Bourg-en-Bresse

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bourg-en-Bresse (prononcé : Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Ouvrage.</ref><templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}, ou aussi Modèle:MSAPI ; Modèle:En langue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) est une commune française, préfecture du département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que la capitale historique de la région naturelle de la Bresse.

Ville moyenne de Modèle:Unité dont l'aire d'attraction réunit Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, Bourg-en-Bresse bénéficie de sa proximité avec Lyon et Genève pour être au cœur de réseaux de communication à différents rayonnements.

Les habitants sont appelés les Burgiens<ref name="HCA p.41">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On trouve également les formes Burgésiens ou Bressans<ref>Cicerone de Bourg et du département de l'Ain, Société Nouvelle Agence Fournier, 1911, 40 pages, Modèle:P..</ref>. L'adjectif bressan, utilisé autrefois, ne se réfère plus aujourd'hui qu'à la Bresse.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Par orthodromie, la ville de Bourg-en-Bresse se trouve à Modèle:Unité au nord-est de Lyon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité à l'est de Mâcon<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au sud de Lons-le-Saunier<ref>Modèle:Lien web</ref>, ainsi qu'à Modèle:Unité à l'ouest de Genève<ref name="googlemaps_Distance_geneve">Modèle:Lien web.

Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".</ref>.

Bourg-en-Bresse est situé à l'ouest du massif du Jura (en bordure du Revermont qui en est le premier contrefort) et au nord-est de la Dombes. La ville est installée sur l'extrémité sud-est de la plaine bocagère de Bresse.

Modèle:Communes limitrophes

Relief et géologie

La commune connaît un relief assez peu marqué, son altitude varie de Modèle:Unité, la mairie se situant à Modèle:Unité. Elle est située à l'est du fossé de la Bresse résultant d'un effondrement du rift ouest-européen à l'ère tertiaire qui a été rempli par des dépôts provenant de l'érosion des reliefs environnant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À l'oligocène et au miocène, se forment les Alpes, phénomène géologique qui arc-boute le massif du Jura vers le lac bressan et plisse le fond du réservoir, donnant ce relief vallonné avec des dénivellations très faibles. Une ouverture se créant au sud, le lac s'assèche puis disparaît pour laisser place à un sol humide et marécageuxModèle:Référence nécessaire.

À l'est, le Revermont et ses monts montrent le début du massif jurassien et marquent une rupture avec la plaine bressane.

Hydrographie

Fichier:Lac Bouvent Bourg Bresse 43.jpg
Plage du plan d'eau de Bouvent.

Contrairement à beaucoup de grandes villes ou de villes moyennes, Bourg n'est traversée par aucune rivière importante. Toutefois, on trouve des petits cours d'eau la traversant.

En premier lieu, la Reyssouze traverse Bourg du sud-est au nord-ouest, elle se jette dans la Saône à hauteur de Pont-de-Vaux<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Vers Bouvent, le cours d'eau se sépare en deux, le bras le plus au sud est la Basse Reyssouze qui rejoint la rivière vers le stade Marcel-VerchèreModèle:Référence nécessaire.

Venant de Jasseron, le Jugnon fait un bref passage dans le nord-est de la commune puis se dirige à Viriat avant de se jeter dans la Reyssouze à Attignat<ref name="Jugnon">Modèle:Sandre.</ref>.

Le Dévorah est un autre ruisseau qui se jette dans la Reyssouze vers le stade Marcel-Verchère<ref>Modèle:Sandre.</ref>. Sa source se trouve près de la frontière avec Saint-Just. Autre ruisseau de Bourg, le Fief Porcheret se jette dans le Dévorah au quartier de la Croix Blanche après avoir pris sa source à Saint-Just<ref name="Porcheret">Modèle:Sandre.</ref>.

Au parc de loisirs de Bouvent, on trouve un plan d'eau de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers froids, des étés chauds, et des précipitations tombant majoritairement en étéModèle:Référence nécessaire.

La ville ne possède pas de station météo homologuée Météo-France mais deux stations sont localisées à Modèle:Unité à vol d'oiseau : une à Ambérieu-en-Bugey et une autre à MâconModèle:Référence nécessaire.

Voici les données d'Ambérieu-en-BugeyModèle:Référence nécessaire.

Modèle:Climat Modèle:Climat Pour la station de Mâcon, les données sont les suivantes. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Bourg-en-Bresse est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Bourg-en-Bresse, une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,9 %), forêts (15,3 %), terres arables (9,8 %), prairies (8,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Fichier:Avenue Alsace-Lorraine Bourg Bresse 2.jpg
Avenue Alsace-Lorraine.

La ville de Bourg-en-Bresse est formée principalement de deux ceintures routières. La plus éloignée du centre est composée du boulevard Charles-De-Gaulle qui se situe au sud-est ; ce boulevard rejoint le boulevard Paul-Valéry qui se trouve au sud, ce dernier touche à son tour l'avenue Jean-Jaurès qui se place à l'ouest. Cette ceinture est complétée au nord par l'avenue de Paris… La seconde ceinture se place au centre de la première et est constituée du boulevard Victor-Hugo suivi du boulevard Paul-Bert, de la rue des casernes et de la rue Gabriel-Vicaire.

En dehors de la ville qui constitue le bourg principal de la commune on trouve en périphérie des lieux-dits et des hameaux…

Quartiers

Hors les quartiers de l'agglomération, au nombre de vingt-trois, la ville municipale de Bourg-en-Bresse compte dix-huit quartiers : le Cenor Grand Challes, les Sardières, la Citadelle, Mail, Peloux, la Gare, Brou, Baudières, la Préfecture, le Champ-de-Foire, le Centre-Ville, les Vennes-Ouest, les Vennes-Est, la Croix-Blanche, la Reyssouze-Est, la Reyssouze-Ouest, l'Alagnier et le Pont-des-Chèvres.

La ville comprend également un quartier prioritaire dénommé « Grande Reyssouze-Terre des Fleurs », comprenant Modèle:Unité en 2018<ref>Quartier Prioritaire : Grande Reyssouze Terre Des Fleurs sur sig.ville.gouv.fr</ref>.

Logement

Fichier:Rue à Bourg-en-Bresse.JPG
Rue Burgienne.

Le nombre total de logements dans la commune est de 20 119<ref name="interlogement">Données INSEE compulsées par Linternaute - Logement à Bourg-en-Bresse.</ref>. Parmi ces logements, 90,7 % sont des résidences principales, 2,1 % sont des résidences secondaires et 7,2 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 23,8 % des maisons individuelles, 73,5 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 2,7 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 32,7 %<ref name="interlogement" />. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 64,3 % sur l'ensemble des logements qui est inversement supérieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %<ref name="interlogement" />. On peut noter également que 3,1 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 9,5 % sont des studios, 15,8 % sont des logements de deux pièces, 26,4 % en ont trois, 27,8 % des logements disposent de quatre pièces, et 20,5 % des logements ont cinq pièces ou plus<ref name="interlogement" />.

Voies de communication et transports

Fichier:Bourg-en-Bresse (Axes communication).svg
Axes de communication de la ville.

Voies routières

Modèle:Article détaillé La ville est desservie par deux autoroutes qui la contournent. Trois sorties jalonnent l'A40 reliant Mâcon à Genève, ce qui rend la ville facilement accessible. L'A39 reliant Dijon à Bourg-en-Bresse se connecte à l'A40 sur la commune de Viriat<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Du fait du rôle commercial et administratif (préfecture de l'Ain) de la ville, de nombreuses voies départementales y convergent. La route départementale Modèle:Nobr, ancien tronçon de la route nationale N79 en 2006, lie la ville à la préfecture de Saône-et-Loire : Mâcon, et, via la Modèle:Nobr, Châlon-sur-Saône. La route départementale Modèle:Nobr est elle aussi un ancien tronçon de la Modèle:Nobr, elle permet de rejoindre Nantua, une des sous-préfectures de l'Ain et Oyonnax, seconde commune du département en termes de population<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La route départementale Modèle:Nobr relie la ville, au sud, à Villars-les-Dombes et Lyon, et au nord, à Lons-le-Saunier et Besançon. La Modèle:Nobr traverse le centre et le sud de la ville pour rejoindre Ambérieu-en-BugeyModèle:Référence nécessaire.

La ville possède une rocade. Afin de désengorger le trafic urbain, une rocade-ouest est construite sur les communes de Péronnas, Saint-Denis-lès-Bourg et Viriat en 1995. Au début des années 2000, c'est au tour de la rocade nord d'être bâtie avant que la rocade nord-ouest ne soit réalisée au début des années 2010. La rocade sud-est est réalisée en 2019<ref>Modèle:Article.</ref>.

Tous les ménages burgiens ne possèdent pas une voiture. On sait que 23 % en sont dépourvus, alors que 55,7 % en possèdent une et 21,3 % ont deux voitures ou plus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vélo

Modèle:Article détaillé En 2014, le réseau urbain comprend Modèle:Nobr de pistes cyclables et Modèle:Nobr de stationnement vélo<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De nombreuses rues à sens unique pour les véhicules à moteurs sont à double sens pour les cyclistes, ce qui permet une plus grande mobilité de ces derniers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour ceux qui n'ont pas l'équipement nécessaire pour se déplacer, la Station qui est un espace de l'agglomération située à la gare de la ville propose la location de vélos classiques ou électriques pour une durée limitée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs depuis le Modèle:Date-, un système de vélos en libre service baptisé Rubis'Vélo a été mis en place. Il compte Modèle:Nobr sur le territoire communal Bourg-en-Bresse, ainsi que dans les communes de proche banlieue : Péronnas, Saint-Denis-lès-Bourg et Viriat<ref name="stations">Modèle:Lien web.</ref>.

Transport ferroviaire

Modèle:Article détaillé

Fichier:Gare Bourg Bresse 5.jpg
Gare de Bourg-en-Bresse.

La ville est un carrefour ferroviaire, quatre voies traversent ou débutent à Bourg-en-Bresse : la ligne de Mâcon à Ambérieu, la ligne de Bourg-en-Bresse à Bellegarde, la ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse, la ligne de Lyon-Saint-Clair à Bourg-en-Bresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le TGV passe par la ville dans la gare ferroviaire en plein centre-ville. Les liaisons en train TER Auvergne-Rhône-Alpes se font en Modèle:Nobr pour aller de Bourg-en-Bresse à Lyon en passant par Ambérieu-en-Bugey et Meximieux. La liaison traversant la Dombes dure Modèle:Heure. La commune se situe sur la liaison TGV Paris-Genève, qui emprunte la ligne du Haut-Bugey, réhabilitée pour l'occasion<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Auparavant, d'autres lignes faisaient partie du réseau ferroviaire de la commune, l'une d'entre elles fut la ligne de Chalon-sur-Saône à Bourg-en-Bresse. Reliant les deux villes en passant par Saint-Germain-du-Plain, la ligne fut mise en service entre 1871 et 1878. Néanmoins, elle sera fermée au voyageurs le Modèle:Date- puis aux marchandises le Modèle:Date- entre Bourg et Ouroux. L'autre partie sera fermée le Modèle:Date-Modèle:Référence nécessaire.

Fichier:Gare Bourg Mail 1.jpg
Gare de Bourg-Mail.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été mis en place un réseau ferroviaire départemental communément appelé Tramways de l'Ain. Bourg, avec son statut de préfecture était au cœur de ce réseau, deux lignes avaient pour départ le centre-ville. Ouverte totalement en 1898, la ligne de Villefranche à Bourg avait une longueur de Modèle:Unité, passait par Châtillon-sur-Chalaronne. Les trains partaient de Bourg à la gare de Bourg-Mail<ref>Modèle:Lien web.</ref> jusqu'au Modèle:Date-, date à laquelle la ligne fut fermée à cause de l'essor de l'automobile et du coût important des infrastructures. L'autre ligne fut la ligne de la Madeleine à Bourg qui permettait de rejoindre Mâcon en passant par Treffort, Marboz, Montrevel-en-Bresse et Bâgé-le-Châtel. Longue de Modèle:Unité, elle a été mise en service en 1914 mais a été fermée en totalité le Modèle:Date-. La seule gare de la commune desservie par la ligne était la gare de Bourg-CentralModèle:Référence nécessaire.

Afin d'assurer des liaisons entre les deux gares du réseau, une ligne longue de Modèle:Unité a été ouverte le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis fermée en même temps que la dernière ligne citée. Deux haltes étaient installées sur la ligne, une était à la gare PLM et l'autre était la halte de Bourg-Carriat<ref>Modèle:Article.</ref>.

La commune serait concernée par la LGV Rhin-Rhône. La branche sud en est aujourd'hui au stade des études préliminaires. Le Modèle:Date- a été proposé un projet de fuseau en jumelage avec les A39, 40 et 42. La ligne nouvelle proposée serait parcourue à Modèle:Unité au nord de Bourg-en-Bresse et Modèle:Unité au sud, et aurait une utilisation mixte fret et voyageurs. Se raccordant au nord à la branche est, et au sud au CFAL (contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise), elle permettrait de réduire le temps de parcours Lyon-Strasbourg à Modèle:Heure<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transports en commun

Modèle:Article détaillé

Fichier:Réseau TUB Bourg Bresse Routes.svg
Réseau urbain.
Fichier:Irisbus Citelis 12 n°687 TUB Sémard Gare.jpg
Un bus du réseau TUB, près de la gare.

Sept lignes de bus régulières sillonnent la ville de Bourg-en-Bresse et ses environs du lundi au samedi de Modèle:Heure à Modèle:Heure, complétées par des lignes à vocation scolaire et des services de transport à la demande, ces derniers assurant notamment la desserte en soirée et les dimanches et jours fériés<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Beaucoup de jeunes prennent le bus pour se rendre au collège, lycée ou travail. Le réseau Rubis, en remplacement du réseau TUB en Modèle:Date- qui fut exploité par CarPostal France, est lui exploité par Keolis Grand Bassin de Bourg-en-Bresse depuis le début de l'année 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En plus de ce réseau urbain, Bourg est reliée au réseau départemental des bus car.ain.fr. Étant donné son importance départementale, la ville est le point de départ de dix lignes du réseau (115, 118, 119, 120, 122, 127, 132, 148, 150) qui la relie à Mâcon, Lyon, Gex, Villefranche-sur-Saône, Belleville ou Ambérieu-en-Bugey. De plus, la gare SNCF est le point de départ de cars du réseau TER Rhône-Alpes en parallèle avec les trainsModèle:Référence nécessaire.

Transports aériens

Une plateforme aérienne est à disposition non loin de la ville : l'aérodrome de Bourg - Ceyzériat<ref>Modèle:Lien web.</ref>, appelé plus communément Terre des Hommes en hommage à Antoine de Saint-Exupéry est situé principalement à Jasseron à côté de l'aire de Bourg Teyssonge (de l'autoroute A40) et de Saint-Just. L'aérodrome permet de pratiquer de nombreuses activités aériennes (aviation légère et hélicoptère, vol à voile, ULM et aéromodélisme).

Pour les vols à l'international, les aéroports les plus proches sont celui de Lyon-Saint-Exupéry distant de Modèle:Nobr ou bien celui de Genève distant de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Fichier:Panneau entrée Bourg Bresse 2.jpg
Panneau d'entrée dans la ville.

Le nom de la localité est mentionné sous les formes latinisées de Burgo en 1187<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Puis, Burgo in Bressia d'être évoqué en 1272 selon Samuel Guichenon dans son Histoire de la Bresse et du Bugey<ref name=":02">Modèle:Ouvrage.</ref>. À la fin du siècle est cité Bore en 1285 dans les archives nationales.

En 1398, Bourg en Breysse aurait été utilisé pour se référer à la ville. De plus, Guichenon mentionne une nouvelle fois Bourg sous Communitas Burgi en 1418, Civitas Burgi en 1515 et Oppidum Burgi Bressiae en 1534. Pendant la Révolution, afin d'enlever toute référence à l'Ancien régime, la commune porte différents surnoms<ref group="Note">Il existait aussi Bledvin, Bourg-Épuré, Commune-Affranchie, Commune-Neuve (ou Commune-Nouvelle).</ref> dont Bourg-Régénéré<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Épi-d'Or (ou Épidor) et Épi-d'Ain (ou Épy-d'Ain)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bourg s'explique par le francoprovençal bressan bôrg « bourg », francisé par la suite. Le Modèle:Date-, un décret lui adjoint le déterminant complémentaire en-Bresse<ref>Fiche INSEE de la commune.</ref> bien qu'on trouvât parfois des références à ce déterminant bien avant ce décret<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le [g] suivi d'une voyelle s'est irrégulièrement assourdi en [k] et l'on doit donc prononcer [buʁkɑ̃bʁɛs] « Bourkanbress »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Époque gallo-romaine

Fichier:Sarcophage gallo-romain Brou 1.jpg
Sarcophage datant de l'époque gallo-romaine retrouvé au monastère royal de Brou.

Des traces montrent l'occupation du territoire à l'époque gauloise mais peu d'information nous remonte à cette époque. Les Modèle:Lesquelles supposent que Brou<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref> était le premier lieu colonisé de la ville.

Des fragments d'inscriptions, des monnaies et des débris antiques recueillis en divers temps ont été découvertes à Bourg et ont permis de mettre au jour deux zones d'habitats : un village à Brou autour d'un fanum ainsi qu'un fortin transformé en château féodal localisé sur l'actuelle Place des Lices ; néanmoins le nom de Bourg n'apparaît qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce nom ne s'appliquait encore qu'à un village sans aucun rang dans la hiérarchie ecclésiastique.

Moyen Âge

La période médiévale est mieux connue. Le village dépendait de la paroisse de Saint-Pierre-de-Brou et possédait une chapelle rurale, sous le vocable de Notre-Dame. Au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les sires de Bâgé le firent enceindre de murailles et protéger par un château. Compris, de 1230 à 1242, dans le douaire d'Alexandrine de Vienne, femme d'Modèle:Noble-, sire de Bâgé, et doté, en Modèle:Date-, d'une charte de franchises. Le Moyen Âge voit Bourg s'étendre sur les pentes du plateau<ref name=":2" />. En 1266, Modèle:Noble hérite de Modèle:Noble- de Bagé et notamment de la ville de Bourg et les terres environnantes<ref>Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales Modèle:N°, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Le destin de la ville sera lié à celui de la maison de Savoie dès 1272, lui procurant une expansion nouvelle.

En 1283, le duc de Bourgogne y rejoint le prince Modèle:Noble<ref>Alain Kersuzan, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>. Elle fut choisie par les ducs de Savoie comme capitale de la Bresse à la place de Bâgé et à partir de 1321<ref>Alain Kersuzan, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>, elle devient le centre du bailliage de Bresse. En 1300, sa première enceinte de remparts et de fossés était déjà devenue trop étroite. Modèle:Noble autorisa et encouragea son extension. Des remparts plus grands et plus puissants entourent ainsi la ville à partir de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À cette période, on dénombre environ Modèle:Unité<ref name=":2" />.

Les Hospitaliers

Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, possédaient aussi, près de Bourg, une petite chapelle, dédiée à saint Jean-Baptiste. Cette chapelle, qui existait déjà en 1080, sous le nom « d'oratoire de Saint-Jean, » était encore en bon état en 1790. Ses dotations consistaient en une petite dîme, une forêt, des rentes et des fondations pieuses. Elle était le but d'un pèlerinage très fréquenté ; on s'y rendait Modèle:Citation.

Renaissance

Fichier:Plan Citadelle de Bourg 1876.jpg
Plan de la citadelle.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Marguerite d'Autriche demande la construction du monastère royal de Brou. En 1536, la ville est prise par les Français. Modèle:François Ier y fait construire une enceinte moderne avec bastions et fossés protégeant les Modèle:Unité de Bourg<ref name=":2" />. En 1559, avec la reprise de la ville par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, Bourg est transformée en place-forte. Il fait bâtir la citadelle dite Fort Saint-Maurice qui fut l'une des plus imposantes de l'époque si bien qu'en 1600, la ville résista six mois au siège des troupes d'Modèle:Noble. Ce fort servit de modèle à ceux de Turin et d'Amiens. Le traité franco-savoyard signé à Lyon en 1601 signe le retour de la Bresse à la France, la citadelle devenu inutile est démolie en 1644.

Bourg resta simple chapellenie de Brou jusqu'en 1505, qu'une bulle du pape Modèle:Noble y autorisa le transfert de la cure. La chapelle de Notre-Dame, trop modeste pour son titre de paroissiale, fut alors transformée en l'église que nous voyons aujourd'hui. Une société de vingt-huit prêtres, tous enfants de Bourg, lui resta attachée comme elle l'avait été depuis longtemps à la vieille chapelle et forma le chapitre de l'évêché éphémère. Cet évêché, qui comprenait la Bresse, la Dombes, partie du Bugey et de la Franche-Comté, fut créé par le pape Modèle:Noble, au mois de Modèle:Date-, révoqué au mois de Modèle:Date-, rétabli le Modèle:Date-, puis définitivement supprimé par le pape Modèle:Noble, en Modèle:Date-.

Deux évêques en occupèrent le siège : Louis de Gorrevod et Jean-Philibert de Challes. Le chapitre survécut à l'évêché. Il se composait de trois dignitaires, le prévôt, le chantre et le sacristain, et de treize chanoines.

Le règne de Modèle:Noble transforme la capitale bressane. Les marécages sont asséchés, les rues sont pavées et éclairées, les remparts sont détruits et de nombreux bâtiments sont édifiés dont l'hôtel de ville<ref name=":2" />.

On compta à Bourg jusqu'à cinq monastères d'hommes et quatre de femmes :

  • celui des Cordeliers, fondé le Modèle:Date-, par Modèle:Noble, comte de Savoie, et Bonne de Bourbon, sa femme. Thomas Guillod y fit élever la chapelle du Saint-Sépulcre, qui passait pour une œuvre d'art de haute valeur. Par son testament du Modèle:Date-, il demanda à être enterré dans ce monastère, « en la chapelle Notre-Dame qu'il avait aussi fondée. » Le monastère des Cordeliers fut transféré dans la rue de la Juiverie, en 1604 ;
  • celui des Dominicains, projeté par le comte Aymon de Savoie, en 1334, et construit, en 1415, par Modèle:Noble ;
  • celui des Capucins ;
  • celui des Augustins ;
  • celui des missionnaires de Saint-Lazare.

Les monastères de femmes appartenaient aux visitandines, aux ursulines, aux augustines et aux claristes. Ces dernières, appelées, dès 1412, par le comte Modèle:Noble, qui leur donna la chapelle Saint-Georges de son château de Bourg, des revenus et des fonds, ne furent installées qu'en 1484.

Des deux hôpitaux de Bourg, l'Hôtel-Dieu est le plus ancien. Fondé à une époque qu'on ne peut préciser, on lui réunit, en 1518, les dotations des autres établissements de charité et l'on en confia l'administration aux syndics de la ville. Son principal bienfaiteur fut un marchand de Bourg, nommé Pierre Chappon, qui lui fit une donation considérable, en 1533, ainsi que le constatait une inscription placée jadis sur la porte de la maison.

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'ordre de Saint-Antoine-de-Viennois possédait un hôpital à Bourg, dont on fit une commanderie. L'église en fut reconstruite en 1385 et ruinée complètement lors de la prise de la ville par Biron.

Le collège, fondé par les jésuites, fut confié, après leur expulsion de France, à des prêtres séculiers. Le personnel enseignant se composait d'un principal, de deux professeurs de philosophie, d'un professeur de rhétorique, d'un de seconde, de quatre autres pour les basses classes et d'un préfet pour les pensionnaires.

Bourg a toujours été une ville très lettrée. Elle posséda deux sociétés savantes : la Société d'Émulation, qui fut fondée au mois de Modèle:Date- et la Société littéraire, historique et archéologique créée en 1872.

Bourg était avant 1790 le siège d'un bailliage et d'une élection.

Époque contemporaine

Fichier:Plan de la Ville de Bourg. Extrait du plan cadastral levé par Mr Georges. Certifié conforme par le géomètre en chef du département de l'Ain - dessiné par A. Pelliat - btv1b530997859.jpg
Plan de la ville en 1831.

En 1790, la ville devint chef-lieu de district et du département.

En 1814, la ville fut pillée par les troupes autrichiennes en représailles de sa résistance.

Le Modèle:Date-, Sébastien-Benoît Peytel, critique littéraire devenu notaire dans l'Ain en 1838, fut guillotiné sur le champ de foire malgré le soutien d'Honoré de Balzac de Paul Gavarni, et d'Alphonse de Lamartine<ref>Pierre-Antoine Perrod : l'Affaire Peytel. Préface de Marcel Bouteron, Paris, Hachette, 1958, Modèle:P., 104-105, 174-175, 182.</ref>.

La ville fut reliée au chemin de fer en 1856 avec la mise en service de la ligne de Lyon-Saint-Clair à Bourg-en-Bresse. Les quartiers de la gare et de Bel Air s'urbanisent, la ville double alors de superficie et atteint les Modèle:Unité.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Bourg était située en zone libre. En Modèle:Date-, dans le cadre de l'Opération Anton, la ville a été occupée par les troupes allemandes. Après Modèle:Nobr d'occupation, elle est libérée par les Américains le Modèle:Date-.

Brou et son prieuré

Modèle:Section à sourcer Brou est une très ancienne paroisse (Brovii saltus, coenobium Broviense, prioratus et ecclesia S. Petri de Brou, Brous) sous le vocable de saint Pierre transférée à Bourg, en 1505, par bulle du pape Modèle:Noble.

L'abbé d'Ambronay nommait à la cure. Dès l'époque gallo-romaine et même aux temps préhistoriques, ainsi que l'attestent les objets qu'on y recueille, Brou était déjà un petit centre de population. Son nom cependant n'apparaît qu'au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Vers 927, saint Gérard, évêque de Mâcon, s'y retira et y fonda un ermitage dans lequel il mourut et fut inhumé, en 958. Les disciples, qui étaient venus se grouper autour de lui, suivirent ses traditions, sous la direction d'un prieur. Parmi les prieurs de Brou on connaît : [J. Gilli (1084), Clément (1164), Jean de Saint-Alban (1283), Étienne de Rigneu (1298), le cardinal de la Tour, (1371), Jean de Loges (1384), Pierre, cardinal de Thurey (1394-1411), Philibert de Chilley (1415-1435), Antoine Fornier (1447), Bertrand de Loras (1455-1491), Bernardin Oudin (1492), et Jean de Loriol, qui en fut le dernier (1505).

Le prieuré de Brou dépendait aussi de l'abbaye d'Ambronay. Les limites de sa dîmerie furent réglées, en 1084, par ordre de Hugues, archevêques de Lyon. Dépeuplé, dans les premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la suite on ne sait de quel accident, il fut remis, en 1319, par Jean de Clermont, au comte Modèle:Noble, à la condition d'y entretenir un religieux pour le desservir.

En 1506, Marguerite d'Autriche, veuve de Philibert le Beau, duc de Savoie, tant pour accomplir un vœu de Marguerite de Bourbon, sa belle-mère, que pour laisser à la postérité un témoignage de son immense douleur, acheta le prieuré de Brou et obtint du pape l'autorisation de fonder, sur son emplacement, une église dédiée à saint Nicolas de Tolentin, et un monastère propre à recevoir douze religieux augustins.

Le Modèle:Date- de la même année, elle posa la première pierre de l'église, qui fut consacrée, le Modèle:Date-, par Jean Joly de Fleury, évêque in partibus d'Modèle:Lien. Cette église, splendide tombeau conçu par l'amour malheureux, exécuté par la piété conjugale, écrin de marbre et de pierre où l'art ruisselle à flots, chef-d'œuvre de l'architecte Van-Boghen, du sculpteur Conrard Meyt, du peintre Jean Perréal et de nombreux artistes de talent, est un de ces monuments à juste titre célèbres par les souvenirs qu'ils évoquent, les émotions qu'ils font naître et les sentiments qu'ils inspirent.

Les Augustins de la congrégation de Lombardie restèrent les gardiens des tombes de Marguerite de Bourbon, de Philibert-le-Beau et de Marguerite d'Autriche, jusqu'au Modèle:Date-, qu'ils furent remplacés par les augustins de la congrégation de France. La Révolution chassa ces derniers. Les mutilations qu'elle fit subir à l'église sont heureusement réparées aujourd'hui en grande partie. Brou est occupée actuellement par le séminaire diocésain.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe La politique locale à Bourg-en-Bresse se caractérise par l'alternance. En effet, si de 1935 à 1944, le maire Alphonse Dupont fut élu sous l'étiquette Alliance démocratique (AD), un parti de centre droit, il fut remplacé par le socialiste Amédée Mercier membre de la SFIO. De 1944 à 1965, la commune se place à gauche politiquement. Ensuite avec l'arrivée de Paul Barberot, la commune renoue avec le centrisme durant douze ans. De 1977 à 1989, la gauche prend place grâce aux maires socialistes successifs que sont Louis Robin et Jean Moreteau. En 1989, le centriste Paul Morin remporte les élections et effectue un mandat, de même que le socialiste André Godin à partir de 1995. Lui succède Jean-Michel Bertrand (RPR puis UMP). En 2008, Bourg-en-Bresse voit l'élection de son actuel maire Jean-François Debat, membre du parti socialiste allié à la Nupes.

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin Modèle:1er Modèle:2d
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e %
Municipales 2020 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 60,98 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM Modèle:Unité Pas de Modèle:2d tour
Européennes 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 21,69 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 19,96 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 19,58 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI 9,75 Tour unique
Régionales 2015 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 36,61 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 27,70 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 21,05 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 5,90 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS-EELV 47,05 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 35,96 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 16,99
Présidentielle 2017 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 25,45 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 21,26 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 20,75 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 16,50 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 72,37 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 27,63 Pas de Modèle:3e
Européennes 2019 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 23,60 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 18,36 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 15,52 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 10,87 Tour unique

Administration municipale

Le conseil municipal élu en 2020 compte Modèle:Nobr.

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Bourg-en-Bresse :

Groupe Président Effectif Statut
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS-PCF-PRG-EÉLV Jean-François Debat 36 majorité
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR Aurane Reihanian 4 opposition
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN Jérôme Buisson 2 opposition
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM Michaël Ruiz 1 opposition

Bourg-en-Bresse est pourvue d'un conseil économique et social local dont les attributions sont identiques à celles du Conseil économique, social et environnemental (Modèle:3e constitutionnelle française après l'Assemblée Nationale et le Sénat) c'est-à-dire un rôle consultatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:Catégorie détaillée Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu

Modèle:Élu

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Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

Modèle:... La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bourg-en-Bresse, consultée le Modèle:Date-</ref>.

Rattachements administratifs et électoraux

Fichier:Préfecture Ain Bourg Bresse 9.jpg
L'hôtel de préfecture de l'Ain.

Lors de la création des départements par la Révolution française, Bourg est intégrée au département de l'Ain et en devient le chef-lieu. La commune abrite la préfecture du département de l'Ain depuis sa création et le tribunal judiciaire. Autrefois installé dans l'hôtel de la province, le préfet et ses services sont depuis 1860 dans un nouveau bâtiment le long de l'avenue Alsace-Lorraine.

Entre 1790 et 1795, elle devient une municipalité du canton dont elle était le chef-lieu qui appartenait au district du même nom. Après la fin de cette période, Bourg reste dans le même canton mais devient le chef-lieu de l'arrondissement qui porte son nom.

Les limites de ce canton, devenu bien plus peuplé que nombre de cantons ruraux, n'évoluent qu'en 1973 avec la division du canton unique en trois (Bourg-en-Bresse I, Bourg-en-Bresse II et Bourg-en-Bresse III)<ref>Modèle:Article.</ref>. Chacun de ces trois nouveaux cantons associait une fraction de Bourg à des communes périphériques.

Ces trois cantons sont eux-mêmes supprimés en 1982 pour former quatre nouveaux cantons, dont un formé d'une fraction de la ville (Bourg-Nord-Centre), deux associant une fraction de la ville et une ou deux communes de banlieues (Bourg-Est et Bourg-Sud) et un dernier formé uniquement de communes de banlieues (Bourg-Couronne)<ref>Modèle:Article.</ref>. Un dernier redécoupage en Modèle:Date- débarrasse les cantons de Bourg-Est et Sud des communes de banlieues qui leur étaient rattachées<ref>Modèle:Article.</ref> ; de 1985 à 2015, Bourg-en-Bresse est donc divisée en trois cantons composés uniquement de fractions de cette commune.

En Modèle:Date-, à l'occasion des élections départementales, le décret du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> portant sur le redécoupage cantonal des cantons de l'Ain entre en vigueur. La commune se retrouve séparée dans deux cantons, dont l'un (Bourg-en-Bresse-1) contient une commune de banlieue, et l'autre (Bourg-en-Bresse-2) trois.

Depuis 1988, la commune se situe à cheval de deux circonscriptions législatives de l'Ain que sont la première et la quatrième.

Instances judiciaires

En 2009 y est construit un centre pénitentiaire d'une capacité d'accueil de Modèle:Nobr.

En 2016, les organisations de justice sont regoupées sur le seul site dit de la Madeleine le long de l'avenue Alsace-Lorraine. La cité judiciaire est inaugurée par le président de la République François Hollande le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Intercommunalité

Bourg appartenait jusqu'au Modèle:Date- à la communauté d'agglomération de Bourg-en-Bresse qui avait été fondée le Modèle:Date-. Avant cette date, le territoire formait la communauté de Communes du Bassin de Vie de Bourg-en-Bresse<ref>Modèle:Lien web.</ref> créée en 1994 et succédant à un syndicat intercommunal fondé en 1984. Depuis le Modèle:Date-, la commune est intégrée à la nouvelle communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse qui regroupe l'ancienne intercommunalité à six communautés de communes de l'Ain.

De plus, comme la totalité des communes du département de l'Ain, la préfecture appartient au syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain, organisation fondée le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le syndicat est compétent dans la gestion des réseaux d'électrification, de gaz, de l'éclairage public, de la communication électronique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En plus de ces compétences, la structure accompagne les communes pour qu'elles puissent maîtriser leur consommation d'énergie, gère un système d'information géographique et a mis en place dans le département, par l'intermédiaire de sa régie Réso-Liain, un réseau de fibre optique pour avoir accès à Internet à très haut débit.

Jumelages

Modèle:Jumelages

Fichier:Panneau Jumelage Bourg Bresse 1.jpg
Panneau indiquant le jumelage et les partenariats, en 2016.

La ville de Bourg-en-Bresse est jumelée avec Bad Kreuznach depuis 1963, année de la signature de l'acte de jumelage. Ce jumelage se place dans un contexte de naissance de l'Europe et de réconciliation entre les peuples. En 1962, une délégation burgienne dont fait partie Marius Roche, adjoint d'Amédée Mercier et Charles Hincker, est invitée à Mayence par Gerhard Schröder<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>. Cette délégation entama alors une visite dans trois villes allemandes souhaitant se jumeler à Bourg. La première des trois fut Bad Kreuznach, l'accueil fut si chaleureux que les burgiens la choisirent de suite. Cette amitié a été entérinée par le conseil municipal de Bourg le Modèle:Date- et celui de Bad Kreuznach le Modèle:Date-. Amédée Mercier, maire de l'époque et Gerhard Muhs, Oberbürgermeister de Bad Kreuznach signèrent l'acte de jumelage le Modèle:Date- dans la ville allemande.

En plus de ce jumelage, la ville de Bourg a lié des partenariats avec des villes européennes et une ville africaine. Le plus ancien date de 1990, ce partenariat de type économique a été signé avec la ville italienne de Parme<ref name=":1" />. Quatorze années plus tard, c'est avec San Severo, une autre ville d'Italie, qu'a été signé un partenariat. Contrairement au partenariat signé avec la ville d'Émilie-Romagne, la relation que Bourg partage avec la ville de la région des Pouilles est culturel et institutionnel. Ces échanges entre les deux communes sont nés grâce à la population italienne de la ville qui vient en grande partie de San Severo<ref name=":1" />.

En 1996, la municipalité signe un partenariat avec Namur, une ville belge, puis noue officiellement des relations avec la ville britannique d'Aylesbury en Modèle:Date-<ref name=":1" />. À la même époque, la signature d'un protocole d'échanges et d'amitié a lieu avec la ville d'El Kef située en Tunisie. Toutefois, des échanges existaient depuis 1992, année où des jeunes de Bourg ont traversé la Méditerranée pour des échanges interculturels avec les collégiens d'El Kef<ref name=":1" />.

Enfin, la municipalité voulant développer des relations à l'international, elle a décidé d'un rapprochement avec une ville polonaise. Une première rencontre impulsée par l'association Prélude France-Pologne entame les relations entre Bourg et Brzeg. Désirant de renforcer ces liens, les deux villes signent un partenariat économique, culturel et associatif le Modèle:Date-<ref name=":1" />.

Le Modèle:Date-, un partenariat est signé entre la ville chinoise de Yinchuan et la capitale de la Bresse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette signature intervient après de nombreux voyages et des contacts noués depuis plusieurs années.

Pour renforcer les liens avec la ville marocaine de Meknès, d'où sont originaires de nombreux Burgiens, un pacte d'amitié a été signé, le Modèle:Date- dans les salons de l'hôtel de ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En effet, deux bataillons de tirailleurs marocains, aujourd'hui démantelés, sont à l'origine de la présence, depuis presque cinquante ans, de la plus importante communauté étrangère de Bourg-en-Bresse.

Équipements et services publics

Espaces publics

Bourg-en-Bresse compte de nombreux espaces de verdure. La ville accueille Modèle:Nobr d'espaces verts avec Modèle:Nobr de squares et parcs urbains, Modèle:Nobr de terrains de golf, de sports et abords et Modèle:Nobr de zones naturelles et de sous-bois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces aménagements ne datent pas du siècle dernier puisqu'au Moyen Âge, on dénombrait déjà quelques essences majestueuses<ref>Modèle:Article.</ref>.

En plus de ces espaces, cinq jardins familiaux permettent aux Burgiens de cultiver leur propre potager dans la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au cœur de la ville, on compte de nombreux parcs et jardins : le square des Quinconces et son fameux kiosque à musique, hôte de concerts estivaux, le secret parc de la Visitation, le square Joubert et sa belle statue ou encore le square Lalande et ses jeux pour enfants.

Elle dispose aussi d'un parc de loisirs urbain (le parc de loisirs de Bouvent) de Modèle:Unité : un lac de Modèle:Unité où l'on peut se baigner avec une plage de sable surveillée en été munie d'une pataugeoire, et pratiquer divers sports nautiques. Un golf, des espaces de jeux et de pique-nique, des chemins dont un parcours d'orientation, un coin pêche complètent l'offre de loisirs. Le parc de loisirs est accessible à pied, à vélo ou à roller par la liaison verte depuis le centre de Bourg-en-Bresse et depuis la forêt de Seillon.

Cette forêt est le plus grand poumon vert de la ville, partagé avec les communes environnantes dont Péronnas. Elle est aménagée avec des sentiers pédestres, équestres et VTT balisés, un sentier Randocroquis (interprétation artistique du paysage), des aires de pique-nique et de jeux.

La municipalité s'est engagée en 2011 à n'utiliser aucun pesticide pour l'entretien des espaces verts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris<ref name="vilfleur2014">Modèle:Lien web.</ref>.

Enseignement

Enseignement primaire

La municipalité gère quinze écoles maternelles et seize écoles élémentaires publiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. La ville compte en plus quatre groupes scolaires privés.

Enseignement secondaire

Fichier:Lycee Lalande Bourg-en-Bresse.JPG
Fronton de l'entrée du lycée Lalande.

Modèle:Début d'illustration Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Bourg-en-Bresse|350px]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte Modèle:Fin d'illustration

La ville de Bourg-en-Bresse compte quatre collèges publics (Brou, le Revermont, Victoire-Daubié et Thomas-Riboud) et trois privés (Saint-Pierre, Saint-Joseph et Jeanne-d'Arc). Il y a d'autres collèges dans l'agglomération, notamment à Saint-Denis-lès-Bourg et Péronnas.

Bourg-en-Bresse compte plusieurs lycées publics d'enseignement général. Les lycées généraux sont le lycée Lalande (Modèle:Unité) situé en centre-ville, ainsi que les lycées Carriat (Modèle:Unité) et Edgar-Quinet (Modèle:Unité). L'enseignement secondaire privé y est représenté par l'intermédiaire de l'institut Saint-Louis-Saint-Pierre-et-Saint-Joseph.

Les lycées professionnels sont le lycée Gabriel-Voisin qui compte Modèle:Unité et le lycée Marcelle-Pardé accueillant le même nombre d'élèves. Les bâtiments de ce lycée étaient jusqu'en 1970 ceux du lycée Quinet. Il existe aussi un lycée agricole situé à la périphérie de la ville nommé Les Sardières (Modèle:Nobr).

Enseignement supérieur

Fichier:École normale Bourg Bresse 6.jpg
École supérieure du professorat et de l'éducation.

Les universités lyonnaises sont représentées à Bourg, notamment par quatre départements d'IUT (rattachés à l'université Claude-Bernard-Lyon-I) et le campus de la Charité (antenne, accessible jusqu'en licence, de l'université Jean-Moulin-Lyon-III). Bourg possède également un des trois IUFM de l'académie de Lyon. La ville compte ainsi plus de Modèle:Unité<ref>Atlas régional, effectifs d'étudiants 2005-2006.</ref> de l'enseignement supérieur, dont 1 400 dans ses structures universitaires. Il existe également deux classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) : une filière économique ECE au lycée Edgar-Quinet, et deux filières MP et PC au lycée Lalande.

La ville compte également un établissement scolaire destiné aux jeunes sourds, l'Institut des jeunes sourds Saint-Joseph.

Santé

Fichier:Hôtel-dieu Bourg en Bresse.jpg
L'Hôtel-Dieu.

Ville importante depuis l'installation des comtes de Savoie, Bourg possède depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des établissements hospitaliers avec l'implantation de l'hôpital Saint-Jean-Le-Criard situé au Pont-des-Chèvres<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit l'apparition de l'hôpital Saint-Antoine, la première léproserie de la ville installée rue Bourgmayer.

Deux siècles plus tard, grâce à la générosité d'Étienne Guerrier, la première véritable maladière destinée aux lépreux est construite le long de la rue du général Delestraint<ref name=":0" />. Durant cette même période, en 1472, les pestiférés sont accueillis derrière le prieuré de Brou dans une maladrerie. Elle sera toutefois transférée aux portes de la forêt de Seillon en 1506 sur demande de Marguerite d'Autriche.

Avec l'arrivée des augustines hospitalières à l'hôpital Sainte-Marie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la première institution médicale naît. Cependant, tous les malades sont transférés en 1790 dans un nouveau lieu édifié : l'Hôtel-Dieu. Cet édifice fut un lieu hospitalier jusqu'en 1984.

En parallèle, l'établissement de la Charité était aussi un lieu important de santé à l'époque. À l'origine, Anne-Marie Crollet, une riche héritière, menace de léguer son héritage à Vonnas si la ville de Bourg ne s'engage pas à reprendre sa maison dans le but d'y accueillir des jeunes filles orphelines. En 1750, cet établissement déménage au faubourg de Mâcon et accueille des orphelins, des enfants trouvés et des veuves. En 1871, les bâtiments sont entièrement reconstruits et agrandis.

Au vu de la constante croissance de la population du bassin burgien, l'Hôtel-Dieu ne fut plus en mesure d'accueillir ses patients dans ses locaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est alors qu'en 1979 fut inauguré le centre hospitalier de Fleyriat situé dans la commune de Viriat mais quelques services restent à l'établissement historique. Avec la livraison de la deuxième tranche sur le site de Fleyriat en 1984, tous les services quittent l'Hôtel-Dieu.

En plus de l'établissement hospitalier public, il existe depuis 1919 la clinique Convert qui est installée depuis 1974 sur son site actuel près des Sardières<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article détaillé

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 23,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 46,79 % d'hommes, légèrement inférieur au taux départemental (49,33 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Les Glorieuses de Bresse y sont organisées chaque année, ainsi que dans les communes de Louhans, Pont-de-Vaux et Montrevel-en-Bresse. Le premier concours fut organisé dans la ville en 1862<ref>Les glorieuses de Bresse, sur ain.fr.</ref> et ont lieu aujourd'hui à chaque fin d'année.

Fichier:Vogue de Bourg-en-Bresse.jpg
La vogue vue par Gustave Doré.

Tous les ans au milieu du mois de novembre est organisée la fête de Saint-Martin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, cette fête était célébrée le 11 novembre, jour de la Saint-Martin. Au Moyen Âge, elle marquait la fin de l'année culturale, les baux annuels des fermiers arrivaient à échéance. Des paysans convergeaient en ville avec leurs charrettes avant de changer de ferme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les domestiques de ferme commencent à être réellement indépendants et le 11 novembre devient le jour de la louée, c'est-à-dire le jour où les valets, les servantes, les porchers, les bergères, touchent leurs gages et partent chez un nouveau maître. Le 12 novembre devient le jour de fête des domestiques, les valets ne sont pas tenus de soigner les bêtes. On accueille à cette époque les premiers forains arrivent avec les manèges, les jeux de quilles, les clowns, les singes savants… Aujourd'hui, la fête s'étale sur deux semaines, les forains installent leurs attractions sur le champ de foire.

Chaque année, à l'automne, se réunissent « Les amis de Roger Vailland » depuis 1985 pour évoquer l'œuvre de l'écrivain Roger Vailland, prix Goncourt 1957, et publient les interventions des participants dans Les Cahiers Roger Vailland. Celui-ci résidait à Meillonnas, village proche de Bourg-en-Bresse. L'association des « Amis de Roger Vailland » est installée au 1 rue du Moulin-de-Brou.

Sports

Fichier:JLB-EB - 20150328 25.jpg
La JL Bourg contre Pau-Lacq-Orthez.
Fichier:FBBP01 - FCN - 20151028 - Coupe de la Ligue - Rafik Boujedra, Lucas Deaux et Lakdar Boussaha.jpg
Le FBBP01 évoluant au stade Marcel-Verchère contre le FC Nantes.

Bourg-en-Bresse est une ville très sportive. En 1971, elle a été désignée comme la ville la plus sportive de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La JL Bourg Basket évolue en Pro A (Modèle:1re) depuis la saison 2017-2018. Auparavant, elle y avait passé huit années entre 2000-2007 puis durant la saison 2014-2015. Entre-temps, elle a évolué durant neuf années en Pro B (2007-2014 et 2015-2017) et a été finaliste à la semaine des As de basket-ball 2005-2006. Elle a été sacrée 2 fois championne de France de Pro B (2000 et 2017).

L'US Bressane, le club phare de la ville, club de rugby, évolue en Nationale (Modèle:3e) durant la saison 2022-2023. L'USB officie en violet et possède le record de titres de [[Championnat de France de rugby à XV de 2e division|champion de France de rugby à XV de Modèle:2e]] avec quatre trophées.

Le Football Bourg-en-Bresse Péronnas 01 (Football Club Bourg-Péronnas jusqu'en 2015), club de football, officie lui en National. Après avoir évolué une seconde fois en National (Modèle:3e) en 2012, les Bleus ont fait l'ascenseur avec une fin de saison catastrophique (pourtant Modèle:4e après Modèle:Nobr). Mais les problèmes financiers du CS Sedan-Ardennes ont fait que le FCBP a été repêché en National pour la saison 2013-2014. Le FBBP 01 tout comme Libourne ou Calais possède la réputation d'équipe surprise en Coupe de France. Le club a atteint les Modèle:32e de finale en 1993, les quarts de finale en 1998 et les Modèle:8e de finale en 2003 et en 2012. En 2013, le club atteint les Modèle:16e de finale, après avoir sorti notamment Auxerre et Monaco, mais se fait sortir par Montpellier. Le Football Bourg-en-Bresse Péronnas 01 valide sa montée en Ligue 2 le Modèle:Date- en battant l'US Boulogne-sur-Mer (2-0) au stade municipal de Péronnas. Elle évolue dans le championnat National depuis la saison 2018-2019.

Bourg-en-Bresse a son propre tournoi de tennis, un tournoi de la catégorie « futur », qui se déroule chaque année en juillet au Tennis Club de Bourg, formateur de très bons joueurs (Julien Benneteau y a joué jusqu'à l'âge d'environ Modèle:Nobr). Ce tournoi est souvent le lieu d'essor de futurs champions du tennis mondiaux (Márcos Baghdatís y a par exemple participé).

La ville a été quatre fois ville-étape du Tour de France. Elle l'accueillit pour la première fois en 2002, la capitale bressane était le lieu d'arrivée de la Modèle:18e dont le lieu de départ était fixé à Cluses. Ensuite, en 2007, les cyclistes en provenance de Semur-en-Auxois arrivaient à Bourg lors de la Modèle:6e puis se dirigeaient vers Le Grand-Bornand lors de l'étape suivante. La troisième fois, le Tour de France 2014 partait de la ville et arrivait à Saint-Étienne dans le cadre de la Modèle:12e. La dernière fut en 2016 où elle a été le départ de la Modèle:15e en direction de Culoz.

D'autres courses cyclistes ont fait étape à Bourg dont le Tour de l'Ain, course cycliste créée en 1989 et succédant au Prix de l'Amitié. Il y a aussi le critérium du Dauphiné et le Tour de l'Avenir qui passent par la capitale bressane moins fréquemment que le Tour de l'Ain.

Les équipements sportifs sont divers et répartis dans le territoire. À la Chagne, on trouve un complexe sportif réunissant huit courts de tennis, trois terrains de football, un stade d'athlétisme et deux quatre de rugby. Le long de l'avenue des Sports, le stade Marcel-Verchère et la piscine municipale Carré d'eau se font face. Au quartier des Vennes, neuf terrains de football de taille et de revêtement variables se trouvent près du centre hippique des Vennes. En plus de ces équipements, d'autres structures accueillent les activités sportives dont les gymnases des établissements scolaires.

Le parc de loisirs de Bouvent (Modèle:Nobr) accueille jusqu'à Modèle:Unité chaque été, et dispose d'un plan d'eau (voile et kayak), de jeux et d'un golf municipal de Modèle:Nobr (par 35 de Modèle:Unité).

Médias

Presse locale

Fichier:Agence Progrès Bourg Bresse 3.jpg
Agence du Progrès sur la place Joubert.

Le Progrès est un journal régional diffusant dans les départements de l'Ain, du Jura, du Rhône, de la Loire et de la Haute-Loire. Il est le seul quotidien local de la ville. Chaque vendredi est publié le journal local hebdomadaire Voix de l'Ain dont le siège est situé dans la commune rue Lalande, pas très loin de l'agence du Progrès.

Télévision

Dans le domaine télévisuel, la chaîne France 3 Rhône-Alpes a un bureau situé rue Abbé-Cottard-Josserand, à proximité de Saint-Denis-lès-Bourg. On peut capter cette chaîne à Bourg grâce aux émetteurs du Mont Pilat (situé dans la Loire) et du Mont Rond (proche de Gex et du massif du Jura) qui sont les sites TNT couvrant la ville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jusqu'en 2011, l'émetteur TV analogique de Ramasse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, situé sur le Mont July, diffusait France 5/Arte et M6 pour Bourg-en-Bresse et ses environs.

Radios locales

Même si Bourg n'a pas sa propre chaîne locale de télévision, on trouve néanmoins quelques radios locales :

Enfin, deux radios nationales ont un décrochage local dans la région. C'est le cas de NRJ qui possède un décrochage à Bourg sur 102.8 FM et Nostalgie qui émet son programme mâconnais ainsi que des pubs burgiennes depuis 2011 sur 93.1 FM.

Liste des radios FM à Bourg-en-Bresse

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Radio numérique terrestre

Depuis Modèle:Date-, en lien avec Lyon, Bourg-en-Bresse possède un multiplex local, sur le canal 6D.

FC Radio a débuté ses émissions courant 2021.

Nom de la radio Catégorie RadioText
FC Radio B "FC Radio - Plus de Musique Pop" ou Titre en cours
Jazz Radio D "JAZZ RADIO - Jazz and Soul" ou Titre en cours
La Radio Plus B "LA RADIO PLUS - Hit Music Station" ou Titre en cours
Radio Capsao<ref>Site web de Radio Capsao</ref> A (Titre en cours)
Radio Espace B "RADIO ESPACE - La Plus Lyon des Radios !" ou Titre en cours
Radio Espérance A (Émission en cours)
Radio ISA B LE TOP DES HITS
ISA Gold B Radio ISA - Gold
ISA Hits B Radio ISA - Hits
Radio Maria France D UNE VOIX CATHOLIQUE CHEZ VOUS
Radio Orient D La Radio du Vivre Ensemble
Radio Scoop B "Radio SCOOP - La radio de Bourg" ou Titre en cours
Virage Radio D "VIRAGE RADIO - Electro Rock Station" ou Titre en cours

Économie

Fichier:Chambre commerce Bourg Bresse 2.jpg
Chambre de commerce et d'industrie.

Bourg-en-Bresse bénéficie d'une situation privilégiée comme carrefour à la fois régional et européen, qui favorise son expansion en tant que centre d'échanges. Bourg-en-Bresse est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Ain.

Selon le classement Modèle:CitationModèle:Note réalisé par Les Échos en 2015, le bassin d'emplois de Bourg-en-Bresse est au Modèle:5e sur 304 zones répertoriées<ref name=":75">Modèle:Lien web.</ref>.

Revenus de la population et fiscalité

Le revenu moyen par unité de consommation dans la commune est d'environ Modèle:Euro/an, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale qui s'élève à Modèle:Euro/an. Le nombre de redevables de l'impôt sur la fortune (ISF) à Bourg-en-Bresse est de 190<ref name="interemploi">Données INSEE compulsées par Linternaute - Emploi à Bourg-en-Bresse.</ref>. L'impôt moyen sur la fortune est de Modèle:Euro/an contre Modèle:Euro/an au niveau national. Le patrimoine moyen des redevables de l'ISF est estimé à près de Modèle:Euro/an<ref name="interemploi" />.

Emploi

Le taux de chômage de la zone d'emploi de Bourg-en-Bresse en 2018 est de 8 %<ref>Modèle:Lien web</ref>, bien au-dessous du taux national de 10 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'attractivité de la ville en matière d'emploi devrait se confirmer avec une prévision d'accroissement de 27 % de la population du bassin de vie sur la période 2011 à 2040<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Répartition des emplois par domaine d'activité<ref name="interemploi" />
Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Bourg-en-Bresse 0,2 % 5,2 % 10,6 % 23,3 % 32,4 % 28,4 %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %

Entreprises de l'agglomération

Grâce à sa situation de carrefour économique au niveau régional et européen, la commune avec son maillage routier en étoile dont l'agglomération est le centre, permet un accès facile au cœur de la ville (champ de foire), lieu de rencontre traditionnel entre une offre riche en produits agricoles renommés (volailles) et une demande finale ou intermédiaire importante (approvisionnement de la région lyonnaise).

La situation sur les voies de circulation européennes est également très ancienne, comme le témoigne la présence du monastère de Brou, achevé par Marguerite d'Autriche autant pour honorer son époux, que pour offrir au voyageur reliant la vallée de la Saône à la Lombardie, un spectacle rappelant les liens avec la Bourgogne et mettant en évidence la richesse de la région.

La position de carrefour et de centre d'une riche région agricole a permis de développer des activités de transformation de produits agricoles diversifiées, notamment dans le secteur de la transformation de la viande<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La valorisation des produits agricoles s'est adaptée aux besoins des consommateurs (plats cuisinés). Par exemple, l'entreprise Giraudet<ref>Modèle:Lien web.</ref>, créée en 1910 par Henri Giraudet, spécialisée dans la production et la vente de quenelles, sauces et soupes, y a installé son siège social. Un pôle de recherche-développement (Alimentec) complète la vocation agroalimentaire de la ville.

La seconde partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a toutefois été une période de profond changement pour la ville. Elle a vu son activité industrielle se développer à la faveur de l'implantation de l'usine Berliet (aujourd'hui Usine Renault Trucks de Bourg-en-Bresse) destinée à la fabrication de poids lourds. La filière poids lourds est devenue l'activité majeure employant plusieurs milliers de personnes dans la zone d'emploi, œuvrant dans des entreprises parfois leaders dans leur domaine (véhicules industriels<ref>Modèle:Lien web</ref>, véhicules frigorifiques<ref>Modèle:Lien web</ref>, remorques pour applications diverses<ref>Modèle:Lien web</ref>, véhicules utilitaires spéciaux<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>…). Cette filière bénéficie d'une forte demande en matière d'évolution technologique afin de « coller » à un contexte en pleine évolution (sécurité, environnement, ferroutage, moyens de communication…)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Groupe Bernard, dont le siège social est sur la commune, est une entreprise familiale de distribution automobile et de véhicules industriels employant plus de 2500 personnes<ref>Modèle:Lien web</ref>. La création de liaisons autoroutières a accentué son rôle d'agglomération logisticienne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Derrière cette activité phare, Bourg-en-Bresse est, par ailleurs, un centre métallurgique spécialisé dans la transformation de fils métalliques (tréfilerie, traitements thermiques, assemblage ou gainage) pour des applications mécaniques et électriques (câbles de traction, transport d'énergie). Cette activité représente environ un millier d'emplois directs sur des sites appartenant à des groupes internationaux (Mittal Steel<ref>Modèle:Lien web</ref>, Nexans<ref>Modèle:Lien web</ref>).

Commerce

Fichier:Rue Maréchal Foch - Bourg-en-Bresse (FR01) - 2021-12-22 - 3.jpg
Rue commerçante.

Les commerces sont très présents à Bourg, notamment au centre-ville où on trouve une diversité commerciale avec des commerces de proximité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Même s'il avait tendance à se vider de ses établissements commerciaux, le cœur retrouve aujourd'hui son attractivité grâce à des projets dont l'aménagement de l'ancien collège Amiot qui accueillera une douzaine de commerçants prochainement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En périphérie de l'hypercentre se sont développés des centres commerciaux. On trouve le centre commercial Site de Brou où se situe entre autres l'hypermarché Carrefour. Au nord de la ville, le centre commercial Cap Émeraude, construit en 2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, est articulé autour de l'enseigne E.Leclerc. Près du lycée Quinet est situé un centre commercial moins important que les deux autres, il accueille un Intermarché. Il en est de même pour le petit centre localisé près du stade Verchère où on trouve un Lidl.

À Viriat, près de l'hôpital de Fleyriat, de nombreuses enseignes se concentrent dans la zone d'activités de la Chambière et dans le centre commercial de La Neuve inauguré en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Monuments

Le quartier historique était entouré de remparts démolis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le château de Bourg-en-Bresse, dressé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour protéger le bourg médiéval, a été détruit en 1817.

De nombreuses maisons à encorbellement dont la maison Gorrevod témoignent de cette période. Cette demeure date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et appartenait à la famille de Gorrevod dont Laurent fut conseiller de Marguerite d'Autriche<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et Louis de Gorrevod évêque du lieu (1515-1534)<ref name="Naef82">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Besson302">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux siècles plus tard, elle devint une imprimerie de la famille Tainturier. D'autres maisons datent du même siècle dont les maisons à encorbellement de la rue Jules-Migonney qui étaient occupées par des tisserands. Une d'entre elles, situé au cinquième de la rue, est inscrite aux titres des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. De plus, d'autres maisons de ce type sont protégées dont celles situées 30 rue de la République, 17 rue Bourgmayer ou encore la demeure Hugon construite en 1496.

Bâtiments plus récents, plusieurs hôtels particuliers sont de style classique tels que l'Hôtel-Dieu datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cet hôpital d'avant la Révolution française est toujours en activité et son apothicairerie est en parfait état<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle permet de voir d'antiques objets (fourneau, alambics…), des plantes, des livres anciens, des boiseries [[Style Louis XV|Modèle:Louis XV]] et plus de mille autres pièces de collection. Le laboratoire est l'un des seuls ouverts à la visite et encore en état de fonctionnement. Un autre hôtel particulier date de la même époque : celui des Joly de Choin, les gouverneurs de Bresse entre 1634 et 1767. À la fin du siècle suivant fut construit l'hôtel Marron de Meillonnas qui a aujourd'hui une vocation culturelle avec un espace consacré à l'art contemporain et aux arts visuels.

Divers monuments accueillent des services administratifs à commencer les services municipaux. La municipalité occupe trois édifices protégés au centre-ville : l'hôtel de ville, l'hôtel de Bohan et l'ancien hôtel de préfecture de l'Ain. Dans ce dernier étaient installé le préfet et son équipe mais face à l'exiguïté des locaux, il est décidé en 1853 de construire un nouvel hôtel de préfecture le long de l'avenue Alsace-Lorraine. Il sera terminé le Modèle:Date- mais fut victime d'un incendie fin 1885 avant d'être restauré en 1889. Le conseil départemental est quant à lui installé sur le site de la Madeleine qui fut autrefois un asile religieux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le lycée Lalande, de style baroque, est le seul établissement civil de France titulaire décoré de la médaille de la Résistance. Après avoir été un collège des Jésuites, il devient le collège royal de la ville puis prend le nom du célèbre astronome français à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est à même période qu'est construit par Tony Ferret l'ensemble Théâtre-Grenette sur l'esplanade de la Comédie.

À la suite des guerres qui ont engagé la France durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, divers monuments commémoratifs ont été érigés en l'honneur des victimes de ces événements. Le monument aux morts, inscrit aux titres des monuments historiques en 2019 et situé près du square Quinconces, énumère l'ensemble des soldats de la commune tombés au combat durant les deux Guerres Mondiales. Inauguré le Modèle:Date-, ce monument remplace un monument en l'honneur d'Edgar Quinet qui sera déplacé à cette occasion à l'emplacement actuel de la fontaine des Quatre-Chemins mais sera fondue par le régime de Vichy en 1942<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De l'autre côté du square se trouve le monument des morts en Afrique du Nord inauguré en 2000. Les noms des Modèle:Nobr de l'Ain ayant perdu la vie entre 1952 et 1962 en Algérie, en Tunisie et au Maroc y sont inscrits sur le mémorial<ref>Modèle:Article.</ref>.

Édifices religieux

Catholiques

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}. Classée au titre des monuments historiques en 1914, elle a été érigée en cocathédrale en 1992.

  • La chapelle Saint-Antoine, rue de la Citadelle fut construite en 1830 par les Frères de Saint-Jean-de-Dieu, elle est aussi appelée chapelle des Capucins.
  • L'Hôtel-Dieu, situé sur le boulevard de Brou, comporte en son sein une chapelle.
  • La chapelle du lycée Lalande, rue du Lycée, fut construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les jésuites. C'est le seul édifice d'art baroque de la ville, la chapelle fait l'objet d'un classement aux titres des monuments historiques depuis 1983.
  • La chapelle Sainte-Madeleine, boulevard Paul-Bert est inscrite au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, après avoir obtenu le label « Patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle » l'année précédente.
  • Dans le quartier des Vennes, la chapelle des Vennes, rue du Stand, a la particularité de ne jamais avoir servi de lieu de culte<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle a été construite en 1941 par les Chantiers de Jeunesse.
  • Dans la même rue où se situe le lycée Lalande, rue du Lycée, se trouvait autrefois le couvent Saint-Joseph, qui a remplacé le couvent des Jacobins en 1824 après l'installation des sœurs de Saint-Joseph à cet emplacement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Aujourd'hui, les lieux sont occupés par un lycée privé et les religieuses y résidaient jusqu'en 2004.
  • La porte des Jacobins, rue Jules-Migonney témoigne de la présence de l'ancien couvent des Jacobins fondé en 1414 par le duc de Savoie Modèle:Noble-.
  • La chapelle de l'institution Saint-Pierre, rue de Villeneuve.
  • La chapelle Notre-Dame-de-la-Paix des Vennes, rue Molière.
  • La chapelle Notre-Dame-de-l'Unité, rue Montholon.
  • La chapelle des dominicaines, impasse de Lycée.
  • La chapelle du centre psychothérapique Saint-Georges.

Protestantes

Fichier:Temple protestant Bourg Bresse 18.jpg
Temple protestant de Bourg-en-Bresse
  • Temple protestant de Bourg-en-Bresse, rue Lalande, inauguré en 1897.
  • l'assemblée de Dieu, avenue des Anciens-Combattants.
  • l'évangélique Pierres Vivantes, ruelle Marion.
  • l'évangélique protestante, avenue de Mâcon.
  • l'église néo-apostolique, boulevard de Brou.

Musulmanes

Trois édifices servent de culte aux musulmans, ainsi que plusieurs salles de prière<ref>Les mosquées de Bourg-en-Bresse</ref>. La grande mosquée El-Mohssinine de Bourg-en-Bresse, inaugurée en 2005, est située dans le quartier de la Croix-Blanche. La mosquée El-Taqwa du Pont-des-Chèvres est située dans le quartier du même nom, et la mosquée Dar el-Coran est située rue des Frères-Lumière.

Autres chrétiennes

  • La salle du royaume des témoins de jehovah, allée des Tyrandes.

Gastronomie

La commune est renommée pour sa gastronomie. Sur ses tables, on peut trouver comme produit issu du terroir bressan le poulet de Bresse, qui est devenue une appellation d'origine contrôlée (AOC) française. La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Crème et beurre de Bresse<ref>Aire géographique de l'AOC Crème de Bresse., sur inao.gouv.fr.</ref> et de l'AOC Volailles de Bresse<ref>Aire géographique de l'AOC Volaille de Bresse., sur inao.gouv.fr.</ref>. Parmi les plats typiques qui firent la réputation de la Bresse, on trouve la fondue bressane<ref>Bourg-en-Bresse, ville départ, sur letour.fr.</ref>. On trouve également de nombreux vins locaux.

La commune brille sur le plan gastronomique grâce à ses célèbres chefs cuisiniers que sont Jacques Pépin, qui exerce outre-Atlantique et qui est natif de Bourg-en-Bresse, et Georges Blanc. Ce dernier est un des grands chefs cuisiniers, restaurateurs et hôteliers français du village de Vonnas, avec trois étoiles au guide Michelin et 17/20 au Gault et Millau. Il est issu d'une dynastie de cuisinières bressanes de renom, avec sa grand-mère Élisa Blanc surnommée « la Mère Blanc », et sa mère Paulette Blanc. Georges Blanc a dirigé durant plusieurs années, à Bourg même, le restaurant de l'Hôtel de France. Ses fils Frédéric et Alexandre Blanc continuent tous les deux l'aventure culinaire d'élite.

Patrimoine culturel

Fichier:Théâtre Bourg Bresse 32.jpg
Théâtre municipal.

La commune dispose de nombreux espaces culturels. Au centre-ville, le théâtre municipal, d'une capacité d'environ Modèle:Nobr assises, est en plein cœur de l'esplanade de la comédie. Au côté du théâtre, La Grenette qui est un cinéma de quatre salles, permet de découvrir des œuvres du [[Cinéma|Modèle:7e art]]<ref>Modèle:Lien web.</ref> tout comme l'Amphi, multiplexe cinématographique de Modèle:Nobr et Modèle:Unité ouvert le Modèle:Date-.

Ainterexpo est le parc d'exposition du département composé de trois halls ainsi que d'Ekinox qui accueille des concerts et des événements sportifs.

La Tannerie, salle de musiques actuelles (SMAC)<ref>Modèle:Lien web</ref>, accueille des groupes comme Black Bomb A, Les Fatals Picards, Lofofora ou encore Babylon Circus La grande salle peut accueillir au maximum Modèle:Nobr, 220 en configuration assis. C'est également un lieu propice pour les concerts.

L'association loi de 1901 Les Amis de la Musique fait régulièrement venir des ensembles et musiciens de grande renommée.

Fichier:Centre Camus Bourg Bresse 2.jpg
Médiathèque Albert-Camus.

Le musée municipal de Bourg-en-Bresse, qui présente une riche collection d'art français, flamand et italien du {{#switch: au

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}. L'hôtel Marron de Meillonnas est consacré à l'art contemporain. Pour découvrir l'histoire du département, les archives départementales de l'Ain, installées près des lycées, regroupent de nombreux documents du passé. Enfin, il y a trois médiathèques : l'une portant le nom d'Albert Camus installée dans l'ancien hôtel des Postes dans le centre-ville, un autre porte le nom d'Aimé Césaire situé et le dernier est en l'honneur d'Élisabeth et Roger Vailland à Brou.

Le congrès interassociatif 2007 de l'espéranto en France s'est tenu à Bourg-en-Bresse du 25 au Modèle:Date-.

Bourg dans la culture

Littérature

Dans la littérature classique, la ville est le cadre du roman Les Compagnons de Jéhu, d'Alexandre Dumas.

Plus récemment, humoristes et écrivains sont volontiers cruels ou condescendants pour la ville, pourtant Modèle:Citation…<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Samuel Beckett, dans En attendant Godot (éditions de Minuit, 1952), télescope Berne, Bourg-en-Bresse, les drapeaux en berne… en citant Berne-en-Bresse : Modèle:Citation

Paul Nizan a consacré à Bourg l'essai Présentation d'une ville, qu'il ne nomme d'ailleurs jamais. Condisciple pour l'agrégation de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir et militant communiste, Nizan prend, en Modèle:Date-, sa première affectation comme professeur de philosophie au Lycée Lalande de La Ville. Il n'y passera qu'un an, mais a le temps de se présenter aux élections de 1932 dans la circonscription rurale voisine, où il récolte 2,7 % des voix, battu par Prosper Blanc<ref>Histoire des Tsi-Bébet, Dominique Sarr, Tirage privé, 2016 (Archives de l'Ain, BIB D 2627).</ref>. La Ville est alors surtout bourgeoise et paysanne, et le rebelle Nizan en dresse un tableau assez peu amène, cette Ville Modèle:Citation<ref name=":3">Modèle:Article.</ref>. Naturellement, la cible de l'intellectuel communiste est moins la population que les élites locales, qualifiées par lui « d'illettrés sociaux »<ref name=":3" />…

Le nom de la ville est en outre irrévérencieusement détourné en Berg-en-Brousse à plusieurs reprises :

Cinéma

Six films au moins ont été tournés au moins en partie à Bourg entre 2001 et 2015, comme La Vie très privée de Monsieur Sim, de Michel Leclerc.

Ils sont détaillés dans la Catégorie Film tourné à Bourg-en-Bresse.

Radio

Bourg-en-Bresse a fait l'objet d'un pseudo-reportage improvisé par Jacques Martin dans une émission des Grosses Têtes de 1980<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Personnalités nées dans la commune

Fichier:Bachet de Méziriac.jpg
Portait du mathématicien Claude-Gaspard Bachet de Méziriac.

Autres personnalités

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blasonnement

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie détaillée

Bibliographie

  • Abbé Ch.Dementhon, La Cathédrale de belley ain, éd. P. et Beauchesne et Lardanchet, 1916, (ASIN B0000DQOEV)
  • Paul Nizan, « Présentation d'une ville », paru en 1934 dans Littérature Internationale, réédité dans : Paul Nizan, Intellectuel communiste, 1926-1940, éditions La Découverte, 2001, Modèle:P.
  • Modèle:Ouvrage
  • Maurice Brocard, Bourg de A à Z, éd. Les éditions de la taillanderie, 1986, Modèle:ISBN
  • Collectif, Richesses touristiques et archéologiques de la ville de Belley, éd. Département de l'Ain, 2007, Modèle:ISBN
  • Basset Jean-François, Sagnard Jérôme Bourg-en-Bresse Regards Croisés, éd. Alan Sutton, 2010, Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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Modèle:Portail