Bernard Maris

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Bernard Maris est un économiste, écrivain et journaliste français, né le Modèle:Date à Toulouse et mort assassiné le Modèle:Date à Paris dans les locaux du journal Charlie Hebdo.

Il est également connu sous le pseudonyme Oncle Bernard, sous lequel il publie ses textes dans Charlie Hebdo.

Vulgarisateur et penseur politiquement engagé à gauche<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il critique ouvertement le capitalisme et l’économie de marché<ref name="anti leçon synopsis">Modèle:Lien web.</ref>.

Biographie

Études et carrière universitaire

Élève au lycée Pierre-de-Fermat puis diplômé de Sciences Po Toulouse en 1968<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Bernard Maris obtient ensuite un doctorat en sciences économiques à l'université Toulouse-I, en 1975, avec la thèse, La distribution personnelle des revenus : une approche théorique dans le cadre de la croissance équilibrée, préparée sous la direction de Jean Vincens. Maître-assistant (puis maître de conférences, à partir de 1984) à l'université Toulouse-I, il devient professeur des universités par concours d'agrégation (science économique générale) en Modèle:Date à Sciences Po Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il a été professeur des universités à l'Institut d'études européennes de l'université Paris-VIII, et a également enseigné la microéconomie à l'université de l'Iowa (États-Unis) et à la banque centrale du Pérou.

Journalisme

Bernard Maris a écrit pour différents journaux : Marianne, Le Nouvel Observateur, Le Figaro Magazine, Le Monde. Il a tenu, sous le pseudonyme d'« Oncle Bernard », une chronique économique dans Charlie Hebdo, journal dont il a été, jusqu'en 2008, le directeur adjoint de la rédaction, et, en tant que fondateur Modèle:Incise et actionnaire à hauteur de 11 %<ref>Il a reçu à ce titre Modèle:Unité de dividendes pour l'exercice 2006. Voir sur lemonde.fr..</ref>.

À la radio, sur France Inter, Bernard Maris a tenu une chronique hebdomadaire dans l'émission On n'arrête pas l'éco<ref name="FI 20150110">Modèle:Lien web.</ref> et participé, le vendredi, à un débat sur un thème d'actualité économique avec Dominique Seux, journaliste économique aux Échos, à partir de Modèle:Heure.

Présent aussi à la télévision, notamment sur la chaîne I-Télé, il a participé, en tant que chroniqueur, à l'émission Y'a pas que le CAC, et y a commenté l'actualité économique, jusqu'au mois de Modèle:Date, avec un autre professeur d'économie, Philippe Chalmin (proche de l'école néoclassique). Il est intervenu également de manière récurrente dans l'émission C dans l'air sur France 5.

Vie associative et politique

Bernard Maris est souvent présenté comme altermondialiste, du fait de son ancienne participation au conseil scientifique d'ATTAC.

Il a défendu les thèses de la décroissance, prônant les valeurs de l'économie collaborative et participative et fustigeant les ravages de la société de consommation<ref name="FI 20150110"/>.

De plus il avait une vision fondée sur la solidarité sociale qui cadrait parfaitement avec cette doctrine<ref name="anti leçon synopsis" />.

Il a été candidat pour la CFDT aux élections 2009 de la Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels.

Habitant du [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e]] de Paris, il se présente en 2002 aux législatives dans le 10e sous l'étiquette des Verts, parti où il milite.

Bernard Maris était franc-maçon, il a été initié en 2008 dans la loge « Roger Leray » du Grand Orient de France. La loge « Roger Leray », très politique, porte ce titre distinctif en hommage à celui qui fut grand maître du GODF en 1981 et qui fut un soutien actif du candidat socialiste<ref>Jean-Laurent Turbet, « Des francs-maçons parmi les victimes de la tuerie de Charlie Hebdo ».</ref>.

Assassinat

Fichier:Nous sommes Charlie, par Pauline Aubry - Les étudiants du CESAN rendent hommage.jpg
Dessin en hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo, où Bernard Maris est représenté (Modèle:4e en partant de la gauche).

Il est assassiné par arme à feu, le Modèle:Date de décès, à Paris, lors de l'attentat islamiste au siège du journal Charlie Hebdo<ref>« L'économiste toulousain Bernard Maris parmi les victimes de l'attentat à Charlie-Hebdo ».</ref>, et ses obsèques ont lieu le Modèle:Nobr suivant en la chapelle Notre-Dame de Roqueville, à Montgiscard (Haute-Garonne), où reposent ses cendres<ref>« Obsèques de Bernard Maris » sur 20minutes.fr.</ref>,<ref>« L'émotion aux obsèques de Bernard Maris à Roqueville » sur ladepeche.fr.</ref>.

Distinctions et hommages

Vie privée

Le Modèle:Date, il épouse en secondes noces, à Ménerbes, Sylvie Genevoix, fille de Maurice Genevoix et journaliste, qui meurt le Modèle:Date<ref>Voir sur lexpansion.lexpress.fr.</ref>. Sa dernière compagne est, à partir de fin 2012, la journaliste de Psychologie magazine Hélène Fresnel<ref>Céline Walter, « Hélène Fresnel, après Bernard », Libération, 25 décembre 2015.</ref>. Il a deux enfants.

Travaux d'économie

Grand admirateur de John Maynard Keynes, à qui il a consacré un livre, Keynes ou l'économiste citoyen, Bernard Maris a publié de nombreux ouvrages de vulgarisation en économie. Il est connu, notamment, par des titres comme Ah Dieu ! Que la guerre économique est jolie ! (1998), Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des imbéciles (1999), La Bourse ou la vie (2000).

Avec un style incisif, il tente de faire comprendre la nature et l'intérêt de l'économie réelle, en dévoilant ses aspects négatifs, mais en mettant aussi en lumière des notions et des alternatives telles que la gratuité, le don et contre-don, ou encore le revenu d'existence<ref>Voir sur marianne.net.</ref> qui sont à ses yeux de toute importance. Il était partisan des 32 heures hebdomadaires<ref>« La RTT, c’est possible tout de suite » sur politis.fr.</ref>. Il défend une approche ouverte de la science économique qui doit selon lui dialoguer avec les autres sciences (sociologie, histoire...) et avec la culture<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, il se rapproche par moments des thèses décroissantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le magazine Le Nouvel Économiste lui attribue en 1995 le titre de « meilleur économiste de l'année ».

Bien qu'ayant voté pour le traité de Maastricht, il déclare par la suite Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Par ailleurs, il était ami de Michel Houellebecq<ref>Le Monde.fr, 8 janvier 2015.</ref>, voyant en lui un analyste lucide du libéralisme<ref>BFMTV.com, « Charlie Hebdo : Houellebecq suspend la promotion de son livre "Soumission" », 9 janvier 2015.</ref>, au point de lui avoir consacré un ouvrage, Houellebecq économiste, paru en 2014.

Dans sa critique de l'économie il dénonçait entre autres l'opacité de l'économie de marché<ref name="anti leçon synopsis" />.

Banque de France

Le Modèle:Date, Jean-Pierre Bel, président du Sénat, le nomme membre du conseil général de la Banque de France<ref>Voir sur publicsenat.fr.</ref>,<ref>Voir sur lemonde.fr.</ref>,<ref>Bernard Maris : de Charlie Hebdo à la Banque de France.</ref>.

Citation

Concernant la zone euro, Bernard Maris s'exprime ainsi dans Charlie Hebdo Modèle:N°, le Modèle:Date- : Modèle:Citation bloc

Publications

Économie

Essais

Romans

Bande dessinée

Filmographie

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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