Chartres
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Chartres est une commune française, préfecture du département d'Eure-et-Loir, dans la région Centre-Val de Loire. La ville est à environ quatre-vingt-dix kilomètres de Paris (centre). Elle est surnommée Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au recensement de 2016, la commune compte Modèle:Unité. En 2015, la communauté d'agglomération de Chartres compte Modèle:Unité et l'aire urbaine de Chartres compte quant à elle Modèle:Unité. Il s'agit de la première ville du département d'Eure-et-Loir et la sixième de la région Centre-Val de Loire derrière Tours, Orléans (la capitale régionale), Bourges, Blois et Châteauroux.
La ville tient son nom de l'ancien peuple gaulois des Carnutes dont elle était le chef lieu et dont César mentionne que c'est dans leur cité que chaque année se réunissaient les druides de toutes les Gaules, au milieu d'une vaste forêt. De capitale des Carnutes, Chartres est devenue sous le Bas-Empire un diocèse dont la liste des évêques débute au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dont l'étendue était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la plus considérable de France puisqu'elle comprenait une partie du Gâtinais, la Beauce, une partie de la Sologne, le Blésois et Vendômois, le Dunois, le Perche et sa partie voisine de la Normandie, le Drouais, le Thymerais, le Mantois, le Pincerais (pays de Poissy) et le Hurepoix<ref name="1866_J._B_Souchet"/>. Son église cathédrale a été le siège de plusieurs conciles et reste le lieu d'un pèlerinage annuel.
La ville a été en partie détruite le 26 mai 1944 par les bombardements anglo-américains.
Géographie
Situation
Chartres est située dans le Centre-nord-ouest de la France, à environ Modèle:Unité de Paris, Modèle:Unité d'Orléans, Modèle:Unité de Tours, Modèle:Unité du Mans,Modèle:Unité de Laval et Modèle:Unité d'Évreux. La superficie de la commune est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le cœur de la ville de Chartres se situe sur le plateau de la Beauce, sur un promontoire rocheux que contourne l'Eure. La ville s'étend ensuite sur une langue de terre contournée par deux bras de l'Eure, ainsi que sur une pente douce du côté opposé à la rivière.
Les contours de l'ancienne ville sont délimités par des boulevards et quelques grandes places d'où partent d'importantes voies de communication.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes
Climat
La station météorologique de Chartres-Champhol est située à une altitude de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le climat est de type océanique dégradé, principalement sous l'influence des vents provenant en moyenne de 250° ouest - sud-ouest. Il est caractérisé par des températures moyennes comprises entre Modèle:Tmp et Modèle:Tmp et des précipitations paraissant beaucoup plus abondantes qu'elles ne le sont en réalité. La vitesse du vent à Chartres est peu élevée, environ Modèle:Unité de moyenne, avec une hydrométrie de 81 %<ref name="infoclimat">Modèle:Lien web.</ref> et une pression atmosphérique de Modèle:Unité.
Record de | Valeur<ref name="infoclimat"/> | Date<ref name="infoclimat"/> | Mesuré depuis<ref name="infoclimat"/> |
---|---|---|---|
froid | Modèle:Unité | Modèle:Date- | 1923 |
chaleur | Modèle:Unité | Modèle:Date- | 1923 |
pluviométrie journalière | Modèle:Unité | Modèle:Date- | 1923 |
vitesse du vent | Modèle:Unité | Modèle:Date- | 1981 |
Transports
Axes ferroviaires
Modèle:Article détaillé La gare voyageurs de Chartres est située à la limite de la commune de Mainvilliers. Ouverte en 1849, reconstruite en 1933, elle fait l'objet d'importants travaux en 2017-2018 dans le cadre du projet urbain de Pôle Gare<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le principal axe ferroviaire traversant la ville est la ligne de Paris-Montparnasse à Brest ; si aucun train de long parcours ne dessert plus la gare depuis la mise en service de la LGV Atlantique en 1989, le trafic TER Centre-Val de Loire est soutenu, avec une trentaine d'allers-retours quotidiens vers Paris. Deux lignes secondaires sont également parcourues par des trains de voyageurs et de fret, la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean (aujourd'hui limitée à Courtalain - Saint-Pellerin) et la ligne de Chartres à Orléans (rouverte au trafic voyageurs en 2016 jusqu'à Voves). D'autres lignes, aujourd'hui déclassées ou sans trafic, se dirigeaient vers Dreux, Auneau et Paris via Gallardon. Un axe Chartres-Tours est en cours de réhabilitation.
Axes routiers
Chartres est desservie par trois principales voies de circulation d'importance nationale : la route nationale 10 Paris - Tours - Bordeaux et la route nationale 154 Rouen - Orléans. La ville est reliée aux Pays de la Loire et à la Bretagne par l'ancienne route nationale 23 déclassée en route départementale 923, dont le tracé débute à Chartres et s'achève à Paimboeuf (devenant RD 323 dans la Sarth, et RD 723 après Angers). Chartres est également connectée au réseau autoroutier par l'autoroute A11 (Paris - Le Mans - Angers - Nantes) avec les sorties Modèle:N° (Chartres Centre / Chartres Est) aux Propylées et Modèle:N° (Chartres-Centre / Illiers-Combray) à Thivars, permettant toutes deux d'accéder à l'agglomération chartraine.
Transports en commun
Modèle:Article détaillé Le réseau urbain Filibus dessert par 15 lignes sept communes membres de la communauté d'agglomération Chartres Métropole. La communauté d'agglomération, la communauté de communes de l'Orée de Chartres et la commune de Barjouville financent le réseau. Le Syndicat Mixte de Transports Urbains du Bassin Chartrain (SMTUBAC) couvre Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux services de navettes gratuites sont en place, l'un faisant le tour des boulevards ceinturant le centre de la ville, l'autre effectuant un court trajet en centre-ville pour desservir les quartiers commerçants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chartres est également couverte par un réseau interurbain de transports, REMI (ou REseaux de Mobilité Interurbaine), géré par le conseil départemental d'Eure-et-Loir, qui comprend Modèle:Nobr régulières. Cent-vingt dessertes regroupées sur une trentaine de lignes sont assurées journellement vers et depuis Chartres qui est ainsi reliée aux principales villes du département (Dreux, Châteaudun, Nogent-le-Rotrou) et Orléans via une ligne cofinancée par le réseau des TER Centre-Val de Loire.
Urbanisme
Typologie
Chartres est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Chartres, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (86,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (52,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,3 %), terres arables (10,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,3 %), prairies (3,1 %), forêts (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Chartres et les communes aux alentours sont régies par une directive de protection et de mise en valeur des paysages destinée à préserver les vues sur la cathédrale, approuvée en 2022 par un décret en Conseil d'Etat<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Chartres est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment le Coinon et l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1995, 1997, 1999 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile, des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des effondrements généralisés<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 73,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 5521 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2020<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
Toponymie
Les formes les plus anciennes de Chartres sont Autrikon, dans la Géographie de Ptolémée, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis Autricum, dans la table de Peutinger, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>VALOIS (Adrien de) Notitia Galliarum ordine letterarum digesta (1675), Modèle:P..</ref>,<ref>Revue Celtique (1966), Modèle:T., Modèle:P..</ref>, formé du gaulois Autura « (rivière) Eure » et du suffixe localisant -ico, d'où le sens d'« établissement (près) de l'Eure ». Puis le nom de la ville change en étant dérivé de celui de la tribu gauloise des Carnutes par diverses transformations avant d'aboutir à Chartres : évolution probable de Carnutes en Cartunes par métathèse, puis en Cartres par chute de la voyelle post-tonique, et en Chartres par palatalisation du son k devant la voyelle a.
Histoire
Préhistoire
L'origine de l'implantation humaine remonterait, selon les résultats de fouilles archéologiques, à la préhistoire. Une présence humaine serait avérée dès le néolithique tandis qu'une implantation humaine permanente aurait eu lieu vers la fin de l'âge du fer<ref>Anne Ollagnier et Dominique Joly, Carte archéologique de la Gaule : 28. Eure-et-Loir, Académie des inscriptions et belles-lettres, Ministère de la culture et de la francophonie, Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, Paris, 1995. Pages 113 et 114 Modèle:ISBN.</ref>.
Antiquité
Modèle:Article détaillé L’actuel département d'Eure-et-Loir correspond à la partie centrale du territoire des Carnutes dont Chartres était l'un des oppidum, connu sous le nom d’Autricum. À l'époque gallo-romaine, Chartres-Autricum est une grande cité. Elle est alimentée en eau par deux aqueducs, on y trouve également un important amphithéâtre, au moins un forum, ainsi que des temples. Évangélisé, selon les légendes du Moyen Âge central<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par saint Altin et saint Eodald, la cité aurait même été avertie du message chrétien dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par les druides, qui auraient instauré le culte marial<ref group="Note">Cette légende a connu un certain succès au Moyen Âge et à l'époque moderne. La revendication d'une présence chrétienne dès l'époque des apôtres est présente dans le Cartulaire de Notre-Dame de Chartres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais on n'en trouve en revanche aucune trace dans des textes plus anciens comme le Cartulaire de Saint-Père, écrit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ou les Vies de saints carolingiennes.</ref>. Chartres-Autricum est, à la chute de l’Empire romain, l’un des évêchés les plus vastes des Gaules. Ce n'est toutefois qu'à partir des {{#switch: VI
| e | er | = {{#switch: VI
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}}
}} que l'on voit réellement l'évêché fonctionner et que l'historicité des évêques peut être établie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Moyen Âge
Miniature extraite de l'Obituaire de Notre-Dame de Chartres.
On connaît mal l’évolution urbaine de Chartres entre le {{#switch: et le
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: X|-| – | X }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et le|-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle
}} : la cité antique semble s’être effacée au profit de petits villages autonomes. Les premières installations de bâtiments chrétiens, attestés par quelques textes, laissent supposer qu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il y avait de nombreux établissements religieux à Chartres, alors dirigés par l’évêque. En 743, la ville est prise par Hunald duc d'Aquitaine et brûlée.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Normands ravagent les terres environnantes à plusieurs reprises et, en Modèle:Date-, détruisent la ville et probablement la cathédrale. Celle-ci est reconstruite, tandis que les Chartrains érigent les premiers remparts. En 876, un don de Modèle:Souverain3, le Voile de la Vierge, est à l’origine d’un important pèlerinage qui fait ensuite la richesse de la ville et la puissance des institutions religieuses locales. Le Modèle:Date-, les Danois de Sigfried attaquent sans succès Chartres et perdent Modèle:Unité<ref>Siège de Paris par les Normands ; Poème d'Abbon. Collection des Mémoires relatifs à l'Histoire de la France par M. Guizot Éditions de 1824 lu sur le site Gallica</ref>.
En 911, le chef normand Rollon, de retour d'une expédition en Bourgogne, remonte l'Eure et entreprend le siège de la ville. Il se heurte à la résistance qu’organise l’évêque Gancelme qui appel à son secours le duc de Neustrie, Robert, le duc de Bourgogne Richard le Justicier et le comte de Poitou Ebles Manzer, qui battirent Rollon devant les fortifications de la ville le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. D’après un récit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'évêque aurait fait fuir l’ennemi en brandissant la chemise de Marie, le Voile de la Vierge, relique majeure de la cathédrale. Cette victoire, attribuée à l’intercession de la Vierge elle-même, ne fera qu’accroître dans les siècles suivant le rayonnement du pèlerinage qui, à la faveur des dons, facilite le financement de la cathédrale actuelle.
Une autre source de cette puissance réside dans la richesse de la Beauce où le chapitre de la cathédrale possède de grands domaines. C’est de cette richesse et de cette puissance que découlent les cathédrales successives. Cet éclat matériel se double alors d’une grande renommée intellectuelle. L’évêque Fulbert de Chartres se trouve à l’origine du développement de l’École de Chartres qui s’épanouit pendant près de deux siècles. À côté de maîtres célèbres comme Thierry de Chartres ou encore Bernard de Chartres, l’évêque Yves de Chartres fut l’un des grands canonistes de l’Église.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la présence de Modèle:Souverain3 dans son château modifie la répartition des pouvoirs au sein de la ville. Le renouveau économique autour des métiers de la rivière, soutenus par le comte et l’évêque, fonde les bases du développement urbain à venir. Dans le domaine politique et militaire, le roi de France Modèle:Souverain3 réduit à merci, au prix d’une longue lutte, le sire du Puiset, dont la puissance était un défi à la monarchie.
Modèle:Article détaillé Durant la [[Renaissance du XIIe siècle|Renaissance du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]], s'épanouit à Chartres une pensée novatrice, nourrie par la redécouverte du platonisme, qui fait la richesse de l'Modèle:Citation selon l'expression de Jacques Le Goff. Un esprit qui découle directement de la rigueur grammaticale et de la curiosité scientifique de l'enseignement de Bernard de Chartres, basé sur les anciens, et dont les propos à ce sujet, rapportés par Jean de Salisbury, sont devenus parmi les plus fameux de l'histoire intellectuelle : Modèle:Citation bloc
La ville du Moyen Âge, où le bois prédomine dans la construction, est particulièrement fragile face aux incendies : le feu peut partir de partout, toutes les maisons abritant un ou plusieurs foyers. En 1462, c'est du fournil d'un boulanger que part un sinistre qui détruit quelques maisons près de l'église Sainte-Foy<ref>Modèle:Leguay-catastrophes, Modèle:P.34.</ref>. Le danger est aggravé par l'égoïsme : par exemple, en 1500, un incendie se déclare près de la cathédrale, et le point d'eau le plus proche est situé de l'autre côté du cloître. Les chanoines veulent interdire le passage et obliger les volontaires à faire le tour de la cathédrale, ne voulant pas que le va-et-vient trouble la tranquillité du lieu. La population passe outre<ref>Leguay (2005), Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. La ville est équipée de seringues géantes pour arroser les incendies plus efficacement<ref>Leguay (2005), Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
Cette région, au centre de la France et au cœur des domaines royaux, endure les conséquences de la guerre de Cent Ans. C'est à Brétigny, petit hameau au sud de Chartres, qu'est signé le Modèle:Date- un traité marquant une trêve entre les Anglais et le roi de France Jean le Bon. Plus tard, c'est au sud du département que se joue l'épisode mémorable de la bataille des Harengs. Un convoi de vivres, venu de Paris et destiné aux assiégeants d'Orléans, fait l'objet d'une tentative de destruction par les assiégés de cette ville qui avaient fait une sortie hors de leurs murs.
Cette ère de prospérité connaît un regain, d’ordre architectural, aux {{#switch: XVI
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}}. La qualité des églises atteste l'ampleur du mouvement religieux et la prospérité économique des {{#switch: XIII
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}}.
Époque moderne
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, malgré les troubles religieux, la ville de Chartres reste fidèle au culte catholique. Mais la fertilité du pays et les avantages financiers que la cité tire du ravitaillement de la capitale suscitent la convoitise des différents partis huguenots et catholiques. Après avoir été l’apanage de Charles de Valois, père de Modèle:Noble, le comté de Chartres est érigé en duché par Modèle:François Ier en 1528 au profit de Renée de France, duchesse de Ferrare. En 1568, la ville est assiégée par Louis de Bourbon-Condé, puis de [[Siège de Chartres de 1591|février à Modèle:Date-]], par Modèle:Noble<ref name="Métais">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Joly-1591">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel Modèle:P..</ref>. Malgré la résistance de la ville, il est sacré le Modèle:Date- en la cathédrale de Chartres : il est le seul roi de France sacré dans cette cathédrale<ref name="Couturier">Modèle:Article.</ref>. En 1626, Modèle:Noble élève Chartres en duché-pairie pour son frère Gaston<ref>Christophe Levantal, Ducs et Pairs... (1996), p 278 et 825. LP de juillet 1626 (avec Orléans et le comté de Blois), reg le 14 décembre.</ref>, titre tombé en quenouille en 1660 avec sa fille, la Grande Mademoiselle, puis en 1661, Modèle:Noble donne le duché à son frère Philippe<ref>Christophe Levantal, Ducs et Pairs... (1996), p 278 et 827. LP de mars 1661 (avec les duchés d'Orléans et de Valois), reg le 10 mai.</ref>, devenu chef de la maison d’Orléans, et dont l’héritier portera, jusqu’à Louis-Philippe, le titre de duc de Chartres.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville a le titre de duché-pairie et relève du parlement de Paris, du gouvernement général de l'Orléanais et de l'intendance d'Orléans<ref>Expilly, Dict. des Gaules..., tome 2 (1764), p 239-243.</ref>.
Époque contemporaine
Lors de la Révolution, la cathédrale est relativement protégée, alors que plusieurs églises chartraines sont vendues, démolies ou transformées.
Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’entrée dans le monde contemporain est marquée par des progrès importants comme l’arrivée du chemin de fer avec l’inauguration de la gare en 1849, la mise en place du tramway en 1899 ou encore la création, en 1909, parmi les premiers en France, de l’aérodrome, à cheval sur la commune voisine de Champhol où plusieurs pilotes acquièrent la célébrité comme Henri Farman et Latham. Ce terrain d'aviation devient la base aérienne 122 Chartres-Champhol où s'illustre une fameuse école de pilotage, dès la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Peu à peu, les activités purement aériennes sont transférées vers d'autres bases aériennes, la base aérienne 122 Chartres-Champhol ayant fermé ses portes définitivement en 1997.
La ville profite de la prospérité des échanges agricoles et étend ses limites urbaines, tirant parti de l’ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Chartres en 1841. Les portes de l’enceinte disparaissent, le dégagement du parvis de la cathédrale est partiellement réalisé en déplaçant l’hôpital, reconstruit à la périphérie de la ville entre 1857 et 1865, et le théâtre est doté d’une salle à l’italienne, inaugurée en 1861. À partir de 1923, Raoul Brandon érige, sur le site de l’ancien marché aux chevaux, un imposant bâtiment vite surnommé « Notre-Dame-des-Postes ».
La ville connaît encore son lot de souffrances dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec les bombardements du Modèle:Date-, de Modèle:Date- et de Modèle:Date-.
Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin, alors préfet d’Eure-et-Loir, a ses premiers démêlés avec les troupes du {{#ifeq:Reich | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:Reich| Reich }} }} en restant avec les Modèle:Nobr qui n'ont pas participé à l'exode durant la bataille de France du Modèle:Date-. Il quitte son poste en Modèle:Date-. Les Allemands installent la [[Kommandantur|Modèle:Langue]] boulevard Chasles, dans un immeuble qui accueillait la Compagnie d'assurance des travailleurs français et qui est de nos jours une agence de la Caisse d'épargne<ref name="PM">Guillaume de Morant, « La véritable histoire de la tondue de Chartres », Paris Match, semaine du 21 au Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. La Résistance française s'organise aussi à Chartres, avec l'aide de républicains espagnols comme la résistante Pepita Carnicer<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans les bombardements préparatifs au débarquement de Normandie, le centre-ville est accidentellement bombardé le Modèle:Date-, entraînant la mort de cinquante personnes, l'incendie de la bibliothèque municipale et la perte de nombreux ouvrages anciens. Modèle:Article détaillé
La cathédrale est sauvée de la destruction le Modèle:Date- grâce au colonel américain Welborn Griffith (en). Celui-ci remet en question l'ordre reçu de détruire la cathédrale, ses chefs croyant que les Allemands s'y abritaient. Il se porte volontaire pour aller vérifier avec un autre volontaire la présence de soldats allemands à l'intérieur. Constatant que la cathédrale est vide, il sonne les cloches pour avertir de l'absence d'ennemi. Il est tué au combat le même jour à Lèves, près de Chartres. Il est décoré à titre posthume de la Croix de Guerre avec palme, de la Légion d'Honneur et de l'Ordre du Mérite par le gouvernement français, ainsi que de la Distinguished Service Cross du gouvernement américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À partir du Modèle:Date-, des missions de reconnaissance menées dans la région par le Modèle:3e de cavalerie de l'US Army conduisent à la libération de la ville au prix de lourds combats menés le Modèle:Date- par la [[5e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:5e d'infanterie]] et la [[7e division blindée (États-Unis)|Modèle:7e blindée]] américaines appartenant au {{#ifeq:Corps | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:Corps| Corps }} }} de la [[3e armée (États-Unis)|Modèle:3e des États-Unis]] commandée par le général George Patton<ref>Winieska, Françoise, Modèle:Date-, La Libération de Rambouillet, France, SHARY, 1999, Modèle:P., Modèle:ISBN.</ref>. Le Modèle:Date-, en route vers Rambouillet qu'il atteint à Modèle:Heures, et où il doit s'entretenir avec le général Leclerc pour mettre au point les derniers détails de la libération de Paris, le général de Gaulle prononce une allocution depuis les marches de la grande Poste de Chartres : Modèle:Citation<ref name="Lib44" />.
À la Libération, le Modèle:Date-, onze femmes sont tondues, dont Simone Touseau (1921-1966, qui est l'objet d'une photographie de Robert Capa, intitulée La Tondue de Chartres. La photo est publiée le mois suivant dans le magazine américain Life puis dans d'autres journaux, devenant mondialement célèbre. Philippe Frétigné et Gérard Leray ont en 2011 consacré un livre, La Tondue 1944-1947, sur l'histoire de Simone Touseau. Par la suite, 162 personnes sont condamnées à Chartres pour collaboration, dont 7 à mort, tandis que sont prononcées 278 peines pour indignité nationale<ref name="PM" />. Modèle:Article détaillé
Après guerre
Alors qu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la population avait connu une stagnation, on constate après la Seconde Guerre mondiale un nouvel essor, limité par la proximité de la capitale. Chartres connaît alors une véritable transformation économique et sociale se caractérisant par des créations d’emploi, l’augmentation de la population et la création des quartiers de La Madeleine et de Beaulieu. Ce dernier, quartier prioritaire renommé Les Clos, compte Modèle:Unité en 2018<ref>Quartier Prioritaire : Quartier Des Clos sur sig.ville.gouv.fr</ref>.
Politique et administration
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Élections municipales
Élection municipale de 2020
Élection municipale de 2014
- Maire sortant : Jean-Pierre Gorges (UMP)
- 39 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2011 : Modèle:Unité)
- 23 sièges à pourvoir au conseil communautaire (Modèle:Données/Chartres/informations générales)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Modèle:Abréviation | Modèle:Abréviation | |||||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | Jean-Pierre Gorges * | UMP-UDI | Modèle:Unité | 53,49 | 31 | 18 | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | Catherine Maunoury | PS-EELV-MODEM | Modèle:Unité | 31,47 | 6 | 4 | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | Thibaut Brière-Saunier | FN | Modèle:Unité | 8,01 | 1 | 1 | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | Denis Barbe | FG (PCF) | 702 | 5,16 | 1 | |||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | Vincent Chevrollier | EXG | 252 | 1,85 | ||||
Inscrits | Modèle:Unité | 100,00 | ||||||
Abstentions | Modèle:Unité | 43,78 | ||||||
Votants | Modèle:Unité | 56,22 | ||||||
Blancs et nuls | 426 | 3,04 | ||||||
Exprimés | Modèle:Unité | 96,96 | ||||||
* Liste du maire sortant |
Liste des maires
Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Modèle:Article détaillé Chartres est le siège de la communauté d'agglomération Chartres Métropole, la première d'Eure-et-Loir par sa population d'environ Modèle:Unité (2015). En 2018, Chartres métropole regroupe 66 communes, devancée sur ce critère par celle de Dreux qui en compte 81.
Cantons
Chartres est le bureau centralisateur de trois cantons :
- le canton de Chartres-1, regroupant Modèle:Nobr et une fraction de Chartres, comptant Modèle:Unité (2016) ;
- le canton de Chartres-2, regroupant Modèle:Nobr et une fraction de Chartres, comptant Modèle:Unité (2016) ;
- le canton de Chartres-3, regroupant Modèle:Nobr et une fraction de Chartres, comptant Modèle:Unité (2016).
Jumelages
L'Association des Amis des Jumelages de Chartres organise régulièrement des manifestations culturelles en rapport avec les villes jumelées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
- Élection présidentielle de 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 74,57 % pour Emmanuel Macron (REM), 25,43 % pour Marine Le Pen (FN), 72,10 % de participation.
- Élection présidentielle de 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 47,90 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 52,10 % pour François Hollande (PS), 76,83 % de participation.
- Élection présidentielle de 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 58,16 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 41,84 % pour Ségolène Royal (PS), 84,74 % de participation.
- Élection présidentielle de 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 79,26 % pour Jacques Chirac (RPR), 20,74 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 80,68 % de participation.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
La ville de Chartres est entièrement incluse dans la première circonscription d'Eure-et-Loir<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui regroupe Modèle:Unité (2013)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Élections législatives de 2017, Modèle:1re : 55,18 % pour Guillaume Kasbarian (REM), 44,82 % pour Franck Masselus (LR), 43,46 % de participation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Élections législatives de 2012, Modèle:1re : 51,93 % pour Jean-Pierre Gorges (UMP), 48,07 % pour David Lebon (PS), 59,37 % de participation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Élections législatives de 2007, Modèle:1re : 47,39 % pour Jean-Pierre Gorges (UMP), 52,61 % pour Françoise Vallet (PS), 56,16 % de participation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Élections législatives de 2002, Modèle:1re : 51,75 % pour Jean-Pierre Gorges (UMP), 48,25 % pour Georges Lemoine (PS), 60,73 % de participation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2019 : 25,52 % pour Nathalie Loiseau (LREM-MoDem), 17,45 % pour Jordan Bardella (RN), 49,05 % de participation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Élections européennes de 2014 : 24,73 % pour Brice Hortefeux (UMP), 19,12 % pour Bernard Monot (FN), 43,52 % de participation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Élections européennes de 2009 : 32,15 % pour Jean-Pierre Audy (UMP), 17,75 % pour Jean-Paul Besset (Les Verts), 41,06 % de participation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Élections européennes de 2004 : 31,41 % pour Catherine Guy-Quint (PS), 18,83 % pour Brice Hortefeux (UMP), 43,68 % de participation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 40,44 % pour Philippe Vigier (Union de la Droite), 38,78 % pour François Bonneau (Union de la Gauche), 53,78 % de participation.
- Élections régionales de 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 49,82 % pour François Bonneau (PS), 40,12 % pour Hervé Novelli (UMP), 46,24 % de participation.
- Élections régionales de 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 52,46 % pour Michel Sapin (PS), 35,18 % pour Serge Vinçon (UMP), 61,85 % de participation
Référendums
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 49,01 % pour le Non, 50,99 % pour le Oui, 69,18 % de participation.
- Référendum de 1992 relatif à la ratification du traité sur l'Union Européenne<ref>Modèle:Lien web.</ref> : 45,88 % pour le Non, 54,12 % pour le Oui, 70,03 % de participation.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement et formation
Enseignement primaire
Chartres compte vingt-trois écoles, ou groupes scolaires, élémentaires ou maternelles.
- Enseignement primaire
-
L'école élémentaire d'application Maurice-de-Vlaminck.
-
École élémentaire François-Villon (1903).
Enseignement secondaire
Modèle:Article connexe Les établissements secondaires comprennent :
- Six collèges, dont deux collèges privés : Jean-Moulin, Hélène-Boucher, Mathurin-Régnier, Victor-Hugo, Notre-Dame (privé) et Sainte-Marie (privé).
- Collèges de Chartres
-
L'ancien collège Jean-Moulin, parvis de la cathédrale.
-
Collège Jean-Moulin, ancienne école normale d'instituteurs, de Raoul Brandon.
-
Collège Hélène-Boucher, ancien lycée de jeunes filles.
- Six lycées, dont deux lycées privés :
- Lycée Fulbert, général et technologique ;
- Lycée Jehan de Beauce, polyvalent ;
- Lycée Marceau, général, qui accueille quatre classes préparatoires aux grandes écoles (MPSI/MP/PCSI/PC) ;
- Lycée Notre-Dame, général et technologique (privé) ;
- Lycée professionnel Notre-Dame (privé) ;
- Lycée d'enseignement général et technologique agricole de Chartres - La Saussaye à Sours (LEGTA).
- Lycées de Chartres
-
Chapelle du lycée public Fulbert.
-
Le lycée Jehan-de-Beauce.
-
Le lycée Marceau.
-
Le lycée de la Saussaye à Sours.
Formation professionnelle
Le centre de formation d'apprentis interprofessionnel d'Eure-et-Loir (CFA Interpro28) propose 24 formations dans les secteurs de la vente et du commerce, de la coiffure, de l'hôtellerie et de la restauration, de la boucherie-charcuterie, de la patisserie-chocolaterie et de la boulangerie. Accueillant Modèle:Unité en 2021-2022, le CFA Interpro28 est le deuxième plus important de la région Centre-Val-de-Loire après celui de Joué-lès-Tours<ref>Votre agglo n° 108, février 2022, p. 42.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Enseignement supérieur
Institut universitaire de technologie (IUT)
L'institut universitaire de technologie de Chartres, dont un laboratoire de recherche « Électronique, Images et Signaux » commun avec l'école polytechnique universitaire d'Orléans, accueille environ Modèle:Nobr. Il est créé en 1996 et implanté en bordure de l'Eure, à proximité du lycée Marceau et du parc de la Petite-Venise. L'IUT de Chartres est composé de trois départements, proposant chacun un diplôme de bachelor universitaire de technologie (BUT) et une Licence professionnelle (LP)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Département Génie industriel et maintenance
- BUT Génie industriel et maintenance
- LP Conception et Amélioration des Processus et Procédés Industriels
- Département Management de la Logistique et des Transports
- BUT Management de la logistique et du transport
- LP Gestion de l'Achat et de l'Approvisionnement
- Département Génie électrique et informatique industrielle
- BUT Génie électrique et informatique industrielle
- LP Maîtrise de l'Énergie, Électricité et Développement Durable
Eure-et-Loir Campus
Eure-et-Loir Campus, centre d'enseignement supérieur et de formation inauguré en septembre 2000, installé dans l'ancienne caserne Marceau, comprend<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Plusieurs composantes de l'université d'Orléans :
- Une antenne de la faculté des sciences spécialisée en chimie et biologie du végétal ;
- La spécialité « Génie industriel appliqué à la cosmétique, la pharmacie et l'agroalimentaire » de l'école polytechnique universitaire d'Orléans ;
- Un institut national supérieur du professorat et de l'éducation (Inspé) : master Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF) 1er degré ;
- Des laboratoires de recherche présents sur le site de Chartres :
- Laboratoire Pluridisciplinaire de Recherche en Ingénierie des Systèmes, Mécanique et Énergétique (PRISME)
- Conditions Extrêmes et Matériaux : Haute Température et Irradiation - UPR3079 CNRS (CEMHTI)
- Interfaces, Confinement, Matériaux et Nanostructures - UMR7374 (ICMN)
- Laboratoire d’Économie d’Orléans - UMR CNRS 7322 (LEO)
- Val de Loire Recherche en Management (VALLOREM)
- Médiation, Information, Communication et Art - EA 4426 (MICA)
- Une école de droit préparant la capacité en deux ans.
- Des formations de :
Autres établissements
- Le campus de la chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Une école paramédicale comprenant un institut de formation en soins infirmiers (IFSI), un institut de formation d'aides soignants (IFAS) et un institut de formation d'ambulanciers (IFA)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Établissements d'enseignement supérieur et de formation professionnelles à Chartres
-
L'IUT de Chartres.
-
Eure-et-Loir Campus.
Santé
Chartres compte deux hôpitaux, l'hôpital Louis Pasteur au Coudray et l'hôtel-Dieu de Chartres, rue du Docteur-Maunoury, tous deux faisant partie des Hôpitaux de Chartres. Modèle:...
Manifestations culturelles et festivités
- Le Festival International d'Orgue de Chartres se déroule durant l'été. L'association des Amis des Grandes Orgues de Chartres convie chaque année de nombreux organistes venus du monde entier à se produire sur les grandes orgues de la Cathédrale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Tous les deux ans, les années paires, un concours d'orgues récompense les jeunes organistes internationaux. Des organistes de renom sont au nombre aussi bien des présidents du jury (Pierre Cochereau, Gaston Litaize, Marie-Claire Alain, Michel Chapuis, André Isoir…) que des récipiendaires (Daniel Roth, Yves Devernay, Philippe Lefebvre, Pierre Pincemaille, Vincent Warnier…).
- La Fête des Vendanges, fin septembre, est l'occasion de goûter le vin nouveau des vignes de Saint-Brice et de (re)découvrir le monde rural.
- Le Salon National de l'Artisanat, plus connu sous le nom des Artisanales de Chartres, se déroule tous les ans, le deuxième week-end du mois d'octobre. Les visiteurs (objectif de 90 000 visiteurs pour la 28e édition en 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>) peuvent découvrir près de Modèle:Nobre et Modèle:Nobr de l'artisanat : du bâtiment aux métiers de bouche en passant par l'automobile, les métiers d'art ou encore les travaux paysagers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Les Rencontres Internationales de Mosaïques, organisées par l'association les 3R, rassemblent tous les deux ans (les années paires), les œuvres de centaines de mosaïstes internationaux dans la chapelle du lycée Fulbert et la chapelle Saint-Éman. Le prix Picassiette est remis par un jury et par le public aux lauréats des catégories professionnels, amateurs initiés, amateurs, jeunes et groupes. L'évènement consacre l'évolution d'une ancienne cité de transit, le quartier Picassiette, dont la transformation sociale réalisée à partir des années 1990, est un exemple de développement social urbain. La 14e édition en 2022 réunit Modèle:Nobr de plusieurs pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La Foire de la Saint-André est un héritage du Moyen-Âge. Elle se déroule sur les boulevards le dimanche le plus proche du Modèle:Date-, jour où l'on fête les André et Andrée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Chartres en Lumières réunit, chaque année, gratuitement, depuis 2003<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de nombreuses personnes venues du monde entier. Des animations abstraites ou figuratives, presque toutes en mouvement, sont projetées sur la plupart des monuments ou bâtiments importants de Chartres (23 sites en 2021<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Cette manifestation a lieu généralement d'avril à septembre et se clôture par la Fête de la Lumière.
- Le week-end Modèle:Souverain- a lieu fin février et commémore le sacre de Henri de Navarre, seul roi de France à avoir été couronné à Chartres en 1594<ref>Modèle:Lien web.</ref> (la plupart des rois de France ayant été couronnés à la cathédrale de Reims]).
- La fête gallo-romaine, début juillet, restitue l'ambiance de l'ancienne Autricum autour du sanctuaire gallo-romain, vestige archéologique d'une superficie de six|hectares<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le festival de musiques actuelles, L'Paille à Sons, a lieu à Chartres début juin depuis 2015 sur deux jours au Parc André Gagnon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le Festival de Pâques est un festival musical chrétien qui s'est déroulé annuellement de 2003 à 2010 à Chartres durant le week-end de Pâques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Les Estivales de Chartres est un festival de spectacles et représentations théâtrales ayant lieu durant l'été. La 30e édition a eu lieu en 2022 avec Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sport
Chartres est une ville dynamique en matière de sport. Outre des infrastructures comme le complexe aquatique l'Odyssée et Hippodrome de Chartres, de nombreuses activités sportives sont pratiquées au sein de plusieurs clubs, professionnels ou évoluant dans les plus hautes divisions, comme le Chartres ASTT (tennis de table), les French Cubs de Chartres (baseball), le Chartres Métropole Handball 28, le C' Chartres Basket Féminin et UB Chartres Métropole (basket-ball) ainsi que le C' Chartres Football (football N2).
Médias
Presse écrite
Disparue
De nombreux journaux se sont succédé à Chartres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il possédaient une diffusion sur l'ensemble du département. On peut notamment citer :
- Le Journal de Chartres fondé en 1838, environ Modèle:Unité dans les années 1880 ;
- L'Union agricole fondé en 1858, hebdomadaire fondé par Ferdinand Jumeau et Alphonse Coudray ;
- Le Progrès, journal départemental, fondé en 1886 avec les actionnaires de l'Union, Modèle:Unité en 1901 ;
- La Dépêche d'Eure-et-Loir, fondé en 1888, ancêtre de l'Écho Républicain ;
- L'Écho de la Basse Ville, hebdomadaire fondé en 1897 ;
- La Voix de Notre-Dame de Chartres à partir de 1857, feuille religieuse ;
- La Croix d'Eure-et-Loir à partir de 1895, feuille religieuse.
Contemporaine
Le presse locale est aujourd'hui réduite aux titres suivants :
- L'Écho républicain qui est diffusé sur la ville et l'ensemble de l'Eure-et-Loir et des Yvelines ;
- la presse régionale n'est plus représentée par le quotidien La République du Centre depuis Modèle:Date- ;
- Horizon, un journal hebdomadaire d'informations agricoles et rurales du Centre et d'Ile-de-France ;
- Votre Ville, magazine institutionnel de la commune distribué mensuellement ;
- Votre Agglo, magazine institutionnel de la communauté d'agglomération distribué mensuellement.
Stations de radio
- Intensité, dont le siège est à Châteaudun, émet depuis 2008 à Chartres (91.1 FM) et dans le pays chartrain, et diffuse de l'information locale et départementale toute la journée sur son antenne.
- RGC ou Radio Grand Ciel, dont le siège est à Dreux est une radio associative chrétienne qui développe une programmation généraliste à dimension départementale. Elle diffuse depuis 1991 sur 106.8 FM à Chartres.
- Virgin Radio (103.3) et Chérie FM (105.3) émettent sur Chartres avec un décrochage local.
- Sensations (90.1), une radio locale venant d'Étampes et Chante France (96.7) arriveront prochainement sur Chartres.
Télévision
Les chaînes locales publiques France 3 Centre-Val de Loire et France 3 Normandie émettent leurs programmes locaux sur Chartres grâce à 2 émetteurs : Montlandon (La Butte de Montlandon) qui couvre aussi l'Eure-et-Loir et Les Hauts Saumons au nord chartrain<ref>Émetteurs TNT en Eure-et-Loir</ref>.
Un bureau permanent France 3 est situé 14 rue du docteur Michel Gibert<ref>Situation de bureau chartrain de France 3</ref>.
Web télévision
- Le 28TV est une web télévision départementale qui diffuse des actualités locales en Eure-et-Loir.
Économie
Chartres est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir. C'est aussi un grand centre agricole. La ville possède de nombreuses industries de fabrication allant de la pharmacie aux constructions mécaniques et électriques en passant par la parfumerie. De plus, Chartres est très bien desservie, tant au niveau routier qu'au niveau ferroviaire, ce qui lui permet d'exporter facilement et d'être reliée efficacement à la France entière.
Autrefois grand marché agricole, Chartres accueille aujourd’hui des entreprises renommées, dont les ateliers de parfumerie Guerlain ou ceux de Paco Rabanne. La ville donne une image dynamique, tant dans le domaine de l’emploi que dans le domaine de la culture. Cela se caractérise notamment par la présence de la Cosmetic Valley.
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
En 2012, Chartres comptait 14,3 % de taux de chômage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Secteurs d'activités
- Centre agricole ;
- Industrie mécanique ;
- Électronique ;
- Industrie pharmaceutique ;
- Capitale de la parfumerie (Cosmetic Valley).
Entreprises notables de l'agglomération
- Novo Nordisk ;
- MMA (assurance) ;
- Pacific Creation<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Fragrance production (groupe Lancaster)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Groupe Lamirault<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Lumileds France ;
- Reckitt ;
- AFITEX ;
- Groupe Lorillard ;
- Puig a une fabrique de parfums dans la ville<ref name="Chartres">Modèle:Lien web.</ref> ;
- LVMH, avec une usine Dior<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture et patrimoine
Édifices religieux
Cathédrale Notre-Dame
Aux {{#switch: XIII
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}, la cathédrale Notre-Dame de Chartres, cloître Notre-Dame, fut l'une des plus grandes cathédrales gothiques dédiées à la Vierge dans la France septentrionale. Elle est aujourd'hui inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO. La cathédrale est élevée sur un promontoire, butte naturelle qui domine l’Eure d'une trentaine de mètres. Elle est implantée dans le tissu urbain de la ville antique.
Au cours du haut Moyen Âge, cinq édifices au moins ont dû se succéder. Il n’en reste que quelques pans de murs et le site de la crypte dite de Saint-Lubin, dont le plan et l’orientation ont déterminé l'implantation de l'abside de l'édifice actuel. En 1020, la cathédrale est ravagée par les flammes. C’est à l'évêque Fulbert que l’on doit la construction de la première cathédrale qui est dédicacée en 1037 et dont il reste la crypte, le narthex avec sa façade à trois portails sculptés et ses deux tours. Le clocher sud est érigé plus tardivement. La basilique romane de Fulbert est encore détruite en 1194 et seules la crypte et la façade ouest sont préservées.
La cathédrale actuelle est celle qui fut construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle reprend le massif occidental de l’ancien édifice. Son plan en croix latine, son élévation à trois étages, ses voûtes d’ogives à doubleaux et formerets déterminant la forme des piles, en font un exemple de l’architecture gothique à ses débuts. Le dallage de la nef a été conservé. À l’extérieur, afin d'équilibrer la poussée des voûtes, un système de gros contreforts et d’arcs-boutants fut installé jusqu’à la base des toitures, en deux volées superposées, d’épaisseur décroissante. Les deux porches latéraux possèdent un décor sculpté.
Les siècles suivants verront l'édification d'extensions liées notamment à l'évolution de la liturgie. Entre 1325 et 1335, la salle capitulaire surmontée de la chapelle Saint-Piat est érigée et reliée à la cathédrale par un escalier couvert par une galerie. La chapelle Vendôme est construite en 1417 entre deux contreforts du bas-côté sud. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le maître maçon Jehan Texier dit Jehan de Beauce procède à d'importants travaux. Il reconstruit, en 1506, le clocher nord dit clocher Neuf détruit par la foudre. Puis en 1520, il installe le pavillon de l’horloge sur le côté nord de la cathédrale.
En 1836, un incendie accidentel détruit l'ancienne charpente en bois. La toiture est reconstruite en fonte de fer avec une couverture en cuivre qui avec le temps produit du vert-de-gris et lui donne cette couleur verte caractéristique.
En Modèle:Date-, pendant la Seconde Guerre mondiale la cathédrale de Chartres a été sauvée de la destruction grâce au Colonel Américain Welborn Barton Griffith, Jr<ref group="Note">Voir Seconde Guerre mondiale.</ref>.
Modèle:Article détaillé Les vitraux de la cathédrale de Chartres sont considérés comme l'un des ensembles les plus complets et les mieux préservés de l'époque médiévale. Ils sont notamment célèbres pour leurs couleurs et en particulier pour le fameux « bleu de Chartres », référence mondialement reconnue. Ils couvrent une surface totale de Modèle:Unité et présentent une collection unique de Modèle:Nobr illustrant la Bible et la vie des saints ainsi que celle des corporations de l'époque.
Les plus anciens vitraux, rescapés du terrible incendie de 1194, sont Notre-Dame de la Belle Verrière (daté de 1180) et les trois lancettes de la façade ouest réalisés entre 1145 et 1155. La plupart des autres vitraux sont contemporains de l'église actuelle et datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, entre 1205 et 1240 environ. La rapidité des travaux explique sans doute l'unité exemplaire de l’ensemble.
Aujourd'hui, la ville rassemble plusieurs ateliers de maîtres verriers et le Centre International du Vitrail (CIV), installé dans l'enclos de Loëns, contribue au rayonnement de cet art dans le monde.
La cathédrale a une "valeur universelle exceptionnelle" selon l'UNESCO et relève, à ce titre, du patrimoine mondial<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Vitraux de la cathédrale de Chartres
-
Vitraux et nefs.
-
Rosace de la façade nord.
-
L'Annonciation, vitrail du chœur.
-
Vie de saint Joseph,
nef côté nord.
Église Saint-Pierre
Modèle:Article détaillé L'église Saint-Pierre, rue Pétion, est classée monument historique. Avant la Révolution, elle faisait partie de l'abbaye Saint-Père (Père signifiant ici Pierre) dont les traces remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'église est devenue paroissiale en 1803.
- Église Saint-Pierre de Chartres
-
Le chevet
-
Abside par Mieusement
(fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) -
Nef
-
Vitrail de 1876 par les ateliers Lorin.
-
Vitrail de 1885
Collégiale Saint-André
Modèle:Article détaillé Un ensemble architectural roman subsiste à Chartres, l'église Saint-André, rue Saint-André, datant de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le chœur emjambant l'Eure s'est effondré en 1805, rompant l'harmonie de cet édifice. Celui-ci est employé comme magasin à fourrage de la Révolution à 1861, et sa restauration commencée en 2003 apporte une nouvelle vocation à la collégiale en tant que lieu d'activités culturelles.
- Collégiale Saint-André
-
La collégiale Saint-André.
-
Point de vue surplombant.
-
Reste de l'arche du chœur.
-
La fontaine Saint-Jean sous la collégiale Saint-André.
-
Détail d'un chapiteau.
Église Saint-Aignan
Modèle:Article détaillé L'édifice actuel de Saint-Aignan, rue des Grenets, date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et témoigne d'éléments gothiques, comme le portail principal du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais surtout Renaissance, tel celui de gauche sur lequel est mentionnée la date de 1541.
- Église Saint-Aignan
-
L'église Saint-Aignan.
-
Vue du tertre Saint-François.
-
Façade Nord.
-
La voûte au-dessus du chœur.
Église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres
Située dans le quartier de Rechèvres, l'église Saint-Jean-Baptiste, rue de la Paix, a été construite entre 1959 et 1961. En forme de rotonde surmontée d'une coupole, elle est éclairée par des vitraux de Max Ingrand sur toute la circonférence. L'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 2002<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Depuis 1963, il abrite la sépulture de l'abbé Franz Stock, aumônier allemand, supérieur du « séminaire des barbelés » au Coudray, près de Chartres.
- L'église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres
-
-
-
Couvent des Cordeliers
- Le couvent des Cordeliers, boulevard de la Courtille.
Église Saint-Martin-au-Val
- L'église Saint-Martin-au-Val, place Saint-Brice.
Église Sainte-Foy
- L'église Sainte-Foy, rue Collin d'Harleville.
Chapelle Notre-Dame de la Brèche
- La chapelle Notre-Dame de la Brèche, rue de la Brèche.
Autres édifices
Lieux de culte
- Lieux de culte
-
Chapelle des Sœurs de Saint-Paul.
-
Chapelle de l'Hôtel-Dieu.
-
Chapelle du collège Jeanne d'Arc.
-
Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours.
-
Chapelle de la maison Sainte-Élisabeth.
-
Chapelle Sainte-Jeanne d'Arc.
-
Chapelle de la Visitation.
-
Chapelle du couvent des Sœurs de Notre-Dame.
Anciens édifices cultuels
- Anciens édifices cultuels
-
Chapelle des Carmélites.
-
Chapelle du palais épiscopal.
-
Chapelle Saint-André.
-
Chapelle Saint-Chéron du lycée Fulbert.
-
Chapelle Saint-Éman.
-
Chapelle Saint-Julien.
-
Prieuré Saint-Vincent.
Chartres, lieu de pèlerinage
La ville est la destination de deux pèlerinages : le dimanche des Rameaux pour les jeunes de 18 à 30 ans des diocèses d'Île de France<ref>Modèle:Lien web.</ref> et à la Pentecôte pour le pèlerinage de Chrétienté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un des itinéraires de la Via Turonensis, chemin de pèlerinage médiéval de Paris à Saint-Jacques-de-Compostelle, traverse Chartres (l'autre itinéraire passe par Orléans). Selon le Chapitre Premier du Guide du Pèlerin d'Aimery Picaud, la Via Turonensis était une des quatre routes en France menant à Saint-Jacques-de-Compostelle et la seule venant du nord et du nord-est de l'Europe. Les pèlerins modernes qui partent de Paris peuvent prendre l'une des deux variantes de l'itinéraire (via Vauhallan et Saint-Rémy-lès-Chevreuse ou via Versailles) qui convergent près de Rambouillet et traverse Épernon, Saint-Prest et Lèves avant d'entrer dans Chartres. La Via Turonensis continue ensuite vers Bonneval et Châteaudun jusqu'à Tours où elle converge avec la variante via Orléans. Modèle:Article détaillé
Édifices civils
La vieille ville de Chartres
Modèle:Article détaillé La vieille ville de Chartres se compose de deux parties, la ville haute autour de la cathédrale et la basse ville aux bords de l'Eure et de ses bras. Elle constitue un ensemble remarquable d'édifices médiévaux et Renaissance.
Au sein de cet ensemble, la place de la Poissonnerie constitue un exemple architectural caractéristique regroupant la maison du Saumon et la maison de la Truie qui file. Ce quartier est attesté comme lieu de vente du poisson depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusque dans les années 1950. Autrefois, cette place était entièrement entourée de maisons à colombage. Cependant, elles furent démolies vers 1870 puis plus tard en 1960. La maison du Saumon fut habitée par Catherine Maubuisson, dame de Borville qui était à la tête d’un important négoce d’import export. Outre le saumon, la façade présente une Annonciation et saint Michel terrassant le dragon.
- Rues et maisons de Chartres
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Maison à colombages dite maison du Saumon Modèle:Classé MH.
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Moulin Saint-Père, rue de la Grenouillère.
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Les bords de l'Eure au pont des Minimes.
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Escalier de la reine Berthe, 35 rue des Écuyers Modèle:Classé MH.
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Tertre Saint-Nicolas.
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Rue des Écuyers.
L'enclos de Loëns
Modèle:Classé MH.
Modèle:Article détaillé L'enclos de Loëns était un ensemble de bâtiments dépendant du chapitre cathédral, qui réunissait, à proximité du cloître Notre-Dame, un cellier, un grenier, une prison et un four banal. Dans cet enclos, étaient stockés les dîmes et fermages versés en nature, et emprisonnés les condamnés de la justice ecclésiastique.
Le cellier est classé monument historique en 1862<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il abrite actuellement le Centre international du vitrail.
Le palais épiscopal
Il ne subsiste rien du premier palais épiscopal qui aurait été édifié sur le site, par l'évêque saint Yves au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Du palais qui accueille Modèle:Souverain2 à l'occasion de son couronnement en 1594, il ne reste que les communs. Le bâtiment central est élevé durant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En effet, Paul Godet des Marais détruit la chapelle Saint-Serge-et-Saint-Bacche pour construire un corps de bâtiment en 1704. Le pavillon central de la façade, la salle à l'italienne ainsi que la chapelle sont construits au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous la direction de Monseigneur Fleury<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
De 1794 à 1804, le palais épiscopal est utilisé par l'administration centrale du département d'Eure-et-Loir. Puis la préfecture s'y installe en 1804 avant de rendre, en 1821, le palais à l'évêché renaissant.
À l'issue de la loi de séparation des Églises et de l'État, en 1905, les bâtiments deviennent la propriété du département d'Eure-et-Loir. En 1913, celui-ci les met à la disposition de la ville de Chartres. Les soldats cantonnés dans les lieux durant la Première Guerre mondiale saccagent la décoration. Le bâtiment est laissé à l'abandon jusqu'à ce que la ville de Chartres en fasse son musée des Beaux-Arts<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Celui-ci est inauguré en 1939, mais n'est réellement ouvert qu'en 1948.
L'ancien hôtel des Postes
Modèle:Inscrit MH.
Modèle:Article détaillé En 1919, devant l'expansion des communications, dont le télégraphe et le téléphone, est décidée la construction d'un bâtiment spécifique situé à l'emplacement du marché aux chevaux, entre la place des Épars et la place du Châtelet. C'est à Raoul Brandon qu'est confiée sa construction dans un style néogothique utilisant des techniques novatrices pour l'époque dont le béton armé. Le décor raconte, sur un support mosaïque, l'acheminement d'une lettre jusqu'à son destinataire. L'hôtel des Postes est terminé en 1928. En 2005, la ville de Chartres acquiert le bâtiment devenu une silhouette désormais indissociable du paysage chartrain pour y installer, après complète reconstruction intérieure, sa médiathèque.
Monument en hommage à Jean Moulin
En 1948, un monument en hommage à Jean Moulin est inauguré grâce à une souscription publique. Réalisé par Marcel Courbier sur les plans de l'architecte Michel Maunoury, le monument représente un poing crispé sur un glaive brisé. La statue, faite de granit rose, immortalise l'action de Jean Moulin. Un parterre de roses baptisées « Résurrection » ou « Roses de la déportation », rouge magenta et rose, créées par Michel Kriloff et dédiées aux femmes déportées à Ravensbrück, entoure le monument.
La maison Picassiette
La maison Picassiette (ou la Maison aux mille morceaux) est un exemple d'architecture naïve constituée de mosaïques de verre et de faïence coulés dans le ciment. Elle a été construite par un seul homme Raymond Isidore, dit Picassiette (1900-1964). Balayeur du cimetière municipal, il collectait les morceaux d'assiettes, de verre, mis au rebut et s'inspirait de ses rêves. La population le surnommait Picassiette : le Picasso de l'assiette. Il se rêvait artiste et inspira une démarche originale de transformation sociale du quartier des Hauts-de-Chartres. Un parcours de 15 mégalithes, partiellement recouverts de mosaïques, permet au touriste qui visite la maison de se rendre sur le « quartier Picassiette » et de découvrir les œuvres réalisées par les habitants dans les cages d'immeubles<ref>P. Macquaire : Un essai de transformation sociale, le quartier Picassiette à Chartres, l'Harmattan, Paris 2008 2018.</ref>. Par ailleurs, des mosaïques insérées dans le sol relient la chapelle Saint-Éman, dédiée à la mosaïque depuis 2003, à la maison Picassiette, en traversant le cimetière municipal.
Le cimetière municipal
Patrimoine culturel
Chartres vue par les peintres
- Les représentations picturales de Chartres adoptent le plus souvent l’emblématique cathédrale comme point de mire : Corot en 1830 (musée du Louvre), Fournier-Désormes en 1836 et Pernot en 1837 représentant l'incendie du Modèle:Date-, Ségé vers 1885 (musée des Beaux-Arts de Chartres), Utrillo entre 1912 et 1914 (collection privée), Henri Le Sidaner (Modèle:Commons-inline), Chaïm Soutine en 1933 (musée d'Art moderne de Troyes), Kruysen en 1957 et 1960 (musée des Beaux-Arts de Chartres).
- Henri Villain, peintre orientaliste mort à Chartres en 1938, a représenté l'intérieur de la cathédrale dans ses dernières œuvres, ainsi que les lavoirs du bord de l'Eure.
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Corot, Cathédrale de Chartres, 1830, Paris, musée du Louvre.
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Pernot, Incendie de la cathédrale du Modèle:Date-, 1837, musée des Beaux-Arts de Chartres.
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Martín Rico, la porte Guillaume avant qu'elle ne soit détruite pendant la Seconde Guerre mondiale
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Ségé, En Pays Chartrain, vers 1885, musée des Beaux-Arts de Chartres.
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Henri Le Sidaner, Vieilles maisons à Chartres, 1921.
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Henri Villain, Vieux lavoirs sur l'Eure, 1936, musée des Beaux-Arts de Chartres.
- En 1960, le peintre russe Vladimir Stojarov est venu à Chartres et a représenté des maisons au bord de l'Eure. Le pont Bouju, s'il était représenté, se trouverait juste à droite de l'image. Ce tableau se trouve maintenant au musée des Beaux-Arts de Dnipro en Ukraine (Chartres, huile sur isorel, Modèle:Dunité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le théâtre de Chartres
Modèle:Article détaillé Le théâtre de Chartres, subventionné principalement par la Ville de Chartres, rayonne sur l’agglomération chartraine et sur l’ensemble du département d’Eure-et-Loir. Ouvert à tous les genres artistiques (théâtre, danse, musiques, humour…) et à tous les publics, il offre une programmation de qualité. Son foyer-bar récemment rénové et sa salle à l’italienne de 531 places en font un haut lieu de la culture chartraine. Il est actuellement dirigé par Jérôme Costeplane<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Musée des Beaux-Arts
Modèle:Article détaillé Le musée des Beaux-Arts est le principal musée de la ville. Situé dans l'ancien palais épiscopal, à côté de la cathédrale, il abrite une collection d'œuvres d'art variée : peintures, dessins, sculptures, objets d'arts, archéologie, mobilier et en particulier une collection fournie de peintures de Maurice de Vlaminck.
- Œuvres exposées au musée des Beaux-Arts
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Figure d'un retable
Sainte Catherine. -
Léonard Limosin
Saint Jean (1547). -
François Gérard
couronnement de
Modèle:Souverain- (1827). -
Adolphe Lalyre
Sainte Cécile (1896).
Centre international du vitrail
Modèle:Article détaillé Le Centre international du vitrail est consacré au vitrail « vivant » (ateliers pédagogiques, exposition permanente sur l'art du vitrail, expositions temporaires accueillant des artistes contemporains<ref>Modèle:Lien web, site du Centre international du vitrail.</ref>.
Le Compa, conservatoire de l'agriculture
Modèle:Article détaillé Le Compa, conservatoire de l'agriculture (à l'origine « conservatoire des machines et pratiques agricoles ») est situé sur la commune de Mainvilliers et limitrophe de la commune de Chartres.
Entité du conseil départemental d'Eure-et-Loir, il accueille sur Modèle:Unité des collections uniques sur l'agriculture, l'alimentation, l'environnement ainsi qu'un espace consacré à des expositions temporaires sur des sujets de société (alimentation, développement durable, ressources végétales, communication).
Il y est retracé l'histoire de l'agriculture et de sa mécanisation de 1800 à 1950 à partir de machines et d'outils d'époque.
Durant l’aménagement du pôle Gare de Chartres en 2019-2020, la gare routière utilise provisoirement le parking du Compa.
Le musée de l'École
Modèle:… Le musée départemental de l'École, créé en 1975 par deux instituteurs à la retraite<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Muséum des Sciences naturelles et de Préhistoire
Le muséum des Sciences naturelles et de Préhistoire de Chartres a fermé ses portes au public en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web, consulté le Modèle:Date-.</ref>. Aucune date de réouverture n'a été définie lors du conseil municipal ayant pris cette décision. Le muséum doit être remplacé par un auditorium et un studio d'enregistrement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'inventaire des collections est en cours et les activités en direction des publics scolaires sont maintenues.
- La collection de zoologie présente 250 espèces naturalisées, dont 200 espèces d'oiseaux ;
- La collection « Présence humaine du Paléolithique à l'âge du bronze en Eure-et-Loir » comporte notamment Modèle:Unité provenant du site de Muid Genou à Rouvray-Saint-Florentin ;
- La collection de géologie réunit de nombreux fossiles et minéraux.
Bibliothèques de Chartres
Les bibliothèques de Chartres comprennent deux établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- La médiathèque L'Apostrophe située en centre-ville, dans l'ancien hôtel des Postes, ouverte en 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- La bibliothèque Louis-Aragon, dans le quartier de la Madeleine.
La bibliothèque de Chartres était installée dans l'hôtel Montescot quand elle a été détruite par un bombardement aérien, le Modèle:Date-. Les collections anciennes de la bibliothèque ont été réunies au moment des confiscations de la Révolution française. Les manuscrits provenaient principalement de deux scriptoria, celui du chapitre de la cathédrale de Chartres et celui de l'église Saint-Père<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des campagnes de restauration des manuscrits médiévaux sont organisées par l’Institut de recherches et d’histoire des textes (CNRS)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parcs et jardins
Chartres possède quatre fleurs de « Ville fleurie », attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris (édition 2007)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur les 120 hectares d'espaces verts que compte le territoire chartrain, les principaux parcs et jardins sont listés ci-dessous<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Les jardins de l'évêché sont constitués de plusieurs terrasses derrière la cathédrale, avec une vue sur l'est de la ville et la Basse Ville. Ces jardins étaient les jardins de l'ancien évêché, aujourd'hui musée des Beaux-Arts. Ils sont partiellement classés depuis 1941<ref name="PA00097000" />. À la suite d'un effondrement en juin 2021, ces jardins sont fermés au public et le maire envisage comme priorité de résoudre le problème en aménageant un parking<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Le parc André-Gagnon est situé à l'ouest du centre-ville, entre la place Saint-Jean, le boulevard Charles-Péguy, l'avenue Alsace-Lorraine et la rue du Pélican. Le parc est surplombé de la voie ferrée Paris-Chartres. Il s'étend sur deux hectares et est composé essentiellement de massifs de fleurs et de grands arbres mais comporte également plusieurs aires de jeux, dont un parcours aérien entre les arbres, agrémenté de tyroliennes . Il est également nommé Modèle:Citation ou Modèle:Citation (nom de l'ancienne propriétaire du terrain), mais le conseil municipal le dénomme « parc André-Gagnon » en Modèle:Date-, en mémoire du maire de Chartres (1945-1947) qui fut aussi un héros de la Résistance chartraine ;
- Le jardin d'horticulture est situé entre l'avenue d'Aligre, la rue du Bourgneuf et l'avenue de Beaurepaire. Il appartient à la Société d'horticulture d'Eure-et-Loir. Ce parc, d'une surface de Modèle:Nobr, accueille des senteurs et espèces rares ainsi que de nombreux arbres, tels des noyers, des séquoia, des ginkgo biloba (la plus vieille espèce d'arbre, encore vivante) ou des platanes centenaires. Il offre une promenade au bord d'un petit bras de l'Eure peuplé de canards et d'oies<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Le parc des bords de l'Eure est situé au sud-est du centre-ville, entre le boulevard de la Courtille, le faubourg La Grappe et la rue du Marais. Appelé aussi la Modèle:Citation, il dispose d'un mini-golf ainsi que d'une location de barques et de pédalos ;
- Le square Guy-Nicot entoure les remparts nord de la vieille ville. Au-delà du boulevard Jean-Jaurès, il est prolongé par le parc Léon-Blum, auquel il est relié par une passerelle sur l'Eure ;
- Le parc Léon-Blum et le square Anne-Frank sont situés au nord du centre-ville, séparés par le boulevard Jean-Jaurès et bordés par l'Eure. Le parc comprend des jeux d'enfants ainsi qu'une cheminée, vestige d'une ancienne fonderie ;
- Le jardin de Sakurai (ville japonaise avec laquelle Chartres a signé un pacte d'amitié) est situé à l'entrée de Chartres au bord de la route d'Ablis. Ce petit espace vert offre un panorama sur la ville et un point de vue dégagé sur la cathédrale.
- Parcs et jardins de Chartres
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Le labyrinthe végétal des jardins de l'évêché.
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Le parc André-Gagnon.
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Le jardin d'horticulture.
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Kiosque du parc des bords de l'Eure.
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Le square Guy-Nicot.
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Le parc Léon-Blum.
Personnalités liées à la commune
Au Moyen Âge
- Fulbert de Chartres (960-1028), évêque de Chartres de 1006 à sa mort. Il est à l'origine des écoles de Chartres, dont l'enseignement rayonna dans toute l'Europe, jusqu'aux confins du Danemark et de la Hongrie. Il est également le reconstructeur de la cathédrale après l'incendie de 1020.
- Jean de Salisbury (1115-1180), élève d'Abélard et de Fulbert de Chartres. Intellectuel anglais, ami de Thomas Becket. Évêque de Chartres de 1176 à 1180.
- Foucher de Chartres (ou Foulques), aumônier de Baudouin premier roi de Jérusalem. Il a écrit l'histoire de ce qui s'est passé de 1095 à 1117. Il avait suivi en Terre Sainte Étienne comte de Chartres et de Blois ainsi que le duc de Normandie. Il les quitta pour s'attacher à Baudouin qu'il accompagna dans sa conquête de la principauté d'Edesse. Originaire d'une des plus anciennes familles de Chartres, il fut fait en 1123 gouverneur du royaume de Jérusalem pendant la captivité de Baudouin qui en était roi. Il partit avec Saint-Louis et devint son chancelier en l'an 1248 pour la septième croisade. Il mourut lors de ce voyage après la prise de Damiette.
À la Renaissance
- Antoine Brumel (1460-1512), compositeur
- Modèle:Souverain3 (1526-1599), gouverneur de Chartres, député aux États généraux de 1593
- Philippe Desportes (1546-1606), poète baroque
- Modèle:Souverain2 (1553-1610) est sacré roi le Modèle:Date- en la cathédrale Notre-Dame de Chartres
- Mathurin Régnier (1573-1613), poète satirique
- André Félibien (1619-1695), architecte
- Pierre Nicole (1625-1695), théologien et controversiste
- Robert Challe (1659-1721), écrivain français, mort à Chartres le Modèle:Date-
- Jacques de Losme de Monchesnay (1666-1740), littérateur français, mort à Chartres<ref>Modèle:Article</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Gilles Jullien, (1650 ou 1653-1703), organiste et compositeur, mort à Chartres.
- Léonor Jean Christine Soulas d'Allainval (1700-1753), auteur dramatique.
- Michel-Philippe Bouvart (1707-1787) docteur régent de la faculté de médecine de Paris, membre de l'académie des sciences et ancien professeur au collège royal de France.
- Marie Prudence Plisson (1727-1788), femme de lettres et poétesse.
- Jean Dussaulx (1728-1799), homme de lettres et homme politique.
- Alexandre-François de Senarmont (1732 -1805), général.
- Guillaume Doyen, historien chartrain du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Référence nécessaire
- Alexandre-Claude Bellier Du Chesnay (1739-1810), érudit et homme politique, né à Chartres.
- Antoine-François Desrues (1744-1777), empoisonneur.
- François Doublet docteur régent et ancien professeur de la faculté de médecine de Paris, associé ordinaire de la Société royale de médecine, sous inspecteur des hôpitaux civils et des maisons de force, né à Chartres le Modèle:Date-. Il fit imprimer en 1781 un mémoire sur la fièvre puerpérale. Il meurt à Paris le Modèle:Date républicaine-.
Période révolutionnaire
- Alexandre-François de Senarmont (1732-1805), général de division de la Révolution française, né à Chartres.
- Abbé Claude-Adrien Jumentier (1749-1840), né et décédé à Chartres, député suppléant du clergé pour le bailliage de Chartres aux États généraux de 1789. Il fut l'un des fondateurs de la bibliothèque de Chartres dont il fut le conservateur. Il est enterré au cimetière Saint-Chéron
- Nicolas-François Guillard (1752-1814), auteur dramatique
- Jacques Pierre Brissot (1754-1793), chef de file des Girondins pendant la Révolution française
- Jérôme Pétion de Villeneuve (1756-1794), homme politique (maire de Paris, membre de la Convention)
- Claude François Chauveau-Lagarde (1756-1841), avocat de Charlotte Corday et Marie-Antoinette d'Autriche
- Étienne Jumentier (1759-1846), député d'Eure-et-Loir.
- Nicolas Pierre Dominique Billard, né en 1766 à Chartres et mort en 1831 à Paris, homme politique et maire de Chartres de 1802 à 1815 et de 1819 à 1830.
- Le général François Séverin Marceau (1769-1796). La place Marceau et le lycée Marceau lui rendent hommage, ainsi qu'un buste le représentant (au sommet de l'obélisque, place Marceau) et une statue (place des Épars) sous laquelle est enterrée une partie de ses cendres (voir aussi Panthéon de Paris et Invalides).
- Paul Jean-Baptiste Poret de Morvan (1777-1834), général français de la Révolution et de l'Empire, mort à Chartres.
- Louis-François Chaft (1780-1856), contrebassiste et pédagogue, professeur de contrebasse au Conservatoire de Paris, mort à Chartres.
- François-André Isambert (1792-1857), élève au collège de Chartres, avocat, élu député de l'arrondissement de Chartres en 1830, conseiller à la Cour de cassation, c'est un des fondateurs et secrétaire de la Société française pour l'abolition de l'esclavage.
- Laurent-Martial-Stanislas Boutroue (1757-1816), conventionnel montagnard élu pour la Sarthe, né à Chartres.
- Ulysse de Ratti-Menton (1799-1864), diplomate, il fut élève au collège de Chartres.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Famille Bellier de La Chavignerie, famille de juristes et érudits chartrains ;
- Louis Eugène Regnault (1800-1889), évêque de Chartres ;
- Pierre-Lucien Fontaine (1809-1895), fondateur des Ateliers de constructions mécaniques de Chartres (1839), et pionnier dans le développement des turbines réglables ;
- Achille Guénée (1809-1880), entomologiste français, né le Modèle:Date- à Chartres ;
- Charles Famin (1809-1910), architecte, premier prix de Rome ;
- Noël Parfait (1813-1896), écrivain et homme politique, député d'Eure-et-Loir ;
- Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), éditeur de Jules Verne ;
- Ferdinand Dugué (1816-1913), est un poète et auteur dramatique français né à Chartres ;
- Louis-Augustin Rogeard (1820-1896), professeur et journaliste, opposant au Second empire, auteur des Propos de Labienus, personnalité de la Commune de Paris ;
- Gaspard de Cherville (1821-1898), écrivain ;
- Alexis de Castillon (1838-1873), compositeur français ;
- Émile Levassor (1843-1897), pionnier de l'automobile, fondateur de la société Panhard-Levassor, enterré au cimetière Saint-Chéron de Chartres ;
- Anatole France (1844-1924), écrivain, dont la mère Antoinette Gallas est née à Chartres le Modèle:Date- ;
- Noël Ballay (Fontenay-sur-Eure, 1847 - Saint-Louis (Sénégal), 1902), médecin et administrateur colonial, a vécu à Chartres et a eu droit à des funérailles nationales le Modèle:Date- dans la cathédrale de Chartres ;
- Charles-Victor Garola (1855-1923), agronome français, vulgarisateur de la fertilisation en France, fondateur de la station agronomique de Chartres ;
- Charles Isidore Douin (1856-1944), botaniste français, spécialiste de bryophytes ;
- Edmond Leroy dit Leroy-Dionet (1860-1939), peintre ;
- Jules Malteste, dit « Louis Malteste » (1862-1928) est un auteur, lithographe, dessinateur et illustrateur français ;
- Georges Lefèvre, (1877-1961), dit Géo Lefèvre, né à Chartres, journaliste sportif, inventeur du Tour de France ;
- Raymond Gilbert, (1878-1956), homme politique ;
- Raoul Philippe (1885-1914), artiste peintre<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Jacques Bauer (1887-1960), architecte<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Jeanne Garola, (1888-1965), chimiste, fille de Charles-Victor Garola, et continuatrice de son œuvre ;
- Léonce Corne, (1894-1977), acteur français, décédé à Chartres ;
- Anton Kruysen (1898-1977), peintre expressionniste néerlandais ;
- Édouard Bled (1899-1996), défenseur de la langue française, a été formé à l'École Normale de Chartres ;
- Jean Moulin (1899-1943), préfet d'Eure-et-Loir.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Raymond Barbet (1902-1978), homme politique français, né à Chartres
- Robert Camelot (1903-1992), y a établi des plans d'ensemble d'habitations collectives
- Franz Stock (1904-1948), inhumé en l’église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres
- Hélène Boucher (1908-1934) pionnière de l'aviation chartraine
- Janie Marèse (1908-1931) de son vrai nom Jeanne Bugnot, actrice, née à Chartres
- Bernard Chevallier (1912-1997), cavalier, champion olympique.
- Jacqueline de Romilly (1913-2010), philologue, membre de l'Académie française
- Alain de Boissieu (1914-2006), général français, Compagnon de la Libération et gendre du général de Gaulle, est né à Chartres
- Manu Dibango (1933-2020), chanteur et musicien camerounais, a passé quelques années comme étudiant à Chartres
- Yves Bonnet (1935), préfet, directeur de la DST, député de la Manche
- Yves Cannac (1935), haut fonctionnaire français
- Marie-Josèphe Guers (1950-2016), écrivaine
- Arlette Chabot (1951), journaliste
- Mireille Dumas (1953), animatrice de télévision
- Bruno Bianchi (1953-2011), dessinateur et créateur de Inspecteur Gadget
- Éric Lada, ancien footballeur, né à Chartres en 1965
- Philippe Quintais (1967), champion de pétanque
- Cécile de Ménibus (1970), animatrice de télévision
- Roland Vusec (1972), joueur de rugby
- Xavier Chalier (1974), footballeur professionnel
- Nicolas Escudé (1976), joueur de tennis professionnel
- Benjamin Nivet (1977), footballeur professionnel
- Jérémy Stinat (1978), joueur puis arbitre de football.
- Julien Escudé (1979), footballeur international
- Anthony Delhalle (1982-2017), quintuple champion mondial d'endurance moto, y est né
- Loïc Duval (1982), pilote automobile
- Axel Carion (1985), explorateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Anthony Gonçalves (1986), footballeur professionnel.
- Thibault Dubarry (1987), joueur de rugby
- Angell Summers (1987), actrice pornographique
- Julien Cétout (1988), footballeur professionnel
- Wandrille Lefèvre (1988), footballeur professionnel
- Allison Pineau (1989), handballeuse internationale
- Mathieu Babillot (1993), né à Chartres, rugbyman, champion de France 2018 et vice-champion de France 2022 avec le Castres Olympique
- Alireza Firouzja (2003), joueur d’échecs (Grand maître international) au club C’Chartres Échecs.
Devise et héraldique
La devise en latin de Chartres est « Modèle:Langue » qui signifie « À celui qui sauve un citoyen est donné une couronne de chêne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s’agit là d’une tradition de la Rome antique : la couronne de chêne était décernée à tout citoyen ayant, sur le champ de bataille, sauvegardé l’existence d’un de ses concitoyens. Cette devise, figurant sur le blason de la ville dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se retrouve à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur des médailles frappées aux armes de la ville. En 1790, pour avoir sauvé une Chartraine, le maçon Halgrain et le menuisier Brossier (conformément à la tradition antique) reçurent du maire Asselin une médaille en argent frappée aux armes de la ville, attachée à un ruban aux trois couleurs de la nation et portant la fameuse devise.
C’est au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que l’on trouve trace des premières armoiries de la ville. Depuis cette époque, six blasons différents se succédèrent.
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Armoiries de Chartres en 1696. -
Armoiries de Chartres sous le Premier Empire. -
Armoiries actuelles de Chartres.
En 1696, Charles René d'Hozier enregistre dans l'armorial général de France le blason de Chartres comme : « tiercé en fasce d'or, d'argent, et de gueules<ref name="Heraldique">Modèle:Lien web.</ref>. »
Sous le Premier Empire, le blason de Chartres se blasonnait ainsi : « De gueules, à trois besants d'argent, chacun chargé d'une inscription de sable frappé au droit d'un denier du Moyen Âge du type bléso-chartrain ; au comble cousu d'azur, chargé d'une gerbe d'or ; franc quartier des villes de seconde classe, qui est à dextre d'azur, chargé d'un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même, brochant au neuvième de l'Écu<ref>Service Bibliothèques - Archives de la Ville de Chartres</ref>. »
Les armes actuelles se blasonnent ainsi : « de gueules, à trois besants d'argent, chacun chargé d'une inscription de sable frappé au droit d'un denier du Moyen Âge du type bléso-chartrain accompagné à senestre d'une fleur de lys du même ; au chef cousu d'azur, à trois fleurs de lys d'or<ref name="Heraldique"/>. »
Logotype
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Bouillet note
- Charles Péguy, Prières dans la Cathédrale de Chartres, La Tapisserie de Notre Dame, Corsaire, 1913 Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sonja Ulrike Klug, Kathedrale des Kosmos. Die heilige Geometrie von Chartres, Munich, 2001, Modèle:ISBN
- Patrick Macquaire, Un essai de transformation sociale, le quartier Picassiette à Chartres, L'Harmattan, Paris 2008, 2018 Modèle:ISBN.
- Stéphane Bern et Alexis Robin, Vallée royale de l'Eure, de Chartres à Rouen, éd. Sagamédias, 2017
- Patrick Macquaire, Il quartiere Picassiette, arte del mosaico e transformazione sociale, Girasole, Ravenna 2017. Modèle:ISBN.
- Pascal Le Rest, Hervé Tarrieu, Chartres, Editions Sutton, Tours 2019.
- Pascal Le Rest, Hervé Tarrieu, Les Euréliens en portrait, Editions Sutton, Tours 2020 Modèle:ISBN.
- Patrick Macquaire, Le monde selon Isidore, la poétique urbaine du balayeur, Editions HD, Paris 2021 Modèle:ISBN.
Filmographie
La ville a servi de décor pour de nombreux films dont :
- Jean Moulin d'Yves Boisset avec Charles Berling (2002) ;
- Le Chignon d'Olga de Jérôme Bonnell avec Serge Riaboukine (2002) ;
- Le Promeneur du Champ-de-Mars, de Robert Guédiguian (2005) ;
- 60 ans au service de la cathédrale de Chartres, documentaire sur la cathédrale de Chartres réalisé par Tzarine Films (2006) ;
- Versailles (film, 2008), de Pierre Schoeller avec Guillaume Depardieu (2008) ;
- Rien de personnel de Mathias Gokalp avec Jean-Pierre Darroussin, Denis Podalydès, Mélanie Doutey, Zabou Breitman : ce film a été tourné en grande partie au musée des Beaux-Arts (2009) ;
- La gare de Chartres a également servi de décor au film Mademoiselle Chambon réalisé par Stéphane Brizé, avec Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain, Aure Atika (2009).
Articles connexes
- Liste des monuments historiques de Chartres
- Liste d'œuvres d'art public de Chartres
- Liste d'arbres remarquables en Eure-et-Loir
- Liste des communes d'Eure-et-Loir