André Félibien

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André Félibien, né en Modèle:Date de naissance- à Chartres et mort le Modèle:Date de décès- à Paris, sieur des Avaux et de Javercy est un architecte et historiographe français.

Biographie

Né à Chartres, Félibien part pour Paris à l'âge de quatorze ans afin de poursuivre ses études. En 1647, il est envoyé à Rome en qualité de secrétaire d'ambassade du marquis François du Val de Fontenay-Mareuil<ref group="Note">Celui-ci aurait vécu de 1594 (?) à 1665. Voir la « Notice sur Fontenay-Mareuil ». Le nom est parfois écrit « Mareil », comme dans la fiche de la BnF.</ref>.

Il met à profit son séjour à Rome pour y étudier les monuments antiques, découvrir les trésors de ses bibliothèques et tisser des amitiés avec les fins lettrés et les amateurs d'art de la ville, avec lesquels il est mis en contact grâce à sa traduction de la Vie de Pie V du cardinal Barberini.

Parmi ces amis, Nicolas Poussin lui apporte de précieux conseils. Pendant son séjour à Rome, il entretient avec Valentin Conrart, premier secrétaire perpétuel de l'Académie française, une correspondance ayant notamment pour objet l'actualité littéraire sur fond des troubles de la Fronde et des événements militaires et diplomatiques qui conduiront à la signature des traités de Westphalie<ref>Lettres familières de M. Conrard à M. Félibien, in-12, Paris, Barbin et Billaine, 1681, Modèle:Nb p.. Aussi en ligne l'Modèle:Google livres, Paris, Charles Osmont.</ref>.

De retour en France, il se marie et, dans l'espoir de trouver un emploi, s'installe à Paris. Fouquet, puis Colbert reconnaissent ses talents. En 1663, il devient l'un des premiers membres de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Trois ans plus tard, Colbert le fait nommer historiographe du roi. En 1671, il est nommé secrétaire de l'Académie royale d'architecture, nouvellement fondée, et, en 1673, conservateur du cabinet des antiquités au palais Brion. Louvois ajoute à ces charges celle de contrôleur général des routes et des ponts.

Malgré toutes ces activités, Félibien trouve du temps pour l'étude et la recherche et produit de nombreux ouvrages. Il a apporté une contribution importante à la théorie de la hiérarchie des genres.

Il eut deux fils, qui ont tous deux laissé leur marque : Jean-François et Michel.

Il mourut à Paris en 1695. Sa devise était : « Bene facere et vera dicere » (« Faire le bien, dire le vrai »).

Publications

Félibien a aussi écrit des descriptions<ref>De l'origine de la peinture et des plus excellens peintres de l'Antiquité . Dialogue.</ref> de La Trappe, et des tableaux et statues des résidences royales. Il a publié les conférences de l'Académie de peinture, et a fait une traduction française<ref>Le Château intérieur, ou les Demeures de l'âme... .</ref> du Château intérieur de Thérèse d'Avila.

La bibliothèque numérique de la BnF, Gallica, donne accès à plusieurs de ses ouvrages consultables en ligne<ref>œuvres en ligne.</ref>.

Iconographie

Un jeton à l'effigie de Félibien a été exécuté par le graveur Thomas Bernard en 1695. Un exemplaire est conservé au musée Carnavalet (ND 4379).

Hommage

Une voie porte son nom dans les villes de Chartres, Nantes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et La Rochelle.

Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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