National-Hebdo
Modèle:Titre en italique Modèle:Confusion Modèle:Infobox Presse
National-Hebdo est l'hebdomadaire officieux du Front national (FN), ayant eu pendant longtemps ses locaux au Paquebot, le siège même de cette formation politique. Créé le Modèle:Date de naissance, il dépose le bilan le Modèle:Date de mort.
Historique
La ligne éditoriale colle de près aux positions défendues par le FN. Il est appelé, au début, « National Hebdo, le journal de Jean-Marie Le Pen », puis « National Hebdo, le journal du Front national » en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, « National Hebdo, journal pour la droite » entre 1989 et 1990 et « National hebdo, hebdomadaire d'informations nationales » à partir de 1991<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Direction
Le directeur de publication de National-Hebdo est Jean-Claude Varanne, puis Louis Aliot. Le dernier directeur de la rédaction et éditorialiste est Yves Daoudal, de 1999 à 2008. Il succédait à Serge de Beketch (1985-1986), Roland Gaucher (1986-1993), Martin Peltier (1993-1998) et Jean Bourdier (1998-1999). Jusqu'en 1998, l'éditorialiste vedette du journal est François Brigneau, qui quitté le journal à la suite de la crise entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret.
Fin
Déficitaire d'une centaine de milliers d'euros en 2008 et souffrant des difficultés financières du FN après les mauvais résultats obtenus lors des législatives de 2007, National-Hebdo dépose son bilan en Modèle:Date-<ref>« Air du temps ». National Hebdo, 18 juin 2008.</ref>.
Toutefois, le journal continue de paraître sur son site internet.
Plusieurs anciens journalistes de National-Hebdo se retrouvent ensuite au sein de la rédaction du journal Flash et comptant également parmi ses collaborateurs Philippe Randa et Alain Soral<ref>« National Hebdo proche du dépôt de bilan », Le Journal du dimanche, Modèle:Date.</ref>.
Éditeur
National-Hebdo était publié par la SANH, Société Anonyme National-Hebdo (siret 344140322) établie à Saint-Cloud et dirigée par Jean-Claude Varanne. Les locaux étaient situés rue Vauguyon, dans Le Paquebot, siège du Front National.
La SANH éditait également des livres et recueils de textes et dessins parus dans l'hebdomadaire.
Condamnations
Le Modèle:Date-, la première chambre civile du tribunal de grande instance de Paris condamne National-Hebdo à verser Modèle:Unité de dommages et intérêts à Josyane Savigneau et trente mille francs à Monique Nemer, directrice littéraire aux éditions Stock, pour diffamation. National-Hebdo avait repris des accusations formulées par Jean-Edern Hallier (lui aussi condamné) dans L'Idiot international<ref>« Au tribunal de Paris — Jean-Edern Hallier est condamné pour ses injures envers Josyane Savigneau », Le Monde, 10 juin 1994.</ref>.
Le Modèle:Date, la Modèle:11e de la cour d'appel de Paris condamne Jean-Claude Varanne, directeur de National-Hebdo, et Martin Peltier, pour contestation de crime contre l'humanité, à dix mille francs d'amende chacun et à verser solidairement des dommages et intérêts à l'Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus (UNADIF), à la Fédération nationale des déportés et internés de la Résistance (FNDIR), ainsi qu'à l'Union nationale des déportés, internés et victimes de guerre (UNDIVG). Le Modèle:Date-, la Cour de cassation rejette le pourvoi des prévenus<ref>Arrêt du 29 janvier 1998.</ref>.
Toujours le Modèle:Date-, la Modèle:11e de la cour d'appel de Paris condamne Jean-Claude Varanne et son collaborateur François Brigneau à dix mille francs d'amende chacun, à verser solidairement des dommages et intérêts à la LICRA et au MRAP ainsi qu'à la publication de jugement, pour provocation à la haine contre les Juifs. Dans un article intitulé « Faut-il que je me convertisse ? », paru dans National-Hebdo du Modèle:Date-, François Brigneau, écrit la cour d'appel, « cherche à susciter chez le lecteur des sentiments d'indignation à l'égard des juifs présentés comme orgueilleux, ingrats, intolérants et repliés sur eux-mêmes ». Le Modèle:Date-, la Cour de cassation rejette le pourvoi des prévenus<ref>Cour de cassation, Chambre criminelle, 15 janvier 1998, 96-82732</ref>.