Forces françaises libres

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Unité militaire

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Forces françaises libres (FFL) est le nom donné aux forces armées ralliées à la France libre sous l'égide du général de Gaulle. Leur emblème est la croix de Lorraine mais l'insigne des forces terrestres est un glaive ailé.

Créées le Modèle:Date-, les FFL cessent d'exister le Modèle:Date- à la suite de leur fusion avec l'Armée d'Afrique commandée par Henri Giraud, continuant leur combat dans les rangs de l'armée française de la Libération, principalement au sein de la 1re division française libre (1re DFL) et, dans une moindre mesure, au sein de la 2e division blindée (2e DB).

Histoire

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Revue des troupes par de Gaulle.
Fichier:Chadian soldier of WWII.jpg
Photo de 1942 d'un soldat tchadien servant dans l'Armée française. Les FFL comptent dans leurs rangs environ 60 % de soldats issus de l'Empire colonial français (selon François Broche, membre du conseil d'administration de la Fondation de la France libre).

On distingue, à l'intérieur des FFL, les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et les Forces navales françaises libres (FNFL), les Forces terrestres de la France libre n'ayant pas d'autre appellation que FFL.

Les Forces françaises libres voient le jour le Modèle:Date avec la création « sur le papier », pour les forces terrestres en Grande-Bretagne, d'une « première brigade de Légion française » regroupant les Modèle:Unité du corps expéditionnaire de Norvège et les civils engagés dans la France libre — forte de Modèle:Unité dont Modèle:Unité le Modèle:Date-, de Modèle:Unité dont Modèle:Unité le Modèle:Date- — et la nomination du vice-amiral Muselier comme commandant des Forces navales françaises libres — fortes de Modèle:Unité dont Modèle:Unité d'active le Modèle:Date- — et commandant provisoire des Forces aériennes françaises libres — près de Modèle:Unité ont rejoint l'Angleterre entre le 15 et le Modèle:Date-, elles comptent environ Modèle:Unité en Grande-Bretagne et une centaine au Proche-Orient à la fin de 1940<ref name="JLCB1996p86">Modèle:Harvsp.</ref>.

L'un de leurs principaux succès militaires est la bataille de Bir Hakeim, du 26 mai jusqu'au Modèle:Date-, en Libye, où la [[1re division française libre|Modèle:1re Brigade française libre]], sous le commandement du général Kœnig, stoppa durant Modèle:Unité la ruée de l'Afrikakorps vers Suez, donnant ainsi le temps à la Modèle:8e britannique en déroute de se regrouper sur la ligne fortifiée d'El-Alamein, et d'y stopper définitivement l'avance de Rommel vers le canal de Suez. Cette victoire montre aux Alliés que l'armée française venait de renaître. En effet, durant ces Modèle:Unité, ce sont Modèle:Unité qui résistent aux Modèle:Unité de Rommel. Même avec leurs chars, leurs avions et une supériorité numérique, ils ne réussirent pas à passer. Sur ces 3 700, il y a Modèle:Unité ou disparusModèle:Référence nécessaire.

Un combat moins connu est la guerre menée en Syrie et au Liban contre les forces de Vichy, en juin et Modèle:Date.

Ces forces sont constituées de volontaires appelés Français libres, venant de tous horizons et refusant l'armistice signé par le gouvernement de Vichy.

L'anecdote suivante, racontée par Pierre Clostermann<ref>Pierre Clostermann, Une vie pas comme les autres, éd. Flammarion, 2005.</ref>, donne une idée de l'état d'esprit de l'époque : à un commandant qui reprochait à un camarade de Clostermann d'avoir des chaussettes jaunes et un pull jaune sous son uniforme, ledit camarade répondit : Modèle:Citation.

Les FFL cessent d'exister le Modèle:Date- à la suite de leur fusion avec l'Armée d'Afrique commandée par Henri Giraud, continuant leur combat dans les rangs de l'armée française de la Libération, principalement au sein de la 1re division française libre (1re DFL) et, dans une moindre mesure, au sein de la 2e division blindée (2e DB)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Effectifs

Fichier:Allied Forces in North Africa 1942 E8400.jpg
Soldats coloniaux des forces françaises libres en février 1942 avec un MAC 24/29 durant la guerre du désert.

Un rapport établi par l'état-major général des FFL à Londres en date du Modèle:Date, c'est-à-dire avant les ralliements d'Afrique du Nord et des évadés de France par l'Espagne au printemps 1943 (une dizaine de milliers selon les évaluations de Jean-Noël Vincent), parle de Modèle:Unité pour la seule armée de terre, dont Modèle:Unité coloniaux et Modèle:Unité des troupes spéciales du Levant (non FFL)<ref name="LesFrançaisLibresp34">Modèle:Harvsp.</ref>.

Citant le Joint Planning Staff, Jean-Louis Crémieux-Brilhac évoque, en Modèle:Date, Modèle:Unité Modèle:Citation, en comptant Modèle:Unité des troupes spéciales syro-libanaises, Modèle:Unité de couleur encadrés par des officiers FFL en Palestine du Nord et Modèle:Unité affectés au quartier-général de Londres<ref name="JLCB1996p548">Modèle:Harvsp.</ref>.

De son côté, Henri Écochard, ancien des Forces françaises libres, en a dénombré au moins Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web, disponible sur le Modèle:Lien web et de la Modèle:Lien web, ainsi que sur le site Modèle:Lien web.</ref>.

Selon François Broche, membre du conseil d'administration de la Fondation de la France Libre, sur les Modèle:Unité (chiffre maximum à la dissolution des FFL à l'été 1943), on compte environ Modèle:Unité, qui ne sont pas citoyens français en 1940, Modèle:Unité et environ Modèle:Unité, provenant d'unités de la Légion étrangère ralliées aux FFL<ref name="LaFranceAuCombatp149">Modèle:Harvsp.</ref>.

En 2009, dans son ouvrage consacré aux Français libres, Jean-François Muracciole, historien spécialiste de la France libre, reprend à son compte la liste de Henri Écochard, tout en considérant qu'elle sous-évalue très largement le nombre de combattants coloniaux. Selon ses estimations, Modèle:Unité (Modèle:Unité citoyens français, Modèle:Unité, essentiellement d'Afrique noire, et Modèle:Unité et légionnaires) — estimation calculée en retenant le chiffre le plus fiable des évaluations précédentes — se sont engagés dans les FFL, entre leur création à l'été 1940 et leur fusion avec l'Armée d'Afrique à l'été 1943. Il se répartissent comme suit<ref name="LesFrançaisLibresp36">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Voir les différentes évaluations des FFL.</ref> :

Officiers généraux des Forces françaises libres

Fichier:Admiral Muselier-Le Courrier de l'Air.jpg
L'amiral Muselier.
Fichier:Général Leclerc.png
Le général Leclerc.

Les FFL comptent plusieurs officiers généraux.

Officiers généraux ayant rejoint la France libre

Officiers ayant rejoint la France libre devenus généraux pendant la guerre

Fichier:Charles De Gaulle, Philippe de Scitivaux, René Mouchotte, Martial Valin.png
Charles de Gaulle, Philippe de Scitivaux, René Mouchotte, Martial Valin.

Les femmes dans les Forces françaises libres

Dès novembre 1940 est créé à Londres le Corps des Volontaires françaises. Modèle:Article connexe

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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