Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Denis (prononciation : Modèle:MSAPI, ou localement Modèle:MSAPI) est une commune française limitrophe de Paris, située au nord de la capitale, dans le département de la Seine-Saint-Denis<ref group="Note">Depuis 1968. Précédemment dans le département de la Seine.</ref>, dont elle est sous-préfecture, en région Île-de-France.
C'est la plus peuplée du département, devant Montreuil, et la Modèle:3e d'Île-de-France après Paris et Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine (92).
Ses habitants sont appelés les Dionysiens<ref group="Note">en latin Denis se dit Dionysius, un dérivé du nom du dieu grec Dionysos</ref>.
Lieu de passage de Paris vers le Nord de l'Europe, Saint-Denis doit une partie de son importance à la figure du martyr saint Denis et de ses compagnons, à l'origine de l'abbaye Saint-Denis. Plus tard, la quasi-totalité des rois, reines et princes de France seront à leur tour inhumés à Saint-Denis, donnant une destinée historique et un développement considérable à l'église abbatiale. La ville connaît ensuite un second développement à l'époque industrielle et post-industrielle, avec une importante dynamique démographique.
Géographie
L'altitude de Saint-Denis est de Modèle:Unité environ. Sa superficie est de Modèle:Unité. Sa latitude est de 48,931 degrés nord et sa longitude de 2,356 degrés est. Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
Les trois routes qui traversent ces fortifications se rejoignent au Barrage de Saint-Denis.
On voit également la ligne de chemin de fer Paris - Lille par Creil, d'où se sépare la ligne Paris - Pontoise</ref>.
Saint-Denis est une ville de la proche banlieue nord de Paris, dont elle est limitrophe, chef-lieu d'un arrondissement du département de la Seine-Saint-Denis (93) depuis 1993. Elle fut autrefois une sous-préfecture du département de la Seine. La [[Réorganisation de la région parisienne en 1964|loi du Modèle:Date-]]<ref>Journal officiel, loi Modèle:N° du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne</ref> redécoupa les anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise, ce qui fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le Modèle:Date.
Saint-Denis est limitrophe des villes de Paris, Saint-Ouen-sur-Seine, L'Île-Saint-Denis, Épinay-sur-Seine, Villetaneuse, Pierrefitte-sur-Seine, Stains, La Courneuve et Aubervilliers. Elle se trouve dans la Plaine de France. La partie sud de la commune, située entre le canal Saint-Denis et Paris constitue la Plaine Saint-Denis, qui s'étend également sur Aubervilliers et Saint-Ouen-sur-Seine.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Hydrographie
La commune<ref>Commune de Saint-Denis. Dressé en 1854, révisé en 1870</ref> est bordée par la Seine, traversée par le canal Saint-Denis, et avec la zone marécageuse du nord de la ville, drainée par le Croult et le Rouillon. La Vieille Mer n'est déjà plus visible, ayant déjà été busée. Le ru de Montfort traverse également la commune.
Climat
Climat océanique dégradé de type parisien.
Urbanisme
Typologie
Saint-Denis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Longtemps ville industrielle et pauvre associée à la pollution et à la saleté, la ville a changé de visage à la fin du siècle dernier, gagnant en 2004 le « Ruban du développement durable ». De nombreux immeubles, certains en plein centre, demeurent cependant très dégradés. La ville compte par ailleurs Modèle:Unité d'espaces verts, dont le vaste parc de la Légion d'honneur. Une partie du parc Georges-Valbon se situe également sur son territoire communal.
Le territoire de la commune se compose de plusieurs quartiers assez différenciés, certains relativement isolés ou distants de l'hyper-centre.
Centre historique
Entre la porte de Paris remodelée (les principaux chantiers ont été achevés en 2015) et la basilique, le parc de la Légion d'honneur jouxte les jardins et dépendances de la Maison d’éducation de la Légion d'honneur, qui occupe les bâtiments de l'ancienne abbaye. Le parc municipal avait été détaché de l'ensemble abbatial dans les années 1970.
Dominé par la basilique Saint-Denis, flanquée du jardin Pierre de Montreuil, le centre ancien compte plusieurs monuments remarquables : imposant hôtel de ville (place Victor-Hugo), Église Saint-Denys-de-l'Estrée, abbaye royale, porche de l'ancien couvent des Ursulines (logements privés), ancien couvent des Carmélites (Musée de Saint-Denis), ancien siège du journal L'Humanité, conçu par Oscar Niemeyer.
Au croisement de la rue Gabriel-Péri et de la rue de la Boulangerie, le café « Au Pavillon » était déjà connu il y a cinq siècles pour être un pavillon de chasse des rois de France qui y faisaient une pause. Henri IV avait sa garçonnière rue de la Boulangerie où il préparait les discours qu’il allait prononcer à la Basilique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Abritant le plus grand marché de l'Île-de-France le mardi, le vendredi et le dimanche matin, la plus que centenaire halle du marché (1893) a rouvert fin 2006, après rénovation. Elle est maintenant dotée d'un système de récupération des eaux de pluie, utilisées pour le nettoyage après le marché, et de panneaux solaires pour l'éclairage<ref name="Tilloy"/>.
Le centre-ville est piétonnier depuis le Modèle:Date-<ref name="Tilloy">Modèle:Lien web.</ref> ; le plateau piéton a été étendu en 2007.
Un parcours historique en Modèle:Unité, entre la basilique et le stade de France, donne les clés de l'histoire de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La station de métro Basilique de Saint-Denis est en correspondance à distance avec le tramway T1, à proximité d'un hypermarché urbain important (avec le très proche marché, celui-ci contribue à l'attrait pratique du centre ville, où, en revanche, beaucoup de commerces alimentaires traditionnels ont disparu).
Des galeries très parcourues relient la place centrale du Caquet à la place du Modèle:Date- (deux lignes de tramway, parking, poste) et à la halle. Malgré la fréquentation, de nombreux commerces de ces galeries ont fermé depuis 2000. Il en va de même rue Gabriel-Péri, artère principale du centre piétonnier, avec la rue de la République, où plusieurs vitrines d'une certaine ampleur demeuraient vides début 2016 (anciens locaux de banques, de magasins...).
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Rue Gabriel-Péri, en zone piétonne.
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L'église Saint-Denys-de-l'Estrée, construite par Eugène Viollet-le-Duc et l'extrémité de la rue de la République, dans les années 1930.
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La halle du marché en juin 2016.
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La place du Caquet et le Centre administratif municipal.
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L'Îlot Modèle:N°, un exemple d'architecture brutaliste.
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Entrée de l'ancien couvent des Ursulines.
Franc-Moisin / Bel-Air
Le Bel-Air est un quartier de petits immeubles anciens, souvent dégradés, séparé du centre-ville par l'autoroute du Nord. Lors de sa construction, au début des années 1960, le quartier a été amputé d'environ Modèle:Unité et de son cœur, l'ancienne place de la République<ref name="JGB">Modèle:Lien web.</ref>, abîmant les rues alentour comme la rue Voisine. Le trafic routier sur l'A1 et l'A86 sont l'origine d'une forte pollution atmosphérique des seuils de pollution dictés par les normes européennes (avec Modèle:Nombre de dépassement - souvent importants - des normes en 2012 et Modèle:Nombre en 2016) et de forts taux de microparticules<ref name="A1E"/>.
Il jouxte le quartier du Franc-Moisin, grand ensemble dont la construction a permis la résorption d'un important bidonville peuplé notamment des familles des travailleurs d'origine portugaise ou nord-africaine employés sur le chantier de l'A1<ref name="JGB"/>, ainsi que le Fort de l'Est, l'une des anciennes fortifications qui protégeaient Paris. Aujourd'hui, ce fort sert principalement à l'hébergement des gendarmes et militaires pour la surveillance du Stade de France, accueille divers évènements et la Journée défense et citoyenneté (ex-JAPD).
Un temps de mauvaise réputation, théâtre de petits incidents fréquents, le quartier est rénové et embelli. C'est dans ce cadre qu'a été tourné le film L'Esquive d'Abdellatif Kechiche<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui a obtenu quatre Césars en 2005<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit d'un des quartiers qui ne sont pas desservis par un mode lourd de transport en commun, mais cette situation devrait évoluer avec le prolongement au sud du tramway T8 qui est supposé desservir notamment le lycée Suger.
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Le quartier du Franc Moisin et le canal Saint-Denis.
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Du fort de l'Est (1841-43) au stade de France, le Bel-Air.
Plaine Saint-Denis / Cristino Garcia
Quartier étendu et "contemporain" quant à ses architectures, assez détaché du reste de Saint-Denis, dont il est, pour une bonne part, séparé par le canal. Il possède par ailleurs son propre code postal (93210 La Plaine Saint-Denis). Ces différentes spécificités et l'histoire du quartier (territoire hérité en partie de l'ancienne commune de La Chapelle) donnent parfois aux habitants du quartier un sentiment d'habiter une ville distincte de Saint-Denis. Sa grande superficie fait que cet ensemble géographique est lui-même divisé en quartiers correspondant aux différentes opérations d'aménagement contemporaines.
Plus grande zone industrielle d'Europe dans les années 1960, la Plaine subit une grave crise économique avec la désindustrialisation. La construction de l'autoroute A1 en tranchée ouverte entre 1961 et 1965 sur l'avenue Wilson coupe le quartier en deux et favorisé le déclin de cette voie, jusqu'à sa couverture par le tunnel du Landy peu avant la Coupe du monde de football 1998<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le quartier a connu un renouveau à la fin du millénaire en profitant de l'effet d'image et de la dynamique de la construction du stade de France. Depuis lors, le quartier et celui du Landy sont devenus une des principales zones d'activité de l'immobilier d'entreprise de la région parisienne. Plusieurs milliers de logements y sont construits dans les années 1990 et, surtout, dans la première décennie 2000, formant de nouveaux quartiers d'habitat, encore peu dotés de commerces en 2015.
Les activités économiques, profondément modifiées par rapport à la grande époque industrielle de la Plaine, ont plusieurs points d'appui, notamment autour du site des Magasins généraux (EMGP), du Dock des Alcools rénové ou encore de la gare édifiée en 1998 sur la ligne D du RER, où se sont installées des entreprises comme Generali ou le siège de la SNCF. Le quartier accueille également d'importants centres de formation, avec le Conservatoire national des arts et métiers, la Maison des Sciences de l'homme Paris-Nord, et, vers 2016, le lycée de la Plaine.
Le quartier Cristino-Garcia, situé à proximité de la gare de La Plaine - Stade de France est également surnommé « la petite Espagne » en raison de la forte immigration espagnole qu'elle a connue au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, immigration résultant dans un premier temps de l'exode de familles espagnoles venant travailler sur place, notamment dans des entreprises du secteur de la chimie. Toutefois ce sont les époques de la dictature de Primo de Rivera (1923 - 1930) et la période suivant la victoire des troupes franquistes à l'issue de la Guerre civile espagnole qui ont amené nombre d'Espagnols à venir résider à Saint-Denis et constituer ici une communauté, qui demeure encore importante.
En limite d'Aubervilliers, Plaine Commune aménage la place du Front-Populaire dans un secteur d'anciennes friches industrielles. Elle est desservie par la station de métro Front populaire ([[Ligne 12 du métro de Paris|Modèle:Nobr]]). La partie sud de la Plaine Saint-Denis est ainsi mieux reliée à Paris et à Aubervilliers. La ligne de tramway T8 irriguera également à terme ce quartier, en limite duquel est édifié le Campus Condorcet à Aubervilliers.
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Un nouveau quartier entre le canal et le stade de France.
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Mémorial aux combattants espagnols de la Plaine.
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La place du Front-Populaire, à la fin des travaux d'aménagement.
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L'ancienne gare de La Plaine-Voyageurs, avant sa reconversion en maison des associations
Pleyel
Modèle:Article détaillé Le quartier, séparé du reste de la Plaine Saint-Denis par les installations ferroviaires (Lignes Paris-Lille, TGV Nord…) tient son nom de la fabrique des pianos Pleyel, fondée à cet emplacement par Ignace Joseph Pleyel (1757-1831) en 1807. La manufacture fermera à cet endroit, dans les années 1960, avant de renaître près d'Alès, dans le Gard.
Autrefois quartier très industriel avec la mégisserie Combes dès 1847 et l'usine chimique de François Coignet, il est devenu d'abord un quartier tertiaire, autour notamment de la « tour Pleyel », et secondairement résidentiel. Une tour de bureaux de Modèle:Unité de haut, bâtie sur les terrains de l'ancienne manufacture de pianos, a été inaugurée le Modèle:Date<ref>Le Journal de Saint-Denis, Modèle:N°754, 2 juillet, page 9</ref>. Face à elle se dresse un important site d'EDF. Depuis le 21 septembre 2012, le quartier accueille la Cité du cinéma, pilotée par Luc Besson, dans une ancienne centrale électrique. La même année il y inaugure l'École de la Cité, école de cinéma gratuite et sans condition de diplôme.
Des voies à grande circulation (A86 au nord) et de chemin de fer (faisceau de Paris-Nord, à l'est) l'isolant du reste de Saint-Denis<ref name="JGP"/> ce quartier se tourne davantage vers Saint-Ouen dont il est continuité urbanistique. Composé de terrains industriels et d’un tissu résidentiel dégradé, peu d’opérations immobilières ont été engagées en dehors de la ZAC Pleyel-Libération et de la Cité du cinéma, équipement d’envergure métropolitaine dont les retombées locales restent faibles<ref name="JGP"/>. Toutefois la réalisation du franchissement Pleyel d'ici 2024 va la rapprocher de la Plaine Saint-Denis. L'arrivée du Grand Paris Express et du village olympique à l'occasion des Jeux olympiques vont également transformer le quartier<ref name="JGP">Modèle:Lien web.</ref>.
D'ici là sera achevée la rénovation complète de la tour Pleyel qui deviendra un hôtel 3 et 4 étoiles, au pied de la station de métro Carrefour Pleyel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cosmonautes
Quartier enclavé situé à la frange est de Saint-Denis, bordé par la limite communale avec La Courneuve et la lisière de l'[[Autoroute A1 (France métropolitaine)|Modèle:Nobr]] . Il est relié au reste de la ville par le tramway Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé. Les rues de la cité ont pour la plupart des noms de cosmonautes soviétiques tels que Valentina Terechkova, Youri Gagarine ou Vladimir Komarov : c'est pourquoi on l'appelle la cité « des Cosmonautes ». Le quartier est formé par un petit espace pavillonnaire à l'ouest et des immeubles de logements sociaux, dont la plus haute tour de la cité a quinze étages. Il a une nature essentiellement résidentielle avec quelques commerces (boulangerie, pharmacie) et services publics (crèche, groupe scolaire, antenne jeunesse) alors qu'un supermarché est à proximité immédiate sur le territoire de La Courneuve.
Barrage / Allende / Delaune
La zone des Tartres, partagée avec Pierrefitte-sur-Seine et Stains, est le site sur lequel ont été transférées les Archives nationales de France. L'université de Paris VIII et la station terminus du métro Saint-Denis - Université sont toutes proches.
L'ouest de ce secteur peu homogène est constitué par le Barrage de Saint-Denis (place du Général-Leclerc), où se trouvait le Fort de la Double-Couronne, détruit par une explosion pendant la Première Guerre mondiale et où la RATP a construit un important dépôt de bus, le centre bus de Saint-Denis<ref>Le centre bus de Saint-Denis succède à l'ancien dépôt des tramways dit de Gonesse, dont l'emplacement est aujourd'hui le siège des services techniques municipaux de Saint-Denis</ref>.
Gare / Delaunay / Belleville
La gare accueille le trafic du Modèle:RER/correspondances avec intitulé ainsi que celui du Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé, quatrième du réseau RER par son trafic quotidien de Modèle:Nombre, et assure la correspondance avec les lignes du Tramway d'Île-de-France T1 depuis 1992 et T8 (depuis 2014), ainsi que plusieurs lignes de bus, qui en font le troisième pôle de transports multimodal, tous types de transports collectifs cumulés.
Le quartier Gare est bordé par la Seine et le canal Saint-Denis. C'est l'un des quartiers de la ville dont l'habitat (rénovations en cours) est le plus vétuste, mal sécurisé. Modèle:Référence souhaitée
Les efforts entrepris pour éradiquer l'habitat insalubre commencent à porter leurs fruits ; depuis 2005, plusieurs nouveaux programmes immobiliers voient le jour dans le quartier, des travaux importants sont très visibles début 2016..
Le prolongement de la ligne du TI vers Asnières-Gennevilliers, engagé en 2009, et la mise en service de la ligne du T8 bouleversent le fonctionnement du quartier.
L'ancien site industriel des usines Sulzer, situé entre gare, canal Saint-Denis et Seine, est transformé de 2009 à 2015 en un nouveau quartier urbain, la Confluence, qui pourrait comprendre un port de plaisance sur le canal, réalisé conjointement avec la ville de Paris, de Modèle:Nobr<ref>Bientôt un port de plaisance, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, mardi 12 mai, page I</ref>.
La création de la ligne T8, dont le chantier engagé en 2010 a bouleversé la vie du quartier pendant quatre ans, désenclave l'important quartier Delaunay-Belleville, réalisé au nord-ouest de la ville à l'emplacement de l'ancienne usine du constructeur d'automobiles Delaunay-Belleville. Cet ensemble urbain très contemporain, surtout constitué d'immeubles de logements sociaux, comporte peu de commerces.
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Rue Brise-Échalas.
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Station Paul-Éluard du tramway.
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Station Delaunay-Belleville du tramway.
Mutualité / Champ de Courses / Joliot-Curie / Saint-Rémy
Le quartier Mutualité tire son nom des ouvriers des environs, qui, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se sont faits maçons pour construire leurs maisons sur ce qui n'étaient que des jardins. Faute d'apports personnels, ils ont mutualisé leurs moyens financiers et humains pour parvenir à leurs fins. Ce quartier, traversé par la rue Henri-Barbusse, est probablement l'un des plus conviviaux de Saint-Denis. Au bout de la rue, à la limite de Stains, se trouve un champ de cultures maraîchères qui permet de se fournir en produits frais biologiques au cœur de la banlieue. L'exploitant, René Kersanté, qui exploite ces champs ainsi que ceux voisins de la zone des Tartres, serait le dernier maraîcher de Seine-Saint-Denis<ref>Modèle:Article.</ref>
Entre Mutualité et Joliot-Curie, la ville est moins agréable, fracturée par les routes à quatre voies et la tranchée de l'autoroute A1. On y trouve notamment l'hôpital Delafontaine. Des riverains demandent l'enfouissement de l'autoroute<ref name="A1E">Modèle:Lien web.</ref>
Floréal / Saussaie / Courtille
Modèle:Article connexe Quartier résidentiel aux abords de Stains et du parc Georges-Valbon (ex-parc de La Courneuve). Occupé principalement par les trois cités Floréal (la plus ancienne datant de 1962) et ses voisines La Saussaie au nord (1970-1971) et La Courtille au sud, plus quelques pavillons aux abords des trois cités. La population y est d'environ Modèle:NombreModèle:Référence souhaitée. Le principal équipement est le Parc des sports de Marville.
Porte de Paris
À gauche, le boulevard Marcel-Sembat, au centre, la rue Gabriel-Péri, entre les deux, le square avec la statue de Nicolas Leblanc et un tramway.
La Porte de Paris est un quartier de Saint-Denis dont la récente transformation (années 2000) a été considérable. Il est encore en développement et en rénovation début 2016.
Nœud de nombreux axes de communication, ce secteur constitue encore une fracture dans le paysage urbain, séparant les quartiers du centre-ville de la Plaine Saint-Denis, ou Pleyel des Francs-Moisins. Le site Danielle Casanova du centre hospitalier de Saint-Denis, s'y trouve.
Le secteur construit au nord comporte encore, dans la décennie 2000, de nombreux logements anciens et insalubres, qui ont donné parfois lieu à des situations dramatiques, comme impasse Picou<ref>Immeuble insalubre impasse Picou : une assoce tire la sonnette d'alarme, Dominique Sanchez, Le Journal de Saint-Denis Modèle:N°, 24 septembre 2008, page 3</ref>.
On y trouve jusqu'en 2005 un immense rond-point avec jusque six voies, dont le trafic de la [[Route nationale 1 (France métropolitaine)|Modèle:Nobr]] (près de Modèle:Nombre chaque jour, dont 20 000 en transit), une gare routière créée en 1976 avec 9 lignes de bus au centre du rond-point, un parking souterrain, une station-service, une station de métro de la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondance, un canal, le viaduc de l'autoroute A1(construite en 1966) et sa sortie vers Pleyel. Tout, sauf un endroit pour les piétons.
Avec l'arrivée de l'autoroute A1, puis celle de la Ligne 13 du métro et l'installation de la gare routière, la Porte de Paris a subi de nombreuses transformations qui l'ont transformée en échangeur autoroutier qui crée une coupure urbaine majeure entre la Plaine Saint-Denis et le reste de la ville. Sa restructuration est un projet à long terme qui a suscité bien des débats entre partenaires et habitants.
Le débat sur l'avenir de cette zone commence en 1996, les premiers projets sont échafaudés en 1998. Le fruit de ces réflexions est repris par la communauté d'agglomération Plaine Commune, qui se met en place en janvier 2000. Commencés le Modèle:Date, les travaux sont achevés pour l'essentiel en 2015, assurant une relative continuité piétonne entre le centre-ville et La Plaine Saint-Denis.
L'objectif de la municipalité et de Plaine Commune, assistées de l'urbaniste Antoine Grumbach, est de créer un quartier diversifié avec des logements, des commerces, des bureaux, des équipements publics, donner plus de place aux piétons, assurer une meilleure interconnexion entre les différents modes de transports en commun et la circulation automobile. Certains, notamment le Comité de la Porte de Paris, regrettent ce choix, et préféreraient la réalisation d'un parc entre la Plaine Saint-Denis et le bassin de la Maltournée du canal Saint-Denis.
Dans le cadre des travaux de réaménagement de la Porte de Paris, la gare routière édifiée au-dessus de la station de métro a été déplacée en 2007 rue Danielle-Casanova, puis supprimée et remplacée par des arrêts classiques sur voirie. L’urbaniste Guy Henri, qui travaille sur ce projet depuis des années, a imaginé de remettre à niveau le quartier autour des voies du tramway T8 (travaux préparatoires lancés en 2009).
Ce site est desservi par la station de métro Saint-Denis - Porte de Paris et le terminus dionysien du T8, ainsi que par plusieurs lignes d'autobus.
Maison de Seine
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, hameau de la commune de Saint Denis, à côté de la Briche, sur les bords de la Seine, de part et d'autre de la rue du Port<ref>Maison de Seine</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il s'appelait Vicus Secanoe, et fut ruiné au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pendant les guerres de Religion. Au Modèle:S mini- siècle, c'était un hameau florissant<ref name="D"/>.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 48 628, alors qu'il était de 45 740 en 2013 et de 42 769 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 7,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 89,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
La ville respecte les obligations qui lui sont faites par la Loi SRU de 2000 qui lui impose de disposer d'au moins 25 % de logements sociaux. Au sens du recensement, Saint-Denis comptait Modèle:Unité en 2008 (40,8 % du parc des résidences principales), nombre qui a été porté à 17 433 en 2018, soit un pourcentage réduit à 38,8 % en 2018<ref name="LogT7" group="I"/>, en raison de l'importance de l'effort de construction constaté pendant la période.
La ville est concernée par la présence d'un parc de logements présumés insalubres important, de l'ordre de 20 % du parc de logements<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article, sur Cairn.info.</ref>
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Denis en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) supérieure à celle du département (1,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 22,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (22,9 % en 2013), contre 38,8 % pour la Seine-Saint-Denis et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Saint-Denis<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Seine-Saint-Denis<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
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Résidences principales (en %) | 92,4 | 93 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,4 | 1,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,2 | 5,9 | 8,2 |
La ville contemporaine est marquée par les constructions d'André Lurçat, architecte et urbaniste en chef de la ville de Saint-Denis, où il construit dans les années 1950 les cités Paul-Langevin, Pierre-Sémard, Paul-Éluard, le stade Auguste-Delaune, l’unité de quartier Fabien et plusieurs crèches et écoles<ref>Le Journal de Saint-Denis, Modèle:N°, 17 décembre 2008, page 15.</ref>
Projets d'aménagements
Le quartier du centre bénéficie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)<ref>[1]</ref>.
Voies de communication et transports
Infrastructures de transport
La ville est desservie par les autoroutes A1 (qui la relie aux aéroports Paris-Charles-de-Gaulle et Le Bourget) et A86, ainsi que par le boulevard périphérique de Paris. Elle est traversée par les routes départementales 931, 914 et 986. L'autoroute du Nord, réalisée au début des années 1960, assure la jonction avec la porte de la Chapelle via l'avenue Wilson. Ouverte à la circulation le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>, cette voie sépare en deux le quartier de la Plaine jusqu'à son enfouissement au moment de la construction du Stade de France.
La Seine forme la limite ouest de la commune, et le canal Saint-Denis sépare le centre historique de la ville, de la Plaine Saint-Denis. Le port fluvial a perdu toute importance, mais le canal comprend encore des activités portuaires à Saint-Denis, généralement liées aux silos à béton.
Transports en commun
- Le réseau actuel
La ville est desservie par les lignes de chemin de fer, de métro et de tramway suivantes, ainsi que de nombreuses lignes de bus :
- Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé : Cosmonautes, Hôpital Delafontaine, Cimetière de Saint-Denis, Basilique de Saint-Denis, Marché de Saint-Denis, Théâtre Gérard-Philipe, Gare de Saint-Denis
- Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé : Porte de la Chapelle (à distance)
- Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé : Marché de Saint-Denis, Baudelaire, Roger Sémat, Guynemer
- Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé : Saint-Denis - Porte de Paris, Pierre de Geyter, Gare de Saint-Denis, Paul Éluard, Delaunay-Belleville
- Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé : Porte de la Chapelle (à distance), Front Populaire
- Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé : Saint-Denis Université, Basilique de Saint-Denis, Saint-Denis - Porte de Paris, Carrefour Pleyel
- Modèle:RER/correspondances avec intitulé : La Plaine-Stade de France
- Modèle:RER/correspondances avec intitulé : Saint-Denis, Stade de France-Saint-Denis
- Modèle:Transilien/correspondances avec intitulé : Saint-Denis
- Aux origines
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville fut un nœud de lignes de tramway qui connectaient la ville à ses voisines (Épinay-sur-Seine et l'Enghien - Trinité, Pierrefitte, Stains, Aubervilliers, Villeneuve-la-Garenne, Saint-Ouen-sur-Seine et Paris. Ces lignes ont toutes été supprimées avant 1938.
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Rue Jules-Guesde (ancienne rue de Chateaudun).
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Tramway de l'Enghien-Trinité, avant 1909, devant l'actuel Théâtre Gérard Philipe.
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Motrice de la ligne 48 de la STCRP à Saint-Denis.
Cette ligne, créée par la STCRP (ligne F) en 1876 et reprise par la CGO sous l'indice SDO, circulait du barrage de Saint-Denis à la place de l'Opéra. Elle fut supprimée le 19 décembre 1932<ref name="Robert">Modèle:Ouvrage.</ref>. -
Tramway à la Plaine Saint-Denis, au droit du pont de Soissons, avant 1906.
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Tramway de la ligne SDS de la CGO (Saint-Denis-Barrage - Stains). La ligne prit le Modèle:N° lors de la création de la STCRP, et fut prolongée, pour quelques mois, en 1923, à la porte de la Chapelle. Elle fut supprimée le 9 décembre 1935<ref name=Robert/>.
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Le tramway Enghien - Trinité devant l'actuel théâtre Gérard-Philipe. On voit ici la sortie des ouvriers de l'usine Delaunay-Belleville.
- Les projets
Toutefois la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé, principale desserte de la ville est très surchargée et cause de nombreuses protestations des usagers<ref name="Raze">Modèle:Lien web.</ref>. Un temps envisagée, l'intégration de l'une des deux branches nord de la ligne dans la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé est rejetée au profit d'un prolongement de la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé jusqu'à la Mairie de Saint-Ouen (effective en décembre 2020) puis Saint-Denis Pleyel pour juin 2024<ref>Modèle:Lien web</ref>, en croisant la branche Asnières - Gennevilliers de la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé à Porte de Clichy et la station du Modèle:RER/correspondances avec intitulé à gare de Saint-Ouen. Ce prolongement doit diminuer la fréquentation de la partie nord de la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé d'environ 25 %<ref name="Raze"/>.
Dans le cadre du projet de nouvelles lignes de métro intitulé Grand Paris Express, la future station Saint-Denis Pleyel doit devenir une gare majeure puisque assurant les correspondances des lignes Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé, Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé, Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé et Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé, notamment au moyen du Franchissement Pleyel, livrable en 2024 et 2026 et qui doit intégrer en 2030 une correspondance avec la [[Ligne H du Transilien|Modèle:Nobr]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La gare du RER B La Plaine - Stade de France doit en outre accueillir une correspondance avec la ligne Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé et le futur prolongement du tramway Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé. La T8 au départ de la Porte de Paris vers Épinay et Villetaneuse est en service depuis décembre 2014. Son prolongement au sud de la Porte de Paris à Saint Denis vers la Gare Rosa-Parks du Modèle:RER/correspondances avec intitulé, en passant par le quartier du Franc-Moisin et du stade de France, a fait l'objet d'une étude préalable du STIF en 2013<ref>Communiqué de synthèse du conseil du STIF du 9 octobre 2013, sur stif.org, consulté le 12 octobre 2013.</ref>, mais sa mise en service n'est attendue que vers 2030<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la ville vient du martyr Denis (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) qui fut le premier évêque de Paris<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Son tombeau se trouve sur la commune, à l'emplacement de la basilique qui porte son nom, dont le premier bâtiment date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Le gentilé des habitants de la ville est Dionysien ou Dionysienne en référence à Dionysius (Denis en latin).
Histoire
Fondations
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une petite compagnie de missionnaires venus d'Italie pour apporter la foi chrétienne en Gaule atteint Lutèce. Parmi eux, Denis, qui sera le premier évêque de la ville. Selon Grégoire de Tours qui le raconte trois siècles plus tard, Denis est martyrisé et décapité (autour de l'année 250) à Montmartre<ref group="Note">La localisation du martyre à Montmartre provient sans doute d'une légende postérieure.</ref>, mais cela ne l'arrête pas : la légende veut qu'il marche la tête sous le bras jusqu'au village de Catolacus où il s'effondre et où il sera enterré<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le lieu prendra ensuite le nom de Saint-Denis. La basilique de la ville abrite progressivement la nécropole des souverains français et de grandes figures de l'Ancien Régime.
Ville marchande
La ville était et est toujours un passage obligatoire dans le trajet Paris - Nord de l'Europe ce qui explique une partie de son développement économique.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Dagobert fit reconstruire l'oratoire et le prieuré élevé par sainte Geneviève en 475<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et créa une foire qui devint au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la foire du Lendit ; dès le Moyen Âge, les marchands y vinrent de toute l'Europe et de Byzance ; la foire était inaugurée chaque année par le recteur de l'université de Paris qui y venait en grande cérémonie (il levait à cette occasion son droit sur tout le parchemin mis en vente et en constituait la provision nécessaire à tous les collèges).
L'église fut enrichie d'or, d'argent, de pierres précieuses, et la dédicace s'en fit le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cet édifice primitif a disparu, mais des restes en ont été déterrés dans les fouilles de 1860, telles que des tombes mérovingiennes existant sous le pavage de l'ancienne abside de la basilique, où fut enterré Dagobert.
Pépin le Bref fut sacré dans la basilique Saint-Denis par le pape Modèle:Souverain2, et mourut à l'abbaye en 769.
En 845, les Vikings attaquèrent Saint-Denis lors du siège de Paris<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 877, à la suite du capitulaire de Quierzy, il est entrepris la construction d'une forteresse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Hugues Capet fut abbé laïc de Saint-Denis.
L'église fut rebâtie par Suger, qui devint abbé de Saint-Denis en 1122, conseiller de Modèle:Souverain2, et gouverna en l'absence de Modèle:Souverain2, parti en Terre Sainte. Ce fut lui qui, la première fois, remit à un roi de France la bannière devenue célèbre sous le nom d'oriflamme.
Modèle:Souverain2 rebâtit presque entièrement à ses frais le sanctuaire, les transepts et la nef. On reconstruisit les anciens tombeaux placés dans le transept et le chœur de l'église abbatiale qui, pendant plusieurs siècles, fut un objet d'admiration pour les visiteurs. Ce monastère pour ainsi dire national, a toujours été en même vénération depuis Modèle:Souverain2.
=== {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècles
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En 1125, affranchissement des habitants par Suger, abbé de Saint-Denis, conseiller éminent de Louis VI et de Louis VII, qui reconstruisit l'abbatiale et l'agrandit. Durant tout le Moyen-Âge et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des chapelles située au nord de l'abbatiale, sept au total, assurent le rôle d'église paroissiale pour les villageois habitant autour de l'abbaye. Ces édifices sont connus par des fouilles archéologiques réalisées entre 1973 et 1992. Elles ont permis de mettre au jour un peu plus de deux cents éléments architecturaux, fûts de colonnes, claveaux, chapiteaux, dont une proportion importante de pièces datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, provenant de chantiers de reconstruction romane, décorées d'une sculpture de grande qualité<ref>Modèle:Article.</ref>.
Inhumation de saint Louis le Modèle:Date.
L'empereur [[Charles IV (empereur du Saint-Empire)|Charles Modèle:IV]] s’y arrêta en 1377.
Charles V y fit enterrer son fidèle Bertrand du Guesclin, mort à Châteauneuf-de-Randon en 1380.
Charles VI s'y rendit souvent et, en 1389, Louis et Charles, fils du duc d'Anjou, roi de Sicile, y furent armés chevaliers. C'est à cette occasion que la première oraison funèbre fut prononcée dans une église (celle de Bertrand du Guesclin)<ref name="D">Docteur Ermete Pierotti, Dictionnaire historique des environs de Paris, vers 1871.</ref>.
Quoique bien fortifié, Saint-Denis fut pris et repris pendant les guerres des Bourguignons et des Armagnacs.
En 1435, les Anglais s'en emparèrent et en enlevèrent l'or, l'argent et les vases sacrés<ref name="D"/>.
Le Modèle:Date, bataille de Saint-Denis entre catholiques et protestants (ces derniers furent vaincus mais eurent le temps de dépouiller les châsses de leurs joyaux et profanèrent les sépultures) ; le connétable Anne de Montmorency y trouva la mort.
La ville souffrit aussi des guerres de la Ligue. Lors du siège de Paris, elle se rendit le Modèle:Date à Henri IV, qui abjura le Modèle:Date dans l'abbatiale. La ville dépérit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au point de ne compter plus que Modèle:Nombre, avant qu'au siècle suivant l'installation de plusieurs lieux de recueillement n'inverse la tendance. Marie de Médicis y fut couronnée et sacrée avec le saint chrême.
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Saint-Denis vers 1665. -
Le terroir de Saint-Denis en 1707 -
Saint-Denis vers 1780 (carte de Cassini). -
Vieux moulin à eau, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sans doute sur le Croult.
En 1648, institution de six Rosières annuelles, tradition qui s'est maintenue jusqu’à nos jours. Au temps de la Fronde, la ville subit pillages, viols, assassinats et incendies. Louis XIV y créa des filatures, des tissages et teintureries.
En 1756, construction par Charles-Axel Guillaumot de la caserne des Suisses (disparue aujourd'hui) qui logeaient jusque-là chez l'habitant. Louis XV y fit de fréquents séjours pour rendre visite à sa fille Louise-Marie au Carmel et traversait souvent la ville pour aller chasser dans la plaine Saint-Denis ; il fit tracer la route de la Révolte pour aller de Versailles à Saint-Denis sans passer par Paris.
Jean-Jacques Rousseau y séjourna en juin 1767, à son retour d'Angleterre.
En septembre 1792, formation du « bataillon Saint-Denis » qui combattit à la bataille de Jemappes.
Le Modèle:Date, le nouveau régime de la république française rebaptisa Saint-Denis « Franciade », nom qui lui resta jusqu'en 1800 ; par décret, la Convention ordonna la destruction des tombeaux des rois élevés dans l'église. Ce fut l'époque de la profanation des cercueils royaux.
Saint-Denis (puis « Franciade ») fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1806, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], par un décret, consacra l'ancienne église à la sépulture des empereurs, y institua une retraite pour les évêques au-dessus de Modèle:Nombre, et une maison d'éducation pour les filles des légionnaires.
Prise par les ennemis en 1814<ref name="Dezobry"/>, Saint-Denis fut une des premières à se déclarer en faveur des Bourbons. En 1815, la ville donna les mêmes marques d'amour au fils de ses anciens bienfaiteurs. En 1817, Louis XVIII ordonna que les dépouilles des rois, retirées des tombeaux en 1793, y fussent réintégrées.
En 1852, Napoléon III réunit la cure de Saint-Denis au chapitre de la basilique. L'église, dans son ensemble, date des {{#switch: XIII
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}}, mais, depuis 1858, le sanctuaire a repris son état primitif.
En 1853 est construite la maison de François Coignet, la première maison construite en France en béton aggloméré, aujourd'hui en ruines<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors de la guerre franco-allemande de 1870<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref> et plus particulièrement pendant le siège de Paris, Saint-Denis, qui était une position militaire importante, a été très éprouvée. La ville de Saint-Denis, constituait un des points avancés de la ligne de défense au nord de Paris. La partie de la fortification la plus exposée aux attaques de l'ennemi était la Double-Couronne, qui pendant le siège aida et protégea de ses feux, les sorties dirigées sur Pierrefitte, Stains et Le Bourget. Le bombardement fit, dans la ville, de grands ravages mais ne parvint pas à détruire les ouvrages de défense. Il existe encore des traces des bombardements au musée d'Art et d'Histoire Paul Éluard. Par ailleurs, on retrouve dans la Fabrique de la Ville, les traces d'un graffiti indiquant : « 1870-1871, siège de Paris. Louis Lemaire, 21 janvier 1871. »
À l'époque de la Commune de Paris, les autorités allemandes d'occupation avaient établi le siège de leur commandantur à Saint-Denis<ref>Voir un laissez-passer délivré par la Commandantur de Saint-Denis en 1871. Document reproduit dans l'ouvrage de Georges Laronze Histoire de la Commune de 1871 Payot, Paris 1928, Modèle:P..</ref>.
Dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le commerce, l'artisanat et l'agriculture laissèrent la place à l'industrie lourde : à la fin du siècle, Saint-Denis comptait Modèle:Unité dont la plus ancienne était une usine de métallurgie datant de 1784 (laminoir de plomb).
En 1892, eut lieu l'élection du premier maire socialiste, Albert Walter<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Elle devint une ville « rouge » en 1920 après la scission de la SFIO. Les ouvriers représentent alors 68 % de la population active, et les employés, 20 %<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. L'industrie provoque l'afflux d'une forte immigration bretonne puis espagnole, notamment en raison de la guerre d'Espagne. Dans cette ville ouvrière, les conditions de vies deviennent encore plus difficiles avec la crise économique des années 1930.
« La misère est grande dans la ville des rois de France. On compte plus de Modèle:Nombre. Des milliers de Dionysiens vivent dans des foyers insalubres. La tuberculose, la mortalité infantile battent des records (…) C'est dire que le programme du Front populaire pour le pain, la paix et la liberté connaît une large approbation (…) Le 5 juin [1936], nous comptons Modèle:Nombre en grève » rappelle Auguste Gillot<ref>L'Humanité, 17 juillet 1996</ref>. Deux jours plus tard, sont signés les accords Matignon.
Des maires communistes sont élus jusqu'en 1930 ; le dernier maire, Jacques Doriot, quitte le Parti communiste en 1934. Il est révoqué en 1937 et une liste « Front populaire » menée par Fernand Grenier l'emporte au premier tour le 20 juin.
La commune se divise alors en 3 zones :
- une zone industrielle : au sud dans les quartiers de la Plaine et de Pleyel (de certaines de ces usines sont sorties des œuvres d'art comme les mosaïques du Panthéon, du Louvre, de l'Opéra, de la Madeleine, du tombeau de Pasteur ainsi que des statues monumentales comme celles de la Basilique Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille et de l'Opéra de Paris) ;
- une zone résidentielle : au nord-ouest composée de grandes cités HLM que la municipalité a fait construire depuis la Libération ;
- une zone commerciale : au centre, où le marché couvert occupe l'emplacement de l'ancien dépôt de mendicité.
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L'inondation dans le centre-ville pendant la crue de la Seine de 1910...
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... et rue du Port.
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Salle des alternateurs de la centrale électrique de Saint-Denis en 1912
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Une partie des gazomètres de Saint-Denis. Le stade de France occupe désormais cet emplacement.
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Détail d'un de ces gazomètres en 1981, peu avant leur démolition.
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Saint-Denis avait une vocation maraichère importante. Encore en 2011, un maraîcher exploite des champs dans la zone des Tartres, et vend sa production au marché de Saint-Denis.
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La rue de Paris (rue Gabriel-Péri, aujourd'hui).
Pendant la Seconde Guerre mondiale
1940 : L'armée allemande entre dans la ville le 13 juin. Modèle:Nombre domiciliés à Saint-Denis sont faits prisonniers de guerre dans des camps en Allemagne. La municipalité est alors dirigée par Marcel Marshall, membre du Parti populaire français de Jacques Doriot. Dès le 15 juin est recensé un premier acte de sabotage. Le 25 novembre, le conseil municipal fait rebaptiser la rue de la République rue du Maréchal-Pétain. Le 6 décembre, Auguste Delaune est arrêté pour acte de résistance et interné au camp d'internement français d'Aincourt (Val-d'Oise), dont il s'évade avant d'être repris, puis torturé à mort en 1943.
1941 : Le 27 février, un soldat allemand est jeté dans le canal Saint-Denis par deux personnes. Le 14 mai est organisée la première rafle de juifs par la Préfecture de Police. Le 15 mai, la direction clandestine du Parti communiste appelle à la constitution d'un « Front national pour la liberté et l'indépendance de la France »; à Saint-Denis, il regroupera des membres de différentes sensibilités. Plusieurs militants socialistes participent à la constitution de groupe « Libération-Nord ». L'un d'entre eux, Lucien Bourriau, parvient à sauver deux jeunes filles juives. Le 13 décembre est arrêté Marcel Paul, qui en 1944 sera déporté à Buchenwald et deviendra ministre communiste de la production industrielle de 1945 à fin 1946.
1942 : Le 14 avril, un acte de sabotage a lieu à l'usine Hotchkiss, où la direction collabore activement avec l'Occupant et porte la durée du travail à Modèle:Nobr par semaine. Le 29 mai, les Juifs de la ville doivent porter l'étoile jaune. En octobre, plusieurs grèves ont lieu dans les usines Hotchkiss, Delaunay et Cazeneuve pour protester contre les départs de main d'œuvre vers l'Allemagne.
1943 : Le 23 mars, Désiré Lelay, ancien conseiller municipal de la ville, secrétaire du syndicat CGT de la métallurgie meurt après s'être évadé d'un camp d'internement. En mai et juin, naissance du « comité local de libération de Saint-Denis ». Le 27 mai, Jean Moulin tient la première réunion du Conseil national de la Résistance où l'on trouve Auguste Gillot, élu conseiller municipal en 1937. Le 14 juillet, une manifestation est organisée par plusieurs centaines d'habitants qui crient « Vive la France ! » ; à la suite de dénonciations, Modèle:Nobr sont emprisonnés.
1944 : Les 21 avril, 22 juin, 2 août et 7 août, la ville subit de durs bombardements, en particulier dans le quartier de la Plaine. On comptera Modèle:Nobr et plusieurs centaines de sinistrés. Le 17 août, Henri Bulliard est chargé par l'état-major de la résistance de former les troupes qui devront reprendre la ville; il reçoit le renfort de la compagnie des 250 à 300 Francs-tireurs et partisans de Roger Sémat. Le 18 août, des barricades sont levées; les ponts, la gare, les usines de gaz et la centrale électrique de Pleyel sont placés sous surveillance de la résistance. La mairie est prise le 20 août à Modèle:Nobr du matin, sur ordre du comité local de libération présidé par Fernand Vanhollebeke. Le 27 août, les troupes du général Leclerc entrent dans la ville<ref>De nombreuses informations ci-dessus sont issues d'une brochure éditée par la municipalité en 2005 pour le soixantième anniversaire de la Libération de la villeModèle:Référence incomplète.</ref>.
Après-guerre
Après la Libération, Saint-Denis connaît, comme l'ensemble du pays, un important développement économique, marqué notamment par la présence d'une grande variété d'industries (métallurgie, machines-outils, arts graphiques entre autres) et de nombreux grands établissements, à commencer par l'usine à gaz du Landy.
Prenant la suite de certaines des entreprises de la première époque industrielle de Saint-Denis, on trouve ainsi des entreprises comme Jeumont Schneider, Thomson, Nozal, Cazeneuve ou encore Languepin. Saint-Denis accueille également un établissement de la SEITA, et plusieurs entreprises du secteur de la presse, comme l'imprimerie du journal Le Monde ou l'entreprise Paris Print Impression.
Le développement économique et démographique (la ville compte près de Modèle:Nombre en 1968) s'appuie aussi sur la réalisation de très nombreux logements sociaux, notamment pour résorber les bidonvilles situés dans certains quartiers. Entre 1948 et 1973, on construit ainsi plus de Modèle:Nombre HLM à Saint-Denis.
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Bidonvilles en cours de destruction devant de nouveaux logements (1965).
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Entrée de l'université Paris-VIII à Saint-Denis (2008).
Premier lycée en banlieue<ref>Modèle:Lien web</ref>, le lycée Paul-Éluard est inauguré le Modèle:Date-<ref>Inauguration du Lycée Paul-Eluard textes des allocutions prononcées [en ligne] par Monsieur Auguste Gillot, Monsieur Jacob, et Louis Aragon le Modèle:Date- [consulté le 14 avril 2015]. Disponible sur : http://brbl-dl.library.yale.edu/vufind/Record/3586551</ref>,<ref>Aragon, Inauguration du lycée Paul Eluard de St-Denis : extrait du discours[en ligne], [consulté le 14 avril 2015] Le ParisienTV. Disponible sur : http://videos.leparisien.fr/video/inauguration-du-lycee-paul-eluard-de-st-denis-extrait-du-discours-daragon-11-10-2013-x15t47f</ref>.
Au début des années 1960, la désindustrialisation frappe la banlieue parisienne. La politique gaulliste de « décentralisation industrielle », officiellement destinée à corriger le déséquilibre de l’emploi entre la région parisienne et la province, vise également, comme le relève le géographe Hervé Vieillard-Baron, à « démanteler les bastions communistes sous couvert de décentralisation ». Les déplacements d'usines vers des villes de provinces provoquent la disparition de plus de quatorze mille emplois industriels entre 1958 et 1968 à Saint-Denis. Jusqu’aux années 1990, la municipalité communiste et les syndicats mènent une résistance active contre la politique de désindustrialisation : soutien matériel aux ouvriers en grève, organisation de manifestations, occupations d’usine, création d’un Comité de défense de l’emploi, utilisation du plan d’occupation des sols pour bloquer l’implantation de toute autre activité, etc. Ces efforts ne suffisent pourtant pas à contenir l’augmentation du chômage qui, presque inexistant dans la ville entre 1945 et 1970, atteint 10,7 % de la population active en 1982, puis 14 % en 1990. La Plaine Saint-Denis, qui fut la plus grande zone industrielle d'Europe, devient la plus grande friche industrielle du continent. En 1991, Saint-Denis s’associe aux municipalités communistes de Saint-Ouen et d'Aubervilliers pour créer Plaine Développement, une société d’économie mixte qui rachète les friches et les réaménage afin d’attirer des activités tertiaires<ref name=":0" />.
La ville est touchée de plein fouet par la crise économique dans les années 1970 et 1980. Attirés par le faible coût des loyers, et la proximité de la capitale, de nombreux immigrés s'y installent.
En 1980, Saint-Denis accueille sur son territoire la jeune université de Paris VIII qui, fondée peu après 1968 dans le bois de Vincennes, vient d'en être délogée manu militari. On lui octroie l'emplacement d'un IUT, aussitôt rasé, et on reconstruit en hâte des locaux modernes.
Depuis 1998
Modèle:Article détaillé Depuis l'inauguration du stade de France, le Modèle:Date, la ville qui avait connu un grave déclin économique connaît un important essor dans certains secteurs, notamment le quartier de la Plaine Saint-Denis. Le dynamisme autour du Stade de France a été renforcé par l'impact de la Coupe du monde de football 1998. Ce dynamisme se poursuit depuis 2000 dans une structure intercommunale (dont la Plaine de France est le cœur) : Plaine Commune. Cette structure regroupe, depuis 2013, neuf villes : Saint-Denis, Aubervilliers, Villetaneuse, Pierrefitte-sur-Seine, Épinay-sur-Seine (membres fondateurs), L'Île-Saint-Denis, Stains (depuis 2003), La Courneuve (depuis 2005) et Saint-Ouen-sur-Seine (depuis 2013), soit Modèle:Unité en 2012. D'abord présidée par le maire de Villetaneuse Jacques Poulet, Plaine Commune est dirigé depuis janvier 2005 par Patrick Braouezec, ancien député et ancien maire de Saint-Denis.
Au-delà du stade lui-même et de l'image nouvelle qu'il donne à la ville, des acquis subsistent du Mondial 1998, comme la couverture à la Plaine de l'autoroute A1 et le prolongement de la ligne 13 du métro vers Saint-Denis - Université. La Ville a accueilli d'autres compétitions internationales comme la Coupe du monde de rugby de 2007 et l'Euro 2016 de football. Autour du Stade s'est développé un important quartier d'affaires mais qui reste peu lié au centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le quartier doit connaître encore un important développement autour du carrefour Pleyel, point de jonction de plusieurs lignes du Grand Paris Express<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'expérience des multiples compétitions tenues depuis 1998 ont été un des axes forts de la candidature de Paris aux Jeux olympiques d'été de 2012, dans laquelle la ville et l'intercommunalité étaient très impliquées. Modèle:Référence nécessaire
En novembre 2003, Saint-Denis a accueilli avec Paris le deuxième Forum social européen.
Le Modèle:Date-, les abords du Stade de France sont le théâtre de trois attentats commis simultanément à d'autres attaques terroristes à Paris. Le Modèle:Date-, la Police prend d'assaut une cache du centre-ville dans laquelle s'étaient dissimulés la veille des terroristes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ampleur de la dégradation de l'habitat privé au centre-ville, entre la Porte de Paris et la gare, permet à Saint-Denis d'être retenu dans le PNRQAD en 2010. De nombreuses propriétés ont été investies par des marchands de sommeil pour y loger des populations très précaires ou en situation irrégulière<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce même quartier est retenu en 2015 dans les zones devant bénéficier de la seconde phase du programme ANRU, comme les quartiers des Franc-Moisins et Floréal-Saussaie-Courtille<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le centre-ville et le quartier de la gare sont investis par les vendeurs à la sauvette et les trafics<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> dans un contexte de dégradation de l'offre commerciale (téléphonie, boucheries halal, terminaux de cuisson de pain, kebabs et beaucoup de boutiques vides) et d'une forte délinquance de voie publique<ref name="Defranoux"/>.
Des reportages décrivent la ville comme touchée par le communautarisme religieux<ref name="Cherigui">Nadjet Cherigui, « Saint-Denis. L'islamisation est en marche », Le Figaro Magazine, semaine du 20 mai 2016, pages 54-64.</ref>,<ref>Fewzi Benhabib, « Saint-Denis : ma ville à l'heure islamiste », marianne.net, 16 novembre 2015.</ref>. D'autres notent que les attentats commis à Saint-Denis même forment un repoussoir contre le djihadisme<ref name="Cherigui"/>,<ref name="Defranoux"/>. Par ailleurs, certains reportages sont critiqués pour leurs erreurs et approximations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Si le maire ne nie pas un développement du port du voile intégral<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tout comme il compare cela avec l'existence d'un prosélytisme d’Églises protestantes et évangéliques<ref name="Defranoux"/>, la ville déclare porter plainte contre un article du Figaro Magazine comparant la ville à Molenbeek, celui-ci selon la municipalité Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref> (deux ans plus tard, le magazine note qu'aucune plainte n'a en réalité été déposée<ref>Guillaume Roquette, « La République perdue », Le Figaro Magazine, semaine du 23 mars 2018, Modèle:P..</ref>). D'autres reportages sur cette ville cosmopolite de 137 nationalités construite au fil des vagues d’immigration (Bretons, Portugais, Italiens et Maghrébins d’abord, Africains, Indiens, puis Chinois) présentent la ville sous un autre angle, les librairies islamiques côtoyant commerces traditionnels de boucherie ou de cavistes, dans des rues où Modèle:Citation<ref name="Defranoux">Modèle:Lien web.</ref>. La ville est également touchée par le trafic de drogue, la délinquance et la prostitution ainsi que des tensions entre les dealers et les migrants<ref>Manon Quérouil-Bruneel, « Banlieues, la loi du plus fort », Le Figaro Magazine, semaine du 23 mars 2018, Modèle:P..</ref>.
En avril 2023, les maires de Pierrefitte-sur-Seine et Saint-Denis décident d'entamer la procédure de création d'une commune nouvelle pour janvier 2025<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 20 avril 2023, les deux villes adoptent en conseil municipal extraordinaire un vœu approuvant la procédure<ref>Modèle:Article</ref>.
Politique et administration
Depuis la Libération, Saint-Denis est une ville historiquement communiste, assimilée à la ceinture rouge. Aussi, la ville est scindée sur deux circonscriptions, l'une au nord traditionnellement acquise au PCF (sauf de 2012 à 2017) et l'autre au sud longtemps détenue par le PS et gagnée en 2017 par le mouvement de La France insoumise.
En 1925, la ville de Saint-Denis est l'une des premières de France à élire une femme, Marie Chaix, au sein de son conseil municipal. Son élection est néanmoins invalidée par la préfecture, de même que pour toutes les autres femmes élues lors de ces élections municipales<ref>Modèle:Article.</ref> (les femmes n'obtiennent le droit de vote qu'en 1944).
Rattachements administratifs et électoraux
Après avoir été le siège d'un arrondissement de l'ancien département de la Seine, la ville est à nouveau le chef-lieu d'un arrondissement du département de la Seine-Saint-Denis, depuis le décret Modèle:N° du 26 février 1993. La ville ne dispose toujours pas d'une sous-préfecture de « plein droit ».
Historiquement, la ville était concernée par trois anciens cantons : Saint-Denis-Sud, Saint-Denis-Nord-Est et Saint-Denis-Nord-Ouest.
Depuis le redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est le bureau centralisateur de deux cantons :
- le canton de Saint-Denis-1, formé d'une partie de Saint-Denis (Modèle:Nombre en 2013) ;
- le canton de Saint-Denis-2, formé d'une partie de Saint-Denis et de la commune de Stains (Modèle:Nombre en 2013, dont 39 604 dans la commune de Saint-Denis)<ref>Insee - Populations légales 2013 en Seine-Saint-Denis, consulté le 13 février 2016</ref>.
Intercommunalité
Saint-Denis était membre fondateur de la communauté d'agglomération Plaine Commune, qui s'étendait sur neuf villes, jouant un rôle économique fondamental aux portes de Paris. Son président pour la période 2005-2015 était Patrick Braouezec, ancien député-maire de Saint-Denis.
La commune est également membre fondateur du syndicat mixte Paris Métropole.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de Modèle:Nombre, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'établissement public territorial Plaine Commune, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>. Patrick Braouezec a été élu président de l'EPT Plaine Commune pour le mandat 2016-2020<ref name="LP20012016">Modèle:Article.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Lors des élections municipales de 2008, le PS (dirigé par Georges Sali) a provoqué une primaire au premier tour du 9 mars 2008, qu'il perdit face à la liste d'union de nombreuses forces de gauche, menée par le PCF. Il s'est néanmoins maintenu au second tour, alors que la liste UMP fusionnait avec celle du MoDem. La liste menée par le maire sortant Didier Paillard a gagné l'élection au second tour par 51,12 % des suffrages exprimés face au PS et à la liste d'union UMP - MoDem<ref>Résultats des élections municipales 2008 - Modèle:2d tour
Votants 41,9 %
Exprimés 40,3 %
Liste Paillard (PCF) - 51,1 % des exprimés - Modèle:Nombre
Liste Sali (PS) - 30,6 % des exprimés - Modèle:Nombre
Liste Ducos-Fonfrède (UMP) - 18,3 % des exprimés - Modèle:Nombre
Source Le Parisien.</ref>, qui constituent l'opposition municipale.
Lors des élections municipales de 2014, Georges Sali (ex-PS) conduit au premier tour une liste dissidente, celle du PSG (Parti socialiste de gauche), concurrente de celle du PS et du PRG, conduite par le député et conseiller général socialiste, Mathieu Hanotin. Elle fusionne au second tour avec la liste d'union du FG, d'EÉLV et du MRC, conduite par le maire sortant, Didier Paillard. La liste de Didier Paillard l'emporte alors avec Modèle:Unité d'avance sur celle de Mathieu Hanotin.
Lors des élections municipales de 2020, le PCF perd pour la première fois depuis la Libération la ville de Saint-Denis, au profit des socialistes conduits par Mathieu Hanotin.
Tête de liste | Liste | Premier tour | Second tour | Sièges | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | Modèle:Abréviation | Modèle:Abréviation | |||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Mathieu Hanotin | PS<ref>Modèle:Lien web.</ref>, G.s<ref>Modèle:Lien web.</ref>, PA<ref>Modèle:Lien web.</ref> | 4 830 | 35,31 | 8 604 | 59,04 | 44 | 2 |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Laurent Russier* | PCF<ref>Modèle:Article.</ref>, EELV<ref>Modèle:Lien web.</ref> | 3 282 | 24,00 | 5 969 | 40,96 | 11 | 1 |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Bally Bagayoko | LFI<ref>Modèle:Article.</ref> | 2 468 | 18,04 | Retrait | 0 | 0 | |
* Liste du maire sortant |
Modèle:Boîte déroulante/début Candidats ayant obtenu plus de 4 % des suffrages exprimés :
Candidat | Modèle:1er tour | Modèle:2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Saint-Denis | National | Saint-Denis | National | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | François Mitterrand | 34,78 % | 34,11 % | 69,49 % | 54,02 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Marie Le Pen | 20,51 % | 14,38 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | André Lajoinie | 18,20 % | 6,76 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jacques Chirac | 10,18 % | 19,96 % | 30,51 % | 45,98 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Raymond Barre | 7,91 % | 16,54 % | ||
Votants | 75,87 % | 81,35 % | 76,43 % | 84,06 % |
Candidat | Modèle:1er tour | Modèle:2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Saint-Denis | National | Saint-Denis | National | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Lionel Jospin | 26,33 % | 23,30 % | 61,77 % | 47,36 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Marie Le Pen | 19,25 % | 15,00 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Robert Hue | 17,93 % | 8,64 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jacques Chirac | 15,54 % | 20,84 % | 38,23 % | 52,64 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Édouard Balladur | 8,76 % | 18,58 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Arlette Laguiller | 6,46 % | 5,30 % | ||
Votants | 68,97 % | 78,38 % | 69,77 % | 79,66 % |
Candidat | Modèle:1er tour | Modèle:2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Saint-Denis | National | Saint-Denis | National | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Lionel Jospin | 20,03 % | 16,18 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Marie Le Pen | 15,56 % | 16,86 % | 15,44 % | 17,79 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jacques Chirac | 11,88 % | 19,88 % | 84,56 % | 82,21 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Robert Hue | 9,04 % | 3,37 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Christiane Taubira | 7,78 % | 2,32 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Noël Mamère | 6,61 % | 5,25 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Arlette Laguiller | 6,85 % | 5,72 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Pierre Chevènement | 6,61 % | 5,33 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Olivier Besancenot | 4,94 % | 4,25 % | ||
Votants | 68,33 % | 71,60 % | 72,74 % | 79,71 % |
Candidat | Modèle:1er tour | Modèle:2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Saint-Denis | National | Saint-Denis | National | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Ségolène Royal | 41,57 % | 25,87 % | 67,94 % | 46,94 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Nicolas Sarkozy | 19,56 % | 31,18 % | 32,06 % | 53,06 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | François Bayrou | 15,47 % | 18,57 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Marie Le Pen | 8,27 % | 10,44 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Olivier Besancenot | 5,14 % | 4,08 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Marie-George Buffet | 4,29 % | 1,93 % | ||
Votants | 81,92 % | 83,77 % | 81,47 % | 83,97 % |
Candidat | Modèle:1er tour | Modèle:2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Saint-Denis | National | Saint-Denis | National | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | François Hollande | 45,79 % | 28,63 % | 77,78 % | 51,64 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Luc Mélenchon | 21,72 % | 11,10 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Nicolas Sarkozy | 12,18 % | 27,18 % | 22,22 % | 48,36 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Marine Le Pen | 9,90 % | 17,90 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | François Bayrou | 4,68 % | 9,13 % | ||
Votants | 69,67 % | 79,48 % | 72,88 % | 80,35 % |
Candidat | Modèle:1er tour | Modèle:2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Saint-Denis | National | Saint-Denis | National | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jean-Luc Mélenchon | 43,39 % | 19,58 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Emmanuel Macron | 23,02 % | 24,01 % | 84,12 % | 66,10 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Marine Le Pen | 10,07 % | 21,30 % | 15,88 % | 33,90 % |
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Benoît Hamon | 9,66 % | 6,36 % | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | François Fillon | 7,20 % | 20,01 % | ||
Votants | 66,35 % | 77,77 % | 61,96 % | 74,56 % |
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Liste des maires
La ville est gérée par des maires communistes depuis la Libération; elle l'était depuis 1920, avec une parenthèse en 1936-37 quand Jacques Doriot, exclu du PCF en 1936 pour manque d'obéissance à la direction du parti, créé le PPF. Le communiste et futur résistant Fernand Grenier reconquiert la ville et le siège de député en 1937.
Le socialiste Mathieu Hanotin remporte les élections municipales de 2020 face notamment au maire PCF sortant.
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
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Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique locale
Le 14 septembre 2023, le Figaro révèle que l’ancienne équipe communiste de Saint-Denis fait l’objet d’une enquête du Parquet national financier depuis le mois de mai en raison de la vente d’un immeuble qui appartenait à la ville, cédé à un prix jugé bien plus faible que celui du marché<ref>Modèle:Lien web</ref>. « Cet immeuble était frappé d’un arrêté d’insalubrité. On ne peut pas comparer le prix au m² d'un immeuble frappé d’un tel arrêté avec les prix d’un immobilier classique » estime le député Stéphane Peu, alors adjoint à l’urbanisme et président de Plaine Commune Habitat (PCH), organisme public de gestion de logement<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Résidents étrangers
Le Modèle:Date-, un scrutin sans base légale mais soutenu par la plupart des chefs de file de la gauche était organisé sur la question du droit de vote des étrangers non-européens aux élections locales. Ce scrutin, jugé illégal par le tribunal administratif de Cergy le 23 février, a été organisé par le maire communiste de Saint-Denis, Didier Paillard et soutenu par des personnalités comme François Hollande (PS), Marie-George Buffet (PCF), Dominique Voynet (Verts), Olivier Besancenot (LCR), Arlette Laguiller (LO), Danielle Mitterrand (PS) et Mouloud Aounit (MRAP)<ref name="lefigaro.fr">« Saint-Denis : le référendum sur le vote des étrangers attire les électeurs », Le Figaro, 26 mars 2006</ref>.
Dans la lignée du référendum local du Modèle:Date<ref>Ce référendum a été jugé illégal par jugement du Tribunal administratif de Cergy-Pontoise</ref>, où la municipalité avait consulté la population sur la possibilité de permettre de voter aux élections locales pour les étrangers non-européens<ref name="lefigaro.fr"/>, le conseil municipal du Modèle:Date a créé un Conseil des citoyens étrangers, composé de dix hommes et dix femmes, désignées par le conseil municipal, à raison de Modèle:Nobr pour la majorité municipale et 5 pour l'opposition.
Ce conseil sera consulté sur tous les grands sujets et participera pleinement à l'élaboration de la politique municipale<ref>Modèle:Article.</ref>.
Sécurité
Modèle:Section à actualiser Le taux de criminalité de la circonscription de police de Saint-Denis (incluant L'Île-Saint-Denis)<ref>Préfecture de Seine-Saint-Denis : le commissariat de Saint-Denis et son ressort de compétence</ref> (crimes et délits, chiffres 2005) est de Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre ce qui est très largement supérieur aux moyennes nationales (83/1 000) et départementales (95,67/1000) et avec un taux de résolution des affaires par les services de police de 19,82 %, le plus bas du département<ref>Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 de la Seine-Saint-Denis Modèle:Lien archive.</ref>. En 2014, le nombre de crimes de la circonscription de police de Saint-Denis est de 14 437 pour environ 110 000 habitants<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le centre-ville, le quartier de la Basilique et la ZAC Landy Nord sont classés depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, la commune Modèle:Citation<ref name="dossier presse">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> et Modèle:Citation<ref name="dossier presse"/>, ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers supplémentaires.
Jumelages
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Dans la foulée du réaménagement de la Plaine Saint-Denis, la ville a connu une nette progression du nombre d'habitants : 85 832 en 1999, 107 762 en 2011, soit 1,94 % de taux de croissance moyen annuel au cours de la période, ce qui en fait la troisième ville d'Île-de-France, après Paris et Boulogne-Billancourt mais devant Argenteuil et Montreuil.
Saint-Denis est l'une des communes ayant eu la plus forte croissance démographique d'Île-de-France depuis 1999, avec près de Modèle:Nombre supplémentaires en douze ans (+ 25,5 %). C'est, en volume, celle qui a le plus contribué l'accroissement de la population francilienne aussi bien entre 1999 et 2006 qu'entre 2006 et 2011, après Paris<ref>Insee Île-de-France « Faits et chiffres », Modèle:N°, décembre 2013, consulté le 21 octobre 2014</ref>. Il s'agit d'une nette inversion de tendance puisque la commune avait perdu Modèle:Nombre entre 1968 et 1999, soit 13,5 % de sa population. Cette croissance est à mettre au compte de la rénovation de l'ancien quartier industriel de la Plaine-Saint-Denis qui, outre l'arrivée de nombreux bureaux et équipements d'envergure, accueille de nouveaux logements.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 44,7 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (42,6 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à Modèle:Nobr (14,3 %) est inférieur au taux départemental (16,9 %).
En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,86 % d'hommes, supérieur au taux départemental (49,3 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Immigration
En 2020, la ville de Saint-Denis comptait Modèle:Nombre sur une population totale de Modèle:Nombre soit 38,28 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle comptait Modèle:Nombre soit 30,81 % (dont 4,98 % nés en Europe et 25,83 % nés hors d'Europe)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Entre 1975 et 2015, la proportion des jeunes de moins de Modèle:Nombre immigrés d'origine extra-européenne ou vivant avec au moins un parent immigré d’origine extra-européenne est passée de 15 % à 67 %. Les petits-enfants d'immigrés ne sont pas pris en compte<ref>Quelle évolution de la ségrégation résidentielle en France ?, juillet 2020, France Stratégie</ref>.
Enseignement
Enseignement scolaire
- Modèle:Nombre maternelles publiquesModèle:Quand
- Modèle:Nombre élémentaires publiques
- 9 collèges publics
- 6 lycées publics :
- Enseignement privé :
- Ensemble scolaire Jean-Baptiste-de-la-Salle et Notre-Dame-de-la-Compassion
- Collège et lycée Saint-Vincent-de-Paul
Enseignement supérieur
- Classes préparatoires aux grandes écoles : lycée Paul-Éluard (filière scientifique), Maison d'éducation de la Légion d'honneur (filière littéraire).
- L'université Paris VIII, assure des enseignements diversifiés dans 11 UFR, Modèle:Nobr spécialisés et Modèle:Nobr. Elle accueille Modèle:Nombre, Modèle:Nombre-chercheurs et Modèle:Nobr de recherches. Elle propose Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr professionnelles, Modèle:Nobr (dont 36 à finalité professionnelle) et Modèle:Nobr.
- L'IUT de Saint-Denis, dépendant de l'université de Paris XIII accueille Modèle:Nombre. Il est organisé en Modèle:Nobr : Gestion des entreprises et des administrations (GEA, 1969) ; Techniques de commercialisation (TC, 1969) ; Mesures physiques (MP, 1970); Génie mécanique et productique (GMP, 1973) ; Hygiène, sécurité, environnement (HSE, 1974) ; Génie industriel et maintenance (GIM, 1981); Science et génie des matériaux (SGM, 1998) ; Techniques de commercialisation en italien (TC La Plaine, 2004).
- École supérieure du professorat et de l'éducation de l'académie de Créteil.
- Conservatoire national des arts et métiers : formations en économie-comptabilité-gestion, ressources humaines, informatique.
- Maison des Sciences de l'Homme Paris Nord : recherche en sciences de l'homme et de la société, en particulier dans les domaines des industries de la culture et des arts et des rapports entre santé et société ; elle est associée au CNRS, à l'université Paris VIII et à l'université Paris XIII.
- Institut national du patrimoine : département des restaurateurs du patrimoine.
- École nationale supérieure Louis-Lumière : formation aux métiers du cinéma et de l'audiovisuel.
- École de la Cité : formation aux métiers du cinéma et de l'audiovisuel gratuite et sans condition de diplôme, fondée par Luc Besson en 2012.
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année le festival de musique classique, contemporaine et de chant est organisé en juin. Les concerts sont donnés dans la basilique Saint-Denis et à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La mairie organise chaque année au printemps la Fête des Tulipes, qui réunit des dizaines de milliers de personnes dans le parc de la Légion d'honneur. Son affluence record est estimée entre 50 000 et Modèle:Nombre, pour comparaison, cela représente 45 à 55 % de la population dionysienne<ref>Modèle:Article.</ref>.
- La Fête de la ville a lieu fin septembre ou début octobre
- Les Journées Cinématographiques Dionysiennes, avec le Prix Michel-Simon, au cinéma L'Écran en février.
- Festival Métis, vers mars.
- Festival Au cœur de la ville, première semaine du mois de juin, organisé par La tête ailleurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Santé
La ville dispose de deux hôpitaux publics formant le groupe hospitaliers de Saint-Denis. Il est composé de l'hôpital Danielle-Casanova et de l'hôpital Pierre-Delafontaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'important Centre cardiologique du Nord, qui a une antenne porte de Paris, a pratiquement doublé son site avec les travaux conduits en 2015.
Sports
Le Stade de France accueille de grandes compétitions de football et de rugby dont les matchs de l'équipe de France de football, la finale de la Coupe de France de football des matchs de l'équipe de France de rugby lors du Tournoi des Six Nations et de certains test matchs, les [[Championnat de France de rugby à XV|finales du Modèle:Nobr]]. Jusqu'en 2016 le stade accueillait le Meeting de Paris, premier meeting d'athlétisme au monde par son affluence. Divers événements ou concerts ont également lieu dans cette enceinte.
Parmi les grands événements accueillis au Stade de France figure sa compétition inaugurale, la coupe du monde de football 1998, mais aussi le Championnat d'Europe de football 2016, les finales de la Ligue des champions de football en 2000, 2006 et 2022, les championnats du monde d'athlétisme 2003, la Coupe du monde de rugby à XV en 2007 et en 2023 ; la finale de la H cup 2010. Enfin le Stade de France est un site majeur des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Le Parc des sports de Marville situé à cheval sur Saint-Denis et La Courneuve est un espace multi-sport, dont un centre nautique, de Modèle:Unité qui abrite également d'entraînement du club de football du Red Star. Le parc des sports Auguste-Delaune et le vélodrome de Saint-Denis se situent au nord de la ville. La commune dispose également d'un centre nautique ouvert en 1966, la Baleine.
Un semi-marathon, la « Voie royale », est organisé annuellement par la Ville et le club de Saint-Denis Émotion. La ville abrite deux clubs omnisports, le Saint-Denis Union Sports et l'Avant-Garde de Saint-Denis.
Médias
La Cité du cinéma s'est ouverte en 2013 à Saint-Denis.
Le groupe de télévision AB a son siège à Saint-Denis.
Des studios de télévision sont installés sur le site des anciens magasins généraux, entre Aubervilliers et Saint-Denis, à La Plaine Saint-Denis.
Le quotidien régional Le Parisien édite des infos locales, dans son édition 93.
La radio et la télévision publiques sont représentées localement par France Bleu Ile-de-France et France 3 Ile-de-France-Centre.
Cultes
Culte catholique
Le territoire de la commune de Saint-Denis est situé au sein du diocèse de Saint-Denis, les lieux de culte dépendent de quatre paroisses : « Cathédrale-basilique », « Saint-Denys-de-l'Estrée », « Sainte-Jeanne-d'Arc de la Mutualité » et « Sainte-Geneviève de La Plaine »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les fidèles disposent de :
- La basilique Saint-Denis, rue de la Légion d'Honneur.
- La chapelle de l'ancienne abbaye de Saint-Denis, rue de la Légion d'Honneur.
- L'église Saint-Denys-de-l'Estrée, boulevard Jules-Guesde.
- L'église Saint-Paul-de-la-Plaine, rue du Landy.
- L'église Sainte-Geneviève, avenue du Président-Wilson.
- L'église Sainte-Jeanne d'Arc, rue Clovis-Hugues.
- La chapelle des Petites Sœurs des Pauvres, rue Gaston-Philippe.
La chapelle des Carmélites et l'ancienne église des trois patrons ont été désacralisées. La première est un des édifices du musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis, la seconde a été intégrée dans le centre administratif de la mairie.
Culte israélite
Trois synagogues ont été bâties à Saint-Denis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il s'agit notamment de :
- la synagogue Ohalei Yaacov au centre communautaire Ohr Menahem, rue Émile-Connoy.
- la synagogue Beth Yehouda, 47 rue Marcel Sembat, qui héberge Association cultuelle israélite de Saint-Denis.
- la synagogue du 51 rue Marcel Sembat est désaffectée
Culte musulman
La communauté musulmane dispose en 2020 de cinq lieux de culte<ref>Modèle:Lien web.</ref>. : mosquée Taqwa, mosquée Bilal, foyer, rue du Général-Joinville, Foyer africain et mosquée Et-tawhid<ref>Le site du centre Tawhid</ref>. Depuis 2019 a ouvert la Grande mosquée de Saint-Denis de l'association Amal, rue Henri Barbusse<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culte protestant
Modèle:... Les communautés évangéliques regroupées au sein du Conseil national des évangéliques de France disposent de neuf lieux de culte <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les communautés de l'Église réformée de France et de l'Église évangélique luthérienne de France regroupées au sein de l’Église protestante unie de France disposent d'un temple, successeur du lieu de culte construit pour les gardes suisses de l'Ancien Régime installés dans l'ancienne caserne de Saint-Denis.
Globalement, les lieux de culte sont :
- Église luthérienne, rue des Chaumettes.
- Église évangélique baptiste, Villa des Joncherolles.
- Église évangélique pentecôtiste, rue de la Briche.
- Église évangélique arche de paix, rue de la Briche.
- Église protestante évangélique, avenue du Président Wilson.
Culte millénariste
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, avenue de Stalingrad.
Autres
L'église de Scientologie a acquis en 2019, l'ancien bâtiment de la société Samsung, à l'angle de l'avenue du Président-Wilson et de la rue des Bretons<ref>L'église de scientologie arrive à Saint-Denis</ref>. En 2020, cet édifice n'a pas encore d'usage cultuel<ref>Modèle:Article.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Modèle:Section à actualiser En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Saint-Denis au 27 976e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi et entreprises
De 1975 à 1995, Saint-Denis connaît une grande crise industrielle sur le quartier de la Plaine Saint-Denis. Le développement des studios audiovisuels - le territoire est principal centre national de production audiovisuel, ne peut compenser cette hémorragie. Une prise de conscience intercommunale conduit à la création de Plaine Commune, qui est alors très fortement dynamisée par la construction du stade de France, dont les travaux débutent le Modèle:Date.
Depuis les années 2000, l'installation de nouvelles entreprises tertiaires, notamment autour du Stade de France, se traduit par une forte augmentation de l'emploi. Au Modèle:1er janvier 2015, il existe ainsi environ Modèle:Nombre publics et privés dans la commune<ref>INSEE - Résultats du recensement de la population de 2015 - EMP2 - Emplois au lieu de travail par sexe, statut et secteur d'activité économique en 2015, consulté le 23 mai 2019</ref> – contre 49 000 en 1999, soit une augmentation de 72,4 % –, ce qui correspond au niveau qui avait été atteint au plus fort de la période industrielle.
En Modèle:Nombre, Saint-Denis compte Modèle:Nombre de plus (+ 23 %), dont de nombreux établissements de services (SNCF, Afnor, Generali, Arcelor, BNP Paribas, Veolia, SFR, etc.), dont un fort nombre d'établissements de santé (ANSM, l'Agence de la biomédecine, Haute Autorité de santé, Établissement français du sang, etc.). Cependant, les travailleurs du site sont souvent des salariés provenant d'autres zones (seulement 25,9 % des actifs habitant à Saint-Denis travaillent dans la ville en 2010) et le taux de chômage des Dionysiens reste très fort (22,7 % en 2017<ref>INSEE, Chiffres-clés Saint-Denis Recensement de 2010, consulté le 25 avril 2014</ref>, Modèle:Nombre du RSA en juin 2013<ref>Saint-Denis au fur et à mesure, Revue communale d'études et de recherches, Modèle:N°, décembre 2013, Modèle:P., consulté le 25 avril 2014</ref>).
Entreprises présentes sur la commune
Modèle:Méta bandeau d'avertissement{{#ifeq:
| | {{#if: | |[[{{#ifexist:Catégorie:Article à recycler{{#if:géographie|/géographie}}|Catégorie:Article à recycler{{#if:géographie|/géographie}}|Catégorie:Article à recycler}}|Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)]]{{#if: juin 2016||}} }}
}} Les quelque 4000 collaborateurs du groupe SFR des sites de la « tour SFR », à la Défense, de Boulogne-Billancourt et Paris Cambray sont depuis décembre 2013 installés sur le « Campus SFR », 12, rue Jean-Philippe-Rameau sur le quartier de La Plaine Saint-Denis, (ZAC Landy-France). C'est l'une des plus importantes installations tertiaires sur la commune.
Sont également présentes :
- le siège national de la SNCF et celui de SNCF Réseau
- la Société du Grand Paris
- Generali
- Siemens
- Veepee (ex-Vente-privee.com)
- Orange
- EuropaCorp
- Randstad
- AFNOR
- Publicis Groupe
- Keolis
- Veolia Propreté
- La Poste (centre de tri)
- Consortium Stade de France
- magasin Décathlon
- cinéma Gaumont
- Magasins généraux de Paris (à cheval sur Aubervilliers)
Au festival de Cannes 2005, le réalisateur et producteur Luc Besson annonce avoir bouclé le financement de la Cité du cinéma, pôle professionnel du cinéma, qui doit être l'équivalent hexagonal de Cinecittà à Rome ou Pinewood à Londres. L'inauguration du pôle, sur l'ancien site EDF du Quartier Pleyel, a eu lieu le 21 septembre 2012<ref>« La Cité du cinéma de Luc Besson ouvrira en 2012 », L'Express, 12 juin 2009.</ref>.
La ville abrite le siège de la Société du Grand Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de la SNCF.
Evolution des créations d'entreprise
D'après les études de l'INSEE, les entreprises d'ensemble et les entreprises individuelles ont connues une grande évolution de 2012 à 2021 dans la Seine Saint Denis. Une évolution qui s'explique par le développement des activités marchandes hors agriculture. Ainsi, leur développement s'est fait en deux étapes:
-Les entreprises d'ensemble sont passées de 1117 entreprises en 2012 à 2932 entreprises en 2021.
-Pour les entreprises individuelles, leur croissance remonte à partir de 2013 après avoir connu une chute en 2012. Partant de 603 entreprises elles ont connu une augmentation de 2141 entreprises en 2020. Après cette date elles ont chuté en 2021 à la suite des événements du covid-19.
Culture locale et patrimoine
La ville est candidate pour devenir capitale européenne de la culture en 2028<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle n'est pas retenue parmi les finalistes<ref>Juliette Vignaud, Capitale européenne de la culture en 2028: Saint-Denis pas retenue parmi les finalistes, bfmtv.com, 3 mars 2023</ref>.
Lieux et monuments
Ce couvent a été construit en 1644, sur des plans attribués à François Mansart pour la congrégation des Ursulines, qui était arrivée à Saint-Denis en 1628.
L'église, trois ailes du cloître et une partie des bâtiments claustraux ayant été démolis à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce qui restait de l'ancien monastère fut aménagé en logements et vendu en copropriété.
- La basilique du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, nécropole des rois de France - première église de style gothique au monde, elle est à la fois une église cathédrale, abbatiale et royale.
- Le stade de France. Inauguré en janvier 1998, il contient Modèle:Nombre, et accueille des matches de football (finale de la coupe du monde 1998), de rugby à XV, des compétitions d'athlétisme et des concerts.
- La maison d'éducation de la Légion d'honneur, à côté de la basilique, assure l'enseignement des jeunes filles, petites-filles et arrière-petites-filles de personnes décorées de la Légion d'honneur ou de l'ordre du mérite qui le souhaitent. Elle occupe le cloître de l'ancienne Abbaye royale de Saint-Denis<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La maison des Masques (ou des mascarons), 46, rue de la Boulangerie, date de la fin des années 1730. Son nom vient des quatre visages sculptés, représentant les saisons, qui surplombent chaque fenêtre de l'étage<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, elle a été entièrement réhabilitée en 2010 et des logements et un commerce y ont été aménagés<ref>Source : Site de la ville de Saint-Denis</ref>. Le parc abrite un petit cimetière, privé<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Le portail du couvent des Ursulines, rue des Ursulines, comprenant un splendide tympan orné d'une Vierge à l'Enfant, attribuable à la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le Carmel royal de Saint-Denis, qui abrite le Musée d'Art et d'Histoire de la ville<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison des Arbalétriers<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Saint-Denis : Maison des Arbalétriers</ref>, ancien séchoir de la manufacture de toiles peintes de Rodolphe Ebinger construit pendant la Révolution.
- L'église Saint-Denys-de-l'Estrée<ref>Tourisme 93: Patrimoine: Édifices religieux: Église Saint-Denis de l'Estrée</ref>, sur le boulevard Jules-Guesde, construite entre 1864 et 1866 sur des plans de l'architecte Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'église Saint-Paul-de-la-Plaine.
- L'église Sainte-Geneviève-de-la-Plaine.
- L'église Sainte-Jeanne d'Arc de la Mutualité<ref>Église Sainte-Jeanne d’Arc de la Mutualité</ref>.
- L'église des Trois-Patrons.
- Le musée de l'orfèvrerie Bouilhet-Christofle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Atlas du patrimoine 93 : usine de l'orfévrerie Christofle, sur le site atlas-patrimoine93.fr</ref> détenant une collection de plus de Modèle:Nombre d'orfèvrerie créées par Christofle depuis 1830 est aujourd'hui définitivement fermé.
- Un bâtiment anodin mais symbolique sur le quai de Seine juste en face de l'Île-Saint-Denis, la Maison de François Coignet. Il est le premier bâtiment en béton armé de France<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. En l'absence de tout usage, il est très dégradé.
- Maison de logement des ouvriers de l'usine Coignet<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Atlas du patrimoine 93 : immeuble d'habitation de l'usine Coignet</ref>, construite en 1870 par François Coignet en béton Coignet et dont la réhabilitation s'est achevée en 2016<ref>Modèle:Article.</ref>. Elles avaient pour but de créer un lien avec les activités de production de l'entreprise et de montrer les préoccupations sociales de son directeur. Au-dessus des fenêtres et en encadrement de porte cochère, des décorations florales en béton moulé ont été réalisées.
- L'ancien siège de l'Humanité, conçu par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer à proximité de la basilique, est remarquable par la plasticité de ses façades ondulantes, par la mise en œuvre du béton et par la place qu'il occupe dans l'architecture contemporaine<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- L'îlot Modèle:N° Basilique<ref>Gérard Monnier - Le logement social en Seine-Saint-Denis (1850-199|PA93000025|Le siège du journal L'Humanité) - Modèle:P. - A.P.P.I.F., Paris - Modèle:ISBN.</ref>, ensemble de logements sociaux construit dans le cadre de la réhabilitation du centre ville de Saint-Denis sur les plans de l'architecte Renée Gailhoustet entre 1977 et 1986. Cette opération renouvelle l'idée de centre ville et se situe à deux pas de l'hôtel de ville et de la basilique.
- L'ancien dépôt de La Plaine (désaffecté), où était entretenues les locomotives vapeur puis diesel de la SNCF<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La promenade du canal Saint-Denis.
- L'ancienne pharmacie centrale, usine à pans de bois située à la Porte de Paris<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Sa cheminée est la seule subsistante dans la partie dionysienne de la Plaine Saint-Denis.
- Le cimetière parisien de La Chapelle.
- Le cimetière de Saint-Denis.
-
Bourse du travail de Saint-Denis. -
Détail de la chapelle de l'ancien carmel de Saint-Denis. -
Tympan de la chapelle de l'ancien carmel de Saint-Denis. -
Basilique de Saint-Denis - chœur. -
Bibliothèque de l'Université Paris VIII. -
Le bâtiment du CNAM, à la Plaine Saint-Denis. -
Le portail de l'abbaye de Saint-Denis, devenue Maison d'éducation de la Légion d'honneur.
Ville fleurie : deux fleurs renouvelées en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées à la ville
Histoire
- Pierre Abélard (1079-1142), philosophe et théologien.
- Mathieu Béroalde (1520-1576), écrivain, théologien et chronologiste français.
- L'abbé Suger (1080 ou 1081 - 1151), réformateur de l'abbaye de Saint-Denis, un des premiers promoteurs de l'architecture gothique, avec l'archevêque de Sens, Henri Sanglier.
- Louise de France (1737-1787), fille de Louis XV, prieure du carmel de Saint-Denis (aujourd'hui Musée d'Art et d'Histoire) sous le nom de Mère Thérèse de Saint-Augustin.
- Marie-Benoîte-Joséphine Prévost de La Croix (1759-1838) et Julie Madeleine Sophie Forget (1772-1851), surintendantes de la maison d'éducation de la Légion d'honneur de Saint-Denis.
- Marie-Geneviève Meunier, en religion sœur Constance de Jésus (1765-1794), la plus jeune des carmélites de Compiègne guillotinées pendant la Révolution française.
Militaires
- Edmé Pierre Louis Marchais (1760-1846), général de brigade, y est décédé.
- Eustache Hubert Passinges (1773-1854), général du [[Premier Empire|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Empire]] y est né.
Politique
- Camille Sée, député, promoteur de l'enseignement secondaire pour les filles.
- Pierre Degeyter, compositeur de L'Internationale vécut à Saint-Denis et y mourut en 1932<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Jacques Doriot, député (1925-1937), maire de Saint-Denis de 1931 à 1937, porte-parole du PCF, puis fondateur du PPF, collaborationniste.
- Auguste Gillot, maire de Saint-Denis de 1944 à 1971, et ancien membre du Conseil national de la Résistance.
- Simone Gillot (1912-2008), militante communiste et résistante
- Fernand Grenier, député (1937-1939, 1945-1962, 1967-1968), maire de Saint-Denis (1937-1939), résistant.
- Marcelin Berthelot (1927-1997), maire de Saint-Denis (1971-1991), député (1968-1978 et 1988-1993).
- Patrick Braouezec, maire de Saint-Denis (1991-2004), député (1993-2012), président de Plaine Commune de 2005 à 2020.
- Pierre Zarka, député (1978-1986), secrétaire national de l'UEC (1971-1973), secrétaire général du MJCF (1979-1984), directeur du quotidien L'Humanité (1994-2000).
Arts et lettres
- Éric Bari, peintre.
- Le comte de Bouderbala, humoriste ;
- Robert de Cotte (1656 † 1735), architecte français.
- Paul Éluard, poète ;
- Francisque Poulbot, affichiste et dessinateur ;
- André Le Ruyet poète et écrivain breton né le Modèle:Date à Saint-Denis ;
- Les peintres Louis-Gabriel Moreau, Albert Lebourg, Stanislas Lépine, Georges Michel, Léon Bonhomme, Claude Monet, Paul Signac, Modèle:Référence souhaitée y habitèrent ;
- Anne Slacik, peintre ;
Journalisme
- Mohamed Bouhafsi, journaliste
Musique
- Emmanuel Bex, jazzman, compositeur ;
- Louis Capart, auteur-compositeur-interprète ;
- JoeyStarr et Kool Shen, du groupe NTM ;
- Grand Corps Malade, slameur, qui a dédié à sa ville un texte éponyme en 2006, Saint-Denis, et y a tourné une partie du clip de sa chanson Derrière le brouillard en 2021 où la basilique et ses abords sont très reconnaissables ;
- Jean-Louis Costes, musicien ;
- LEJ, groupe des trois chanteuses (Lucie, Élisa et Juliette) ;
- Pierre Pincemaille (1956-2018), musicien, organiste titulaire des grandes orgues de la Basilique-Cathédrale de Saint-Denis de 1987 à 2018.
- Wallen, chanteuse ;
- Wejdene, chanteuse ;
Cinéma
- Djamel Bensalah, réalisateur ;
- Claude Melki, acteur ;
- Sabrina Ouazani, actrice.
Sports
- Demba Bamba, joueur de rugby ;
- Grégory Cerdan, footballeur ;
- Auguste Delaune, secrétaire général de la Fédération sportive et gymnique du travail et résistant ;
- Djalil Narjissi, joueur de rugby ;
- Jonathan Kodjia, footballeur ;
- Malamine Koné, styliste et créateur de la marque Airness ;
- Éloyse Lesueur-Aymonin, sauteuse en longueur ;
- Steve Marlet, footballeur ;
- Audrey Mestre, apnéiste ;
- Prithika Pavade, pongiste.
- Catherine Pierre, judokate ;
- Olivier Thomas, footballeur ;
- Christophe Tiozzo et Fabrice Tiozzo, boxeurs ;
- Jules Védrines, pionnier de l'aviation et as du pilotage français, né 71, avenue du Président-Wilson à La Plaine Saint-Denis ;
Équipements culturels
- Médiathèques communautaires de Saint-Denis<ref>Site des médiathèques de Plaine Commune</ref> : membres du réseau de lecture publique de Plaine Commune, 5 médiathèques desservent le territoire de Saint-Denis (Centre-ville - depuis 1798, Gulliver - depuis 2004, Don Quichotte - depuis 2007, Aladin - depuis 2007, Ulysse - depuis 2011). La médiathèque du Centre-ville héberge environ Modèle:Nombre patrimoniaux allant du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- s.
- Unité d'archéologie de la ville de Saint-Denis (UASD)
- Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national dirigé par Julie Deliquet.
- Saint-Denis Jazz, jazz-club fondé par Emmanuel Bex<ref>Site d'Emmanuel Bex</ref>
- La compagnie DCA de danse contemporaine de Philippe Decouflé
- Musée d'Art et d'Histoire : fonds exceptionnel sur la Commune de Paris et Paul Éluard.
- Cinéma d'art et d'essai l'Écran.
- Salle de concert « la ligne 13 »
- Théâtre de la Belle Étoile, qui accueille en résidence la Compagnie Jolie Môme<ref>Site officiel.</ref>
- Café culturel, lieu de concerts et d'expositions
- Espace d'exposition ADADA
- Académie Fratellini, centre international des arts du spectacle et du cirque.
- Les réserves du musée des Arts et métiers de la rue Saint-Martin à Paris.
- Les archives municipales de Saint-Denis (AMSD<ref>Site officiel des archives de Saint-Denis</ref>)
Gastronomie
Du « miel béton » est produit sur le toit de l'hôtel de ville par l'apiculteur Olivier Darné<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville abrite des commerces comme un atelier de fumage du saumon.
Héraldique, devise et logotype
- Devise : Mont-Joye, Saint Denys !
- Le blasonnement de Saint-Denis est : d'azur semé de fleurs de lys d'or dit France ancien, c'est-à-dire le premier blason des rois de France, avoués de Saint-Denis.
-
Blason de Saint-Denis.
-
Blason de la ville sur la façade de la poste, rue de la République.
Voir aussi
Bibliographie
- Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs de Saint-Denis
- Modèle:Ouvrage, sur le site de la médiathèque centrale de Saint-Denis https://www.communpatrimoine.fr.
- Anne Lombard-Jourdan, Montjoie et Saint Denis, le centre de la Gaule aux origines de Paris et de Saint Denis, Paris, Presses du CNRS, 1989, relié, 392 p. Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage
- Guide du Routard de la banlieue
- Atlas historique de Saint-Denis, des origines au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous la direction de Michel Wyss, Éditions de la Maison des sciences de l'Homme, Paris, 1996
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Manon Quérouil-Bruneel et Malek Dehoune, La part du ghetto, Fayard, 2018, 218 p.
- Jean-Paul Brunet:
- Saint-Denis, la ville rouge (1890-1939), publié en 1980
- Un demi-siècle d’action municipale à Saint-Denis la Rouge. 1890-1939, publié en 1981
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Saint-Denis, une ville au Moyen Âge
- La basilique cathédrale de Saint-Denis
- Saint-Denis à travers la carte postale ancienne
- Modèle:Site officiel