Jacques Vergès
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Jacques Vergès, né le Modèle:Date de naissance- au Laos, officiellement le Modèle:Date de naissance- à Ubon Ratchathani, au Siam (actuelle Thaïlande)<ref group="note">Cette date est celle de l'état-civil, ce qui fait de Jacques Vergès le jumeau de son frère Paul. Mais l'intéressé penche pour une naissance datée d'un an plus tôt, le Modèle:Date de naissance, à Savannakhet dans l'actuel Laos, et a établi une déclaration conjointe une année plus tard avec son frère Cf. « Les mille et une vies de Me Vergès », L'Express, Modèle:Date.</ref>, et mort le Modèle:Date de décès- à Paris, est un avocat, militant politique et écrivain franco-algérien.
Après avoir été résistant, il devient célèbre en raison de ses convictions anticolonialistes (il défend puis épouse Djamila Bouhired, militante du FLN) et pour avoir été l'avocat de personnes ayant commis des crimes particulièrement graves, telles que le nazi Klaus Barbie, jugé à Lyon en 1987, ou le terroriste international Carlos.
Biographie
Enfance et adolescence
Fils du docteur Raymond Vergès, consul de France à Ubon Ratchathani (Siam) et de Pham Thi Khang, institutrice vietnamienne, Jacques Camille Raymond Vergès est le frère aîné (ou demi-frère)<ref>Nécrologie de Paul Vergès sur le site Le Monde.fr. La mort du sénateur Paul Vergès remet au jour le mystère entretenu par leur père sur la naissance des deux garçons.</ref> de l'homme politique Paul Vergès<ref group = "note">D'après son biographe Bernard Violet, Jacques Vergès serait peut-être né le 20 avril 1924 et n'aurait été déclaré en même temps que son frère que le 5 mars 1925 Modèle:Harv</ref>,<ref name = johannes >Modèle:Article</ref>. Un des biographes de Jacques Vergès, Bernard Violet, a révélé que son père aurait fait un faux en déclarant la naissance des deux frères le même jour (5 mars 1925) alors qu’ils avaient en réalité une année d’écart, Jacques Vergès étant sans doute né le Modèle:Date, non au Siam comme son frère, mais au Laos ; Raymond Vergès aurait profité de sa position de consul pour réaliser un « vrai-faux » état civil, afin de cacher une relation adultère avec Pham Thi Khang, alors que sa première épouse Jeanne-Marie Daniel, avec qui il avait déjà deux enfants, était encore vivante (elle meurt en 1923). L'intéressé a toujours entretenu le mystère sur sa réelle date de naissance<ref name="Rue 89 2013">« Défendre Bush et Sharon ? Pourquoi pas ? », L'Express, Modèle:Date.</ref>,<ref name="Paris Match">Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Famille Vergès À compter de la mort de leur mère, survenue alors qu'il a trois ans en 1928 et jusqu'au retour de son père à La Réunion en 1932, il est élevé par sa tante paternelle avec son frère Paul<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="AN">« Paul Vergès » sur le site de l'Assemblée nationale</ref>,<ref name="Bio">Modèle:Lien web</ref>. Durant cette période, il vit à La Réunion, où une partie de ses ancêtres sont établis depuis la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et effectue parfois depuis cette île quelques brefs séjours à Madagascar. La famille s'installe d'abord à Saint-Denis, puis à Hell-Bourg et enfin à Saint-André.
Il est sensibilisé très tôt à la politique : à l'âge de douze ans, il participe avec son frère à un grand défilé du Front populaire qui le marque, au Port. Sa jeunesse est en outre l'occasion de fréquenter de futurs dirigeants. Enfant, il a pour camarade de classe Monique Payet, fille de Roger Payet, président du Conseil général de 1949 à 1966<ref>Modèle:Lien web</ref> et future épouse de l'homme politique Pierre Lagourgue. Plus tard, il est scolarisé au lycée Leconte-de-Lisle, dans la même classe que Raymond Barre, à qui il dispute, sans succès, la place de premier<ref name="Le Point 2013">Voir sur lepoint.fr.</ref>.
Il obtient son baccalauréat à seize ans et sa première année de droit l'année suivante. Il quitte la Réunion à dix-sept ans et demi pour s'engager dans la Résistance, en 1942, puis passe en Angleterre, où il s'engage dans les Forces françaises libres (FFL), le Modèle:Date. Plusieurs fois médaillé, il se bat notamment en Italie puis en France, avec le rang de sous-officier. Il reste toujours profondément gaulliste et attaché à la personne du général de Gaulle : il est qualifié de « gaullo-communiste », idéologiquement.
Engagement politique et formation
Arrivé à Paris, Jacques Vergès adhère, en 1945, au Parti communiste français (PCF). Le Modèle:Date, Alexis de Villeneuve, qui se présente aux élections législatives sous l'étiquette MRP face à son père, Raymond Vergès, est assassiné d'un coup de revolver devant la cathédrale de Saint-Denis de La Réunion. L'arme utilisée appartient à Raymond Vergès<ref name="Le Point 2013" />. L'année suivante, Paul Vergès est condamné à cinq ans de prison avec sursis pour blessures mortelles sans intention de donner la mort. Les circonstances de cet assassinat ne sont pas élucidées ; l'hypothèse que Paul Vergès ait cherché à protéger son frère Jacques Modèle:Incise circule, d'autant plus que celui-ci quitte La Réunion à la suite de cet épisode<ref name="Le Point 2013" />.
En 1950, Jacques Vergès est élu à Prague membre du bureau du Congrès de l'Union internationale des étudiants comme représentant de la Réunion et non de la France<ref>François Buy, Les Étudiants selon Saint-Marx, Paris, Les éditions municipales, 10 mars 1967.</ref>, ce qui lui vaut quelques remarques du PCF. En 1952, il devient secrétaire du mouvement, où, sous l'impulsion du soviétique Alexandre Chélépine, futur chef du KGB<ref>Modèle:Article</ref>, il pousse les feux de l'anticolonialisme. Il reste sur place jusqu'en 1954. Il y obtient sa deuxième année de droit. De retour en métropole, il obtient sa troisième année en 1955. Il s'inscrit alors au barreau de Paris après avoir passé le CAPA. L'année suivante, il se présente au concours de la conférence du barreau de Paris, appelé aussi concours de la conférence du stage et devient premier secrétaire de la conférence (promotion 1956-1957), où il rencontre Edgar Faure et Gaston Monnerville, entre autres.
Engagement pour l'indépendance de l'Algérie
Se qualifiant de « petit agitateur anticolonialiste au Quartier latin », il est à la tête de l'association des étudiants réunionnais, où il se lie d'amitié avec le Tunisien Mohamed Masmoudi et les futurs chefs khmers rouges Saloth Sâr (plus connu ensuite sous le nom de Pol Pot) et Khieu Samphân, dont il reconnait avoir Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien brisé Dans le journal allemand Der Spiegel rapporté par le site Cambodge Soir, 25 novembre 2008.</ref>,<ref name="johannes"/>. Proche de la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France, il y soutient, à l'occasion de son Modèle:5e congrès, en Modèle:Date-, dans un débat qui l'oppose au député sénégalais Senghor, l'unité et l'internationalisme dans la lutte pour l'indépendance plutôt que la création d'organes législatifs dans chaque colonie et remporte le soutien de l'association<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le jeune avocat demande au PCF et au PSU de s'occuper d'affaires en Algérie.
Il milite pour le Front de libération nationale (FLN) et défend leurs combattants, se voyant ainsi surnommé « Mansour » (« le victorieux »)<ref>Jacques Vergès, Lettre ouverte à des amis algériens devenus tortionnaires, Albin Michel, 1993, Modèle:P. et 110.</ref>. Il est notamment l'avocat de l'emblématique Djamila Bouhired, militante du FLN capturée par les parachutistes français, torturée puis jugée et condamnée à mort pour attentat à la bombe durant la bataille d'Alger, notamment au Milk-Bar (cinq morts et soixante blessés, dont beaucoup de civils). Il écope d'un an de suspension pour indiscipline<ref name="Obs">Céline Cabourg et Vincent Monnier, « Roland Dumas : "Ce qui est droit, c'est emmerdant !" », nouvelobs.com, Modèle:1er décembre 2013.</ref> en 1961<ref name="johannes" /> et réchappe d'une tentative d'assassinat<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Sa cliente devient pour quelques années son épouse<ref>« Bouteflika rend hommage à Jacques Vergès », Sipa Media avec AFP, Le Point.fr, 18 août 2013.</ref> et ils ont deux enfants : Meriem (née en 1967) et Liess (né en 1969)<ref group = "note">Le Modèle:Date, il a une petite-fille, Fatima Nur Arcanys Vergès Habboub, du côté de sa fille Meriem et du mari de celle-ci, Fouad</ref> ; il se convertit également à l'islam<ref>Stéphanie Durand-Souffland, « Jacques Vergès, : l'ombre ultime d'un guerrier en robe noire », Le Figaro, samedi 17 / dimanche 18 août 2013, page 7.</ref>, avant de retourner au catholicismeModèle:Refnec. Il quitte le PCF en 1957, jugeant le parti « trop tiède » sur la question algérienne<ref name="Rue 89 2013" />.
À l'indépendance de l'Algérie, en 1962, Jacques Vergès s'installe à Alger, prend la nationalité algérienne<ref>Robert Chaudenson, Vergès Père, frères & fils: Une saga réunionnaise, L'Harmattan, 2007, 291 p. Modèle:Isbn Modèle:P. ; Bernard Violet, Vergès: le maître de l'ombre, Seuil, 2000, 285 p. Modèle:Isbn Modèle:P. ; Albert Weber, L'Émigration réunionnaise en France, L'Harmattan, 1994, 447 p. Modèle:Isbn Modèle:P..</ref> et devient le chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères. Il fonde alors avec Djamila Bouhired, sa femme, une revue tiers-mondiste financée par le FLN, Révolution africaine. Jacques Vergès rencontre Mao Zedong en Modèle:Date- et se rallie très rapidement aux thèses maoïstes. Il est alors destitué de ses fonctions et doit rentrer à Paris. Au mois de septembre, il crée une nouvelle revue, Révolution, qui est alors le premier journal maoïste publié en France. En 1965, la destitution du président Ben Bella permet à Jacques Vergès de rentrer en Algérie. Il met fin alors à la revue Révolution. Il est avocat à Alger jusqu'en 1970.
Carrière d'avocat
Le premier dossier que Jacques Vergès a géré en tant qu'avocat concerne la Sonacotra. Il s'engage dans une « défense de rupture » (appelée aussi « stratégie de rupture »), plutôt que ce qu'il appelle la « défense de connivence », qui était classiquement plaidée : l'accusé se fait accusateur, considère que le juge n'a pas compétence ou que le tribunal n'a pas la légitimité, prend l'opinion à témoin. La défense de rupture se distingue également de la « présence offensive », développée par Bernard Ripert. Si cette méthode est peu efficace sur le plan judiciaire, elle participe à créer un courant de sympathie dans l'opinion : cela lui a notamment permis, lors de la guerre d'Algérie, d'éviter la peine de mort à plusieurs de ses clients, même s'ils écopent de lourdes peines. Concernant sa postérité, les nouveaux moyens de communication ont rendu la technique obsolète<ref>Stéphane Durand-Souffland, « Le théoricien d'une "rupture" passée de mode », Le Figaro, samedi 17 / dimanche 18 août 2013, page 7.</ref>.
Depuis, au carrefour du politique et du judiciaire, Jacques Vergès a associé son nom à de nombreux procès médiatisés, notamment ceux des personnalités suivantes : Modèle:Colonnes
Il déclare à plusieurs reprises que « plus l'accusation est lourde, plus le devoir de défendre est grand, comme un médecin doit soigner tout le monde » et se dit prêt à défendre des personnalités comme George W. Bush ou Ariel Sharon, à condition qu'ils plaident coupables<ref name="Rue 89 2013" /> (et ce alors qu'il défendit, par exemple, Klaus Barbie qui refusa obstinément de reconnaître ses crimes, refusant même d'assister à son procès). Il apparaît souvent mis en scène dans son bureau en bois de fer, véritable bric-à-brac décoré de nombreux objets africains et notamment de lithographies d'Antoine Louis Roussin. Il est par ailleurs collectionneur de jeux d'échecs.
Disparition inexpliquée
De 1970 à 1978, Jacques Vergès disparaît. Il a toujours entretenu le mystère sur cette période.
Aux journalistes qui lui demandaient s'il était au Liban, à Moscou ou s'il travaillait pour les Khmers rouges au Cambodge, il a répondu qu'il était Modèle:Citation Modèle:Citation bloc
Bernard Violet, l'un de ses biographes controversés, avance l'hypothèse d'une affaire de gros sous au Katanga (qui n'est cependant pas « très à l'est de la France »). Le juge Thierry Jean-Pierre, qui a écrit un livre sur les frères Vergès, argue d'une fuite en avant : Modèle:Citation Robert Chaudenson estime, quant à lui, que Modèle:Citation
Dans le documentaire L'Avocat de la terreur, de Barbet Schroeder, Jacques Vergès reconnaît avoir ponctuellement séjourné incognito à Paris pendant cette période. Le cinéaste retient également la thèse d'un problème financier personnel comme seule cause de sa disparition. Toujours est-il que, lorsqu'il reparaît à Paris en 1978, il dispose de moyens financiers importants, dont l'origine est inconnue. En 2017, le réalisateur affirme qu'il a séjourné avec le chef terroriste Wadie Haddad, en Palestine<ref>Barbet Schroeder révèle où avait disparu Maître Vergès pendant huit ans, Clique</ref>.
Dans une interview accordée au Point en Modèle:Date-, Jacques Vergès déclare : Modèle:Citation blocLa même année, dans une longue interview au journal Sud Ouest, Jacques Vergès donne davantage de précisions ːModèle:Citation bloc
Son ami Roland Dumas, cité dans le journal Le Monde daté du Modèle:Date, affirme que, vers la fin de sa vie, Jacques Vergès lui a confié être parti Modèle:Citation, sans plus de précisions, toutes ces années-là<ref>« Enquête : Encore vous, maître Vergès ? », Marion Van Renterghem, Le Monde.fr, 19 décembre 2014.</ref>.
Selon l'avocat Emmanuel Ludot dans un entretien daté du Modèle:Date-, il a séjourné longuement à Cuba durant ces années-là<ref>« Me Ludot révèle où se cachait Me Vergès », sur Dailymotion.com, Modèle:1er avril 2015.</ref>.
Selon l'avocat François Gibault, Jacques Vergès a détruit toutes les archives relatives à sa période de disparition<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Durant son absence, Djamila Bouhired obtient le divorce<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Reprise d'activité et mort
En 2002, il qualifie l'ancien dirigeant serbe Slobodan Milošević d'« extrêmement sympathique »<ref>Stéphane Durand-Souffland, « Une disparition et mille provocations », Le Figaro, samedi 17 / dimanche 18 août 2013, page 7.</ref>. En Modèle:Date-, il apporte son soutien en personne à Tomislav Nikolić, dirigeant nationaliste du Parti radical serbe<ref>« À Belgrade, Vergès soutient le candidat ultranationaliste », Marc Epstein, L'Express.fr, 21 janvier 2008.</ref>. La même année, il débute au théâtre, dans Serial Plaideur, au théâtre de la Madeleine, à Paris<ref>« Jacques Vergès: ses débuts au théâtre en 2008 », Nathalie Simon, Le Figaro.fr, 16 août 2013.</ref>.
En Modèle:Date-, il se rend en Côte d'Ivoire, avec Roland Dumas, apporter son soutien à Laurent Gbagbo, dont il est l'avocat, à la suite de l'élection présidentielle et la reconnaissance d'Alassane Ouattara comme Président par la communauté internationale. Il est cependant écarté de la défense de l'ancien président et de son épouse, vraisemblablement pour avoir fait preuve de légèreté lors de son déplacement à Abidjan, le Modèle:Date-, pour assister à la première audition de Laurent Gbagbo<ref>« Vergès et Dumas congédiés par Laurent Gbagbo ! », Blog de Sethkokofrance (Alliance Citoyenne de la Société Civile Ivoirienne), Over-blog.com, 14 mai 2011.</ref>. Il est refoulé à l'aéroport, son visa n'étant pas valable<ref>Modèle:Lien brisé</ref>. Il aurait néanmoins touché Modèle:Unité avec Roland Dumas pour avoir assuré la défense politique de Laurent Gbagbo jusqu'à son arrestation<ref>Modèle:Lien web</ref>, laquelle a compris la publication d'un livre, Crimes et fraudes en Côte d'Ivoire<ref>« Crimes et fraudes en Côte-d’Ivoire » – Jacques Vergès et Roland Dumas, Blog « La Lanterne », sur Unblog.fr, 22 avril 2011.</ref>Modèle:Refins.
En Modèle:Date-, il se rend à Tripoli avec Roland Dumas et s'y porte volontaire pour soutenir une plainte des familles des « victimes des bombardements de l'OTAN » contre le président Nicolas Sarkozy, dont le pays participe aux opérations de la coalition internationale en Libye. Il y dénonce une Modèle:Citation, et affirme qu'il serait prêt à défendre le colonel Mouammar Kadhafi au cas où il serait jugé par la Cour pénale internationale<ref>« Libye : Dumas et Vergès veulent déposer plainte contre Sarkozy », Le Monde.fr avec AFP, 30 mai 2011.</ref>.
Le Modèle:Date-, alors hébergé chez sa compagne Marie-Christine de Solages (1950-2020) à l'hôtel de Villette, Jacques Vergès succombe à une crise cardiaque<ref>« L'avocat Jacques Vergès est mort à l'âge de 88 ans », BFM TV.com, 15 août 2013.</ref>,<ref>« L'avocat Jacques Vergès est mort », Europe 1.fr, 15 août 2013.</ref> dans la chambre même qui vit mourir Voltaire<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Son état de santé s'était dégradé dans l'année après une chute, bien que son état intellectuel fût intact<ref name=johannes />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Ses obsèques sont célébrées le Modèle:Date- en l'église Saint-Thomas-d'Aquin, par le père Alain de la Morandais, l'un de ses proches amis<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jacques Vergès est enterré au cimetière du Montparnasse, à la proximité immédiate du comédien Bruno Cremer<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Jacques Vergès envisageait de se marier avec sa dernière compagne, Marie-Christine de Solages<ref name="Obs"/>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Vergès meurt ruiné, laissant derrière lui Modèle:Unité de dettes diverses<ref name="OBS4562">« Dumas, dettes et amour : les derniers jours de Jacques Vergès », Denis Demonpion pour Le Nouvel Observateur - 11 novembre 2014.</ref> : notamment, il ne réglait plus ni ses loyers ni ses impôts<ref name=OBS4562/>. Son vieux compère Roland Dumas confirme : Modèle:Citation<ref name=OBS4562/>. Le montant de ses obsèques (Modèle:Unité)<ref name=OBS4562/> aurait été réglé par l'ordre des avocats de Paris<ref name=OBS4562/>. Les deux enfants de l'avocat, Meriem et Lies, renoncent à l'héritage<ref name=OBS4562/>.
Publications
- Pour Djamila Bouhired, avec Georges Arnaud, Éditions de Minuit, 1957.
- Le droit et la colère, avec Michel Zavrian & Maurice Courrégé, Éditions de Minuit, Paris, coll. « Documents », 1960.
- Le crime de colonialisme. Colloque de Rome, 2, 3, 4, Modèle:Date-, in Revue Les Temps modernes (N°190), Gallimard, Paris, mars 1962.
- De la stratégie judiciaire, Éditions de Minuit, Paris, coll. « Documents », 1968.
- Pour les fidayine. La résistance palestinienne, Éditions de Minuit, Paris, coll. « Documents », Paris, 1969.
- Agenda, Paris, Simoen, 1979<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- Pour en finir avec Ponce Pilate, Le Pré aux clercs, [[1er novembre|Modèle:1er novembre]] 1983
- La Face cachée du procès Barbie. Compte-rendu des débats de Ligoure (avec Étienne Bloch), S. Tastet, coll. « Formule rompue », 1983
- Beauté du crime, Plon, Paris 1988
- Je défends Barbie (préface de Jean-Edern Hallier), Jean Picollec, Paris, coll. « Documents dossiers », 1988
- Le Salaud lumineux, Michel Lafon, [[1er janvier|Modèle:1er janvier]] 1990
- La Justice est un jeu, Éditions Albin Michel, Modèle:Date
- Lettre ouverte à des amis algériens devenus tortionnaires, Éditions Albin Michel, coll. « Lettre ouverte », Modèle:Date
- Mon Dieu pardonnez-leur, Michel Lafon, [[1er novembre|Modèle:1er novembre]] 1995
- Intelligence avec l'ennemi, Michel Lafon, [[1er janvier|Modèle:1er janvier]] 1996
- J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans, Éditions 84, Modèle:Date
- Nocturne. Poésie, Éditions Olbia, Modèle:Date, 108 pp. Modèle:ISBN
- Avocat du diable, avocat de Dieu (entretiens avec Alain de La Morandais), Paris : Presses de la Renaissance, 2000 Modèle:ISBN
- Un procès de la barbarie à Brazzaville (coauteur avec Dior Diagne), Jean Picollec, Modèle:Date
- Noir silence, blancs mensonges, Jean Picollec, Paris, 2001
- Les Sanguinaires : sept affaires célèbres, J'ai lu, Modèle:Date
- Omar m'a tuer - histoire d'un crime, J'ai lu, Modèle:Date
- L'Apartheid judiciaire, avec Pierre Marie Gallois, L'Âge d'homme, Lausanne 2002
- Le Suicide de la France, Olbia, Modèle:Date
- Dictionnaire amoureux de la justice, Plon, coll. « Dictionnaire amoureux », Modèle:Date
- Les Erreurs judiciaires, Presses universitaires de France - PUF, coll. « Que sais-je ? », Modèle:Date
- Justice pour le peuple serbe, L'Âge d'Homme, coll. « Collection Objections », [[1er mars|Modèle:1er mars]] 2003
- La Démocratie à visage obscène : le vrai catéchisme de George W. Bush, La Table ronde, Modèle:Date
- Les Crimes d'État et comédie judiciaire, Plon, Modèle:Date
- Passent les jours et passent les semaines : Journal de l'année 2003-2004, Plon, Modèle:Date
- Jacques Vergès, l'anticolonialiste (entretiens avec Philippe Karim Felissi), Paris : le Félin, coll. « Histoire et sociétés », 2005, 116 p. Modèle:ISBN
- Malheur aux pauvres, Plon, Modèle:Date Modèle:ISBN
- Crimes contre l'humanité massacres en Côte d’Ivoire, Pharos, 276 p., Modèle:Date-
- Que mes guerres étaient belles !, Éditions du Rocher, Modèle:Date Modèle:ISBN
- Journal : La passion de défendre, Éditions du Rocher, Modèle:Date Modèle:ISBN
- Justice et littérature, Presses universitaires de France, coll. « Questions judiciaires », Modèle:Date Modèle:ISBN
- « Crimes et fraudes » en Côte d'Ivoire, Édite, 2011 Modèle:ISBN
- Sarkozy sous BHL (avec Roland Dumas), Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2011, 128 p.
- De mon propre aveu, Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2013 Modèle:ISBN
À l'écran
- Dans le film Carlos (2010) d'Olivier Assayas, le personnage de Jacques Vergès est interprété par Nicolas Briançon.
- Dans le film Omar m'a tuer (2011) de Roschdy Zem, le personnage de Jacques Vergès est interprété par Maurice Bénichou.
Documentaires
- 2007 : L'Avocat de la terreur<ref> Modèle:Pdf Dossier de presse du film de Barbet Schroeder : l'avocat de la terreur sur festival-cannes.fr (2007).</ref>, documentaire de Barbet Schroeder, sorti en France le Modèle:Date-<ref group = "note" >Ce film a été sélectionné dans la catégorie Un certain regard du [[Festival de Cannes 2007|Modèle:60e festival international du Film de Cannes 2007]] et a remporté le César 2008 du meilleur documentaire</ref>.
- 2008 : Jacques Vergès, moi, moi, moi, 52 minutes, réalisé par Simon Thisse, produit par France 5 et la Société européenne de production.
Distinctions
- Modèle:Déco COOM (1982)<ref>Modèle:Article.</ref>
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Thierry Jean-Pierre, Jacques et Paul Vergès, Vergès et Vergès, de l'autre côté du miroir, Jean-Claude Lattès, 2000, 286 p. + 8 p.de photos Modèle:ISBN
- Bernard Violet avec Robert Jégaden, Vergès, le maître de l'ombre, Seuil, coll. L'épreuve des faits, Modèle:Date-, 285 p. Modèle:ISBN Modèle:Commentaire
- Modèle:Ouvrage
- Jean-Charles Chapuzet et Guillaume Martinez, Vergès, une nuit avec le diable, bande dessinée, Glénat, 2022.
Articles connexes
- Christopher Black, avocat canadien qui fut membre, avec Vergès, du conseil de défense de Milosevic
- Révolution (revue de Jacques Vergès)
- Mourad Oussedik, avocat qui fut son collaborateur pour défendre le FLN et le terroriste Ilich Ramírez Sánchez dit Carlos.
- Barreau d'Alger