Claude Jacques Lecourbe

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire Claude Jacques Lecourbe, né le Modèle:Date de naissance à Besançon (Doubs), mort le Modèle:Date de décès à Belfort (Territoire de Belfort), est un général français de la Révolution et de l’Empire. Il est le fils d'un officier d'infanterie, chevalier de Saint-Louis.

Biographie

Naissance

L'état-civil de Claude-Jacques Lecourbe est complexe : comme l'explique le chanoine Rossignot dans sa communication de 1909<ref>La naissance du général Lecourbe, M. le chanoine Rossignot, séance du 24 novembre 1909 dans MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ D'ÉMULATION DU DOUBS page 346 [1].</ref> Modèle:Citation. L'enfant naît donc à Besançon le Modèle:Date-, il est baptisé le Modèle:Date- comme « enfant illégitime » à l'église de la Madeleine sans mention du père. En 1761 les parents s'étant mariés, souhaitent la modification de l'état-civil de l'enfant qu'ils reconnaissent Modèle:Citation. Ils obtiennent satisfaction et sont désormais installés à Ruffey-sur-Seille. Le même auteur continue à donner des précisions : Modèle:Citation

C'est sous ce nom de Claude-Jacques Lecourbe qu'il se fera connaître en conservant ses attaches à Ruffey où il passe son enfance et fait construire entre 1810 et 1812 un château devenu la mairie-école du village. Il y sera également enterré. On a donc pu écrire que Ruffey-sur-Seille était la patrie du général Lecourbe, sans qu'il y soit né.

Jeunesse

Fichier:Général CLAUDE Jacques LECOURBE (1759-1815).jpg
Claude-Jacques Lecourbe en uniforme des volontaires du Haut-Jura par Esprit-Aimé Libour, salle du château de Versailles.

Après avoir suivi des études au collège de Poligny et Lons-le-Saunier, il laisse ses études incomplètes pour s'engager dans le régiment d'Aquitaine, où il sert pendant huit ans comme fusilier. Caporal congédié à la veille de la Révolution française, entré au sein de sa famille au commencement de la Révolution, il est appelé auprès du commandant de la garde nationale de Ruffey-sur-Seille dans le Jura en 1789.

Carrière militaire sous la Révolution

Il devient chef du [[Volontaires nationaux pendant la Révolution#Jura|Modèle:7e de volontaires du Jura]], se distingue aux armées du Haut-Rhin et du Nord, obtient le grade de chef de brigade le Modèle:Date-. Promu général de brigade le Modèle:Date-, à la bataille de Fleurus, il soutient avec trois bataillons, pendant sept heures, l'attaque d'une colonne ennemie forte de Modèle:Unité .

Nommé général de division le Modèle:Date-, il attaque les troupes russes du Generalfeldmarschall Alexandre Vassilievitch Souvarov au pont du Diable, dans les gorges du massif du Saint-Gothard, et facilite la victoire d'André Masséna à Zurich les 25 et Modèle:Date-. Lecourbe continue de se signaler éminemment pendant les campagnes suivantes, et déploie surtout dans la campagne de Suisse en 1799, les talents qui le placent au rang des plus habiles généraux de l'époque.

Lecourbe continue à s'illustrer avec l'armée du Rhin tout au long de l'année 1800. Il écrase une division autrichienne à Stockach le Modèle:Date-, s'illustre encore brillamment à Hochstadt, puis mène une poursuite efficace après Hohenlinden jusqu'à la capitulation autrichienne.

Disgracié par Napoléon et réhabilité par Louis XVIII

Fichier:General Claude-Jacques Lecourbe.jpg
Le général Lecourbe.

Ami du général Jean-Victor Moreau, Lecourbe se déclare hautement pour lui lors du procès Cadoudal. S'étant attiré ainsi la disgrâce de Napoléon, il passe plusieurs années dans l'exil et n'est remis en activité qu'à la Restauration. Son amitié avec Moreau lui vaut d'être destitué par Napoléon Bonaparte et exilé dans le Jura le Modèle:Date-. Le roi Louis XVIII le nomme grand officier de la Légion d'honneur et comte. Le Modèle:Date-, quelques jours après l'abdication de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], le comte d'Artois le rappelle et le Modèle:Date-, il redevient inspecteur général d’infanterie dans la Modèle:6e militaire de Besançon. À Sainte-Hélène en 1819, Napoléon dira de lui : Modèle:Citation

Cent-Jours et Seconde Restauration

Toutefois, lors du retour de l'île d'Elbe, pendant les Cent-Jours, il propose ses services à Napoléon qui lui donne le commandement du Modèle:8e basé dans le Jura et le nomme pair à la Modèle:Citation et comte de l'Empire le Modèle:Date-. Il soutient plusieurs engagements contre le corps d'armée de l'archiduc Ferdinand et se maintient dans le camp retranché qu'il a établi sous les remparts de Belfort. Lors du second siège de Belfort<ref>Le premier siège est celui de 1814 et le troisième a eu lieu durant la guerre franco-prussienne de 1870-1871.</ref>, il réussit à bloquer pendant plusieurs semaines les armées coalisées avec des troupes très inférieures en nombre en s'opposant aux armées autrichiennes dans les combats de Foussemagne le Modèle:Date-, Bourogne le Modèle:Date- et Chèvremont le Modèle:Date-.

Fichier:Tombe Général Lecourbe.jpg
Plaque tombale de Lecourbe sur l’église de Ruffey-sur-Seille.

Louis XVIII prononce sa réadmission à la retraite le Modèle:Date-. Accablé par les fatigues qu'il a dû supporter pendant sa dernière campagne, Lecourbe, atteint depuis longtemps d'une maladie de la vessie, meurt le Modèle:Date- à Belfort, où il a établi son quartier général pendant les Cent-Jours. Son tombeau se trouve à Ruffey-sur-Seille, près de Lons-le-Saunier. Son nom est inscrit sur le côté est de l'arc de triomphe de l'Étoile.

Hommages

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Monument au général Lecourbe sur la Place de la République à Belfort.

Un monument à sa mémoire est érigée à Lons-le-Saunier, place de la Liberté, en 1857 (date de l'inauguration), par dotation de l'empereur<ref>[2].</ref>. La statue en pied par Antoine Étex est accompagnée de deux bas reliefs, commandés par la ville de Lons également à Étex, représentant la bataille du pont de Seefeld (1799) et la défense de Belfort en 1815<ref>[3].</ref>.

En 1913, est inauguré place de la république à Belfort, le monument des trois sièges, œuvre de Bartholdi et de ses élèves. Les trois défenseurs de la ville, dont Lecourbe<ref>Les deux autres sont Jean Legrand (1813-1814) et Pierre-Philippe Denfert-Rochereau (1870-1871).</ref>, sont placés en triangle autour d'une statue représentant une allégorie de la France et de l'Alsace.

Dans le [[15e arrondissement de Paris|Modèle:15e de Paris]] et à Besançon, une rue a été nommée en son honneur (cf. rue Lecourbe, Modèle:15e).

Une partie de la correspondance du général Lecourbe est conservée aux Archives nationales sous la cote 202AP<ref>Archives nationales.</ref>.

Sources partielles

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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