Lycée Janson-de-Sailly

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox École

Le lycée Janson-de-Sailly (JDS ou Janson) figure parmi les plus grandes cités scolaires de France avec Modèle:Nombre et Modèle:Nombre du personnel dont près de Modèle:Nombre permanents en 2015-2016. C'est aussi l'un des lycées qui accueille le plus grand nombre d'élèves de classes préparatoires aux grandes écoles en France : Modèle:Nombre répartis en trente classes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le rapprochement avec le collège Delacroix, à la suite d'une décision du Conseil de Paris, est effectif depuis la rentrée scolaire de Modèle:Date- : de ce fait, le collège Janson-de-Sailly est le plus important de France métropolitaine par le nombre d'élèves accueillis (1 454, dans 26 divisions sur le site Janson et 22 divisions sur le site Delacroix).

Le bâtiment principal (site Janson) est situé dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e de Paris]], au 106, rue de la Pompe et s'étend sur Modèle:Unité. La rue Decamps, la rue Herran, la rue de la Pompe, la rue de Longchamp et l’avenue Georges-Mandel entourent le lycée. La surface bâtie développée est de Modèle:Unité/2.

Ce site est desservi par la station de métro Rue de la Pompe et l'arrêt de bus Lycée Janson-de-Sailly.

Historique

Fondation

Fichier:Sépulture d'Alexandre-Emmanuel-François JANSON DE SAILLY - Cimetière Montmartre.JPG
Sépulture d'Alexandre-Emmanuel-François Janson de Sailly au cimetière de Montmartre avec la mention « Le lycée Janson-de-Sailly reconnaissant ».
Fichier:Janson cdi.jpg
Centre Marcel-Sire, le CDI du lycée.
Fichier:P1040898 Paris VI avenue Georges-Mandel n°46 statue d'Eugène Manuel dans le « petit lycée » Janson-de-Sailly rwk.JPG
Statue d'Eugène Manuel (1908).

Alexandre Emmanuel François Janson de Sailly (1785-1829), riche avocat parisien ayant découvert que son épouse (Marie-Jeanne Joséphine Berryer, de la famille d’illustres magistrats) entretenait une relation extraconjugale, déshérita la fautive et légua sa fortune à l’État afin que celui-ci achetât un terrain, et construisît un institut pour jeunes garçons. En 1876, après les procès intentés par la veuve et la mort de cette dernière, la fortune récupérée par l’État s’élevait à Modèle:Nombre. Selon les volontés du donateur, aucune femme ne devait jamais y être admise, ce qui n’empêcha pas l’enseignement d'y devenir mixte un siècle plus tard. De plus, l’avocat avait exigé qu’un quota d’admission d’étudiants étrangers soit respecté chaque annéeModèle:Refsou.

Dans un contexte d'opposition nationale entre catholiques et républicains anticléricaux, alors que le nombre de lycées publics se multiplie dans la capitale mais que l'Ouest de Paris en est encore peu doté, là où depuis plusieurs décennies sont implantées des maisons d'éducation religieuses l'installation du lycée Janson répond à un souci particulier du gouvernement républicain de maillage du territoire scolaire<ref name="Cœur">Marc Le Cœur, « Les lycées dans la ville: l’exemple parisien (1802-1914) », Histoire de l'éducation, 90 | 2001, p. 131-167.</ref>.

L'État acheta les terrains pour un montant de Modèle:Nombre (avec le legs Janson et une dotation supplémentaire de Modèle:Nombre). Les bâtiments ont été conçus par Charles Laisné, architecte du Gouvernement<ref name="Hillairet">Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, septième édition, 1963, Modèle:T. (« L-Z »), « Rue de la Pompe », Modèle:P..</ref>. Sa construction a obligé la fermeture de la rue Greuze (anciennement rue Blanche), plus particulièrement du tronçon entre la rue Herran et la rue de la Pompe<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Le conduit d'égout qui s'y trouvait a alors été séparé de ces deux rues perpendiculaires et ne remplit donc plus cette fonction, mais existe encore sous le lycée (il passe sous les cantines, le CDI, la cour d'honneur et l'entrée principale)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le discours de la pose de la première pierre fut prononcé le Modèle:Date- par Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts<ref name="Hillairet"/>, en présence de Victor Hugo et du maire du Modèle:16e arrondissement de Paris, Henri Martin. Les travaux prirent seulement trois ans, leur prix s'élevant à 6 422 000 francs<ref name=":0" />. Le lycée ouvrit le Modèle:Date-, avec 458 élèves. À la rentrée de 1886, les effectifs s'élevaient déjà à Modèle:Nombre, et, en 1900, à Modèle:Nombre.

Il s'agit du seul lycée parisien qui ne porte pas le nom d'une personnalité nationale. Sa fondation, comme celle de nombreux lycées de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans des quartiers parisiens encore peu urbanisés, entraîna dans son sillage l'installation de nombreuses familles bourgeoises dans les environs. Un mois avant la rentrée de 1884, Le Temps note en effet qu'on Modèle:Citation. Certains lycéens viennent pourtant de loin, leur trajet étant toutefois facilité par le progrès des transports ferroviaires. Né en 1900, l'écrivain Julien Green se souvient ainsi dans Jeunes années du trajet qu'il devait faire pour rejoindre Janson depuis Le Vésinet, alors qu'il n'était âgé que de 13 ans. Après une heure de train jusqu'à la gare Saint-Lazare, puis la ligne d'Auteuil jusqu'à la gare de l'avenue Henri-Martin, il arrivait enfin à destination. Modèle:Citation<ref name="Cœur"/>.

Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la probité du personnel enseignant est surveillée. Toutefois, faute de pouvoir réglementer leurs loisirs aussi strictement que pour les élèves, les autorités, souhaitant éviter qu'ils ne traînent dans des cabarets, aménagent dans plusieurs lycées des salons de jeux et de lecture pour leur détente, comme à Janson jusqu'à 1892<ref name="Cœur"/>.

Au « petit lycée » Janson-de-Sailly, devant la façade du no 46 avenue Georges-Mandel, est installé un monument en hommage à l'écrivain Eugène Manuel par Gustave Michel (1908).

Guerres mondiales

Fichier:Plaque école déportation enfants juifs 75016 3.jpg
Plaque sur la façade côté rue de la Pompe, en mémoire des enfants juifs déportés.

Durant la Première Guerre mondiale le lycée fut transformé en hôpital. Il disposait de nombreux dortoirs et de salles d’opération, principalement pour les officiers.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous le régime de Vichy, le lycée a été une source des premiers mouvements non organisés de résistance étudiante en 1940<ref>voir l'implication des jansoniens dans l'article d'Alain Monchablon, "La Manifestation à l'Étoile du 11 novembre 1940"</ref> : le Modèle:Date-, de nombreux lycéens se rendent sous l'arc de Triomphe voisin pour fêter la victoire française et chanter la Marseillaise, et sont poursuivis par les soldats allemands. Le lycée a cependant également eu ses collaborateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sous l'Occupation, certaines élèves des lycées de jeunes filles de l'arrondissement, Molière et Jean-de-La-Fontaine, viennent suivre leurs cours au lycée Janson<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la Libération, en 1944, quelques centaines d’élèves des classes terminales du lycée rejoignirent les Forces françaises libres ou FFL (Modèle:1re Armée du maréchal de Lattre de Tassigny), et fondèrent une unité d’élite : le « bataillon Janson-de-Sailly », qui devint le [[2e bataillon de choc|Modèle:2e de choc]]. Ils firent face aux divisions allemandes en Alsace (notamment les batailles de Masevaux et Colmar), durant les grandes contre-attaques des Ardennes, et entrèrent en Allemagne avec les forces du général Patton en 1945. Certains périrent, et un monument aux anciens lycéens et personnels de Janson morts au combat pendant les guerres leur est consacré dans la cour d’honneur. Il comporte plus de Modèle:Nombre<ref>Le monument aux morts du lycée Janson de Sailly</ref>. Le lycée Claude-Bernard, situé dans le même arrondissement, est réquisitionné pour accueillir une caserne SS ; ses élèves sont transférés à Janson-de-Sailly.

Cinq plaques commémoratives relatives à la Seconde Guerre mondiale ont été apposés sur les murs du lycée : une plaque en mémoire des élèves juifs du lycée déportés dans les camps parce qu'ils étaient juifs, et quatre plaques en mémoire d'anciens élèves ayant joué un rôle important dans la Résistance et la Libération (Pierre Brossolette, héros de la Résistance, le Modèle:2e Bataillon de choc, Jacques Bingen, héros de la Résistance, et Raoul Nordling, consul général de Suède dont la médiation fut capitale lors de la Libération de Paris).

Depuis les années 1950

Le lycée Janson-de-Sailly fut le premier lycée à se doter d’un centre de documentation et d’information (CDI), en 1958, à l’instigation de son proviseur de l'époque. Le CDI actuel porte son nom : Marcel Sire<ref>Le premier CDI de France créé au lycée Janson-de-Sailly devient « Centre Marcel-Sire », Inter-CDI, Modèle:N°, mars-avril 1993, Modèle:P..</ref>. Il s'agissait d'un service de documentation appelé Centre local de documentation pédagogique (CDLP) réunissant les cabinets et bibliothèques des différentes disciplines, ainsi que des ressources documentaires et l'information scolaire et professionnelle à destination des enseignants. L'expérience se révélant positive, elle fut étendue à d'autres établissements pendant les années 1960 et Marcel Sire fut nommé inspecteur général de l'Éducation nationale à la Vie scolaire<ref>Petite histoire des CDI en France, consulté le 16 décembre 2014</ref>. Sous son impulsion, une circulaire instaura un service de documentation et d'information (SDI) dans les lycées. Aux SDI succédèrent les CDI, obligatoires dans chaque établissement de second cycle depuis la réforme Fontanet de 1973<ref>Françoise Chapron, Les CDI des lycées et collèges. De l'imprimé au numérique, PUF, 2012.</ref>.

Le Modèle:Date- a été inaugurée une plaque « lycée d’Europe » par les classes de première européennes allemandes « AbiBac » et leurs professeurs d’allemand.

L'établissement est réputé tranquille, mais il n'est pas à l'abri de quelques rares incidents isolés, à sa sortie, voire en son sein, comme beaucoup d'autres. Par exemple, en Modèle:Date-, deux élèves furent violemment roués de coups à la sortie du lycée pour avoir refusé de prendre des tracts distribués par la LDJ<ref>Modèle:Article.</ref>. En Modèle:Date-, un élève de seconde reçut un coup de cutter à la cuisse de la part d'un autre élève au sein de l'établissement et dut être soigné à l'hôpital, d'où il ressortit dans l'après-midi<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2014, à la demande de la mairie du Modèle:16e, un projet de rapprochement des collèges Janson-de-Sailly et Eugène-Delacroix (n° 13-15 rue Eugène-Delacroix) est proposé. Il s'agit de pallier les défections affectant ce dernier (qui a dû fermer quatre classes en cinq ans), en raison des stratégies de carte scolaire des parents du quartier, en répartissant les classes (Modèle:4e et Modèle:3e pour l'un, Modèle:6e et Modèle:5e pour l'autre), formant ainsi le plus gros collège de l'académie (Modèle:Nombre). Les professeurs du collège ont fait grève en Modèle:Date- pour protester contre ce projet, auquel ils n'avaient pas été préalablement associés<ref>Modèle:Article.</ref>.

En Modèle:Date-, une professeure de classes préparatoires du lycée Janson-de-Sailly qui a tenu des propos antisémites, négationnistes et complotistes sur son compte Facebook, accessible à ses élèves est suspendue à titre provisoire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, la ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem indique que le procureur de la République est saisi de cette affaire et une procédure disciplinaire engagée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est condamnée à 1 500 euros d'amende le Modèle:Date- par le tribunal correctionnel de Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Architecture

Fichier:Janson de Sailly Cour d'honneur.jpg
Cour d'honneur.

Situation et accès

L'entrée principale se trouve au 106, rue de la Pompe. L'entrée des collégiens se trouve, quant à elle, au 29 de la rue Decamps. L'arrêt de bus Lycée Janson-de-Sailly par laquelle passe la ligne 52 et la station de métro rue de la Pompe sont les deux principaux moyens d'accès par les transports en commun. Modèle:...

Architecture générale

Modèle:Autres projets

Fichier:Cheminée lycée Janson-de-Sailly 2.jpg
Cheminée du lycée, vue depuis la rue Decamps.

Au nord de la cité scolaire se situe le lycée, au sud le collège. La cour d’honneur, le centre Marcel-Sire, le hall de l'entrée du 106 rue de la Pompe, le foyer des lycéens et la cantine les séparent. Les deux cours (du lycée et du collège) sont rectangulaires, et les escaliers situés à chacun des coins permettent d'atteindre les étages supérieurs. Au lycée, il en existe un autre au milieu d'un côté, juste en face de l'entrée et un autre au milieu d'un côté, côté collège à l'ouest.

Un laboratoire multimédia de langue permet aux élèves des classes préparatoires de travailler pendant leur temps libre.

La façade côté rue de La Pompe est ornée de 24 bustes d'écrivains, savants ou intellectuels français<ref name="Hillairet"/>, tels que Victor Hugo, Alphonse de Lamartine ou Blaise Pascal (cf. le lien Commons à droite).

Cours et jardins

Dans la cour du collège se trouve le gymnase qui comporte en surface, deux terrains (handball et basketball) en sous-sol, deux terrains multisports (handball, basketball, volley, badminton, etc.) ainsi qu'une salle de gymnastique et une salle affectée au tennis de table. Une salle de musculation occupe une importante partie du bâtiment central de la cour du lycée.

Décoration

Le peintre Maurice Guy-Loë décore le « Parloir Wallon » en 1931 et participe aussi à la décoration de la « Salle des Actes ». En effet, selon Le Figaro du Modèle:Date-, « les deux parloirs du lycée Janson-de-Sailly ont été confiés à un groupe excellent de peintres jeunes et ardents tels que Brianchon, Poncelet, Antral, Jacquemain, Guy-Loë, travaillant en équipe, ce qui paraît conforme aux besoins de la décoration moderne. »

Chapelle

Fichier:Chapelle, lycée Janson-de-Sailly, Paris 16e 2.jpg
Chapelle vue depuis la rue Decamps.

Datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la chapelle est située au bout d'une aile du lycée, avec laquelle elle est reliée par un court préau couvert ; elle peut donc être perçue comme un édifice indépendant. De style néo-roman, elle est bâtie selon un plan basilical et ne comporte ni transept ni clocher. Son toit est couvert d'ardoise.

Direction et structure pédagogique de la cité scolaire

Le proviseur de la cité scolaire Janson-de-Sailly est Patrick Fournié, ancien proviseur du lycée Lakanal à Sceaux (Hauts-de-Seine). Nommé en 2019, il succède à Patrick Sorin (2014-2019), Anny Forestier (2002-2014) et Yvette Cluzel (1988-2002).

Modèle:Boîte déroulante/début

Modèle:Boîte déroulante/fin

La cité scolaire Janson-de-Sailly comporte :

L'établissement compte une centaine de professeurs, tous agrégés et souvent docteurs de l'université<ref name="Fournié">Modèle:Article.</ref>.

Enseignement dispensés

Collège

Depuis 2015, les collégiens sont accueillis sur deux sites différents en fonction de leur classe. Les élèves de Modèle:6e et Modèle:5e sont sur le site du collège Eugène-Delacroix, tandis que ceux de Modèle:4e et Modèle:3e sont au 106, rue de la Pompe à Janson-de-Sailly<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'anglais est obligatoire en première langue (LV1). En sixième, il est possible de choisir d'étudier, en option, le chinois ou l'allemand. De plus, une deuxième langue courante (LV2) doit être choisie au niveau de la Modèle:4e (l’espagnol est la plus choisie, mais il y a aussi l’italien, l’allemand, le chinoisModèle:, etc.). Enfin, en option, le latin est recommandé, ainsi que l'hébreu, les maths en chinoisModèle:Etc Il est possible de faire du grec en troisième qui pourra devenir en terminale une option facultative pour le baccalauréat. Un groupe de français langue étrangère intensif (FLE-I) accueille pendant plusieurs semaines les élèves non francophones afin qu'ils étudient le français.

Lycée

Il existe dix classes de seconde. Parmi les classes de première et de terminale, il y a une classe sciences et technologies de l'industrie et du développement durable (STI2D) depuis la rentrée 2011.

En septembre 2005, le lycée Janson-de-Sailly a mis en place, de la seconde à la terminale, une classe préparant l'Abibac. C'est le premier lycée de l'académie de Paris et le deuxième en Île-de-France, après le lycée Gustave-Monod d’Enghien-les-Bains (Val-d'Oise), à proposer cette section, et il est aujourd'hui le seul avec le lycée Maurice-Ravel à la proposer à Paris.

Une section européenne allemande existe de la 4e (échange annuel avec le Paul-Natorp-Gymnasium de Berlin ; auparavant avec le Max-Planck-Gymnasium de Dortmund) à la terminale (voyage au printemps à Berlin).

Au lycée, un cours d’histoire et géographie en allemand est enseigné par un professeur allemand, en section européenne et en section Abibac.

Une section européenne anglaise, comportant un enseignement de sciences économiques et sociales en anglais en seconde et en première et terminale ES, a été ouverte à la rentrée 2014<ref>filière franco-anglaise au lycée Janson de Sailly, consulté le 16 décembre 2014</ref>.

Existe aussi une section internationale chinoise dont les élèves bénéficient d’un enseignement renforcé en chinois. À partir de la seconde, les élèves suivent de plus un cours de « mathématiques en chinois » qui est déconnecté des enseignements habituels de mathématiques, il est l’occasion d’approfondir l’étude de la langue et de s’initier au vocabulaire scientifique en chinois, il débouche en terminale sur une épreuve orale optionnelle au baccalauréat que les élèves obtiennent avec la mention internationale chinoise.

Les langues vivantes enseignées sont, en LV1 : l'allemand et l'anglais, et en LV2 : l'allemand, l'anglais, l'espagnol, l'italien, le chinois, le russe et l'hébreu. Des langues anciennes sont proposées en option : le latin dès la 5e et le grec ancien dès la 3e. À noter enfin, un cours facultatif d'histoire des arts à partir de la [[Seconde (lycée)|Modèle:2de]], ainsi qu'une classe de français destinée aux élèves non francophones.

Pour la rentrée 2011, le lycée fait partie avec trois autres établissements parisiens (Louis-le-Grand, Chaptal, Paul-Valéry) des lycées dits « d'excellence » à ouvrir pour les premières et terminales des filières de sciences et technologies de l'industrie et du développement durable (STI2D)<ref>À Paris, des classes techno dans de prestigieux lycées dans Le Figaro du 29 avril 2011.</ref>.

Classes préparatoires aux grandes écoles

Le lycée abrite aussi quatre classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) littéraires (hypokhâgnes et khâgnes A/L et B/L), six classes préparatoires économiques et commerciales (ECE et ECS) et vingt classes préparatoires scientifiques (MPSI, PCSI, MP, PC, PSI, BCPST).

En 2021, il y a 672 places pour Modèle:Nombre candidatures. L'internat compte 250 places<ref name="Fournié" />.

En 2020, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2019 :

Filière Élèves admis dans
une grande école*
Taux
d'admission*
Taux moyen
sur 5 ans
Classement
national
Évolution
sur un an
ECE<ref>Classement 2020 des prépas ECE</ref> 9 / 32 élèves 28,1 % 30,2 % Modèle:11e
sur 103
Modèle:Diminution 2
ECS<ref>Classement 2020 des prépas ECS</ref> 35 / 78 élèves 44,9 % 41,0 % Modèle:12e
sur 92
Modèle:Augmentation 0
Khâgne A/L<ref>Classement 2020 des prépas A/L</ref> 6 / 42 élèves 14,3 % 7,3 % Modèle:5e
sur 33
Modèle:Augmentation 5
Khâgne B/L<ref>Classement 2020 des prépas B/L</ref> 20 / 48 élèves 41,7 % 48,3 % Modèle:3e
sur 27
Modèle:Augmentation 0
MP / MP*<ref>Classement 2020 des prépas MP</ref> 43 / 149 élèves 28,9 % 18,5 % Modèle:13e
sur 129
Modèle:Augmentation 12
PC / PC*<ref>Classement 2020 des prépas PC</ref> 14 / 110 élèves 12,7 % 16,5 % Modèle:19e
sur 108
Modèle:Augmentation 1
PSI / PSI*<ref>Classement 2020 des prépas PSI</ref> 30 / 92 élèves 32,6 % 29,0 % Modèle:18e
sur 121
Modèle:Augmentation 5
BCPST<ref>Classement 2020 des prépas BCPST</ref> 52 / 74 élèves 70,3 % 68,9 % Modèle:6e
sur 55
Modèle:Augmentation 0
Source : Classement 2020 des prépas - L'Étudiant (Concours de 2019).
* le taux d'admission dépend des grandes écoles retenues par l'étude. En filières ECE et ECS,
ce sont HEC, ESSEC, et l'ESCP. Pour les khâgnes, ce sont l'ENSAE, l'ENC, les 3 ENS, et 5 écoles
de commerce (HEC, ESSEC, ESCP, EM Lyon et EDHEC). En filières scientifiques, ce sont un panier
de 11 à 16 écoles d'ingénieurs qui ont été retenus selon la filière (MP, PC, PSI, PT ou BCPST).

Favorisation de la mixité sociale

Un plan d'action a été mis en place pour favoriser la venue de lycéens issus de milieux défavorisés en CPGE et au lycée, par l'établissement de partenariats avec d'autres lycées, qui sont privilégiés lors de l'attribution des places en internat. Cette action, qui s'inscrit dans le dispositif « Les cordées de la réussite »<ref>Les cordées de la réussite, consulté le 16 décembre 2014</ref> des ministères de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Ville, est effectuée, pour les CPGE, en partenariat avec l'établissement public de coopération scientifique ParisTech, qui regroupe douze grandes écoles<ref>Site internet du lycée Janson de Sailly</ref>.

Dispositif d'intégration des enfants intellectuellement précoces (DIEIP)

Depuis Modèle:Date-, le collège Janson-de-Sailly accueille des élèves à haut potentiel intellectuel grâce à une structure spécialisée (Dispositif d'intégration des enfants intellectuellement précoces) où des points de repère leur sont fixés, en particulier une salle avec des personnes à leur écoute<ref>« La stratégie innovante du collège Janson de Sailly », Le Figaro, 27 décembre 2005</ref>.

En dehors de ces aménagements qui leur sont destinés, ces élèves intègrent une classe normale.

Organisations

Aumôneries

Bien qu'établissement laïque, le lycée Janson accueille en son sein une chapelle, accessible également de l'extérieur. Une messe y est célébrée le samedi soir à 18 h. L'aumônerie catholique l'utilise. Il existe également une aumônerie protestante.

Classement

En 2022, le lycée se classe 50e sur 85 au niveau départemental en termes de performance, et 339e au niveau national selon le classement Le Figaro Étudiant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, compte tenu de sa situation géographique (Modèle:16e arrondissement de Paris), le lycée serait majoritairement fréquenté par des enfants issus de familles de la haute bourgeoisie et de l'aristocratie parisienne<ref>Sociologie de la bourgeoisie, La Découverte, 2003</ref>.

Personnalités liées au lycée

Fichier:Lycée Janson de Sailly 1884 année de fondation. Georges Thomann en classe de 5éme. Photo J.David.jpg
Photo d'une classe de Modèle:5e par Jules David en 1884, l'année de la fondation du lycée.
Fichier:Janson de Sailly Pierre Petit 1892 PF.jpg
Photo de classe en 1892, par Pierre Petit.
Photographie de Stéphane Mallarmé par Nadar, prise en 1896.
Le poète Stéphane Mallarmé, professeur du lycée en 1884.
Le président Valéry Giscard d'Estaing le Modèle:Date-, lors d’une visite de Jimmy Carter en Normandie.
L'ancien président de la République française, Valéry Giscard d'Estaing, ancien élève.
Photographie de Carla Bruni-Sarkozy lors de la Cérémonie du Modèle:Date-.
La chanteuse et épouse de l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy, ancienne élève.

Anciens professeurs

Modèle:Catégorie détaillée Le lycée compte parmi ses anciens enseignants des personnalités comme Maurice Audubert-BoussatModèle:Refnec, l'académicien Émile Faguet, Gabriel Gohau, Maurice Rat, Gustave Rodrigues, et Camille Vallaux, Claude Courtot<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Paul Guth<ref>Modèle:Article.</ref>, Stéphane Mallarmé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Auguste Salles et Jean-Marc Debenedetti<ref>Modèle:Lien web.</ref> en français, Serge Denis<ref>Serge Denis (dir.), Trois siècles de vie française. Nos Antilles, Introduction de Louis Gallouédec, Paris, Maison du livre français, 1935. Contributions de Robert Boutruche, Gratien Candace, Alfred Martineau, etc.</ref>, Alphonse Aulard<ref>Modèle:Lien web.</ref> et François Crouzet et Jean Poperen en histoire, Étienne Wallon et Georges Guinier en physique et Maurice Clavel<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Bernard Sichère<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Jacques Muglioni en philosophie. On relève également la présence des aumôniers catholique et israélite Jean Badré<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Simon Debré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Anciens élèves

Modèle:Catégorie détaillée

Avant la Seconde Guerre mondiale

De nombreux anciens élèves du lycée deviennent des personnalités politiques, comme Edgar Faure<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Michel Junot<ref name="d">Modèle:Lien web.</ref>, Philippe Malaud, Lennart Meri<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Jacques Pelletier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Bernard Destremau, Jean-Marcel Jeanneney<ref name="d"/> et Maurice Schumann<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Marcel Langlois<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, voire monarque, comme le roi d’Afghanistan, Mohammad Zaher Shah<ref>Modèle:Lien web.</ref>, administrateurs des colonies comme Georges Thomann, ou diplomate, comme Boniface de Castellane et Jean Wahl<ref name="JEAN WAHL - Encyclopédie Universalis">Modèle:Lien web.</ref> et pour certains résistants pendant la guerre, tels François d'Astier de La Vigerie, Jean-Pierre Berger<ref>http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/82.html</ref>, Pierre Bertaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Pierre Brossolette<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Honoré d'Estienne d'Orves, général Pierre Marie Gallois<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Pierre Viénot<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Gilbert de Chambrun<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

On compte aussi des sportifs, tels le joueur de tennis huit fois champion de France et triple médaillé olympique Max Decugis<ref>Modèle:Lien web</ref>, Robert Abdesselam qui deviendra aussi avocat international et homme politique après sa carrière tennistique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certains élèves se distinguent dans le domaine intellectuel, comme les historiens Philippe Ariès<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Maurice Crouzet, Serge Denis<ref>Serge Denis (dir.), {Trois siècles de vie française. Nos Antilles}, Introduction de Louis Gallouédec, Paris, Maison du livre français, 1935. Contributions de Robert Boutruche, Gratien Candace, Alfred Martineau, etc.</ref>, Alain Decaux (écrivain d'histoire)<ref name="b">Modèle:Lien web.</ref>, Albert Crémieux et Maurice Rheims<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le slaviste spécialiste de la Russie Pierre Pascal<ref>Modèle:Article</ref>, le juriste Guy Braibant<ref>http://www.droits-fondamentaux.org/spip.php?article138</ref>, le mathématicien Élie Cartan<ref>http://www.dolomieu.fr/histoire/elie_cartan.htm</ref>, les médecins Robert Debré<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Étienne Lévy<ref>Modèle:Lien web</ref>, les philosophes Jean Daujat, Maurice Merleau-Ponty<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Jean Wahl<ref name="JEAN WAHL - Encyclopédie Universalis"/>, l'anthropologue Claude Lévi-Strauss<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les physiciens Jean Perrin et Louis de Broglie (tous les deux prix Nobel). Le lycée compte également comme anciens élèves des journalistes, comme Philippe Grumbach<ref>Modèle:Article.</ref>, Claude Perdriel<ref name="c"/>, Jean-Claude Servan-Schreiber<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Jean-Jacques Servan-Schreiber<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Léon Zitrone<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, le reporteur Gilles Caron, des ecclésiastiques tels le père Serge de Beaurecueil<ref>http://www.ideo-cairo.org/IMG/pdf/Biog_serge_PDF.pdf</ref>, le père Jacques Jomier et Guillaume de Menthière<ref>http://paroisse-sjbs.fr/spip/spip.php?article292</ref>, les aviateurs Roland Garros<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Đỗ Hữu Vị (ou Do Huu Vi)<ref>Modèle:Lien web</ref> et Jean Bielovucic<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que les hommes d'affaires Georges Héreil, Claude Lemaître-Basset et Raoul Nordling<ref>http://www.swedenabroad.com/Page____10330.aspx</ref> et l'ingénieur chilien Raúl Sáez Sáez.

Des militaires: le général Jean Touzet du Vigier (1888-1980), commandant de la [[1re division blindée (France)|Modèle:1re D.B.]], qui participe à la Libération de la France, en 1945, et notamment des villes de Marseille et de Mulhouse.

D'autres enfin, se distinguent dans le domaine artistique, que ce soit des musiciens, des peintres, comme Jean-Michel Coulon<ref>Lydia Harambourg, Jean-Michel Coulon, (Gourcuff-Gradenigo, 2018)</ref> (art moderne), Jacques Gréber (architecte/paysagiste), Émile Aubry<ref>http://cerclealgerianiste2607.fr/Chapitres/Site%20Internet%20Cercle%20National/www.cerclealgerianiste.asso.fr/contenu/arts305.htm</ref>, Christian Bérard<ref>http://www.artnet.fr/artistes/christian-b%C3%A9rard/</ref>, Roger Chastel<ref>http://art-experts.fr/artistes/chastel-roger</ref>, Pierre-Yves Trémois<ref name="d"/> et Louis Latapie<ref>http://www.flobrasseries.com/presse/index.asp?presse=17</ref>, des acteurs comme Yves Brainville<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Jean Gabin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Jean Marais<ref> Entre les deux guerres, Jean Marais y fut pensionnaire. On le punissait ainsi de mauvaises conduites à répétition qui l'avaient fait expulser du lycée Condorcet : Marc Lemonier, Paris des films cultes, éditions-bonneton, 2008, p. 157 Modèle:ISBN.</ref>, Jean-Claude Pascal ou des réalisateurs tels José Giovanni<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Preston Sturges<ref>Modèle:Lien web.</ref>, des poètes à l'instar de René Crevel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Franc-Nohain<ref>http://mame.crevilles-dev.org/exhibits/show/albums_expo/troisieme-section/franc-nohain</ref>, Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz<ref>Modèle:Lien web.</ref>, des écrivains comme Pierre Daninos<ref name="d"/>, Michel Déon<ref name="b"/>, Émile Faguet<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Julien Green<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Georges Hugnet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Pierre Klossowski<ref>http://www.gallimard.fr/catalog/html/event/klossow.htm</ref>, Jacques de Lacretelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Michel Leiris<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Roger Martin du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Robert Merle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Henry de Montherlant<ref>http://www.montherlant.be/biographie_01_famille.html</ref>, Germain Nouveau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Raymond Roussel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Jean Dutourd<ref name="d"/> et Paul Vaillant-Couturier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le metteur en scène Sacha Guitry<ref>http://www.albertwillemetz.com/SG/jansondesailly.html</ref> ainsi que le chef d'orchestre Ray Ventura<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le compositeur Paul Misraki et le décorateur Jean-Michel Frank.

Après la Seconde Guerre mondiale

Les profils des anciens élèves se diversifie davantage, mais laisse en grande dominante les personnalités politiques, comme Robert Badinter<ref name="b"/>, Didier Bariani<ref name="d"/>, Guy Bégué<ref>Cf. Who's who in France, Modèle:39e édition.</ref>, Jean-Louis Bianco<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Jean-Louis Borloo<ref name="a">Modèle:Lien web.</ref>, Élisabeth Borne, Serge Dassault<ref name="c">Modèle:Lien web.</ref> et son fils Olivier<ref name="d"/>, Bernard Debré<ref name="a"/>, Laurent Dominati<ref name="d"/>, Laurent Fabius<ref>http://www.webeconomie.com/politique/biographie-laurent-fabius-4-44.html</ref>, Valéry Giscard d'Estaing<ref name="a"/> et son frère Olivier<ref name="d"/>, Bruno Gollnisch<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Lionel Jospin<ref name="a"/>, Martin Malvy<ref name="d"/>, Ibrahim Boubacar Keïta<ref name="z">http://www.maliweb.net/category.php?NID=16544</ref>, Annick Lepetit<ref>Modèle:Article.</ref>, Édouard Philippe<ref>« Les moments-clés de la vie politique d’Edouard Philippe » dans Le Monde, consulté le 17 mai 2017.</ref> et Olivier Stirn<ref name="z"/>, les hauts fonctionnaires tels François Bloch-Lainé, Jean-Jacques de Bresson, Denis Gautier-Sauvagnac, l'amiral Jacques Lanxade<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Jean-Claude Mallet, Philippe Jurgensen<ref name="d"/>, Stéphane Martin<ref name="a"/>, Philippe Moreau Defarges, Jean-Christophe Rufin<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Didier Schuller<ref>Modèle:Article</ref>, ou des personnalités du monde des affaires, à l'instar de Vincent Bolloré<ref name="c"/>, Martin Bouygues<ref name="c"/>, Isabelle Kocher<ref>Isabelle Kocher, une surdouée à la tête d'Enngie - Challenges.fr</ref>, Arnaud Lagardère<ref name="a"/>, Robert Louis-Dreyfus, Luc Oursel<ref>Modèle:Article.</ref>, Didier Pineau-Valencienne<ref name="b"/>, Ernest-Antoine Seillière<ref name="c"/>, Romain Zaleski<ref name="c"/>, Éric de Rothschild<ref name="c"/>, Gérard Brémond<ref name="c"/>, Bruno Ledoux, Claude Perdriel<ref name="c"/>.

Dans le domaine intellectuel, on relève les économistes Jacques Attali<ref name="d"/>, Laurent-Emmanuel Calvet, Henri Lepage et François Rachline, le scientifique Philippe Kourilsky<ref name="d"/>, le neurologue Olivier Lyon-Caen<ref name="d"/>, le psychanalyste Gérard Miller, les historiens François Furet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Benjamin Stora<ref name="d" /> et Gilbert Dagron, le mathématicien Jean-Claude Sikorav, le chimiste Hervé This<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le physicien Anatole Abragam<ref name="d" />, le sociologue et islamologue tunisien Abdelwahab Bouhdiba, ainsi que les religieux Maurice de Germiny, Pierre d'Ornellas, Louis Sankalé, Guy Thomazeau et Matthieu Ricard. On compte également plusieurs journalistes, comme Pierre Assouline, Axel Brücker et Philippe Bouvard<ref>Philippe Bouvard, « J’ai découvert la lutte des classes dans la cour de récréation », rubrique « Le bloc-notes », in Le Figaro Magazine, semaine du 17 mai 2013, page 138.</ref>, François Debré, Geneviève Jurgensen<ref name="d"/>, Jean-Paul Enthoven, Olivia Cattan, journaliste-écrivaine, Marc-Olivier Fogiel, Florence de Soultrait, Annette Kahn, Michel Polac, Michel Polacco et Jean-Paul Ribes<ref>Catherine Simon, Algérie, les années pieds-rouges: Des rêves de l'indépendance au désenchantement (1962 - 1969), Cahiers libres], La Découverte, 2010, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, et Olivier Postel-Vinay, l'éditeur Bernard de Fallois, l'encyclopédiste Michèle Frémy<ref name="d"/>, ainsi que des avocats comme Arno Klarsfeld<ref>http://www.nouveleconomiste.fr/Portraits/1390-Klarsfeld.html</ref> et Thierry Lévy<ref>Modèle:Lien web.</ref> et du magistrat Pierre Lyon-Caen<ref name="d"/>, des médecins comme le réanimateur Georges Offenstadt et l'épidémiologiste Gilles Brücker<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.

Les domaines artistiques concernent également d'anciens élèves, comme les chanteurs Sébastien Izambard, Georges Hugnet, Richard Anthony<ref>http://richard-anthony.fr.gd/Biographie.htm</ref> et Carla Bruni-Sarkozy<ref name="a"/> (également ancienne Première dame de France), le musicien Nicolas Zourabichvili<ref>http://caillard-edition.com/francais/Harmonisateur.asp</ref>, le compositeur Gilbert Amy<ref name="d"/> et Alain Bernheim, le poète Claude Aveline, les écrivains Jean-Loup Dabadie, Jean-Pierre Deloux, Philippe Labro<ref name="a"/>, Régis Debray<ref name="d"/>, Frédéric Mitterrand<ref name="a"/>, George Steiner et François-Marie Banier<ref name=":1" />, le traducteur Luc de Goustine, les réalisateurs Gérard Oury<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Paul Boujenah, Serge Frydman, Georges Lautner<ref name="d"/> et Marc Allégret, les acteurs Philippe Noiret, Jean Piat<ref name="a"/> et Richard Berry<ref name="d"/>, le designer Gilles Dufour, le peintre Pascal Vinardel<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le dessinateur de presse Pierre Wiazemsky<ref>http://www.lislesurtarn.info/2010/05/26/charb-jul-et-wiaz-a-lisle-sur-tarn/</ref> (plus connu sous le nom de Wiaz).

Dans les arts

  • Le Modèle:Date-, Janson-de-Sailly est mentionné à l'occasion d'une visite de l’église Saint-Julien-le-Pauvre organisée à l'initiative d'André Breton, dans le cadre d'une série d'« excursions et visites à travers Paris de lieux volontairement dérisoires » auxquelles est convié le public. « Les dadaïstes de passage à Paris voulant remédier à l'incompétence de guides et de cicerones suspects, ont décidé d'entreprendre une série de visites à des endroits choisis, en particulier à ceux qui n'ont vraiment pas de raison d'exister, - C'est à tort qu'on insiste sur le pittoresque (lycée Janson-de-Sailly), l'intérêt historique (Mont Blanc) et la valeur sentimentale (La Morgue). - La partie n'est pas perdue mais il faut agir vite. - Prendre part à cette première visite c'est se rendre compte du progrès humain, des destructions possibles et de la nécessité de poursuivre notre action que vous tiendrez à encourager par tous les moyens. »
  • Une scène du film Docteur Françoise Gailland (1976), de Jean-Louis Bertuccelli y est tournée (la sortie des classes) ; une de Papy fait de la résistance (1983) l’est également.
  • La première scène du film Papa ou Maman, réalisé par Martin Bourboulon et sorti en 2015, a été tournée dans le lycée.
  • Dans le roman L'Aiguille creuse de Maurice Leblanc, le détective amateur Isidore Beautrelet est élève de rhétorique (classe de première) au lycée Janson-de-Sailly.
  • Une scène du film L'Argent (1983) de Robert Bresson y est également tournée<ref>https://www.l2tc.com/cherche.php?titre=Argent+(L%27)&exact=oui&annee=1983</ref>.

Bibliographie

  • Claude Colomer, Janson de Sailly - Histoire d'un lycée de prestige, éditions de La Tour, 2003, 734 pages - Modèle:ISBN.

Notes et références

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Liens externes

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