Autoroute A1 (France métropolitaine)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Route/France

L’autoroute A1 est une voie rapide de type autoroutier qui relie entre elles les villes françaises de Paris et de Lille. Elle est également appelée « autoroute du Nord » ou « autoroute Paris-Lille ». Commencée en 1950 entre Lille et Carvin, l'autoroute est terminée en 1967 ; il s'agit de la première autoroute reliant Paris à une métropole française.

Longue de Modèle:Unité, l'autoroute dessert la banlieue nord de Paris, notamment le Stade de France, Le Bourget, l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et le parc Astérix. Ensuite, elle traverse la Picardie, en parallèle avec la LGV Nord, sans rencontrer directement les grandes villes de cette région.

À mi-chemin entre Amiens et Saint-Quentin, à environ Modèle:Unité de Paris au niveau d'Ablaincourt-Pressoir, elle croise l'autoroute A29. Vingt kilomètres plus loin, l'autoroute se scinde et donne naissance à l'autoroute A2 (appelée Paris – Bruxelles). Elle se poursuit jusqu'à Lille croisée par l'autoroute A26 vers Calais puis l'autoroute A21 vers Douai et Lens ; elle continue vers Villeneuve-d'Ascq grâce à l'autoroute A22. Enfin, elle croise, à son arrivée à Lille, l’autoroute A25 vers Dunkerque.

Historique

Années 1930 : les différents projets

Lors du premier congrès international des autoroutes à Genève du Modèle:Date- au Modèle:Date-, un ingénieur des Ponts et Chaussées décrit une autoroute allant du Bourget à Lille avec une bifurcation vers Calais à hauteur de Breteuil. Le tracé serait de Modèle:Unité dont Modèle:Unité sur le tronçon commun. Selon ses calculs, son projet d'autoroute aurait coûté pour les Modèle:Unité de route reliant Paris à Lille, Modèle:Unité, soit Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans le plan Prost, la route du Nord sert principalement à relier Paris à l'aéroport du Bourget. Le tracé débute à l'est de l'aéroport, sur la route nationale 2 pour traverser La Courneuve, Saint-Ouen-sur-Seine et rejoindre la porte Maillot, à l'ouest de Paris. L'autoroute pourrait également recevoir le flux de véhicule venant de Belgique ou du nord de la France par les routes nationales 2 et 17<ref>Modèle:Article.</ref>.

Années 1950-1960 : la construction et l'inauguration de l'autoroute

Le début de la construction d'une « autoroute sud de Lille » a lieu en Modèle:Date- entre l'embouchure sur des anciennes fortifications de Lille et Carvin<ref name="Gintzburger">Modèle:Article</ref>,<ref name="Lancelle368">Modèle:Article.</ref>. À cette date, seule une portion de l'A13 avait été réalisée en France<ref name="Lancelle368"/> ; il s'agit d'une des premières autoroutes « de dégagement »<ref name="Lancelle368"/>. Ce chantier est terminé le Modèle:Date ; l'autoroute est inaugurée neuf jours plus tard, par Jacques Chaban-Delmas, ministre des Transports, et est ouverte à la circulation le Modèle:Date-<ref name="Gintzburger"/>. La route est prolongée en 1954 par le pont Saint-Sauveur construit sur les voies de sortie de la gare Saint-Sauveur vers la gare de Lille-Flandres, en 1960, par le pont des Flandres construit sur la voie ferrée à proximité de la gare de Lille-Flandres, au Grand Boulevard et en 1962 à la route nationale 17<ref name="Lancelle368"/>. Ce tronçon terminal en bordure du centre-ville de Lille (boulevards Paul-Painlevé, du Président-Hoover, Émile Dubuisson, pont des Flandres) qui comportait 3 traversées à niveau de voies de circulation avec feux de signalisation est remplacé en 1998 par le « petit contournement est » du boulevard périphérique de Lille à caractère autoroutier.

Alors qu'il était envisagé à l'origine que l'A1 se termine Porte de Paris à Saint-Denis, il est décidé en 1960 de la prolonger jusqu'au boulevard périphérique par le quartier Bel-Air en partie démoli à cette occasion<ref>Modèle:Lien web</ref> puis par la Plaine Saint-Denis<ref name="PP"/>. Les travaux du tracé vers Paris sont réalisés à partir de 1961, via les tronçons Saint-DenisParis (porte de la Chapelle), puis Le Bourget – Saint-Denis, l'ouverture à la circulation entre Saint-Denis et la porte de la Chapelle étant réalisée le Modèle:Date<ref name="PP">Modèle:Lien web</ref>. La section sud sur l'avenue Wilson a été construite dans une tranchée de six mètres afin de pouvoir passer sous les ponts ferroviaires, les Modèle:Unité de déblais servant notamment à l'aménagement du parc Georges-Valbon<ref name="Wilson"/>.

En 1958, le tronçon entre Carvin et Gavrelle est réaliséModèle:Référence souhaitée. Le Modèle:Date, Marc Jacquet, ministre des Transports, inaugure Modèle:Nobr de voies construites, entre Senlis et Le Bourget, les premières à péage en France, qui doivent desservir le nouvel aéroport de Roissy<ref name="Gintzburger"/>. Le tronçon entre Senlis et Roye est inauguré le Modèle:Date par Marc Jacquet, et c'est à cette occasion que l'autoroute prend le nom d'A1<ref name="Gintzburger"/>. Le tracé s'achève par l'ouverture des tronçons reliant Roye à Bapaume, le Modèle:Date, puis Bapaume à Fresnes-lès-Montauban le Modèle:Date<ref name="Gintzburger"/>,<ref>Il a fallu dix-sept ans depuis le premier coup de pioche en 1950.</ref>. René Chopin, le président de la SANEF, la société qui gère la concession de l'autoroute, déclare alors que le chantier de l'autoroute du Nord a coûté au total Modèle:Unité de francs<ref name="Gintzburger"/>. Dès son achèvement, l'autoroute A1 est la voie routière française qui concentre le plus important trafic de marchandises, et un trafic de Modèle:Unité par jour est observé au niveau du péage de Fresnes-lès-Montauban<ref name="Gintzburger"/>. Il s'agit de la première autoroute qui relie Paris à une métropole de France<ref>Modèle:Article.</ref>.

Depuis les années 2000 : la modernisation et l'amélioration du réseau

Depuis le début de 2008, dans la partie francilienne, l'autoroute A1 (ainsi que l'A15, l'A115 et une partie de la RN 184), n'est plus éclairée à la suite de vols de câbles<ref>L’Écho du Val-d'Oise du 5 juin 2009. Les voleurs coupaient les câbles des candélabres dont la tension atteint Modèle:Unité ; ils ont été pris en flagrant délit sur l'autoroute A1. La seule autoroute A15 a été délestée de Modèle:Unité de câbles. Le coût de remise en état, évalué à plusieurs centaines de milliers d'euros ajouté à la consommation électrique d'environ Modèle:Nobr d'euros par an, laisse présager que pour des questions d'économie, l'éclairage ne soit jamais remis sur ces axes.</ref>. La seule partie qui restait éclairée sur l'autoroute A1 à la suite de ces vols était le viaduc au-dessus du canal Saint-Denis. La section de Roissy-en-France à Senlis (Oise) fut éclairée à partir de 1990 à l'initiative de la SANEF dans le but de renforcer la sécurité des automobilistes. Cependant en janvier 2012, la SANEF décide de couper l'éclairage principalement pour des raisons d'économie d'énergie mais en prétextant également que ceci incite les automobilistes à être plus prudents ce qui, selon elle, réduit les accidents de la route<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date, une voie expérimentale dédiée aux taxis et aux bus a été mise en place entre l'aéroport de Roissy et Paris.

Entre Carvin et Lesquin, la route a été réhabilitée durant les étés 2011, 2012 et 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les péages de Chamant et de Fresnes-lès-Montauban ont été rénovés en 2013<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Depuis 2017, des améliorations ont été réalisés pour éviter des accidents ; les vieux lampadaires sont remplacés par des nouveaux équipements à diode électroluminescente (LED), les réseaux d’alimentation électrique sont réhabilités et sécurisés et les postes à haute tension sont également modernisés. De Paris jusqu'à Modèle:Sortie Le Bourget, l'autoroute A1 est de nouveau éclairée.

Entre Dourges et Lille, des portiques de régulation de vitesse sont mis en place à partir du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2024, elle sera éclairée jusqu'à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Description

Caractéristiques

Photo de routes.
L'échangeur de la porte de la Chapelle, à Paris.

L'autoroute A1 relie la porte de la Chapelle sur le boulevard périphérique de Paris à l'autoroute A25 et à la route nationale 356 à hauteur de Lille. Sa longueur est de Modèle:Unité<ref>Autoroute A1 Saint-Denis-Chantilly, sur openstreetmap.org.</ref>,<ref>Autoroute A1 Chantilly-Arras, sur openstreetmap.org.</ref>,<ref>Autoroute A1 Arras-Lille, sur openstreetmap.org.</ref>. Elle est longée par la LGV Nord entre Longueil-Sainte-Marie et Carvin. L'autoroute passe également sous l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.

Elle est concédée à la Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (SANEF) sur la partie payante jusqu'au Modèle:Date-. Entre l'échangeur de l'autoroute A21 et la route nationale 356, elle fait partie du ressort de la Direction interdépartementale des Routes Nord<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

L’autoroute A1 est aussi :

  • la E19 de l'Échangeur Modèle:Sortie jusqu’à l’échangeur A1 / A2 ;
  • la E15 de l’échangeur A1 / A3 / A104 jusqu’à l’échangeur A1 / A26 ;
  • la E17 de l’échangeur A1 / A26 jusqu’à l'échangeur A1 / A22 ;
  • la E42 de l’échangeur A1 / A22 jusqu’à l’échangeur A1 / A25.

La radio Sanef 107.7 couvre l'ensemble de l'autoroute.

Sorties

Fichier:France road sign B14 (70).svg Fichier:Panneau-C24a-4.svg 2x4 voies

Fichier:France road sign B14 (90).svg Fichier:Panneau-C24a-4.svg 2x4 voies

Fichier:France road sign C24a.svg 2x3 voies

Fichier:Panneau-C24a-4.svg 2x4 voies

2x5 voies

Fichier:France road sign C24a.svg 2x3 voies

Fichier:France road sign B14 (110).svg Fichier:Panneau-C24a-4.svg 2x4 voies

Fichier:France road sign C24a.svg 2x3 voies

Fichier:Roissy-en-France - Autoroute du Nord 01.jpg
Autoroute A1 à hauteur de Roissy-en-France.
Fichier:Finnair OH-LXF on runway of Airport Charles-de-Gaulle, Autoroute A1-2183.jpg
Airbus A320 de la compagnie Finnair passant sur une piste de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, au-dessus de l'autoroute A1.

Début de la section payante. Seul l'accès au Parc Astérix est gratuit depuis la région parisienne et la Modèle:Sortie.

2x5 voies

Fichier:Fin A1, A25-RN356 à 1300 m.JPG
Échangeur A1-A25/RN 356 à 1300 mètres.

Ouvrages d'art

Un passage pour cervidés est mis en place en dessous de l'autoroute, dans la forêt d'Ermenonville<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fréquentation

Photo de l'échangeur d'Hénin-Beaumont-Lens au niveau de Dourges.
Échangeur d'Hénin-Beaumont-Lens au-dessus de l'A1 à proximité de Dourges.

C'est l’autoroute française la plus fréquentée de France et de l'Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

Au lancement de l'autoroute A1, les fréquentations de week-end entre Corbie et Péronne ont augmenté<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1995, sur le tronçon entre Roissy-en-France et Combles, le trafic des véhicules utilitaires était composé de Modèle:Unité, soit 25 % des véhicules<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2006, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) recense Modèle:Unité par jour au niveau de la plate-forme multimodale Delta 3 ; le pourcentage de poids lourd n'excède pas les 25 %<ref name="insee_tome8"/>. En 2006, en direction de Lille, le trafic est très dense aux heures de pointe. Les trafics moyens journaliers annuels sont ainsi compris entre Modèle:Unité à Dourges et Modèle:Unité à Ronchin<ref name="insee_tome8">Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis les années 2010, les aires de service de l'autoroute A1, comme celles de tout l'axe Calais - Barcelone, connaissent une recrudescence d'arnaques à l'irlandaise, notamment sur les aires où est installé un distributeur automatique de billets, comme celles de Vémars<ref name="arnaque">Modèle:Lien web.</ref>.

Les entrées et sorties de Lille en heures de pointe s'avèrent souvent délicates :

L'autoroute n'y est « qu'à » 2x3 voies, sauf l'entrée de Lille qui est à 2x5 voies entre la bifurcation A1/A27 et A1/A25/périphérique. Les entrées et sorties de Paris sont de même « chargées » depuis/jusqu'au boulevard périphérique depuis/jusqu'au Bourget (sortie du même nom), voire Villepinte (nœud A1/A3/A104) en week-end.

Tourisme

Lieux visitables situés à proximité

Départements, régions traversées

Impact

À l'époque de sa construction, l'autoroute fut considérée comme le « chantier du siècle ». Celle-ci a donné lieu à des scènes de grand intérêt de la part du public, alors que pour les personnels employés à la réalisation de l'ouvrage, les conditions de travail ont été particulières<ref name="Gintzburger" /> : Modèle:Citation bloc En 1961, lors de la construction de l'autoroute en Artois, les agriculteurs expropriés ont demandé un remembrement de leurs terres. Celui-ci a été accordé dès l'année suivante, dans la loi complémentaire à la loi d'orientation agricole avec effet rétroactif<ref>Modèle:Article.</ref>.

La couverture de l'A1 à hauteur de Saint-Denis est alors rejetée par l’État, ce qui précipite la dégradation des conditions de vie et fermeture des commerces de l'avenue<ref name="Wilson"/>. Elle n'est réalisée qu'au moment de la construction du Stade de France<ref name="Wilson">Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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