Jean-Edern Hallier
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
Jean-Edern Hallier, né le Modèle:Date de naissance à Saint-Germain-en-Laye et mort le Modèle:Date de décès à Deauville, est un écrivain, polémiste, pamphlétaire, journaliste, critique littéraire et animateur de télévision français. Il est le créateur du prix anti-Goncourt et du journal L'Idiot international.
Biographie
Origines et jeunesse
Jean-Edern Hallier est le fils d'André Hallier (1892-1988), saint-cyrien de la promotion de Montmirail (1912-1914), général de l'Armée française, héros de la Première Guerre mondiale, puis attaché militaire en Hongrie, lui-même fils de militaire et propriétaire d’un manoir familial<ref>Un bâtiment partiellement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dit château de La Boissière (Modèle:Coord
), acquis et profondément transformé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le grand-père de Jean-Edern Hallier, le général Henri Hallier (1866-1956). Cf. [1].</ref> à Edern, dans le Finistère.
Protestante d’origine alsacienne et juive selon Jean-Edern Hallier<ref>https://mediatheque.sainthilairederiez.fr/node/569089?q=node%2F569089</ref>,<ref>Information contestée par Jean-Claude Lamy, Jean-Edern Hallier, l'idiot insaisissable, Albin Michel, 11/01/2017</ref>, sa mère, Marguerite Leleu (1903-1984), est la fille de l'industriel Auguste Leleu (1868-1940), domicilié dans un hôtel particulier à Saint-Germain-en-Laye. L'arrière-grand-père paternel, Adolphe Hallier, servit Pedro II, l'empereur du Brésil, comme directeur de son arsenal puis directeur de la Monnaie.
André Hallier et Marguerite Leleu ont eu deux enfants, Jean-Edern et Laurent (né en 1937). Durant le premier accouchement de cette dernière, les médecins ont recours aux forceps et l’enfant naît éborgné. Jean-Edern Hallier portera un œil de verre, mais bâtira une légende autour de son infirmité, écrivant qu'il avait été blessé durant son séjour en Hongrie avec ses parents<ref name="Lamy2016">Jean-Claude Lamy, Jean-Edern Hallier, l'idiot insaisissable, Paris, Albin Michel, 2016.</ref>.
Jean-Edern Hallier se veut très tôt écrivain : il rencontre Jean Cocteau à l'âge de Modèle:Nobr puis Jean Paulhan, qui lui ouvre sa bibliothèque de la rue des Arènes<ref name="Lamy2016" />. Son meilleur ami est Jean-René Huguenin. Tous deux écrivent pour des revues comme Arts et La Table ronde. En 1958, ils envisagent, avec Philippe Sollers, de fonder une revue<ref>Jean-René Huguenin, Journal (1955-1962), préfacé par François Mauriac, Paris, Le Seuil, 1964.</ref>,<ref name=":0" />. Hallier fréquente aussi Pierre-André Boutang qu'il a rencontré dans le cercle d’amis de Roland Laudenbach au siège des éditions de la Table ronde.
Il rencontre cette année-là Bernadette Szapiro, fille de l'écrivain belge Béatrix Beck. De leur relation naît une fille, Béatrice Szapiro, que Jean-Edern Hallier ne reconnaîtra qu'en 1984 alors qu'elle est âgée de Modèle:Nobr<ref name="Lamy2016" />,<ref name="whoswho p218">, Who's Who in France, Édition 1996-1997 ; Jean-Pierre Thiollet, Carré d'Art : Byron, Barbey d'Aurevilly, Dali, Hallier, Anagramme éditions, 2008, Modèle:P..</ref>.
Se situant à ses débuts dans la mouvance du nouveau roman, Hallier cofonde et dirige la revue Tel Quel en Modèle:Date- dont il sera exclu de la rédaction en Modèle:Date-, après une virée rocambolesque de Philippe Sollers et de ses amis dans la famille d'Hallier en Suisse<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.
La même année, Hallier publie son premier roman, Les Aventures d'une jeune fille, salué par Pierre Klossowski et par Michel Foucault<ref>Article paru dans France-Observateur en 1963, repris, modifié, dans J.-E. Hallier, Chaque matin que se lève est une leçon de courage, Paris, Albin Michel, 1978.</ref>.
L'Idiot international et ses autres activités politiques et littéraires
Littéraires et audio (1969-1979)
Il crée, avec François Coupry et François de Negroni, les Éditions Hallier, qui publient une trentaine de livres. Reprises en 1978 par Albin Michel, elles deviennent les Éditions Libres Hallier. Homme de média, Hallier a hébergé en 1977 la première radio pirate déclarée — « Radio Verte », de tendance écologiste — qui fera beaucoup parler d'elle en tant qu'écho d'un phénomène nouveau. Durant cette même époque, dans la lignée des événements de Mai 68 (auxquels il avait pris part), il a également créé, l'année suivante (Modèle:Date-), le journal satirique L'Idiot international — patronné à ses débuts par Simone de Beauvoir qui, par la suite, prendra ses distances avec le journal<ref>cf. « J'accuse », Le Monde, Modèle:Date-.</ref> —, ce qui vaudra plus tard à Hallier d'être accusé d'entretenir un réseau « rouge-brun ». Aux yeux de certains journalistes, le polémiste était d'autant plus suspect qu'il avait, depuis quelques années, entamé un dialogue avec Alain de Benoist, publiant notamment un de ses essais aux éditions Libres-Hallier (filiale des Éditions Albin Michel) : Les Idées à l'endroit (1979)<ref>En ouverture du livre, une « note de l'éditeur » précise : « Les Éditions Libres-Hallier ne soutiennent évidemment pas les idées de la Nouvelle Droite, dont l'un des hérauts, Alain de Benoist, s'exprime ici. Les Éditions Libres-Hallier sont d'abord libres. Un débat est ouvert. Il serait suicidaire pour la gauche — ancienne ou nouvelle — de ne pas l'affronter en connaissance de cause. C'est la raison de la publication de ce livre. » Au sujet des rapports entre Alain de Benoist et Jean-Edern Hallier, cf. « Sur Jean-Edern Hallier et l'« Idiot international » ».</ref>.
En Modèle:Date-, lors de la parution de La Cause des Peuples, il arrive finalement à être interviewé par Pierre de Boisdeffre et conclut en disant : Modèle:Cita En Modèle:Date-, il part<ref name=INA/> pour le Chili du temps de Pinochet avec des fonds rassemblés par Régis Debray (Modèle:Unité) pour la résistance chilienne et reviendra sans l'argent (il en aurait seulement remis le tiers)<ref name="Simonnot_1997_01_13">Dominique Simonnot, Mystifications, provocations: une anthologie.Le jour où Jean-Edern…, Libération, Modèle:Date-.</ref>. L'année suivante, il publie Chagrin d'amour (1974), dont il fait la promotion dans Ouvrez les guillemets de Bernard Pivot, qui déclare : Modèle:Citation Il s'y présente trois fois mais ne parvient jamais à y être élu<ref name="pr2" />.
Audiovisuelles et politiques (1979-1997)
En 1979, il publie un pamphlet anti-giscardien, Lettre ouverte au colin froid, dénonçant notamment son libéralisme économique inspiré des États-Unis, ses louanges de la social-démocratie, le marketing politique ou encore l'anglicisation à outrance du français<ref>Thierry Clermont, « Ces livres qui ont fait scandale - Lettre ouverte au colin froid », Le Figaro, jeudi Modèle:Date-, page 20.</ref>. Il est régulièrement la cible de railleries de la part de l'humoriste Pierre Desproges dans l'émission du Tribunal des flagrants délires.
En 1982, l'écrivain est soupçonné d'avoir simulé son propre enlèvement (le Modèle:Date-), revendiqué par de mystérieuses « Brigades révolutionnaires françaises », et par la suite commandité un attentat contre l'appartement de Régis Debray, détruit par une explosion le Modèle:Date-. Les sources de ces faits rapportés sont nombreuses : L'auteur de l'essai Jean-Edern Hallier ou le narcissique parfait (2005, éditions Albin Michel), François Bousquet<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> a confirmé le fait, ainsi que Gilles Ménage<ref name="Simonnot_1997_01_13" />. En 1975, il aurait déjà commandité un mini-attentat chez Françoise Mallet-Joris, juré Goncourt, afin de protester contre les magouilles des prix littéraires : la seule conséquence de ce geste fut un feu de paillasson<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Écrivain pamphlétaire et habitué des coups d'éclat médiatiques, Jean-Edern Hallier s'est montré particulièrement féroce envers le pouvoir socialiste et François Mitterrand — dont il fut un temps proche — en menaçant de révéler l'existence de sa fille cachée, Mazarine Pingeot, son passé lié au maréchal Pétain et son cancer, dans un pamphlet, L'Honneur perdu de François Mitterrand, qu'il ne parviendra à publier qu'en 1996<ref>Jean-Edern Hallier, Les Puissances du mal, éditions du Rocher/Les Belles Lettres, 1996.</ref>. Selon Hallier, le président de la République serait parvenu, grâce au système des écoutes, à faire détruire le manuscrit avant sa publication en 1984<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>« Jean-Edern Hallier mord encore », entretien avec Jean-Pierre Thiollet par Sébastien Bataille, Causeur, 8 octobre 2016.</ref>. Cette hostilité aurait eu pour origine des promesses non tenues (présidence d'une chaîne de télévision ou ambassade)<ref>Dominique Lacout et Christian Lançon, La Mise à mort de Jean-Edern Hallier, Presses de la Renaissance, 2006, chapitres 4 à 8 : pages 183 à 310. Voir aussi éventuellement le chapitre 9 : pages 311 à 368.</ref>. Selon André Rousselet, Hallier se targue d'avoir eu des compliments de François Mitterrand sur son talent littéraire. Ce dernier n'aurait pas découragé les prétentions de l'écrivain à se voir confier une chaîne de télévision. Rousselet le décrit comme « un homme aigri, dévoré d'obstination revendicatrice et vindicative. […] Il veut « sa » chaîne. Il l'exige. Et comme il voit s'éloigner les chances de l'obtenir, il passe rapidement de la prétention à l'exaspération et des réclamations à la menace<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ».
En Modèle:Date-, National Hebdo affirme que Jean-Edern Hallier va rallier le Front national. Dans un entretien accordé au Monde, l'écrivain dément, mais ajoute : « Le Pen représente beaucoup de Français de la France profonde. Il faut réconcilier Doriot et Thorez »<ref>« Selon National Hebdo, M. Jean-Edern Hallier « rallie » le FN », Le Monde, Modèle:Date.</ref>, tout en se déclarant « de gauche »<ref>Jean-Edern Hallier, Les Puissances du mal, Paris, éditions du Rocher/Les Belles Lettres, 1996.</ref>.
Il s'est aussi attaqué, durant cette même période, à l'homme d'affaires Bernard Tapie dans L'Idiot international en 1989 et en 1991, puis en publiant son casier judiciaire en 1993<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. D'autres nombreuses personnalités ont aussi été violemment attaquées à cette époque, cela, jusqu'à son décès en 1997<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>https://www.leparisien.fr/faits-divers/ses-proches-defendent-la-memoire-de-jean-edern-hallier-14-12-2004-2005536995.php.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il sera aussi le fer de lance de l'opposition, de Robert Hue à Pierre Zarka, prenant position pour ce premier et dont son journal L'idiot sera le porte-parole, celui-ci étant reparu depuis avril 1989<ref>https://wallonica.org/blog/2009/02/18/lidiot-international/</ref>. Il sera également au centre d'une polémique audiovisuelle, voire politique, de cette époque appelée, voire surnommée, rouge-brun avec, en intitulé, en mai 1993, "Vers un Front national" dans le cadre aussi de la succession à la tête du Parti communiste français, Hue succédant à Georges Marchais en 1994, le progressisme mondialisme pro-européiste l'emportant maintenant au PCF désormais plus que le populisme identitaire incarné plutôt par Zarka, l'alignant désormais globalement sur les autres parti politiques français<ref>https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/vers-un-front-national-un-article-polemique-9694310</ref>,théorisant en cela La Fin de l'histoire et le dernier homme préconisé par Francis Fukuyama suivant la chute du mur de Berlin<ref>https://www.radiofrance.fr/franceculture/l-histoire-de-la-fin-de-l-histoire-5290629</ref>,<ref>https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-des-matins/1989-2019-l-histoire-continue-entretien-exceptionnel-avec-francis-fukuyama-5313280</ref>,<ref>https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-malheur-des-uns/francis-fukuyama-ou-l-ironie-de-l-histoire-5087694</ref>, favorisant « l'économie de marché » ou bien également « la mondialisation heureuse » préconisée par le philosophe Alain Minc. Les vicissitudes des années suivantes tempéreront cet optimisme né après novembre 1989 et la chute de ce mur<ref>https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-heure-bleue/l-heure-bleue-du-lundi-23-janvier-2023-5606722</ref>.
Cette parenthèse aussi refermée, il se tournera désormais à partir de cette époque surtout vers l'audiovisuel littéraire et, mué en Critique littéraire, il animera également deux émissions littéraires respectives (voir : émission de télévision littéraire en France) : sur Paris Première avec le Jean-Edern's Club, où il jetait fréquemment les livres par-dessus son épaule ou dans une poubelle, et en parallèle sur M6, avec À l'ouest d'Edern, émissions dont son verbiage fera aussi particulièrement parler<ref>https://www.liberation.fr/france/2017/03/29/dans-le-retro-1995-le-edern-s-club-un-fumoir-ideologique_1559290/</ref>.
Durant les dernières années de sa vie, Jean-Edern Hallier s'est également adonné à la peinture. Il est l'auteur de nombreux portraits<ref>Carré d'art : Byron, Barbey d'Aurevilly, Dali, Hallier, Jean-Pierre Thiollet, Anagramme éditions, Modèle:P..</ref>.
Il parvient tout de même à publier son livre L'Honneur perdu de François Mitterrand en février 1996<ref>http://www.bloglagruyere.ch/2016/07/07/jean-edern-hallier-le-pamphlet-empeche/</ref>, bien que la menace sur sa personne perdure même après 1995, ce que confirme l'ex-ministre de l'Intérieur Jean-Louis Debré qui, après enquête, alerta le service de protection des personnalités. Ce qui suscita des rumeurs quant à sa mort à bicyclette, victime d'une crise cardiaque<ref>https://lopinion.com/articles/litterature/6301_c-etait-jean-edern</ref>.
Mort
En séjour au Normandy Barrière, Jean-Edern Hallier meurt le matin du Modèle:Date (9 h selon son acte de décès)<ref>forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Actualite/jean-edern-hallier-sujet_71320_1.htm.</ref>, alors qu'il circule à vélo, sans que personne ait été témoin de l'accident (ou trop tard)<ref>www.liberation.fr/evenement/1997/01/13/mort-du-client-de-la-suite-198_194417.</ref>,<ref>www.humanite.fr/node/148411.</ref>,<ref>www.lesoir.be/archive/recup/%252Fla-mort-de-jean-edern-hallier-ecrivain-histrion_t-19970113-Z0D5V4.html.</ref>.
Peu de temps après la découverte du corps, il aurait été constaté que le coffre-fort de sa chambre d'hôtel — qui contenait des photocopies de documents concernant François Mitterrand et Roland Dumas — avait été vidé<ref name="VA">Bruno de Cessole, « Hallier, ce mensonge disait la vérité », Valeurs actuelles, no 3660, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Son meuble de l'appartement parisien avenue de la Grande-Armée<ref>La Mise à mort de Jean-Edern Hallier, chapitre 10 : pages 369 à 398.</ref> aurait également fait l'objet d'une visite semblable<ref name="VA" />. Il devait déjeuner quelques heures plus tard avec le journaliste Karl Zéro, qui fut d'ailleurs appelé pour l'identification du cadavre<ref>Documentaire Jean-Edern, le fou Hallier de Frédéric Biamonti.</ref>.
L'hypothèse de son assassinat a été plusieurs fois avancée, notamment par son frère, Laurent Hallier, dans une entrevue accordée à Christian Lançon pour le magazine Généreux en Modèle:Date-, ou par le même Christian Lançon et Dominique Lacout dans La Mise à mort de Jean-Edern Hallier<ref name="pr2">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, les plaintes déposées contre X n'ont pas été jugées recevables.
L'écrivain a été enterré cinq jours après sa mort au cimetière d'Edern (Finistère)<ref>www.liberation.fr/france/1997/01/17/derniere-causerie-autour-de-jean-edern_193841.</ref>,<ref>bertrandbeyern.fr/spip.php?article619.</ref>,<ref>www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article3031.</ref> où plusieurs messes ont depuis été célébrées en sa mémoire<ref>www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=19980120&article=3152536&type=ar.</ref>.
Vie privée
Jean-Edern Hallier est père de trois enfants : Béatrice Szapiro (née en 1958 de sa liaison avec Bernadette Szapiro, fille de l'écrivain belge Béatrix Beck)<ref name="whoswho p218" /> ; Ariane Hallier (née en 1967, de son mariage avec Anna Devoto-Falck, héritière du Gruppo Falck) ; Frédéric-Charles Hallier (né en 1981, d'une troisième union, avec Marie-Christine Cappelle<ref>Jean-Pierre Thiollet, Hallier Edernellement vôtre, Neva Éditions, 2019, p. 102. Modèle:ISBN.</ref>).
Procès
De juillet à Modèle:Date-, Jean-Edern Hallier et son journal sont condamnés à verser Modèle:Unité à Jack Lang et à son épouse pour « diffamation et injures publiques »<ref>Dominique Lacout, Christian Lançon, La mise à mort de Jean-Edern Hallier, Presses de la Renaissance, 2006.</ref>, puis Modèle:Unité à Christian Bourgois pour « propos injurieux et atteinte à la vie privée », Modèle:Unité à Georges Kiejman pour « injures, diffamation et atteinte à la vie privée », et enfin Modèle:Unité à Bernard Tapie pour des « atteintes d'une gravité exceptionnelle que ni l'humour ni les principes régissant la liberté de la presse ne sauraient justifier », selon les termes du tribunal correctionnel de Paris<ref>« Poursuivi en diffamation par Bernard Tapie, Jean-Edern Hallier et « l'Idiot international » condamnés à Modèle:Unité de dommages-intérêts », Le Monde, Modèle:Date et « Jean-Edern Hallier condamné pour diffamation envers Me Georges Kiejman », Le Monde, Modèle:Date.</ref>.
En Modèle:Date-, Jean-Edern Hallier est condamné à cinquante mille francs d'amende et quatre-vingt mille francs de dommages-intérêts à plusieurs associations antiracistes, pour « provocation à la haine raciale », par la Modèle:17e du tribunal correctionnel de Paris, à la suite des « qualificatifs outrageants ou abjects s'appliquant à désigner les juifs comme la lie de l'humanité » dans un éditorial de L'Idiot international publié pendant la guerre du Golfe<ref>« Auteur d'un éditorial contre la guerre « américano-sioniste » — M. Jean-Edern Hallier est condamné pour provocation à la haine raciale », Le Monde, Modèle:Date.</ref>. En septembre de la même année, l'écrivain est condamné à payer Modèle:Unité de dommages-intérêts à Bernard Tapie pour publication, dans L'Idiot international, de propos « diffamatoires, injurieux, et attentatoires à sa vie privée ».
À la suite de ses multiples condamnations judiciaires, L'Idiot international cesse de paraître, le journal ne pouvant plus faire face à ses dettes à cause de trop nombreux procès intentés contre lui.
À l'inverse, dans le dossier Hallier de l'affaire des écoutes de l'Élysée, ont été condamnés pour écoutes illégales en 2005 l'ancien directeur-adjoint du cabinet de Mitterrand, Gilles Ménage, et le chef de la « cellule Élysée », Christian Prouteau. Ont également été condamnés par le tribunal correctionnel de Paris l'ancien directeur de cabinet de Pierre Mauroy, Michel Delebarre, et l'ancien directeur de cabinet de Laurent Fabius, Louis Schweitzer<ref>Jugement du Tribunal correctionnel de Paris, Modèle:Date-.</ref>. La justice a ensuite condamné en 2008 l'État à indemniser le fils, la fille et le frère de Jean-Edern Hallier<ref>J.-B., « Écoutes de l'Élysée : l'État devra indemniser la famille Hallier », Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>.
Œuvres
Publications
Textes
Presse
- Atelier Jean-Edern Hallier<ref>Modèle:Lien web.</ref> (1998)
- L'Idiot International. Une anthologie, collectif (2005)
Théâtre
- Le Genre humain, texte de Jean-Edern Hallier, mise en scène Henri Ronse, Espace Pierre Cardin, 1976<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage, 436 p.: (initialement paru le Modèle:Date- puis début 1997 (Modèle:1er), une dédicace en forme de préface a été ajoutée le Modèle:Date- en souvenir de « Jean-Edern ».
- Modèle:Ouvrage.
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- Jean-Claude Lamy, Jean-Edern Hallier, l'idiot insaisissable, Albin Michel, Modèle:Date-, 608 p. Modèle:Isbn et Modèle:Isbn.
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- Modèle:Ouvrage.
Références
Voir aussi
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Vid Jean-Edern Hallier sur Ina.fr.
- www.ina.fr/video/CAB05095755 (journal sur sa mort).