George Patton

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

George Smith Patton, Jr., né le Modèle:Date de naissance à San Marino en Californie et mort le Modèle:Date de décès à Heidelberg en Allemagne, est un [[Général (États-Unis)|général Modèle:Nobr]]<ref group=N>Il s'agit du plus haut grade de l'Armée américaine attribué en temps de paix. Seuls trois généraux de l'Armée de terre américaine (Marshall, MacArthur et Eisenhower), un général de l'Armée de l'air (Arnold) et quatre amiraux ont reçu les « cinq étoiles » en fin du second conflit mondial.</ref> de l'Armée de terre américaine qui a notamment commandé la [[7e armée (États-Unis)|Modèle:7e]] puis la [[3e armée (États-Unis)|Modèle:3e américaine]] sur le théâtre européen des opérations de la Seconde Guerre mondiale.

Né en 1885 dans une famille aisée ayant une forte tradition militaire, Patton étudie à l'institut militaire de Virginie puis à l'académie militaire de West Point.

Il fait partie de l'équipe américaine de pentathlon moderne aux Jeux olympiques de 1912 ; féru d’escrime, il conçoit ensuite un sabre de cavalerie de qualité Modèle:Incise destiné à l'armée<ref group="N">Appelé communément le « sabre Patton ».</ref>, mais qui s'est avéré peu utilisé par la suite, car les méthodes de guerre ont évolué rapidement au cours de la période. En 1916, Patton participe aux combats de l'expédition punitive contre Pancho Villa au Mexique dans l'un des premiers exemples de guerre mécanisée. Il rejoint ensuite le corps blindé de la force expéditionnaire américaine qui participe aux combats sur le front de l'Ouest de la Première Guerre mondiale, après l'entrée en guerre des États-Unis en 1917.

Entre les deux guerres mondiales, Patton est l'un des principaux partisans de l'introduction des techniques de la guerre mécanisée dans l'armée américaine et il exerce diverses fonctions administratives militaires sur le territoire américain. Ayant gravi les échelons de la hiérarchie, il est à la tête de la [[2e division blindée (États-Unis)|Modèle:2e blindée]] au moment de l'entrée en guerre des États-Unis fin 1941.

Patton mène les troupes américaines lors de l'opération Torch au Maroc en 1942 et, sous son commandement efficace, le [[2e corps d'armée (États-Unis)|Modèle:2e]] démoralisé recouvre sa cohésion au cours de la campagne de Tunisie. Il commande la [[7e armée (États-Unis)|Modèle:7e]] lors de l'invasion de la Sicile et devance les troupes britanniques de Montgomery, en arrivant le premier à Messine. Il est néanmoins impliqué dans une controverse après avoir giflé deux de ses hommes souffrant de stress post-traumatique et est temporairement relevé de son commandement.

Craint de l’ennemi, Patton est affecté à une vaste opération de désinformation destinée à tromper les Allemands sur le lieu exact de l'attaque alliée qui doit avoir lieu en Normandie début Modèle:Date-. À l'issue du débarquement, il est réaffecté en juillet à la tête de la [[3e armée (États-Unis)|Modèle:3e]] qui intervient dans la bataille de Normandie et il mène une offensive éclair jusqu'en Lorraine. Il se porte au secours des troupes américaines encerclées à Bastogne durant la bataille des Ardennes et entre en Allemagne au Modèle:Nobr.

À la fin de la guerre, il est nommé gouverneur militaire de Bavière avant d'être relevé de ses fonctions et affecté au commandement de la Modèle:15e stationnée dans l'Allemagne occupée. Il est victime d'un accident de la route, alors qu'il est assis à l'arrière de sa berline qui heurte un camion militaire le Modèle:Date- : il succombe à ses blessures douze jours plus tard dans l'hôpital de Heidelberg.

Le caractère pittoresque et énergique de Patton, ainsi que ses succès militaires ont parfois éclipsé ses déclarations maladroites à la presse.

Sa philosophie de commander depuis le front et d'encourager ses hommes avec des discours comportant des grossièretés apparentes Modèle:Incise a néanmoins entraîné l'apparition de nouvelles méthodes de commandement au sein du corps des officiers de l'Armée américaine.

De même, ses tactiques basées sur des offensives rapides et percutantes se sont traduites par le développement de nouvelles doctrines de combat dans le domaine de la guerre mécanisée. Si les opinions des commandants alliés à son sujet étaient souvent mitigées, il était tenu en haute estime par ses adversaires allemands.

Le film Patton de 1970 a remporté sept oscars et a contribué à faire de lui un héros populaire américain.

Biographie

Jeunesse

George Smith Patton Jr. naquit le Modèle:Date-Modèle:Sfn,Modèle:Sfn dans le ranch familial à ce qui est aujourd'hui San Marino en Californie. Il était le fils de Ruth Patton (née Wilson) et de George Smith Patton Sr. et avait une sœur cadette, Anne (1887-1971). La famille était d'ascendance irlando-écossaise et anglaiseModèle:Sfn et avait une forte tradition militaire. Son grand-père paternel, George Smith Patton, commandait le [[22nd Virginia Infantry|Modèle:22e]] d'infanterie de Virginie durant la guerre de Sécession et fut tué lors de la bataille d'Opequon tandis que son grand-oncle, Waller Tazewell Patton, perdit la vie à la bataille de Gettysburg. Parmi ses ancêtres figurait également Hugh Mercer mort pendant la bataille de Princeton durant la guerre d'indépendance américaine. Le père de Patton avait été diplômé de l'institut militaire de Virginie mais avait abandonné la carrière militaire pour devenir avocat puis procureur du comté de Los Angeles. Du côté de sa mère, Patton était le petit-fils de Benjamin Davis Wilson qui avait été un commerçant prospère et maire de Los AngelesModèle:Sfn. Les affaires de la famille étaient florissantes et Patton passa une enfance agréable sur les Modèle:Unité de la propriété familialeModèle:Sfn.

Photographie dans un cadre ovale avec un jeune homme portant un calot et une veste d'uniforme avec des brandebourgs
Patton à l'institut militaire de Virginie en 1907.

Dans sa jeunesse, Patton eut des difficultés pour apprendre à lire et à écrire mais parvint à surmonter ce handicap et devint un lecteur avide à l'âge adulte<ref group="N">Les historiens Carlo D'Este et Alan Axelrod notent dans leurs biographies que ces difficultés étaient probablement liées à une dyslexie non-diagnostiquéeModèle:Sfn.</ref>. Il fut éduqué par un précepteur jusqu'à l'âge de onze ans avant de rejoindre l'école privée Stephen Clark's School for Boys à Pasadena où il étudia pendant six ans. Patton fut décrit comme un garçon intelligent passionné par l'histoire militaire et les exploits de Jules César, de Jeanne d'Arc, de Napoléon Bonaparte, de Scipion l'Africain et de John Singleton Mosby, un ami de la familleModèle:Sfn. Il était également un cavalier émériteModèle:Sfn. Durant un voyage en famille sur l'île Santa Catalina à l'été 1902, Patton rencontra Beatrice Banning Ayer (1886-1953), la fille de l'industriel bostonien Frederick AyerModèle:Sfn. Ils se marièrent le Modèle:Date à Beverly dans le Massachusetts. Ils eurent trois enfants : Beatrice Smith (1911-1952)Modèle:Sfn, Ruth Ellen (1915-1993)Modèle:Sfn et George Patton IV (1923-2004)Modèle:Sfn.

Patton n'envisagea jamais sérieusement une carrière autre que militaireModèle:Sfn et en 1902, il écrivit un lettre au sénateur Thomas R. Bard pour qu'il soutienne sa candidature à l'académie militaire de West Point. Bard lui demanda de réussir un examen d'entrée et Patton, craignant de ne pas le réussir, s'inscrivit à plusieurs universités ayant un programme du Modèle:Lang. Il fut admis à l'université de Princeton mais rejoignit finalement l'institut militaire de Virginie où il étudia de 1903 à 1904Modèle:Sfn. Malgré ses difficultés en lecture et en écriture, ses performances exceptionnelles lors des défilés lui valurent l'admiration de ses camarades et le respect des étudiants plus âgés. Le Modèle:Date, Patton réussit le concours d'entrée et Bard soutint son admission à West PointModèle:Sfn.

Patton s'habitua facilement à la routine de West PointModèle:Sfn mais ses résultats étaient mauvais et il fut obligé de redoubler sa première annéeModèle:Sfn. Il étudia pendant tout l'été et ses performances s'améliorèrent sensiblement l'année suivante. Tout au long de ses études à l'académie, Patton excella lors des exercices militaires mais ses résultats académiques restèrent moyens. Il fut cadet sergent-major en troisième année et cadet adjudant en quatrième année. Il rejoignit l'équipe de football américain mais abandonna après s'être blessé au bras. Il s'essaya alors à l'athlétismeModèle:Sfn et à l'escrime et devint rapidement l'un des meilleurs sabreurs de l'académieModèle:Sfn. Patton arriva Modèle:46e de sa promotion de Modèle:NobrModèle:Sfn et devint sous-lieutenant de cavalerie le Modèle:Date-Modèle:Sfn.

Jeune officier

La première affectation de Patton fut au sein du [[15e régiment de cavalerie (États-Unis)|Modèle:15e de cavalerie]] à Fort Sheridan dans l'IllinoisModèle:Sfn où son caractère énergique fut remarqué par ses supérieursModèle:Sfn. À la fin de l'année 1911, Patton et sa famille furent transférés à Fort Myers en Virginie, où la plupart des officiers supérieurs de l'armée étaient stationnés. S'étant lié d'amitié avec le secrétaire à la Guerre Henry L. Stimson, Patton l'assista dans ses fonctions officielles en plus de ses activités de quartier-maître auprès de ses hommesModèle:Sfn.

Deux escrimeurs s'affrontent devant des arbitres et des spectateurs sur une petite estrade.
Épreuve d'escrime entre Patton et le Français Jean de Mas Latrie lors des Jeux olympiques de 1912.

Grâce à ses talents en course à pied et en escrime, Patton fut sélectionné pour participer aux épreuves de pentathlon moderne aux Jeux olympiques de 1912 organisés à Stockholm en SuèdeModèle:Sfn. Sur les Modèle:Nobr, Patton arriva Modèle:9e en escrime, Modèle:3e en saut d'obstacles, Modèle:7e en natation, Modèle:21e en tir au pistolet, Modèle:15e en course à pied et arriva donc à la Modèle:5e au classement finalModèle:Sfn. Il y eut une certaine controverse quant à la performance de Patton au tir au pistolet. Il utilisa un Modèle:Nobr alors que la plupart de ses concurrents utilisaient un Modèle:Nobr plus petit. Patton avança que ses premiers tirs avaient fait des trous tellement grands dans le papier que certaines balles passèrent au travers lors des tirs suivants ; les juges considérèrent cependant qu'il avait raté la cible. Les compétitions actuelles de ce niveau utilisent fréquemment des arrière-plans mobiles pour pouvoir contrôler si des balles passent à travers le même trouModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Si cette affirmation était correcte, Patton aurait certainement remporté une médaille olympique mais la décision des juges fut confirméeModèle:Sfn.

Photographie d'un homme portant des vêtements blancs sur un cheval noir
Patton avec son cheval Wooltex en 1914.

Après les Jeux olympiques, Patton se rendit à l'école de cavalerie de Saumur (en France) où il apprit de nouvelles techniques d'escrime avec Charles Cléry, un instructeur du Cadre noirModèle:Sfn. Fort de cet enseignement, Patton modifia la doctrine du combat au sabre pour la cavalerie à son retour à Fort Myers pour mettre l'accent sur l'estoc plutôt que sur la taille. Il fut temporairement affecté au bureau du chef d'état-major de l'armée pour concevoir un sabre droit et non plus courbé destiné à cette nouvelle utilisation. Modèle:Unité de ce sabre de cavalerie modèle 1913, communément appelé « sabre Patton », furent commandés en 1913. Patton retourna à Saumur pour recevoir de nouveaux enseignements et intégra l'école de cavalerie de Fort Riley dans le Kansas où il fut à la fois élève et instructeur et enseigna ses techniques à d'autres officiers de cavalerie souvent plus gradés que luiModèle:Sfn. Patton fut diplômé en Modèle:Date- et devait initialement rejoindre le Modèle:15e de cavalerieModèle:Sfn en partance pour les Philippines. Craignant qu'il ne s'agisse d'une voie de garage pour sa carrière, Patton se rendit à Washington durant une permission de onze jours pour convaincre des amis influents d'obtenir son affectation au sein du Modèle:8e de cavalerie de Fort Bliss au Texas car il anticipait que l'instabilité au Mexique allait déboucher sur une guerre civileModèle:Sfn. Dans le même temps, il fut sélectionné pour participer aux Jeux olympiques de 1916 mais l'événement fut annulé du fait de la Première Guerre mondialeModèle:Sfn.

Expédition punitive

Modèle:Article détaillé

Voiture du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec un toit décapotable et un pare-brise vertical.
Une Dodge Modèle:Nobr de 1915 au musée Walter P. Chrysler dans le Michigan. Patton et ses hommes utilisaient ce type de véhicule lors de leurs patrouilles au Mexique en 1916Modèle:Sfn.

En 1915, Patton fut affecté à des missions de surveillance de la frontière avec le Mexique dans une compagnie du Modèle:8e de cavalerie basé à Sierra Blanca au TexasModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Durant son séjour dans cette ville agitée, Patton prit l'habitude de porter son Colt .45 à la ceinture plutôt que dans son étui pour imiter l'image des cow-boys. Alors qu'il se trouvait dans un bar, l'arme tira accidentellement et Patton l'échangea contre un Modèle:Lang avec une crosse en ivoire ; il conserva ce révolver jusqu'à sa mort et elle devint l'un des éléments caractéristiques de son image. Il fut brièvement affecté à Fort Leonard Wood dans le Missouri à la fin de l'année 1915Modèle:Sfn.

Alors que le Mexique sombrait dans la guerre civile, des forces mexicaines loyales à Pancho Villa franchirent la frontière avec le Nouveau-Mexique et attaquèrent la ville de Columbus en représailles pour l'arrêt des livraisons d'armes et de fournitures par le gouvernement américain. Les combats firent plusieurs dizaines de morts et les États-Unis lancèrent une expédition punitive contre Villa. Déçu d'apprendre que son unité n'y participerait pas, Patton implora le commandant de l'expédition, le major-général John Pershing, et ce dernier en fit son aide de camp. Patton pourrait donc jouer un rôle dans la campagne et son impatience et son application impressionnèrent PershingModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Le jeune officier développa son style de commandement fort et offensif en s'inspirant de celui de Pershing qui préférait commander depuis le frontModèle:Sfn,Modèle:Sfn. En tant qu'aide de camp, Patton supervisa la logistique de l'opération et servait d'estafette personnelle au généralModèle:Sfn.

Au milieu du mois d'avril, Patton sollicita Pershing pour obtenir des fonctions de commandement et fut affecté à la Modèle:Nobr du Modèle:13e de cavalerie qui pourchassait Villa et ses subordonnésModèle:Sfn. Le baptême du feu de Patton eut lieu le Modèle:Date- dans ce qui fut la première attaque motorisée de l'histoire militaire américaine. À la tête d'une force composée de dix soldats du Modèle:6e d'infanterie et de deux guides civils à bord de trois torpédos Dodge, il surprit et tua trois hommes de Villa qui cherchaient du ravitaillement ; parmi eux figurait Julio Cárdenas, le commandant en second de VillaModèle:Sfn,Modèle:Sfn. On ne sait pas précisément si Patton tua personnellement l'un des trois hommes mais il fut affirmé qu'il avait blessé les troisModèle:Sfn. Il fut félicité par Pershing et célébré par la presse comme un « tueur de banditModèle:Sfn,Modèle:Sfn ». Il fut promu Modèle:Langue le Modèle:Date- alors qu'il appartenait au Modèle:10e de cavalerieModèle:Sfn. Patton resta au Mexique jusqu'à la fin de l'année mais la poursuite des opérations fut entravée par des considérations politiques. Le président Woodrow Wilson interdit les poursuites loin au sud de la frontière et les forces expéditionnaires sur place restèrent dans leurs campements une grande partie du temps. En octobre, Patton se rendit brièvement en Californie après avoir été brûlé lors de l'explosion d'une lampe à pétroleModèle:Sfn. Il quitta définitivement l'expédition en Modèle:DateModèle:Sfn.

Première Guerre mondiale

Patton en uniforme avec un calot devant un petit char
Patton devant un char Renault FT en 1918 en France.

Après l'expédition, Patton fut initialement affecté à Front Royal en Virginie pour superviser l'acquisition de chevaux pour l'arméeModèle:Sfn. À la suite de l'entrée en guerre des États-Unis contre les empires centraux en avril et la nomination de Pershing à la tête de la force expéditionnaire américaine, Patton demanda à rejoindre son état-majorModèle:Sfn. Il fut promu capitaine le Modèle:Date- et embarqua pour l'Europe le Modèle:Date- avant d'arriver à Liverpool le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Devenu l'assistant personnel de Pershing, Patton supervisa l'entraînement des troupes américaines à Paris en septembre avant d'être affecté au commandement du quartier-général de la base de Chaumont. Il n'appréciait pas cette fonction et commença à s'intéresser aux chars d'assaut alors que Pershing songeait à lui donner le commandement d'un bataillon d'infanterieModèle:Sfn. Alors qu'il était hospitalisé pour un ictère, il rencontra le colonel Fox Conner qui l'encouragea à poursuivre dans cette voieModèle:Sfn.

Le Modèle:Date-, Patton reçut l'ordre d'établir l'école des blindés légers de la force expéditionnaireModèle:Sfn. Il quitta Paris et rejoignit le camp d'entraînement de l'armée française à Champlieu près d'Orrouy (Oise) où il conduisit un char léger Renault FT pour tester sa capacité à franchir les tranchées. Il visita également une usine Renault pour voir la fabrication des blindés. Le Modèle:Date-, les Britanniques lancèrent ce qui était alors la plus grande offensive de chars de la guerre près de CambraiModèle:Sfn. Dix jours plus tard, Patton se rendit à Albert à environ Modèle:Unité de Cambrai pour être informé des résultats de l'attaque par John Frederick Charles Fuller, le commandant britannique du Modèle:LangModèle:Sfn. Patton fut promu major le Modèle:DateModèle:Sfn et reçut le Modèle:Date-, les dix premiers chars de son école à Bourg, petit village près de Langres où est installée l'école de chars légers de l'armée américaine. Étant le seul soldat ayant une expérience de la conduite de ces engins, Patton descendit personnellement sept chars du train qui les avait transportésModèle:Sfn. À son poste, Patton entraîna les équipages des chars à opérer en soutien de l'infanterie et défendit son usage auprès des officiers réticentsModèle:Sfn. Il fut promu lieutenant-colonel le Modèle:Date-Modèle:Sfn.

En Modèle:Date-, il fut placé à la tête de la Modèle:1re provisoire de chars qui fut renommée Modèle:304e de chars le Modèle:Date-. Cette unité appartenait au corps blindé du colonel Samuel Rockenbach opérant au sein de la [[1re armée (États-Unis)|Modèle:1re américaine]]Modèle:Sfn. Supervisant la logistique des blindés dans leur première utilisation par des forces américaines et menant personnellement des reconnaissances en prévision de l'attaque, Patton ordonna qu'aucun char américain ne devait se rendreModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Il commanda les équipages américains des chars Renault FT à la bataille de Saint-MihielModèle:Sfn depuis le front durant la plus grande partie de l'offensive qui commença le Modèle:Date-. Il marcha devant les chars dans le village d'Essey-et-Maizerais occupé par les Allemands et monta sur un char durant l'attaque sur Pannes pour encourager ses hommesModèle:Sfn.

La brigade de Patton fut ensuite redéployée pour soutenir le [[1er corps (États-Unis)|Modèle:1er américain]] durant l'offensive Meuse-Argonne du Modèle:Date-Modèle:Sfn. Il commanda un détachement de chars dans un épais brouillard alors qu'il progressait de Modèle:Unité dans les lignes allemandes. Vers Modèle:Heure, Patton fut blessé à la jambe gauche alors qu'il menait l'attaque d'une position de mitrailleuses allemandes avec six hommes et un char près de la ville de CheppyModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Il fut secouru par Joe Angelo, un première-classe aide-soignant, qui reçut par la suite une Modèle:Lang pour cette actionModèle:Sfn. Patton continua de commander ses hommes, par l'intermédiaire de Joe Angelo, depuis un trou d'obus pendant une heure avant d'être évacué. Il s'arrêta à un poste de commandement à l'arrière pour soumettre son rapport avant d'être emmené à l'hôpital ; Sereno E. Brett, commandant du Modèle:326e de chars, assuma le commandement de la brigade en son absence. Alors qu'il récupérait de ses blessures, Patton fut promu colonel le Modèle:Date-. Il retourna sur le front le Modèle:Date- mais ne participa pas à d'autres combats avant l'armistice du Modèle:DateModèle:Sfn. Pour ses actions à Cheppy, Patton obtint la Modèle:Lang. Il reçut également la Modèle:Lang pour ses blessures après la création de cette décoration en 1932Modèle:Sfn.

Entre-deux-guerres

Patton avec un uniforme militaire et un calot
Patton au grade temporaire de colonel à Fort Meade dans le Maryland en 1919.

Patton quitta la France pour New York le Modèle:Date-. Après la guerre, il fut assigné à Fort Meade, dans le Maryland, et ramené à son rang permanent de capitaine le Modèle:Date- même s'il fut à nouveau promu major le lendemain. Il rejoignit à Washington un comité chargé de rédiger un manuel sur l'utilisation des chars d'assaut. Il commença à développer l'idée que les blindés devaient former un groupe de combat indépendant et non plus opérer uniquement en soutien de l'infanterie. Il défendit le projet de Modèle:Nobr conçu par J. Walter Christie qui fut néanmoins abandonné pour des raisons budgétairesModèle:Sfn. Alors qu'il se trouvait à Washington en 1919, Patton rencontra Dwight D. EisenhowerModèle:Sfn, qui joua un rôle déterminant dans la suite de sa carrière. Pendant et après l'affectation de Patton à Hawaï, Eisenhower et lui échangeaient régulièrement par courrier. Patton lui apporta en particulier son soutien pour l'aider à obtenir son diplôme au Modèle:LangModèle:Sfn. Avec Christie, Eisenhower et quelques autres officiers, Patton défendit le développement des forces mécanisées durant l'Entre-deux-guerres. Ces idées étaient soutenues par le secrétaire à la Guerre Dwight Davis, mais leur application fut entravée par les faibles budgets militaires et la domination de l'infanterie et de la cavalerie ; les États-Unis développèrent ainsi peu leur corps blindé avant 1940Modèle:Sfn.

Le Modèle:Date-, Patton quitta le commandement de la Modèle:304e de chars et fut réaffecté à Fort Myers pour commander le Modèle:3e du [[3e régiment de cavalerie (États-Unis)|Modèle:3e de cavalerie]]Modèle:Sfn. Détestant son travail d'officier d'état-major en temps de paix, Patton consacra beaucoup de temps à la rédaction de documents techniques et donna des conférences sur son expérience du combat au Modèle:LangModèle:Sfn. De 1922 au milieu de Modèle:Nobr, il étudia à l'école de cavalerie de Fort Riley puis au Modèle:Lang jusqu'au milieu de l'année 1924Modèle:SfnModèle:Pas clair dont il sortit Modèle:25e sur 248Modèle:Sfn. En Modèle:Date-, Patton sauva plusieurs enfants de la noyade lorsqu'ils tombèrent d'un yacht lors d'une croisière au large de Salem dans le Massachusetts. Cette action lui valut une Modèle:Lang d'argentModèle:Sfn. Il fut temporairement nommé au Modèle:Lang de Boston avant d'être réaffecté à l'état-major de la division hawaïenne à Modèle:Lien sur l'île d'Honolulu en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Il appartenait aux unités militaires responsables de la défense de l'archipel et rédigea un plan de défense appelé « Surprise » qui envisageait une attaque aérienne contre la base navale de Pearl Harbor, dix ans avant l'attaque japonaise du Modèle:DateModèle:Sfn.

Patton resta à Hawaï pendant plusieurs mois avant d'être transféré en Modèle:Date- au bureau du chef de la Cavalerie à Washington. Il continua le développement des concepts de guerre mécanisée, mais une brève expérience visant à fusionner l'infanterie, la cavalerie et l'artillerie dans une force combinée fut annulée après que le Congrès eut mis fin aux financements. Patton quitta son poste en 1931 et étudia à l'académie militaire de Carlisle, en Pennsylvanie, dont il fut diplômé avec les honneurs en Modèle:Date-Modèle:Sfn.

En Modèle:Date-, Patton devint commandant en second du Modèle:3e de cavalerie qui fut déployé à Washington par le chef d'état-major de l'armée Douglas MacArthur. À la tête de ses Modèle:Nobr, il participa le Modèle:Date- à la dispersion de la manifestation des vétérans de la Modèle:Lang avec des gaz lacrymogènes et des baïonnettes. Parmi ces vétérans figurait Joe Angelo qui avait sauvé la vie de Patton pendant la Première Guerre mondiale. Patton était mécontent de l'ordre de MacArthur, car il jugeait que les demandes des vétérans étaient légitimes et il avait auparavant refusé de délivrer un ordre autorisant l'emploi de la force armée pour disperser les vétérans. Il déclara néanmoins plus tard que s'il avait trouvé ce devoir Modèle:Citation, il considérait également que réprimer la manifestation avait empêché une insurrection et protégé des vies et des biens. Il mena ainsi personnellement la dispersion des manifestants à la tête de ses hommes sur Modèle:LangModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Patton fut promu lieutenant-colonel le Modèle:Date et fut transféré à la division hawaïenne au début de l'année 1935. Déprimé par le fait qu'aucun conflit ne soit sur le point d'éclater, Patton commença à beaucoup boire et entama plusieurs liaisons extra-conjugales, dont une avec sa nièce par alliance Jean GordonModèle:Sfn, âgée de vingt et un ans.

Patton continua à jouer au polo et à pratiquer le nautisme. Après avoir navigué à la voile jusqu'à Los Angeles durant une permission prolongée en 1937, il fut victime d'une ruade qui lui cassa la jambe et la maladie thromboembolique qui se développa faillit le tuer. La blessure força presque Patton à quitter le service actif mais une affectation de six mois au département académique de l'école de cavalerie de Fort Riley l'aida à récupérerModèle:Sfn. Patton fut promu colonel le Modèle:Date- et fut affecté pour six mois au commandement du Modèle:5e de cavalerie à Fort Clark, au Texas. Il apprécia peu cette affectation et il fut à nouveau redéployé à la tête du Modèle:3e de cavalerie à Fort Myers en décembre. Il y rencontra le chef d'état-major de l'armée George C. Marshall, qui fut si impressionné qu'il le considéra comme un candidat potentiel à un grade de général. En temps de paix, il resta néanmoins colonel pour rester éligible au commandement d'un régimentModèle:Sfn.

Seconde Guerre mondiale

Après l'invasion de la Pologne et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en Europe en 1939, les États-Unis commencèrent à mobiliser et Patton chercha à renforcer la puissance des forces blindées américaines. Durant les manœuvres de la [[3e armée (États-Unis)|Modèle:3e]] en 1940, Patton joua le rôle d'arbitre et rencontra Adna R. Chaffee avec qui il formula des recommandations quant au développement d'une force mécanisée. Chaffee fut nommé commandant de cette forceModèle:Sfn nommée Modèle:Lien créée le Modèle:Date- et créa les [[1re division blindée (États-Unis)|Modèle:1re]] et [[2e division blindée (États-Unis)|Modèle:2e blindées]] ainsi que les premières doctrines d'armes combinées. Il nomma Patton à la tête de la Modèle:2e de la Modèle:2e blindée. Cette dernière était l'une des rares unités organisées autour d'un grand nombre de chars et Patton était chargé de son entraînementModèle:Sfn. Il fut promu brigadier-général le Modèle:Date- puis major-général le Modèle:Date- lorsqu'il prit le commandement de la Modèle:2e blindéeModèle:Sfn. Comme Chaffee quitta son commandement pour raisons de santé (il mourut du cancer en Modèle:Date-), Patton devint la figure dominante dans le domaine de la guerre mécanisée et il organisa un vaste exercice impliquant Modèle:Unité et chars qui firent l'aller-retour entre Columbus en Géorgie et Panama City en Floride en Modèle:Date-Modèle:Sfn; la même manœuvre fut renouvelée le mois suivant avec les Modèle:Unité de la divisionModèle:Sfn. Patton avait obtenu son brevet de pilote et il observa les mouvements des véhicules depuis les airs pour trouver une manière de les déployer efficacement au combatModèle:Sfn. Ses exploits lui valurent de figurer sur la couverture du numéro de Modèle:Date- du magazine LifeModèle:Sfn.

Patton mena la division durant des manœuvres dans le Tennessee en Modèle:Date- et fut félicité pour son commandement car les objectifs fixés avaient été atteints en neuf heures au lieu des Modèle:Nobr. Durant des manœuvres en Louisiane en septembre, sa division appartenait durant la Modèle:Nobr à l'armée rouge perdante mais dans la Modèle:Nobr, elle fut rattachée à l'armée bleue. Patton organisa une manœuvre de Modèle:Unité pour contourner l'armée rouge et « capturer » la ville de Shreveport. Lors des manœuvres en Caroline en octobre-novembre, la division de Patton captura Hugh A. Drum qui commandait l'armée adverseModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, il reçut le commandement du Modèle:1er blindé et établit le Modèle:LangModèle:Sfn dans la Vallée impériale en Californie pour entraîner les troupes au combat dans le désert. Il organisa des exercices à la fin de Modèle:Nobr et jusqu'à Modèle:NobrModèle:Sfn. Dès qu'il avait commencé à commander, Patton avait mis l'accent sur le besoin de rester constamment au contact avec les troupes adverses. Sa préférence instinctive pour l'offensive fut illustrée dans la réponse qu'il donna à un correspondant de guerre en 1944. Lorsqu'on lui demanda si la progression rapide de la Modèle:3e en France devrait être ralentie pour réduire le nombre de pertes américaines, Patton répondit : Modèle:Citation. Durant la guerre, Patton gagna le surnom de Modèle:Lang (« Vieux sang et tripes ») du fait de son enthousiasme pour le combatModèle:Sfn; ses hommes ironisaient sur Modèle:Citation mais Patton était connu pour être très respecté par les soldats sous son commandementModèle:Sfn. Il était également parfois appelé Modèle:Lang (« le Vieux ») par ses troupesModèle:Sfn.

Campagne d'Afrique du Nord

Patton portant un casque avec deux étoiles sur le devant et une veste est hilare avec un autre officier portant une veste en cuir, des jumelles et un calot. Les soldats à l'arrière-plan semblent plus circonspects.
Patton (à gauche) avec le contre-amiral Henry K. Hewitt à bord de l'Modèle:USS au large de l'Afrique du Nord en Modèle:Date.

Modèle:Article connexe Sous la supervision d'Eisenhower, Patton participa à la planification de l'invasion des territoires français d'Afrique du Nord dans le cadre de l'opération Torch à l'été 1942Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Il commanda ensuite le débarquement de Modèle:Unité autour de Casablanca au Maroc le Modèle:Date. Les forces vichystes opposèrent une forte résistance mais Casablanca tomba le Modèle:Date- et Patton négocia un cessez-le-feu avec le général français Charles NoguèsModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Le sultan marocain fut tellement impressionné qu'il le fit grand-croix de l'ordre du Ouissam alaouite avec la citation Modèle:Citation. Patton supervisa la conversion de Casablanca en port militaire et l'organisation de la conférence de Casablanca en Modèle:DateModèle:Sfn.

À la suite de la défaite du [[2e corps d'armée (États-Unis)|Modèle:2e]] face à l'Modèle:Lang lors de la bataille de Kasserine, Patton remplaça le major-général Lloyd Fredendall à la tête de l'unité et fut promu lieutenant-général le Modèle:Date. Peu après, il obtint la réaffectation du major-général Omar Bradley dans son unité où il devint son commandant en secondModèle:Sfn. Ayant ordre de ramener au front la formation épuisée et démoralisée en seulement dix jours, Patton prit immédiatement des mesures pour ramener la discipline. Il ordonna aux soldats de porter des uniformes complets, propres et repassés, établit un emploi du temps rigoureux et fit appliquer de manière stricte les protocoles militaires. Il déplaçait constamment son état-major pour être le plus possible au contact de ses hommes afin d'en faire des soldats efficacesModèle:Sfn.

L'entraînement agressif de Patton porta ses fruits et le Modèle:Date-, la [[1re division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:1re d'infanterie]] s'empara de Gafsa et repoussa à deux reprises les contre-attaques des unités blindées allemandes et italiennes. Le Modèle:Date, il limogea le major-général Orlando Ward commandant la Modèle:1re blindée qu'il jugeait trop timoré dans ses offensives. Progressant vers Gabès, le Modèle:2e se heurta à la ligne MarethModèle:Sfn. À ce moment, Patton était subordonné au commandant britannique Harold Alexander et entra en conflit avec le Modèle:Lang Arthur Coningham sur le manque de soutien aérien. Lorsque ce dernier détacha trois officiers au quartier-général de Patton pour le persuader que les Britanniques fournissaient une protection aérienne suffisante, la réunion fut interrompue par une attaque aérienne allemande qui causa l'effondrement du toit du bureau où ils se trouvaient. En parlant plus tard des pilotes qui avaient mené le bombardement, Patton déclara Modèle:Citation. Gabès tomba à la fin du mois de mars et Patton céda le commandement du Modèle:2e à Bradley pour rejoindre le Modèle:1er blindé à Casablanca et préparer l'invasion de la Sicile. Craignant que les forces américaines ne soient mises sur la touche, il convainquit les commandants britanniques de les autoriser à poursuivre le combat jusqu'à la fin de la campagne de Tunisie avant de partir pour sa nouvelle affectationModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Campagne de Sicile

Modèle:Article détaillé Pour l'invasion de la Sicile, appelée opération Husky, Patton fut affecté au commandement de la Modèle:7e américaine devant débarquer à Gela, Scoglitti et Licata, au sud-ouest de l'île, pour soutenir la [[8e armée (Royaume-Uni)|Modèle:8e britannique]] du général Bernard Montgomery attaquant par l'est. Le Modèle:1er blindé avait officiellement été renommé Modèle:7e peu avant l'assaut et ses Modèle:Unité débarquèrent le Modèle:Date. Ils repoussèrent les contre-attaques de l'Axe devant GelaModèle:Sfn et Patton mena personnellement les troupes contre les renforts allemandsModèle:Sfn.

Patton portant un casque avec trois étoiles sur le devant et un uniforme d'officier supérieur discute depuis un véhicule avec un homme casqué en tenue de combat moins formelle. À l'arrière-plan, un panneau accroché sur un mur donne la direction de Messine.
Patton près de Brolo en Sicile en 1943.

Les forces américaines devaient initialement couvrir le flanc gauche des forces britanniques, mais Alexander autorisa Patton à prendre Palerme en raison des difficultés rencontrées par Montgomery devant Messine. La [[3e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:3e d'infanterie]] du major-général Lucian Truscott avança de Modèle:Unité en Modèle:Nobr et atteignit Palerme le Modèle:Date-. Patton se tourna alors vers MessineModèle:Sfn. Il envisagea de mener un débarquement, mais le manque de moyens amphibies retarda l'opération et, quand les Américains débarquèrent à Santo Stefano le Modèle:Date-, les Allemands et les Italiens avaient déjà retiré la plus grande partie de leurs forces en Italie. Il ordonna un nouveau débarquement à Brolo le Modèle:Date et, malgré de lourdes pertes, la Modèle:3e d'infanterie repoussa les forces allemandes et ouvrit la route de MessineModèle:Sfn. Un troisième débarquement fut réalisé le Modèle:Date- et Messine fut capturée par les Américains dans la soirée, juste avant l'arrivée des forces britanniques.

La conduite de Patton durant cette campagne fut controversée. Lorsque Alexander lui demanda le Modèle:Date- de limiter sa progression vers Palerme, son chef d'état-major, le brigadier-général Hobart R. Gay avança que le message avait Modèle:Citation jusqu'à ce que la ville soit tombée. Le Modèle:Date-, il tua deux mulets tirant un chariot qui s'étaient arrêtés sur un pont bloquant une colonne blindée américaine se trouvant sous le feu de l'aviation allemande. Lorsque le propriétaire sicilien protesta, Patton le frappa avec une canne et poussa les deux mulets du pontModèle:Sfn. Après avoir été informé du massacre de prisonniers de guerre italiens à Acate par des soldats sous son commandement, Patton écrivit dans son journal : Modèle:Citation bloc Patton eut également de fréquents désaccords avec Terry de la Mesa Allen, Sr. et Theodore Roosevelt Jr. sur la conduite des opérations et approuva leur limogeage par BradleyModèle:Sfn.

Incident des gifles

Modèle:Article détaillé

Patton se penche au-dessus d'un groupe d'hommes allongés sur le sol
Patton discute avec des soldats blessés attendant leur évacuation.

Le Modèle:Date, alors qu'il était en visite dans un hôpital militaire à Nicosie sur l'île de Chypre, Patton frappa et injuria le soldat Charles H. Kuhl qui souffrait de stress post-traumatiqueModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, Patton frappa également le soldat Paul G. Bennett dans des circonstances similairesModèle:Sfn. Ordonnant que les deux hommes soient renvoyés sur le frontModèle:Sfn, Patton écrivit que ses officiers devaient discipliner tout homme se plaignant d'« usure au combat » et que si ces derniers se défilaient, Modèle:Citation

Après avoir pris connaissance de l'incident, Eisenhower réprimanda Patton en privé et insista pour qu'il présente ses excusesModèle:Sfn. Patton s'excusa auprès des deux soldats, des médecins qui avaient assisté aux altercationsModèle:Sfn et de tous les soldats sous son commandement lors de plusieurs discoursModèle:Sfn. Eisenhower étouffa l'affaire dans les médiasModèle:Sfn mais en novembre, elle fut dévoilée par le journaliste Drew Pearson dans son émission de radioModèle:Sfn. Les critiques envers Patton venant de membres du Congrès et d'anciens généraux dont Pershing furent violentesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. L'opinion publique était néanmoins plus mitigéeModèle:Sfn et le secrétaire à la Guerre Henry L. Stimson avança que Patton ne devait pas être limogé du fait du besoin pour son Modèle:Citation.

Patton ne commanda néanmoins aucune force combattante jusqu'à l'été 1944Modèle:Sfn. En septembre, Bradley fut choisi pour commander la Modèle:1re en cours de rassemblement en Angleterre en prévision des débarquements de Normandie même s'il était moins expérimenté et moins gradé que PattonModèle:Sfn. Cette décision avait été prise avant que l'incident des gifles ne soit rendu public mais Patton crut qu'il n'avait pas obtenu ce commandement pour cette raisonModèle:Sfn. Eisenhower considérait que l'invasion de l'Europe était trop importante pour prendre le moindre risque et l'incident des gifles avait démontré l'incapacité de Patton à se contrôler. Même si Eisenhower et Marshall tenaient en haute estime ses qualités de commandant, ils considéraient que Bradley était moins impulsif et prompt à faire des erreursModèle:Sfn. Le Modèle:Date, Patton reçut formellement le commandement de la [[3e armée (États-Unis)|Modèle:3e américaine]] en Angleterre ; il s'agissait d'une unité nouvellement formée et Patton devait préparer ses soldats inexpérimentés aux combats à venirModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Le haut-commandement allemand avait plus de respect pour Patton que pour tout autre commandant allié et le considérait comme une figure centrale dans la préparation de toute invasion de l'EuropeModèle:Sfn. Patton fut donc largement impliqué dans l'opération Fortitude visant à tromper les Allemands sur le véritable lieu de l'attaqueModèle:Sfn. Les Alliés fournirent aux espions allemands de faux renseignements selon lesquels Patton avait été nommé commandant du premier groupe de l'armée américaine et qu'il préparait un débarquement dans le Pas-de-Calais. En réalité, l'unité n'existait pas, tandis que de faux équipements comme des chars gonflables et une intense activité radio autour de Douvres devaient permettre de masquer le fait que la véritable cible des débarquements était la Normandie. Patton reçut l'ordre de rester discret pour que les Allemands croient qu'il se trouvait à Douvres, alors qu'il entraînait la Modèle:3eModèle:Sfn. Du fait de cette opération de désinformation, la [[15e armée (Allemagne)|Modèle:Nobr allemande]] resta dans le Pas-de-Calais pour repousser l'attaque de PattonModèle:Sfn et elle ne fut redéployée qu'en Modèle:Date, bien après les débarquements du Modèle:Date. Patton arriva en France en Modèle:Date et reprit le commandement d'une unité de combatModèle:Sfn.

Bataille de Normandie

Modèle:Article détaillé

Portrait en contre-plongée de Patton portant un casque avec trois étoiles sur le devant et une veste de cuir rembourrée.
Patton en 1943 avant sa promotion au grade de général « quatre étoiles ».

S'étant déployée en Normandie durant le mois de juillet, la Modèle:3e de Patton se trouvait à l'ouest du dispositif alliéModèle:Sfn. L'unité devint opérationnelle le Modèle:1er au sein du [[12e Groupe d'armées (États-Unis)|Modèle:12e d'armées]] de Bradley et elle attaqua simultanément à l'ouest vers la Bretagne, au sud, à l'est vers la Seine et au nord pour participer à l'encerclement des forces allemandes dans la poche de FalaiseModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

La tactique de Patton reposait sur des offensives rapides et agressives même si ses forces rencontrèrent moins d'opposition que les trois autres armées alliées dans les premières semaines de sa progressionModèle:Sfn. La Modèle:3e déployait des canons automoteurs au sein des unités de fer-de-lance pour pouvoir engager rapidement les positions fortifiées allemandes. Une fois que les reconnaissances aériennes avaient été effectuées, l'infanterie passait à l'attaque avec le soutien des blindés tandis que d'autres unités mécanisées profitaient de l'affaiblissement des lignes ennemies pour percer le front et empêcher le regroupement des forces allemandesModèle:Sfn.

La vitesse de la progression obligea les unités de Patton à compter largement sur les reconnaissances aériennes et le soutien de l'aviationModèle:Sfn. La Modèle:3e disposait de bien plus d'officiers de renseignement dont la tâche était uniquement de coordonner les attaques aériennes que toute autre armée alliéeModèle:Sfn. Le soutien aérien rapproché de la Modèle:3e était assuré par le Modèle:19e tactique du brigadier-général Otto P. Weyland. Le général Elwood Quesada du Modèle:9e tactique développa une technique de couverture aérienne par laquelle un officier d'aviation coordonnait le soutien aérien rapproché depuis un char de fer-de-lance ; bien que conçue pour la Modèle:1re pendant l'opération Cobra, la tactique fut largement employée par la Modèle:3e. Chaque colonne blindée était ainsi protégée par une patrouille de trois à quatre chasseurs-bombardiers P-47 ou P-51Modèle:Sfn.

Après la percée d'Avranches, la progression de Patton fut fulgurante et ses unités parcoururent plusieurs centaines de kilomètres en deux semaines jusqu'en Lorraine à la fin du mois d'août. Cette avancée fut permise par les renseignements UltraModèle:Sfn mais également par la capacité des unités de ravitaillement à suivre l'évolution du front. Les logistiques de la Modèle:3e étaient supervisées par le colonel Walter J. Muller, qui mettait l'accent sur la flexibilité, l'improvisation et l'adaptation, pour que les troupes de combat puissent rapidement exploiter une percée. Patton exploita ainsi au maximum la supériorité alliée en véhicules et en soutien aérien, pour mener son offensive à un rythme soutenuModèle:Sfn.

Campagne de Lorraine

Modèle:Article détaillé

Patton accroche une médaille sur la veste d'un soldat afro-américain dont le fusil est en bandoulière.
Patton décerne une Modèle:Lang au soldat Ernest A. Jenkins en Modèle:Date.

L'offensive de Patton s'arrêta le Modèle:Date dans la Meuse, car les chars étaient à court de carburant du fait de l'allongement excessif des lignes de ravitaillement. Patton s'attendait à ce que le haut-commandement continue le soutien logistique à sa progression victorieuse, mais Eisenhower craignit qu'une percée unique expose trop ses flancs et s'enlise. Il décida donc d'accorder la priorité du ravitaillement à Montgomery et son [[21e Groupe d'armées (Royaume-Uni)|Modèle:21e d'armées]] en prévision de l'opération Market GardenModèle:Sfn aux Pays-Bas. Patton aurait pourtant dit à Bradley qu'avec Modèle:Unité de carburant, il pourrait entrer en Allemagne en moins de deux joursModèle:Sfn. Cette pause, dans l'offensive de la Modèle:3e, permit aux Allemands de se ressaisir, en renforçant la Moselstellung, une ligne fortifiée de forts construits pendant l’annexion allemande dans la vallée de la MoselleModèle:Sfn. La bataille de Metz, qui s'engagea début Modèle:Date, marqua ainsi un tournant dans la campagne de LorraineModèle:Sfn. Le Modèle:Date, les Modèle:12e et Modèle:20e d'armée attaquèrent en force au sud et à l'ouest de la ville, mais les troupes américaines rencontrèrent une forte résistance devant les forts de Metz, réarmés en hâte par KrauseModèle:Sfn. Elles durent stopper leur progression sur la Moselle et défendre leurs positionsModèle:Sfn. Ainsi, au milieu du mois de Modèle:Date, une forte contre-attaque allemande, spécifiquement destinée à stopper l'avancée de la Modèle:3e, dut être repoussée en Lorraine, notamment par la [[4e division blindée (États-Unis)|Modèle:4e blindée]] dans le secteur d'Arracourt. Malgré ce succès, la Modèle:3e conserva ses positions sur la Moselle, conformément aux ordres d'Eisenhower. Minimisant les problèmes de ravitaillement de l'armée américaine, le haut-commandement allemand voulut croire que l'arrêt de la progression américaine en Lorraine était lié au succès de sa contre-attaqueModèle:Sfn, exploitant au mieux cette situation<ref group=N>L'insigne de bras « Modèle:Nobr », ou Ärmelband Metz 1944, fut ainsi créé à cette occasion en Modèle:Date-, par Adolf Hitler.</ref>.

Les combats devant Metz, qui se poursuivirent durant tout le mois d'Modèle:Date et la plus grande partie du mois de Modèle:Date, se soldèrent par de lourdes pertes dans les deux campsModèle:Sfn. La ville de Metz fut prise le Modèle:Date-Modèle:Sfn, mais les derniers forts ne déposèrent les armes qu'en Modèle:DateModèle:Sfn, immobilisant pas moins de Modèle:Unité américains. La décision de Patton de prendre Metz fut plus tard critiquée. Après la guerre, des officiers allemands avancèrent qu'il aurait pu contourner la ville et progresser au nord vers le Luxembourg pour menacer les arrières de la [[7e armée (Allemagne)|Modèle:Nobr]]Modèle:Sfn. L'un des responsables du secteur de Metz, le général Hermann Balck, affirma notamment que la ville serait tombée plus vite si l'attaque avait eu lieu plus tôt. L'historien Carlo D'Este écrivit plus tard que la campagne de Lorraine fut l'offensive la moins réussie de Patton et le blâma de ne pas avoir utilisé ses divisions de manière plus agressiveModèle:Sfn. Les possibilités de Patton étaient néanmoins limitées, compte tenu de la priorité accordée à Montgomery jusqu'à ce que le port d'Anvers soit utilisable. Ces contraintes logistiques expliquent donc, en partie, que les troupes de Patton n'aient progressé que de Modèle:Unité entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-Modèle:Sfn.

Bataille des Ardennes

Modèle:Article détaillé

Deux hommes en uniformes d'officier supérieure rigolent
Patton (à gauche) avec le brigadier-général Otto P. Weyland du Modèle:19e tactique qui fournissait le soutien aérien de la Modèle:3e.

Le Modèle:Date-, l'armée allemande commandée par le maréchal von Rundstedt lança une offensive en Belgique et au Luxembourg. Modèle:Unité attaquèrent le point faible du dispositif allié et progressèrent rapidement vers la Meuse malgré l'un des hivers les plus rudes que l'Europe ait connu. Eisenhower convoqua tous les principaux commandants alliés du front de l'Ouest près de Verdun le Modèle:Date- pour élaborer une stratégieModèle:Sfn.

À ce moment, la Modèle:3e était engagée dans de durs combats près de Sarrebruck. Présageant de l'objectif de la réunion des chefs alliés, Patton ordonna à son état-major de préparer trois plans d'urgence pour retirer les éléments de la Modèle:3e de leurs positions actuelles et mener une offensive en direction du saillant conquis par les troupes allemandesModèle:Sfn. Au quartier-général allié, Eisenhower présida la réunion à laquelle participaient Patton, Bradley, Devers, le major-général Modèle:Lien, le Modèle:Lang Tedder et de nombreux officiers d'état-majorModèle:Sfn. Lorsque Eisenhower demanda à Patton combien de temps il lui faudrait pour désengager six divisions de sa Modèle:3e et lancer une contre-attaque vers le nord pour secourir la [[101e division aéroportée (États-Unis)|Modèle:101e aéroportée]] encerclée à Bastogne, il répondit : Modèle:Citation. Patton expliqua ensuite qu'il avait déjà planifié une contre-attaque avec trois divisions complètes pour le Modèle:Date- soit deux jours plus tardModèle:Sfn. Eisenhower était incrédule : Modèle:Citation. Patton répondit que son état-major avait déjà préparé des plans d'urgence et qu'il n'avait plus qu'à les appliquer. Toujours sceptique, Eisenhower ordonna à Patton d'attaquer à l'aube du Modèle:Date- avec au moins trois divisionsModèle:Sfn. Patton quitta la salle de réunion et téléphona à son état-major pour lui dire « Modèle:Lang » (« démarrez la partie »). Cette phrase codée signifiait l'application d'un plan impliquant le déploiement de trois divisions vers BastogneModèle:Sfn. Finalement, Patton redéploya six divisions complètes depuis leurs positions sur la Sarre le long d'une ligne passant par Bastogne, Diekirch et EchternachModèle:Sfn.

Le Modèle:Date-, Patton rencontra Bradley pour faire le point sur l'offensive à venir et commença la réunion en déclarant : Modèle:Citation. Il indiqua que sa Modèle:3e devrait attaquer en direction de Coblence pour couper le saillant allemand à sa base et encercler toutes les unités impliquées dans l'offensive. Après avoir brièvement réfléchi, Bradley s'y opposa car il privilégiait le secours des forces encerclées à Bastogne avant leur effondrement à la destruction d'un grand nombre de formations allemandesModèle:Sfn. Désirant un temps favorable pour son offensive qui permettrait de fournir un soutien aérien à ses forces, Patton ordonna à l'aumônier de la Modèle:3e, le colonel James Hugh O'Neill, de composer une prière adéquate : Modèle:Citation. Lorsque le temps s'améliora peu après, Patton décerna immédiatement une Modèle:Lang à O'NeillModèle:Sfn.

Le Modèle:Date-, les unités de fer-de-lance de la Modèle:4e blindée de la Modèle:3e atteignirent Bastogne et ouvrirent un corridor pour évacuer les blessés et ravitailler les forces assiégées. La capacité de Patton à retirer six divisions de la ligne de front au milieu de l'hiver puis attaquer au nord pour secourir Bastogne fut l'un de ses exploits les plus remarquables de la guerreModèle:Sfn. Il écrivit plus tard que le secours de Bastogne fut Modèle:Citation.

Campagne d'Allemagne

Modèle:Article détaillé

Groupe d'hommes en uniforme devant les restes d'un bûcher où se trouvent les restes calcinés de corps humains.
Eisenhower, Bradley et Patton regardent un bûcher où se trouvent des restes humains dans le Modèle:Lien après sa libération en Modèle:Date-.

En Modèle:Date, les forces allemandes se repliaient sur l'ensemble du front et Patton progressa dans la Sarre. Le ravitaillement et le carburant étaient toujours attribués en priorité à d'autres unitésModèle:Sfn et certains personnels de la logistique de la Modèle:3e se firent passer pour des hommes de la Modèle:1re et s'emparèrent de milliers de litres de carburant dans un dépôt militaireModèle:Sfn. Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, la Modèle:3e s'empara de Trèves, de Coblence, de Bingen, de Worms, de Mayence, de Kaiserslautern et de Ludwigshafen en faisant des dizaines de milliers de prisonniers appartenant aux Ire{{#if:|  }} et Modèle:Nobr allemandes. La Modèle:3e commença à franchir le Rhin après avoir construit un pont le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Patton se vanta par la suite d'avoir uriné dans le fleuve alors qu'il traversait le pontModèle:Sfn.

Le Modèle:Date-, Patton détacha une unité composée de Modèle:Nobr et de plusieurs dizaines de véhicules pour libérer Modèle:Nobr, un camp de prisonniers de guerre près de Hammelburg, à Modèle:Unité derrière les lignes ennemies. Parmi les prisonniers figurait le gendre de Patton, le lieutenant-colonel John K. Waters, qui avait été capturé en Afrique du Nord. Le raid fut un échec et seuls Modèle:Nobr parvinrent à revenir dans les lignes américaines ; les autres furent capturés ou tués et tous les véhicules furent détruits. Eisenhower fut furieux quand il prit connaissance de cette mission secrèteModèle:Sfn et Patton avança par la suite que cela fut sa seule erreur de la guerre. Il jugea que la bonne décision aurait été d'envoyer une formation au moins trois fois plus importanteModèle:Sfn.

En Modèle:Date, la résistance allemande s'écroula et les efforts de la Modèle:3e furent consacrés à la gestion des quelque Modèle:Unité de guerre qu'elle avait faitsModèle:Sfn. Patton fut promu general (général 4 étoiles, équivalent au général d'armée en France) le Modèle:Date-, une promotion depuis longtemps défendue par Stimson, le secrétaire à la Guerre, en reconnaissance de ses succès militaires en 1944Modèle:Sfn. Le même mois, Patton, Bradley et Eisenhower se rendirent dans la mine de sel de Merkers-Kieselbach, où était entreposée une partie des œuvres d'art pillées par les nazis et dans le Modèle:Lien, une visite qui lui inspira un profond dégoût. La Modèle:3e fut réorientée vers la Bavière et la Tchécoslovaquie où on anticipait une forte résistance et la Modèle:90e division d'infanterie délivrèrent le Modèle:Date- les prisonniers du camp de concentration de Flossenbürg<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il fut apparemment consterné d'apprendre que l'Armée rouge allait prendre Berlin car il considérait que l'Union soviétique était une menace pour les États-Unis. Les troupes de Patton avancèrent jusqu'à Pilsen mais furent stoppées par Eisenhower, avant qu'elles ne prennent PragueModèle:Sfn.

Après-guerre

Patton en uniforme se tient debout dans un véhicule militaire. Des spectateurs saluent son passage tandis que des cotillons sont jetés depuis les gratte-ciels bordant la rue.
Patton durant une parade à Los Angeles en Modèle:Date-.

Patton sollicita un commandement dans le Pacifique mais Marshall refusaModèle:Sfn. Au milieu du mois de mai, Patton se rendit à Paris puis à Londres pour se reposer. Il arriva à Bedford, dans le Massachusetts, le Modèle:Date- pour une permission prolongée avec sa famille et fut accueilli par des milliers de personnes. Il se rendit ensuite à Boston et fit un discours devant près de Modèle:Unité dont Modèle:Nobr blessés de la Modèle:3e. Il causa une certaine controverse auprès des Modèle:Lang, un groupe de mères de morts au combat, lorsqu'il insinua que les hommes morts au combat étaient des « idiotsModèle:Sfn » et que les vrais héros de guerre étaient les blessés. Il séjourna à Boston, à Denver dans le Colorado avant de se rendre à Los Angeles, où il discourut devant Modèle:Unité au Modèle:Lang. Patton fit une dernière étape à Washington, avant de retourner en Europe en juillet pour commander les forces d'occupation en AllemagneModèle:Sfn.

Patton fut nommé gouverneur militaire de Bavière, où il supervisa les opérations de dénazificationModèle:Sfn. Il fut particulièrement irrité par la fin de la guerre contre le Japon, et écrivit dans son journal : Modèle:Citation Mécontent de ses fonctions et déprimé par le fait qu'il n'aurait peut-être plus jamais à combattre dans une autre guerre, le comportement et les déclarations de Patton devinrent de plus en plus incohérents. Diverses explications, au-delà de sa déception, ont été proposées pour expliquer ces actions. Carlo D'Este écrit qu'il Modèle:Citation associés à une vie d'accidents de voiture et de chevalModèle:Sfn. Patton passa quelque temps avec sa nièce, Jean Gordon, à Londres en 1944 et en Bavière en 1945. Jean Gordon aimait, en réalité, un jeune capitaine marié qui l'abandonna quand il retourna chez lui avec sa femme en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Patton se vanta à plusieurs reprises de ses performances sexuelles avec la jeune femme mais ses biographes sont sceptiques. Hirshson avance que la relation était plus ou moins platoniqueModèle:Sfn tandis que Showalter considère que Patton, soumis à un intense stress physique et psychologique, inventa ses conquêtes sexuelles pour démontrer sa virilitéModèle:Sfn. D'Este avance que Modèle:Citation.

Patton provoqua une nouvelle controverse lorsqu'il fut rapporté que plusieurs anciens membres du parti nazi continuaient d'exercer des fonctions politiques, dans la région où il était gouverneurModèle:Sfn. Lors d'une conférence de presse à ce sujet, Patton compara à plusieurs reprises les nazis aux démocrates et aux républicains en avançant que la plupart des personnes disposant d'une expérience administrative avaient été contraintes de rejoindre le parti durant la guerre ; cela fit scandale dans la presse et ulcéra EisenhowerModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Le Modèle:Date-, après une discussion houleuse avec Eisenhower sur ses déclarations, Patton fut relevé de ses fonctions de gouverneur. Il perdit le commandement de la Modèle:3e le Modèle:Date- et, lors d'une sombre cérémonie de passation de pouvoir, il fit ses adieux à ses hommes : Modèle:CitationModèle:Sfn.

La dernière affectation de Patton fut le commandement de la Modèle:15e basée à Bad Nauheim. L'unité ne comptait alors plus que quelques officiers d'état-major chargés de compiler les informations sur la conduite des opérations durant le conflit en Europe. Patton avait accepté le poste du fait de son amour de l'Histoire mais perdit rapidement tout intérêt pour la mission. Il voyagea et visita Paris, Rennes, Chartres, Bruxelles, Metz, Reims, Luxembourg et VerdunModèle:Sfn ainsi que Stockholm, où il retrouva d'autres athlètes des Jeux olympiques de 1912.

Il décida d'abandonner son poste à la Modèle:15e et de ne pas rentrer en Europe après la fin de sa permission de Noël débutant le Modèle:Date-. Il avait l'intention de discuter avec sa femme pour savoir s'il devait chercher un commandement aux États-Unis ou prendre sa retraiteModèle:Sfn.

Mort

Simple croix blanche au milieu de l'herbe devant un petit muret
Tombe de Patton au cimetière de Hamm.

Le Modèle:Date, le chef d'état-major de Patton, le major-général Hobart R. Gay, l'invita à une chasse au faisan près de Spire pour lui permettre de se changer les idées. Le Modèle:Date- à Modèle:Heure, Gay et Patton se trouvaient dans la [[Cadillac Série 70|Cadillac Modèle:Nobr]] de ce dernier, conduite par le Modèle:1re Horace L. Woodring. Après avoir franchi un passage à niveau, Woodring détourna le regard de la route au moment où un camion militaire, conduit par le sergent Robert L. Thompson en route vers le quartier-général, coupa soudainement la route à la voiture de Patton en prenant un virage à gauche devant elle. Woodring freina de toutes ses forces et tourna brusquement à gauche pour tenter d’éviter le camion qu'il percuta néanmoins à faible vitesseModèle:Sfn.

Thompson dans le camion d’une part, Woodring et Gay Modèle:Incise ne furent que légèrement blessés mais Patton n'avait pas eu le temps de se préparer au choc et sa tête avait violemment heurté une vitre arrière de la voiture. Profondément entaillé à la tête, il saignait abondamment et se plaignit à Woodring et Gay qu'il était paralysé et avait des difficultés pour respirer. Emmené à l'hôpital d'Heidelberg, les médecins diagnostiquèrent un tassement vertébral et une fracture des troisième et quatrième vertèbres ayant pour conséquence des lésions sur la moelle épinière à l'origine d’une tétraplégie. Il passa les douze jours qui suivirent en traction cervicale pour réduire la pression sur sa moelle épinière. Même si la technique était douloureuse, il ne s'en plaignait pas. Aucun visiteur, en dehors de son épouse, ne fut admis dans sa chambre. Patton, à qui on avait dit qu'il ne pourrait jamais plus monter à cheval ou mener une vie normale, commenta : Modèle:Citation. Il décéda dans son sommeil d'un œdème pulmonaire et d'une insuffisance cardiaque le Modèle:Date-Modèle:Sfn vers Modèle:Heure.

Patton fut inhumé dans le cimetière militaire américain de Hamm au Luxembourg, aux côtés des autres soldats de la Modèle:3e conformément à son désir Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Héritage

Le caractère pittoresque et énergique de Patton, ses succès militaires et ses fréquentes erreurs politiques ont produit une image complexe et souvent contradictoire. L'historien Terry Brighton conclut que Patton était Modèle:Citation. Son impact sur la guerre mécanisée et la manière de commander furent considérables et l'Armée américaine adopta le style agressif de Patton pour les programmes d'entraînement qu'elle mit en place après sa disparition. De nombreux officiers ont d'ailleurs affirmé qu'ils s'inspiraient de son héritage. La première série de chars américains conçue après la guerre fut baptisée « Patton » et regroupe les M46, M47, M48 et M60 PattonModèle:Sfn. Une place parisienne et une course cycliste luxembourgeoise furent également nommées en son honneur. On doit également à Patton d'avoir participé au sauvetage du lipizzan, une race chevaline autrichienne, décimée par les bombardements et les réquisitions en 1945<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patton a été joué à l'écran par plusieurs acteurs. Le plus connu fut George C. Scott dans le film de 1970 Patton et dans le téléfilm de 1986 Les Derniers jours de Patton<ref name="imdb">Modèle:Lien web.</ref>. L'interprétation de Scott, dont le fameux discours à la Modèle:3e, lui valut l'oscar du meilleur acteur ; le film remporta six autres oscars dont celui de meilleur film et contribua largement à faire de Patton un héros populaireModèle:Sfn. Patton fut également joué par : Modèle:Colonnes

Image

Véhicule tout-terrain de couleur kakie exposé dans un musée
Réplique du véhicule de commandement de Patton pendant la Seconde Guerre mondiale au Modèle:Lang de Galveston au Texas.

Patton cultivait délibérément une image ostentatoire, dans l'espoir qu'elle encouragerait ses hommes. Il portait fréquemment son revolver à crosse en ivoireModèle:Sfn,Modèle:Sfn, un casque lustré ainsi qu'un pantalon et des bottes d'équitationModèle:Sfn. L'historien Alan Axelrod écrit que Modèle:Citation. Sa soif de gloire, évidente et intentionnellement soulignée, était atypique parmi les officiers de l'époque qui mettaient l'accent sur le rapprochement avec les hommes sur le terrain. Il était également un fataliste convaincuModèle:Sfn et était persuadé d'être la réincarnation d'un grognard napoléonien ou d'un légionnaire romainModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Patton développa des talents d'orateur, en partie car il avait des difficultés pour lireModèle:Sfn. Ses discours pleins de grossièretés étaient généralement appréciés par ses soldats mais irritaient les autres généraux, dont BradleyModèle:Sfn. Il donna son Modèle:Lien avant les débarquements de NormandieModèle:Sfn. Il était réputé pour sa franchise et ses traits d'humour et déclara ainsi : Modèle:Citation. Il suggéra également facétieusement que sa Modèle:3e pourrait Modèle:Citation. Alors que l'attention des médias s'accrut, les saillies de Patton entraînèrent de nombreuses controverses comme lorsqu'il compara les nazis aux hommes politiques américainsModèle:Sfn ou quand il tenta d'honorer les vétérans blessés, en les appelant les « véritables héros » de la guerre ce qui choqua involontairement les parents de soldats tués au combatModèle:Sfn. Il déclara également avant les débarquements de Normandie que les Britanniques et les Américains, et non les Soviétiques, devaient dominer le monde d'après-guerre, ce qui accrut les tensions au sein de cette alliance déjà fragileModèle:Sfn. Eisenhower indiqua que son manque de tact limitait son potentiel de commandement malgré ses nombreuses réussitesModèle:Sfn.

En tant que commandant, Patton était connu pour être intraitable et critiquer vigoureusement la moindre erreur de ses subordonnés, mais également prompt à accorder ses félicitations pour leurs réussitesModèle:Sfn. S'il gagna une réputation de général impatient et impulsif, ne tolérant pas les échecs de ses officiers, il ne limogea qu'un seul général durant la Seconde Guerre mondiale, Orlando Ward, et uniquement après deux avertissements, alors que Bradley renvoya plusieurs généraux pendant le conflitModèle:Sfn. Patton avait le plus profond respect pour les hommes servant sous ses ordres, en particulier les blessés, même s'il avait tendance à traiter les victimes de troubles psychologiques, aujourd'hui identifiés comme souffrant de stress post-traumatique, de « lâchesModèle:Sfn ». Dans de nombreux ordres, il démontra l'intérêt qu'il portait au bien-être de ses soldats et s'arrangeait pour fournir du ravitaillement supplémentaire ainsi que des couvertures, des paires de chaussettes et d'autres objets habituellement rares sur le frontModèle:Sfn.

Statue en bronze de Patton tenant des jumelles
Statue de Patton à l'Académie militaire de West Point.

Patton exprima sans honte ses opinions racistes tout au long de sa vieModèle:Sfn. Ces dernières étaient probablement liées à sa jeunesse privilégiée et à ses racines familiales dans le Sud des États-UnisModèle:Sfn. Il écrivit ainsi en privé sur les soldats afro-américains : Modèle:Citation Il affirma néanmoins que les performances étaient plus importantes que la race ou la religion : Modèle:Citation Après avoir lu le Coran et observé les Maghrébins, il écrivit à son épouse : Modèle:Citation Il indiqua néanmoins : Modèle:Citation Patton était impressionné par l'Union soviétique mais méprisait les Russes, qu'il qualifiait d'Modèle:Citation. À la fin de sa vie, il exprima des opinions de plus en plus antisémites et anticommunistes, du fait des fréquentes controverses qu'il avait eues dans la presseModèle:Sfn.

Patton était aussi un passionné d'histoire. Il puisait dans les récits de César, Guillaume le Conquérant, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] ou Frédéric le Grand, une inspiration qui le galvanisait<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Perception par les autres officiers

Le Modèle:1er, Eisenhower rédigea une note classant les capacités militaires des généraux américains en Europe. Bradley et le général d'aviation Carl A. Spaatz partageaient la première place suivis par Walter B. Smith tandis que Patton était en troisième positionModèle:Sfn. Il expliqua son raisonnement dans une critique de 1946 du livre Patton and his Third Army : Modèle:Citation. Eisenhower considérait que d'autres généraux comme Bradley devaient être félicités pour la planification des campagnes alliées victorieuses en Europe dans lesquelles Patton n'était qu'un Modèle:Citation. Malgré cette estimation des capacités stratégiques de Patton, son refus de le limoger après l'incident des gifles en Sicile témoigne de ce qu'il pensait de sa valeur militaire. Eisenhower remarqua en privé que Modèle:Citation. Comme le secrétaire à la Guerre adjoint, John McCloy, dit à Eisenhower : Modèle:Citation. Après la mort de Patton, Eisenhower lui rendit un hommage appuyé : Modèle:Citation.

Patton souriant tenant une cravache et portant de hautes bottes et son casque serre la main de Montgomery qui porte un béret.
Patton (à droite) serre la main de Montgomery à Palerme en 1943.

Patton fut sévèrement critiqué par Bradley dans ses mémoires et il écrivit que s'il avait été son supérieur en Sicile en 1943, il ne l'aurait pas simplement immédiatement relevé de son commandement mais Modèle:Citation. Les deux hommes avaient des personnalités complètement opposées et de nombreux éléments témoignent du fait que Bradley le détestait autant sur le plan personnel que professionnelModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Le président Franklin D. Roosevelt semblait estimer grandement Patton et ses talents : Modèle:Citation. À l'inverse, son successeur Harry S. Truman semble avoir eu une antipathie immédiate envers Patton et il compara MacArthur et lui à George A. CusterModèle:Sfn.

En majorité, les commandants britanniques ne tenaient pas Patton en grande estime. Le maréchal Alan Brooke écrivit en Modèle:Date- : Modèle:Citation. L'une des possibles exceptions était Montgomery. Même si la rivalité entre les deux hommes est bien connue, Montgomery semble avoir admiré la capacité de commandement de Patton sur le terrain, même s'il était plus critique sur son jugement stratégiqueModèle:Sfn. Les autres commandants alliés étaient plus enthousiastes. Le général français Henri Giraud fut incrédule quand il apprit son limogeage en 1945 et l'invita à Paris pour être décoré par le président Charles de Gaulle lors d'une cérémonie officielle. Lors du dîner, de Gaulle donna un discours plaçant les réussites de Patton au niveau de celles de NapoléonModèle:Sfn. Le dirigeant soviétique Joseph Staline était également un admirateur et affirma que l'Armée rouge n'aurait jamais pu planifier ou exécuter la progression fulgurante des colonnes blindées de Patton en FranceModèle:Sfn.

Si les opinions des commandants alliés étaient partagées, le haut-commandement allemand avait, après 1943, plus d'estime pour lui que pour tout autre officier alliéModèle:Sfn. Adolf Hitler en aurait parlé comme de Modèle:Citation. Alfred Jodl, le chef d'état-major de l'armée allemande déclara que Patton était Modèle:Citation. Faisant référence à la retraite de l'Modèle:Lang après la bataille d'El Alamein, le général Fritz Bayerlein indiqua : Modèle:Citation. Dans un entretien réalisé pour le journal Stars and Stripes peu après sa capture, le maréchal Gerd von Rundstedt déclara simplement de Patton : Modèle:Citation.

Dissimulation de crime de guerre

Dans son journal, Patton évoque le massacre de Chenogne, commis le Modèle:1er janvier 1945 par la [[11e division blindée (États-Unis)|Modèle:11e division blindée]] en réaction au massacre de Malmedy commis par les SS<ref>Modèle:Lien web</ref> : « (les troupes) ont aussi mis à mort 50 Allemands. J'espère que nous pourrons le cacher (I hope we can conceal this) »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ordres, décorations et médailles

Décorations et médailles américaines

Modèle:Ribbon devices Distinguished Service Cross avec une feuille de chêne en bronze
Modèle:Ribbon devices Army Distinguished Service Medal avec deux feuilles de chêne en bronze
Fichier:Navy Distinguished Service ribbon.svg Navy Distinguished Service Medal
Modèle:Ribbon devices Silver Star avec une feuille de chêne en bronze
Fichier:Legion of Merit ribbon.svg Legion of Merit
Fichier:Bronze Star Medal ribbon.svg Bronze Star Medal
width= Purple Heart
Fichier:Silver Lifesaving Medal ribbon.svg Silver Lifesaving Medal<ref>Modèle:Lien web</ref>
Fichier:Mexican Border Service Medal ribbon.svg Mexican Border Service Medal
Modèle:Ribbon devices World War I Victory Medal avec quatre étoiles de service en bronze
Fichier:American Defense Service Medal ribbon.svg American Defense Service Medal
Modèle:Ribbon devices European-African-Middle Eastern Campaign Medal avec une étoile de service en argent et deux en bronze
Fichier:World War II Victory Medal ribbon.svg World War II Victory Medal
Fichier:Army of Occupation ribbon.svg Army of Occupation Medal avec agrafe « Germany » (posthume)

Ordres et décorations étrangères

Belgique
Fichier:Grand Officer Ordre de Leopold.pngFichier:UK MID 1920-94.svg Grand officier de l'ordre de Léopold avec palme
Fichier:Croix de Guerre 1940-1945 with palm (Belgium) - ribbon bar.png Croix de guerre 1940-1945 avec palme
Tchécoslovaquie
Modèle:Ribbon devices Grand-croix de l'Modèle:Lien
Modèle:Ribbon devices Croix de guerre 1939-1945
France
Fichier:Legion Honneur GO ribbon.svg Grand officier de la Légion d'honneur
Modèle:Ribbon devices Croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze
Fichier:Croix de guerre 1939–1945 stripe bronsepalme.svg Croix de guerre 1939-1945 avec palme
Modèle:Ribbon devices Médaille de la France libérée (posthume)
Luxembourg
Fichier:LUX Order of Adolphe Nassau Grand Cross BAR.png Grand-croix de l'ordre d'Adolphe de Nassau
Fichier:LUX Croix de Guerre ribbon.svg Croix de guerre 1940-1945
Maroc
Fichier:Grand Cross of the Order of Ouissam Alaouite ribbon.png Grand-croix de l'ordre du Ouissam alaouite
Russie / Union soviétique
Fichier:Order kutuzov1 ribbon.jpg Ordre de Koutouzov (Modèle:1re classe)
Royaume-Uni
Fichier:Order of the Bath UK ribbon.png Chevalier commandeur de l'ordre du Bain
Fichier:Order of the British Empire (Military) Ribbon.png Chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (KBE)

Membre d'honneur

Le 19 juin 1943, en Tunisie, le général Patton est fait membre d'honneur du 2e régiment de tirailleurs algériens (2e RTA), ainsi que les généraux Bradley et Modèle:Lien, et l'aide de camps de Patton, le major Richard N. Jenson, tué en Tunisie. Le lieutenant André Biard, futur général d'armée et grand chancelier de la Légion d'honneur, porte le drapeau au moment de la cérémonie<ref>Modèle:Citation, George Patton, War as I Knew it, Houghton Mifflin Company, 1947, pp. 50-51. Lire en ligne..</ref>.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Bibliographie

En anglais

En français

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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