Béthune

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Béthune est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Sous-préfecture du département, Béthune est une ville relativement importante (Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, soit la Modèle:7e du département et Modèle:25e de la région en population) mais elle est surtout au centre d'une forte agglomération de près de Modèle:Unité en 2016 et de 93 communes, soit la Modèle:3e unité urbaine de la région et la Modèle:17e de France. À cheval entre les collines de l'Artois et la plaine de la Lys, le Béthunois bénéficie de terres agricoles fertiles, qui ont permis une présence constante de l'agriculture. Avec Lille et les villes de l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, elle participe aussi à un ensemble métropolitain de près de Modèle:Nombre d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ».

De nombreux services et commerces se sont développés dans cette ville historiquement bourgeoise et batelière qui a connu différentes orientations de ses activités : le textile au Moyen Âge, la mécanique et la chimie (usine de pneumatiques) dans le troisième tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Bien que située en limite du bassin minier, Béthune n'a pas eu de mine sur son territoire. Elle connaît une vague de licenciements dans les années 2000, notamment dans les secteurs de l'horlogerie et de l'emballage.

La ville, à moitié détruite à l'issue de la Première Guerre mondiale puis reconstruite, occupée et endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, se renouvelle aujourd'hui à nouveau, avec la création d'écoquartiers et un grand projet de rénovation urbaine.

Ville relativement jeune, riche par son patrimoine architectural et son histoire, surnommée « la cité de Buridan », Béthune est capitale régionale de la culture en 2011. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Béthune est édifiée sur le promontoire s'élevant à Modèle:Unité d'altitude d'une butte gréseuse. Au nord de la ville, avec le « Bas-Pays de Béthune », commence à s'étendre la plaine de la Lys, partie méridionale de la vaste plaine de Flandre. Au sud, l'extrémité de la Gohelle sépare Béthune des premières collines de l'Artois.

Béthune est à Modèle:Unité de Lens, à Modèle:Unité d'Arras, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Lille, à vol d'oiseau. La ville est située à Modèle:Unité de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Carte interactive

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Monument aux morts
Monument aux morts de Béthune

L'altitude communale, faible, varie de Modèle:Unité. La commune se situe en effet dans le « plat pays », au sud de la plaine de Flandres, en limite de la plaine de la Lys, avant les premières pentes de l'Artois et sur un sous-sol crayeux. Une butte de sable tertiaire repose sur la craie entre Béthune et Beuvry<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Béthune est en limite du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, au nord-ouest des sites d'exploitation du charbon. Des quartzites ont également été autrefois exploités dans toute la région, de Béthune à Valenciennes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Des bancs de grès, dans la région de Douai puis près de Béthune, ont servi à la fabrication de pavés pour la région<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. On trouve également de l'argile des Flandres.

Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en mai 2011)<ref>Modèle:Lien web</ref>, comme dans la majorité du Pas-de-Calais.

Hydrographie

Photographie montrant la Lawe à Vieille-Chapelle en aval de Béthune
La Lawe à Vieille-Chapelle, en aval de Béthune.

Béthune est arrosée par la Lawe, affluent de la Lys et sous-affluent de l'Escaut. En aval de Béthune, à partir du lieu-dit « Argent-Perdu », la Lawe est canalisée jusqu'à la Lys qu'elle rejoint à La Gorgue. La rivière est restée à un état archaïque de canalisation et présente donc un grand intérêt pour l'étude de l'évolution des canaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le territoire de la commune est bordé, au nord-est, par le canal d'Aire-sur-la-Lys à La Bassée, qui est un maillon de la liaison fluviale à grand gabarit Dunkerque-Escaut<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Par ailleurs, quatre cours d'eau irriguent la commune :

Béthune était autrefois entourée de zones humides qui ont été peu à peu drainées pour le maraîchage et l'agriculture.

Climat

Modèle:Article connexe Le climat est de type océanique tempéré dans ce département ayant une façade maritime, située à environ Modèle:Unité de Béthune. Du fait de cette distance, le climat local est légèrement plus continental que celui de la côte. Les amplitudes thermiques sont modérées (un peu plus grandes que sur le littoral) et les hivers sont doux avec un temps instable. Il pleut en moyenne environ Modèle:Unité de pluie par an<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les précipitations sont de Modèle:Unité à Lille, station météorologique la plus proche à environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Béthune est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération interdépartementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (90,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,9 %), terres arables (6,1 %), prairies (2,3 %), forêts (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Tissu urbain

Photographie de la place Lamartine
La place Lamartine.

Les premières occupations humaines ont lieu dans le quartier de Catorive, au nord de Béthune, à l'époque mérovingienne. Mais le centre historique s'implante plus au sud ; au Moyen Âge, il s'organise au sein des remparts, autour de la grand-place et du beffroi. Puis les remparts sont supprimés<ref name="p187">Modèle:Ouvrage.</ref>, et la ville se développe au-delà : faubourgs de Catorive, du Rivage, de Lille, d'Arras et de Saint-Pry.

Plusieurs places voient le jour au fil du temps. Elles se nomment aujourd'hui place Lamartine (au nord), place du Général-de-Gaulle (au nord-est), place du Maréchal-Joffre (à l'est), place Sévigné (au sud-ouest).

Le quartier des cheminots (cité-jardin au sud du centre) et la cité du 8ter sont aménagés après la Première Guerre mondiale. Des logements sont construits pour les immigrés, notamment polonais, employés pour faire face au manque de main-d’œuvre française<ref name="paysages">Modèle:Lien web.</ref>.

L'abandon de l'exploitation du charbon conduit à une reconversion industrielle. La ville aménage alors un nouveau quartier, le Mont Liébaut, défini comme zone à urbaniser en priorité (ZUP), dans les années 1960 et 1970<ref name="paysages" />. En 1996, un décret national le classe en zone urbaine sensible (ZUS) et également en zone de redynamisation urbaine (ZRU)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

En 2008, on dénombre à Béthune Modèle:Unité dont Modèle:Unité soit 88,2 % de l'ensemble des logements. Les résidences secondaires et logements occasionnels sont au nombre de 71. Le nombre de logements vacants s'élève à 1 478 soit 11,2 %. Sur l'ensemble de ces logements, on dénombre Modèle:Unité individuels soit 52,7 % et Modèle:Unité dans un immeuble collectif soit 46,4 %<ref name="insee2">Modèle:Lien web.</ref>.

Projets d'aménagement

Le quartier du Mont Liébaut fait l'objet d'une opération de rénovation urbaine depuis 2007 avec l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quelques actions dans le quartier de la rue de Lille et le pôle de la gare complètent ce dispositif de près de Modèle:Unité d'euros.

Trois écoquartiers sont en projet dans le PLU : celui du Rabat au nord, celui de la rue de Lille à l'est et celui de l'Horlogerie au sud près de la gare<ref name=plu_tvb/>. Ce dernier, situé sur Modèle:Unité à l'emplacement de la friche Testut, comptera Modèle:Unité, dont 450 dans la première tranche<ref name=testut>Modèle:Lien web.</ref>.

De 2010 à 2013, un projet de construction de Modèle:Unité (respectivement Modèle:Unité dans deux bâtiments), nommé « Béthune 49 », est mené par le bailleur social Habitat 62/59/Picardie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit d'un des premiers projets d'habitat collectif passif du département, un autre projet de Modèle:Unité devant voir le jour en 2013 à Boulogne-sur-Mer.

Voies de communications et transports

Voies routières

Fichier:A26 - Sortie 6 (Béthune) à Fouquières-lès-Béthune et Vaudricourt.JPG
Vue de la sortie 6 de l'A26 permettant la desserte de Béthune.

Béthune est desservie par l'A26 Troyes - Calais via Reims et Arras, dite l'« autoroute des Anglais ». Béthune est à environ Modèle:Heure de Paris, Modèle:Heure d'Arras et Modèle:Heure de Lille. Un projet de deuxième autoroute passant à Béthune, l'autoroute A24<ref>Modèle:Lien web.</ref>, a été abandonné en août 2010<ref>Modèle:Article.</ref> à la suite du Grenelle de l'Environnement.

Béthune se trouve en outre au croisement des routes nationale 41 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Lille, nationale 43 allant de Sainte-Ruffine (Metz) à Calais et nationale 37 de Château-Thierry à Saint-Venant. Ces trois voies ont été déclassées en routes départementales, les deux premières en 2006 (renommées en D 941 et D 943) et la troisième en 1972, renommée alors D 937.

Voies navigables

Pour le transport du fret, Béthune est desservie par le canal à grand gabarit Dunkerque-Escaut.

Voies aériennes

Pour le transport de passagers, l'aéroport le plus proche est celui de Lille-Lesquin, tandis que pour le fret le plus proche est celui de Merville

Voies ferroviaires

Photographie montrant la gare SNCF
La gare.

Béthune est située à l'intersection de deux voies ferrées. Sur la voie ferrée Arras - Dunkerque, six allers-retours TGV sur le trajet Paris-Dunkerque mettent la gare de Béthune à environ Modèle:Heure de la capitale. Il est également possible de prendre le TGV à Arras (seconde gare de la région se trouvant à seulement Modèle:Heure de Paris). La voie ferrée reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Lille permet à Béthune d'être reliée à Lille via le TER ainsi que Boulogne-sur-Mer par l'intermédiaire de Saint-Pol-sur-Ternoise. Une deuxième gare a existé à Béthune, nommée Béthune-Rivage et située sur la liaison Béthune-Lille<ref>Modèle:Lien web.</ref>, elle se trouvait sur la ligne de Beuvry à Béthune-Rivage.

Un projet de train est à l'étude sur une ligne ferroviaire reliant Béthune à Bruay-la-Buissière où une gare serait construite.

Transports urbains

Béthune est desservie par le réseau de bus Tadao, qui couvre un territoire de Modèle:Unité peuplé de plus de Modèle:Unité, incluant les agglomérations de Lens et Béthune et s'étendant de Leforest à l'est jusque Cauchy-à-la-Tour à l'ouest. Le réseau, exploité par la société Keolis, transporte plus de Modèle:Unité de voyageurs chaque année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville est également desservie par deux lignes de bus à haut niveau de service : la ligne Bulle 2 (Houdain ou BarlinBeuvry) et la ligne Bulle 4 (Annezin − Hôpital de Beuvry). Une partie de ces lignes sont en site propre, notamment dans le quartier du Mont-Liébaut et aux abords de la gare.

Dans la commune fonctionnait, de 1899 à 1932, la ligne de tramway de Béthune à Estaires, une ancienne ligne de tramway qui circulait de Béthune (Pas-de-Calais) jusqu’à Estaires (Nord).

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Bitunia dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle; Betuna en 1121. Sur les anciens titres et cartes, on trouve aussi les appellations Bei-thun, Béthuen, Béthon et Béthun.

Il serait issu du nom d'homme germanique Bettun d'après Albert Dauzat et Charles Rostaing qui proposent un *Bettuna (villa), villa au sens de « domaine rural » étant sous-entendu. La graphie actuelle est peut-être liée à l'attraction des noms de lieux en -thun, fréquent dans le Pas-de-Calais, basés sur le vieux saxon tūn (cf. l'anglais -ton et town)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, à moins qu'il ne s'agisse d'un type *Bi-tun formé des éléments bi « autour » et tūn<ref>Armand Boileau, Toponymie dialectale germano-romane du nord-est de la province de Liège, Modèle:P.11, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Se nomme Betun en flamand<ref>Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois</ref>.

Histoire

Modèle:Article détaillé L'homme de Néandertal occupe la région, à proximité d'Arras<ref group="Note">En 1976, un fragment de crâne d'une femme de Néandertal est retrouvé sur un chantier à Biache-Saint-Vaast, entre Arras et Douai</ref>, il y a Modèle:Unité<ref name=renouveau>Modèle:Ouvrage.</ref>. Des pointes barbelées en os et bois de cervidé (datées autour de 10 000 Modèle:Av JC) ont été retrouvées à Béthune et Beuvry, ainsi que des outils plus récents dans le marais de Beuvry (-7000 à Modèle:Nobr, au Mésolithique). Au Néolithique (-4000 à Modèle:Nobr), l'activité s'oriente vers l'agriculture et l'élevage ; une occupation à l'âge du bronze (-1600 à -800) est également attestée sur le territoire de Beuvry<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À l'époque gallo-romaine, une villa occupe le lieu-dit le Château Brunehaut<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Moyen Âge

Haut Moyen Âge

Les premières traces d'habitation remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Vers 502, saint Vaast, évêque d'Arras et évangélisateur de l'Artois, fait construire l'église dédiée à la Vierge au bord de la confluence de la Lawe et de la Blanche, au lieu-dit Catorive (peut-être « Castel de la rive »), devenu pauvre faubourg batelier de Béthune depuis l'extension de la partie navigable de la Lawe jusqu'au centre-ville en 1510. Cette église se trouvait à l'emplacement de l'actuelle école Pasteur. Elle fut consacrée à saint Vaast au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis détruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Charles-Quint lors des travaux de fortification de Catorive : l'empereur fit construire une nouvelle église Saint-Vaast au centre de Béthune, la bâtisse la plus caractéristique de la cité aujourd'hui avec le beffroi.

Sous Charlemagne, vers 800, le Béthunois compte 4 000 à Modèle:Nombre. Cette population est multipliée par 10 dans les Modèle:Nobr qui suivent<ref name="Ouvrage1">Modèle:Ouvrage.</ref>.

La seigneurie de Béthune : les avoués

Les premières traces écrites mentionnant la seigneurie de Béthune remontent à 940. Cette seigneurie formait le nord-ouest de l'ancienne cité des Atrébates ; elle fut probablement soumise à l'autorité des comtes de Flandre depuis le règne d'Arnoul le Grand et y demeura attachée jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les seigneurs de Béthune étaient, à titre héréditaire, avoués de Saint-Vaast d'Arras ; c'est ce qui leur valut la qualification d'avoués de Béthune<ref name=2vo>Léon Vanderkindere, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. En 970, on trouve la première mention du château.

En 1093, une première épidémie de peste touche la ville. D'autres suivront en 1188 (voir ci-dessous), 1429 et 1522.

À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les seigneurs de Béthune ont dans la châtellenie de Béthune le même rôle que les autres châtelains flamands. Ils semblent avoir possédé de bonne heure les seigneuries de Warneton et de Cassel<ref name=2vo/>.

Le premier avoué de Béthune que l'on retrouve cité est Robert Faissieux (fasciculus), à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il possédait la moitié de la seigneurie de Richebourg (au nord-est de Béthune)<ref>Léon Vanderkindere, Modèle:Opcit, Modèle:P.251-252.</ref>.

Ses successeurs sont : au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Robert II, Robert III ; au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Robert IV, Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, qui ajoute à son domaine l'autre moitié de Richebourg, Robert V (mort en 1191) et Robert VI (mort en 1193-1194)<ref name=3vo>Léon Vanderkindere, Modèle:Opcit, Modèle:P.252.</ref>.

En 1096, Adam de Béthune participe à la première croisade. Son nom figure dans la cinquième salle des croisades du château de Versailles.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville de Béthune, convoitée, est défendue par ses bourgeois contre l'armée flamande. Le bourg fortifié sur Modèle:Unité s'ouvrait par cinq portes. Les fortifications de la ville sont améliorées et renforcées au fil des siècles.

En 1137, un premier incendie détruit un grand nombre de maisons, alors encore construites en bois<ref name=incendie>Eugène Constant Béghin, Les rues de Béthune, Modèle:P.iii</ref>.

Photographie montrant le parc du Quinty, lieu de la rencontre entre Germon et Gauthier
Le parc du Quinty, lieu de la rencontre entre Germon et Gauthier.

En 1188, la ville est de nouveau affectée par une épidémie de peste, favorisée par un sol marécageux et le manque d'hygiène. Les morts ne sont alors pas enterrés et les malades non soignés. La légende raconte que saint Éloi apparaît alors en songe à deux maréchaux-ferrants, Germon de Beuvry et Gauthier de Béthune. Il leur demande de se réunir pour fonder une charité. Les deux hommes, réunis au Quinty, créent la Confrérie des Charitables de Saint-Éloi, chargée d'assurer les enterrements de tous. La confrérie existe encore de nos jours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Robert IV, par la paix d'Arras (1191), devient vassal immédiat du roi de France pour Béthune, Richebourg, mais demeure vassal du comte de Flandre pour Warneton<ref name=3vo/>. Son frère Guillaume II, qui lui succède, épouse Mathilde, fille de Gauthier II, héritière de Termonde, Lokeren, Meulebeke et de l'avouerie de Saint-Bavon de Gand. Il meurt en 1213<ref name=3vo/>. Viennent ensuite ses deux fils : Daniel qui meurt en 1226 sans postérité, et Robert VII, qui remet en apanage à son frère Guillaume Lokeren et Meulebeke<ref name=3vo/>. En 1222, le château est reconstruit et entouré de murailles sur trois côtés.

En 1245 Gui de Dampierre épouse Mathilde (Mahaut), fille de Robert VII. Elle lui apporte en dot les espérances qui se réalisèrent à la mort de son père, en 1248, et qui firent passer au comte de Flandre les seigneuries de Béthune, de Termonde, de Richebourg, de Warneton et l'avouerie d'Arras. En effet, elle n'avait qu'une sœur, Élisabeth, qui obtint une autre part de l'héritage. Robert (dit de Béthune), fils de Gui et de Mahaut, fut investi de l'héritage de la maison de Béthune dès 1265<ref>Léon Vanderkindere, Modèle:Opcit, Modèle:P.231 et 252.</ref>.

Fin du Moyen Âge

La richesse agronomique des sols entraîne une certaine prospérité du Béthunois vers 1300, accompagnée d'une forte croissance démographique (population estimée à 40 000 à Modèle:Nombre)<ref name="Ouvrage1"/>.

En 1297, Gui de Dampierre, comte de Flandre défie le roi de France, Philippe le Bel. Le roi s'empare des plus fortes places de la Flandre. Les bourgeois de Béthune en profitent pour se révolter contre l'autorité du comte de Flandre et se soumettre au roi de France.

À l'avènement de Robert de Béthune, en 1305, il cède à son frère Guillaume Termonde et Richebourg. La châtellenie de Béthune est remise par le traité d'Athis aux mains de Philippe le Bel, qui n'attend pas, pour en disposer, que le traité de Pontoise (1312) rende définitive l'aliénation de la Flandre gallicane. Comme son second fils, Philippe de Poitiers, avait épousé la fille de la comtesse Mahaut d'Artois et que la dot de cette princesse assise en Franche-Comté dépassait le chiffre de la rente convenue, le roi, à titre de dédommagement, lui délivra en 1311 la châtellenie de Béthune, qui devait plus tard, avec la masse de la succession de Mahaut d'Artois, revenir à la Flandre<ref>Léon Vanderkindere, Modèle:Opcit, Modèle:P.252-253.</ref>.

Photographie montrant les ruines des Récollets
Ruines des Récollets.

Durant la guerre de Cent Ans (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), les Béthunois défendent avec ténacité la ville des attaques des armées flamandes. En récompense, les bourgeois de Béthune leur permettent la construction d'un beffroi avec droit de cloche et de prison. Le premier beffroi en bois est détruit dans un incendie. Il est reconstruit en grès en 1388. En 1447, un second incendie détruit à nouveau une partie des habitations<ref name="incendie"/>. En 1500, Béthune est sous la domination espagnole. Charles Quint renforce les fortifications et fait déplacer l'église Saint-Vaast dans l'enceinte fortifiée. Il aménage le canal de la Lawe. Béthune connaît alors une expansion importante avec le développement de l'industrie drapière et le commerce du grain. Cela favorise l'installation de nombreux corps de métiers, tels que la teinturerie et la tannerie.

Époque moderne et contemporaine

Domination espagnole

À partir de l'accession de Charles Quint au trône d'Espagne (1515) Béthune se trouve sous domination des Habsbourg espagnols. À cette époque les autorités renforcent les fortifications de la ville. Le roi catholique ordonne aussi de déplacer l'église de Saint Vaast dans l'enceinte fortifiée et planifie le canal de la Lawe.

Béthune connaît à l'époque une expansion importante et un développement de l'industrie textile et du commerce de grain. Cela entraîne l’installation de nombreuses corporations d'étoffe, etc.

Des guerres à la Révolution

En 1645, la ville est assiégée par les troupes françaises et doit capituler. Louis XIV met fin aux prétentions espagnoles par le traité des Pyrénées (1659) et les remparts de la ville sont renforcés sous la direction de Vauban. L'armée des Alliés, commandée par les Néerlandais, assiège la ville en 1710 et Béthune est néerlandaise pendant près de trois ans.

En 1788, le dernier drapier cesse son activité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'économie est donc fortement tournée vers l'agriculture et le commerce ; plus de la moitié des terres appartiennent à des privilégiés ou des citadins. Comme tout le royaume de France, Béthune connaît l'agitation de la Révolution française : expulsion des congrégations religieuses, exil des familles aristocratiques.

Industrialisation

Plan montrant les puits et les concessions du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, à l'exception du Boulonnais
Les puits et les concessions du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, à l'exception du Boulonnais.
Fichier:Fauchois - BETHUNE - La Gare.jpg
La première gare de Béthune, ici photographiée dans les années 1930.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville subit deux ouragans en 1800 et 1807, et sa population (surtout les pauvres) une suette (maladie infectieuse) en 1802<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'économie se redresse ensuite, malgré certaines années difficiles (hiver de 1828-1829 ; 5 épidémies de choléra de 1832 à 1866, inondations en 1841, troubles en 1847<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, etc.) La culture de tabac et d'oléagineux se développe ; la betterave à sucre est cultivée et transformée dans des raffineries locales.

À partir de 1851 (date de la première extraction à Courrières<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), l'exploitation du charbon est au cœur de l'économie et de la vie locale. Béthune se situe en limite, au nord-ouest des sites miniers. La réalisation de la ligne ferroviaire Arras-Dunkerque relie Béthune à ces villes (en 1861) ainsi qu'à Paris, Lens, Lillers et Hazebrouck. Le canal d'Aire à La Bassée est par ailleurs construit en 1826<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, et amélioré dans la deuxième partie du siècle. Les remparts sont arasés de 1870 à 1879<ref name="p187" />, l'urbanisation s'étend vers l'est.

L'horlogerie Outrebon s'implante à Béthune à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=horlogerie>Modèle:Lien web.</ref>.

Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Carte de la zone rouge zoomée sur l'Artois
La zone rouge au niveau de l'Artois.

En 1906, une usine de pesage, Aequitas, s'installe en face de l'actuelle « friche Testut » près de la gare et vient conforter le secteur de l'horlogerie<ref name=horlogerie/>. La ville se modernise en se dotant d'un nouvel hôpital (1907), d'une poste (1910) et d'un théâtre (1912) et en développant les réseaux d'assainissement, d'électricité et d'eau courante. En 1909, Béthune est le lieu de la quadruple exécution des membres de la Bande Pollet<ref>François CARON, Il y a cent ans : la fin de la "bande à Pollet" à Béthune, in Généalogie 62, Modèle:N°, Modèle:1er 2009, Hénin-Beaumont, Modèle:P.. (1800 ex.).</ref>.

La Première Guerre mondiale entraîne la destruction de près de la moitié de la ville. L'armée allemande n'occupe pas la commune durant le conflit. Le président du conseil Georges Clemenceau visite Béthune et autres communes non tenues par les Allemands le 25 février 1918<ref>Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, Modèle:P..</ref>. Le 12 avril 1918, les forces ennemies se rapprochant de Béthune, le sous-préfet Adrien Bonnefoy-Sibour ordonne l'évacuation de la ville, le conseil municipal s'exile à Berck-sur-mer<ref>Béthune à l'heure anglaise, document des chemins de mémoire du Nord Pas-de-Calais, Modèle:P..</ref>. L'armée allemande bombarde le centre-ville le Modèle:Date, le détruisant quasi intégralement à l'exception du beffroi pendant quatre jours<ref name="VDN">Modèle:Article.</ref>. Le déblaiement des ruines par les prisonniers allemands va durer jusqu'à la fin de 1919; en attendant les 12 000 béthunois vivent où ils peuvent, notamment dans les caves et récupèrent les gravats pour reconstruire. Après la guerre, la commune reçoit en décembre 1919 la Légion d'honneur par le président de la République Raymond Poincaré<ref name="VDN"/>. La reconstruction des infrastructures publiques s'étend jusqu'en 1927, la ville a reçu 21 millions de francs à cette fin<ref name="VDN"/>. On profite de l'opération pour assainir la ville : élargissement des rues, percement d'avenues, destruction des cours insalubres du centre ville<ref name="VDN" />. Dans les arrondissements d'Arras et Béthune, Modèle:Unité de terres sont stérilisés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au début des années 1930, la ville a retrouvé la prospérité que la crise économique des années 1933-1934 (Grande Dépression en France) va venir affecter : chômage dans les Houillères, faillites d'entreprises, de commerces, de banques. En 1939, la situation s'est améliorée mais arrive la Seconde Guerre mondiale<ref name="VDN" />.

Seconde Guerre mondiale

Modèle:Article détaillé Au début de la Seconde Guerre mondiale, la population de Béthune participe au premier des actes de résistance collective à l'occupation nazie en France, et le plus massif en nombre, la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941, qui prive les Allemands de 93.000 tonnes de charbon<ref name="EtienneDejonghe">"Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987 [1]</ref> pendant près de 2 semaines, déclenchant 400 arrestations, des exécutions et la déportation de Modèle:Unité<ref name="cheminsdememoire">Modèle:Lien web</ref>.

Évolution de la ville après la Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, la ville connaît successivement l'exode des Belges et des frontaliers (à la mi-mai 1940), des bombardements les 10 et 22 mai, l'arrivée de l'occupant allemand le 24 puis celle des prisonniers des environs. La population subit des rafles, des prises d'otages, des restrictions et surveillances. La résistance locale s'organise à partir de la fin 1940. Le 17 décembre 1940, les juifs de Boulogne-sur-Mer, juifs de familles de vieille souche française, et de Béthune sont internés dans un camp à Troyes<ref>Danielle Lemaire, « Nuit et brouillard pour les juifs de Lens », dans Cent ans de vie dans la région, Tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, Hors série du 17 juin 1999, Modèle:P..</ref>. De nouveaux bombardements, anglais, ont lieu à partir du 27 avril 1944 et jusqu'au début du mois de juin. Les Allemands quittent Béthune à partir du Modèle:1er septembre 1944<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; la libération s'effectue le 4 par la [[7e division blindée (Royaume-Uni)|Modèle:7e blindée]] Britannique.

En 1956, la fermeture des mines s'organise à l'ouest du bassin minier, du côté de Béthune et Bruay<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1964, le fabricant de pneus Firestone s'implante à Béthune et emploie plus de Modèle:Nombre. La plasturgie emploie également Modèle:Nombre dans le secteur de Béthune - Bruay<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les établissements Testut, spécialisés dans la commercialisation d'appareils de pesage, créés en 1820, s'implantent à Béthune en 1971. En 1983, ils emploient encore Modèle:Nobr. Puis le site ferme et devient une friche, aménagée dans les années 2010 en écoquartier<ref name=testut/>.

En 1987, la ville de Bruay-en-Artois, située dans l'arrondissement de Béthune, fusionne avec sa voisine Labuissière pour devenir Bruay-la-Buissière. Cette fusion permet à la nouvelle commune de concurrencer Béthune au niveau démographique<ref name="La sécession d'une commune">Éric Charmes, La sécession d'une commune, revue « études foncières », no 135, septembre-octobre 2008, Modèle:Lire en ligne.</ref>. De son côté, Béthune fusionne aussi avec des communes limitrophes. La fusion avec Verquigneul est réalisée le 10 décembre 1990, ce qui augmente la population béthunoise de Modèle:Unité<ref name="La sécession d'une commune"/>,<ref name="Fiche de la commune de Béthune">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, une nouvelle fusion est actée, cette fois avec Beuvry, ce qui amène Modèle:Unité de plus à Béthune. La fusion avec Beuvry est annulée par le préfet le 20 novembre 1997<ref name="Fiche de la commune de Béthune"/>, à la suite de deux pétitions et d'un vote<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Verquigneul se sépare de Béthune le Modèle:Date après avoir suivi un processus similaire<ref name="La sécession d'une commune"/>,<ref name="Fiche de la commune de Béthune"/>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Photographie du tribunal de Béthune
Le tribunal de Béthune

Rattachements administratifs

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

Elle était de 1793 à 1973 le chef-lieu du canton de Béthune, qui est alors scindé et la ville répartie entre les cantons de Béthune-Nord et de Béthune-Sud. Un nouveau découpage intervient en 1991, et la ville est alors le chef-lieu des cantons de Béthune-Est, de Béthune-Nord et de Béthune-Sud<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

La ville est située dans le ressort de la cour d'appel de Douai et est dotée d'un tribunal de grande instance<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un projet (dans le cadre du programme immobilier pénitentiaire national) annonce en 2011 la fermeture de la maison d'arrêt de Béthune au profit d'un nouvel établissement pénitentiaire, à Saint-Venant (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est le bureau centralisateur depuis 2014 du canton de Béthune Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Béthune était le siège de la communauté d'agglomération de l'Artois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2013 sous le nom de communauté d'agglomération de Béthune Bruay Noeux et Environs.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, celle-ci fusionne avec les petites communauté de communes Artois-Lys et communauté de communes Artois-Flandres, formant, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, dont Béthune est désormais le siège.

Tendances politiques et résultats

Photographie montrant l'hôtel de ville de Béthune
L'hôtel de ville.
Fichier:Sous-préfecture de Béthune.jpg
Sous-préfecture.

Béthune a été gérée par des majorités socialistes depuis 1977. Cependant aux élections municipales de 2008 le maire sortant, Jacques Mellick (PS), a été battu au second tour avec 49,34 % des voix par Stéphane Saint-André, divers gauche (50,66 %), avec un taux de participation de 66,97 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au second tour de l'élection présidentielle de 2012, 57,17 % des suffrages sont allés à François Hollande et 42,83 % à Nicolas Sarkozy, contre respectivement 51,64 % et 48,36 % au niveau national, avec un taux de participation de 73,28 %. Au premier tour Marine Le Pen obtenait à Béthune un résultat meilleur que dans le reste de la France (20,93 % contre 17,90 %), Jean-Luc Mélenchon réalisait 10,93 % dans la ville et 11,10 % au niveau national. François Bayrou, avec 7,27 % des voix, était le seul autre candidat à dépasser 5 % dans la commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Aux élections régionales françaises de 2010 la liste conduite par Daniel Percheron (Union de la Gauche) arrivait en tête au second tour avec 55,73 % des suffrages, contre 25,17 % à la liste de la majorité présidentielle conduite par Valérie Létard, et 19,10 % à Marine Le Pen (Front National)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article connexe

Administration municipale

Compte tenu du nombre d'habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 35 <ref>Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref>.

Élections municipales 2020

Résultats des municipales de 2020 à Béthune<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Fichier:Conseil municipal Béthune.svg
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Olivier Gaquerre<ref name=sortants group="Note">Liste du maire sortant ou de la maire sortante</ref> UDI 4 122 62,46 30 11
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Stéphane Saint-André DVG 927 14,04 2 1
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Nathalie Delbart DVG 637 9,65 1 0
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Référence nécessaire RN 463 7,01 1 0
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Brigitte Helle<ref>Modèle:Lien web.</ref> EELV 450 6,81 1 0
Votes valides 6 599 98,86
Votes blancs 39 0,22
Votes nuls 159 0,92
Total 6 797 100 35 12
Abstention 10 577 60,88
Inscrits / participation 17 374 39,12

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Depuis la Libération, huit maires ont été élus ou réélus à Béthune : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

Modèle:Section à actualiser La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Béthune, consultée le 26 octobre 2017</ref>.

Béthune bénéficie du label « ville fleurie » avec une fleur attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La ville s'est engagée depuis les années 2000 au côté de la région et de l'intercommunalité dans l'amélioration de la trame verte et bleue. Elle a accompagné en 2009 la création d'une AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne). Des récents projets d'écoquartiers ont été réalisés.

Le ramassage des ordures (déchets, sélectifs, verre, déchets verts) est assuré par la communauté de communes.

Jumelages

Modèle:Article connexe Béthune est jumelée avec<ref name="JUMEL">Modèle:Lien web.</ref> :

Par ailleurs, en dehors du cadre de la coopération décentralisée, un contrat de coopération (ici appelé « jumelage ») a été signé en 1969 par la municipalité avec celle de Sully-sur-Loire en France<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Équipements et services publics

Espaces publics

Fontaine du Jardin public de Béthune.
Fontaine du Jardin public.
Fichier:Aire-sur-la-Lys - Bassin d'Aire - Panneau.JPG
Aire-sur-la-Lys, panneau du bassin d'Aire à Modèle:Unité de Béthune, photographié en 2009.

Plusieurs espaces verts participent à la trame verte et bleue en cœur de ville : au sud de la Grand'Place le jardin du Théâtre, le parc Beuvry, le jardin public, le parc J.-J.-Rousseau, le parc du Perroy et au nord le parc du Quai-de-Halage, le parc de la Loisne. Au sud de la gare se trouve le parc des Terrasses de la Rotonde, au sud-ouest de la commune le marais de la Lawe et à l'est le bois de Croquet<ref name=plu_tvb>Modèle:Lien web.</ref>.

La gare d’eau est le plus grand espace vert de la ville. Elle se situe dans le quartier de Beaumarais<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> (au nord de la ville). La Gare d’eau comporte deux îles sans nom, l’une d’elle est reliée par un pont. L’hydrographie de la Gare d’eau comporte environ la moitié de sa superficie. Le canal d'Aire est creusé en 1824 et entre en service l’année suivante<ref name="WHF">Modèle:Lien web</ref>. Reliant Béthune à Aire-sur-la-Lys, il faisait partie d'une série de voies d'eau allant de Bouchain à la mer du Nord<ref>Anatole Marga, Géographie militaire, t. 1, Berger-Levrault, Nancy, 1885, Modèle:P. [2]</ref>. Sur ce canal, il existait deux grands rivages publics qui appartenaient à Béthune, proches de la Gare de Béthune-Rivage. Le trafic de la Gare d’eau était populaire : chaque jour, des péniches traversaient le canal. Cependant, en 1950, le trafic commença à diminuer à cause des camions qui remplacèrent les péniches. En 1970, le canal est comblé pour former l’actuelle Gare d’eau, puis le site a été ouvert au grand public<ref name="WHF" />.

Enseignement

Photo du bâtiment du lycée Louis-Blaringhem
Le lycée Louis-Blaringhem de Béthune.
Fichier:Collège Saint-Vaast.JPG
Collège Saint-Vaast

Béthune est située dans l'académie de Lille.

Établissements scolaires

La ville administre six écoles maternelles et huit écoles élémentaires communales<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le département gère deux<ref>Modèle:Lien web.</ref> collèges (le collège Paul-Verlaine et le collège George-Sand<ref>Modèle:Lien web.</ref>) et la région trois<ref>Modèle:Lien web.</ref> lycées : le lycée André-Malraux, lycée général et technologique<ref> Modèle:Lien web.</ref> et lycée professionnel<ref> Modèle:Lien web.</ref>, le lycée général et technologique Louis-Blaringhem<ref> Modèle:Lien web.</ref> et le lycée professionnel Salvador-Allende<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Les Béthunois disposent également d'établissements privés : les quatre établissements de l'enseignement catholique en Béthunois (école Notre-Dame-de-Lourdes, école et collège Saint-Vaast, lycée Saint-Dominique)<ref> Modèle:Lien web.</ref>, l'école Saint-Christophe<ref> Modèle:Lien web.</ref> ainsi que l'école<ref> Modèle:Lien web.</ref> et le collège<ref> Modèle:Lien web.</ref> de l'institution La Sainte Famille.

Vie universitaire

Au sein de l'université d'Artois, le pôle universitaire de Béthune héberge deux établissements qui permettent de se former aux sciences appliquées ainsi qu'un I.U.T.

Santé

Photographie montrant le centre hospitalier de Béthune situé sur le territoire de la commune de Beuvry
Le centre hospitalier de Béthune situé sur le territoire de la commune de Beuvry.

Le centre hospitalier de Béthune est le principal établissement du secteur médical (le « secteur sanitaire IV »<ref> Modèle:Lien web.</ref>, qui recense Modèle:Unité, principalement autour de Béthune, Bruay-la-Buissière et Nœux-les-Mines. En 2011, l'établissement compte Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Une réduction des services de ce centre hospitalier est envisagée fin 2011, à la suite de la mise en place de la nouvelle carte hospitalière : les urgences chirurgicales seraient transférées au centre hospitalier de Lens le week-end, la nuit et les jours fériés<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

L'agence régionale de santé étudie en 2011 la création d’une maison médicale de garde située à l'intérieur du centre hospitalier de Béthune. Cette maison assurerait la permanence des soins, offrirait aux patients un parcours de soins clair et efficient et régulerait l’afflux de patients se présentant au service des urgences du centre hospitalier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, le groupe hospitalier privé d'Artois gère la clinique Anne d'Artois proposant 167 lits en médecine-chirurgie-obstétrique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Béthunois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

En 2008, on ne dénombrait que Modèle:Unité, soit 2,8 %<ref name="insee1A">Modèle:Lien web.</ref> ; ce pourcentage est faible en regard du pourcentage de 8,4 au niveau national<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 39,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,86 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Béthune 2011, capitale régionale de la culture

En 2011 est lancée l'opération « Béthune 2011, capitale régionale de la culture », initiative du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais en partenariat avec la ville de Béthune et la communauté d’agglomération de l'Artois. Cette opération culturelle, qui vise à rendre la culture populaire, a renforcé l’identité culturelle du territoire par un programme d’investissements d'un montant de cinq millions d’euros, une programmation de manifestations artistiques de dimension nationale voire internationale et un programme d’actions culturelles innovantes s’appuyant sur les potentialités du territoire pour un budget de huit millions d’euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Événements annuels

Photographie montrant la grande roue de Noël et la patinoire de nuit
La grande roue de Noël et la patinoire.

Le théâtre Le Poche réalise chaque année une programmation bisannuelle intitulée « Zik en Poche ».

Fichier:La rue extraordinaire en 2010.png
La troupe du théâtre de l'Unité pendant "La rue extraordinaire " en 2009

Au printemps se déroulent le carnaval, le parcours du Cœur (en mars), la braderie (en avril), le festival européen des arts de la rue « Z'Arts Up! » (mi-mai)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La fête de la musique marque le passage en été, comme partout en France. Celui-ci est ponctué par des ducasses dans différents quartiers de la ville, un festival musical permanent, les festivités du 14 juillet, les Estivales, un festival de Rock 'n' Roll « Béthune Rétro » et la grande braderie de la ville (fin août - début septembre).

La ville accueille en décembre un tournoi international d’échecs.

Différents marchés spécialisés (aux fleurs, des terroirs et de l'artisanat, de Noël, etc.) ont également lieu au cours de l'année, ainsi qu'une foire de printemps et une foire d'hiver<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sports et loisirs

Fichier:Stade municipal de Béthune.JPG
Stade municipal

Les Béthunois peuvent pratiquer de très nombreux sports regroupés au sein de 67<ref>Modèle:Lien web.</ref> clubs dont le club de football (le Stade béthunois FC a été champion de France amateur en 1949 et évolue en 2011 en division d'honneur régionale) et le club de futsal (le Futsal Club béthunois évolue en championnat de France Futsal).

Les installations sportives de la ville sont administrées par le service des sports de la mairie, composé en 2011 de 47 employés municipaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2022, la ville, aidée par une entreprise locale, a battu le record mondial de chute séquentielle de palettes (« dominos palettes »), faisant ainsi son entrée dans le Livre Guinness des records<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

Photographie montrant le clocher de l'église Saint-Vaast
Le clocher de l'église Saint-Vaast

Les Béthunois disposent de lieux de culte catholique, protestant et musulman.

À Béthune et dans les communes avoisinantes, le service des enterrements est assuré par la Confrérie des Charitables de Saint-Éloi, mouvement fondé en 1188, laïque depuis 1853 et considéré comme le plus ancien mouvement associatif civil de France.

Culte catholique

Les lieux de culte catholique sont les quatre clochers (église Saint-Vaast, église Notre-Dame du Perroy, église Saint-Christophe) de la paroisse Notre-Dame en Béthunois du doyenné de Béthune-Bruay, au sein du diocèse d'Arras<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Culte protestant

Une église protestante baptiste, membre de la fédération des Églises évangéliques baptistes de France dispose d'un lieu de culte à Béthune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de même qu'une église évangélique tzigane, membre de la mission évangélique des Tziganes de France « Vie et Lumière »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le centre évangélique de Béthune situé à la périphérie sur la commune de Verquin membre de l'Union Nationale des Assemblées de Dieu de France et du Conseil National des Evangéliques de France.

Culte musulman

L'« Association musulmane de l'agglomération de Béthune », qui ne dispose en 2011 que d'une petite salle de prière, a lancé en juin 2011 la construction d'une mosquée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

Le quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour Béthune-Bruay. L'hebdomadaire local (zone d'Arras - Lens - Liévin - Béthune) est l'Avenir de l'Artois.

La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo.

La radio locale (Lens - Béthune - Arras) se nomme Horizon.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Béthune au 27 225e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Emploi à Béthune

En 2008, la population active totale de la commune s'élève à Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La répartition en fonction du secteur d'activité est assez voisine de la répartition au niveau national.

Répartition des emplois par secteur d'activité économique
  Agriculture Industrie Construction Commerces, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Béthune 0,3 % 17,0 % 4,6 % 39,0 % 39,1 %
Moyenne nationale 3,0 % 14,2 % 6,9 % 45,2 % 30,7 %
Sources des données : Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Quant à la répartition par domaine d'activité, elle est également assez voisine de la répartition nationale.

Répartition des emplois par domaine d'activité
  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Béthune 0,2 % 3,5 % 13,4 % 24,3 % 33,4 % 25,2 %
Moyenne nationale 2,0 % 6,1 % 15,9 % 24,9 % 28,6 % 22,5 %
Sources des données : Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Emploi des Béthunois

En 2008, la population active parmi les Béthunois s'élève à Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont 2 020 chômeurs, soit un taux de chômage de 18,5 %, largement supérieur au taux national de 11,6 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ville a en effet connu des vagues de licenciements dans les années 2000. Le site de l'usine Testut est liquidé en 2003<ref name=horlogerie/>, Mondi Packaging (anciennement Assidoman Charfa Artois, qui comptait Modèle:Nobr localement en 2000) ferme fin 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Ville historique et bourgeoise, où se tenaient les marchés agricoles, Béthune ne se transforme pas lors de l'essor des houillères au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en ville minière. Elle reçoit certes le siège d'une compagnie de charbonnage, la Compagnie des mines de Béthune, mais aucun puits n'est installé sur son territoire. En revanche de nombreux villages ruraux alentour connaissent la métamorphose minière, contribuant à former une véritable agglomération autour de Béthune qui renforce ainsi son rôle de centre de commerces et de services.

Principaux employeurs

La ville accueille en 1960, dans le cadre de la reconversion industrielle du bassin minier, plusieurs grandes usines mécaniques ou chimiques. Béthune devient notamment, après Clermont-Ferrand, le deuxième site français pour la fabrication de pneumatiques (de la marque Firestone rachetée par Bridgestone en 1988). L'inauguration de l'usine a lieu le 21 septembre 1961 par le président Harvey Firestone lui-même<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’implantation de Firestone à Béthune est économiquement importante car elle génère de nombreux emplois dans une zone déclarée critique compte tenu de la récession de l’industrie minière. Au début, l'usine compte Modèle:Nobr qui produisent 4 000 pneus par jour. La production monte ensuite à 12 500 pneus par jour en 1973, 22 000 pneus en 1991 et 25 000 pneus par jour avec Modèle:Nombre dans les années 2000. Le site en 2011 est l'employeur le plus important de Béthune et le troisième employeur industriel du département du Pas-de-Calais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dix ans plus tard, l'usine cesse son activité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'industrie agro-alimentaire est représentée par une unité importante de transformation de pommes de terre (frites surgelées, purées déshydratées, etc.) du groupe canadien McCain Foods, qui traite Modèle:Unité par an<ref>Modèle:Lien web.</ref> de tubercules provenant des exploitations agricoles de la région.

Parmi les autres employeurs importants à Béthune, on compte également l'entreprise « Tolmega » du groupe Hager (Modèle:Nobr en 2000<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), la société « Cheminées Philippe », qui y a son siège social, et l'hypermarché Auchan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones d'activité

La zone d'activité Futura compte Modèle:Nobr en 2009. Englobant le campus, le Technoparc se veut une vitrine des nouvelles technologies<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Établissements publics

Béthune est également de longue date un port de batellerie. Elle accueille le siège de l'établissement public Voies navigables de France.

Léonce Michel Deprez, qui présidait la chambre de commerce et d'industrie de Béthune a été élu le 22 décembre 2009 président de la CCIT Artois issue de la réorganisation du réseau consulaire.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Photographie montrant les monuments historiques de la Grand-Place : beffroi, hôtel de ville et façades
Monuments historiques de la Grand-Place : beffroi, hôtel de ville et façades.

Monuments et lieux à l'inventaire général du patrimoine culturel

Photographie montrant Le Beffroi de Béthune et l'église Saint-Vaast
Le beffroi de Béthune et l'église Saint-Vaast.
Photographie montrant une verrière art déco de l'hôtel de ville
Verrière art déco de l'hôtel de ville.

Modèle:Article détaillé L'inventaire général du patrimoine culturel référence Modèle:Nobr et monuments à Béthune, dont quinze monuments historiques<ref>Modèle:Lien web</ref>, comme les façades et toitures de la Grand-Place et de la rue Grosse-Tête, l'hôtel de ville, l'ancienne tour Saint-Ignace et le beffroi.

Modèle:Article détaillé

La Grand-Place est historiquement la place principale de la commune. Elle accueillait au Moyen Âge une halle échevinale, qui jouait le même rôle et était située au même emplacement que l’actuel hôtel de ville. La place, détruite durant la Première Guerre mondiale à l'exception du beffroi, a été reconstruite entre 1920 et 1927 par un groupe d’architectes dirigé par Louis Marie Cordonnier, dans le goût de l’après-guerre ; l’architecture éclectique se mêle au néo-régionalisme et à l’Art déco.

En partie détruit à la suite des bombardements de la Première Guerre mondiale, l'hôtel de ville a été reconstruit en 1926 sur les plans de l'architecte Jacques Alleman. Il est situé à l'emplacement de l'hôtel de ville détruit et adopte les mêmes dispositifs architecturaux que les maisons qui l’entourent, mais à une échelle monumentale.

L'ancienne tour Saint-Ignace est une tour d'artillerie datant des {{#switch: XV

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}}. Elle faisait partie des fortifications qui protégeaient la ville. Ancien magasin à poudre, sa construction daterait de 1416. Des fortifications en partie détruites à la suite des invasions espagnoles et autrichiennes, il ne reste que cette tour et le bastion de Saint-Pry.

Le beffroi a été construit en 1388 près de la halle échevinale. La tour, d'une hauteur de Modèle:Unité, est surmontée d'un campanile de Modèle:Unité lui-même surmonté d'un dragon. Il a été classé dès 1862 à l'inventaire des monuments historiques. Il fait partie des 23 beffrois qui ont été classés au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en 2005 au sein de la liste des « beffrois de Belgique et de France ».

Autres monuments et lieux

Outre les monuments précédents plusieurs bâtiments sont intéressants, en particulier l'église Saint-Vaast, les boves, la gare ou l'ancienne Banque de France.

L'église Saint-Vaast, qui avait été, à l'origine, construite en 1547 par ordonnance de Charles Quint, fut détruite en 1918. Elle fut intégralement reconstruite d'après les plans de l'architecte Louis Marie Cordonnier entre 1924 et 1927.

Les caves, appelées « boves » servirent d'abris aux Béthunois lors de la Première Guerre mondiale.

Patrimoine culturel

Lieux culturels

Photographie montrant le bâtiment de la Banque de France, aujourd'hui Lab-Labanque
Le bâtiment de la Banque de France, aujourd'hui Labanque.

L'ancienne Banque de France, 44 place Clemenceau, est aujourd'hui lieu de production et de diffusion des arts visuels. Rebaptisé « Labanque » et ouvert en octobre 2007, il propose des expositions temporaires ouvertes au public dans les domaines de la photographie, de la vidéo, de la sculpture, de la peinture et du design d’objets<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le musée régional d'ethnologie présente 30 000 objets des arts et traditions populaires de la région Nord Pas-de-Calais et entretient un centre de recherche et de documentation.

Le théâtre Le Poche, réalisé en 1991 dans les caves d'une maison de charité datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est une salle de concerts d’une capacité allant de Modèle:Nobr assises à Modèle:Nobr debout<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Gastronomie

Le « Fort de Béthune » est un fromage fait à partir de restants de fromages malaxés avec un peu d'épices, de vin blanc ou d'alcool puis mis en pot. C'est un fromage avancé de type maroilles qui servait de casse-croûte aux mineurs au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Jean Froc, Balade au pays des fromages: Les traditions fromagères en France, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Il a été rendu célèbre lorsque Nikita Khrouchtchev, en visite à Lille en 1960, y a fait largement honneur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Infrastructures

Sports

Politique et administration

Personnalités

Patrimoine

Monuments civils

Monuments religieux

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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