Seconde bataille d'El Alamein
Modèle:Autre Modèle:Infobox Conflit militaire
La seconde bataille d'El-Alamein est un épisode de la guerre du désert durant la Seconde Guerre mondiale. Elle se déroule du 23 octobre au Modèle:Date, près d'El-Alamein en Égypte, et oppose la [[8e armée britannique|Modèle:8e britannique]] dirigée par Bernard Montgomery au Deutsches Afrika Korps d'Erwin Rommel. Elle se solde par une victoire alliée décisive.
Claude Auchinleck avait remporté à la première bataille d'El Alamein en Modèle:Date-. Après avoir repoussé en septembre la dernière offensive du « Renard du désert » à la bataille d'Alam el Halfa, son successeur Bernard Montgomery peut préparer la grande contre-offensive en vue de chasser les Germano-Italiens d'Afrique.
La seconde bataille d'El-Alamein est décisive dans la guerre du désert car elle permet aux Britanniques de repousser les Allemands qui menacent depuis plus de six mois la ville d'Alexandrie et le canal de Suez. La domination de la mer Méditerranée par la Royal Navy, empêchant le ravitaillement efficace du Deutsches Afrikakorps (DAK), et la supériorité en chars de l'armée britannique sont deux éléments décisifs qui permettent la victoire alliée. Perdant de fait l'initiative, les forces de l'Axe doivent, à la suite de la bataille, se résoudre à la défensive, où elles se révèleront moins efficaces que dans l'offensive<ref>Elles verront de plus leurs positions en Afrique du Nord gravement menacées à la suite du débarquement allié du 8 novembre 1942 en Afrique française du Nord.</ref>.
Les deux batailles d'El Alamein, avec celles de Midway et de Guadalcanal sur le front asiatique, ainsi que de Stalingrad sur le front est-européen, marquent un tournant de la Seconde Guerre mondiale au profit des forces alliées<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Prélude
Le Modèle:Date- 1942, Rommel, trop malade pour continuer à assurer le commandement du DAK, confie celui-ci au général Georg Stumme. Le lendemain, Rommel décolle de Derna à destination de Rome où il doit rencontrer Mussolini. Après cette escale romaine, Rommel s'envole pour Berlin où il s'entretient cette fois avec le Führer, puis part pour le centre d'hospitalisation du Semmering à proximité de Wiener Neustadt. À ce moment-là, Hitler ne pense aucunement renvoyer Rommel en Libye mais plutôt sur le front russe.
Début Modèle:Date- 1942, Rommel se rend à nouveau à Berlin pour répondre à plusieurs entretiens avec la presse allemande à laquelle il annonce que l'Afrika Korps atteindra bientôt Alexandrie sans toutefois cacher les difficultés de ravitaillement et de progression. Son moral est d'ailleurs remonté à la suite de la promesse de Hitler de lui envoyer très rapidement des chars Tigre I dont Rommel vient de voir le prototype. Rommel est ensuite acclamé lors d'un rassemblement en son honneur au Palais des sports de Berlin, où tous les dignitaires nazis sont présents pour le féliciter. À la tribune, Rommel tient un discours très optimiste sur la suite des opérations, puis raconte des anecdotes sur les victoires au quotidien qu'il remporte à la tête de ses troupes.
En Afrique pendant ce temps-là, l'armée alliée renforce ses positions et en particulier celle d'El-Alamein. De plus, les combats continuent et ce sont en grande partie les Italiens qui en supportent le poids. Ainsi, le Modèle:Date- 1942 , le Modèle:10e, du commandant Grossi, de la Folgore repousse à lui seul une attaque de la Modèle:6e brigade néo-zélandaise en détruisant vingt chars Grant mais perd son commandant. Le 12, c'est le groupement Ruspoli, qui relève des troupes de la division Trieste dans l'Himeimat et en particulier les Modèle:Nobr Modèle:Nobr. Là, le groupement fait face à deux grandes difficultés, la chaleur intenable et les maladies (dysenterie, insolations, scorbut…), qui font des ravages dans les rangs italiens et aussi dans la [[8e armée (Royaume-Uni)|Modèle:8e britannique]], laquelle ne cesse par ailleurs d'attaquer les positions ennemies.
À la suite des pertes provoquées par les hommes du colonel Ruspoli, mais aussi en raison des conditions de vie dans l'armée britannique, plusieurs mutineries ont lieu, dont celle des troupes australiennes qui refusent tout simplement de retourner à l'assaut.
L’opération Lightfoot
À la suite des difficultés de progression de l'armée allemande, Montgomery peut enfin se préparer à lancer une offensive qui aura pour objectif de repousser les Germano-Italiens d'Égypte. Le nom de l'opération est Modèle:Lang.
Forces en présence
Du côté germano-italien
Sur le front, les forces de l'Axe, contrairement à leurs habitudes (surtout pour les Allemands), doivent se préparer à défendre leurs positions face aux Britanniques. Rommel, peu avant son départ, s'est efforcé de mêler entre elles les forces allemandes et italiennes. Les positions défensives de la Panzerarmee sont les suivantes, la [[164e division légère Afrika|Modèle:164e Division légère]] et la division Trento tiennent le front nord, ensuite, la division Bologna soutenue par deux Kampfgruppen de la [[Fallschirmjäger-Brigade Ramcke|Modèle:22e Fallschirmjäger Brigade]] tient la crête de Ruweisat. Les deux autres Kampfgruppen sont en soutien des divisions Brescia et Pavia. La division Folgore était mêlée avec le Modèle:33e de reconnaissance allemand. Plus au sud encore, la [[15e Panzerdivision|Modèle:15e Panzerdivision]] et la division blindée (DB) Littorio sont ensemble. L'extrême sud du front au niveau de la dépression de Qattara étant tenu par la [[21e Panzerdivision|Modèle:21e Panzerdivision]] et la division blindée Ariete. La [[90. Panzergrenadier-Division|Modèle:90e légère]] et la division d'infanterie Trieste sont gardées en réserve.
Cette disposition montre très clairement que les Allemands craignent une attaque au sud. Ils comptent sur la lenteur des Britanniques pour pouvoir ramener leurs blindés au nord en cas d'attaque. Rommel dispose sa défense en profondeur pour rendre les tirs de barrage britanniques inefficaces. Nehring blessé est remplacé par von Thoma. À la tête de la Modèle:21e Panzerdivision, le général von Randow remplace von Bismarck mort. Dans l'état-major, Gause a été blessé et von Mellenthin est transféré en Europe.
L'Afrikakorps et le corps italien ne sont pas au mieux de leur forme. L'insuffisance du ravitaillement italien fait que les rations sont réduites de moitié, et les hommes n'ont reçu aucun aliment gras ni légume les jours précédant l'offensive. De plus, le climat met hors de combat un nombre important de soldats. Les Allemands disposent donc en Modèle:Date- 1942 de Modèle:Unité, les Italiens de 62 000. La Luftwaffe et la Kriegsmarine disposent de Modèle:Unité. Il y a en tout Modèle:Unité dont Modèle:Unité. Les Italiens disposent de Modèle:Unité dont la moitié seulement sont des combattants. L'effectif en hommes et matériels des divisions allemandes est le suivant :
- [[15e Panzerdivision|Modèle:15e]] : Modèle:Nobr, Modèle:Unité (sur un effectif théorique de Modèle:Unité), Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr (de tous types, y compris Panzer II), seize voitures blindées et Modèle:Unité ;
- [[21e Panzerdivision|Modèle:21e]] : Modèle:Nobr, Modèle:Unité, Modèle:Nobr antichars, Modèle:Nobr de campagne, Modèle:Nobr de tous types, seize voitures blindées et Modèle:Unité ;
- [[90. Panzergrenadier-Division|Modèle:90e Division]] : Modèle:Nobr, Modèle:Unité, Modèle:Nobr antichars, Modèle:Nobr de campagne, cinq voitures blindées, Modèle:Unité ;
- [[164e division légère Afrika|Modèle:164e légère]] : Modèle:Nobr, Modèle:Unité, Modèle:Nobr antichars, dix canons de campagne ; l'appellation « légère » est provisoire, l'unité étant en cours de transfert depuis la Crète ;
- troupes organiques : Modèle:Nobr, Modèle:Unité, Modèle:Nobr légers de Flak, Modèle:Nobr lourds de Flak, Modèle:Nobr lourds de campagne, Modèle:Unité<ref>Hanns Gert von Esebeck, Afrikanische Schicksalsjahre, Modèle:P..</ref>.
Ces effectifs datent du Modèle:Date- ; en Modèle:Date- 1942 , avec l'arrivée des renforts, ils ont grossi et la Modèle:22e Brigade Ramcke est arrivée. En tout, il y a Modèle:Nobr (Modèle:Nobr, Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr, Modèle:Nobr). Les Italiens possèdent de leur côté Modèle:Nobr, ce qui fait un total pour l'Axe de Modèle:Nobr. Vingt-deux chars sont en réparation.
Du côté britannique
Modèle:Traduction à revoir Montgomery, quant à lui, dispose de Modèle:Unité, Modèle:Nobr en réserve et près de Modèle:Unité réparation. La différence avec les Allemands est considérable, mais il en a toujours été ainsi. Ses chars sont répartis en trois divisions complètes et deux brigades. Contrairement aux précédentes batailles, les Britanniques n'ont plus de Matilda II (dépassés) (à part douze démineurs) et peu de Crusader (également dépassés) à [[Ordnance QF 2 pounder|canons de Modèle:Nobr]]. Quatre cent vingt-deux chars sont des Grant et des Sherman M4, modernes et bien armés, qui rivalisent avec le Panzer IV aussi bien pour le canon, le blindage ou la vitesse (avec un moteur puissant ) . Le reste est composé de Stuart (très bon char léger ) et de Churchill mk II. L'ensemble des chars est disposé comme suit :
- Troupes organiques d'armée :
- Escadron de protection du QG : sept Grant plus des voitures blindées ;
- Modèle:1st Army Tank Brigade : douze Matilda Scorpions ;
- 74th Armoured Brigade : 39th, 118th, 124th régiments royaux de chars factices.
- [[10e corps (Royaume-Uni)|Modèle:10th Corps]] :
- QG du Corps : deux Crusader 2 Pdr ;
- Modèle:1st Armoured Division :
- QG divisionnaire : huit Crusader 2 Pdr ;
- Modèle:12th Lancers : voitures blindées ;
- Kingforce : six Churchill Mk II.
- Modèle:2nd-en Armoured Brigade :
- The Queen's Bay, Modèle:9th Lancers et Modèle:10th Hussars : un Grant, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr ;
- [[10e division blindée (Royaume-Uni)|Modèle:10e division blindée]] :
- QG divisionnaire : sept Crusader 2 Pdr ;
- The Royal Dragoons : voitures blindées.
- Modèle:8th Armoured Brigade :
- Modèle:3e Régiment Royal de Tank, Sherwood Foresters Yeomanry, Staffordshire Yeomanry : Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, douze Crusader 6 Pdr.
- 24th Armoured Brigade :
- Modèle:41e Régiment Royal de Tanks, Modèle:4e royal de tanks, Modèle:47e royal blindé : deux Grant, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr.
- Modèle:13th Corps :
- Modèle:7th Armoured Division :
- The Household Cavalry Regiment, Modèle:11th Hussars, Modèle:2nd-en Derbyshire Yeomanry : voitures blindées.
- Modèle:4th Light Armoured Brigade :
- Modèle:4th et Modèle:8th Hussars, The Royal Scots Greys : Modèle:Nobr, Modèle:Nobr.
- Modèle:2nd-en Armoured Brigade :
- Modèle:1st et Modèle:5th Régiment Royal de Tanks, Modèle:4th County of London Yeomanry : Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, huit Crusader 6 Pdr.
- Modèle:7th Armoured Division :
- 30th Corps :
- [[9e brigade blindée (Royaume-Uni)|Modèle:9e blindée]] :
- Modèle:3rd king's Own Hussars, Royal Wiltshire Yeomanry, Warwickshire Yeomanry : Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, douze Crusader 6 Pdr.
- Modèle:23rd Armoured Brigade :
- Modèle:8th, 40th, 46th et 50th Régiment Royal blindé : Modèle:Nobr.
- Modèle:2e de cavalerie divisionnaire néo-zélandais : Modèle:Nobr.
- Modèle:9e de cavalerie divisionnaire de la Modèle:9e australienne : quinze Crusader 2 Pdr et quatre Stuart.
- [[9e brigade blindée (Royaume-Uni)|Modèle:9e blindée]] :
À ce nombre, il faut rajouter les canons automoteurs Modèle:Nobr et Bishop. L'artillerie comporte Modèle:Unité contre Modèle:Nobr et Modèle:Nobr pour les Allemands.
Concernant les effectifs, la [[8e armée (Royaume-Uni)|Modèle:8e armée britannique]] aligne Modèle:Unité (contre Modèle:Unité la Panzerarmee Afrika). Parmi eux se trouvent les hommes de la [[1re division française libre|Modèle:1re brigade française libre]].
Le plan d’attaque
Pour percer le front de l'Axe, Montgomery prévoit une attaque au nord du 30th Corps avec pour objectif notamment l'ouverture d'un passage dans les champs de mines pour permettre au Modèle:10th Corps d'y pénétrer. Le Modèle:13th Corps situé au sud développera une attaque vers le plateau de Taqa et une autre au niveau du Djebel Kalakh pour faire diversion et fixer des forces adverses<ref>La Seconde Guerre mondiale, campagnes et batailles, Philippe Masson, Modèle:P..</ref>. Les Britanniques veulent faire subir aux Germano-Italiens des pertes bien supérieures aux leurs, ce qui depuis le début de la guerre du désert ne s'est quasiment jamais produit. Enfin, la victoire de l'infanterie sera un préalable à l'engagement des chars. On le voit, alors que les Allemands craignent pour leur front sud, l'effort britannique va se diriger au nord du front. Cependant, les champs de mines du nord sont extrêmement profonds et vont donc constituer un obstacle de taille pour les Britanniques et leurs alliés. La limite sud de l’offensive est marquée par la dépression de Qattara qui était impraticable par les chars et la plupart des autres véhicules militaires en raison de ses caractéristiques spécifiques telles que la présence de lacs salés, de hautes falaises, d'escarpements et de fech-fech.
La bataille
L’infanterie à l’attaque
L'offensive commence le Modèle:Date-. Des centaines d'avions attaquent les positions de l'Axe. À Modèle:Heure, c'est au tour de l'artillerie de bombarder les positions germano-italiennes durant quinze minutes avant de laisser la place à Modèle:Heure à un tir de barrage qui permet aux fantassins de quatre divisions de sortir de leurs positions. Très vite, le génie s'attelle à ouvrir des passages dans les champs de mines. Cela permettra à la Modèle:23rd Armoured Brigade de progresser et de soutenir l'infanterie.
Tout au nord, les Australiens, malgré des pertes parfois élevées, réussissent à progresser, remplissant partiellement les objectifs qui leur ont été assignés. Sur leur flanc gauche, la 51st Highland Division a bien du mal à avancer. L'ancienne unité d'élite est totalement changée et les charges se font à l'écossaise, bagpiper en tête. La division a comme objectif la Red Line qui doit impérativement être atteinte à 2 h 45. Ensuite, d'autres unités doivent prendre la relève pour continuer l'assaut. Mais les fantassins éprouvent les pires difficultés à avancer et ceux qui atteignent la ligne ont déjà un fort retard. Seule une compagnie atteint ses objectifs au matin du Modèle:Date-. Pour les Néo-Zélandais situés plus au sud, le barrage d'artillerie est très efficace et les fantassins atteignent sans trop de mal la Red Line. Le Modèle:23rd Battalion décide même de continuer avant de se replier. On attend que les artilleurs britanniques règlent leur tir pour pouvoir de nouveau progresser et atteindre la crête de Miteiriya. À Modèle:Heure du matin, les Néo-Zélandais qui ont réussi à atteindre leurs objectifs s'enterrent. Plus au sud, la quatrième nation de l'offensive, les Sud-Africains ont plus de mal. Certaines unités réussissent à atteindre la Red Line, mais la deuxième vague ne peut atteindre ses objectifs. Les Allemands ont mis en place un feu très efficace. Avec l'aide de l'artillerie, ils réussissent à atteindre leur objectif mais l'aube est déjà là. Sur les autres parties du front tenues par les Sud-Africains, la [[164e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:164e d'infanterie allemande]] est bien retranchée et empêche toute progression. Les fantassins sont de plus bloqués par un champ de mines imprévu. À l'aube, après avoir forcé les positions adverses, les Sud-Africains sont encore à deux kilomètres de leurs objectifs. Le Frontier Force Battalion qui a mené l'assaut a perdu Modèle:Nobr. Tout au sud, la Modèle:3rd Brigade réussit à prendre ses objectifs. À l'aube, les Australiens ont atteint 80 % de leurs objectifs, les Néo-Zélandais 90 %, les Sud-Africains environ 30 % et les Écossais seulement 25 %.
Intervention des blindés
Dès Modèle:Heure du matin, la Modèle:9th Armoured Brigade commence à avancer mais est très vite bloquée par un champ de mines et par les Matilda Scorpions qui sautent sur les mines qu'ils doivent détruire. D'autres blindés sont détruits et la confusion règne au sein de la brigade. Certains chars arrivent néanmoins à conquérir la crête de Miteiriya avant de perdre six Sherman à cause des mines. Le Wiltshire Yeomanry, qui était bloqué par les mines, réussit enfin à avancer en perdant neuf chars de plus et finit par croiser le chemin de la [[15e Panzerdivision|Modèle:15e Panzerdivision]]. Les blindés se replient alors aux abords de la crête toujours tenue par le Warwickshire Yeomanry.
De son côté, la Modèle:1st Armoured Division doit avancer jusqu'aux objectifs de l'infanterie (Oxalic Line), puis, progresser de deux kilomètres vers l'ouest pour empêcher une réaction de l'adversaire face aux Australiens et Écossais. Les Sud-Africains et Néo-Zélandais sont soutenus par la Modèle:10th Armoured Division. Sur le front écossais, les chars ne peuvent atteindre leurs objectifs et tentent de traverser le champ de mines à travers des couloirs de huit mètres de large battus par l'artillerie allemande. Se déployant hors des couloirs, des chars sont la cible de canons antichars. Les Alliés sont déjà en difficulté.
Pour la Modèle:10th Armoured Division, sur le front néo-zélandais, la progression est au début assez aisée au travers des champs de mines dégagés. Mais un autre champ qui n'apparaît pas sur les cartes britanniques est repéré et le génie à bien des difficultés à y ouvrir des passages face aux mitrailleuses allemandes. Il est de toute façon trop tard pour espérer que les chars britanniques se faufilent sur les arrières des forces de l'Axe, ils devront affronter à la lumière du jour, les positions défensives très bien placées des Germanos-Italiens. Ainsi, les Sherwood Rangers subissent le feu nourri des batteries antichars italiennes et dans la confusion du repli, des blindés sautent sur les mines. Seize chars sont ainsi perdus. Les Modèle:Unité allemands occasionnent tant de pertes au sein du 47th RTR (Royal Tank Regiment) qu'il doit être dissout.
Au soir du Modèle:Date-, les généraux britanniques sont conscients du fait que les objectifs de l'opération Lightfoot sont loin d'être atteints et que l'opération en elle-même n'a aucune chance de déboucher sur un succès. En fait, il n'y a qu'au sud où le Modèle:13th Corps réussit sa mission, immobiliser les forces ennemies. En fin de compte, le front allemand n'a nullement été percé et les pertes des Britanniques et de leurs alliés commencent à être lourdes.
Du côté allemand, la situation n'est pas non plus des meilleures. En effet, alors que le général Stumme cherchait à prendre contact avec les unités en première ligne, il serait mort d'une crise cardiaque à la suite d'un bombardement qui l'aurait éjecté hors du véhicule qui l'emmenait au front sans pour autant que son chauffeur s'en aperçoive. Von Thoma prend alors l'intérim en attendant le retour imminent de Rommel. Il est alors ordonné à la [[15e Panzerdivision|Modèle:15e Panzerdivision]] de reprendre le terrain cédé à l'ennemi. De plus, il va s'avérer possible de rappeler la [[21e Panzerdivision|Modèle:21e Panzerdivision]] et la division blindée Ariete qui était retenues au sud, l'effort britannique n'étant plus très important.
La contre-attaque allemande
Dès la fin de la journée du Modèle:Date-, la Modèle:15e blindée allemande contre-attaque dans le secteur australien où les blindés du 40th RTR subissent de lourdes pertes. Il faut ajouter à la contre-attaque, le fait qu'un raid aérien britannique a par erreur lâché ses bombes sur les troupes australiennes. Chez les Écossais, les Panzer ont fort à faire avec les chars de la Modèle:2nd-en Armoured Brigade et perdent Modèle:Nobr leurs blindés. À Modèle:Heure, la [[10e division blindée (Royaume-Uni)|Modèle:10e blindée britannique]] attaque avec la [[24e brigade d'infanterie (Royaume-Uni)|Modèle:24e]] à droite et la Modèle:8e à gauche. Le but est la crête de Whiska située en face de la crête de Miteiriya. Une nouvelle fois, les sapeurs sont surpris par la profondeur des champs de mines et subissant le feu allemand, ils n'arrivent pas à ouvrir un chemin avec suffisamment de rapidité. Pendant ce temps, bombardiers allemands et canons antichars tirent sur les blindés britanniques qui ne peuvent avancer. Après des hésitations, le général Gatehouse, commandant la division, demande à Montgomery l'autorisation de replier ses blindés. Le chef de la Modèle:8th Army convoque alors Lumdsen, le chef du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:| }} }} corps à Modèle:Heure du matin et lui demande de poursuivre l'attaque ou alors d'accepter que les chefs de l'arme blindée soient remplacésModèle:Sfn. Les blindés tiennent leurs positions, mais c'est un massacre, des dizaines de Grant et Sherman sont détruits. À la suite de cet échec, les Britanniques doutent : comment ont-ils pu échouer avec une telle supériorité numérique ?
L’opération Supercharge
Les derniers combats de Lightfoot
Le Modèle:Date-, Rommel, de retour en Afrique, reprend le commandement de son armée. Le Modèle:Date-, voici un état des pertes :
- Modèle:Nobr et Modèle:Nobr ont été tués ;
- Modèle:Nobr et Modèle:Nobr ont été blessés ;
- Modèle:Unité et Modèle:Unité sont portés disparus (soit prisonniers, soit tués et blessés situés chez les Britanniques).
La [[15e Panzerdivision|Modèle:15e Panzerdivision]] compte Modèle:Nobr en état (Modèle:Nobr départ), la [[21e Panzerdivision|Modèle:21e Panzerdivision]] qui a combattu au sud, compte Modèle:Nobr Modèle:Nobr le Modèle:Date-. La division Ariete n'a perdu que deux chars et la Littorio en a Modèle:Nobr.
Pour les Britanniques, les pertes en blindés s'élèvent à Modèle:Nobr et Modèle:Nobr blindés, ce qui est largement supérieur aux pertes de l'Axe. Cependant, ils peuvent compter sur de substantiels renforts. Une nouvelle fois, le 26, les Britanniques échouent face à la Modèle:164e d'infanterie à percer le front allemand. Toutefois, dans les airs, la RAF a définitivement pris le contrôle. À cette date, c'en est fini de la légendaire domination aérienne de la Luftwaffe, et ce sur tous les fronts puisque sur le théâtre européen, l'arrivée de l'USAAF va changer la donne sur le front ouest, et que sur le front est, l'industrie soviétique va permettre aux avions russes de dominer les airs.
Malgré les échecs des Britanniques, Rommel décide néanmoins de rappeler la Modèle:21e Panzerdivision au nord et de lancer la [[90. Panzergrenadier-Division|Modèle:90e légère]] dans une contre-attaque qui va s'avérer être un échec. Dans ses carnets, Rommel semble pessimiste et évoque même à demi-mot sa propre mort : Modèle:CitationModèle:Sfn.
Mise en place du plan
Pendant ce temps, Montgomery met en place un nouveau plan ressemblant à Modèle:Lang mais baptisé Modèle:Lang (ce changement a pour but de renforcer le moral des troupes). Une nouvelle fois, l'offensive aura lieu au nord. Sur le front, à l'exception des Australiens, plus personne ne se bat et la [[2e division d'infanterie (Nouvelle-Zélande)|Modèle:2e d'infanterie néo-zélandaise]], la Modèle:1st Armoured Division et Modèle:9th Armoured Brigade sont retirées du front. Pour combler ces départs, on étend les positions des Sud-Africains et de la [[4e division d'infanterie (Inde)|Modèle:4e d'infanterie indienne]]. De plus, le front sud est de plus en plus déserté, la Modèle:7th Armoured Division ainsi que les Modèle:151e, Modèle:152e et Modèle:131e brigades d'infanterie appartenant aux Modèle:50e et [[44e division d'infanterie (Royaume-Uni)|Modèle:44e d'infanterie]] sont envoyées au nord pour renforcer notamment les Néo-Zélandais qui ont perdu beaucoup d'hommes. C'est aux Français du général Pierre Kœnig de tenir l'extrême sud du front, face aux parachutistes de la brigade Ramcke.
Au départ, le plan consistait à frapper au nord, là où sont postés les Australiens qui mènent une guerre d'usure, mais l'arrivée massive de renforts allemands dans cette zone incite Montgomery à abandonner ce plan initial. Il préfère attaquer un peu plus au sud, au niveau des positions tenues par les divisions d'infanterie italiennes, dont la faible valeur combative est encore diminuée par le départ des Allemands pour le nord. En outre, une fois la ligne percée, le Modèle:10th Corps pourra envelopper les unités allemandes présentes plus au nord grâce notamment à la piste de Sidi Abd el Rahman. Au tout début, les Australiens devront attaquer le saillant existant dans le front britannique à la suite de l'opération Lightfoot, là où se situait l'ancien objectif des forces écossaises. Cela confortera Rommel dans son idée que c'est bien l'extrême nord qui est menacé.
Ensuite, après cette attaque préliminaire, pour lancer l'assaut sur les positions italiennes, trois brigades de la Modèle:51e plus trois autres de la Modèle:50e d'infanterie sont chargées de percer sur quatre kilomètres les défenses ennemies afin d'atteindre la piste de Rahman et la crête d'Aqaqir. Au sud, la Modèle:133e et au nord le Modèle:22e maori attaqueront sur les flancs. Trente-huit chars sont gardés en réserve pour soutenir l'infanterie en cas de problème. De nombreuses pièces d'artillerie sont concentrées sur le front d'attaque et commenceront leurs tirs à Modèle:Heure. De plus, des bombardiers doivent pilonner les Italiens durant sept heures. À Modèle:Heure précises, l'objectif doit être atteint, la première vague sera alors relevée par la Modèle:9e blindée qui aura pour but la prise de la crête d'Aqaqir. La Modèle:1st Armoured Division et Modèle:8th Armoured Brigade seront alors lancées à l'assaut du terrain libre, une fois le front percé, pour empêcher les Germano-Italiens de se rétablir. Contrairement à Lightfoot, les blindés seront engagés plus tôt car l'infanterie a déjà subi des pertes substantielles. Ainsi, la Modèle:9th Brigade devra attaquer les positions d'artillerie adverses, ce qui risque d'engendrer des pertes énormes, mais Montgomery se dit prêt à accepter des pertes de 100 %Modèle:Sfn.
L'attaque australienne
L'offensive australienne constitue en quelque sorte la passerelle entre Lightfoot et Supercharge, elle doit gommer les imperfections de la première et assurer le bon développement de la seconde. Elle commence par l'assaut d'un poste défensif allemand appelé Thompson Post. Il est composé de tranchées abritant des nids de mitrailleuses et couvertes par un champ de mines. La défense du poste est assurée par le Modèle:125e d'infanterie allemand et le Modèle:11e de Bersaglieri. Le plan d'attaque australien prévoit la prise par la 20th Brigade de deux collines à proximité du poste lui-même, la 26th Brigade devant pour sa part capturer la redoute pour accéder à la route côtière et isoler des unités allemandes. Des chars Valentine provenant de la Modèle:23rd Brigade devront les soutenir. L'assaut a lieu à Modèle:Heure le Modèle:Date-. Les Australiens ne rencontrent aucun ennemi, mais les blindés ont fort à faire avec un champ de mines. Une des collines est prise peu avant le lever du jour, ce qui interrompt l'offensive.
Il faut attendre la nuit du 30 au Modèle:Date- pour revoir les Australiens attaquer. Ils arrivent avec l'aide de l'artillerie au pied de Thompson Post, mais subissent le feu de l'artillerie allemande. À Modèle:Heure du matin, les Britanniques déclenchent un tir de barrage sur les canons allemands. Les fantassins tentent d'avancer, mais ils sont tués par les obus de mortiers, les mitrailleuses et les mines. Devant la confusion qui s'ensuit, le repli est ordonné. Des dizaines d'hommes ont été perdus. Les Australiens ne sont pas parvenus à atteindre la mer, Rommel continue pour tenir le saillant à y envoyer des armes antichars. À Modèle:Heure, le Modèle:Date-, les Allemands lancent une contre-attaque à l'aide de la Modèle:21e blindée qui ravage les chars de la Modèle:23rd Brigade avant de se retirer. Durant la nuit, les Allemands réussiront finalement à repousser les Australiens plus au sud. Mais le gros de l'attaque va bientôt arriver et cette offensive a déporté une grande partie des forces allemandes au nord<ref name="historylearningsite">Traduction automatique de la page « The battle of El Alamein » (V.O. {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} accessible).</ref>.
La bataille
Le début de l'attaque se déroule sans difficultés pour les Alliés, les défenses ennemies ayant été terriblement affaiblies par le pilonnage de l'aviation et de l'artillerie. Sur les flancs, les troupes progressent sans trop de difficultés, les pertes les plus lourdes ont lieu au centre, les unités allemandes et italiennes ne se repliant pas. Mais les objectifs sont atteints à l'heure et la Modèle:9th Armoured Brigade est prête à attaquer. Cependant, il règne une certaine confusion dans l'unité, ce qui fait que seuls Modèle:Nobr Modèle:Nobr arrivent à attaquer<ref>Modèle:Référence insuffisante.</ref>. Le retard pris sur l'horaire fait que la nuit se termine et bientôt, les chars vont être repérables. Progressant légèrement en arrière du barrage d'artillerie, les Britanniques approchent de la piste du Télégraphe. Les Allemands réussissent néanmoins à infliger des pertes significatives aux Britanniques en détruisant leurs camions, ce qui empêche l'infanterie de soutenir les blindés. Peu après Modèle:Heure, les Britanniques ont entamé les positions allemandes malgré (comme toujours) la présence de mines. Dès que le jour fait son apparition, les Allemands peuvent régler leurs tirs et provoquent une hécatombe de différents chars britanniques. Les Crusader au canon de Modèle:Unité sont les premiers à succomber, leur armement étant bien trop léger. Devant le feu des canons antichars allemands et italiens (il y a des Modèle:Unité), la brigade blindée subit très vite des pertes importantes et doit, de plus, encaisser la contre-offensive des blindés des [[15e Panzerdivision|Modèle:15e]] et [[21e Panzerdivision|Modèle:21e de Panzer]]. Pris de flanc, les rares survivants britanniques se replient ; sur les Modèle:Nobr de l'attaque, Modèle:Nobr détruitsModèle:Sfn.
La Modèle:2nd-en Armoured Brigade doit conquérir la crête d'Aqaqir, mais elle est en retard. Le chemin qui mène à la crête est de plus encombré de véhicules en tout genre. Les quelques survivants de la Modèle:9th brigade les informent du massacre qu'ils ont subi, massacre inutile car l'état-major britannique, devant la réaction de Rommel qui envoie ses blindés, ne peut se résoudre à lancer une bataille trop tôt. De son côté, Rommel n'est pas optimiste, la percée de l'infanterie lui a causé du souci, il estime que sa contre-attaque n'est pas suffisante et il craint une bataille à l'est de la crête d'Aqaqir, seul endroit où la brèche anglaise possède encore une certaine profondeur. Montgomery voulait cette bataille à l'ouest de la crête.
Le 2 novembre 1942
Après une longue hésitation due au tir de barrage allemand, au massacre qu'a subi la Modèle:9e et à l'amas des troupes blindées allemandes, les Britanniques décident de ne pas lancer à l'assaut la Modèle:2nd-en Armoured Brigade contrairement aux ordres de Montgomery et de son état-major. Lumsden, chef du Modèle:10e corps, ne peut se résoudre à accepter un nouveau massacre. Fisher, le chef de la brigade, reste sur ses positions dans la brèche, ce qui empêche la Modèle:8th Brigade d'avancer. Cet amoncellement de véhicules alliés bloqués incite Rommel à les frapper au moyen de ses derniers blindés et avec l'aide de l'aviation, notamment des bombardiers en piqué Stuka. Mais la supériorité de la RAF est depuis longtemps acquise et la Luftwaffe ne peut attaquer les troupes au sol qui subissent néanmoins le tir des canons de Modèle:Unité toujours aussi efficaces jusqu'à ce que les aviateurs britanniques les contraignent à cesser le feu. Les blindés italiens attaquent aussi, mais ils subissent de lourdes pertes, que ce soit face à l'artillerie, aux chars ou aux avions. Pour défendre le front en danger, Rommel rappelle la division Ariete et le Modèle:125e de PanzerGrenadier. Les Germano-Italiens tiennent, les Britanniques n'avancent pas et subissent de lourdes pertes mais, dans cette guerre d'usure, le gagnant n'est pas celui qui perce ou qui résiste mais bien celui qui a le plus de réserves. Or, les Allemands se retrouvent bientôt à court de munitions et d'essence, le ravitaillement par voie maritime est très faible, la Royal Navy est maîtresse des mers. De plus, à force d'être engagés, les Panzer ont des pertes, il n'en reste plus à la fin du Modèle:Date- que Modèle:NobrModèle:Sfn, plus ceux en réparation.
Chez les Britanniques, malgré la perte de plus de Modèle:Nobr, les réserves sont importantes et les Modèle:8th et 22nd Brigade (appartenant à la Modèle:7e blindée) ont des effectifs quasi complets qui excèdent de loin les effectifs allemands. En cumulant tous les chars, la Modèle:8th Army en a plus de Modèle:Nobr guère plus de Modèle:Nobr Germano-Italiens (Modèle:Nobr les chars médiocres de la division Ariete). De plus, des automitrailleuses britanniques ont réussi à se faufiler sur les arrières des forces de l'Axe au sud-ouest du saillantModèle:Sfn. Les Italiens les prennent pour des Allemands et ces derniers pour des Italiens, voici comment un chef de char britannique décrit la situation :
« Ils nous regardent de très près, aperçoivent nos bérets, puis se retirent vivement de quelques mètres, marquent une pause comme s'ils ne croyaient pas leurs yeux et s'approchent à nouveau pour vérifier<ref>El Alamein, Lord Carver, Bastford, Modèle:P..</ref> »
Les Britanniques profitent de la situation pour désorganiser le système de communications de l'adversaire. Pour les soutenir, Montgomery envoie de l'infanterie qui fait de nombreux prisonniers parmi la division italienne Trieste. Le général Lumsden prévoit une attaque de chars en direction de la crête d'Aqadir mais un ordre de « Monty » l'oblige à lancer à l'aube du Modèle:Date- l'infanterie (Modèle:2e et Modèle:7e de fusiliers ainsi que le Modèle:2e royal des fusiliers). Les Modèle:2e et Modèle:7e de fusiliers sont repoussés par des mitrailleuses ; le Modèle:2e royal tient malgré sa position inconfortable.
La percée
Mais Rommel, privé de ses réserves, ne peut contre-attaquer et doit maintenant penser à se replier en comptant sur la lenteur de réaction des Britanniques. Il ordonne donc à ses troupes de commencer à se replier notamment au nord. Il voulait battre en retraite jusqu'à Fouka. L'infanterie serait transférée vers l'ouest en camion sous le couvert des Italiens. Ces derniers faute de moyens de transport devaient se replier à pied. Pour le chef de l'Afrikakorps, il faut non seulement abandonner la position d'El Alamein, mais s'il veut sauver l'Afrikakorps, il commence à penser qu'il doit se replier en Europe. Pour Hitler, une telle proposition est inacceptable. Il ordonne à Rommel de tenir ses positions. Hésitant, il obéit finalement. Il existe aujourd'hui plusieurs explications sur ce message, interprété par Rommel comme un ordre d'arrêt auquel il va se soumettre. Il semblerait qu'Hitler a adressé ce message radio pour regonfler le moral de son maréchal favori et non pour qu'il se sacrifie sur placeModèle:Sfn.
Face à ce début de repli, l'aviation allemande fait tout son possible pour empêcher les bombardiers de la RAF de bombarder les colonnes en repli. À terre, il est ordonné aux Modèle:1er et Modèle:7e blindées de s'engouffrer dans le saillant ouvert par les automitrailleuses et de foncer vers la mer pour encercler une partie des forces de Rommel. Auparavant, l'infanterie et des Valentine tentent d'élargir le passage mais subissent des lourdes pertes. Finalement, l'arrivée de la Modèle:11e indienne permet de capturer Modèle:Nobr allemands retranchés sur la crête d'Aqaqir. Mais il est trop tard, les Allemands ont commencé à se replier.
La poursuite
Pour l'Afrikakorps, le repli est inévitable et l'ordre de Hitler de résister ne peut être exécuté. Certains veulent résister, mais Rommel sait que plus rien ne peut arrêter les Britanniques<ref name="historylearningsite"/>. Il envoie son aide de camp, le lieutenant Berndt à Berlin pour faire changer Hitler d'avis. Pendant, ce temps (nuit Modèle:Nobr au Modèle:Date-), l'Afrikakorps est placé en arc de cercle autour du saillant britannique, la division blindée Ariete italienne avec ses Modèle:Nobr M13/40 sont les derniers blindés, obsolètes, de Rommel. Les Britanniques, malgré des pertes avoisinant les Modèle:Nobr, conservent encore Modèle:Nobr. À l'aube du Modèle:Date-, la Modèle:2e blindée et les survivants de la Modèle:7e motorisée s'avancent vers les défenses allemandes à l'ouest de la crête d'Aqaqir. Les troupes allemandes sont commandées par le général von Thoma qui utilise ses Modèle:Nobr pour détruire quelques chars adverses. Les Britanniques décident d'utiliser l'artillerie pour détruire les positions adverses. Les troupes de la Modèle:1st Armoured Division s'avancent sur le champ de bataille. Les blindés rencontrent alors la résistance d'un Panzer III qui finit par se rendre. Le général von Thoma, capturé à bord de ce char, est amené au général Montgomery<ref>James Lucas, War in The Désert, Modèle:P..</ref>. Les Écossais et les Indiens peuvent percer avec l'aide de blindés, bientôt suivis par les Néo-Zélandais<ref>Pierre Miquel, La Seconde Guerre mondiale, Modèle:P..</ref>. Le front est percé, les chars alliés vont pouvoir surgir sur les arrières de l'Axe.
Pendant ce temps, les Italiens de la division Ariete voient arriver les unités de la Modèle:7e blindée, les Deserts Rats qui avancent avec l'aide de l'artillerie. La 22nd Armoured Brigade détruit un par un les chars survivants. Les Britanniques percent au sud de la position italienne, ces derniers sont tournés et anéantis, comme le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }} corps italien. Malgré la résistance le long de la côte de la Modèle:90e légère, les Germano-Italiens sont vaincus et leur centre est percé. Cette brèche de Modèle:Nobr menace de destruction les troupes situées au sud. Rommel ne peut se résoudre à tenir, mais il hésite encore. C'est finalement l'arrivée du maréchal Kesselring qui le décide à ordonner à nouveau la retraite à Modèle:Heure le Modèle:Date- à l'ensemble des forces de l'Axe de se replier. Au nord, on s'enfuit par camions, mais, au sud, les éléments motorisés sont rares. Coupées du reste de l'Afrikakorps, les troupes de la brigade Ramcke et de la division Folgore (seules unités restantes du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }} corps) et les divisions Pavia et Brescia ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:| }} }} corps) doivent s'enfuir par leurs propres moyens. Rommel va tenter de les incorporer à Fouka à Modèle:Nobr à l'ouest d'El Alamein. Une nouvelle fois, il compte sur la lenteur des Britanniques. Ainsi, au soir du Modèle:Date-, les troupes alliées bivouaquent au lieu de poursuivre leur adversaire. Lorsque des renseignements arrivent au QG de la Modèle:8e armée, l'état-major décide de poursuivre l'Afrikakorps à partir du Modèle:Date- en direction de la côte pour capturer les troupes allemandes.
De Fouka à Solloum en passant par Marsa Matruh
La Modèle:2nd-en Armoured Brigade avance le lendemain en direction d'El Daba pour foncer ensuite vers Fouka, mais, elle est bloquée par les servants d'un canon de Modèle:Unité. La brigade attaque par le sud tandis que la Modèle:7e motorisée attaque par l'est. Modèle:Nobr et le canon sont capturés. La seule unité à intercepter des ennemis est la Modèle:8e blindée qui atteint Galal. Des troupes disparates sont capturées. Peu après, une colonne importante arrive et, au terme d'un combat intense, les Britanniques détruisent quatorze panzers et Modèle:Nobr italiens. Mille hommes sont capturésModèle:Sfn. Arrivé à Fouka, Rommel n'y trouve aucune position défensive et les Germano-Italiens sont désorganisés ; il décide de battre en retraite jusqu'à Marsa Matruh.
Au matin du Modèle:Date-, la situation de la Panzerarmee est tragique. Depuis les combats de la veille, il n'y a plus que douze panzers en état de combattre. Les Italiens mènent des combats d'arrière-garde, mais certains sont capturés par les Britanniques et beaucoup d'unités sont dispersées. Les Allemands, par contre, gardent un semblant d'ordre. L'essence vient à manquer et la Modèle:21e Panzerdivision tombe en panne sèche durant sa fuite vers Marsa Matruh. Poursuivis par les chars de la 22nd Armoured Brigade, les derniers Panzer sont immobilisés. Ils sont sauvés par le Kampfgruppe Voss chargé de protéger l'arrière-garde et qui tombe sur les arrières britanniques ; surpris, ceux-ci doivent battre en retraite. Mais faute de carburant, les Allemands sont contraints de saborder leurs chars et seuls les véhicules légers peuvent continuer à se replier. À Marsa Matruh c'est une lutte entre Allemands pour savoir qui aura de l'essence mais à Benghazi, Modèle:Unité de carburants viennent d'arriver par mer (un exploit). Malgré des pertes dues à l'aviation, la moitié arrive à Solloum. Seuls quatre Panzer sont encore là avec une dizaine de M13/40. Le Modèle:Date-, Ramcke et Modèle:Nobr ses parachutistes, venus des confins du sud avec des camions de ravitaillement pris aux Britanniques, arrivent à la rencontre des troupes de Rommel. Une prise de ravitaillement inestimable. Cependant, quatre cent cinquante hommes ont été perdus en route<ref>Paul Carrel, Afrika Korps, Modèle:Pp..</ref>.
Le Modèle:Date-, la Panzerarmee Afrika se replie vers Solloum en passant par les cols de Halfaya, ce qui signifie un ralentissement dans le retrait. Les Britanniques ont décidé de ne pas contourner la position par le sud, mais, ils peuvent infliger de lourdes pertes si les Allemands sont surpris pendant leur traversée des cols. Ainsi, le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }} corps italien soutenu par les quatre Panzer survivants doit garder la passe de Halfaya et la [[90. Panzergrenadier-Division|Modèle:90e légère]] continue à mener des combats de retardement à l'arrière des troupes germano-italiennes. À son arrivée à Solloum, Rommel ne compte plus que sur Modèle:Unité allemands, à peine plus d'Italiens, Modèle:Nobr antichars, même pas Modèle:Nobr de campagne. La réserve se compose de Modèle:Unité dont Modèle:Nobr. Les forces blindées se composent de onze panzers et dix chars italiens. Enfin, la réserve en artillerie se compose de Modèle:Nobr de tous types. Voilà ce qui reste de la glorieuse armée d'Afrique. Elle ne doit son salut qu'à la lenteur des Britanniques qui ne pourront surprendre les troupes de Rommel dans le passage de Halfaya. À l'aube du Modèle:Date-, l'ensemble des troupes est passé, la Modèle:90e légère s'y engouffre et en débouche à midi. Les sapeurs du général Bülowius sont les derniers à passer et font sauter la routeModèle:Sfn. À la fin de la journée, les avant-gardes britanniques arrivent, elles appartiennent à la Modèle:4e blindée, mais tombent sur une route impraticable et quelques mines qui détruisent des chars. Plusieurs jours sont nécessaires pour remettre la route en état. Mais Rommel doit déjà penser à battre en retraite en Tunisie, l'opération Torch a été mise en place, les Anglo-Saxons arrivent bientôt de l'ouest pour bloquer la route aux dernières troupes.
Bilan
Au terme d'une longue bataille et malgré des pertes excédant les Modèle:Nobr, Montgomery a pu, grâce à ses réserves, percer le front de Rommel qui ne disposait pas de plus de Modèle:Nobr. Le ravitaillement étant coupé par le « porte-avions » maltais, la logistique ne pourra suivre Rommel dans son ultime tentative de résistance.
En quelques mois, les Allemands sont écrasés à Stalingrad et repoussés d'Égypte. Comble du désastre pour les forces de l'Axe, les Américains et les Britanniques débarquent en Algérie et au Maroc le Modèle:Date-.
Certaines colonies françaises rejoignent de Gaulle dans sa lutte contre l'Allemagne nazie. Quant à l'Italie mussolinienne agonisante, elle perd la Libye, sa dernière possession africaine, et doit s'attendre à ce que les Alliés traversent bientôt la Méditerranée.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
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- Robert de Kersauson, « Les Forces françaises libres dans la bataille d’El-Alamein », Revue de la France Libre, no 31, septembre – Modèle:Date-.
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- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
Filmographie
- La dure réalité des affrontements du désert, vue du côté de la division Folgore, est présentée dans le film italien El Alamein d'Enzo Monteleone, sorti en 2002.
- Les étapes clefs de cette guerre ont été retracées comme arrière-plan historique du film Alexandrie pourquoi ? (1979) du réalisateur égyptien Youssef Chahine (1926-2008).
- La Bataille d'El Alamein