Bobigny
Modèle:Voir paronymes Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France
Bobigny est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, dont elle est la préfecture, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Balbyniens.
Bobigny est la onzième commune de Seine-Saint-Denis par sa population : Modèle:Nombre au dernier recensement en Modèle:Population de France/dernière année.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
Bobigny est une commune de la banlieue Nord-Est de Paris, de la plaine des Vertus, située à trois kilomètres des portes de Paris, sur la rive Nord du canal de l'Ourcq. Elle s'établit dans une plaine à une altitude moyenne de Modèle:Unité.
Communes limitrophes
La ville est entourée des communes de :
- au nord, Drancy ;
- au nord-ouest, La Courneuve ;
- à l'ouest, Pantin ;
- au sud, Romainville et Noisy-le-Sec ;
- à l'est, Bondy.
Voies de communication et transports
Transports en commun
Bobigny est desservie par:
- Métro Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé
- Bobigny - Pantin - Raymond Queneau, à la limite de Pantin au sud-ouest dans le quartier du Petit-Pantin ;
- Bobigny - Pablo Picasso desservant le centre-ville.
- Tramway Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé avec les stations Maurice Lachâtre (limitrophe avec Drancy), Drancy-Avenir (limitrophe avec Drancy), Hôpital Avicenne (limitrophe avec Drancy), Gaston Roulaud (limitrophe avec Drancy), Escadrille Normandie-Niémen, La Ferme, Libération, Hôtel de Ville de Bobigny, Bobigny - Pablo Picasso, Jean Rostand, Auguste Delaune.
- Bus RATP : Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances.
- Bus TRA et Noctilien (la nuit uniquement).
Le chemin de fer de Grande Ceinture traverse l'ouest et le sud de la commune. Actuellement limitée au trafic fret, la ligne pourrait rouvrir au trafic voyageurs sous la forme d'un tram-train, dans le cadre de la réouverture prévue de cet axe vers 2027 (projet Tram Express Nord).
Voies routières
La commune est traversée par la RN 3 au sud, la RN 186, la RD 115 (route des Petits Ponts) et par l'autoroute A 86, essentiellement en tranchée couverte. L'autoroute A 3 marque la limite est de la commune (pont de Bondy).
Urbanisme
Typologie
Bobigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Ici, la cité du Pont de Pierre.
Morphologie urbaine
Le sud et l'ouest de la commune sont essentiellement occupés par des zones d'activité économique, le centre-ville est constitué d'un habitat collectif dense (tours d'habitation) entourant des équipements collectifs (mairie, préfecture) et le nord et nord-est de la ville (limitrophe de Drancy) conservent un habitat de type pavillonnaire ancien, édifié au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>IAURIF - Mode d'Occupation du Sol (1999).</ref>.
La ville de Bobigny comprend huit quartiers de grande taille, dont la moitié sont répertoriés en tant que quartier prioritaire<ref>Données urbaines infra-communales par quartier (ZUS et CUCS) sur le site de l'Insee</ref>,<ref>Commune : Bobigny sur sig.ville.gouv.fr.</ref> :
- Pierre Semard - zone pavillonnaire, tribunal
- L’abreuvoir/Estienne d'Orves - grand ensemble HLM et pavillonnaire
- Jean Rostand - zone résidentielle
- Les Courtilières (Bobigny/Pantin) - grand ensemble HLM
- Centre Ville "Les Dalles" (Karl Marx, Paul Éluard, Chemin vert, Hector Berlioz) - grand ensemble HLM
- Les Vignes - zone industrielle
- La Folie - quartier HLM et résidentiel
- Pont de Pierre - quartier HLM
Toponymie
Au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} siècle après Jésus-Christ, le seigneur et général gallo-romain Balbinius s'installe sur les terres où se situe aujourd'hui la commune de Bobigny. Ces terres prennent alors le nom de Balbiniacum (d'où le gentilé de Bobigny)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Histoire
La légende du document indique « La dévastation de Bobigny fut en partie l'œuvre de nos forts : on n'avait pas trouvé d'autre moyen que ce remède un peu héroïque du bombardement et de l'incendie pour déloger les Prussiens qui, embusqués dans les maisons, inquiétaient sans cesse nos francs-tireurs. »
La présence humaine en ce lieu dès l'époque gauloise est attestée par la découverte d'un site archéologique au lieu-dit la Vache à l'Aise. Les fouilles ont mis au jour une statue gauloise du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, la première découverte en France.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Bobigny est mentionnée dans le testament de la dame Erminéthrude<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui lègue à son fils la moitié des troupeaux et des instruments aratoires qu'elle y possédait<ref>Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti.</ref>.
Au Moyen Âge, le territoire se divise en deux fiefs ; l'un appartient aux seigneurs de Livry et l'autre à l'abbaye de Saint-Denis. Le village se compose d'un château, d'une église et de quelques modestes habitations de paysans. Quelques grandes familles nobles se succèdent au cours des siècles : les Perdriel aux Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les Jacquier de Vieumaison au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, qui possèdent un château.
En 1789, Bobigny devient une petite commune de deux-cents âmes, vivant essentiellement de la culture céréalière.
En 1870, lors du siège de Paris, la commune est entièrement détruite. La population se réfugie à Paris, alors que les Prussiens envahissent les ruines du village. L'abbé Ferret relate : Modèle:Citation<ref>Site de l'office du tourisme de Bobigny.</ref>.
En 1841, la commune (alors orthographiée Baubigny) est décrite ainsi : Modèle:Citation<ref name="Gaulle">Modèle:Ouvrage.</ref>.
L’arrivée du chemin de fer à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, apporte un nouvel essor à la commune. Le village maraîcher devient une cité ouvrière avec l'installation d'entreprises faisant appel à une forte main-d'œuvre. La crise du logement amène l'édification de plusieurs lotissements. Dès 1920, les habitants élisent des municipalités communistes, et la ville fait partie intégrante de la « banlieue rouge » de Paris.
En 1920, l'usine Meccano s'installe rue Henri-Barbusse (route des Petits Ponts) ; en 1951, elle peut produire plus de 500 000 coffrets de Meccano par jour.
En 1933, Bobigny devient célèbre pour la haute tour des ateliers de fabrication du journal L'Illustration, installés au milieu des champs cultivés<ref>L'Illustration à Bobigny</ref>. La ville est d'ailleurs, à cette époque, un des villages maraîchers de la région parisienne. Désormais, l'Université Paris 13 avec l'IUT de Bobigny et la faculté de médecine occupent le site de l'ancienne imprimerie du journal. De même, juste à côté de cet IUT (quelques dizaines de mètres) est implantée la Faculté de Médecine de Bobigny, également nommée FR Léonard-de-Vinci. Le bâtiment même de L'Illustration est utilisé par les étudiants en première année de médecine (PCEM1) puisqu'ils y ont cours dans l'amphithéâtre R600 depuis 2006.
Durant la Seconde Guerre mondiale, quinze mille juifs partiront de la gare de Bobigny vers le camp d'Auschwitz. Le lieu est devenu depuis un mémorial.
En une décennie, de 1954 à 1964, la population de Bobigny double, passant de 18 500 à Modèle:Nombre. Cette augmentation rapide amène la mise en place d'un vaste programme de construction d'équipements et de logements sociaux :
- En 1954, Georges Candilis construit la cité Emmaüs de l'Étoile
- En 1957, l'architecte Émile Aillaud se voit confier la réalisation de la cité de l'Abreuvoir<ref>Modèle:Lien web.</ref> sur le territoire de Bobigny et de la cité des Courtillières sur le territoire de Pantin pour le compte de l'office public d'HLM du département de la Seine
- En 1958, Charles-Gustave Stoskopf, Arthur Heaume et Alexandre Persitz réalisent la cité du Pont-de-Pierre.
Le Modèle:Date, Bobigny devient le chef-lieu du nouveau département de la Seine-Saint-Denis avec la création des départements de la petite-couronne. La préfecture est édifiée en 1971. En octobre et novembre 1972 eut lieu le procès de Bobigny, procès d'une mineure ayant avorté après un viol, qui devint une tribune pour le droit des femmes et la dépénalisation de l'avortement. Le Métro de Paris arrive à Bobigny en 1985, le tramway en 1992 et l'A 86 est inaugurée en 1998 par Jean-Claude Gayssot, ancien député de Bobigny et alors ministre de l'Équipement, des Transports et du Logement.
En ce début de Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la municipalité met en place de nombreux projets pour l'avenir, en particulier la réhabilitation de logements par la destruction de certaines tours et leur remplacement par de nouvelles constructions à échelle plus humaine, ou encore une « Cité de la Terre » consacrée à l'environnement et au développement durable sur les rives du canal.
Lors des émeutes urbaines de novembre 2005, la ville, chef-lieu du département où ont commencé les violences, a été relativement préservée, situation que la municipalité explique par les fréquentes réunions de quartiers et les nombreuses structures de concertation mises en place depuis 1998<ref>Libération - Bobigny, "ville-monde" du 9-3 où Marianne est noire.</ref>. Néanmoins, la ville possède un haut taux de criminalité pour la Seine-Saint-Denis, et parmi les plus élevés de France. La ville a été le théâtre de l'affaire Saïd Bourarach à partir de 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
En 1925, la ville de Bobigny est l'une des premières de France à élire une femme, Marthe Tesson, au sein de son conseil municipal. Son élection est néanmoins invalidée par la préfecture, de même que pour toutes les autres femmes élues lors de ces élections municipales, puisque le droit de vote et donc l'éligibilité ne leur ont été reconnus en France qu'en 1945<ref>Modèle:Article.</ref>.
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune est désormais le chef-lieu du département de la Seine-Saint-Denis, après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.
Elle faisait partie de 1801 à 1893 du canton de Pantin année où la ville intègre le canton de Noisy-le-Sec de la Seine. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, la ville devient en 1967 le chef-lieu du Canton de Bobigny<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
La vole-préfecture accueille diverses administrations : les archives départementales, la chambre de commerce et d'industrie ainsi qu'un Tribunal judiciaire.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Bobigny. Toutefois, une partie de la commune est rattachée au canton de Bondy. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
À la suite des élections municipales de 2008, les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais, Pantin et Romainville ont entamé des réflexions en vue de la création d'une communauté d'agglomération. Celle-ci, dénommée communauté d'agglomération Est Ensemble a été créée au Modèle:Date-.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref>.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- (Loi NOTRe) prévoit également la création le Modèle:Date- d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
La commune fait donc partie depuis le Modèle:Date- de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du 11 décembre 2016<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref> et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération. Modèle:Article détaillé
Tendances politiques et résultats
Bobigny est l'une des villes emblématiques de la Ceinture Rouge qui désigne l'ensemble des municipalités communistes se trouvant dans la proche banlieue parisienne. En effet, la préfecture de Seine-Saint-Denis devient communiste dès le Congrès de Tours en 1920 à la suite de la scission entre la SFIO et le Parti communiste français. Depuis lors, le maire a toujours été communiste (sauf lors de la Seconde Guerre mondiale).
Ainsi, lors des élections municipales de 2008, la liste conduite par Catherine Peyge, maire sortant PCF, a été élue dès le premier tour avec 54,8 % des suffrages exprimés<ref>Résultats des élections municipales 2008 - Modèle:1er
Votants 46,4 % des inscrits
Exprimés 44,0 % des inscrits
Liste Peyge (PCF) - 54,8 % des exprimés - 36 élus
Liste Andréani (Divers Gauche) - 3,7 % des exprimés
Liste Decker(LCR) - 4,5 % des exprimés
Liste Feger (LO) : 1,6 % des exprimés
Liste Ramos (MoDem) : 6,4 % des exprimés- 1 élu
Liste Dam-Henri (CPO) : 0,4 % des exprimés
Liste Bouzidi : 24,5 % des exprimés- 6 élus
Liste Zaoui : 4,0 % des exprimés
Source Le Parisien</ref>.
Toutefois, les élections municipales de 2014 sont le théâtre de la défaite de Catherine Peyge contre le candidat UDI Stéphane de Paoli qui obtient 54 % des suffrages. Cette défaite est à mettre en parallèle avec la percée de la droite dans le département<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce succès s'explique, entre autres, par le fort ancrage local de la liste du candidat UDI (soutenu par l'UMP et le MoDem) qui s'est appuyé sur de nombreux représentants de la société civile ainsi que sur l'Union des démocrates musulmans français, ce qui lui a permis d'obtenir de bonnes audiences au sein des cités relativement nombreuses de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En réalité, cette victoire résulterait principalement d'une pratique de clientélisme électoral, selon une enquête de la journaliste Éva Szeftel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe
La chambre régionale des comptes d'Île-de-France publie aussi un rapport qui souligne des pratiques à la légalité contestable dans le recrutement de certains agents municipaux, proches de divers milieux associatifs et à des niveaux de rémunération particulièrement élevés. Ces critiques pèsent sur la majorité municipale et le maire, Stéphane de Paoli, décide de ne pas se représenter en 2020 au profit de son adjoint Christian Bartholmé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À l'image de plusieurs communes de Seine-Saint-Denis, Bobigny connaît une abstention très importante (près de 60 % des inscrits lors des élections municipales de 2014)<ref>[1].</ref>.
Aux élections nationales, Bobigny montre un fort ancrage à gauche. Ainsi, lors de l'élection présidentielle française de 2012, François Hollande arrive en tête au premier tour avec 47,86 % des voix et c'est Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche qui arrive en deuxième position avec plus de 19 % des suffrages tandis que Nicolas Sarkozy ne recueille que 13 % des votes. Au deuxième tour, François Hollande reçoit plus de 76 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au niveau législatif, Bobigny appartient à la Cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis dont le poste de député est détenu par Jean-Christophe Lagarde, membre de l'UDI. Toutefois, ce positionnement à droite masque le fait qu'au sein de la ville de Bobigny, c'est la socialiste Milouda Latrèche qui avait recueilli la majorité des suffrages avec plus de 62 % des voix contre 38 % à Lagarde en 2012.
Aux élections municipales de 2020, c'est la liste de gauche menée par Abdel Sadi, apparenté PCF, qui arrive en tête avec 55,27 % des voix face à Christian Bartholmé (UDI), 44,72 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Protocole de coopération décentralisée
- Setúbal (Modèle:Pays) : chartes signées en 2003 et 2007
- (Potsdam) (Modèle:Pays) : charte signée en 2007.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
- L'Écofih (école de formation pour l'industrie hôtelière)<ref>Site de l'Ecofih</ref>, établissement technique privé, forme des élèves du CAP au BTS en hôtellerie restauration.
Manifestations culturelles et festivités
La ville accueille tous les deux ans les biennales de l'environnement dans le parc départemental de la Bergère<ref>L'Humanité du 28 septembre 2006 - « La Biennale de l’environnement est un outil ».</ref>.
Santé
L'hôpital Avicenne, anciennement hôpital Franco-musulman, fut inauguré en mars 1935<ref>L'Hôpital Avicenne : 1935-2005, une histoire sans frontières, textes réunis et édités par Katia Kukawka et Sophie Daynes</ref>. La ville de Paris n'ayant pas voulu de cette structure, Bobigny fut choisie afin d'abriter cet hôpital, destiné à aider les musulmans installés en France après la Première Guerre mondiale, au statut le plus souvent très précaire. Le grand portail d'entrée fait le lien architectural entre la tradition orientale, et le modernisme occidental, cet établissement étant considéré comme très en pointe à l'époque. Le chanteur belge Jacques Brel y est décédé le 9 octobre 1978 d'un cancer du poumon.
La commande politique d'un hôpital franco-musulman et le recrutement de l'architecte algérois Mantout inscrivent cet édifice aux formes néo-mauresques dans la réalité coloniale de l'entre-deux-guerres.
L'hôpital constitue un CHU rattaché à l'université Paris-Nord.
Sports
- AC Bobigny 93 rugby qui évolue en [[championnat de France de rugby à XV de 1re division fédérale|championnat de France de rugby à XV de Modèle:1re division fédérale]]
- Football Club 93 Bobigny-Bagnolet-Gagny qui évolue en National 2
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité ce qui plaçait Bobigny au 27 052e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
L'économie locale et l'emploi sont évidemment largement marquées par le fait que la ville exerce des fonctions de centralité dans le département.
La présence de nombreux services publics (préfecture, conseil général, mairie, hôpital Avicenne (anciennement hôpital Franco musulman), Université Paris 13 (Faculté de médecine et IUT), établissements scolaires et de formation) constitue un très important vecteur d'emplois.
Pour ce qui concerne les services de l'État, le préfet de Seine-Saint-Denis a à sa disposition près de 24 000 agents, dont un peu plus de 700 dans les services de la préfecture et des sous-préfectures.
Le conseil général est également un employeur important avec plus de Modèle:Nombre sur l'ensemble du département, salariés notamment investis de missions dans le champ sanitaire et social, compétence essentielle des conseils généraux depuis la mise en œuvre des lois de décentralisation. C'est ainsi que les quatre principaux secteurs employeurs du conseil général sont les crèches (plus de Modèle:Nombre), les centres de protection maternelle et infantile (plus de Modèle:Nombre), le service social départemental (près de Modèle:Nombre) et le service d'aide sociale à l'enfance (plus de 580 emplois).
Une partie de ces emplois sont naturellement présents sur Bobigny, et il convient d'ajouter à ces effectifs les 1 300 agents techniques et ouvriers des collèges transférés aux départements depuis la promulgation de la loi Raffarin sur les responsabilités locales.
Pour autant, le secteur privé n'est pas absent du paysage local avec plus de Modèle:Nombre salariés privés, répartis au sein de plus de Modèle:Nombre employeurs.
L'emploi industriel n'est pas absent de Bobigny qui dispose, notamment dans le domaine de l'édition, comme dans celui de la machine-outil et de la métallurgie, d'une tradition historique ancienne, dont une usine de tuyaux de poêle le long du canal de l'Ourcq dans le quartier du Petit-Pantin.
L'industrie offrait en 2006 plus de Modèle:Nombre, la plus importante de ces entreprises comptant plus de Modèle:Nombre.
Le secteur de la construction comptait un peu moins de Modèle:Nombre, au sein de nombreuses petites entreprises de gros comme de second œuvre.
Les activités commerciales, notamment dans le cadre du centre Commercial Bobigny 2, situé près de la préfecture, comptaient pour près de Modèle:Nombre, le principal employeur dans ce domaine étant le secteur du commerce de détail de produits textiles, avec plus de Modèle:Nombre.
Le secteur des transports, de la logistique et des télécommunications est présent sur Bobigny au travers d'un peu plus de soixante dix établissements employant un peu plus de Modèle:Nombre, notamment dans le secteur du transport courte distance.
Les activités financières sont relativement peu présentes à Bobigny, malgré les fonctions administratives de la ville.
Les services aux entreprises constituent sur place, comme en bien d'autres localités de France, l'un des vecteurs importants de l'emploi local.
Le secteur emploie près de Modèle:Nombre, et les fonctions administratives de la Ville expliquent notamment la présence de près de Modèle:Nombre dans les domaines juridiques et comptables, tandis que le secteur du nettoyage emploie plus de Modèle:Nombre et celui du gardiennage près de 180.
La présence d'organismes sociaux dans la ville Préfecture fait de la Sécurité Sociale l'un des principaux employeurs de la ville avec plus de Modèle:Nombre.
Enfin, dans le domaine de l'action sanitaire et sociale, notons le poids de l'emploi associatif avec près de Modèle:Nombre.
- Délégation de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Des fouilles archéologiques sur le site de la Vache à l'aise ont mis au jour une cité gauloise d’une superficie d’au moins Modèle:Unité, fondée vers 350 av. J.-C. et abandonnée vers 110 ap. J.-C.. Cet établissement, est implanté le long du ru de Montfort, à cheval sur une petite butte et des terrains plus humides. Une nécropole de 521 tombes a été découverte, il s'agit de la plus importante connue à ce jour en Europe pour la période gauloise<ref>Bobigny à la période gauloise, brochure du conseil général Modèle:Pdf, 6 p.</ref>,<ref>Approches archéologiques et anthropologiques de la nécropole gauloise de Bobigny (93), hôpital Avicenne. Modèle:PDF, 153p. (Modèle:Unité).</ref>,<ref>Site municipal consacré aux fouilles archéologiques du site gaulois.</ref>.
Lieux de culte
La ville de Bobigny avait trois églises qui ont été détruites, puis reconstruites après-guerre<ref>Église Saint-André.</ref>.
Culte catholique
- Chapelle Notre-Dame-de-l'Étoile, rue Moreau<ref>Chapelle Notre Dame de l'Étoile - 93000 Bobigny.</ref>
- Église Saint-André, avenue Karl Marx<ref>Saint André - 93000 Bobigny.</ref>.
- Église Notre-Dame-du-Bon-Secours, rue de Rome<ref>Notre Dame du Bon Secours - 93000 Bobigny.</ref>.
- Église de Tous-les-Saints de Bobigny, avenue de l'Illustration<ref>Tous les saints : Église à Bobigny.</ref>.
Culte protestant/évangélique
- Église protestante évangélique, avenue Édouard Vaillant.
Culte israélite
- Synagogue, rue Jules Guillemin (Association cultuelle israélite de Bobigny).
Culte millénariste
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, rue Mendès des Carmes.
Culte musulman
- Mosquée de Bobigny, rue de la Bergerie.
- Mosquée Er-Rhama, avenue Karl Marx.
Culte sikh
- Gurudwara de Bobigny, rue de la Ferme.
Cimetière franco-musulman
Modèle:Article détaillé Ce cimetière a également été ouvert à proximité en 1937. Son entrée est constituée par un arc mauresque. Une salle de prière fut édifiée à l'entrée du cimetière. Cet édifice a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 25 janvier 2006<ref>Modèle:Base Mérimée, Éléments protégés : mosquée ; porche ; pavillon</ref>,<ref>Article dans El Watan sur le cimetière franco-musulman.</ref>.
Un carré militaire abrite un ensemble de tombes de soldats musulmans morts pour la France, notamment lors de la libération de Paris en 1944.
D'illustres personnalités du monde musulman (telles que Osman Fouad) y sont enterrées.
Tour de l'Illustration
Cette tour de soixante mètres de hauteur, fut édifiée en 1933 par le journal l'Illustration, hebdomadaire qui portait ce nom car fondé sur le principe de la publication d'images diverses et nombreuses afin d'agrémenter son journal de seize pages. Une nouvelle imprimerie ultra-moderne fut alors fondée à Bobigny pour ce journal qui tirait alors à plus de Modèle:Nombre. Réhabilitée en 2009 par les architectes Robin Giraud et Jean Filhol (Sepra), la tour accueille la résidence étudiante internationale du CROUS de Créteil, comprenant 57 chambres pour étudiants et chercheurs. En 1998, Paul Chemetov et Borja Huidobro ont signé, pour leur part, la réhabilitation de l'IUT de Bobigny et la faculté de médecine, situés sur le site de la Tour. Un grand gymnase et un mur d'escalade y sont implantés.
Autres lieux et monuments
- Préfecture
Ce centre administratif a été construit entre 1965 et 1971 par les architectes Jacques Binoux et Michel Folliasson. La salle des mariages a été revisitée par l'artiste pop Hervé di Rosa.
- Cité HLM de Paul-Éluard.
Cette cité est connue pour son architecture originaleModèle:Passage évasif.
Elle fut inaugurée le Modèle:Date. Elle est l'œuvre de l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, auteur des plans de la ville de Brasilia<ref>L'œuvre d'Oscar Niemeyer en Seine-Saint-Denis, CAUE 93 Modèle:PDF12 p.</ref>,<ref>La bourse du travail est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du Préfet d'Île-de-France Modèle:N° - 589 du 23 avril 2007, afin de préserver une réalisation majeure de l'architecture des années 1970, pour la place que l'édifice occupe au sein de l'œuvre d'Oscar Niemeyer et dans l'urbanisme de la ville de Bobigny, ainsi que la qualité esthétique de l'auditorium, des bureaux et des espaces communs.</ref>.
- La ville abrite un médaillon de Lénine (sur la façade du conservatoire municipal Jean-Wiener, place de la Libération), unique effigie sur un bâtiment public à la gloire du célèbre révolutionnaire russe en France.
- Le cimetière communal de Bobigny se trouve boulevard Maurice-Thorez<ref>Cimetière communal de Bobigny.</ref>.
Patrimoine naturel
Le parc départemental de la Bergère a été aménagé sur la rive nord du canal de l'Ourcq. Vallonné avec de nombreux chemins, sa flore est constituée de petits boisements et de massifs d'arbustes tels le sorbier des oiseleurs, dont les baies rouge sont très apprécies des oiseaux frugivores.
Infrastructures culturelles
MC 93
Modèle:... Le théâtre MC93 Bobigny a depuis une vingtaine d'années une programmation variée dans le domaine du théâtre contemporain et de la danse contemporaine. Des metteurs en scène de réputation mondiale, Peter Sellars, Peter Stein, Christoph Marthaler, Frank Castorf, Fiona Shaw, s'y produisent à chaque saison.
Il accueille également des spectacles lors des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis.
Magic Cinéma
Le Magic Cinéma est un cinéma de proximité, classé art et essai, recherche, patrimoine et jeune public.
- Il organise chaque année en mars le festival Théâtres au cinéma autour de réalisateurs et metteur en scène (Fassbinder, Jean Genet, Patrice Chéreau, Glauber Rocha, Robert Kramer, Marguerite Duras, Jean Cocteau…) ;
- Il organise également chaque année en octobre le festival Résonances, rencontres du cinéma citoyen qui traitent de l'engagement citoyen et de sujets variés liés à l'international (Des rétrospectives autour de Bruno Muel et des groupes medvedkine, de Paul Meyer, de René Vautier ont été présentées, notamment) ;
- C'est également un lieu consacré à l'éducation à l'image qui travaille en direction des publics scolaires.
Personnalités liées à la ville
Personnalités politiques
- Fouad Ben Ahmed, militant associatif, conseiller municipal élu en 2020
- Blanche Coureuil (1913-2006), résistante, déportée puis élue comuniste de Bobigny, décédée à Bobigny en 2006
- Jean-Claude Gayssot (1944), ancien député de la circonscription, ministre du gouvernement Jospin, est conseiller municipal de Bobigny de 1977 à 1995
- André Mercier (1901-1970), homme politique, député communiste de la Seine puis de l'Oise, décédé à Bobigny en 1970
- Mohamed Saïl (1894-1953), anarchiste et volontaire international pendant la guerre d'Espagne, décédé en 1953 à Bobigny
- Moustapha Tlass (1932-2017), homme politique syrien, décédé à Bobigny en 2017
- Georges Valbon (1924-2009), homme politique, maire de la ville de 1965 à 1995, premier président du conseil général de Seine-Saint-Denis (1967-1982, 1985-1993), PDG de Charbonnages de France
Personnalités culturelles
- Rachid Bouchareb, cinéasteModèle:Référence nécessaire
- Jacques Brel (1929-1978), chanteur, décédé à Bobigny
- Guy Chaty (1934-2020), écrivain, poète et chercheur en informatique, né à Bobigny en 1934
- Roger Coggio (1934-2001), réalisateur, décédé à Bobigny en 2001
- Patrick Coutin, chanteurModèle:Référence nécessaire
- Dadju (1991), auteur, compositeur et interprète, né à Bobigny en 1991
- DJ Seeq (1970), DJ et compositeur, né à Bobigny en 1970
- Mouss Diouf, comédien, grandit à Bobigny<ref>Modèle:Article.</ref>
- Faïza Guène (1985), écrivaine, née à Bobiny en 1985
- Guy Jacques (1958-2016), cinéaste, décédé à Bobigny en 2016
- Kabal, groupe de rap originaire de Bobigny
- Nathalie Martinez (1973), productrice de cinéma d'animation, née à Bobigny en 1973
- Ménélik (1970), rappeur, grandit à Bobigny
- Nakk (1976), rappeur, né à Bobigny en 1976
- Lotte Schöne (1891-1977), cantatrice, décédée à Bobigny en 1977
- Sidney, animateur de radio et télévision[[1998|Modèle:Référence nécessaire]]
- Tonton David (1967), chanteur<ref>OT de Bobigny</ref>
- Albert Uderzo (1927-2020), créateur avec René Goscinny d'Astérix, s'installe en 1958 à Bobigny
- Wallen (1978), chanteuse, grandit à Bobigny
Sportifs
- Habib Bellaïd (1986), footballeur, né à Bobigny en 1986
- Marthe Bretelle (1936-1995), athlète, décédée à Bobigny en 1995
- Rebecca Bossavy (1995), handballeuse, née à Bobigny en 1995
- Valentin Courrent, joueur de rugby du FC Grenoble, formé à l'AC Bobigny
- Louis Darques (1896-1984), footballeur international français, décédé à Bobigny en 1984
- Yves Donguy, joueur de rugby, formé à l'AC Bobigny
- Boughéra El Ouafi (1889-1959), marathonien, champion olympique sur marathon en 1924, a vécu et est enterré à Bobigny
- Muriel Hurtis (1979), sprinteuse, championne du monde junior en [[1998|1998Modèle:Référence nécessaire]]
- Charles Itandje (1982), footballeur, né à Bobigny en 1982 et licencié du club
- Robert Jacquinot (1893-1980), cycliste, vainqueur de 4 étapes du Tour de France, décédé à Bobigny en 1980
- Oudéré Kankarafou (1983), champion du monde du relais 4 x 100 mètres, né à Bobigny en 1983
- Gaël Monfils (1986), joueur de tennis[[1998|Modèle:Référence nécessaire]]
- Jean-Marc Mormeck (1972), boxeur, grandit à Bobigny
- Steeve Penel (1986), footballeur, né à Bobigny en 1986
- Gaston Rébuffat (1921-1985), alpiniste, décédé à Bobigny en 1985
Autre
Jean Dettweiller (1875-1965), membre de la bande à Bonnot, demeure rue de l'Harmonie où il ouvre un garage automobile
Bobigny en littérature
Le plus célèbre personnage littéraire né à Bobigny n'est autre qu'Astérix. En effet, c'est dans une HLM au 3, rue Rameau, chez Uderzo, que se rencontraient Albert Uderzo et René Goscinny et que « naquit » en 1959 le célèbre gaulois. Une rue de la ville porte d'ailleurs le nom de René Goscinny<ref>OT de Bobigny - Figures et littérature.</ref>,<ref>Astérix, un petit gaulois, Le Parisien, 22 octobre 2009.</ref>.
Héraldique
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- The Rise of the Paris Red Belt, Tyler Stovall, Berkeley: University of California Press, 1990.
- Annie Fourcaut, Bobigny, Banlieue Rouge, Les Éditions Ouvrières/Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, Paris, 1986, 215 p.
- Libération, Bobigny colore les noces, article du 24 juin 2006.
- Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs de Bobigny