Lons-le-Saunier

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Lons-le-Saunier (prononciation : {{#ifeq:1|0|[lɔ̃s.lə.so.nje]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est le chef-lieu du département du Jura en Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté. La ville est située à une altitude de Modèle:Unité.

Lons-le-Saunier doit son nom à ses sources salées, d'abord exploitées par les Romains, qui ont fait la fortune de familles de Bourgogne, de Vienne et de Chalon à partir du Moyen Âge, mais aussi de nombreuses abbayes et couvents.

Elle compte Modèle:Unité en 2018 dans une agglomération de Modèle:Unité. Ses habitants sont nommés les Lédoniens et les Lédoniennes.

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive La ville est au cœur du Revermont, au pied du premier plateau du massif jurassien à l'est et au sud, tandis que s'étend à l'ouest la plaine de la Bresse et au nord le vignoble. La ville est située à des distances relativement similaires (60 à 80 kilomètres à vol d'oiseau) de Besançon, Chalon-sur-Saône, Dijon, Bourg-en-Bresse et Genève en traversant le massif.

Lons-le-Saunier est la deuxième plus petite préfecture de département de France par sa superficie après Bobigny.

Communes limitrophes

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes : Modèle:Communes limitrophes

Géologie

Modèle:Article connexe La ville et ses environs reposent sur un faisceau du massif du Jura et sur un gisement de houille de Modèle:Unité enfoui entre 600 et Modèle:Unité de profondeur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est découvert par plusieurs campagnes de prospection engagées entre 1943 et 1961, mais le charbon n'est pas exploité, seul un captage de gaz de houille est ouvert entre 1948 et 1964<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle repose aussi sur le bassin salifère comtois.

Hydrographie

La ville est traversée par la Vallière qui prend sa source dans une reculée typique du Jura. Autrefois à l'air libre, la rivière a été couverte dans les années 1950 pour des aspects de salubrité (les égouts s'y déversaient). Aujourd'hui, on ne trouve plus qu'un petit tronçon à ciel ouvert en amont de la ville et qui longe le parc des Bains et il ne subsiste qu'un seul pont : le pont de la Guiche.

Il existe une source d'eaux thermales froides (Modèle:Tmp) et fortement salées (environ Modèle:Unité de NaCl/litre).

Topographie

La région viticole s'étendant au nord est particulièrement réputée, avec notamment les vignobles de l'Étoile, Château-Chalon et Arbois.

Le premier plateau au sud et à l'est offre un attrait touristique avec les lacs de Chalain, Clairvaux-les-Lacs et Vouglans, et les stations de moyenne montagne assez proches comme Les Rousses.

Climat

Lons-le-Saunier bénéficie d'un climat modérément continental avec un ensoleillement assez important mais également une pluviométrie annuelle moyenne très élevée par rapport à la moyenne nationale.

Les hivers sont froids, le gel et la neige surviennent pratiquement à chaque hiver mais de manière modérée par rapport au Haut-Jura. Le dégel est très fréquent en journée et la neige cède rapidement sa place à la pluie et/ou au brouillard.

L'ensoleillement est important et les températures moyennes sont agréablement chaudes durant la saison estivale et approchent les Modèle:Tmp en journée. Les orages sont également réguliers durant cette saison et les pluies peuvent être diluviennes sous ces derniers.

Modèle:Climat

Milieux naturels et biodiversité

La commune possède une réserve naturelle régionale (RNR), la Côte de Mancy, créée en 2010, réserve qu'elle partage avec la commune de Macornay<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De 1996 à 2008, c'était une réserve naturelle volontaire.

Urbanisme

Typologie

Lons-le-Saunier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lons-le-Saunier, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (84,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (66,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,3 %), forêts (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), prairies (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transport

Lons-le-Saunier a une proximité relative avec l'autoroute A39, ce qui la met à une heure et quart de Dijon et à une heure et demie de Lyon. La gare de Lons-le-Saunier se trouve sur la ligne Strasbourg - Lyon.

Grandes voies de circulation routière

carte de la Franche-Comté présentant les principales aires urbaines et les voies de communication de la région
Situation de Lons-le-Saunier au sein des voies de communications franc-comtoises.

La ville est un nœud routier. Elle est traversée par la RD 1083 (ex-RN 83) reliant Bourg-en-Bresse au sud et Besançon au nord-est, la RD 678 (ex-RN 78) avec Louhans et Chalon-sur-Saône vers l'ouest et la Suisse vers l'est (via la RN 5) rejointe à Saint-Laurent-en-Grandvaux.

L'autoroute A39 passe à une dizaine de kilomètres à l'ouest (péage de Beaurepaire-en-Bresse sur la commune du même nom). D'autres routes départementales irriguent la campagne bressane et le premier plateau.

Autres voies de circulation

Le tableau ci-dessous résume les voies de circulation automobile, cyclable ou pédestre présentes sur le territoire de la commune, hors les grandes artères déjà mentionnées dans la section précédente.

223 odonymes recensés à Lons-le-Saunier
au 16 novembre 2013
Cité Ave. Bld Chemin Cours Imp. Montée Promenade Place Esplanade Carrefour Route Rue Ruelle Square Autres Total
1 14 6 25 2 8 3 1 16 1 1 4 137 0 3 1 <ref group=Note>Voies en relation avec le Champ de Foire</ref> 223
Notes « N » <references group="N"/>
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

Transport ferroviaire

La gare de Lons-le-Saunier est située sur la ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse. Le tronçon entre Saint-Amour et Mouchard a été électrifié en 1997 seulement, ce qui a permis de voir passer les rames TGV (un train quotidien de Strasbourg à Marseille). Cette desserte du TGV Strasbourg-Marseille via la ligne du Revermont a été suspendue par la SNCF en décembre 2018<ref>Modèle:Lien web</ref>, en raison des travaux d'agrandissement de la gare de Lyon Part-Dieu. Les liaisons TER desservent principalement l'ancienne capitale régionale Besançon, avec un début de cadencement. La gare est également desservie par 3 à 4 TER A/R Lyon-Belfort.

Projet de ligne à grande vitesse

La branche sud de la LGV Rhin-Rhône était programmée pour passer à proximité de l'autoroute A39, où une gare entre Lons et Louhans devait être créée (Gare Bressane). La ville aurait alors disposé d'une gare TGV permettant de rejoindre Strasbourg en 2 h, Lyon en 40 minutes et Paris en moins de 2 h<ref>Le site sud.lgvrhinrhone.</ref>. Compte tenu des difficultés de réalisation (coût économique et écologique) et des oppositions au projet, celui-ci a été abandonné et seule la branche est de cette LGV a effectivement été réalisée<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transports en commun

Fichier:Citaro Tallis 2018.jpg
Bus urbain du réseau Tallis.

Une liaison routière en car (ligne 301 du réseau Mobigo) permet de rejoindre en une heure la gare de Dole-Ville pour les liaisons TGV au départ ou à destination de Paris via Dijon.

La société FlixBus proposait des liaisons routières quotidiennes à destination de Dijon et Paris, ainsi que d'autres villes françaises et européennes à moindre fréquence, depuis l'arrêt de l'entreprise Transarc située En Bercaille. Cet arrêt à Lons-le-Saunier a été supprimé, au profit de celui de Dole, qui est desservi par les lignes en direction de Lyon/Grenoble vers le sud et Strasbourg/Nuremberg/Prague vers le nord.

La gare routière, sise sur le parking de la gare ferrée de Lons-le-Saunier, est le point de départ des lignes de transport par cars de la région.

La ville de Lons-le-Saunier et quelques communes voisines sont reliées par le service de bus urbains Tallis<ref>Le site de Tallis.</ref>, et par le service de transport à la demande sur réservation Mallis.

Contournement routier de l'ouest : effectif depuis 2016

L'idée d'un contournement ouest de Lons-le-Saunier, lancée en 1963, n’avait jamais pu aboutir (avis défavorable à l'issue d'une enquête publique en 1997 (le tracé était dommageable par ses impacts environnementaux et urbanistiques et il était en outre d’« une fonctionnalité incomplète<ref>La Voix du Jura - 29/01/2004</ref> »). À cause de la décentralisation, le projet porté par l'État a été transmis au conseil général du Jura qui en reprend la maîtrise d'ouvrage Modèle:Référence souhaitée

Le contournement est une route bidirectionnelle à une voie (2x1 voie) avec quelques créneaux de dépassement. La Vallière et la Sorne sont franchies chacune par un viaduc. Le contournement démarre au nord au niveau du carrefour actuel RD 1083-RD 38, qui est aménagé en giratoire. Après avoir croisé la RD 678 au niveau du carrefour avec la RD 470 (giratoire futur), il se termine au sud au niveau du carrefour RD 1083 (ex-RN83)-RD 30Modèle:Référence nécessaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le tracé passe dans les communes de Plainoiseau, L'Étoile, Montmorot, Courlans, Messia-sur-Sorne, Chilly-le-Vignoble et Gevingey. Mais pas dans la commune de Lons-le-Saunier.

Le coût du projet est de 46 M€. Le financement a été assuré à parts presque égales par l'État (27,5 %), le conseil régional de Franche-Comté (24 %), le conseil général du Jura (24 %) et la Communauté de communes du bassin lédonien (23,5 %)<ref>Décision no 6475 du 7 décembre 2007 du CG39.</ref>.

Un autre projet bien moins avancé vise à détourner le parcours actuel des camions qui empruntent la RD 678 en provenance ou à destination du massif. Ces camions traversent actuellement avec de lourdes nuisances les communes de Revigny, Conliège et Perrigny avant de rejoindre la rocade lédonienne, la RD 52 leur étant interdite à cause de la trop forte pente (13 %). Plusieurs tracés ont fait l'objet d'études préliminaires mais vu les coûts et les enjeux des territoires traversés, il est probable que le projet ne voie pas le jour avant 15 à 20 ans.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Laons en 1233<ref name="NEG">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, Genève, 1990, t. 1, p.171, n° 2706 sur books.google.fr.</ref>, dou Poys de Lons 1290<ref name="PRI">PRINET (Max), « Industrie du sel en Franche-Comté avant la conquête française » (suite) in Mémoires de la société d'Émulation du Doubs, année 1897 (1898), t. 2, p. 105, n.2.</ref>, Pois de Laon 1295<ref name="PRI" />, dou Pois de Laon lou Sanier 1310-11<ref name="PRI"/>, Lons le Sanier en 1315<ref name="NEG"/>, de Ledone Salnerii en 1397<ref name="NEG"/>,<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref> (forme latinisée).

Lons est un type toponymique obscur en l'absence de formes remontant au Haut Moyen Âge<ref name="Dauzat"/>, sans doute est-il d'origine gauloise<ref name="NEG"/>. Les formes Laon, bien que peu anciennes, suggèrent une possible évolution parallèle à celle de Laon, c'est-à-dire LugdunumModèle:Refnec, type toponymique celtique bien attesté et pléthorique (même en Angleterre) composé de Lug « dieu Lug » + -dunon (avec la désinence latine -um) « forteresse » ou « citadelle, enceinte fortifiée, mont. »<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la Langue gauloise (approche linguistique du vieux celtique continental), éditions Errance, Paris, 2003, Modèle:P. Modèle:ISBN, p. 154-155.</ref>. Cependant, si -on constitue bien une trace de l'ancien appellatif gaulois dunum, le premier élément pourrait représenter le nom de personne gaulois Litu, Litus, ce qui suppose l'évolution phonétique *Litódunu(m) > *Litodónu(m) > *Lioónu(m)<ref name="NEG"/>.

Le déterminant complémentaire le Sanier ou le Saunier apparaît tardivement au Moyen Âge. En revanche, le nom commun saunier est attesté plus précocement en français chez Geffrei Gaimar, Histoire des Anglais, sous la forme salnier vers 1140, au sens de « celui qui débite et vend le sel », puis dans un recueil d'actes des {{#switch: e

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}}, Ban sur le sel, sous la forme saulnier au sens de « celui qui fabrique le sel ». On avait en latin médiéval une forme salinarius (dérivé de salinae, salines), attestée en 1086, déjà au sens de « fabricant de sel »<ref>Site du cnrtl : étymologie de "saunier".</ref>. On ne sait à quel personnage ce déterminant fait référence, à moins que le Saunier désigne le travail du sel de la localité prise dans son ensemble et personnifiée.

Histoire

Le site est connu dès la préhistoire, la fondation de la ville remonte au moins à l'horizon Modèle:Nobr ; les Séquanes dominaient alors la région jusqu'à la conquête romaine. Les ressources en sel étaient déjà exploitées (Modèle:Cf. salines de Lons-le-Saunier et histoire du sel du Jura).

Du Moyen Âge au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Il est fait mention d'un castrum en 1097 ; en 1237, c'est le château de Jean de Chalon. Reconstruction de l'enceinte fortifiée initiale, à partir de 1364, les quartiers du Puits Salé et de Saint-Désiré n'en faisant pas partie. Le château est probablement transformé vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est endommagé par un incendie en 1510 et abandonné après 1530.

La seigneurie de Lons-le-Saunier s'organise à partir des trois châteaux de Pymont (à la Maison de Vienne, avec Saint-Désiré), Montmorot (aux sires de ce nom, fondus dans les Vienne-Pymont), et Montaigu (à plusieurs branches de la maison comtale de Bourgogne dite de Chalon). En 1364, un accord entre les châteaux de Pymont et Montaigu et la ville de Lons-le-Saunier précise qu'en cas de danger, des cornes d'appel serviraient à lancer un appel à l'aide ; des secours devront être portés à celui qui cornera<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Finalement, par des mariages ou cessions<ref>Voir des précisions aux articles Montmorot, Pymont et Montaigu.</ref>, la baronnie de Lons-le-Saunier est unifiée vers 1400 au profit des Chalon-Arlay (Modèle:Souverain2 et son fils Modèle:Souverain2 d'Arlay ; à partir de ce dernier, les barons de Lons-le-Saunier sont princes d'Orange : ainsi Philibert, né à Lons-le-Saunier le Modèle:Date-).

Le Lons-le-Saunier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est abordé dans la Description de la Franche-Comté de 1552 :Modèle:Citation bloc

En juin 1637, durant la guerre de Dix Ans, les Français font le siège de la ville. Le mestre de camp Christophe de Raincourt tient jusqu'au Modèle:Date-, jour où les Français ouvrent une brèche dans la muraille. De Raincourt met le feu à la ville et se retranche dans les ruines du château. Il se rend au bout de huit jours, à court de munitions et de vivres. Modèle:Article détaillé

En Modèle:Date-, Lacuzon doit céder le commandement de la place au baron de Chastenois<ref>François de Saint-Mauris, baron de Châtenoy, de Lavilleneuve et de Saulx, général-major de bataille, commandant au comté de Bourgogne, maître de camp d'un terce d'infanterie et d'un corps de dragons.</ref>, alors que les Français se présentaient sous les murailles de la ville, sous les ordres du comte d'Apremont<ref>Charles II</ref>.

Début Modèle:Date-, Le duc de Navailles commandant de l'armée française, rentre à Lons-le-Saunier dont Lacuzon et ses troupes s'étaient retirés quelques jours auparavant pour aller renforcer la défense de Salins qui devenait le cœur de la défense espagnole<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lons passe définitivement sous la souveraineté française.

De 1674 à 1688, les fossés sont comblés et les fortifications sont progressivement démolies entre 1716 à 1758. Des ruines sont arasées en 1735 pour la construction de l'hôtel de ville. Quelques vestiges de l'enceinte subsistent jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le clos des Cordeliers.

Révolution française

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Franciade<ref name="Cassini" />.

Lons-le-Saunier est la préfecture du département du Jura, d'après la loi du Modèle:Date républicaine-.

Seconde Guerre mondiale

Le docteur Jean Michel (Jean-Marie-Vital Michel), chirurgien de l'hôpital de Lons-le-Saunier, est torturé et abattu par l'occupant allemand le Modèle:Date- en représailles des soins apportés à des maquisards blessés.

Lons-le-Saunier est libérée le Modèle:Date- par les troupes débarquées en Provence<ref>Modèle:Atlas-Libération-France, Modèle:P..</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Élections Présidentielles

Les résultats du second tour de l'élection présidentielle de 2017 à Lons-le-Saunier sont les suivants : Emmanuel Macron (En Marche !) arrive à la première place avec 72,61 % des voix. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui récolte 27,39 % des voix. Emmanuel Macron était aussi arrivé en première position au premier tour (24,75 % des votes).

On décompte 6,1 % de votes blancs et 2,2 % de votes nuls parmi les votants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élections Régionales

La ville de Lons-le-Saunier place la liste "Notre Région Par Cœur" menée par Marie-Guite Dufay, présidente sortante (PS) en tête, dès le Modèle:1er tour des Élections régionales de 2021 en Bourgogne-Franche-Comté, avec 33.8 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau la liste de "Notre Région Par Cœur", avec cette fois-ci, près de 52.86 % des suffrages. Loin devant les autres listes menées par Gilles Platret (LR) en seconde position avec 20.54 %, Julien Odoul (RN), troisième avec 17.26 % et en dernière position celle de Denis Thuriot (LaREM) avec 9.34 %. Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'ont pas épargné la ville de Lons-le-Saunier avec lors du premier tour 67.24 % d'abstention et au second, 64.96 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Élections Départementales

La partie de la ville de Lons-le-Saunier faisant partie du Canton de Lons-le-Saunier-1 place le binôme de Thomas Barthelet (DVG) et de Christelle Plathey (DVG), en tête, dès le Modèle:1er tour des Élections départementales de 2021 dans le Jura, avec 45,98 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme de Thomas Barthelet (DVG) et de Christelle Plathey (DVG), en tête, avec cette fois-ci, près de 51,87 % des suffrages. Devant l'autre binôme menée par Christophe Bois (DVD) et Céline Trossat (DVD) qui obtient 48,13 %. Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'ont pas épargné la ville de Lons-le-Saunier avec lors du premier tour 63,99 % d'abstention et au second, 61,99 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La partie de la ville de Lons-le-Saunier faisant partie du Canton de Lons-le-Saunier-2 place le binôme de Cyrille Brero (UD) et Yoanna Wancauwenberghe (UD), en tête, dès le Modèle:1er tour des Élections départementales de 2021 dans le Jura, avec 34,20 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme de Cyrille Brero (UD) et Yoanna Wancauwenberghe (UD), en tête, avec cette fois-ci, près de 53,82 % des suffrages. Devant l'autre binôme menée par Ivan Bourgeois (DVG) et Émilie Gougeon (DVG) qui obtient 46,18 %. Il est important de souligner une abstention record lors de ces élections qui n'ont pas épargné la ville de Lons-le-Saunier avec lors du premier tour 69,24 % d'abstention et au second, 67,29 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article connexe Modèle:Article détaillé

Jumelages

Modèle:Jumelages

Modèle:Saut

Équipements et services publics

Enseignement

Modèle:...

  • Collège Saint-Exupéry
  • Collège Aristide-Briand
  • Collège Rouget-de-Lisle
  • Collège-lycée privé de Sainte-Marie
  • Lycée agricole de Mancy
  • Lycée général et technologique Jean Michel
  • Lycée professionnel Montciel
  • Lycée professionnel Le Corbusier

Santé

Les curistes bénéficient des bienfaits de la source Lédonia depuis 1892 au centre thermal Ledonia, situé dans le parc des bains.

La ville compte un hôpital, le centre hospitalier de Lons-le-Saunier, qui succède à l'Hôtel-Dieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section La population de l'aire urbaine (101 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>) est de Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie militaire

Les unités militaires ayant tenu garnison à Lons-le-Saunier sont :

  • [[44e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:44e d'infanterie]], 1873-1923<ref>Françoise Desbiez & Alain Michaud, Balade ferroviaire à travers le Jura, éditions Arts et Littérature, 2001, pp. 30 Modèle:ISBN.</ref> ; 1939-1940
  • [[60e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:60e d'infanterie]], dissous en 1984<ref>Coluche y a effectué une partie de son service militaire.</ref>

Depuis le 11 novembre 2014, Lons-le-Saunier est jumelée avec le [[6e régiment du matériel|Modèle:6e régiment du matériel]] de Besançon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Lons-le-Saunier est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Jura, qui gère, avec Kéolis (filiale de la SNCF), l’aéroport de Dole-Jura.

Aujourd'hui, l'économie du Jura a considérablement changé autour de deux principaux pôles : Dole et Lons-le-Saunier.

Lons-le-Saunier bénéficie de sa proximité avec la Suisse et se situe à l’entrée de zones touristiques fréquentées comme le Parc naturel régional du Haut-Jura. Par ailleurs, la position de carrefour de Lons-le-Saunier entre les ensembles géographiques de la plaine jurassienne et des premiers plateaux lui a conféré un rôle de place commerciale importante.

Fichier:Société Crème.JPG
Transformation agroalimentaire fabriquée dans la ville de Lons-le-Saunier à base majoritaire de lactosérum de brebis.

On trouve à Lons-le-Saunier et sa périphérie trois grandes zones d'activités :

  • la zone commerciale de Chantrans, la plus récente, dans la commune de Montmorot ;
  • la zone commerciale de la Vallière, dont la modernisation est à l'étude ;
  • la zone industrielle à cheval sur les communes de Lons-le-Saunier et de Perrigny.

À proximité du centre-ville, se trouve l'usine Bel qui fabrique les célèbres portions de fromage fondu de la marque La vache qui rit et l'usine du groupe Lactalis (Société Fromagère de Lons-Le-Saunier) de fabrication fromagère pour les marques commerciales Président et Société Crème. À la sortie de la ville, sur la route de Bourg-en-Bresse, se trouve la fromagerie de Rivoire-et-Jacquemin, un des nombreux fabricants de comté (appellation d'origine protégée) .

L'aérodrome de Lons-le-Saunier - Courlaoux a une vocation orientée vers le loisir (ULM notamment) et n'a pas de réelle vocation commerciale (fret ou passager).

Viticulture

Lons-le-Saunier est une commune viticole du vignoble du Jura, elle se situe dans les aires géographiques de l'AOC Côtes du Jura, l'AOC Crémant du Jura, l'IGP Franche-Comté et l'AOC Macvin du Jura<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Monuments et musées

Modèle:Colonnes

Édifices religieux

Catholique

  • Église Saint-Désiré, rue Saint-Désiré.
  • Église Saint-Pierre-Saint-Paul dite des Cordeliers, rue des Cordeliers.
  • Église Saint-Luc, rue des Baronnes aux Mouillères.
  • Chapelle de l'Hôtel-Dieu, place de l'Hôtel-Dieu.
  • Chapelle Notre-Dame de l'ancien ermitage de Montciel, chemin de Montciel à l'Ermitage.
  • Chapelle du collège Rouget de Lisle, rue des Écoles.
  • Chapelle du collège Sainte-Marie, rue Saint-Désiré.
  • Chapelle de la Petites maison des Pauvres, avenue Camille Prost.
  • Chapelle de la Maison de retraite Saint-François d'Assise, rue Marcel Paul.

Protestant

  • Temple réformé, rue Solvan.
  • Église évangélique protestante, rue Fontaine de Rome.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Lons Statue Rouget de Lisle.jpg
Statue de Rouget de Lisle (1760-1836).

(Par ordre chronologique de naissance.)

Héraldique

Modèle:Blason commune

Philatélie

  • En 1936, un timbre de Modèle:Unité vert est émis. Il représente la statue de Rouget de Lisle à Lons-le-Saunier. Il est le premier à avoir fait l'objet d'une vente anticipée le 27 juin 1936, à Lons-le-Saunier. Il porte le n° YT 314.
  • En 2006, c'est un timbre de Modèle:Unité multicolore qui est émis. Il représente « Rouget de Lisle chantant la Marseillaise » d'après le tableau d'Isidore Pils avec à gauche le village de Montaigu et à droite la ville de Lons-le-Saunier. Il a bénéficié de deux cachets Modèle:1er, un à Paris le 13 juillet et un second à Lons-le-Saunier le 14 juillet. Il porte le n° YT 3939<ref>Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1</ref>.
  • Une flamme postale est éditée en 1989 à l'en-tête Lons-le-Saunier (Jura) 1789-1989 et est sous-titrée Ville natale de Rouget de Lisle ; elle représente deux portées de notes de musique et la statue de l'auteur de l'hymne national.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail