Montgiscard
Modèle:Infobox Commune de France
Montgiscard est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi, l'Hers-Mort, l'Entournat, le ruisseau d'Amadou, le ruisseau de Rivel, le ruisseau des Rosiers, le ruisseau de Tissier et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montgiscard est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle appartient à l'unité urbaine de Montgiscard et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse..
Ses habitants sont appelés les Montgiscardais.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-André, inscrite en 1926.
Géographie
Localisation
Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne
La commune de Montgiscard se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Escalquens<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton d'Escalquens dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse<ref name=meta group=I/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Belbèze-de-Lauragais (Modèle:Unité), Donneville (Modèle:Unité), Ayguesvives (Modèle:Unité), Baziège (Modèle:Unité), Montlaur (Modèle:Unité), Montbrun-Lauragais (Modèle:Unité), Deyme (Modèle:Unité), Pouze (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Montgiscard fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Montgiscard est limitrophe de huit autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le canal du Midi, l'Hers-Mort, l'Entournat, le ruisseau d'Amadou, le ruisseau de Rivel, le ruisseau des Rosiers, le ruisseau de Tissier, l'Hers Vieux, le ruisseau de Bartassou, le ruisseau de Boytouse, le ruisseau de Meric et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le canal du Midi, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Sandre</ref>.
L'Hers-Mort, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ségreville », sur la commune de Ségreville, mise en service en 1961<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « bords du Canal du Midi de Castanet-Tolosan à Ayguesvives » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Montgiscard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Montgiscard, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Au sud-est, proche de la départementale D813 se trouve une zone commerciale nommée la zone commerciale en Rouzaut. Cette dernière compte entre autres un supermarché Intermarché, une enseigne de bricolage ainsi qu'un restaurant de type restauration rapide: le Burger King de Mongiscard.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (12,1 %), prairies (6,9 %), forêts (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Accès par la route nationale 113 et les autoroutes A66 et A61.
La ligne 205 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à Castanet-Tolosan, en correspondance avec le bus à haut niveau de service Linéo L6 en direction de la station Ramonville du métro de Toulouse, la ligne 350 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Avignonet-Lauragais et la ligne 383 relie le centre de la commune à la station Université-Paul-Sabatier depuis Salles-sur-l'Hers.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Montgiscard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hers-Mort. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1992, 1996, 1999 et 2009<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 914 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (département de l'Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
Toponymie
Étymologie : Du latin "mons" = mont et de l'anthroponyme germanique Wisishardt devenu Guiscard, lieutenant de Charlemagne qui se serait installé dans la région à son retour de la péninsule Ibérique (source?).
1271 : Monte Guiscardo<ref>Source : Site de la mairie de Montgiscard</ref>
Histoire
Au Moyen Âge, le territoire de Montgiscard était d'abord placé sous l'autorité du seigneur de Belbèze. Il y détenait un domaine et un château fort au lieu-dit Endardé.
En 1211, le seigneur de Montgiscard se rallia au parti de Simon de Montfort. Et en guise de représailles, le comte de Toulouse rasa le village de même que l'oratoire de Roqueville et s'empara de la seigneurie et du château de Belbèze.
Placée sur une terrasse qui commande la vallée de l'Hers, la ville de Montgiscard, fut le centre d'une baillie, puis d'une châtellerie.
En 1355, elle fut prise et brûlée par les troupes du Prince Noir, mais commença à se rétablir l'année suivante. En 1517, G. de Borderia porta le titre de seigneur de Montgiscard.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce lieu fut rattaché à la seigneurie d'Ayguesvives en échange à un descendant du surintendant Fouquet. À l'époque moderne, Montgiscard était l'une des villes maîtresses du diocèse civil de Toulouse.
À la fin du Modèle:S mini- les archives du diocèse, jusque-là ambulantes, furent déposées dans la sacristie de l'église de Montgiscard, où elles demeurèrent jusqu'à leur installation à Toulouse dans les bâtiments de l'archevêché en 1772.
Montgiscard a été le siège d'une des sept justices subalternes de la sénéchaussée de Castelnaudary. En Modèle:Date-, les royalistes s’en emparent dans leur tentative de prendre Toulouse.
Elle devient chef-lieu de canton en 1800. Les fossés de la ville furent comblés en 1820.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, d’importantes foires aux bestiaux se tenaient à Montgiscard sur la place du Foirail.
Héraldique
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, du Sicoval et du canton d'Escalquens (avant le redécoupage départemental de 2014, Montgiscard était le chef-lieu de l'ex-canton de Montgiscard).
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Tendances politiques et résultats
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Service public
Enseignement
Montgiscard fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture et festivités
Activités sportives
Chasse, pétanque, tennis, football,
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sicoval<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>). 64 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (55,3 % dans le département).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 80 % d'actifs (74 % ayant un emploi et 6 % de chômeurs) et 20 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 511 en 2013 et 597 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 1 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 157 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 87,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
205 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Montgiscard au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 205 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
11 | 5,4 % | (5,7 %) |
Construction | 27 | 13,2 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
47 | 22,9 % | (25,9 %) |
Information et communication | 5 | 2,4 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 1,5 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 10 | 4,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
41 | 20 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
39 | 19 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 22 | 10,7 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,9 % du nombre total d'établissements de la commune (47 sur les 205 entreprises implantées à Montgiscard), contre 25,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Ardits, hypermarchés (Modèle:Unité)
- KPL, commerces de détail d'optique (Modèle:Unité)
- Formaelec, formation continue d'adultes (Modèle:Unité)
- Alya, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (Modèle:Unité)
- C&S Chauffage, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (Modèle:Unité)
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 25 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 17 en 2000 puis à 15 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 13 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 49 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L’église Saint-André de Montgiscard (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) a été classée Monument historique par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le clocher ({{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
}}s) a été construit par Dominique Bachelier (1530-1594) ; il s’agit d’un clocher-mur au sommet horizontal, avec mâchicoulis, six baies campanaires et deux tourelles. Ce dernier a été reconstruit vers 1890.
- Château de Roqueville ({{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
}}s). Le fief de Roqueville est cité dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cette puissante famille adhère à l'hérésie cathare, ce qui précipite sa ruine et sa spoliation. Roqueville est alors rattaché à la baronnie de Montbrun, qui est attribuée par le roi à l'évêque de Toulouse. Après les Roqueville, la seigneurie échoit à la famille Gavarret puis à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, aux Garaud, qui la conservent jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1760 le domaine est acquis par Marc Derrey, ancien capitoul, qui y fait des travaux.
- Chapelle Notre-Dame de Roqueville ({{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}s). Cette chapelle est un lieu de pèlerinage très fréquenté. Son histoire débute au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle lorsqu'un petit oratoire est élevé à cet endroit, remplacé plus tard par une chapelle où d'après la tradition, viennent prier Simon de Montfort et Saint Dominique en 1211. La chapelle est détruite puis reconstruite et agrandie. Elle souffre des guerres de Religion. En 1640, une petite communauté de prêtres y est installée. Elle est reconstruite une dernière fois en 1820 et agrandie en 1851. En 1884, au terme d'une mission prêchée par les capucins de Toulouse, un calvaire est érigé à l'emplacement du cimetière.
- Maison de la route du faubourg de Sers (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
À l'origine, cette maison appartenait à une famille de maréchaux-ferrants. Elle associe l'atelier et la maison d'habitation regroupée en grande partie à l'étage. La demeure a conservé entre deux fenêtres, son bouquet de Saint-Eloi, patron des forgerons, enseigne de l'atelier mais aussi chef-d'œuvre que le compagnon se doit d'exécuter pour accéder à la maîtrise de son métier.
- Pont-canal de Nostreseigné, écluse du Sanglier et écluse de Montgiscard du Canal du Midi - Lavoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Ce lavoir est en partie fermé. Ses installations, notamment la cheminée permettant de chauffer son eau de lessive, n'ont pas été conservées. L'ensemble permettait autrefois aux femmes de Montgiscard d'utiliser l'eau du canal pour laver leur linge.
- Pont des Romains du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le lendemain de la bataille du Modèle:Date-, lors de la retraite en direction de Narbonne, le Maréchal Soult fait sauter ce pont afin d'empêcher les Anglais de lui couper la route. Il est reconstruit en 1821.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Jacques Velasco
- Jean-Pierre Rouzeval, Directeur des Opérations du premier lancement d’Ariane (L01)
- Bernard Maris, économiste et journaliste, assassiné en janvier 2015 lors de la tuerie de Charlie Hebdo, qui a passé une partie de son enfance dans la commune. Ses obsèques ont eu lieu dans la chapelle de Roqueville, et il repose dans le cimetière de la commune.
- Alexandre Fourtanier
- Pauline Ester, chanteuse.
- Simonne Loiseleur des Longchamps Deville née Durand, (à Montgiscard en 1928, décédée à Gourdon en 2018), chevalière de l'Ordre des Arts et des Lettres, inhumée au cimetière de Laval, commune de Reilhaguet (Lot).
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes