Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Denis (prononciation : Modèle:MSAPI, ou localement Modèle:MSAPI) est une commune française limitrophe de Paris, située au nord de la capitale, dans le département de la Seine-Saint-Denis<ref group="Note">Depuis 1968. Précédemment dans le département de la Seine.</ref>, dont elle est sous-préfecture, en région Île-de-France.

C'est la plus peuplée du département, devant Montreuil, et la Modèle:3e d'Île-de-France après Paris et Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine (92).

Ses habitants sont appelés les Dionysiens<ref group="Note">en latin Denis se dit Dionysius, un dérivé du nom du dieu grec Dionysos</ref>.

Lieu de passage de Paris vers le Nord de l'Europe, Saint-Denis doit une partie de son importance à la figure du martyr saint Denis et de ses compagnons, à l'origine de l'abbaye Saint-Denis. Plus tard, la quasi-totalité des rois, reines et princes de France seront à leur tour inhumés à Saint-Denis, donnant une destinée historique et un développement considérable à l'église abbatiale. La ville connaît ensuite un second développement à l'époque industrielle et post-industrielle, avec une importante dynamique démographique.

Modèle:Sommaire

Géographie

L'altitude de Saint-Denis est de Modèle:Unité environ. Sa superficie est de Modèle:Unité. Sa latitude est de 48,931 degrés nord et sa longitude de 2,356 degrés est. Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

Carte de la petite couronne parisienne, avec le territoire de Saint-Denis en rouge.
Localisation de Saint-Denis dans la petite couronne.
Fichier:Saint-Denis -Plan de livreur-.JPG
Carte du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle montrant le centre ville et les quartiers nord de Saint-Denis<ref group="Note">La ville est protégée au nord par le Fort de la Double-Couronne, dont les murailles rejoignent, hors du plan, les forts de l'Est et de la Briche.
Les trois routes qui traversent ces fortifications se rejoignent au Barrage de Saint-Denis.
On voit également la ligne de chemin de fer Paris - Lille par Creil, d'où se sépare la ligne Paris - Pontoise</ref>.

Saint-Denis est une ville de la proche banlieue nord de Paris, dont elle est limitrophe, chef-lieu d'un arrondissement du département de la Seine-Saint-Denis (93) depuis 1993. Elle fut autrefois une sous-préfecture du département de la Seine. La [[Réorganisation de la région parisienne en 1964|loi du Modèle:Date-]]<ref>Journal officiel, loi Modèle:N° du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne</ref> redécoupa les anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise, ce qui fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le Modèle:Date.

Saint-Denis est limitrophe des villes de Paris, Saint-Ouen-sur-Seine, L'Île-Saint-Denis, Épinay-sur-Seine, Villetaneuse, Pierrefitte-sur-Seine, Stains, La Courneuve et Aubervilliers. Elle se trouve dans la Plaine de France. La partie sud de la commune, située entre le canal Saint-Denis et Paris constitue la Plaine Saint-Denis, qui s'étend également sur Aubervilliers et Saint-Ouen-sur-Seine.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Hydrographie

La commune<ref>Commune de Saint-Denis. Dressé en 1854, révisé en 1870</ref> est bordée par la Seine, traversée par le canal Saint-Denis, et avec la zone marécageuse du nord de la ville, drainée par le Croult et le Rouillon. La Vieille Mer n'est déjà plus visible, ayant déjà été busée. Le ru de Montfort traverse également la commune.

Climat

Climat océanique dégradé de type parisien.

Urbanisme

Typologie

Saint-Denis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

Fichier:Carte Quartiers Saint-Denis 93.svg
Carte des quartiers.

Longtemps ville industrielle et pauvre associée à la pollution et à la saleté, la ville a changé de visage à la fin du siècle dernier, gagnant en 2004 le « Ruban du développement durable ». De nombreux immeubles, certains en plein centre, demeurent cependant très dégradés. La ville compte par ailleurs Modèle:Unité d'espaces verts, dont le vaste parc de la Légion d'honneur. Une partie du parc Georges-Valbon se situe également sur son territoire communal.

Le territoire de la commune se compose de plusieurs quartiers assez différenciés, certains relativement isolés ou distants de l'hyper-centre.

Centre historique

Entre la porte de Paris remodelée (les principaux chantiers ont été achevés en 2015) et la basilique, le parc de la Légion d'honneur jouxte les jardins et dépendances de la Maison d’éducation de la Légion d'honneur, qui occupe les bâtiments de l'ancienne abbaye. Le parc municipal avait été détaché de l'ensemble abbatial dans les années 1970.

Dominé par la basilique Saint-Denis, flanquée du jardin Pierre de Montreuil, le centre ancien compte plusieurs monuments remarquables : imposant hôtel de ville (place Victor-Hugo), Église Saint-Denys-de-l'Estrée, abbaye royale, porche de l'ancien couvent des Ursulines (logements privés), ancien couvent des Carmélites (Musée de Saint-Denis), ancien siège du journal L'Humanité, conçu par Oscar Niemeyer.

Au croisement de la rue Gabriel-Péri et de la rue de la Boulangerie, le café « Au Pavillon » était déjà connu il y a cinq siècles pour être un pavillon de chasse des rois de France qui y faisaient une pause. Henri IV avait sa garçonnière rue de la Boulangerie où il préparait les discours qu’il allait prononcer à la Basilique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Abritant le plus grand marché de l'Île-de-France le mardi, le vendredi et le dimanche matin, la plus que centenaire halle du marché (1893) a rouvert fin 2006, après rénovation. Elle est maintenant dotée d'un système de récupération des eaux de pluie, utilisées pour le nettoyage après le marché, et de panneaux solaires pour l'éclairage<ref name="Tilloy"/>.

Le centre-ville est piétonnier depuis le Modèle:Date-<ref name="Tilloy">Modèle:Lien web.</ref> ; le plateau piéton a été étendu en 2007.

Un parcours historique en Modèle:Unité, entre la basilique et le stade de France, donne les clés de l'histoire de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La station de métro Basilique de Saint-Denis est en correspondance à distance avec le tramway T1, à proximité d'un hypermarché urbain important (avec le très proche marché, celui-ci contribue à l'attrait pratique du centre ville, où, en revanche, beaucoup de commerces alimentaires traditionnels ont disparu).

Des galeries très parcourues relient la place centrale du Caquet à la place du Modèle:Date- (deux lignes de tramway, parking, poste) et à la halle. Malgré la fréquentation, de nombreux commerces de ces galeries ont fermé depuis 2000. Il en va de même rue Gabriel-Péri, artère principale du centre piétonnier, avec la rue de la République, où plusieurs vitrines d'une certaine ampleur demeuraient vides début 2016 (anciens locaux de banques, de magasins...).

Franc-Moisin / Bel-Air

Le Bel-Air est un quartier de petits immeubles anciens, souvent dégradés, séparé du centre-ville par l'autoroute du Nord. Lors de sa construction, au début des années 1960, le quartier a été amputé d'environ Modèle:Unité et de son cœur, l'ancienne place de la République<ref name="JGB">Modèle:Lien web.</ref>, abîmant les rues alentour comme la rue Voisine. Le trafic routier sur l'A1 et l'A86 sont l'origine d'une forte pollution atmosphérique des seuils de pollution dictés par les normes européennes (avec Modèle:Nombre de dépassement - souvent importants - des normes en 2012 et Modèle:Nombre en 2016) et de forts taux de microparticules<ref name="A1E"/>.

Il jouxte le quartier du Franc-Moisin, grand ensemble dont la construction a permis la résorption d'un important bidonville peuplé notamment des familles des travailleurs d'origine portugaise ou nord-africaine employés sur le chantier de l'A1<ref name="JGB"/>, ainsi que le Fort de l'Est, l'une des anciennes fortifications qui protégeaient Paris. Aujourd'hui, ce fort sert principalement à l'hébergement des gendarmes et militaires pour la surveillance du Stade de France, accueille divers évènements et la Journée défense et citoyenneté (ex-JAPD).

Un temps de mauvaise réputation, théâtre de petits incidents fréquents, le quartier est rénové et embelli. C'est dans ce cadre qu'a été tourné le film L'Esquive d'Abdellatif Kechiche<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui a obtenu quatre Césars en 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit d'un des quartiers qui ne sont pas desservis par un mode lourd de transport en commun, mais cette situation devrait évoluer avec le prolongement au sud du tramway T8 qui est supposé desservir notamment le lycée Suger.

Plaine Saint-Denis / Cristino Garcia

Modèle:Article détaillé

Fichier:St-Denis La couverture de l'Autoroute.JPG
La couverture de l'A1 permet de créer une vaste promenade reliant les deux rives de l'avenue du Président-Wilson, qui redevient un quartier central.

Quartier étendu et "contemporain" quant à ses architectures, assez détaché du reste de Saint-Denis, dont il est, pour une bonne part, séparé par le canal. Il possède par ailleurs son propre code postal (93210 La Plaine Saint-Denis). Ces différentes spécificités et l'histoire du quartier (territoire hérité en partie de l'ancienne commune de La Chapelle) donnent parfois aux habitants du quartier un sentiment d'habiter une ville distincte de Saint-Denis. Sa grande superficie fait que cet ensemble géographique est lui-même divisé en quartiers correspondant aux différentes opérations d'aménagement contemporaines.

Plus grande zone industrielle d'Europe dans les années 1960, la Plaine subit une grave crise économique avec la désindustrialisation. La construction de l'autoroute A1 en tranchée ouverte entre 1961 et 1965 sur l'avenue Wilson coupe le quartier en deux et favorisé le déclin de cette voie, jusqu'à sa couverture par le tunnel du Landy peu avant la Coupe du monde de football 1998<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le quartier a connu un renouveau à la fin du millénaire en profitant de l'effet d'image et de la dynamique de la construction du stade de France. Depuis lors, le quartier et celui du Landy sont devenus une des principales zones d'activité de l'immobilier d'entreprise de la région parisienne. Plusieurs milliers de logements y sont construits dans les années 1990 et, surtout, dans la première décennie 2000, formant de nouveaux quartiers d'habitat, encore peu dotés de commerces en 2015.

Les activités économiques, profondément modifiées par rapport à la grande époque industrielle de la Plaine, ont plusieurs points d'appui, notamment autour du site des Magasins généraux (EMGP), du Dock des Alcools rénové ou encore de la gare édifiée en 1998 sur la ligne D du RER, où se sont installées des entreprises comme Generali ou le siège de la SNCF. Le quartier accueille également d'importants centres de formation, avec le Conservatoire national des arts et métiers, la Maison des Sciences de l'homme Paris-Nord, et, vers 2016, le lycée de la Plaine.

Le quartier Cristino-Garcia, situé à proximité de la gare de La Plaine - Stade de France est également surnommé « la petite Espagne » en raison de la forte immigration espagnole qu'elle a connue au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, immigration résultant dans un premier temps de l'exode de familles espagnoles venant travailler sur place, notamment dans des entreprises du secteur de la chimie. Toutefois ce sont les époques de la dictature de Primo de Rivera (1923 - 1930) et la période suivant la victoire des troupes franquistes à l'issue de la Guerre civile espagnole qui ont amené nombre d'Espagnols à venir résider à Saint-Denis et constituer ici une communauté, qui demeure encore importante.

En limite d'Aubervilliers, Plaine Commune aménage la place du Front-Populaire dans un secteur d'anciennes friches industrielles. Elle est desservie par la station de métro Front populaire ([[Ligne 12 du métro de Paris|Modèle:Nobr]]). La partie sud de la Plaine Saint-Denis est ainsi mieux reliée à Paris et à Aubervilliers. La ligne de tramway T8 irriguera également à terme ce quartier, en limite duquel est édifié le Campus Condorcet à Aubervilliers.

Pleyel

Fichier:Bioulac Carrefour Pleyel.JPG
Le carrefour Pleyel au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle était marqué par la présence de la manufacture de pianos.
Fichier:Quartier Pleyel Saint-Denis 93.jpg
Le quartier est dominé par la tour Pleyel.

Modèle:Article détaillé Le quartier, séparé du reste de la Plaine Saint-Denis par les installations ferroviaires (Lignes Paris-Lille, TGV Nord…) tient son nom de la fabrique des pianos Pleyel, fondée à cet emplacement par Ignace Joseph Pleyel (1757-1831) en 1807. La manufacture fermera à cet endroit, dans les années 1960, avant de renaître près d'Alès, dans le Gard.

Autrefois quartier très industriel avec la mégisserie Combes dès 1847 et l'usine chimique de François Coignet, il est devenu d'abord un quartier tertiaire, autour notamment de la « tour Pleyel », et secondairement résidentiel. Une tour de bureaux de Modèle:Unité de haut, bâtie sur les terrains de l'ancienne manufacture de pianos, a été inaugurée le Modèle:Date<ref>Le Journal de Saint-Denis, Modèle:N°754, 2 juillet, page 9</ref>. Face à elle se dresse un important site d'EDF. Depuis le 21 septembre 2012, le quartier accueille la Cité du cinéma, pilotée par Luc Besson, dans une ancienne centrale électrique. La même année il y inaugure l'École de la Cité, école de cinéma gratuite et sans condition de diplôme.

Des voies à grande circulation (A86 au nord) et de chemin de fer (faisceau de Paris-Nord, à l'est) l'isolant du reste de Saint-Denis<ref name="JGP"/> ce quartier se tourne davantage vers Saint-Ouen dont il est continuité urbanistique. Composé de terrains industriels et d’un tissu résidentiel dégradé, peu d’opérations immobilières ont été engagées en dehors de la ZAC Pleyel-Libération et de la Cité du cinéma, équipement d’envergure métropolitaine dont les retombées locales restent faibles<ref name="JGP"/>. Toutefois la réalisation du franchissement Pleyel d'ici 2024 va la rapprocher de la Plaine Saint-Denis. L'arrivée du Grand Paris Express et du village olympique à l'occasion des Jeux olympiques vont également transformer le quartier<ref name="JGP">Modèle:Lien web.</ref>.

D'ici là sera achevée la rénovation complète de la tour Pleyel qui deviendra un hôtel 3 et 4 étoiles, au pied de la station de métro Carrefour Pleyel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cosmonautes

Fichier:Cosmonautes Saint-Denis Terechkova 1.jpg
Cité des Cosmonautes en 2022.

Quartier enclavé situé à la frange est de Saint-Denis, bordé par la limite communale avec La Courneuve et la lisière de l'[[Autoroute A1 (France métropolitaine)|Modèle:Nobr]] . Il est relié au reste de la ville par le tramway Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé. Les rues de la cité ont pour la plupart des noms de cosmonautes soviétiques tels que Valentina Terechkova, Youri Gagarine ou Vladimir Komarov : c'est pourquoi on l'appelle la cité « des Cosmonautes ». Le quartier est formé par un petit espace pavillonnaire à l'ouest et des immeubles de logements sociaux, dont la plus haute tour de la cité a quinze étages. Il a une nature essentiellement résidentielle avec quelques commerces (boulangerie, pharmacie) et services publics (crèche, groupe scolaire, antenne jeunesse) alors qu'un supermarché est à proximité immédiate sur le territoire de La Courneuve.

Barrage / Allende / Delaune

Modèle:Article détaillé

Fichier:Carte de commerce - SULZER - STD - Hall de montage et stand d'essai des mpoteurs diesel.jpg
Le quartier du Canal et de la Gare, ainsi que Delaunay-Belleville, sont d'anciens sites industriels, tels cette usine Sulzer, entreprise de mécanique lourde qui produisait notamment des moteurs diesel au nord de la rue du Port. Ce site sera transformé, à l'occasion du prolongement de la ligne Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé vers Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles, dans le cadre de l'aménagement du secteur Confluence.

La zone des Tartres, partagée avec Pierrefitte-sur-Seine et Stains, est le site sur lequel ont été transférées les Archives nationales de France. L'université de Paris VIII et la station terminus du métro Saint-Denis - Université sont toutes proches.

L'ouest de ce secteur peu homogène est constitué par le Barrage de Saint-Denis (place du Général-Leclerc), où se trouvait le Fort de la Double-Couronne, détruit par une explosion pendant la Première Guerre mondiale et où la RATP a construit un important dépôt de bus, le centre bus de Saint-Denis<ref>Le centre bus de Saint-Denis succède à l'ancien dépôt des tramways dit de Gonesse, dont l'emplacement est aujourd'hui le siège des services techniques municipaux de Saint-Denis</ref>.

Modèle:Référence souhaitée.

Gare / Delaunay / Belleville

Fichier:Saint-Denis - Etablissements Delaunay-Belleville.jpg
Les Établissements Delaunay-Belleville à Saint-Denis au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle:Article détaillé

La gare accueille le trafic du Modèle:RER/correspondances avec intitulé ainsi que celui du Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé, quatrième du réseau RER par son trafic quotidien de Modèle:Nombre, et assure la correspondance avec les lignes du Tramway d'Île-de-France T1 depuis 1992 et T8 (depuis 2014), ainsi que plusieurs lignes de bus, qui en font le troisième pôle de transports multimodal, tous types de transports collectifs cumulés.

Le quartier Gare est bordé par la Seine et le canal Saint-Denis. C'est l'un des quartiers de la ville dont l'habitat (rénovations en cours) est le plus vétuste, mal sécurisé. Modèle:Référence souhaitée

Les efforts entrepris pour éradiquer l'habitat insalubre commencent à porter leurs fruits ; depuis 2005, plusieurs nouveaux programmes immobiliers voient le jour dans le quartier, des travaux importants sont très visibles début 2016..

Le prolongement de la ligne du TI vers Asnières-Gennevilliers, engagé en 2009, et la mise en service de la ligne du T8 bouleversent le fonctionnement du quartier.

L'ancien site industriel des usines Sulzer, situé entre gare, canal Saint-Denis et Seine, est transformé de 2009 à 2015 en un nouveau quartier urbain, la Confluence, qui pourrait comprendre un port de plaisance sur le canal, réalisé conjointement avec la ville de Paris, de Modèle:Nobr<ref>Bientôt un port de plaisance, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, mardi 12 mai, page I</ref>.

La création de la ligne T8, dont le chantier engagé en 2010 a bouleversé la vie du quartier pendant quatre ans, désenclave l'important quartier Delaunay-Belleville, réalisé au nord-ouest de la ville à l'emplacement de l'ancienne usine du constructeur d'automobiles Delaunay-Belleville. Cet ensemble urbain très contemporain, surtout constitué d'immeubles de logements sociaux, comporte peu de commerces.

Mutualité / Champ de Courses / Joliot-Curie / Saint-Rémy

Modèle:Article détaillé

Le quartier Mutualité tire son nom des ouvriers des environs, qui, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se sont faits maçons pour construire leurs maisons sur ce qui n'étaient que des jardins. Faute d'apports personnels, ils ont mutualisé leurs moyens financiers et humains pour parvenir à leurs fins. Ce quartier, traversé par la rue Henri-Barbusse, est probablement l'un des plus conviviaux de Saint-Denis. Au bout de la rue, à la limite de Stains, se trouve un champ de cultures maraîchères qui permet de se fournir en produits frais biologiques au cœur de la banlieue. L'exploitant, René Kersanté, qui exploite ces champs ainsi que ceux voisins de la zone des Tartres, serait le dernier maraîcher de Seine-Saint-Denis<ref>Modèle:Article.</ref>

Entre Mutualité et Joliot-Curie, la ville est moins agréable, fracturée par les routes à quatre voies et la tranchée de l'autoroute A1. On y trouve notamment l'hôpital Delafontaine. Des riverains demandent l'enfouissement de l'autoroute<ref name="A1E">Modèle:Lien web.</ref>

Floréal / Saussaie / Courtille

Modèle:Article connexe Quartier résidentiel aux abords de Stains et du parc Georges-Valbon (ex-parc de La Courneuve). Occupé principalement par les trois cités Floréal (la plus ancienne datant de 1962) et ses voisines La Saussaie au nord (1970-1971) et La Courtille au sud, plus quelques pavillons aux abords des trois cités. La population y est d'environ Modèle:NombreModèle:Référence souhaitée. Le principal équipement est le Parc des sports de Marville.

Porte de Paris

Fichier:ND 95 - STD - Vue d'une des portes de la ville St Denis....jpg
La Porte de Paris au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle...
Fichier:AC 41 - STD - La Porte de Paris.JPG
... et dans les années 1920, bien avant la création de l'autoroute.
À gauche, le boulevard Marcel-Sembat, au centre, la rue Gabriel-Péri, entre les deux, le square avec la statue de Nicolas Leblanc et un tramway.

Modèle:Article détaillé

La Porte de Paris est un quartier de Saint-Denis dont la récente transformation (années 2000) a été considérable. Il est encore en développement et en rénovation début 2016.

Nœud de nombreux axes de communication, ce secteur constitue encore une fracture dans le paysage urbain, séparant les quartiers du centre-ville de la Plaine Saint-Denis, ou Pleyel des Francs-Moisins. Le site Danielle Casanova du centre hospitalier de Saint-Denis, s'y trouve.

Le secteur construit au nord comporte encore, dans la décennie 2000, de nombreux logements anciens et insalubres, qui ont donné parfois lieu à des situations dramatiques, comme impasse Picou<ref>Immeuble insalubre impasse Picou : une assoce tire la sonnette d'alarme, Dominique Sanchez, Le Journal de Saint-Denis Modèle:N°, 24 septembre 2008, page 3</ref>.

On y trouve jusqu'en 2005 un immense rond-point avec jusque six voies, dont le trafic de la [[Route nationale 1 (France métropolitaine)|Modèle:Nobr]] (près de Modèle:Nombre chaque jour, dont 20 000 en transit), une gare routière créée en 1976 avec 9 lignes de bus au centre du rond-point, un parking souterrain, une station-service, une station de métro de la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondance, un canal, le viaduc de l'autoroute A1(construite en 1966) et sa sortie vers Pleyel. Tout, sauf un endroit pour les piétons.

Avec l'arrivée de l'autoroute A1, puis celle de la Ligne 13 du métro et l'installation de la gare routière, la Porte de Paris a subi de nombreuses transformations qui l'ont transformée en échangeur autoroutier qui crée une coupure urbaine majeure entre la Plaine Saint-Denis et le reste de la ville. Sa restructuration est un projet à long terme qui a suscité bien des débats entre partenaires et habitants.

Le débat sur l'avenir de cette zone commence en 1996, les premiers projets sont échafaudés en 1998. Le fruit de ces réflexions est repris par la communauté d'agglomération Plaine Commune, qui se met en place en janvier 2000. Commencés le Modèle:Date, les travaux sont achevés pour l'essentiel en 2015, assurant une relative continuité piétonne entre le centre-ville et La Plaine Saint-Denis.

L'objectif de la municipalité et de Plaine Commune, assistées de l'urbaniste Antoine Grumbach, est de créer un quartier diversifié avec des logements, des commerces, des bureaux, des équipements publics, donner plus de place aux piétons, assurer une meilleure interconnexion entre les différents modes de transports en commun et la circulation automobile. Certains, notamment le Comité de la Porte de Paris, regrettent ce choix, et préféreraient la réalisation d'un parc entre la Plaine Saint-Denis et le bassin de la Maltournée du canal Saint-Denis.

Fichier:WP 20141028 003.jpg
Tramway peu avant l'inauguration de la ligne T8 devant des immeubles en construction, rue Danielle-Casanova, fin 2014.
Fichier:AC 39 - STD - L'Hopital.jpg
L'entrée de l'hôpital Danielle-Casanova dans l'entre-deux-guerres.

Dans le cadre des travaux de réaménagement de la Porte de Paris, la gare routière édifiée au-dessus de la station de métro a été déplacée en 2007 rue Danielle-Casanova, puis supprimée et remplacée par des arrêts classiques sur voirie. L’urbaniste Guy Henri, qui travaille sur ce projet depuis des années, a imaginé de remettre à niveau le quartier autour des voies du tramway T8 (travaux préparatoires lancés en 2009).

Ce site est desservi par la station de métro Saint-Denis - Porte de Paris et le terminus dionysien du T8, ainsi que par plusieurs lignes d'autobus.

Maison de Seine

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, hameau de la commune de Saint Denis, à côté de la Briche, sur les bords de la Seine, de part et d'autre de la rue du Port<ref>Maison de Seine</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il s'appelait Vicus Secanoe, et fut ruiné au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pendant les guerres de Religion. Au Modèle:S mini- siècle, c'était un hameau florissant<ref name="D"/>.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 48 628, alors qu'il était de 45 740 en 2013 et de 42 769 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 7,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 89,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

La ville respecte les obligations qui lui sont faites par la Loi SRU de 2000 qui lui impose de disposer d'au moins 25 % de logements sociaux. Au sens du recensement, Saint-Denis comptait Modèle:Unité en 2008 (40,8 % du parc des résidences principales), nombre qui a été porté à 17 433 en 2018, soit un pourcentage réduit à 38,8 % en 2018<ref name="LogT7" group="I"/>, en raison de l'importance de l'effort de construction constaté pendant la période.

La ville est concernée par la présence d'un parc de logements présumés insalubres important, de l'ordre de 20 % du parc de logements<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article, sur Cairn.info.</ref>

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Denis en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) supérieure à celle du département (1,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 22,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (22,9 % en 2013), contre 38,8 % pour la Seine-Saint-Denis et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Saint-Denis en 2018.
Typologie Saint-Denis<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Seine-Saint-Denis<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 92,4 93 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 1,1 9,7
Logements vacants (en %) 6,2 5,9 8,2

La ville contemporaine est marquée par les constructions d'André Lurçat, architecte et urbaniste en chef de la ville de Saint-Denis, où il construit dans les années 1950 les cités Paul-Langevin, Pierre-Sémard, Paul-Éluard, le stade Auguste-Delaune, l’unité de quartier Fabien et plusieurs crèches et écoles<ref>Le Journal de Saint-Denis, Modèle:N°, 17 décembre 2008, page 15.</ref>

Projets d'aménagements

Le quartier du centre bénéficie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)<ref>[1]</ref>.

Voies de communication et transports

Infrastructures de transport

Fichier:Autoroute A1 vue depuis Route Courneuve St Denis Seine St Denis 2.jpg
L'autoroute A1.

La ville est desservie par les autoroutes A1 (qui la relie aux aéroports Paris-Charles-de-Gaulle et Le Bourget) et A86, ainsi que par le boulevard périphérique de Paris. Elle est traversée par les routes départementales 931, 914 et 986. L'autoroute du Nord, réalisée au début des années 1960, assure la jonction avec la porte de la Chapelle via l'avenue Wilson. Ouverte à la circulation le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>, cette voie sépare en deux le quartier de la Plaine jusqu'à son enfouissement au moment de la construction du Stade de France.

La Seine forme la limite ouest de la commune, et le canal Saint-Denis sépare le centre historique de la ville, de la Plaine Saint-Denis. Le port fluvial a perdu toute importance, mais le canal comprend encore des activités portuaires à Saint-Denis, généralement liées aux silos à béton.

Transports en commun

Fichier:Tram Ligne 1 Tramway Rue Port St Denis Seine St Denis 3.jpg
Une rame de tramway de la ligne 1. Au-dessus de la rame, on peut apercevoir une rame de la ligne H du transilien arrivant en gare de Saint-Denis.
Le réseau actuel

La ville est desservie par les lignes de chemin de fer, de métro et de tramway suivantes, ainsi que de nombreuses lignes de bus :

Aux origines

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville fut un nœud de lignes de tramway qui connectaient la ville à ses voisines (Épinay-sur-Seine et l'Enghien - Trinité, Pierrefitte, Stains, Aubervilliers, Villeneuve-la-Garenne, Saint-Ouen-sur-Seine et Paris. Ces lignes ont toutes été supprimées avant 1938.

Les projets

Toutefois la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé, principale desserte de la ville est très surchargée et cause de nombreuses protestations des usagers<ref name="Raze">Modèle:Lien web.</ref>. Un temps envisagée, l'intégration de l'une des deux branches nord de la ligne dans la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé est rejetée au profit d'un prolongement de la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé jusqu'à la Mairie de Saint-Ouen (effective en décembre 2020) puis Saint-Denis Pleyel pour juin 2024<ref>Modèle:Lien web</ref>, en croisant la branche Asnières - Gennevilliers de la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé à Porte de Clichy et la station du Modèle:RER/correspondances avec intitulé à gare de Saint-Ouen. Ce prolongement doit diminuer la fréquentation de la partie nord de la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé d'environ 25 %<ref name="Raze"/>.

Dans le cadre du projet de nouvelles lignes de métro intitulé Grand Paris Express, la future station Saint-Denis Pleyel doit devenir une gare majeure puisque assurant les correspondances des lignes Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé, Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé, Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé et Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé, notamment au moyen du Franchissement Pleyel, livrable en 2024 et 2026 et qui doit intégrer en 2030 une correspondance avec la [[Ligne H du Transilien|Modèle:Nobr]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La gare du RER B La Plaine - Stade de France doit en outre accueillir une correspondance avec la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé et le futur prolongement du tramway Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé. La T8 au départ de la Porte de Paris vers Épinay et Villetaneuse est en service depuis décembre 2014. Son prolongement au sud de la Porte de Paris à Saint Denis vers la Gare Rosa-Parks du Modèle:RER/correspondances avec intitulé, en passant par le quartier du Franc-Moisin et du stade de France, a fait l'objet d'une étude préalable du STIF en 2013<ref>Communiqué de synthèse du conseil du STIF du 9 octobre 2013, sur stif.org, consulté le 12 octobre 2013.</ref>, mais sa mise en service n'est attendue que vers 2030<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Fichier:Panneau entrée St Denis Seine St Denis 3.jpg
Panneau d'entrée dans Saint-Denis.

Le nom de la ville vient du martyr Denis (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) qui fut le premier évêque de Paris<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Son tombeau se trouve sur la commune, à l'emplacement de la basilique qui porte son nom, dont le premier bâtiment date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le gentilé des habitants de la ville est Dionysien ou Dionysienne en référence à Dionysius (Denis en latin).

Histoire

Fondations

Modèle:Référence nécessaire

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une petite compagnie de missionnaires venus d'Italie pour apporter la foi chrétienne en Gaule atteint Lutèce. Parmi eux, Denis, qui sera le premier évêque de la ville. Selon Grégoire de Tours qui le raconte trois siècles plus tard, Denis est martyrisé et décapité (autour de l'année 250) à Montmartre<ref group="Note">La localisation du martyre à Montmartre provient sans doute d'une légende postérieure.</ref>, mais cela ne l'arrête pas : la légende veut qu'il marche la tête sous le bras jusqu'au village de Catolacus où il s'effondre et où il sera enterré<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le lieu prendra ensuite le nom de Saint-Denis. La basilique de la ville abrite progressivement la nécropole des souverains français et de grandes figures de l'Ancien Régime.

Ville marchande

La ville était et est toujours un passage obligatoire dans le trajet Paris - Nord de l'Europe ce qui explique une partie de son développement économique.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Dagobert fit reconstruire l'oratoire et le prieuré élevé par sainte Geneviève en 475<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et créa une foire qui devint au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la foire du Lendit ; dès le Moyen Âge, les marchands y vinrent de toute l'Europe et de Byzance ; la foire était inaugurée chaque année par le recteur de l'université de Paris qui y venait en grande cérémonie (il levait à cette occasion son droit sur tout le parchemin mis en vente et en constituait la provision nécessaire à tous les collèges).

L'église fut enrichie d'or, d'argent, de pierres précieuses, et la dédicace s'en fit le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cet édifice primitif a disparu, mais des restes en ont été déterrés dans les fouilles de 1860, telles que des tombes mérovingiennes existant sous le pavage de l'ancienne abside de la basilique, où fut enterré Dagobert.

Pépin le Bref fut sacré dans la basilique Saint-Denis par le pape Modèle:Souverain2, et mourut à l'abbaye en 769.

En 845, les Vikings attaquèrent Saint-Denis lors du siège de Paris<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 877, à la suite du capitulaire de Quierzy, il est entrepris la construction d'une forteresse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hugues Capet fut abbé laïc de Saint-Denis.

L'église fut rebâtie par Suger, qui devint abbé de Saint-Denis en 1122, conseiller de Modèle:Souverain2, et gouverna en l'absence de Modèle:Souverain2, parti en Terre Sainte. Ce fut lui qui, la première fois, remit à un roi de France la bannière devenue célèbre sous le nom d'oriflamme.

Modèle:Souverain2 rebâtit presque entièrement à ses frais le sanctuaire, les transepts et la nef. On reconstruisit les anciens tombeaux placés dans le transept et le chœur de l'église abbatiale qui, pendant plusieurs siècles, fut un objet d'admiration pour les visiteurs. Ce monastère pour ainsi dire national, a toujours été en même vénération depuis Modèle:Souverain2.

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Fichier:Entrée de l empereur Charles IV à Saint-Denis.jpg
Le 3 janvier 1378, l'empereur Charles IV, souffrant d'un accès de goutte, arrive à Saint-Denis dans une litière noblement attelée, envoyée par Charles V. Le cortège arrive devant l'abbatiale, à l'entrée de laquelle les moines sont groupés pour accueillir l'empereur et son fils.

En 1125, affranchissement des habitants par Suger, abbé de Saint-Denis, conseiller éminent de Louis VI et de Louis VII, qui reconstruisit l'abbatiale et l'agrandit. Durant tout le Moyen-Âge et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des chapelles située au nord de l'abbatiale, sept au total, assurent le rôle d'église paroissiale pour les villageois habitant autour de l'abbaye. Ces édifices sont connus par des fouilles archéologiques réalisées entre 1973 et 1992. Elles ont permis de mettre au jour un peu plus de deux cents éléments architecturaux, fûts de colonnes, claveaux, chapiteaux, dont une proportion importante de pièces datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, provenant de chantiers de reconstruction romane, décorées d'une sculpture de grande qualité<ref>Modèle:Article.</ref>.

Inhumation de saint Louis le Modèle:Date.

L'empereur [[Charles IV (empereur du Saint-Empire)|Charles Modèle:IV]] s’y arrêta en 1377.

Charles V y fit enterrer son fidèle Bertrand du Guesclin, mort à Châteauneuf-de-Randon en 1380.

Charles VI s'y rendit souvent et, en 1389, Louis et Charles, fils du duc d'Anjou, roi de Sicile, y furent armés chevaliers. C'est à cette occasion que la première oraison funèbre fut prononcée dans une église (celle de Bertrand du Guesclin)<ref name="D">Docteur Ermete Pierotti, Dictionnaire historique des environs de Paris, vers 1871.</ref>.

Quoique bien fortifié, Saint-Denis fut pris et repris pendant les guerres des Bourguignons et des Armagnacs.

En 1435, les Anglais s'en emparèrent et en enlevèrent l'or, l'argent et les vases sacrés<ref name="D"/>.

Le Modèle:Date, bataille de Saint-Denis entre catholiques et protestants (ces derniers furent vaincus mais eurent le temps de dépouiller les châsses de leurs joyaux et profanèrent les sépultures) ; le connétable Anne de Montmorency y trouva la mort.

La ville souffrit aussi des guerres de la Ligue. Lors du siège de Paris, elle se rendit le Modèle:Date à Henri IV, qui abjura le Modèle:Date dans l'abbatiale. La ville dépérit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au point de ne compter plus que Modèle:Nombre, avant qu'au siècle suivant l'installation de plusieurs lieux de recueillement n'inverse la tendance. Marie de Médicis y fut couronnée et sacrée avec le saint chrême.

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En 1648, institution de six Rosières annuelles, tradition qui s'est maintenue jusqu’à nos jours. Au temps de la Fronde, la ville subit pillages, viols, assassinats et incendies. Louis XIV y créa des filatures, des tissages et teintureries.

En 1756, construction par Charles-Axel Guillaumot de la caserne des Suisses (disparue aujourd'hui) qui logeaient jusque-là chez l'habitant. Louis XV y fit de fréquents séjours pour rendre visite à sa fille Louise-Marie au Carmel et traversait souvent la ville pour aller chasser dans la plaine Saint-Denis ; il fit tracer la route de la Révolte pour aller de Versailles à Saint-Denis sans passer par Paris.

Jean-Jacques Rousseau y séjourna en juin 1767, à son retour d'Angleterre.

En septembre 1792, formation du « bataillon Saint-Denis » qui combattit à la bataille de Jemappes.

Le Modèle:Date, le nouveau régime de la république française rebaptisa Saint-Denis « Franciade », nom qui lui resta jusqu'en 1800 ; par décret, la Convention ordonna la destruction des tombeaux des rois élevés dans l'église. Ce fut l'époque de la profanation des cercueils royaux.

Saint-Denis (puis « Franciade ») fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Laisser passer de la Commandantur de Saint-Denis - 1871.jpg
Laissez-passer de la Commandantur de Saint-Denis - 1871.

En 1806, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], par un décret, consacra l'ancienne église à la sépulture des empereurs, y institua une retraite pour les évêques au-dessus de Modèle:Nombre, et une maison d'éducation pour les filles des légionnaires.

Prise par les ennemis en 1814<ref name="Dezobry"/>, Saint-Denis fut une des premières à se déclarer en faveur des Bourbons. En 1815, la ville donna les mêmes marques d'amour au fils de ses anciens bienfaiteurs. En 1817, Louis XVIII ordonna que les dépouilles des rois, retirées des tombeaux en 1793, y fussent réintégrées.

En 1852, Napoléon III réunit la cure de Saint-Denis au chapitre de la basilique. L'église, dans son ensemble, date des {{#switch: XIII

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}}, mais, depuis 1858, le sanctuaire a repris son état primitif.

En 1853 est construite la maison de François Coignet, la première maison construite en France en béton aggloméré, aujourd'hui en ruines<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors de la guerre franco-allemande de 1870<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref> et plus particulièrement pendant le siège de Paris, Saint-Denis, qui était une position militaire importante, a été très éprouvée. La ville de Saint-Denis, constituait un des points avancés de la ligne de défense au nord de Paris. La partie de la fortification la plus exposée aux attaques de l'ennemi était la Double-Couronne, qui pendant le siège aida et protégea de ses feux, les sorties dirigées sur Pierrefitte, Stains et Le Bourget. Le bombardement fit, dans la ville, de grands ravages mais ne parvint pas à détruire les ouvrages de défense. Il existe encore des traces des bombardements au musée d'Art et d'Histoire Paul Éluard. Par ailleurs, on retrouve dans la Fabrique de la Ville, les traces d'un graffiti indiquant : « 1870-1871, siège de Paris. Louis Lemaire, 21 janvier 1871. »

À l'époque de la Commune de Paris, les autorités allemandes d'occupation avaient établi le siège de leur commandantur à Saint-Denis<ref>Voir un laissez-passer délivré par la Commandantur de Saint-Denis en 1871. Document reproduit dans l'ouvrage de Georges Laronze Histoire de la Commune de 1871 Payot, Paris 1928, Modèle:P..</ref>.

Dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le commerce, l'artisanat et l'agriculture laissèrent la place à l'industrie lourde : à la fin du siècle, Saint-Denis comptait Modèle:Unité dont la plus ancienne était une usine de métallurgie datant de 1784 (laminoir de plomb).

En 1892, eut lieu l'élection du premier maire socialiste, Albert Walter<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:STCRP 1925 Nord Parisien.pdf
La ville était desservie par de nombreuses lignes de tramwaysOn voit ici une carte du réseau de la STCRP (ancêtre de la RATP) de 1925, montrant ces lignes et les zones urbanisées du nord de Paris.

Elle devint une ville « rouge » en 1920 après la scission de la SFIO. Les ouvriers représentent alors 68 % de la population active, et les employés, 20 %<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. L'industrie provoque l'afflux d'une forte immigration bretonne puis espagnole, notamment en raison de la guerre d'Espagne. Dans cette ville ouvrière, les conditions de vies deviennent encore plus difficiles avec la crise économique des années 1930.

« La misère est grande dans la ville des rois de France. On compte plus de Modèle:Nombre. Des milliers de Dionysiens vivent dans des foyers insalubres. La tuberculose, la mortalité infantile battent des records (…) C'est dire que le programme du Front populaire pour le pain, la paix et la liberté connaît une large approbation (…) Le 5 juin [1936], nous comptons Modèle:Nombre en grève » rappelle Auguste Gillot<ref>L'Humanité, 17 juillet 1996</ref>. Deux jours plus tard, sont signés les accords Matignon.

Des maires communistes sont élus jusqu'en 1930 ; le dernier maire, Jacques Doriot, quitte le Parti communiste en 1934. Il est révoqué en 1937 et une liste « Front populaire » menée par Fernand Grenier l'emporte au premier tour le 20 juin.

La commune se divise alors en 3 zones :

  1. une zone industrielle : au sud dans les quartiers de la Plaine et de Pleyel (de certaines de ces usines sont sorties des œuvres d'art comme les mosaïques du Panthéon, du Louvre, de l'Opéra, de la Madeleine, du tombeau de Pasteur ainsi que des statues monumentales comme celles de la Basilique Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille et de l'Opéra de Paris) ;
  2. une zone résidentielle : au nord-ouest composée de grandes cités HLM que la municipalité a fait construire depuis la Libération ;
  3. une zone commerciale : au centre, où le marché couvert occupe l'emplacement de l'ancien dépôt de mendicité.

Pendant la Seconde Guerre mondiale

1940 : L'armée allemande entre dans la ville le 13 juin. Modèle:Nombre domiciliés à Saint-Denis sont faits prisonniers de guerre dans des camps en Allemagne. La municipalité est alors dirigée par Marcel Marshall, membre du Parti populaire français de Jacques Doriot. Dès le 15 juin est recensé un premier acte de sabotage. Le 25 novembre, le conseil municipal fait rebaptiser la rue de la République rue du Maréchal-Pétain. Le 6 décembre, Auguste Delaune est arrêté pour acte de résistance et interné au camp d'internement français d'Aincourt (Val-d'Oise), dont il s'évade avant d'être repris, puis torturé à mort en 1943.

1941 : Le 27 février, un soldat allemand est jeté dans le canal Saint-Denis par deux personnes. Le 14 mai est organisée la première rafle de juifs par la Préfecture de Police. Le 15 mai, la direction clandestine du Parti communiste appelle à la constitution d'un « Front national pour la liberté et l'indépendance de la France »; à Saint-Denis, il regroupera des membres de différentes sensibilités. Plusieurs militants socialistes participent à la constitution de groupe « Libération-Nord ». L'un d'entre eux, Lucien Bourriau, parvient à sauver deux jeunes filles juives. Le 13 décembre est arrêté Marcel Paul, qui en 1944 sera déporté à Buchenwald et deviendra ministre communiste de la production industrielle de 1945 à fin 1946.

1942 : Le 14 avril, un acte de sabotage a lieu à l'usine Hotchkiss, où la direction collabore activement avec l'Occupant et porte la durée du travail à Modèle:Nobr par semaine. Le 29 mai, les Juifs de la ville doivent porter l'étoile jaune. En octobre, plusieurs grèves ont lieu dans les usines Hotchkiss, Delaunay et Cazeneuve pour protester contre les départs de main d'œuvre vers l'Allemagne.

1943 : Le 23 mars, Désiré Lelay, ancien conseiller municipal de la ville, secrétaire du syndicat CGT de la métallurgie meurt après s'être évadé d'un camp d'internement. En mai et juin, naissance du « comité local de libération de Saint-Denis ». Le 27 mai, Jean Moulin tient la première réunion du Conseil national de la Résistance où l'on trouve Auguste Gillot, élu conseiller municipal en 1937. Le 14 juillet, une manifestation est organisée par plusieurs centaines d'habitants qui crient « Vive la France ! » ; à la suite de dénonciations, Modèle:Nobr sont emprisonnés.

1944 : Les 21 avril, 22 juin, 2 août et 7 août, la ville subit de durs bombardements, en particulier dans le quartier de la Plaine. On comptera Modèle:Nobr et plusieurs centaines de sinistrés. Le 17 août, Henri Bulliard est chargé par l'état-major de la résistance de former les troupes qui devront reprendre la ville; il reçoit le renfort de la compagnie des 250 à 300 Francs-tireurs et partisans de Roger Sémat. Le 18 août, des barricades sont levées; les ponts, la gare, les usines de gaz et la centrale électrique de Pleyel sont placés sous surveillance de la résistance. La mairie est prise le 20 août à Modèle:Nobr du matin, sur ordre du comité local de libération présidé par Fernand Vanhollebeke. Le 27 août, les troupes du général Leclerc entrent dans la ville<ref>De nombreuses informations ci-dessus sont issues d'une brochure éditée par la municipalité en 2005 pour le soixantième anniversaire de la Libération de la villeModèle:Référence incomplète.</ref>.

Après-guerre

Après la Libération, Saint-Denis connaît, comme l'ensemble du pays, un important développement économique, marqué notamment par la présence d'une grande variété d'industries (métallurgie, machines-outils, arts graphiques entre autres) et de nombreux grands établissements, à commencer par l'usine à gaz du Landy.

Prenant la suite de certaines des entreprises de la première époque industrielle de Saint-Denis, on trouve ainsi des entreprises comme Jeumont Schneider, Thomson, Nozal, Cazeneuve ou encore Languepin. Saint-Denis accueille également un établissement de la SEITA, et plusieurs entreprises du secteur de la presse, comme l'imprimerie du journal Le Monde ou l'entreprise Paris Print Impression.

Le développement économique et démographique (la ville compte près de Modèle:Nombre en 1968) s'appuie aussi sur la réalisation de très nombreux logements sociaux, notamment pour résorber les bidonvilles situés dans certains quartiers. Entre 1948 et 1973, on construit ainsi plus de Modèle:Nombre HLM à Saint-Denis.

Premier lycée en banlieue<ref>Modèle:Lien web</ref>, le lycée Paul-Éluard est inauguré le Modèle:Date-<ref>Inauguration du Lycée Paul-Eluard textes des allocutions prononcées [en ligne] par Monsieur Auguste Gillot, Monsieur Jacob, et Louis Aragon le Modèle:Date- [consulté le 14 avril 2015]. Disponible sur : http://brbl-dl.library.yale.edu/vufind/Record/3586551</ref>,<ref>Aragon, Inauguration du lycée Paul Eluard de St-Denis : extrait du discours[en ligne], [consulté le 14 avril 2015] Le ParisienTV. Disponible sur : http://videos.leparisien.fr/video/inauguration-du-lycee-paul-eluard-de-st-denis-extrait-du-discours-daragon-11-10-2013-x15t47f</ref>.

Au début des années 1960, la désindustrialisation frappe la banlieue parisienne. La politique gaulliste de « décentralisation industrielle », officiellement destinée à corriger le déséquilibre de l’emploi entre la région parisienne et la province, vise également, comme le relève le géographe Hervé Vieillard-Baron, à « démanteler les bastions communistes sous couvert de décentralisation ». Les déplacements d'usines vers des villes de provinces provoquent la disparition de plus de quatorze mille emplois industriels entre 1958 et 1968 à Saint-Denis. Jusqu’aux années 1990, la municipalité communiste et les syndicats mènent une résistance active contre la politique de désindustrialisation : soutien matériel aux ouvriers en grève, organisation de manifestations, occupations d’usine, création d’un Comité de défense de l’emploi, utilisation du plan d’occupation des sols pour bloquer l’implantation de toute autre activité, etc. Ces efforts ne suffisent pourtant pas à contenir l’augmentation du chômage qui, presque inexistant dans la ville entre 1945 et 1970, atteint 10,7 % de la population active en 1982, puis 14 % en 1990. La Plaine Saint-Denis, qui fut la plus grande zone industrielle d'Europe, devient la plus grande friche industrielle du continent. En 1991, Saint-Denis s’associe aux municipalités communistes de Saint-Ouen et d'Aubervilliers pour créer Plaine Développement, une société d’économie mixte qui rachète les friches et les réaménage afin d’attirer des activités tertiaires<ref name=":0" />.

La ville est touchée de plein fouet par la crise économique dans les années 1970 et 1980. Attirés par le faible coût des loyers, et la proximité de la capitale, de nombreux immigrés s'y installent.

En 1980, Saint-Denis accueille sur son territoire la jeune université de Paris VIII qui, fondée peu après 1968 dans le bois de Vincennes, vient d'en être délogée manu militari. On lui octroie l'emplacement d'un IUT, aussitôt rasé, et on reconstruit en hâte des locaux modernes.

Depuis 1998

Modèle:Article détaillé Depuis l'inauguration du stade de France, le Modèle:Date, la ville qui avait connu un grave déclin économique connaît un important essor dans certains secteurs, notamment le quartier de la Plaine Saint-Denis. Le dynamisme autour du Stade de France a été renforcé par l'impact de la Coupe du monde de football 1998. Ce dynamisme se poursuit depuis 2000 dans une structure intercommunale (dont la Plaine de France est le cœur) : Plaine Commune. Cette structure regroupe, depuis 2013, neuf villes : Saint-Denis, Aubervilliers, Villetaneuse, Pierrefitte-sur-Seine, Épinay-sur-Seine (membres fondateurs), L'Île-Saint-Denis, Stains (depuis 2003), La Courneuve (depuis 2005) et Saint-Ouen-sur-Seine (depuis 2013), soit Modèle:Unité en 2012. D'abord présidée par le maire de Villetaneuse Jacques Poulet, Plaine Commune est dirigé depuis janvier 2005 par Patrick Braouezec, ancien député et ancien maire de Saint-Denis.

Au-delà du stade lui-même et de l'image nouvelle qu'il donne à la ville, des acquis subsistent du Mondial 1998, comme la couverture à la Plaine de l'autoroute A1 et le prolongement de la ligne 13 du métro vers Saint-Denis - Université. La Ville a accueilli d'autres compétitions internationales comme la Coupe du monde de rugby de 2007 et l'Euro 2016 de football. Autour du Stade s'est développé un important quartier d'affaires mais qui reste peu lié au centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le quartier doit connaître encore un important développement autour du carrefour Pleyel, point de jonction de plusieurs lignes du Grand Paris Express<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'expérience des multiples compétitions tenues depuis 1998 ont été un des axes forts de la candidature de Paris aux Jeux olympiques d'été de 2012, dans laquelle la ville et l'intercommunalité étaient très impliquées. Modèle:Référence nécessaire

En novembre 2003, Saint-Denis a accueilli avec Paris le deuxième Forum social européen.

Le Modèle:Date-, les abords du Stade de France sont le théâtre de trois attentats commis simultanément à d'autres attaques terroristes à Paris. Le Modèle:Date-, la Police prend d'assaut une cache du centre-ville dans laquelle s'étaient dissimulés la veille des terroristes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ampleur de la dégradation de l'habitat privé au centre-ville, entre la Porte de Paris et la gare, permet à Saint-Denis d'être retenu dans le PNRQAD en 2010. De nombreuses propriétés ont été investies par des marchands de sommeil pour y loger des populations très précaires ou en situation irrégulière<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce même quartier est retenu en 2015 dans les zones devant bénéficier de la seconde phase du programme ANRU, comme les quartiers des Franc-Moisins et Floréal-Saussaie-Courtille<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le centre-ville et le quartier de la gare sont investis par les vendeurs à la sauvette et les trafics<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> dans un contexte de dégradation de l'offre commerciale (téléphonie, boucheries halal, terminaux de cuisson de pain, kebabs et beaucoup de boutiques vides) et d'une forte délinquance de voie publique<ref name="Defranoux"/>.

Des reportages décrivent la ville comme touchée par le communautarisme religieux<ref name="Cherigui">Nadjet Cherigui, « Saint-Denis. L'islamisation est en marche », Le Figaro Magazine, semaine du 20 mai 2016, pages 54-64.</ref>,<ref>Fewzi Benhabib, « Saint-Denis : ma ville à l'heure islamiste », marianne.net, 16 novembre 2015.</ref>. D'autres notent que les attentats commis à Saint-Denis même forment un repoussoir contre le djihadisme<ref name="Cherigui"/>,<ref name="Defranoux"/>. Par ailleurs, certains reportages sont critiqués pour leurs erreurs et approximations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Si le maire ne nie pas un développement du port du voile intégral<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tout comme il compare cela avec l'existence d'un prosélytisme d’Églises protestantes et évangéliques<ref name="Defranoux"/>, la ville déclare porter plainte contre un article du Figaro Magazine comparant la ville à Molenbeek, celui-ci selon la municipalité Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> (deux ans plus tard, le magazine note qu'aucune plainte n'a en réalité été déposée<ref>Guillaume Roquette, « La République perdue », Le Figaro Magazine, semaine du 23 mars 2018, Modèle:P..</ref>). D'autres reportages sur cette ville cosmopolite de 137 nationalités construite au fil des vagues d’immigration (Bretons, Portugais, Italiens et Maghrébins d’abord, Africains, Indiens, puis Chinois) présentent la ville sous un autre angle, les librairies islamiques côtoyant commerces traditionnels de boucherie ou de cavistes, dans des rues où Modèle:Citation<ref name="Defranoux">Modèle:Lien web.</ref>. La ville est également touchée par le trafic de drogue, la délinquance et la prostitution ainsi que des tensions entre les dealers et les migrants<ref>Manon Quérouil-Bruneel, « Banlieues, la loi du plus fort », Le Figaro Magazine, semaine du 23 mars 2018, Modèle:P..</ref>.

En avril 2023, les maires de Pierrefitte-sur-Seine et Saint-Denis décident d'entamer la procédure de création d'une commune nouvelle pour janvier 2025<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 20 avril 2023, les deux villes adoptent en conseil municipal extraordinaire un vœu approuvant la procédure<ref>Modèle:Article</ref>.

Politique et administration

Fichier:Hôtel Ville St Denis Seine St Denis 2.jpg
L'hôtel de ville.

Depuis la Libération, Saint-Denis est une ville historiquement communiste, assimilée à la ceinture rouge. Aussi, la ville est scindée sur deux circonscriptions, l'une au nord traditionnellement acquise au PCF (sauf de 2012 à 2017) et l'autre au sud longtemps détenue par le PS et gagnée en 2017 par le mouvement de La France insoumise.

En 1925, la ville de Saint-Denis est l'une des premières de France à élire une femme, Marie Chaix, au sein de son conseil municipal. Son élection est néanmoins invalidée par la préfecture, de même que pour toutes les autres femmes élues lors de ces élections municipales<ref>Modèle:Article.</ref> (les femmes n'obtiennent le droit de vote qu'en 1944).

Rattachements administratifs et électoraux

Après avoir été le siège d'un arrondissement de l'ancien département de la Seine, la ville est à nouveau le chef-lieu d'un arrondissement du département de la Seine-Saint-Denis, depuis le décret Modèle:N° du 26 février 1993. La ville ne dispose toujours pas d'une sous-préfecture de « plein droit ».

Historiquement, la ville était concernée par trois anciens cantons : Saint-Denis-Sud, Saint-Denis-Nord-Est et Saint-Denis-Nord-Ouest.

Depuis le redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est le bureau centralisateur de deux cantons :

Intercommunalité

Saint-Denis était membre fondateur de la communauté d'agglomération Plaine Commune, qui s'étendait sur neuf villes, jouant un rôle économique fondamental aux portes de Paris. Son président pour la période 2005-2015 était Patrick Braouezec, ancien député-maire de Saint-Denis.

La commune est également membre fondateur du syndicat mixte Paris Métropole.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de Modèle:Nombre, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'établissement public territorial Plaine Commune, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>. Patrick Braouezec a été élu président de l'EPT Plaine Commune pour le mandat 2016-2020<ref name="LP20012016">Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Lors des élections municipales de 2008, le PS (dirigé par Georges Sali) a provoqué une primaire au premier tour du 9 mars 2008, qu'il perdit face à la liste d'union de nombreuses forces de gauche, menée par le PCF. Il s'est néanmoins maintenu au second tour, alors que la liste UMP fusionnait avec celle du MoDem. La liste menée par le maire sortant Didier Paillard a gagné l'élection au second tour par 51,12 % des suffrages exprimés face au PS et à la liste d'union UMP - MoDem<ref>Résultats des élections municipales 2008 - Modèle:2d tour
Votants 41,9 %
Exprimés 40,3 %
Liste Paillard (PCF) - 51,1 % des exprimés - Modèle:Nombre
Liste Sali (PS) - 30,6 % des exprimés - Modèle:Nombre
Liste Ducos-Fonfrède (UMP) - 18,3 % des exprimés - Modèle:Nombre
Source Le Parisien.</ref>, qui constituent l'opposition municipale.

Lors des élections municipales de 2014, Georges Sali (ex-PS) conduit au premier tour une liste dissidente, celle du PSG (Parti socialiste de gauche), concurrente de celle du PS et du PRG, conduite par le député et conseiller général socialiste, Mathieu Hanotin. Elle fusionne au second tour avec la liste d'union du FG, d'EÉLV et du MRC, conduite par le maire sortant, Didier Paillard. La liste de Didier Paillard l'emporte alors avec Modèle:Unité d'avance sur celle de Mathieu Hanotin.

Modèle:Article détaillé

Lors des élections municipales de 2020, le PCF perd pour la première fois depuis la Libération la ville de Saint-Denis, au profit des socialistes conduits par Mathieu Hanotin.

Résultats des élections municipales de 2020 à Saint-Denis<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Mathieu Hanotin PS<ref>Modèle:Lien web.</ref>, G.s<ref>Modèle:Lien web.</ref>, PA<ref>Modèle:Lien web.</ref> 4 830 35,31 8 604 59,04 44 2
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Laurent Russier* PCF<ref>Modèle:Article.</ref>, EELV<ref>Modèle:Lien web.</ref> 3 282 24,00 5 969 40,96 11 1
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Bally Bagayoko LFI<ref>Modèle:Article.</ref> 2 468 18,04 Retrait 0 0
* Liste du maire sortant

Modèle:Article détaillé

Modèle:Boîte déroulante/début Candidats ayant obtenu plus de 4 % des suffrages exprimés :

Élection présidentielle de 1988<ref name="1965 à 2012">Modèle:Lien web.</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Saint-Denis National Saint-Denis National
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | François Mitterrand 34,78 % 34,11 % 69,49 % 54,02 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Marie Le Pen 20,51 % 14,38 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | André Lajoinie 18,20 % 6,76 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jacques Chirac 10,18 % 19,96 % 30,51 % 45,98 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Raymond Barre 7,91 % 16,54 %
Votants 75,87 % 81,35 % 76,43 % 84,06 %
Élection présidentielle de 1995<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Saint-Denis National Saint-Denis National
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Lionel Jospin 26,33 % 23,30 % 61,77 % 47,36 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Marie Le Pen 19,25 % 15,00 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Robert Hue 17,93 % 8,64 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jacques Chirac 15,54 % 20,84 % 38,23 % 52,64 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Édouard Balladur 8,76 % 18,58 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Arlette Laguiller 6,46 % 5,30 %
Votants 68,97 % 78,38 % 69,77 % 79,66 %
Élection présidentielle de 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Saint-Denis National Saint-Denis National
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Lionel Jospin 20,03 % 16,18 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Marie Le Pen 15,56 % 16,86 % 15,44 % 17,79 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jacques Chirac 11,88 % 19,88 % 84,56 % 82,21 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Robert Hue 9,04 % 3,37 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Christiane Taubira 7,78 % 2,32 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Noël Mamère 6,61 % 5,25 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Arlette Laguiller 6,85 % 5,72 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Pierre Chevènement 6,61 % 5,33 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Olivier Besancenot 4,94 % 4,25 %
Votants 68,33 % 71,60 % 72,74 % 79,71 %
Élection présidentielle de 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Saint-Denis National Saint-Denis National
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Ségolène Royal 41,57 % 25,87 % 67,94 % 46,94 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Nicolas Sarkozy 19,56 % 31,18 % 32,06 % 53,06 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| François Bayrou 15,47 % 18,57 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Marie Le Pen 8,27 % 10,44 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Olivier Besancenot 5,14 % 4,08 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Marie-George Buffet 4,29 % 1,93 %
Votants 81,92 % 83,77 % 81,47 % 83,97 %
Élection présidentielle de 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Saint-Denis National Saint-Denis National
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | François Hollande 45,79 % 28,63 % 77,78 % 51,64 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Luc Mélenchon 21,72 % 11,10 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Nicolas Sarkozy 12,18 % 27,18 % 22,22 % 48,36 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Marine Le Pen 9,90 % 17,90 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | François Bayrou 4,68 % 9,13 %
Votants 69,67 % 79,48 % 72,88 % 80,35 %
Élection présidentielle de 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Saint-Denis National Saint-Denis National
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Jean-Luc Mélenchon 43,39 % 19,58 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Emmanuel Macron 23,02 % 24,01 % 84,12 % 66,10 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Marine Le Pen 10,07 % 21,30 % 15,88 % 33,90 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Benoît Hamon 9,66 % 6,36 %
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | François Fillon 7,20 % 20,01 %
Votants 66,35 % 77,77 % 61,96 % 74,56 %

Modèle:Boîte déroulante/fin

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e %
Municipales 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PCF Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PSG Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PCF Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e
Européennes 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FG 19,77 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 15,78 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 15,53 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 12,59 Tour unique
Régionales 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 33,77 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FG 18,91 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 16,01 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 11,08 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UGE 66,60 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UCD 21,67 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 11,73 Pas de Modèle:4e
Présidentielles 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 43,39 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 23,02 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 10,07 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 9,68 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 84,12 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 15,88 Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e
Européennes 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 15,92 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 15,63 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 14,64 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 13,10 Tour unique
Municipales 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PCF Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PCF Modèle:Unité Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e
Régionales 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI-PCF Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UGE Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM Modèle:Unité
Présidentielle 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 61,13 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 16,22 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 8,29 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | REC 3,09 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 79,09 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 20,91 Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e

Liste des maires

La ville est gérée par des maires communistes depuis la Libération; elle l'était depuis 1920, avec une parenthèse en 1936-37 quand Jacques Doriot, exclu du PCF en 1936 pour manque d'obéissance à la direction du parti, créé le PPF. Le communiste et futur résistant Fernand Grenier reconquiert la ville et le siège de député en 1937.

Le socialiste Mathieu Hanotin remporte les élections municipales de 2020 face notamment au maire PCF sortant.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Modèle:Article connexe

Politique locale

Le 14 septembre 2023, le Figaro révèle que l’ancienne équipe communiste de Saint-Denis fait l’objet d’une enquête du Parquet national financier depuis le mois de mai en raison de la vente d’un immeuble qui appartenait à la ville, cédé à un prix jugé bien plus faible que celui du marché<ref>Modèle:Lien web</ref>. « Cet immeuble était frappé d’un arrêté d’insalubrité. On ne peut pas comparer le prix au m² d'un immeuble frappé d’un tel arrêté avec les prix d’un immobilier classique » estime le député Stéphane Peu, alors adjoint à l’urbanisme et président de Plaine Commune Habitat (PCH), organisme public de gestion de logement<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Résidents étrangers

Le Modèle:Date-, un scrutin sans base légale mais soutenu par la plupart des chefs de file de la gauche était organisé sur la question du droit de vote des étrangers non-européens aux élections locales. Ce scrutin, jugé illégal par le tribunal administratif de Cergy le 23 février, a été organisé par le maire communiste de Saint-Denis, Didier Paillard et soutenu par des personnalités comme François Hollande (PS), Marie-George Buffet (PCF), Dominique Voynet (Verts), Olivier Besancenot (LCR), Arlette Laguiller (LO), Danielle Mitterrand (PS) et Mouloud Aounit (MRAP)<ref name="lefigaro.fr">« Saint-Denis : le référendum sur le vote des étrangers attire les électeurs », Le Figaro, 26 mars 2006</ref>.

Dans la lignée du référendum local du Modèle:Date<ref>Ce référendum a été jugé illégal par jugement du Tribunal administratif de Cergy-Pontoise</ref>, où la municipalité avait consulté la population sur la possibilité de permettre de voter aux élections locales pour les étrangers non-européens<ref name="lefigaro.fr"/>, le conseil municipal du Modèle:Date a créé un Conseil des citoyens étrangers, composé de dix hommes et dix femmes, désignées par le conseil municipal, à raison de Modèle:Nobr pour la majorité municipale et 5 pour l'opposition.

Ce conseil sera consulté sur tous les grands sujets et participera pleinement à l'élaboration de la politique municipale<ref>Modèle:Article.</ref>.

Sécurité

Modèle:Section à actualiser Le taux de criminalité de la circonscription de police de Saint-Denis (incluant L'Île-Saint-Denis)<ref>Préfecture de Seine-Saint-Denis : le commissariat de Saint-Denis et son ressort de compétence</ref> (crimes et délits, chiffres 2005) est de Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre ce qui est très largement supérieur aux moyennes nationales (83/1 000) et départementales (95,67/1000) et avec un taux de résolution des affaires par les services de police de 19,82 %, le plus bas du département<ref>Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 de la Seine-Saint-Denis Modèle:Lien archive.</ref>. En 2014, le nombre de crimes de la circonscription de police de Saint-Denis est de 14 437 pour environ 110 000 habitants<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le centre-ville, le quartier de la Basilique et la ZAC Landy Nord sont classés depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, la commune Modèle:Citation<ref name="dossier presse">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> et Modèle:Citation<ref name="dossier presse"/>, ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers supplémentaires.

Jumelages

Modèle:Colonnes

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Dans la foulée du réaménagement de la Plaine Saint-Denis, la ville a connu une nette progression du nombre d'habitants : 85 832 en 1999, 107 762 en 2011, soit 1,94 % de taux de croissance moyen annuel au cours de la période, ce qui en fait la troisième ville d'Île-de-France, après Paris et Boulogne-Billancourt mais devant Argenteuil et Montreuil.

Saint-Denis est l'une des communes ayant eu la plus forte croissance démographique d'Île-de-France depuis 1999, avec près de Modèle:Nombre supplémentaires en douze ans (+ 25,5 %). C'est, en volume, celle qui a le plus contribué l'accroissement de la population francilienne aussi bien entre 1999 et 2006 qu'entre 2006 et 2011, après Paris<ref>Insee Île-de-France « Faits et chiffres », Modèle:N°, décembre 2013, consulté le 21 octobre 2014</ref>. Il s'agit d'une nette inversion de tendance puisque la commune avait perdu Modèle:Nombre entre 1968 et 1999, soit 13,5 % de sa population. Cette croissance est à mettre au compte de la rénovation de l'ancien quartier industriel de la Plaine-Saint-Denis qui, outre l'arrivée de nombreux bureaux et équipements d'envergure, accueille de nouveaux logements.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 44,7 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (42,6 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à Modèle:Nobr (14,3 %) est inférieur au taux départemental (16,9 %).

En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,86 % d'hommes, supérieur au taux départemental (49,3 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Immigration

En 2020, la ville de Saint-Denis comptait Modèle:Nombre sur une population totale de Modèle:Nombre soit 38,28  %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle comptait Modèle:Nombre soit 30,81  % (dont 4,98 % nés en Europe et 25,83  % nés hors d'Europe)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Entre 1975 et 2015, la proportion des jeunes de moins de Modèle:Nombre immigrés d'origine extra-européenne ou vivant avec au moins un parent immigré d’origine extra-européenne est passée de 15 % à 67 %. Les petits-enfants d'immigrés ne sont pas pris en compte<ref>Quelle évolution de la ségrégation résidentielle en France ?, juillet 2020, France Stratégie</ref>.

Enseignement

Enseignement scolaire

Fichier:Entrée lycée Paul Eluard.jpg
Lycée Paul-Éluard.

Modèle:Colonnes

  • 6 lycées publics :

Modèle:Colonnes

  • Enseignement privé :
    • Ensemble scolaire Jean-Baptiste-de-la-Salle et Notre-Dame-de-la-Compassion
    • Collège et lycée Saint-Vincent-de-Paul

Enseignement supérieur

Fichier:Universite paris 8.jpg
Entrée de l'université Paris-VIII à Saint-Denis, en 1998.
Fichier:P13-iut-st-denis.JPG
L'IUT de Saint-Denis.

Manifestations culturelles et festivités

Chaque année le festival de musique classique, contemporaine et de chant est organisé en juin. Les concerts sont donnés dans la basilique Saint-Denis et à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La mairie organise chaque année au printemps la Fête des Tulipes, qui réunit des dizaines de milliers de personnes dans le parc de la Légion d'honneur. Son affluence record est estimée entre 50 000 et Modèle:Nombre, pour comparaison, cela représente 45 à 55 % de la population dionysienne<ref>Modèle:Article.</ref>.

  • La Fête de la ville a lieu fin septembre ou début octobre
  • Les Journées Cinématographiques Dionysiennes, avec le Prix Michel-Simon, au cinéma L'Écran en février.
  • Festival Métis, vers mars.
  • Festival Au cœur de la ville, première semaine du mois de juin, organisé par La tête ailleurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Santé

La ville dispose de deux hôpitaux publics formant le groupe hospitaliers de Saint-Denis. Il est composé de l'hôpital Danielle-Casanova et de l'hôpital Pierre-Delafontaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'important Centre cardiologique du Nord, qui a une antenne porte de Paris, a pratiquement doublé son site avec les travaux conduits en 2015.

Sports

Fichier:Meeting Areva au stade de France à Paris 2015 (52).jpg
Le Stade de France lors du meeting Areva d'athlétisme en 2015.
Fichier:Tribune-stade-marville.jpg
Vue de la tribune du stade principal du parc des sports de Marville.

Le Stade de France accueille de grandes compétitions de football et de rugby dont les matchs de l'équipe de France de football, la finale de la Coupe de France de football des matchs de l'équipe de France de rugby lors du Tournoi des Six Nations et de certains test matchs, les [[Championnat de France de rugby à XV|finales du Modèle:Nobr]]. Jusqu'en 2016 le stade accueillait le Meeting de Paris, premier meeting d'athlétisme au monde par son affluence. Divers événements ou concerts ont également lieu dans cette enceinte.

Parmi les grands événements accueillis au Stade de France figure sa compétition inaugurale, la coupe du monde de football 1998, mais aussi le Championnat d'Europe de football 2016, les finales de la Ligue des champions de football en 2000, 2006 et 2022, les championnats du monde d'athlétisme 2003, la Coupe du monde de rugby à XV en 2007 et en 2023 ; la finale de la H cup 2010. Enfin le Stade de France est un site majeur des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

Le Parc des sports de Marville situé à cheval sur Saint-Denis et La Courneuve est un espace multi-sport, dont un centre nautique, de Modèle:Unité qui abrite également d'entraînement du club de football du Red Star. Le parc des sports Auguste-Delaune et le vélodrome de Saint-Denis se situent au nord de la ville. La commune dispose également d'un centre nautique ouvert en 1966, la Baleine.

Un semi-marathon, la « Voie royale », est organisé annuellement par la Ville et le club de Saint-Denis Émotion. La ville abrite deux clubs omnisports, le Saint-Denis Union Sports et l'Avant-Garde de Saint-Denis.

Médias

La Cité du cinéma s'est ouverte en 2013 à Saint-Denis.

Le groupe de télévision AB a son siège à Saint-Denis.

Des studios de télévision sont installés sur le site des anciens magasins généraux, entre Aubervilliers et Saint-Denis, à La Plaine Saint-Denis.

Le quotidien régional Le Parisien édite des infos locales, dans son édition 93.

La radio et la télévision publiques sont représentées localement par France Bleu Ile-de-France et France 3 Ile-de-France-Centre.

Cultes

Culte catholique

Le territoire de la commune de Saint-Denis est situé au sein du diocèse de Saint-Denis, les lieux de culte dépendent de quatre paroisses : « Cathédrale-basilique », « Saint-Denys-de-l'Estrée », « Sainte-Jeanne-d'Arc de la Mutualité » et « Sainte-Geneviève de La Plaine »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les fidèles disposent de :

La chapelle des Carmélites et l'ancienne église des trois patrons ont été désacralisées. La première est un des édifices du musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis, la seconde a été intégrée dans le centre administratif de la mairie.

Culte israélite

Trois synagogues ont été bâties à Saint-Denis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il s'agit notamment de :

  • la synagogue Ohalei Yaacov au centre communautaire Ohr Menahem, rue Émile-Connoy.
  • la synagogue Beth Yehouda, 47 rue Marcel Sembat, qui héberge Association cultuelle israélite de Saint-Denis.
  • la synagogue du 51 rue Marcel Sembat est désaffectée

Culte musulman

La communauté musulmane dispose en 2020 de cinq lieux de culte<ref>Modèle:Lien web.</ref>. : mosquée Taqwa, mosquée Bilal, foyer, rue du Général-Joinville, Foyer africain et mosquée Et-tawhid<ref>Le site du centre Tawhid</ref>. Depuis 2019 a ouvert la Grande mosquée de Saint-Denis de l'association Amal, rue Henri Barbusse<ref>Modèle:Article.</ref>.

Culte protestant

Modèle:... Les communautés évangéliques regroupées au sein du Conseil national des évangéliques de France disposent de neuf lieux de culte <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les communautés de l'Église réformée de France et de l'Église évangélique luthérienne de France regroupées au sein de l’Église protestante unie de France disposent d'un temple, successeur du lieu de culte construit pour les gardes suisses de l'Ancien Régime installés dans l'ancienne caserne de Saint-Denis.

Globalement, les lieux de culte sont :

  • Église luthérienne, rue des Chaumettes.
  • Église évangélique baptiste, Villa des Joncherolles.
  • Église évangélique pentecôtiste, rue de la Briche.
  • Église évangélique arche de paix, rue de la Briche.
  • Église protestante évangélique, avenue du Président Wilson.

Culte millénariste

Autres

L'église de Scientologie a acquis en 2019, l'ancien bâtiment de la société Samsung, à l'angle de l'avenue du Président-Wilson et de la rue des Bretons<ref>L'église de scientologie arrive à Saint-Denis</ref>. En 2020, cet édifice n'a pas encore d'usage cultuel<ref>Modèle:Article.</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:Section à actualiser En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Saint-Denis au 27 976e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi et entreprises

De 1975 à 1995, Saint-Denis connaît une grande crise industrielle sur le quartier de la Plaine Saint-Denis. Le développement des studios audiovisuels - le territoire est principal centre national de production audiovisuel, ne peut compenser cette hémorragie. Une prise de conscience intercommunale conduit à la création de Plaine Commune, qui est alors très fortement dynamisée par la construction du stade de France, dont les travaux débutent le Modèle:Date.

Depuis les années 2000, l'installation de nouvelles entreprises tertiaires, notamment autour du Stade de France, se traduit par une forte augmentation de l'emploi. Au Modèle:1er janvier 2015, il existe ainsi environ Modèle:Nombre publics et privés dans la commune<ref>INSEE - Résultats du recensement de la population de 2015 - EMP2 - Emplois au lieu de travail par sexe, statut et secteur d'activité économique en 2015, consulté le 23 mai 2019</ref> – contre 49 000 en 1999, soit une augmentation de 72,4 % –, ce qui correspond au niveau qui avait été atteint au plus fort de la période industrielle.

En Modèle:Nombre, Saint-Denis compte Modèle:Nombre de plus (+ 23 %), dont de nombreux établissements de services (SNCF, Afnor, Generali, Arcelor, BNP Paribas, Veolia, SFR, etc.), dont un fort nombre d'établissements de santé (ANSM, l'Agence de la biomédecine, Haute Autorité de santé, Établissement français du sang, etc.). Cependant, les travailleurs du site sont souvent des salariés provenant d'autres zones (seulement 25,9 % des actifs habitant à Saint-Denis travaillent dans la ville en 2010) et le taux de chômage des Dionysiens reste très fort (22,7 % en 2017<ref>INSEE, Chiffres-clés Saint-Denis Recensement de 2010, consulté le 25 avril 2014</ref>, Modèle:Nombre du RSA en juin 2013<ref>Saint-Denis au fur et à mesure, Revue communale d'études et de recherches, Modèle:N°, décembre 2013, Modèle:P., consulté le 25 avril 2014</ref>).

Entreprises présentes sur la commune

Modèle:Méta bandeau d'avertissement{{#ifeq:

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         }}

}} Les quelque 4000 collaborateurs du groupe SFR des sites de la « tour SFR », à la Défense, de Boulogne-Billancourt et Paris Cambray sont depuis décembre 2013 installés sur le « Campus SFR », 12, rue Jean-Philippe-Rameau sur le quartier de La Plaine Saint-Denis, (ZAC Landy-France). C'est l'une des plus importantes installations tertiaires sur la commune.

Sont également présentes :

Au festival de Cannes 2005, le réalisateur et producteur Luc Besson annonce avoir bouclé le financement de la Cité du cinéma, pôle professionnel du cinéma, qui doit être l'équivalent hexagonal de Cinecittà à Rome ou Pinewood à Londres. L'inauguration du pôle, sur l'ancien site EDF du Quartier Pleyel, a eu lieu le 21 septembre 2012<ref>« La Cité du cinéma de Luc Besson ouvrira en 2012 », L'Express, 12 juin 2009.</ref>.

La ville abrite le siège de la Société du Grand Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de la SNCF.

Evolution des créations d'entreprise

D'après les études de l'INSEE, les entreprises d'ensemble et les entreprises individuelles ont connues une grande évolution de 2012 à 2021 dans la Seine Saint Denis. Une évolution qui s'explique par le développement des activités marchandes hors agriculture. Ainsi, leur développement s'est fait en deux étapes:

-Les entreprises d'ensemble sont passées de 1117 entreprises en 2012 à 2932 entreprises en 2021.

-Pour les entreprises individuelles, leur croissance remonte à partir de 2013 après avoir connu une chute en 2012. Partant de 603 entreprises elles ont connu une augmentation de 2141 entreprises en 2020. Après cette date elles ont chuté en 2021 à la suite des événements du covid-19.

Culture locale et patrimoine

La ville est candidate pour devenir capitale européenne de la culture en 2028<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle n'est pas retenue parmi les finalistes<ref>Juliette Vignaud, Capitale européenne de la culture en 2028: Saint-Denis pas retenue parmi les finalistes, bfmtv.com, 3 mars 2023</ref>.

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Fichier:Saint-denis Ursulines.JPG
Le tympan du portail de l'ancien couvent des Ursulines
Ce couvent a été construit en 1644, sur des plans attribués à François Mansart pour la congrégation des Ursulines, qui était arrivée à Saint-Denis en 1628.
L'église, trois ailes du cloître et une partie des bâtiments claustraux ayant été démolis à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce qui restait de l'ancien monastère fut aménagé en logements et vendu en copropriété.

Ville fleurie : deux fleurs renouvelées en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la ville

Fichier:Abbot Suger.jpg
L'abbé Suger, dans un manuscrit ancien.

Histoire

Militaires

Politique

Fichier:Camille Sée.jpg
le député Camille Sée.

Arts et lettres

Journalisme

Musique

Fichier:Elijay.JPG
Les membres du groupe L.E.J., dans le centre-ville de Saint-Denis.

Cinéma

Sports

Fichier:Prithika Pavade.jpg
La pongiste Prithika Pavade (en 2017).

Équipements culturels

Fichier:Académie Fratellini-93-Saint-Denis-A03.JPG
L'Académie Fratellini.

Gastronomie

Modèle:Double image

Du « miel béton » est produit sur le toit de l'hôtel de ville par l'apiculteur Olivier Darné<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville abrite des commerces comme un atelier de fumage du saumon.

Héraldique, devise et logotype

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Guide du Routard de la banlieue
  • Atlas historique de Saint-Denis, des origines au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous la direction de Michel Wyss, Éditions de la Maison des sciences de l'Homme, Paris, 1996
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Manon Quérouil-Bruneel et Malek Dehoune, La part du ghetto, Fayard, 2018, 218 p.
  • Jean-Paul Brunet:
    • Saint-Denis, la ville rouge (1890-1939), publié en 1980
    • Un demi-siècle d’action municipale à Saint-Denis la Rouge. 1890-1939, publié en 1981

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail