent en secret le Proche Orient dans le cadre des accords Sykes-Picot signés en 1916.
Les accords Sykes-Picot poussent un certain nombre de familles arabes à adopter une perspective pan-islamiste et nationaliste arabe. Certains nationalistes arabes rejettent la nouvelle administration britannique, avec un sentiment « anti-européen et anti-chrétien »<ref name="if"/>. Le territoire de la Palestine est quant à lui prévu par les occidentaux pour accueillir le « foyer national juif » (sans objections d'Hussein ben Ali lors des négociations avec les Britanniques <ref name="2005_Martin_GILBERT"/>). La Déclaration Balfour de 1917 reconnait de jure cette décision qui sera reconnu en 1920 par les grandes puissances de l'époque<ref name="br">Modèle:Ouvrage</ref> puis à nouveau en 1922. Selon les historiens, plusieurs raisons expliquent la décision occidentale. Les Arabes de Palestine ne sont pas consultés pour différentes raisons : ayant combattu contre les Alliés au sein des forces ottomanes et n'étant pas une entité reconnue ou souveraine du territoire<ref name="if">Modèle:Ouvrage</ref>. Après la guerre, de nouvelles organisations politiques sont créées par la nouvelle génération arabe, défendant le panarabisme (Grande Syrie) et rejetant les projets britanniques<ref name="br"/>. Les traités et arrangements conduisent à une radicalisation du monde arabe, ainsi que de la population arabe de la Palestine selon Henry Laurens<ref>Henry Laurens, La Question de Palestine: L'invention de la Terre sainte, vol.1, Fayard, Paris 1999 p.421-477, p.462-5.</ref>,<ref name="br"/>.
La même année, le corps expéditionnaire britannique, commandé par le général Edmund Allenby, comprenant notamment les volontaires juifs de la Légion juive, repousse hors de Palestine les forces ottomanes et allemandes avec le soutien des forces arabes d’Hussein qui prennent Damas. Le 11 décembre 1917, le général Allenby entre à Jérusalem à la tête de ses troupes et les forces ottomanes se rendent aux Britanniques.
Conférences et négociations
Dès la fin de la guerre, les représentants des organisations sionistes mettent en place en Palestine les structures de base d'un « foyer national juif ».
En 1919, à la conférence de la paix de Paris, les États victorieux se partagent l’Empire ottoman et y décident notamment de la mise en place de mandats. Les représentants sionistes et arabes y font également valoir leurs revendications : Weizmann et Fayçal y négocient un accord où ce dernier reconnaît la légitimité des aspirations sionistes à la condition que les Britanniques respectent les promesses de McMahon à Hussein.
Ces dernières sont néanmoins contraires aux accords Sykes-Picot. Les Français veulent établir leurs mandats en Syrie et au Liban tandis que Fayçal revendique ces territoires dans son royaume de Grande Syrie, incluant la Palestine. Des heurts opposent régulièrement combattants arabes et soldats français. Des manifestations pro-Fayçal et antisionistes sont régulièrement organisées en Syrie et en Palestine.
En Modèle:Date, quelques jours avant la conférence de San Remo où le sort de la région doit se décider, des émeutes éclatent à Jérusalem. Elles sont fomentées par plusieurs représentants nationalistes arabes partisans de Fayçal avec le soutien probable de hauts officiers britanniques<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Howard Sachar, Modèle:Lang, Knopf, Modèle:3e édition, 2007, Modèle:P.122-125.</ref>. Elles font Modèle:Nobr et près de Modèle:Nobr<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tom Segev, Modèle:Lang, Modèle:Nobr, Modèle:Chap.6, Nebi Musa, 1920 - Modèle:Nobr, Modèle:P.128-139.</ref>.
Le Modèle:Date, la conférence de San Remo entérine malgré tout la décision de mise en place des mandats français en Syrie et au Liban et celle d’un mandat britannique sur la Palestine. En juillet 1920, Herbert Samuel, un Britannique juif pro-sioniste, prend ses fonctions en Palestine en tant que premier haut-commissaire, mettant fin à l'administration directe des militaires britanniques tandis que Fayçal est chassé de Damas par les troupes françaises. La Syrie est alors sous mandat français comme le Liban.
Définition finale du mandat et de ses frontières
Le mandat<ref>Modèle:Lien web.</ref> indique que le Royaume-Uni doit notamment :
Toutefois, en vertu des accords entre McMahon et le chérif de la Mecque de 1916 promettant l'indépendance arabe notamment dans les territoires situés à l’est du « sandjak de Jérusalem »<ref name="brwh1922" />,Modèle:Sfn, de la déclaration Balfour de 1917 promettant l'établissement d'un foyer national juif en Palestine, à la suite des émeutes de Jérusalem de 1920 et de nouvelles émeutes en 1921 et des revendications territoriales du mouvement sioniste, et à la suite de la création de l'émirat de Transjordanie en 1921, les autorités britanniques précisent, avant sa publication finale, plusieurs limites dans la portée du mandat sur la Palestine.
Dans son Livre blanc de 1922<ref name="brwh1922">Winston Churchill en tant que secrétaire d’État britannique aux Colonies, Livre blanc britannique de juin 1922, publié sur le site de la Modèle:Lang (consulté le 21 juillet 2010).</ref>, Winston Churchill souligne que ces dispositions ne signifient pas, comme les représentants sionistes l’estiment, que : Modèle:Citation
Concrètement, par ces dispositions, les Britanniques limitent le mandat de facto et concentrent l’immigration juive aux territoires situés à l’ouest du Jourdain. Les Britanniques exigent également des autorités sionistes qu’elles reconnaissent ces faits avant la publication officielle des termes du mandat. Chaim Weizmann finit par les accepter<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Howard Sachar, Modèle:Lang, 2007, Modèle:P.127.</ref> malgré les prétentions sionistes qui revendiquaient le droit d’étendre leur foyer national à une partie de la Transjordanie (ainsi qu’à une partie du Liban et d'une partie de la Syrie, soit le plateau du Golan)<ref name="Sicker" />.
Pour officialiser ces mesures, peu avant la publication officielle des termes du mandat, un article supplémentaire, le Modèle:25e<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lui est ajouté qui stipule que : Modèle:Citation bloc.
L’ensemble des dispositions est entériné par la Société des Nations le Modèle:Date-Modèle:Sfn,<ref name="Sicker">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Martin Sicker, Modèle:Lang, Modèle:Lang, 1999, Modèle:P.164-165.</ref>. Elles entrent officiellement en vigueur le Modèle:Date- quand les Français et les Britanniques officialisent le tracé des frontières entre leurs mandats.
Les territoires palestiniens du mandat britannique de 1922 correspondent de nos jours à Israël, à la Jordanie , aux territoires occupés par l'État d'Israël depuis la fin de la guerre des Six Jours (10 juin 1967) et au territoire confié à l'Autorité Palestinienne, depuis les accords de 1993 .
Histoire
Conquête du territoire aux Ottomans
-
Modèle:Date-, parade militaire à Jérusalem.
-
Le général Allenby entre à Jérusalem le Modèle:Date-.
-
Dans les tranchées à Arsouf le Modèle:Date-.
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Titre du New York Herald : « Jérusalem est sauvée après Modèle:Nobr de règne musulman ».
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Troupes néozélandaises franchissant le Jourdain.
Le conflit entre Arabes et Juifs
La partie située à l’ouest du Jourdain conserve le nom de Palestine. Pour répondre aux termes du mandat, l’Agence juive est créée. Elle favorise une large immigration juive<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’Agence juive devient progressivement un proto-État doté d’une assez large autonomie au sein de l’empire britannique.
La population juive passe de 85 000 en 1914 à 630 000 en 1947<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon Justin Mc Carty, Henry Laurens et Nadine Picaudou, la population juive en 1914 serait autour de 60 000. Nadine Picaudou écrit dans Les Palestiniens - Un siècle d'histoire (Ed. Complexe 1997puis 2003) que « le chiffre de 85 000 a été diffusé par Modèle:Nobr, premier directeur du recensement dans la Palestine du mandat et repris à Arthur Ruppin responsable du Bureau de la colonisation juive. Or les archives ottomanes recensent Modèle:Unité nationaux auxquels il convient d'ajouter une frange de non-nationaux qui porterait le total de la population juive de Palestine à la veille de la guerre à environ 60 000. Le rectificatif est d'autant plus important que les statistiques postérieures à la guerre font état de Modèle:Unité sur le territoire palestinien ». Dans La Question de Palestine tome premier, Henry Laurens écrit que « le nombre - repris de livre en livre - de Modèle:Unité en 1914 est probablement exagéré. On peut estimer plus raisonnablement qu'ils sont environ 60 000 en 1914. »<ref name="jmc" />,<ref name="hl" />,<ref name="pic" />, Pour David Ben Gourion, qui témoignant devant la Commission Peel, le 7 janvier 1937, déclare "Au moment où a été donnée la Déclaration Balfour [ 2 novembre 1917], il y avait dans le pays soixante mille Juifs... nous sommes aujourd'hui [janvier 1937] quatre cent mille âmes"<ref>David Ben Gourion Journal 1947-1948, édition de La Martinière, 2012</ref>. Dans sa biographie Ma vie, Golda Meir écrit Lorsque je suis arrivée en 1921, sa population juive s'élevait à Modèle:Nombre<ref>Robert Laffont, 1975, p. 487</ref>.
La population arabe aspire également à son indépendance et rejette donc le projet sioniste. Des manifestations sont organisées contre l’immigration juive et contre le mandat. Des délégations sont envoyées auprès des autorités de Londres. Des troubles éclatent également (émeutes de 1920, 1921 et 1929) en réponse de quoi les autorités mandataires envoient des commissions d’enquête (comme la commission Shaw après les émeutes de 1929 ou la commission Peel en 1937. Les troubles aboutissent à un véritable soulèvement lors de la révolte arabe de 1936-1939.
À partir de 1925, le cheikh syrien Izz al-Din al-Qassam conduit un mouvement visant à mettre fin au mandat britannique, sous le couvert d'activités religieuses ce qui lui permettait de ne pas être inquiété par les autorités britanniques, composé de cellules de cinq personnes, constituées surtout de paysans qui ont perdu leur bien et étaient nombreux dans les quartiers misérables de Haïfa<ref name="Xavier_Baronp46-47">Xavier Baron, Les Palestiniens, Genèse d’une nation, Modèle:P.46-47.</ref>. Le mufti Mohammed Amin al-Husseini est fortement opposé à ses actions ouvertes. Le cheikh est finalement tué en 1935 par les Britanniques qui l’assiègent avec deux cents de ses partisans<ref name="Xavier_Baronp46-47" />. Sa mort est l'un des éléments déclencheurs de la grande révolte arabe de 1936-1939 qui voit les Arabes palestiniens, secondés par des volontaires des pays voisins, entrer en lutte armée contre les Britanniques. Ces derniers décident de mater la révolte violemment et dépêchent en Palestine plusieurs divisions pour combattre les Arabes. Ils se font seconder par des unités para-militaires sionistes « Modèle:Lang » et la « Modèle:Lang ». En riposte aux attaques arabes, l’Irgoun, une milice sioniste de droite, organise de son côté de nombreux attentats. Fin 1939, la révolte aura fait près de Modèle:Nombre et son échec militaire aboutit au démantèlement des forces paramilitaires arabes et à l'arrestation ou à l'exil de ses dirigeants. Elle provoque le renforcement des forces paramilitaires sionistes, notamment avec le soutien des Britanniques. Au total, la révolte arabe a fait, selon Dominique Perrin, environ Modèle:Nombre et blessés dont Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'importance stratégique de la Palestine s'est encore accrue avec l'ouverture de l'oléoduc de Mossoul à Haïfa en 1935. Afin d'apaiser le mécontentement des Arabes et craignant de faire basculer les pays arabes dans le camp de l’Allemagne à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques publient, en 1939, un troisième Livre blanc par lequel ils réduisent drastiquement l’immigration juive, limitent la vente de nouvelles terres aux Juifs et annoncent que, sous dix ans, la Palestine pourra devenir un État indépendant unitaire, comme l’exigent les représentants arabes palestiniensModèle:Sfn.
Seconde Guerre mondiale
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Palestine mandataire reste à l’abri des combats même si elle fait l’objet d’attaques de la part de l’Axe, notamment de raids aériens italiens en 1940 et 1941<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lang, Isracast.</ref>.
Les Modèle:Lang, comportant des bataillons juifs et arabes, participent au sein des troupes britanniques aux combats en Europe méditerranéenne<ref name="JBG">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lang, Modèle:Lang.</ref> comme à ceux du Moyen-Orient. Le gouvernement britannique refuse initialement la proposition de l’Organisation sioniste mondiale de constituer une force armée juive clairement identifiée en tant que telle<ref name="JBG" /> mais accepte finalement la création de la Brigade juive à l’automne 1944<ref name="JBG" />.
Le grand mufti de Jérusalem, Mohammed Amin al-Husseini, principal instigateur de la grande révolte arabe de 1936 a fui la Palestine en 1937 pour se rendre au Liban. Il sera ensuite expulsé d'Irak<ref name="ushmm">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang.</ref>. Durant la guerre, il soutient la révolte anti-britannique de Rachid Ali al-Gillani puis se réfugie en Italie et en Allemagne. Il y collabore avec les nazis, notamment en participant à la création de la [[13e division SS Handschar|Modèle:13e SS Handschar]], avec des effectifs bosniaques fournis par la Croatie<ref name="ushmm" /> et en participant à des émissions de propagande anti-britannique<ref name="Hershco">Tsilla Hershco, « Le grand mufti de Jérusalem en France : Histoire d’une évasion » Modèle:Pdf, Revue Controverses, no 1, mars 2006.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale est globalement une période de trêve entre les protagonistes. Mais dès mars 1945, l’Irgoun appuyé par le groupe Stern entre en conflit avec le Royaume-Uni en réaction à l’interdiction de l’immigration des Juifs en Palestine encore sous mandat . Pendant un temps, ils sont secondés par la Haganah et le Palmah. Ces groupes utilisent la lutte armée contre l’administration et les soldats britanniques. Par exemple, le Modèle:Date, le ministre-résident Lord Moyne est assassiné au Caire par des membres du groupe Stern.
Le Modèle:Date, un attentat terroriste de l’Irgoun contre l’hôtel King David, centre de l’administration britannique à Jérusalem, fait Modèle:Nobr, en dépit du probable avertissement<ref>René Neuville (consul général de France en Palestine), Attentat du 22 juillet contre le siège du Gouvernement et le Quartier général britannique, Diplomatie France, 24 juillet 1946, pp. 7-8. Lire en ligne.</ref> donné avant l'explosion<ref>Nicholas Bethell, The Palestine Triangle, Andre Deutsch, 1979. </ref>. Malgré leurs Modèle:Nombre en Palestine, les Britanniques sont démunis face à cette violence qu’ils ne peuvent mater comme la révolte arabe de 1936. Selon Henry Laurens, il n’est pas possible pour eux d’utiliser contre des Occidentaux, et de surcroît contre des Juifs après la Shoah, des méthodes utilisées contre des indigènes. Devant leur incapacité à concilier les points de vue arabe et juif, face aux coups reçus et aux trop nombreuses pertes, ils décident en Modèle:Date- de mettre un terme à leur mandat et de remettre la « question de la Palestine » à l’ONU. Les événements se calment après cette annonce britannique.
Fin du mandat britannique, nouveaux conflits entre Juifs et Arabes
Sur la base du rapport de sa commission d’enquête, réunie tout au long de l'année et qui a auditionné les leaders sionistes et arabes, l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies vote le 29 novembre 1947 le plan de partage de la Palestine entre un État juif, un État arabe et une zone sous contrôle international autour de Jérusalem. Les autorités sionistes, à l’exception des partisans du Lehi, scission de l'Irgun, organisation armée de droite et des révisionnistes de Menahem Begin, acceptent le plan de partage. Les représentants arabes palestiniens et les nations arabes le rejettent, l'estimant injuste et persuadés de rapidement gagner tout conflit militaire contre la communauté juive de Palestine<ref name="chronologie l'Express">Modèle:Article.</ref>.
Entre le vote du plan de partage et la fin officielle du mandat britannique en mai 1948, la Palestine connaît une période de guerre civile entre ses communautés juive et arabe, dont violence ira croissant, en particulier dans les centres urbains de Jérusalem, Haïfa et Jaffa lorsque des attentats à la bombe y sont perpétrés. Bien qu’ils soient responsables en théorie de l’ordre public jusqu'en mai 1948, les Britanniques se limitent à veiller sur leurs routes d’évacuation. La situation évolue rapidement en conflit armé : fin mars 1948, un rapport fait état de Modèle:Nombre et Modèle:Nombre<ref>Yoav Gelber, Palestine 1948, 2006, Modèle:P.85.</ref>. Des volontaires arabes étrangers entrent en ex-Palestine mandataire et début avril, la Haganah passe à la contre-offensive. Des massacres sont perpétrés dans le village arabe de Deir Yassin le Modèle:Date- par l'Irgun et au mont Scopus contre un convoi de personnels médicaux et de patients se rendant au centre médical juif Hadassah (en) le 13. Une partie de la population arabe palestinienne fuit les combats ou est expulsée, par les groupes combattants sionistes ; une autre reste aussi sur place, comme c'est le cas pour le village d'Abou Gosh. Modèle:Article détaillé
Le départ du haut commissaire britannique, marquant la fin du mandat, a lieu le 15 mai 1948 . Les soldats britanniques (plus de Modèle:Nombre en fin 1947) se sont retirés progressivement de la région. Israël déclare alors son indépendance. Le lendemain du jour de la création de l'État d'Israël le 14 mai 1948, terme du mandat et du fait du rejet du plan de partage de la Palestine par les Arabes palestiniens et les pays arabes, la première guerre israélo-arabe commence avec l’entrée en Palestine de plusieurs corps expéditionnaires arabes.
Population
Démographie
Modèle:Article détaillé En 1920, la majorité des Modèle:Nombre environ de la Palestine étaient des musulmans de langue arabe, y compris une population bédouine (estimée à 103 331 lors du recensement de 1922<ref>Modèle:Lien web.</ref>, concentrés dans la région de Beer-Sheva, ainsi que dans la zone à l’est et au sud de cette ville). On y trouvait également des Juifs (environ 83 000 en 1922, soit 11 % de la population totale) tout comme des groupes plus petits de Druzes, Syriens, Soudanais, Circassiens, Égyptiens, Grecs et Arabes d’Hedjaz.
Les recensements, effectués à l’époque par les Britanniques, ne pouvaient tenir compte de l’immigration illégale des Juifs et il n’y avait pas assez d’informations pour fournir des estimations de ces nombres. Certains chercheurs ont donc utilisé des données de recensements provenant de régions environnantes et des modèles statistiques, couplés aux recensements élaborés par les Britanniques, dans le but d’estimer les immigrations clandestines durant cette période<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang », hiver 2003, Modèle:Lang sur [2]. Fred M. Gotthell.</ref>.
En 1920, un rapport de la Société des Nations évalue la population globale à Modèle:Unité, dont Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « An interim report on the civil administration of Palestine, during the period 1st July, 1920-30th June, 1921. » (lire en ligne)</ref>. En 1922, le premier recensement de la Palestine est effectué par les autorités britanniques et est alors dénombrée une population de Modèle:Nombre .En 1931, le second recensement de la Palestine fait apparaître une augmentation de la population totale, la faisant passer à Modèle:Nombre , dont environ 17 % de Juifs. Il était prévu un troisième recensement en 1941 mais la Seconde Guerre mondiale rend impossible sa réalisation. Il n’y eut plus de recensement jusqu'au premier recensement pratiqué par l'État d'Israël, à la fin de 1948. Les statistiques ont été maintenues en comptant les naissances, les décès et les migrations. Certaines données, telles que l’immigration illégale, ne peuvent être estimées qu’approximativement. Le Livre blanc de 1939, qui mettait en place des restrictions concernant l’immigration des Juifs, déclarait que le nombre de Juifs « s’élevait à Modèle:Nombre » et approchait « le tiers de la population totale du pays ». En 1945, une étude<ref>Modèle:Lien web.</ref> montre que la population se monte à Modèle:Nombre, dont Modèle:Nombre, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre d’autres groupes.
Année | Total | Musulmans | Juifs | Chrétiens | Autres |
---|---|---|---|---|---|
1922 | 752 048 | 589 177 (78 %) |
83 790 (11 %) |
71 464 (10 %) |
7 617 (1 %) |
1931 | 1 033 314 | 759 700 (74 %) |
174 606 (17 %) |
88 907 (9 %) |
10 101 (1 %) |
1945 | 1 845 960 | 1 076 780 (58 %) |
608 230 (33 %) |
145 060 (8 %) |
15 490 (1 %) |
Selon les données provenant de Survey of Palestine de 1945, la population musulmane est majoritaire dans l'ensemble des sous-districts à l'exception de ceux de Haïfa et de Jaffa ainsi que dans celui de Jérusalem, qui a des populations musulmane et juive équivalentes (qui forment ensemble 80 % de la population du sous-district)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Année | Estimation du nombre de Juifs<ref> "Arab-Israel Conflict." The Continuum Political Encyclopedia of the Middle East. Ed. Avraham Sela. New York: Continuum, 2002. Modèle:P..</ref>,<ref> Y. Gorny, 1987, 'Zionism and the Arabs, 1882-1948', Modèle:P. </ref> |
---|---|
1915 | 87 500 |
1931 | 174 000 |
1936 | > 400 000 |
1947 | 630 000 |
Éducation
Le système éducatif du mandat britannique était une continuation directe de celui initié par les Ottomans. Les cours des écoles palestiniennes, sous mandat, comprenaient le développement de la société humaine depuis les temps préhistoriques ainsi que l'histoire de la région et de l'administration britannique de celle-ci<ref>Bulletin of the School of Oriental and African Studies, Cambridge, 1957, Modèle:P..</ref>,<ref>Une histoire de Jérusalem : 1850-1967, Catherine Nicault, CNRS, 2008.</ref>. Les établissements primaires, comprenaient quatre à cinq années d'étude, au cours desquels étaient appris la religion, l'arabe, l'arithmétique, l'hygiène, le dessin, l'anglais, le travail manuel et agricole<ref>A Young Palestinian's Diary, 1941-1945: The Life of Sami 'Amr, Université du Texas, 2009.</ref>. La population juive possédait ses propres institutions, notamment les premières écoles intégrées et collèges pour les enfants des kibboutz et des moshavs.
Les rapports Modèle:Lien (1930) et Peel (1937) reprochèrent à l'administration britannique de ne pas créer suffisamment de structures et d'initiatives éducatives. À la suite de cela, les Britanniques lancèrent un programme d'éducation agricole dans les villages, ce qui permit l'acquisition de nouveaux instruments, de nouvelles techniques agricoles ainsi que de nouvelles plantations (blé, maïs, épinard, laitue, chou, etc.). De 1928 à 1945, le nombre de « jardins éducatifs » passe d'approximativement 50 à 226 et à 100 pour les écoliers juifs<ref>Mandated Landscape: British Imperial Rule in Palestine 1929-1948, Roza El-Eini, 2004, Modèle:P..</ref>. Durant cette période, la population juive fonde des universités<ref>Law and Identity in Mandate Palestine, Assaf Likhovski, 2007.</ref>: celle de Jérusalem puis celle de Tel-Aviv.
Des écoles protestantes ainsi que des établissements catholiques francophones gérées par les sœurs de Saint Joseph et les sœurs de Sion ouvrent pendant le mandat britannique, se consacrant à l'éducation des jeunes Palestiniennes, qu'elles soient musulmanes ou chrétiennes<ref>Les langages du corps et de l'esprit : Études sur les interactions culturelles : Afrique, Amérique, Asie, par Nadine Béligand et Philippe Bourmaud, 2012.</ref>.
Sport
L'équipe nationale de la Palestine Football Association (PFA) , durant le mandat britannique en Palestine, reconnue par la FIFA, ne comprend aucun Palestinien musulman ou chrétien. En effet, elle était « composée exclusivement de joueurs juifs et la musique jouée en ouverture d'un match de les qualification à la Coupe du monde (en 1934) est la Hatikvah, l'hymne officiel du mouvement sioniste »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Économie
En 1923 est fondée la compagnie électrique Jaffa Electric Company par Pinhas Rutenberg qui fonde également, en 1934, la première compagnie aérienne Modèle:Lien.
La plus importante zone industrielle se trouvait à Haïfa<ref>« Haifa's Glass House - Transparent, but Still an Israeli Mystery », Haaretz, 5 avril 2012.</ref>.
À Tel Aviv, de 1923 à 1926, est édifiée une première usine textile, Lodzia House (« la maison de Lodz »), à proximité de la ligne de chemin de fer entre Jaffa-Jérusualem, créée par les autorités ottomanes à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle . Les locaux étant devenus trop exigus, hommes et machines déménagent, en 1935, à Holon, au sud de Tel Aviv<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Propriété des terres
En 1931, le territoire de la Palestine mandataire avait une superficie de Modèle:Nombre (Modèle:Nombre), dont Modèle:Nombre (Modèle:Nombre) de terres arables<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et Modèle:Nombre de terres incultivables.
Des statistiques officielles<ref>Modèle:Lang, CZA, KKL5/1878. Ces statistiques furent préparées par le Département des Terres Palestiniennes pour la Commission d’enquête anglo-américaine, 1945, ISA, Modèle:Nobr. Voir Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref> montrent que les Juifs possédaient Modèle:Nombre (Modèle:Nombre) de terre en 1945. Estimer le volume total de terres que les propriétaires juifs avaient acquis après la création de l'État d'Israël le 14 mai 1948 et après la fin de la première guerre israélo-arabe en avril 1949, est compliqué, au vu des transferts non déclarés de terres et au vu également du manque de données sur les concessions de terres entre Arabes et Juifs par l’administration mandataire après le Modèle:Date<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Selon l'historien israélien Uri Avneri, les Juifs possédaient Modèle:Nombre (Modèle:Nombre) de terres en 1947<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Stein estime cette superficie à Modèle:Nombre (Modèle:Nombre) en Modèle:Date<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 1943, Modèle:Nombre sont des terres appartenant à l'autorité britannique, dont Modèle:Nombre sont cédés aux Juifs<ref>http://www.plands.org/en/maps-atlases/atlases/the-atlas-of-palestine/pdfs/atlas-part-1.pdf</ref>.
Tourisme
Le tourisme se développe lentement et parallèlement aux développements voulus par le mouvement sioniste au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Pour le promouvoir, trois hôtels de luxe sont construits à la fin des années 1920 à Jérusalem dans le quartier de Mamilla, pour accueillir le flot de voyageurs issus des trois monothéismes et voulant se rendre sur les lieux saints : le King David Hotel (1930) pour les Juifs, le Palace Hotel (1929) pour les musulmans et le St-Julian Hotel pour les chrétiens — les touristes ne voulant plus loger dans les hôtels vieillots, les pensions de famille, les monastères ou sous des tentes comme encore au début du siècle. L'accueil hôtelier était également dépassé dans les lieux touristiques et historiques de Haïfa, Nazareth, Tibériade, Jaffa et Jérusalem à l'ère du mandat britannique, si bien que d'autres hôtels de qualité répondant aux normes européennes de confort sont construits dans les années 1930 sur le territoire palestinien<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.
Le tourisme national musulman se développe dans les années 1920 par le biais du Conseil musulman suprême (SMC) sous la direction du leader nationaliste palestinien Mohammad Amin al'Hadj al'Husseini (commanditaire du Palace Hotel) qui le promeut au moyen de guides et de programmes de pèlerinage pour les touristes musulmans, encouragé en cela par les mouvements nationalistes des pays arabes voisins, et fournit ainsi le début d'une identité culturelle, territoriale et politique aux musulmans de Palestine<ref>Le luxueux Palace Hotel devient un symbole de l'identité arabe palestinienne, son inauguration coïncidant avec la tenue du Congrès international panislamique en 1931. D. O. Smith, Modèle:P.. Lire en ligne.</ref>. Aussi montre-t-il la relation entre la construction de la nation, l'architecture, la mémoire et le tourisme, face à l'émigration sioniste et à la montée du tourisme juif florissant<ref name=":0" />.
En 1934, les hôteliers juifs fondent une association nationale pour établir des normes de chambres d'hôtel et faire connaître les hôtels de Palestine appartenant aux Juifs, à travers la presse.
La richesse archéologique et naturelle au sein d'un territoire relativement peu étendu rend le territoire intéressant sur le plan touristique. Un département des antiquités est créé<ref>The Politics and Power of Tourism in Palestine, Rami K. Isaac, C. Michael Hall, Freya Higgins-Desbiolles.</ref>. Pendant l'entre-deux-guerres, les journaux sionistes publient des illustrations et des récits touristiques de la région<ref>Western Jewry and the Zionist Project, 1914-1933, Michael Berkowitz, Columbia university, Modèle:P..</ref>. Le tourisme était utilisé pour encourager les Juifs européens à émigrer vers la région<ref>Israel Studies, volume 9, Indiana University Press, 2004.</ref>. En 1948, Modèle:Unité visitent le nouvel État juif<ref>Planning for Tourism, Leisure and Sustainability: International Case Studies, Anthony S. Travis, Modèle:P..</ref>.
Administrateurs britanniques
Administrateurs britanniques de la Palestine
Nom | Dates |
---|---|
Edmund Allenby | 1917-1918 |
Sir Modèle:Lien | 1918-1919 |
General Louis Jean Bols | 1919-1920 |
Hauts commissaires britanniques pour la Palestine
Nom | Dates |
---|---|
Sir Herbert Louis Samuel | 1920-1925 |
Sir Modèle:Lien | Mai-décembre 1925 |
Herbert Onslow Plumer | 1925-1928 |
Sir Modèle:Lien | 1928 |
Sir John Chancellor | 1928-1931 |
Sir Mark Aitchison Young | 1931-1932 |
Sir Arthur Grenfell Wauchope | 1932-1937 |
Modèle:Lien | 1937-1938 |
Sir Harold MacMichael | 1938-1944 |
John Vereker | 1944-1945 |
Sir Alan Gordon Cunningham | 1945-1948 |
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Sources primaires
- Modèle:Lien web, version proposée le 12 août 1922.
Bibliographie
- Modèle:Chapitre Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
Articles connexes
- Drapeau de la Palestine mandataire
- Guerre civile de 1947-1948 en Palestine mandataire
- Société des Nations
- Mandat de la Société des Nations
- Histoire des Juifs en terre d’Israël
- Histoire du sionisme, des origines à nos jours
- Opération Agatha, également connue sous le nom de Shabbat Noire ou Samedi Noir
- Plan de partage de la Palestine de 1947
- Histoire de l'État d'Israël, pour la période postérieure à 1948
- Palestine (région)
- Syrie mandataire
- État du Grand Liban
- Mandat britannique de Mésopotamie
- Sous-districts de la Palestine mandataire
- Association des femmes arabes
- Modèle:Lien
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