Philippe IV le Bel

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(Redirigé depuis Philippe le Bel)

Modèle:Titre noble Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Personnalité politique

Modèle:Noble-, dit Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Généalogie de Modèle:Noble- sur le site Medieval Lands.</ref> mais aussi « le roi de fer »<ref name="Un roi administrateur"> Modèle:Article.</ref>,<ref name="Philippe le Bel n'en veut qu'aux Templiers"> Modèle:Article.</ref>,<ref name="Porte de pierre et roi de fer"> Modèle:Article.</ref>, né au printemps 1268 au château de Fontainebleau où il est mort le Modèle:Date de décès-, fils de Modèle:Noble et de l'infante Isabelle d'Aragon, petit-fils de Modèle:Noble, est roi de France de 1285 à 1314, le onzième de la dynastie des Capétiens directs qui remonte sans interruption à 987 (Hugues Capet).

Il est aussi roi de Navarre de 1284 à 1305, sous le nom de Modèle:Noble-, par son mariage avec la reine Modèle:Noble.

Il devient roi de France en Modèle:Date- à l'âge de 17 ans. Le royaume de France est alors à l'apogée de sa puissance (au Moyen Âge). Avec seize à vingt millions d'habitants<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, c'est l'État le plus peuplé de la chrétienté et il bénéficie d'une grande prospérité économique, malgré le déclin des foires de Champagne, concurrencées par le commerce direct entre l'Europe du Nord (Bruges) et l'Italie (Venise, Florence).

Sous son règne, le pouvoir royal se renforce considérablement, si bien qu'Modèle:Qui voit en Modèle:Noble-, entouré de ses « légistes », Modèle:Refnec, qui commence à sortir du système féodal.

Modèle:Noble-, qui a des difficultés dans le domaine des finances, croit trouver une solution à ses difficultés financières et monétaires en abattant l'ordre du Temple, devenu une puissance financière internationale, et en expulsant les Juifs tout en confisquant leurs biens. Il rétablit une monnaie d'or qui va rester stable pendant plus d'un siècle.

Son règne est aussi marqué par plusieurs affaires judiciaires : les procès de l'évêque de Troyes, Guichard, accusé d'avoir tué la reine par sorcellerie et de l'évêque de Pamiers, Bernard Saisset, source de tensions accrues avec le Saint-Siège ; l'affaire de la tour de Nesle, avec l'emprisonnement des brus du roi et l'exécution de leurs amants ; et surtout le procès des Templiers.

Modèle:Pas clair

Jeunesse

Origines familiales

Philippe le Bel est le second fils de Modèle:Noble (1245-1285), fils de Modèle:Noble (1214-1270), pour qui Philippe le Bel avait la plus grande vénération et dont il obtient la canonisation en 1297.

Sa mère est Isabelle d'Aragon (1247-1271), fille du roi d'Aragon Modèle:Noble (1208-1276).

Il a un frère aîné, Louis (1264–1276), mort avant Modèle:Noble- et deux frères cadets :

Du fait du remariage de son père avec Marie de Brabant (1254-1322), il a trois demi-frères et sœurs :

Éducation

Modèle:... Son père confie une partie de son éducation à Guillaume d'Ercuis, son aumônier.

À la différence de son père, Philippe le Bel reçoit de son précepteur une bonne éducation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frantz Funck-Brentano, The Middle Ages, 1925, Modèle:P..</ref>. Il aime étudier et apprend notamment le latin, chose assez rare chez les laïcs même de haut rang.

Roi de France

Avènement

Modèle:... Philippe devient héritier présomptif en 1276 à la mort de son frère aîné.

Son père Modèle:Pas clair le Modèle:Date-, à Modèle:Nobr, après quinze années de règne. Philippe lui succède, devenant Modèle:Noble-. Le Modèle:Date-, il est sacré et couronné dans la cathédrale de Reims par l'archevêque Pierre Barbet.

Personnalité

Modèle:Refnec, il se démarque par sa personnalité rigide et sévère.

Un de ses plus farouches opposants, Bernard Saisset, évêque de Pamiers, dit de lui : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Philippe le Bel est un roi qui soulève au cours de son règne beaucoup de polémiques, le même Bernard Saisset le traitant par exemple de « faux-monnayeur ».

Les problèmes monétaires

Modèle:Article connexe Sous le règne de Modèle:Noble-, les traditions féodales sont abandonnées pour mettre en place une administration moderne. Mais la centralisation monarchique mécontente les grands seigneurs et les nouveaux impôts dressent les bourgeois contre le pouvoir royal.

À l'aide de juristes, notamment de son fidèle collaborateur Guillaume de Nogaret, Modèle:Noble- transforme un État encore féodal en une monarchie moderne où la volonté du roi s'impose à tous (où par exemple la justice royale prévaut), et un impôt est prélevé sur tout le royaume de France.

Son règne est particulièrement agité sur le plan monétaire. Le roi et ses conseillers multiplient les émissions de nouvelles monnaies. Aux dévaluations succèdent les réévaluations, qui donnent un sentiment d'incohérence de la politique royale. Ces mutations monétaires aboutissent à un mécontentement général dans le Royaume. Entre 1306 et sa mort, le roi fait face à des émeutes populaires mais aussi à des ligues nobiliaires qui exigent, entre autres, le retour à la bonne monnaie.

Dans la pratique, le roi ne contrôle pas tous les paramètres de la politique monétaire. Les assemblées de prélats et de barons, convoquées périodiquement au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour donner leur avis sur la question monétaire, réclament toutes le retour à la bonne monnaie de Saint Louis, quelque peu idéalisée. Il est vrai que la politique monétaire de Philippe le Bel est très instable. Le système monétaire a été bouleversé de fond en comble. Cette situation, qui n'avait pas de précédent historique, contraste fortement avec les pratiques monétaires de ses prédécesseurs, Saint Louis et Philippe le Hardi, dont les monnayages sont alors considérés comme des modèles de stabilité. Pour l'opinion publique, le résultat des mutations est facile à comprendre : bien que le roi agisse selon son bon droit, toute transformation de la monnaie est assimilée à un abus déloyal, voire à une falsification pure et simple.

Fichier:Denier à la masse Philippe le Bel.jpg
Masse d'or de Philippe le Bel (Modèle:Unité).

Par ailleurs, le règne de Philippe le Bel se traduit par une période de changements majeurs. L'innovation la plus remarquable de cette période est sans doute l'apparition durable d'émissions de monnaies d'or. Le retour à un vrai bimétallisme s'est accompagné de sévères crises monétaires, attisées par la spéculation internationale, la concurrence des monnaies seigneuriales et les incohérences du système monétaire. La carence en métaux précieux provoque une forte dévaluation de la monnaie de compte, qui se traduit dans la pratique par de nombreuses émissions de nouvelles monnaies. L'inflation, provoquée par ces mutations, mécontente la noblesse, les bourgeois des villes et l'Église qui voient leurs revenus diminuer considérablement. Des réévaluations des pièces d'argent et de billon sont tentées mais leur résultat est plus que mitigé : des émeutes populaires éclatent, et surtout, l'argent finit par ne plus être monnayé, car son prix d'achat est fixé trop bas. Le roi, après avoir tenté en vain de stabiliser sa monnaie, se trouve dans une position politique difficile. À la fin de son règne, il doit affronter la fronde d'une partie de ses sujets.

Assainissement des finances du royaume

Il assainit la situation des finances du royaume en combattant les puissances financières devenues un État dans l'État : suppression de l'ordre du Temple, banque internationale contournant l'interdiction du prêt à intérêt sous forme de ventes à réméré et de mortgages, la lettre de change et la remise de place en place ; expulsion des Juifs qui pratiquaient l'usure, après avoir exigé d'eux le paiement de taxes (« don de joyeux avènement » en 1285<ref>Histoire des Juifs en France - Les origines et le Moyen Âge, Privat, 1972, Modèle:Lire en ligne, Modèle:P..</ref>).

Il centralise et réforme la collecte des droits fiscaux en punissant les auteurs de malversations, ce qui lui vaut d'être détesté par une certaine bourgeoisie financière qui profitait de la faiblesse du règne précédent.

Cet assainissement des finances permet de racheter le Quercy au roi d'Angleterre moyennant une rente annuelle de Modèle:Unité.

Rétablissement de la monnaie or

Il est accusé par les historiens d'avoir altéré le cours de la monnaie qui était alors en argent, mais il a rétabli pour la première fois l'or comme monnaie en créant en 1311 l'agnel ou agnel d'or ou mouton d’or d'un poids de 3,136 grammes d'or pur, qui sera émis jusqu'au règne de Modèle:Noble (14221451) après avoir été dévalué à 2,549 grammes par le prétendant anglais Modèle:Noble (1415-1422).

Vers un État centralisateur et administrateur

Modèle:Noble- s'entoure de légistes, des conseillers compétents qui jouent un rôle décisif dans sa politique. Les légistes appartiennent pour la plupart, au début, à la petite noblesse puis à la bourgeoisie ou à la noblesse de robe. Les légistes, apparus sous Philippe Auguste, sont formés au droit romain pour faire évoluer une monarchie féodale, où les pouvoirs du roi sont limités par ses vassaux, vers une monarchie absolue. Il termine cette centralisation commencée par son grand-père, Modèle:Noble, mais ce système sera remis en cause par les Valois directs. Outre les légistes, le roi est entouré de ses héritiers et de sa famille.

L'administration du Royaume, limitée à la cour du roi chez ses prédécesseurs, se spécialise en trois sections sous le règne de Philippe le Bel :

  • le Grand Conseil qui examine les dossiers politiques ;
  • le Parlement, responsable de la justice ;
  • la Chambre des comptes, spécialisée dans les affaires financières, elle établit des taxes pour les exportations, soumet les terres de l'Église à une redevance (les décimes), introduit une taxe pour toute vente, et réalise des manipulations monétaires en changeant le poids ou le taux des métaux précieux des pièces sans en changer la valeur, ce qui fait donner à Modèle:Noble- le surnom de « faux-monnayeur » par ses détracteurs.

Ces transformations rendirent Philippe le Bel très impopulaire dans toutes les couches de la société.

Modèle:Noble- a aussi créé l'embryon des états généraux, en ordonnant la tenue d'assemblées formées de représentants des trois ordres : le clergé, la noblesse et la bourgeoisie. Ces assemblées, très peu réunies, seulement lors de crises, n'avaient pas beaucoup de pouvoir, leur rôle n'étant que d'approuver les propositions du roi et de ses conseillers.

Sous le règne de Modèle:Noble-, la France abandonna ses traditions féodales pour devenir un État avec une administration moderne. Mais la centralisation monarchique mécontenta les grands seigneurs, les nouveaux impôts dressèrent les bourgeois contre le pouvoir, et les paysans, accablés de taxes diverses, se révoltèrent.

Occupation de la Guyenne (1294-1305)

Modèle:Article détaillé Modèle:Noble- le Bel profite d'un incident pour confirmer sa suzeraineté sur le duché de Guyenne, gouverné par le roi d'Angleterre Modèle:Noble-, ce qui provoque un conflit militaire opposant les deux royaumes rivaux, de 1294 à 1297. Il se traduit notamment par l'occupation française de Bordeaux, capitale de la Guyenne, jusqu'en 1303, soldée par le traité de Paris, qui rétablit la situation antérieure, les Plantagenêt reprenant possession de leur fief, à la grande satisfaction des Bordelais.

Cet affrontement franco-anglais est l'une des prémices de la guerre de Cent Ans (1337-1453).

La conquête de la Flandre

Modèle:Article détaillé

Fichier:Battle of Courtrai2.jpg
La bataille de Courtrai, en 1302, est une lourde défaite de l'armée de Philippe le Bel en Flandre, mais qui est lavée par la victoire de Mons-en-Pévèle en 1304.
Fichier:Filip6 NDParis.jpg
Statue équestre de Modèle:Noble- à Notre-Dame de Paris.

Lorsque le comte de Flandre, Gui de Dampierre, allié à Modèle:Noble, rompit son hommage de vassal au roi de France en 1297, Modèle:Noble- mobilisa Modèle:Unité pour envahir son comté. Cette rivalité avec le roi d'Angleterre pousse le roi à développer le premier arsenal de marine aux Clos aux galées et à se doter d'une flotte de guerre. Après l'abandon du projet d'invasion de l'Angleterre, Modèle:Noble- tourne son armée contre les Flamands révoltés. Après une conquête relativement facile, prise de Lille en 1297, de Courtrai, Furnes, Bergues et Bruges, une trêve fut signée en 1300 aux termes de laquelle Modèle:Noble- conservait ces conquêtes. Philippe subit ensuite deux échecs en 1302 avant d'être finalement victorieux des Flamands :

À l'issue de ce conflit, Lille et la Flandre gallicane restèrent dans le royaume de France jusqu'en 1369.

Rapport avec les Mongols ilkhanides

Fichier:ArghunLetterToPhilippeLeBelExtract1289.jpg
Lettre d'Arghoun à Philippe le Bel, 1289, conservée aux Archives nationales.

En 1289, Arghoun, khan des Mongols ilkhanides, gouvernant la Perse, envoie un message à Philippe le Bel lui demandant son alliance contre les Mamelouks et les Kiptchaks, l'année suivante il fait la même demande au pape Modèle:Noble. Cette demande d'alliance reste sans réponse de la part de Philippe le Bel.

Conflit de pouvoir avec le pape

Fichier:Philippe IV le Bel.jpg
Modèle:Noble- le Bel d'après le Recueil des rois de France de Jean du Tillet, vers 1550, (BnF).

Modèle:Noble- le Bel est le premier roi à se faire régulièrement appeler « très chrétien » : cette notion religieuse tend alors à devenir juridique et autorise le souverain, en relation directe avec le royaume de Dieu, à intervenir dans les affaires de l'ÉgliseModèle:Sfn. De fait, son règne est marqué par ses différends avec le pape Modèle:Noble, dont le point central est le droit que s'attribue le roi de France d'imposer les biens de l'Église situés dans son royaume, la France. Ce que va contester le Pape, soucieux de conserver la force du principe de prééminence du pape sur les rois, du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel. La décrétale Clericis laicos du Modèle:Date- est le point de départ. Modèle:Noble-, qui a alors d'autres préoccupations (conflits avec les Aragonais de Sicile et les Colonna), se trouve dans l'embarras et, en dépit de son caractère hautain, cède bientôt. Les bulles Romana mater (février 1297) et Modèle:Lien (juillet 1297) donnent au roi gain de cause. Ce dernier document contient une renonciation formelle aux prétentions émises pour la défense des biens ecclésiastiques contre l'arbitraire des rois dans la décrétale Clericis laicos.

Cependant, en 1302, par la bulle Unam Sanctam, Modèle:Noble- déclare la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel, et par ce biais la supériorité du pape sur les rois, ces derniers étant responsables devant le chef de l'Église. Philippe le Bel réunit un concile des évêques de France pour condamner le pape, ainsi que des assemblées de nobles et de bourgeois à Paris (précurseurs des états généraux, qui apparaissent pour la première fois sous son règne). Le roi cherche l'appui de tous ses sujets afin de légitimer la lutte qu'il mène contre le pape. Ce dernier menace de l'excommunier et de jeter l'interdit sur le royaume de France.

Fort du soutien de la population et des ecclésiastiques, le roi envoie alors son conseiller (et futur garde des Sceaux), le chevalier Guillaume de Nogaret, avec une petite escorte armée vers l'Italie, dans le but d'arrêter le pape et de le faire juger par un concile<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Nogaret est bientôt rejoint par un ennemi personnel de Modèle:Noble-, Sciarra Colonna, membre de la noblesse romaine, qui lui indique que le pape s'est réfugié à Anagni, résidence d'été du pape, proche de Rome, et fief des Caetani, la famille du pape.

Le Modèle:Date-, Nogaret et Colonna arrivent à Anagni et trouvent le pape seul dans la grande salle du palais épiscopal des Caetani abandonné par ses partisans. Le vieil homme de Modèle:Nobr est assis sur un haut siège, en habit de cérémonie, et ne réagit pas à l'irruption de la troupe armée. En voyant Guillaume de Nogaret et Sciarra Colonna approcher, il incline légèrement la tête et déclare : Modèle:Citation

Guillaume de Nogaret recule, impressionné, tandis que Sciarra Colonna, dans sa haine de Modèle:Noble-, se serait avancé insolemment et lui aurait, dit-on, donné une gifle avec son gantelet de fer.

Peu de temps après le Modèle:Date-, la population de la ville d'Anagni se révolte et dégage le pape des mains des Français, mais le souverain pontife tombe malade et meurt un mois plus tard à Rome le Modèle:Date-.

Cet énorme scandale éclabousse Philippe le Bel, bien qu'il n'en soit pas directement responsable, mais ceux qui ne le savaient pas encore comprennent qu'il vaut mieux ne pas s'opposer au roi de France. D'après Jean-François Chantaraud dans L'État social de la France, cette partie d'échecs remportée par Modèle:Noble- contre le Pape constitue la clé de voûte de la fusion française des pouvoirs temporel et spirituel : dès lors, le chef de l'exécutif détient le monopole de la légitimité à dire le juste et l'État va devenir le producteur des justifications sur lesquelles il fait reposer ses propres décisions.

Anéantissement de l'ordre du Temple

Fichier:Templars on Stake 02.jpg
Mise à mort des Templiers.

Modèle:Article détaillé Après le très court pontificat de Modèle:Noble, Modèle:Noble, archevêque de Bordeaux, est couronné pape à Lyon (1305). Après une longue itinérance, il s'installe dans le Comtat Venaissin. Comptant sur son appui, mais sans lui demander la permission, le roi met en marche l'anéantissement de l'ordre du Temple. Le vendredi Modèle:Date-, les Templiers sont mis en prison puis torturés pour leur faire admettre l'hérésie dans leur ordre. Après avoir été déclaré relaps, le maître de l'ordre Jacques de Molay périt sur le bûcher à Paris en 1314. Selon Geoffroi de Paris, témoin oculaire<ref name="Paris70">Geoffroi de Paris, témoin oculaire, L'information historique pour l'enseignement, Modèle:Lire en ligne, Modèle:P..</ref> de l'événement et chroniqueur de l'époque, ses dernières paroles auraient été<ref name="Paris70" /> : Modèle:Citation bloc

Une succession de malheurs touchait alors la famille royale capétienne, dont le plus célèbre reste l'adultère de deux brus du roi (affaire de la tour de Nesle).

Expulsion définitive des Juifs

Modèle:Article détaillé

Contexte

Fichier:Lettre de Philippe IV le Bel 1 - Archives Nationales - J-427-15.jpg
Lettres (reconnaissances de dette) de Modèle:Noble- par lesquelles il reconnaît devoir à son frère Charles de Valois Modèle:Unité pour les Juifs de tous ses comtés qu'il a vendus, 2 juin 1299.

Philippe le Bel, comme plusieurs de ses prédécesseurs, prit une mesure d'expulsion des Juifs du Royaume parce qu'ils pratiquaient l'usure<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais le fait est qu'à force de guerroyer en Flandre, le roi a vidé le Trésor royal qu'il faut d'urgence renflouer<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette fois, la mesure d'expulsion sera définitive. Cependant, outre le crédit, les Juifs vivent de la culture de champs et de vignobles, d’artisanat, de commerce, en versant « aux seigneurs et au roi cens, tailles et dons » qui enrichissent le revenu royal<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. À cette époque, les Juifs de la langue d’oïl se vouent également au commentaires bibliques et talmudiques tandis que ceux de la langue d’oc s’adonnent aux sciences, à la médecine, à la philosophie, à la poésie sacrée et profane<ref name=":1" />.

Présents depuis la Gaule romaine, ceux-ci avaient en France le statut d'étrangers résidant avec la permission Modèle:Incise du roi<ref name=":1" />. Les étrangers, ou aubains, pouvaient posséder des immeubles, mais ils ne pouvaient pas les léguer à leurs héritiers, ceux-ci revenant à leur mort au ban du seigneur, c'est-à-dire au roi en ce qui les concernait.

Une série de mesures contre les Juifs se succèdent<ref>Céline Balasse, L’Expulsion des juifs du royaume de France, Bruxelles, De Boeck, p. 54.</ref>. En 1289, Philippe le Bel commence par expulser les Juifs du Poitou, d'Anjou et du Maine<ref name=":2">Elsa Marmursztejn. « Débats médiévaux sur l’expulsion des juifs des monarchies occidentales ». Isabelle Poutrin et Alain Tallon. Les expulsions de minorités religieuses dans l’Europe des {{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}s, pp.19-44, 2015.</ref>. En 1291, c'est au tour des Juifs de Saintonge (ce qui lui rapporte environ 60 000 livres tournois). En 1292, une nouvelle taxe frappe les Juifs. En 1294, le roi expulse des Juifs de Nevers. En 1295, il est décidé l'arrestation des Juifs qui ont huit jours pour racheter leurs biens saisis à défaut de leur vente au profit du Trésor royal. En 1300, le roi expulse des Juifs d’Angers. De nouvelles taxes spécifiques leur sont à supporter en 1299 et 1303<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>.

Expulsion et confiscations

Le Modèle:Date-, une ordonnance royale recense les confiscations faites aux Juifs : numéraire, maisons, terres, meubles, vaisselle, vêtements et bijoux<ref name=":5">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":3" />.

En juillet 1306, le roi promulgue un édit d'expulsion général qui concerne Modèle:Nombre de France, vivant alors « dans les villes, les bourgs et les villages, surtout dans l'Île-de-France, en Champagne, en Normandie, dans les pays de la Loire et le Bas-Languedoc »<ref name="Sibon">Modèle:Article.</ref>,<ref name=":1" />. D’après les chroniques, l’expulsion se serait produite en une journée, alors que d'autres documents laissent entrevoir une durée bien plus longue des opérations (près de trois mois pour la seule arrestation des Juifs)<ref name=":5" />.

Les familles juives sont incarcérées, leurs biens sont saisis, y compris leurs registres ou les contrats de mariage des époux<ref name=":1" />. On leur signifie ensuite leur bannissement sous peine de mort<ref name=":1" />. Cependant, aucune violence n'accompagne les expulsions ; pour de nombreux chrétiens, les emprunts faits aux Juifs étaient nécessaires<ref name=":4">Modèle:Article.</ref>. « Les sources latines, françaises et hébraïques disent la dimension tragique de l’événement tant pour l’histoire de la France, que pour celle du judaïsme »<ref name=":1" />.

Ensuite, les clercs de Philippe le Bel produisent un arsenal de circulaires prescrivant la spoliation des capitaux et patrimoines, des biens meubles et immeubles, privés et communautaires des Juifs du royaume<ref name=":1" /> : les droits que leurs communautés avaient sur certains immeubles qui leur avaient été affectés pour leur servir par exemple de synagogues, furent remis en adjudication au profit du Trésor royal. On trouve plusieurs exemples de ces adjudications s'étalant jusqu'en 1320<ref name=":4" /> :

« Le roi gratifie son charretier d’une synagogue de la rue de l’Attacherie et les religieuses de Saint-Louis de Poissy du cimetière des juifs à Paris »<ref name=":1" />.

Philippe le Bel recouvre à son profit les créances juives, il devient de la sorte le créancier de quasiment tous ses sujets<ref name=":3" />. Ainsi, la monnaie est réévaluée grâce aux fonds entrés au Trésor du Louvre du fait des spoliations, expédients lucratifs. Le roi rétablit l'or comme monnaie en créant l'agnel qui restera émis jusqu'au règne de Modèle:Noble. Les saisies représentent 17 % des revenus de la Couronne<ref name=":3" />. « L'historienne Céline Balasse estime le total de la confiscation des biens des Juifs entre 109 250 et 116 500 livres tournois<ref name=":4" /> quand les historiens Robert Chazan et William Chester Jordan estiment le total de la recette entre 200 000 et un million de livres »<ref name=":1" />.

Le poète et clerc Geoffroi de Paris évoque en rimant les « rafles » des Juifs opérées le Modèle:Date- (au lendemain du jeûne du 9 Av), qu'il déplore en tant que témoin<ref>Chronique rimée de Geoffroi de Paris, pour l’année 1306 (l’ouvrage couvre les années 1300-1316) :

« L’an mil trois cens six, en cel an

Furent les juifs pris à pan:

De ce ne fas-je mie doute,

Faus Juis qui ne voient goute

En nostre loi chretiennée

Furent pris, à une jornée,

Droit le jor de la Magdelaine

Mainte grant prison en fu plaine.

Je dis seignors, comment qu’il aille,

Que l’intencion en fu bonne,

Mès pire en es mainte personne

Qui devenu est usurier,

Et en sera ça en arrièr

Trop plus assez qu’estre ne sceut

Dont tout povre gent se deut;

Car Juifs furent débonnères

Trop plus en fesant telz affaires

Que ne furent ore chrestien. »</ref>,<ref name=":4" />. Le chroniqueur Jean de Saint-Victor résume : « En cette même année, en août et en septembre, tous les juifs, sinon quelques-uns qui voulurent se faire baptiser, furent expulsés du royaume ; le roi s’appropria leurs biens et les fit collecter par ses officiers, à l’exception d’une somme d’argent laissée à chaque juif pour payer son départ du royaume ; nombre d’entre eux moururent en chemin d’épuisement et de détresse »<ref name=":1" />.

Après l'expulsion

Les livres de comptes des Juifs rédigés en hébreu s'avérant ainsi inexploitables par les agents royaux, Philippe le Bel autorise temporairement (en 1310 et 1311) les prêteurs juifs à revenir pour renseigner l’administration fiscale, avant d’imposer leur départ définitif en 1311<ref name=":4" />,<ref name=":3" />.

Les Juifs expulsés, attachés à leur terroir vont préserver leur origine française à travers leurs noms, lorsqu'ils se réfugient en Espagne, Bourgogne, Savoie, en terres italiennes et allemandes, voire en Croatie et en Palestine : Bedersi (de Béziers), Narboni (de Narbonne), Segré, voire du pays Sarfati (Français)<ref name=":1" />. Ainsi, Modèle:Noble- est considéré comme « le roi de France le plus dur envers les Juifs »<ref name=":3" />,<ref name="Sibon" />.

Après la mort de Philippe le Bel en 1314, son fils Modèle:Noble rappellera les Juifs dès l'année suivante, notamment « de commune clameur du peuple », pour une durée de douze années mais assez peu reviendront au pays<ref name=":2" />. Son frère Modèle:Noble, arrivé au pouvoir, n'attendra pas le terme des douze années pour expulser à son tour les Juifs de France<ref name=":3" />.

Accroissement du domaine royal et de l'influence française en Europe

Fichier:Le roi de France, Philippe IV le Bel achète le comté de Chartes à sa tante Jeanne de Châtillon. - Archives Nationales - AE-II-294.jpg
Le roi de France, Modèle:Noble- le Bel, achète le comté de Chartres à sa tante Jeanne de Blois-Châtillon. Paris, juillet 1286. Archives nationales de France.
Fichier:Hommage1.png
et }}Modèle:S mini- siècles }} }} : Hommage d'Modèle:Noble à Philippe le Bel, dans les Grandes Chroniques de France.

Pendant le règne de Philippe le Bel, le domaine royal s'est agrandi grâce à la politique d'assujettissement des grands féodaux et aussi :

Affaire de la tour de Nesle

Modèle:Article détaillé En avril 1314, année même de la mort de Philippe le Bel, un énorme scandale éclate : Marguerite de Bourgogne, épouse de Modèle:Noble, déjà roi de Navarre à la mort de sa mère Modèle:Noble, et Blanche de Bourgogne, femme de Charles (futur Modèle:Noble), sont dénoncées par Isabelle de France (fille de Philippe le Bel et reine consort d'Angleterre) dans l'affaire de la tour de Nesle. Elles auraient trompé leurs maris avec les frères Philippe et Gauthier d'Aunay, tous deux chevaliers de l'hôtel royal. Une enquête est menée et les deux frères avouent, sous la torture, entretenir des relations adultérines avec deux des belles-filles du roi. Les deux amants sont jugés et condamnés pour rapt d'honneur sur personne de majesté royale ; ils sont exécutés sur-le-champ en place publique à Pontoise : dépecés vivants, leur sexe tranché et jeté aux chiens, ils sont finalement décapités, leurs corps traînés puis pendus par les aisselles au gibet. Une telle cruauté s'explique par l'affront fait à la famille royale, mais aussi par l'atteinte aux institutions du Royaume : cet acte met en péril la dynastie capétienne et le royaume de France. Modèle:Citation.

Les implications politiques sont si graves que le châtiment se doit d'être exemplaire. Marguerite de Bourgogne est condamnée à être tondue et conduite dans un chariot couvert de draps noirs à Château-Gaillard. Occupant une cellule ouverte à tous vents au sommet du donjon, elle y meurt en 1315. Dans Les Rois maudits, Maurice Druon laisse entendre qu'elle fut étranglée afin que son mari, Modèle:Noble, puisse se remarier avec Clémence de Hongrie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, mais ses conditions d'incarcération ne mettent pas en doute une mort d'épuisement.

Blanche de Bourgogne est aussi tondue mais bénéficie d'un « traitement de faveur » : elle est emprisonnée pendant sept ans, puis obtient l'autorisation de prendre l'habit de religieuse. Femme du cadet et non du futur roi de France (du moins, c'est ce que l'on croit, puisque son époux deviendra le roi Modèle:Noble en 1322), Blanche a donc un traitement moins cruel que sa belle-sœur. Elle devient reine de France en prison le 21 février, jusqu'à ce que la nullité de son mariage soit prononcée le 19 mai par le pape Modèle:Noble.

Quant à la troisième belle-fille, la comtesse Jeanne de Bourgogne et d'Artois, femme du futur Modèle:Noble, elle est enfermée à Dourdan pour avoir gardé ce secret. Soutenue par sa mère Mahaut d'Artois, elle se réconcilie avec son mari le roi Philippe le Long et devient reine de France en 1317.

Mort du roi et inhumation

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Mort de Philippe le Bel.

Le Modèle:Date-, Philippe le Bel Modèle:Refnec et c'est lors d'une partie de chasse en forêt de Pont-Sainte-Maxence (forêt d'Halatte) qu'il fait une chute de cheval. Blessé à la jambe, il Modèle:Citation<ref name="Mony9">Charles Baudon de Mony, Bibliothèque de l’École des Chartes, Modèle:N°, 1897, Modèle:P..</ref>. Un probable accident vasculaire cérébral, qui frappera également son frère Charles de Valois, est évoqué sans que l'on puisse dire si cette atteinte cérébrale est antérieure, contemporaine ou consécutive à la chute. Les chroniques du temps se partagent entre l'accident ou la maladie inexplicable<ref>Charles Baudon de Mony, Bibliothèque de l’École des Chartes, Modèle:N°, 1897, Modèle:P..</ref>. Transporté en bateau à Poissy<ref name="Mony9" />, puis porté en litière à Fontainebleau, il y meurt quelques semaines plus tard, à 46 ans, dans la journée du Modèle:Date-, après 29 années de règne<ref>Maur-François Dantine, L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des chroniques et autres anciens monumens, depuis la naissance de Notre-Seigneur, 1818, Modèle:Lire en ligne, Modèle:P.21.</ref>,<ref>Jules Viard, Les Grandes chroniques de France 1934, Modèle:P..</ref>. Il est le premier roi de France qui naît et meurt au château de Fontainebleau<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Fichier:Lettre de Philippe Le Bel 1 - Archives Nationales - J-401-5.jpg
Charte de Philippe le Bel confiant, en cas de décès, la régence du Royaume et la tutelle de son fils aîné à la reine Jeanne ou à défaut à son frère Charles de Valois, Modèle:Date-. Archives nationales J/401/5.

Son cœur et ses entrailles furent déposés séparément à l'église du prieuré de Poissy, le cœur dans une urne retrouvée le Modèle:Date- lors de travaux dans un des caveaux. Philippe reconnaissait ainsi l'importance du prieuré de cette ville, où il était déjà venu plusieurs fois. Il y avait par ailleurs fait bâtir, près de la collégiale, un couvent, ouvert en 1304, pour honorer son grand-père, Saint-Louis, qui y était né. Philippe offrit par la suite aux religieuses une relique (un bout de la mâchoire du saint), rattachant ainsi ce lieu à sa mémoire, et y fit enterrer son jeune fils Robert. L'endroit où est inhumé le cœur est surmonté d'un gisant, réalisé en 1327 et détruit sous la Révolution : il représentait Philippe sur une lame de marbre noir. Couronnée, la statue tenait le sceptre dans sa main droite et la main de justice dans sa main gauche, contrairement au gisant de Saint-Denis, où la main de justice n'apparaissait pas. Pour l'historien Alexandre Bande, cela sert à distinguer les deux sépultures : Modèle:Citation<ref name="LH">Alexandre Bande, « 1314, les doubles funérailles de Philippe Le Bel », L'Histoire Modèle:N°, novembre 2014, Modèle:P..</ref>.

Son corps sera inhumé dans la basilique de Saint-Denis. Sa sépulture, comme celles des autres princes et dignitaires reposant en ce lieu, sera profanée par les révolutionnaires en octobre 1793. Il s'agissait d'un gisant en marbre blanc, commandé par son fils Modèle:Noble-, également en 1327<ref name="LH"/>.

Il fut le premier roi de France à demander par testament une tripartition de son corps (Modèle:Langue, « division du corps » en cœur, entrailles et ossements) avec des sépultures multiples<ref group="Note">Pratique initiée au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les chevaliers et souverains du royaume d'Angleterre et du Saint-Empire romain germanique morts en croisade ou loin de leur lieu de sépulture choisi, tel Modèle:Noble.</ref>. Cette pratique devint, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un privilège<ref group="Note">Le premier roi capétien dont la tripartition du corps Modèle:Incise est bien attestée est Modèle:Noble.</ref> de la dynastie capétienne dans le royaume de France (majoritairement les rois, parfois les reines ou les proches, et ce malgré l'interdiction par une décrétale en 1299 du pape Modèle:Noble, qui voyait cette pratique se répandre chez certains membres de la Curie romaine<ref group="Note">Dans la pratique, beaucoup bénéficieront de bulles d'exemption de la part des papes pour pouvoir pratiquer la Modèle:Langue.</ref>), qui permettait la multiplication des cérémonies (funérailles du corps, la plus importante, puis funérailles du cœur et funérailles des entrailles) et des lieux (avec un tombeau de corps, un tombeau de cœur et un tombeau d'entrailles, comme les gisants royaux à entrailles de l'abbaye de Maubuisson<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) où honorer le roi défunt<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les Grandes Chroniques de France signalent que Pierre de Latilly, évêque de Châlons, fut emprisonné un moment en 1315, soupçonné d'avoir empoisonné le roi défunt<ref>Les grandes chroniques de France, publiées par Paulin-Pâris, Paris : Techener, 1836-1838, t. 5, Modèle:P..</ref>.

Ascendance

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Mariage et descendance

Le Modèle:Date-, Philippe épouse à l'âge de Modèle:Nobr Modèle:Noble, comtesse de Champagne et reine de Navarre qui en a 11. La princesse a succédé à son père au comté de Champagne et sur le trône de Navarre (règne de 1274 à 1305).

De cette union, qui confère au roi le titre de roi de Navarre (Modèle:Philippe Ier, voir Liste des monarques de Navarre) jusqu'à la mort de la reine en 1305, naissent sept enfants :

Bien que veuf encore jeune (Modèle:Nobr), Modèle:Noble- ne se remarie pas et restera fidèle au souvenir de son épouse décédée.

Postérité

La nature même du pouvoir de ce grand souverain reste une énigme : fut-il le jouet de ses ministres ou le premier « roi absolu » ? La plupart des analyses tendent vers la seconde proposition, au vu de sa politique au long terme qui témoigne d'une volonté unique et cohérente (alors qu'il changea souvent de conseillers), et de son caractère intransigeant.

Grâce à l'aide de juristes, il transforme véritablement un État encore féodal en une monarchie moderne où la volonté du roi s'impose à tous, et un impôt est prélevé sur tout le royaume de France.

Il agrandit également le territoire du Royaume, notamment avec l'annexion de la Champagne, de Lille après la guerre de Flandre et celle de Lyon.

Ses contemporains le jugent comme étant d'une rare beauté, et son physique tout entier Modèle:Citation (d'après une chronique médiévale)Modèle:Interprétation abusive.

Notes et références

Notes

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Références

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Sources primaires imprimées

Bibliographie

Études historiques

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}}, Villeneuve-d'Ascq, Centre d'histoire de la région du Nord et de l'Europe du Nord-Ouest, 1991, Modèle:P..

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Romans

Bandes dessinées

  • L'Histoire de France en bandes dessinées, sous la direction de Michel de France, fascicule 7 : La Chevalerie, Philippe le Bel, scénario de la partie Philippe le Bel : dessin, Raymond Poïvet ; texte, Roger Lécureux ; Paris, Larousse (avril 1977).
  • Modèle:Ouvrage.

Filmographie

Télévision

Articles connexes

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Liens externes

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