Trévoux

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Trévoux est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont les Trévoltiens et les Trévoltiennes<ref>Gentilé de la commune, sur habitants.fr</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La ville est construite sur les pentes raides d'un talus qui descend jusqu'à la rive gauche de la Saône.

Située dans le département de l'Ain, elle est limitrophe de celui du Rhône.

Communes limitrophes

Hydrographie

Fichier:Vue sur la saône a trévoux.JPG
Vue sur la Saône a Trévoux.

La limite sud du territoire communal est formée par une courbe de la Saône.

Urbanisme

Typologie

Trévoux est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (50,4 %), terres arables (24,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,6 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 3 334, alors qu'il était de 3 021 en 2013 et de 2 894 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 44,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 55,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trévoux en 2018 en comparaison avec celle de l'Ain et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,5 %) inférieure à celle du département (5,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 48 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47,8 % en 2013), contre 62,4 % pour l'Ain et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Trévoux en 2018.
Typologie Trévoux<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Ain<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 89,7 86,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,5 5,5 9,7
Logements vacants (en %) 8,9 8,1 8,2

Voies de communication et transports

Le principal axe routier de Trévoux est l'ex-RN 433 (devenue RD 933) qui traverse le département de Sermoyer au nord à Massieux au sud.

La ville est située à proximité des autoroutes A6 et A46.

Trévoux est desservie par les lignes A13, A19, A84 et A85 des cars de l'Ain.

Les gares SNCF les plus proches sont celles d'Anse et de Quincieux.

Toponymie

« Trévoux » est un toponyme d'origine francoprovençale, qui dérive peut être du latin trivium (trois voies), ou de trois voltes (méandres) de la Saône.

Le x final ne se prononce pas. Les toponymes francoprovençaux transcrits sous une forme francisée comportent un x terminal s'ils étaient accentués sur la dernière syllabe (exemple : Chamonix), et un z s'ils étaient accentués sur la syllabe précédente (exemple : La Clusaz).

Histoire

Moyen Âge

En 843, le traité de Verdun partage l'empire de Charlemagne. La Saône matérialisera la frontière entre le Royaume de France et l'Empire, où se situe Trévoux. C'est à cette situation frontalière que Trévoux devra son statut politique particulier.

À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le péage fluvial établi à Trévoux, prend de l'importance et la ville se dote d'un château fort et d'une enceinte.

Trévoux (Trevos au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) appartient du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} aux sires de Thoire-Villars, dont le dernier, Humbert VII, vend le fief en 1402 à Louis II de Bourbon, qui vient de recevoir les biens et titres d'Édouard II de Beaujeu. La réunion de ses terres constitue alors la souveraineté de Dombes dont Trévoux est la capitale.

C'est en 1308, des environs de Trévoux, que le Dauphin de Viennois assiège pendant huit jours le château de Beauregard (Beauregard)<ref>Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales Modèle:N°, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

En 1475, Pierre II de Bourbon (1438-1503) obtient de son frère Jehan en apanage le comté de Clermont, la seigneurie de Beaujolais, la principauté de la Dombes où il met en place une puissante organisation administrative qui comprend douze châtellenies, dont Trévoux<ref group=Note>La châtellenie de Trévoux comprenait : Balmont, Fetan, Fourquevaux, Mâchard, Massieux, La Montluéde, Parcieux, Pouilleux, Reyrieux, Le Roquet, La Sidoine, Tanay, Toussieux, Trévoux.</ref>.

Un atelier monétaire fonctionna à Trévoux sous la maison de Bourbon et les princes usufruitiers. On suppose que c'est dans le périmètre de la maison des Sires de Villars que s'était installé, à partir de 1414, le premier atelier de fabrication de la monnaie.

Époque moderne

Modèle:Section à sourcer

Gravure de 1900 représentant deux époques de la ville de Trévoux.
Vues de Trévoux en 1696 et 1900.
Fichier:Eglise collégiale de Trévoux (cropped).jpg
Église collégiale de Trévoux avant 1789.

La Dombes demeure la propriété des ducs de Bourbon jusqu'en 1523, date à laquelle le roi Modèle:François Ier confisque les possessions du connétable de Bourbon pour trahison. Bien que la Dombes soit fief d'Empire et donc hors du royaume, Trévoux est annexé avec le reste des terres des Bourbon. Le roi institue un gouverneur et un parlement. En 1560, au terme d'une transaction entre Modèle:Charles IX et Louise de Montpensier, sœur du connétable, la Dombes et Trévoux sont restitués aux Bourbon-Montpensier.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, deux grands princes souverains, Anne-Marie-Louise d'Orléans, dite la Grande Mademoiselle, et son successeur Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, font édifier deux monuments qui marquent encore aujourd'hui le paysage trévoltien : l'hôpital Montpensier et le palais du Parlement de Dombes.

C'est également à Trévoux qu'un bailliage, puis à partir de 1697, une juridiction d'appel est mis en place.

Trévoux est aussi aux {{#switch: XVIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} un centre intellectuel. Son statut d'extraterritorialité attire des libraires et imprimeurs désireux de pouvoir exercer sans trop craindre la censure.

L'imprimerie de Trévoux, fondée en 1603, devient célèbre sous le règne de Modèle:Noble ; ses directeurs fondent une Académie, dite Société de Trévoux, qui publie les Mémoires pour l'histoire des Sciences et des Beaux-arts, plus communément appelés Journal de Trévoux paru entre 1701 et 1775, recueil littéraire fondé et dirigé par des auteurs, pour l'essentiel jésuites parisiens, qui entretiennent par leurs articles philosophiques une longue polémique avec Voltaire et qui combattent violemment les encyclopédistes entre 1745 et 1762<ref>Article sur la polémique avec Diderot.</ref>.

Ils publient également les Mémoires de Trévoux et le Dictionnaire de Trévoux, un des premiers en langue française, qui constitue aujourd'hui encore un ouvrage de référence recherché par les bibliophiles.

Trévoux est aussi connu pour le tréfilage (l'étirage) des métaux précieux, notamment les fils d'or et d'argent utilisés dans l'industrie de la soie lyonnaise. Grâce à son statut particulier, les tireurs d'or qui y viennent pour étirer les fils n'ont pas à payer la taxe sur l'argue royal (machine permettant d'étirer les fils) de Lyon.

L'église de Trévoux construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est érigée en collégiale par une bulle d'Modèle:Noble en 1523<ref>Pierre Lenail, Le Parlement de Dombes, Lyon 1523 à 1696 - Trévoux 1697 à 1771, Bernoux & Cumin (éds), Lyon, 1900, page 87.</ref>.

En 1762, la souveraineté de Dombes est définitivement rattachée au royaume de France et perd ses avantages fiscaux et ses particularismes.

Époque contemporaine

En 1790, à la Révolution, Trévoux devient une commune du département de l'Ain et le chef-lieu d'un district avec quatre cantons.

Le Premier Empire lui donne le rang de sous-préfecture avec une juridiction étendue, jusqu'en 1926 sur sept cantons et cent onze communes.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Fichier:BF 21 - TREVOUX - Quai de Trévoux - Tramway de Bourg.JPG
La ville fut desservie par les tramways de l'Ain et leur ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique pour Jassans et Bourg-en-Bresse, qui fonctionna de 1897 à 1936. La ville fut également reliée à Lyon de 1882 à 1938, par la Ligne de Lyon-Croix-Rousse à Trévoux.

Trévoux conserve néanmoins son industrie de l'étirage d'or et d'argent et devient progressivement la capitale mondiale de la fabrication, non plus du produit mais de l'outil, la filière. En 1865, un ouvrier de Trévoux parvient à percer le diamant, le matériau le plus dur connu. L'industrie trévoltienne de la filière en diamant est florissante au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant de décliner à nouveau avec les progrès techniques, notamment le perçage par laser.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La ville est une sous-préfecture de l'Ain jusqu'en 1926. De la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusque dans les années 1950, Trévoux sera un centre important de traitement du diamant.

Lors de la rafle du Modèle:Date-, quarante-six juifs résidant à Trévoux sont arrêtés parce que juifs et internés à l'école Bichat à Bourg-en-Bresse. René Nodot, délégué du service social des étrangers pour l’Ain et le Jura, réussira à sauver de la déportation plusieurs d'entre eux.

Les Juifs de Trévoux

Fichier:Bibliothèque nationale de France MS Hébreu 114.jpg
Manuscrit hébreu 114 de la Bibliothèque nationale de France. Les dernières pages indiquent que le manuscrit a été vocalisé par Néthanel de Trévot (Trévoux). Vers 1470-1480.

La ville de Trévoux, capitale du pays de Dombes, a été longuement pourvue d'une synagogue après que les Juifs eurent été chassés des terres de France. Le Modèle:Date-, le seigneur du lieu permet aux Juifs de continuer à étudier le Talmud comme ils ont accoustumé le temps passé, contrairement à la décision prise à Chambéry en janvier 1417 où les livres des Juifs avaient été saisis, condamnés et brûlés.

Henri de Villars, archevêque de Lyon et seigneur de Trévoux, avait stipulé dans la charte qu'il avait donnée à cette ville en 1300 qu'aucun juif ne devrait être autorisé à s'y installer. Un certain nombre de juifs néanmoins avaient obtenu la permission de s'y établir, moyennant le paiement d'une taxe annuelle de Modèle:Nobr.

Bannis de Lyon en 1420, les juifs s'établirent à Trévoux et y formèrent de puissantes confréries, s'occupant principalement de l'étirage de l'or et de l'argent<ref>Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937</ref>. En 1425, ils furent obligés de contribuer largement à l'emprunt forcé que la ville a dû faire pour la duchesse de Bourbon. Les juifs qui travaillaient l'or et l'argent étaient autorisés à battre monnaie et les gravures étaient fort belles et la frappe était considérable. Lyon ne faisait presque point de lingots pour le trait d'argent, tout venait de Trévoux. Cette industrie faisait vivre à Trévoux plus de Modèle:Nobr qui produisaient jusqu’à Modèle:Unité d'or et pour Modèle:Unité de trait d'argent. Cette industrie était à coup sûr la plus florissante de la ville.

En l'an 1429, les habitants catholiques, jaloux de la prospérité commerciale des juifs, se plaignent à madame Marie de Berry, duchesse de Bourbonnais et dame souveraine des Dombes, et à monsieur Amé de Thalaru archevêque de Lyon, leur prélat, de superstitions que véhiculeraient les juifs dans leurs livres et qui contiendraient des blasphèmes contre la religion chrétienne.

À la demande de l'archevêque, la duchesse de Bourbon a ordonné une enquête, qu'elle a confiée à maître Jean Reux, juge ordinaire du Beaujolais et à maître Jean Namy. juge d'appel du Beaujolais, Jean Chalon, licencié en droit, et à Aymie de Chambéry, juif converti au catholicisme, qui a été chargé d'inspecter les livres hébreux et de traduire les passages répréhensibles. Des perquisitions sont menées. Les livres ayant trait au Talmud sont mis sous clef et les juifs sont sommés de payer chacun vingt-cinq marcs d'argent et de dire vérité sur ce qui leur serait demandé. Un procès fut fait et rapporté au conseil de Madame de Bourbon et il fut fait ordonné aux juifs de quitter la ville de Trévoux. Ainsi furent chassés en 1429 les juifs de la ville de Trévoux et de Dombes<ref>Guillaume Paradin, Mémoire de l'histoire de Lyon, chapitre XCVIII.</ref>. Trois ans plus tard, quelques-uns d'entre eux rentrèrent, mais ils furent de nouveau chassés en 1467, et il y eut une autre expulsion en 1488. Un certain nombre de ces juifs a ensuite pris le nom de «Trabot» ou «Traboto», indiquant leur lieu d'origine<ref>Steinschneider, Cat. Bodl. Col. 2052, a donné une liste qui a été complétée par Berliner (voir son Magazin, ii. 16, 96).</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune, qui avait été chef-lieu de l'arrondissement de Trévoux, est depuis 1926 située dans l'arrondissement de Bourg-en-Bresse du département de l'Ain (département)<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Trévoux<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Trévoux Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Ain<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Maricourt était le siège de la communauté de communes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour créer, le Modèle:Date-, la communauté de communes Dombes Saône Vallée dont Trévoux est toujours le siège. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Administration municipale

Compte tenu de sa population, le conseil municipal de la ville de Trévoux compte 29 membres, dont le maire et ses adjoints<ref>Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Au premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Ain, la liste DVG menée par le maire sortant Michel Raymond est battue par celle DVD menée par Marc Péchoux, la première obtenant (Modèle:Unité, 44,19 %) étant devancée par la seconde Modèle:Unité (55,81 %) lors d'un scrutin marqué par 37,81 % d'abstention<ref name="LM2020"/> Modèle:Article connexe

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Ain, la liste (DVD) menée par le maire sortant Marc Péchoux obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (53,25 %), devançant celle (DVG) menée par Patrick Charrondiere (Modèle:Unité, 46,75 %), lors d'un scrutin marqué par 46,75 % d'abstention<ref name="LM2020">Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

En 2014, la commune de Trévoux bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref name=vilfleur2014>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelage

La ville est jumelée avec Ribeira de Pena (Portugal)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Équipements et services publics

Enseignement

En 2015, Trévoux dispose de deux complexes écoles maternelles et élémentaires publiques les Corbettes et Poyat ; d'un collège public Jean-Moulin ; d'un complexe école maternelle, primaire et collège privés La Sidoine, d'un lycée général et technologique du Val-de-Saône, et un ITEP (Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique) associatif, Arc-en-Ciel.<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Santé

Modèle:... En 2012, l'hôpital de Trévoux fait partie de la communauté hospitalière de territoire de l'hôpital Nord-Ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Culture

Modèle:... La commune dispose d'un cinéma et une médiathèque.

La pratique et l’enseignement de la musique sont assurés par l’association Harmonie<ref>Modèle:Lien web</ref> de Trévoux. Cet orchestre d’harmonie, composé de plus de 50 musiciens est actif sur la commune depuis 200 ans<ref>Modèle:Lien web</ref> et gère une école de musique de 240 élèves.

Sports

Modèle:...

  • Un club de football est basé à Trévoux : l'AS Misérieux Trévoux. On peut également citer le club de tennis de table, le Saône Vallée TT. Signalons également le club de rugby "Rugby-Trévoux-Chatillon" issu d'une entente entre les clubs de Trévoux et de Châtillon-sur-Chalaronne. Et la ville compte désormais un club de handball. Elle possède un club de pétanque.
  • Présence de la piscine d'été Les cascades.

Économie

À Trévoux se trouve le siège de l'entreprise Tubesca-Comabi, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de solutions d’accès, de travail et de protection en hauteur.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Ruelles de trévoux.JPG
Ruelle Cassecou, au pavage en galets.
Fichier:Remparts de trévoux.JPG
Le château et les vestiges du donjon.
Fichier:Palais du Parlement à Trévoux (cropped).jpg
Palais du Parlement à Trévoux.

Le centre-ville comporte plusieurs bâtiments (hôpital, ancien Parlement, etc.) et hôtels particuliers des {{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}. L'ensemble est dominé par les ruines d'un château fort probablement du tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À proximité du château se trouvent les restes d'une ancienne porte des fortifications.

Le château est fondé par les sires de Thoire-Villars afin de protéger un péage que l'empereur germanique Modèle:Noble leur confirme en 1188. En 1243, ils en font hommage à l'Église de Lyon.
Vendu aux Bourbons, en 1410 le duc Jean de Bourbon y établit un atelier monétaire. En 1431, le château résiste à tous les efforts des alliés de Savoie mais la ville est mise à sac et les habitants rançonnés : aux chrétiens qui ne purent se racheter au prix et dans les délais fixés on arracha une dent, aux juifs deux et, de plus, on leur coupa une partie de l'oreille<ref>Modèle:Atlas des châteaux forts en France.</ref>.
Le château est ensuite confisqué par Modèle:François Ier, puis abandonné, et se dégrade jusqu'à son rachat en 1822 par le département.
Outre l'important vestige historique et archéologique qu'il constitue, il permet de profiter d'un panorama sur le val de la Saône, la Dombes, le Beaujolais et les Monts d'Or.
  • L'ancien Palais du parlement de Dombes, avec des décors de la salle d'audience sur le thème de la Justice et de la Paix.
  • L'Hôtel de Fontbleins <ref>Modèle:Lien web</ref>construit après l'arrêté de 1696 par Balthazar Murgier de Fontbleins et son fils Louis, tous deux conseillers au parlement de Dombes, date qui marque le transfert du siège du parlement à Trévoux, avec obligation pour les magistrats de résider dans la cité. L'édit royal est à l'origine de l'expansion de la ville vers l'est.
  • Le château du Roquet.
  • Le château de Corcelles.
  • Le château de Fétan.
  • L'apothicairerie de l'hôpital Montpensier : au sein de l'ancien Hôtel Dieu, l'apothicairerie de Trévoux présente au visiteur des boiseries et une collection de pots inscrits à l'inventaire complémentaire des monuments historiques.
  • L'Hôtel du gouverneur des Dombes.
  • La maison Anginieur.
  • La maison Guerrier.
  • La maison des Sires de Villars.
Fichier:Trévoux-église coté ouest.JPG
Église, partie arrière, abside et transept.

L'église Saint-Symphorien de style néo-roman a été construite sur le côté est de la place où se trouve le Parlement. Son édification sur l'emplacement de l'ancienne église-forteresse qui défendait la Porte de Lyon, a été réalisée entre 1899 et 1905, sur un terrain en pente. Du fait de ce terrain, elle a coûté plus cher que prévu pour pouvoir stabiliser les fondations. Inachevée, elle ne possède pas de clocher, et ses cloches sont abritées dans l'édicule en bois au flanc du bâtiment. De plus elle est orientée en sens inverse des églises catholiques classiques avec une entrée à l'est et un chevet à l'ouest toujours à cause du terrain fort pentu.

Personnalités liées à la commune

Exposition

Fichier:La filière en diamant à Trévoux dans l'Ain.webm
Filière en diamant.

Une exposition permanente sur la fabrication des filières en diamant, dont Trévoux a été la capitale mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref> jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, est visible à l'office de tourisme de Trévoux Saône Vallée. L'exposition s'inscrit dans le cadre d'une maison bâtie à la Renaissance qui comporte encore des éléments architecturaux des Modèle:S mini, {{#switch: XVIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}}.

Héraldique

Modèle:Blason commune Modèle:Article connexe

Voir aussi

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie détaillée

Bibliographie

  • Jolibois, Histoire de la ville et du canton de Trévoux, Lyon, 1853.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail