Alain Decaux

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Alain Decaux, né le Modèle:Date de naissance à Lille et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un historien, journaliste, essayiste, biographe, scénariste, homme de radio et de télévision français.

Membre de l'Académie française, il a occupé le devant de la scène médiatique pendant près d'un demi-siècle avec ses émissions de vulgarisation historique et ses nombreuses publications. Il est considéré comme l'un des pionniers des programmes d'histoire dans les médias.

Biographie

Famille et études

Originaire du Nord de la France<ref>http://www.morinie.com/J&E_7.pdf.</ref>, Alain Decaux est le fils de Francis Decaux (1888-1958), avocat, et de Louise Tiprez (1896-1983)<ref name="Lafitte">Modèle:Ouvrage.</ref>. Son grand-père, Henri Decaux, instituteur faisant partie des Hussards noirs de la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]], donnera à Alain Decaux sa vision de l'Histoire de France comme celle de la construction d'un « roman national » qui mythifie le passé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Enfant, il va à l'école à Wattignies ; ensuite, il étudie à Lille au lycée Faidherbe, puis à Paris au lycée Janson-de-Sailly et à la faculté de droit. Influencé par les romans d'Alexandre Dumas qu'il a dévorés et la Petite histoire de G. Lenotre, il s'intéresse dès l'adolescence à l'histoire. Par la suite, il entame des études de droit puis s'oriente vers le journalisme de presse écrite. Il suit quelques cours d'histoire en auditeur libre à la Sorbonne après la Libération, notamment sur la Révolution française.

Dès l'âge de 13 ans, il voue une grande admiration à Sacha Guitry et fait sa connaissance après lui avoir demandé l'autorisation de jouer une de ses pièces de théâtre avec ses camarades. En 1944, alors qu'il est mobilisé comme secouriste aux Équipes nationales<ref>« Alain Decaux, le passeur d'histoire », sur lefigaro.fr, 27 mars 2016</ref>, Alain Decaux apprend l'arrestation du « maître » et s'arrange pour faire partie des militaires chargés de garder la maison de ce dernier, située au 18, avenue Élisée-Reclus à Paris. En souvenir de ce geste, Guitry invita Decaux à revenir régulièrement, ce que Decaux fit quotidiennement durant plusieurs années, jusqu'au moment de la rencontre de Guitry avec Lana Marconi. Celle-ci lui offrit l'émeraude que le maître portait et qui orna par la suite la poignée de son épée d'académicien<ref name="">Modèle:Lien web.</ref>.

Carrière

Journaliste en 1944, il publie ses premiers articles en 1946. Passionné d’énigmes historiques non résolues, il publie son premier ouvrage d'histoire à 22 ans. Son premier livre édité en 1947, Louis XVII retrouvé, soutient la thèse survivantiste Modèle:Incise, qui perd par la suite tout crédit chez les historiens<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il rencontre à cette occasion André Castelot qui vient d'écrire un livre sur le même sujet. Son deuxième livre Letizia : Napoléon et sa mère est récompensé par le prix d'histoire de l'Académie française<ref name="Eure">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date-, il crée pour la radio Paris-Inter La Tribune de l'Histoire, avec André Castelot et Jean-Claude Colin-Simard, remplacé en 1963 par Jean-François Chiappe. Le programme est diffusé jusqu'en Modèle:Date- sur France Inter. C'est un grand succès populaire qui dure 46 ans sur les ondes de la radio. Avant 1951, la voix et le visage d'Alain Decaux sont inconnus du grand public, il a su s'imposer rapidement grâce à son charisme et son talent de conteur. Il souhaite rendre l'histoire accessible au plus grand nombre et communiquer sa passion de l'histoire par le biais de la radio. Cela représente un média moderne et très populaire en 1950, tout à fait compatible avec l'évocation du passé.

En 1957, pour la télévision, avec Stellio Lorenzi et André Castelot, il crée la série historique La caméra explore le temps, pour RTF Télévision, devenue la première chaîne de l'ORTF. Les 39 épisodes de la série sont diffusés du Modèle:Date- au Modèle:Date-.

Il fonde en 1960 la revue L'Histoire pour tous et devient directeur d'Historia-Magazine de 1969 à 1971. Il collabore aussi à Miroir de l'histoire, Les Nouvelles littéraires<ref name="Eure"/>.

En 1966, il coécrit avec Bernard Borderie et Modèle:Lien le scénario du film Angélique et le Roy réalisé par Bernard Borderie et adapté du roman d'Anne et Serge Golon.

Connu pour ses talents de conteur et d'« historien populaire »<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, il crée en 1969, pour l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF), l'émission Alain Decaux raconte, diffusée sur la deuxième chaîne de l'ORTF puis sur Antenne 2. Chaque mois, entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date- (durant quinze minutes, puis trente minutes en 1970 et enfin pendant quarante-cinq minutes à partir de 1971) il traite en direct d’un personnage ou d’un événement de l’Histoire<ref>Ce qui lui a valu d'être imité par l'humoriste Guy Montagné.</ref>. Cette émission forge le style Decaux : avec ses lunettes d'écaille carrées et ses costumes sobres, il Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son travail de vulgarisateur permet Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1974, il signe l'Modèle:Citation, en faveur de la candidature de François Mitterrand à l'élection présidentielle.

Parallèlement, il poursuit l'écriture d'ouvrages historiques, de pièces de théâtre et de films. Il est élu à l'Académie française le Modèle:Date-, le même jour qu'Henri Gouhier. Il succède à Jean Guéhenno au [[Liste des membres de l'Académie française par fauteuil#Fauteuil 9|Modèle:9e]]. Il est reçu sous la coupole en 1980 par André Roussin. Il reçoit Bertrand Poirot-Delpech en 1987 et Max Gallo en 2008.

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, sous la présidence de François Mitterrand, il est ministre délégué, dans le deuxième gouvernement Rocard, auprès du ministre d'État et des Affaires étrangères, chargé de la Francophonie. Lorsqu'il présente sa démission au président, celui-ci s'en émeut : « - C'est politique ? -Non Monsieur le Président, c'est parce que je ne peux pas me passer d'écrire. -Bon, mais vous restez de gauche ? - Oui, monsieur le Président. - Bien, quel courant ? -La gauche hugolienne »<ref>Cité dans : Pierre Assouline, Alain Decaux, la voix de l'histoire, L'Histoire, Modèle:N°, mai 2016, Modèle:P.</ref>.

En 1999, la fondation de Lille crée le prix Alain-Decaux de la francophonie qui se déroule tous les deux ans et récompense des nouvelles d'écrivains francophones. Alain Decaux en est le parrain à partir de 2003.

En 2005, il est avec Frédéric Beigbeder, Mohamed Kacimi, Richard Millet, Daniel Rondeau et Jean-Pierre Thiollet, l'un des participants du Salon du livre de Beyrouth et contribue au renouveau de cette manifestation.

Modèle:Refnec.

Le Modèle:Date-, il reçoit, dans l'enceinte de l'UNESCO, le Modèle:34e de la fondation Pierre-Lafue pour l'ensemble de son œuvre.

Il est membre du comité d'honneur du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), président-fondateur de la Société des amis d’Alexandre Dumas (SAAD) et membre étranger de l'Académie roumaine.

Il est membre de l'Académie Alphonse-Allais.

Vie personnelle

Il épouse en premières noces, en 1957, Madeleine Parisy, puis se remarie, en 1983, avec Micheline Pelletier, journaliste et photographe<ref name="Lafitte"/>, proche d'Anne Sinclair<ref>« La galaxie d'Anne Sinclair », sur lexpress.fr.</ref>,<ref>« DSK-Anne Sinclair. S'il n'en reste qu'une », sur parismatch.com.</ref>. Il a deux filles et un fils : Laurent Decaux<ref name="Lafitte"/>.

De confession catholique, il se réclame de la Modèle:Citation<ref>« L'écrivain et académicien Alain Decaux est mort », sur lemonde.fr, 27 mars 2016.</ref>.

Mort

Fichier:Père-Lachaise - Division 10 - Decaux 01.jpg
Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Il meurt le Modèle:Date-, jour de Pâques, à l'âge de 90 ans, à l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP)<ref>« Alain Decaux, écrivain et académicien, est mort », sur lexpress.fr, 27 mars 2016.</ref>, dans le [[15e arrondissement de Paris|Modèle:15e parisien]]. Ses funérailles sont célébrées le Modèle:Date- suivant en la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides. Son éloge funèbre est prononcé par le président François Hollande<ref>Obsèques d'Alain Decaux, historien préféré des français</ref>. Il est ensuite inhumé dans la tombe familiale au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:10e)<ref name=Beyern>Modèle:Lien web.</ref>.

Décorations

France

Étranger

Œuvres

Histoire

Modèle:Colonnes

Télévision et radiodiffusion

Spectacles

Notes et références

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Liens externes

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