La Courneuve

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Modèle:Infobox Commune de France

La Courneuve est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Courneuviens et Courneuviennes. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Article détaillé

Fichier:La Courneuve - A86 et RER.jpg
Le Pont Palmer surplombe la ligne de chemin de fer Paris-Laon (où circulent les rames du RER B) ainsi que l'autoroute A86. Il permet à l'ex-RN 186 et à la ligne 1 du tramway d'Île-de-France de franchir ces infrastructures.

Modèle:Carte communes limitrophes La Courneuve est une commune de la Plaine de France située en proche banlieue nord de Paris, industrialisée dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en raison de la présence de plusieurs voies ferrées.

La ville est desservie par deux autoroutes (A86 et A1), ainsi que par les routes départementales D 932, D 986 et D 901. La desserte en transports en commun est assurée par le RER, le métro, le tramway et des bus. Avec son sol marécageux, elle était baignée par le Croult, petite rivière affluent de la Seine transformée dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en égout principalement pluvial, et qui inondait régulièrement la ville lors de ses crues. Busée et enterrée, il est envisagé de la découvrir.

La Courneuve est marquée par l'importance des infrastructures de transport (autoroutes A1, A86 et leur raccordement, ligne de chemin de fer Paris-Laon, ligne de Grande Ceinture et leur liaison, le raccordement du Bas Martineau), ainsi que par la présence de grands ensembles, qui segmentent le tissu urbain et créent d'importantes coupures.

Le parc Georges-Valbon occupe la partie nord de la commune. Il comprend une zone Natura 2000.

Géologie

Fichier:Coupe géologique de Paris.png
Coupe géologique de Paris. De Longjumeau à Le Mesnil-Amelot en passant par La Courneuve.

Dans le Parisis, le calcaire de Saint-Ouen, par sa résistance, a donné une allure tabulaire à la région de La Courneuve.

Communes limitrophes

Dans l'arrondissement de Saint-Denis, les communes limitrophes incluent : Aubervilliers (limitrophe des deux cantons), Saint-Denis (limitrophe d'un canton sur 3) et Stains (un seul canton). Dans l'arrondissement de Bobigny (même département) : Bobigny (un seul canton), Le Bourget et Dugny dans le canton du Bourget, Drancy (un seul canton) et Pantin (limitrophe d'un canton sur 2).

Modèle:Communes limitrophes

Voies de communication et transports

Grands axes

La Courneuve est desservie par les autoroutes A1 et A86 ainsi que les routes départementales D 932 D 986 et D 901.

Elle est aisément accessible depuis l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, que ce soit par l’autoroute ou par le RER.

Transports en commun

Fichier:T1 a courneuve 8mai 1945.jpg
Tramway de la ligne Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé à la station "La Courneuve — 8 mai 1945".

La ville est un terminus de la ligne de métro Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé : La Courneuve — 8 Mai 1945Mairie d'Ivry ou Villejuif — Louis Aragon, qui dessert le quartier des "Quatre Routes".

La ville est desservie par le tramway Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé inauguré en 1992 qui relie la station Quatre-Routes (à la limite de Colombes, Asnières et Bois-Colombes) à Noisy-le-Sec aux stations Cosmonautes, La Courneuve — Six Routes, Hôtel de Ville, Stade Géo André, Danton, 8 Mai 1945 et Maurice Lachâtre.

Et également par le tramway Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé à la gare de Dugny — La Courneuve qui dessert le parc Georges Valbon.

Le Modèle:RER/correspondances avec intitulé : Gare "La Courneuve — Aubervilliers" qui dessert le quartier de "La Gare" et des "4000 Nord et 4000 Sud".

Les lignes de bus RATP suivantes : Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, Modèle:Bus RATP/correspondances, les réseaux de bus Terres d’Envol, et Noctilien (la nuit) desservent également la commune.

Urbanisme

Typologie

La Courneuve est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

Fichier:Carte Quartiers La Courneuve.svg
Carte des quartiers.

Quartier des Quatre-routes

Fichier:Les 4 Routes Courneuve Resistance.jpg
Le Mémorial de la Résistance réalisé par Shelomo Selinger : Les Quatre-Routes, La Courneuve.

Vieux quartier maraîcher, le secteur a toujours été un carrefour, entre la route de Bondy à Saint-Denis (dans l'axe actuel du tramway) et la route de Paris vers les Flandres. Cette dernière était une voie romaine à l'actuel emplacement de la limite entre Drancy et La Courneuve, rue Maurice-Lachâtre, puis cet axe nord-sud s'est déplacé sur l'actuel axe de la RD 932. En plus d'une auberge, c'est l'arrivée d'une première usine de noir de fumée qui a renforcé la pression démographique, qui conduisit la mairie à décider en 1913 la construction de l'actuelle école Paul-Doumer. Bien que celle-ci n'ait été inaugurée qu'en 1924 à cause de la guerre et de retard dans le versement des subventions, son seul projet déclencha une grande vague de constructions de lotissements entre les actuelles rues Rateau, Maurice-Lachâtre et l'avenue Jean-Jaurès, dont de nombreuses bâtisses dans le style Art déco encore visibles dans le quartier ainsi que l'église Saint-Yves<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Situé tout à l'est de la ville, le quartier est très bien desservi par les transports en commun. On y retrouve le terminus du métro ligne 7 : La Courneuve - 8-mai-1945, le tramway. Depuis Modèle:Date-, la ligne T1 est prolongée de dix nouvelles stations, de Saint-Denis à Asnières-Gennevilliers – Les Courtilles, et plusieurs lignes de bus : 152, 173, 607a, 607b, 609a, 609b, 610 et 686. Le quartier est animé par un marché, les mardis, vendredis et dimanches matin, complété depuis Modèle:Date- par une grande surface de produits alimentaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le quartier compte de nombreuses entreprises de plus en plus tournées vers le secteur tertiaire dans un quartier marqué par un passé industriel où subsiste principalement le site GE POWER (ex-Rateau), qui fabrique des turbines à vapeur. L'usine Rateau est en 1974 le théâtre d'une longue grève très médiatisée de trois mois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le quartier mêle pavillons anciens et HLM des années 1930 (autour du marché) et des années 1970 (Rateau). Quartier historiquement le plus commerçant de la ville, l'ouverture d'un hypermarché à Drancy en 1996 a précipité son déclin et son appauvrissement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2011, des travaux de réaménagement débutent pour la place du 8-Mai-1945<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Centre-ville

Fichier:Centre Ville LC.jpg
Vue des bâtiments Pommier de Bois / Croix-Blanche.

Ancien quartier maraîcher, le quartier s'est industrialisé autour de la gare d’Aubervilliers-La Courneuve ouverte en 1885. La métallurgie lourde s'y développe notamment avec l’usine Mécano, ouverte en 1914. Mécano est une usine métallurgique spécialisée dans l’outillage de précision (tarauds, forets, fraises, alésoirs) et la petite machine-outil. Elle voisine avec Johnson, les Aciéries de Champagnole, Sohier... La crise des années 1970 contraint la plupart des entreprises métallurgiques à fermer leurs portes. Mécano a été reconverti en locaux administratifs<ref name="Mecano">Modèle:Lien web.</ref>.

La mairie de La Courneuve, les services administratifs et la bibliothèque sont situés dans ces quartiers.

La médiathèque Aimé-Césaire ouvre ses portes en Modèle:Date-, dans le bâtiment principal de l'usine Mécano reconverti.

La Cité des 4000

Fichier:ELD 9 - LA COURNEUVE - Le Lavoir.JPG
Le Croult et son lavoir, une image idyllique d'une rivière transformée rapidement en égout
Derrière le lavoir se trouve une maison de maraîcher, surplombée par la cuve métallique qui recueillait l'eau pour permettre l'arrosage des cultures.

La Cité des 4000 est la principale cité de La Courneuve, et souvent parangon des cités de France, car très proche de Paris et dans un état qui s'est particulièrement délabré. La construction de la Cité des 4000 a commencé en mars 1956, selon les plans des architectes Clément Tambuté et Henri Delacroix, et a duré plus de dix ans. Ces logements dépendent alors de l'Office HLM de la Ville de Paris<ref name="letelegramme.com">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est composée de 2 zones de part et d'autre du carrefour des Six Routes (4000 Nord et 4000 Sud). La cité, encore alors très bien entretenue et vivante, sert de cadre au film de Jean-Luc Godard Deux ou trois choses que je sais d'elle, sorti en 1967, où il critique sa conception : « L‘aménagement de la région parisienne va permettre au gouvernement de poursuivre plus facilement sa politique de classe… Et au grand monopole d’en orienter l’économie, sans trop tenir compte des besoins et de l’aspiration à une vie meilleure de ses huit millions d’habitants » dit-il en voix off, très critique à l’égard de la politique de construction des grands ensembles et des nouveaux modes de vie et de consommation induits, qu'il juge aliénants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cette situation a profondément évolué, avec le temps, notamment parce que la cité est restée gérée fort longtemps par l'Office HLM de la Ville de Paris qui pratiquait sur place une politique d'attribution de logements destinée à regrouper en banlieue des familles et des populations presque exclusivement d'origine étrangère Modèle:Référence nécessaire. La plus grande partie des habitants du grand ensemble a, dès le début des années 1970, été en butte à des difficultés sociales et financières importantes, subissant de plein fouet les effets de la désindustrialisation de la banlieue Nord de Paris<ref>Discours du maire du 5 mai 2009</ref>.

La Cité est marquée en 1983 par le drame de la mort du jeune Toufik Ouanes, abattu par un voisin irascible. Cet acte amène la visite à La Courneuve du président de la République François Mitterrand. Ce n'est qu'en 1984 que la Ville de Paris cède à La Courneuve la Cité des 4000, permettant ainsi la réappropriation par la municipalité de ce quartier.

Le Modèle:Date, la réhabilitation du quartier des 4000 débute par l'implosion de la barre Debussy, remplacée par les logements de l'Orme seul<ref>*Vidéo de l'explosion de la barre Debussy (18 février 1986, FR3, archives INA)</ref>. Cet événement, emblématique de la mise en œuvre de la politique de la ville dans les années 1980 (prolongée dans le cadre du programme national de rénovation urbaine), a donné le coup d'envoi d'une vaste opération de requalification urbaine, marquée par la destruction d'autres barres de logements (immeubles Renoir, Ravel, Présov, Petit Balzac, puis en 2010 Balzac) et le développement de batailles permanentes pour mettre en œuvre une politique cohérente de rénovation urbaine.

Comme d'autres sites prioritaires de la politique de la ville, La Courneuve a souffert de l'insuffisance des crédits d'État en matière de rénovation urbaine qui, s'ajoutant aux difficultés financières de l'Office municipal HLM (dissout en 2005), ont entraîné des retards dans la construction de nouveaux logements locatifs sociaux sur les sites libérés par la destruction des barres. Durant la décennie 2000, le quartier commence une transformation dans la foulée des Grands Projets de Ville définis par Claude Bartolone et le gouvernement Jospin, prolongés par le soutien de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) fondée par Jean-Louis Borloo, avec le fort soutien des crédits de la région Île-de-France, du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis et de l'Union européenne<ref>Durant la période 2000-2006, la Ville reçoit Modèle:Nombre d'euros de crédits européens. Modèle:Lien web.</ref>.

Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy s'est rendu les 20 et Modèle:Date dans la Cité des 4000 après la mort du jeune Sidi Ahmed, 11 ans, mortellement touché devant la barre Balzac le Modèle:Date par une balle perdue alors qu'il venait de nettoyer la voiture de son père. Les auteurs des faits ont été jugés en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au pied de l'immeuble où l'enfant a trouvé la mort, l'attendaient deux cents personnes, dont de nombreux jeunes qui l'ont apostrophé sur leurs conditions de vie dans la cité. « On veut sortir d'ici, on est français, on veut que nos enfants vivent comme des Français », a lancé une mère de famille. Nicolas Sarkozy a alors répondu qu'il était venu pour « bien montrer que l'on va donner les moyens utiles ». « Les voyous vont disparaître ; je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera la Cité des 4000 ». « On va nettoyer la cité au Karcher », a-t-il déclaré<ref>Actualités télévisions, France 2 - INA</ref>.

Devant être détruite en 2010, la barre Balzac est vidée de ses habitants dans un climat de tension provoqué par les trafiquants de drogue qui craignent de perdre leur territoire<ref name="letelegramme.com"/>. Elle a finalement été démolie durant l'été 2011.

La barre Petit Debussy est en cours de démolition depuis l'été 2016 et le chantier doit s'être terminé vers l'été 2017. La barre Robespierre est détruite en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quant à la barre Fontenay, dernier bâtiment de 15 étages de la cité des 4000, sa démolition aurait lieu dans les années à venir<ref>http://www.leparisien.fr/la-courneuve-93120/le-petit-debussy-vit-ses-dernieres-heures-a-la-courneuve-09-08-2016-6027313.php</ref>.

Quartier des Six Routes

Fichier:Nord Courneuve.jpg
À l'arrière-plan, la Résidence du parc (à gauche) et les 4000 nord (à droite).

À l'ouest de la ville, entre la Cité des 4000 et Saint-Denis, ce quartier peu homogène regroupe les immeubles des sociétés HLM privées au nord du rond-point des Six-Routes, le pâté de maisons autour de la résidence du Parc et l'habitat ancien entre la route nationale et le quartier des Clos. Non loin, se trouve l'ancien cimetière communal de La Courneuve, au pied de la vieille église Saint-Lucien.

Aux 4000, le renouvellement urbain commence au milieu des années 1980 avec la démolition de la barre Debussy et la construction du quartier Orme Seul à la place, en partie par Catherine Furet. Le Modèle:Date-, la barre Renoir a été démolie<ref>Regards sur La Courneuve, Modèle:N°, juin 2000. (Archives municipales de La Courneuve).</ref>. Le Modèle:Date-, c'est au tour des barres Ravel et Présov de tomber<ref>« Regards sur La Courneuve » Modèle:N°, juillet/août 2004. (Archives municipales de La Courneuve).</ref>. Enfin en 2011 la barre Balzac est démolie par grignotage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En lieu et place des barres démolies, un habitat plus diversifié est reconstitué.

Le rond-point des Six-Routes est le carrefour formé par le croisement de la route départementale 901 (boulevard Pasteur/avenue Roger-Salengro), la route départementale 986 (rue de la Convention/rue de Saint-Denis) et la route départementale 30 (avenue du Général-Leclerc / avenue Henri-Barbusse). Il est aujourd'hui appelé Place de l'Armistice. La station de tramway La Courneuve — Six-Routes donne accès à plusieurs correspondances de bus.

La résidence du Parc est un ensemble d'habitations qui rassemble historiquement des habitants plus aisés que la moyenne des Courneuviens, à proximité d'un centre commercial hard-discount, de quelques commerces et d'une tour de bureaux autrefois occupée en particulier par une mutuelle d'assurances. À quelques centaines de mètres, au-delà de l'autoroute, se trouve le parc départemental des sports de Marville. Une petite enclave au bord de la rue Roger-Salengro abrite quelques bâtiments anciens, dont un ancien moulin à roue autrefois actionné par le Croult : le Moulin Fayvon. Il a été restauré et décoré par l'artiste contemporain américain Monte Laster<ref>Le Parisien, 15 août 2006, cahier départemental Seine-Saint-Denis, page I</ref>. Sa décoration est elle-même très prisée des magazines de décoration. La résidence du Parc a été utilisée comme décor du film Tout ce qui brille pour figurer Puteaux.

Quartier de la Gare

Le projet urbain de la gare vise à transformer un quartier laissé en friches en un vrai quartier de vie autour de la gare, dans un espace public réaménagé, avec près de Modèle:Unité² de commerces, 83 logements, une résidence étudiante de 223 chambres et une résidence de personnes âgées et l’arrivée de nouveaux équipements comme l’implantation des archives du ministères des Affaires étrangères.

Il s'agit de créer un vrai quartier de vie autour de la gare pour atténuer la coupure de l'autoroute A86 et préparer la reconversion des sites industriels désaffectés.

Relancé par l’arrivée des archives du ministère des Affaires étrangères et européennes, le projet permettra d'améliorer le confort des habitants et l'accueil des usagers du RER Modèle:RER/correspondance : avant, c’est dans des friches qu’ils se retrouvaient à la sortie du train. Demain, c’est en ville qu’ils se déplaceront en quittant la gare, dans un quartier habité, doté de commerces et structuré par un espace public réaménagé<ref>Source : Site de Plaine Commune</ref>.

Ministère des Affaires étrangères

Le chantier de construction d'un bâtiment conçu par l'architecte Henri Gaudin pour accueillir les archives du ministère des Affaires étrangères a débuté à l'automne 2006 sur un ancien terrain ferroviaire.

Livré en Modèle:Date- et inauguré le Modèle:Date-, ce site de plus de Modèle:Unité comprend un ensemble de salles de lecture (archives, bibliothèque, microformes et supports contemporains) et des espaces consacrés aux expositions et séminaires<ref>Source : Quotidien Le Parisien, édition 93 du 2 décembre 2006.</ref>. Cette réalisation, qui s'inscrit dans le cadre du projet de réaménagement urbain du quartier de la gare, conforte le pôle scientifique et historique de Plaine Commune, avec la création du pôle des Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine et du campus Condorcet regroupant, à Aubervilliers, l'EHESS, l'EPHE et les services de recherches de l'École nationale des chartes.

Site Babcock
Fichier:Fonderie de la Courneuve - Usine Babcock et Wilcox.JPG
Fonderie Babcock & Wilcox.
La proximité du chemin de fer a permis le développement de l'industrie lourde.

Les Modèle:Unité de l'ancienne entreprise de chaudières industrielles Babcock & Wilcox (en activité de 1898 à 1996 sur ce site), qui employa jusqu'à Modèle:Unité en 1947, forme une friche industrielle bordée par l'A86 à la limite d'Aubervilliers.

Trois maires de la ville ont travaillé à Babcock : James Marson, Jean Houdremont et Gilles Poux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Avant sa reconversion, le site était utilisé pour des opérations évènementielles comme des tournages audiovisuels ou des lancements de produits<ref>Modèle:Citation, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 27 février 2009, page III.</ref>. En 2013, l'arrivée d'un centre fiduciaire de la Banque de France est actée sur la moitié de l'emprise du site. Inauguré officiellement en Modèle:Date-, la partie fiduciaire très automatisée ne compte que Modèle:Unité pour une entrée en activité en Modèle:Date- et remplace quatre autres sites franciliens<ref name="LM1118">Modèle:Lien web.</ref>. La partie administrative est forte de Modèle:Unité, dont une partie pour l'accueil du public, notamment les personnes en difficultés financières<ref name="LM1118"/>.

Celui-ci inclut le maintien d'un édifice remarquable de 1923 de trois étages, surélevé d’un niveau en 1929, représentatif du mouvement moderne du Bauhaus. Il accueillera la direction nationale de la Banque de France chargée de la politique fiduciaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le site étant enclavé, il constitue un point de blocage entre le quartier de la Gare, à l’ouest, et celui des Quatre-Routes, à l’est, une rue transversale sera donc ouverte pour les relier. Les Modèle:Unité d'anciennes halles seront dédiés aux métiers de la culture et de la création. Le projet prévoit la construction de logements, d’équipements, d’espaces publics, d’industries culturelles et créatives<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 16 129, alors qu'il était de 14 656 en 2013 et de 13 708 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 95,1 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 4,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 14,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 83,8 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune est marquée par la présence importante du logement social : en 2008, elle comptait Modèle:Unité, soit 48,1 % du parc des résidence principales. Ce nombre s'est proportionnellement légèrement réduit, passant en 2018 à Modèle:Unité, soit un pourcentage de 45,9 %<ref name="LogT7" group="I"/>, évolution sans doute liée à la mise en œuvre du programme national de renouvellement urbain conventionné avec l'ANRU

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Courneuve en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (1,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 25 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (26,6 % en 2013), contre 38,8 % pour la Seine-Saint-Denis et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à la La Courneuve en 2018.
Typologie La Courneuve<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Seine-Saint-Denis<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 95,1 93 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 1,1 9,7
Logements vacants (en %) 4,2 5,9 8,2

Toponymie

La zone est un endroit marécageux mille ans avant notre ère. Les quelques habitants y occupent un bourg de manière clairsemée. Au XIIe siècle, l'abbé Suger de Sainct-Denys y fait construire un manoir abbatial, ce qui attire de nouveaux villageois qui s'installent autour de la nouvelle construction. Avec ce regain de population, le bourg prend le nom de Curia Nova ou bien Curtis Nova, La Courneuve<ref>Modèle:Article</ref>.

Parmi les noms que la localité prend au fil des siècles, on trouve trace écrite de Curia nova (en l'an 1223), Curtis nova ([[XIIIe siècle|Modèle:Ordinal siècle]]), La Courtneufve (1333) et Court Neuve (1374)<ref name=":02">Site officiel de la Seine-Saint-Denis.</ref>.

Odonymie

Aux anciens noms de voies traditionnelles (comme la route de Flandre ou le chemin de Bondy, qui désignaient les actuelles avenue Paul-Vaillant-Couturier et rue de la Convention ; rue de Crèvecœur du nom d'un hameau sur la route d'Aubervilliers<ref>Atlas communal du département de la Seine. Deuxième feuille partie sud., Service des Ponts et Chaussées, gravé par L. Wuhrer, 1899 Modèle:Lire en ligne.</ref>), se sont substitués des noms donnés par le conseil municipal. Les noms de rues les plus anciens datent de 1818 : Jollois, Chabrol et Villot. En 1905, l'anticléricalisme est honoré avec une voie en l'honneur du Chevalier de La Barre. Après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs lieux reçoivent de la part de la municipalité communiste des noms de résistants : Jean-Moulin, Maryse-Bastié, Lacazette, Lepilleur, etc. En 1969, la route de Saint-Denis est renommée avenue Lénine pour le centenaire de la naissance du fondateur du marxisme-léninisme et de la Révolution bolchevique. Le nom du cosmonaute soviétique Youri Gagarine est donné à la Maison de l'enfance. De manière générale, la ville honore de nombreuses personnalités révolutionnaires (Louise Michel), socialistes d'avant 1920 (Jean Jaurès), ou communistes (Paul Vaillant-Couturier, Suzanne Masson, etc.). Dans les années 1980, on honore Nelson Mandela, Dulcie September, rejoints dans les années 2000 par Rosa Parks. En 1989, le nom de Valmy est donné à une voie le long de l'A86<ref>Odonymes bigarrés, Regards Modèle:N°, journal municipal, 18 décembre 2008, pages 2 et 3.</ref>.

Histoire

Fichier:LC-Abreuvoir1.jpg
Vestiges de l'abreuvoir de la Prévoté.
Fichier:ELD 7 - LA COURNEUVE - Vue Générale.JPG
La Courneuve, avant la Première Guerre mondiale
La nouvelle mairie est entourée de champs, d'immeubles faubouriens. Les usines ne sont pas visibles sur ce cliché, mais ont déjà une grande importance pour la commune
Fichier:Koch - La COURNEUVE - Les Ecoles.jpg
Enfants devant les écoles, vers 1905.

Du Moyen Âge à l'époque moderne : le village agricole

Au Moyen Âge, le village s'est constitué autour de trois foyers de peuplement. Tout d'abord le peuplement s'agrégea au haut Moyen Âge autour de l'église Saint-Lucien, située vers l'actuel carrefour des Six-Routes<ref name=decouvrir>Découvrir La Courneuve Modèle:Lire en ligne Modèle:Pdf.</ref> et qui donna son nom primitif au village<ref>Dictionnaire historique des environs de Paris du docteur Ermete Pierotti.</ref>. La chapelle dédiée à saint Lucien vient contremarquer au haut Moyen Âge la fontaine miraculeuse Saint-Lucien<ref>Lucien, Modèle:Refnec, aurait pris la place de Jupiter Taranis, christianisé de cette manière.</ref>. La chapelle est peut-être placée là, avant que ne soit trouvé<ref>C'est-à-dire inventé, selon le vocabulaire religieux : l'invention signifie le fait de trouver.</ref> le tombeau de saint Denis qui est tourné vers elle. La fontaine est située au bord de la Mer attestée par la Vieille Mer, canal de drainage que l'abbaye de Saint-Denis fait creuser pour faire disparaître la mer (vieille), inquiétant lieu de rassemblement païen. Ce sont des Francs qui sont venus à la chapelle Saint-Lucien garder la fontaine guérisseuse des aveugles.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'Abbé Suger de Saint-Denis, fonde un petit manoir seigneurial où le prévôt rendait justice. Suger affectionnait Saint-Lucien et raconte tous les embellissements, les plantations de vignes qu'il se plaisait lui-même à diriger. Un village de paysans se développe autour du manoir (rues Chabrol, Villot et Edgar Quinet)<ref name=decouvrir/>.

C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que ce village se nomma Courneuve, du latin Modèle:Petites capitales ou Modèle:Petites capitales, "nouveau domaine".

Enfin un troisième foyer de peuplement se développa certainement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Crèvecœur. Le hameau s'est développé le long de la route d'Aubervilliers, en avant du pont sur le ru de Montfort<ref name="decouvrir" />, aujourd'hui recouvert, mais qui marque encore la limite communale entre La Courneuve et Aubervilliers (rue de Crèvecœur).

Fichier:Terroir de La Courneuve.jpg
Le terroir de La Courneuve en 1707

En 1882, sur les 760 hectares de superficie de la commune, 754 sont consacrés aux cultures, dont 540 au maraîchage<ref name="Agri" />.

Mais, en 1896, l'activité industrielle est également significative : une serrurerie d’art et fabrique de grillage mécanique occupe 150 ouvriers et une teinturerie de coton occupe 50 ouvriers et ouvrières. Le bourg est habité par Modèle:Unité. L'habitat est alors constitué de 576 maisons (dont 78 de deux étages et 26 de plus de deux étages) soit 515 logements, auxquels s'ajoutent 23 ateliers et 35 magasins ou boutiques<ref>Monographie sur La Courneuve de l'État des communes de la Seine à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, éd. Montévrain, Paris, 1896</ref>. L'activité agricole se poursuit jusque dans les années 1960 avant de céder la place à l'urbanisation<ref name="Agri">Modèle:Lien web.</ref>.

Grande industrie (1850–1950)

Fichier:La Courneuve - Fonderie et atelier de La Courneuve.JPG
Ouvriers des Fonderies et Ateliers de La Courneuve.
Fichier:La Courneuve - Fonderies & ateliers de NORD-PARIS.JPG
Une des nombreuses industries de La Courneuve au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Fonderies et Ateliers de Nord-Paris).
Fichier:Avions Bernard licence Hubert.jpg
Société des Avions Bernard, licence Hubert à la Courneuve (1917-1936).

Modèle:Article connexe

En 1863, l’entreprise Rigal s’installe sur l’ancienne route de Flandre. Elle fabrique du noir de fumée. C’est la première activité industrielle de La Courneuve. L’entreprise sera achetée en 1935 par la ville, les bâtiments démolis et l’emplacement transformé en square. La fête foraine des Quatre-Routes s’y tiendra de 1944 à 1960.

La création d’industries importantes se développe sur une grande échelle à partir de 1885, telles que Rateau (turbines à gaz et à vapeur) en 1904, A. Johnson et fils (machines-outils) en 1907 ou Mécano (outils coupants) en 1914. Mais c’est la Première Guerre mondiale qui va juxtaposer, à la plaine légumière, un énorme parc industriel, en s’appuyant sur le passage du chemin de fer.

La Courneuve est alors un haut lieu de l’industrie nationale, qui subira de plein fouet la désindustrialisation de l'Île-de-France dans les années 1970-1990.

En 1923, le président Raymond Poincaré décore la commune de la Croix de guerre 1914-1918 et la cite à l'ordre de l'armée à la suite de la catastrophe du 15 mars 1918 : quinze millions de grenades, entreposées dans le dépôt militaire de la route de Flandres, explosent, faisant 24 morts et de nombreux blessés.

La Seconde Guerre mondiale

Sous l'occupation allemande, les syndicalistes forment la base d'une Résistance active, avec notamment Suzanne Masson ; le Modèle:Date-, une attaque permet aux résistants de récupérer un camion de mitraillettes, utilisées par les FFI.

La ville est la cible de plusieurs bombardements alliés en 1943, mais surtout en Modèle:Date-. Le 12 avril, un bombardement fait 11 morts ; le 10 août, une attaque ciblant un dépôt d'essence allemand fait 8 morts et détruit des centaines d'habitations (123 totalement, 350 partiellement).

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Jusqu’à la loi du Modèle:Date-<ref>Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne</ref>, la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis à la suite d'un transfert administratif effectif le Modèle:Date-.

La commune est le bureau centralisateur du canton de La Courneuve. Avec le redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton recouvre désormais, en plus de La Courneuve, les communes de Dugny et du Bourget.

Intercommunalité

La commune a adhéré à la communauté d'agglomération Plaine Commune le Modèle:Date-, à la suite d'un référendum local.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de Modèle:Nombre, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'établissement public territorial Plaine Commune, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Tendances politiques et résultats

Fichier:ToitetJoieoct08.jpg
Gilles Poux (au centre) entouré de Daniel Goldberg (au micro) et de Stéphane Troussel (à droite).

La Courneuve est une ville ancrée à gauche (64 % pour Ségolène Royal au second tour de la présidentielle de 2007<ref name=interieurgouv>Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales</ref>, 75,3 % pour François Hollande en 2012<ref>Résultats de l'élection présidentielle de 2012 à La Courneuve, sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>, 44,4 % pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l'élection présidentielle de 2017<ref>Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à La Courneuve, sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>) très identifiée au PCF, notamment depuis la tenue de la fête de l'Humanité au parc de La Courneuve. Pourtant, le PCF n'y a pas dominé la vie politique même si, dès la Libération, un maire communiste est élu en la personne de Maurice Léonard<ref>Emmanuel Bellanger et Jacques Girault (dir.), Villes de banlieues. Personnel communal, élus locaux et politiques urbaines en banlieue parisienne, Paris, Créaphis Éditions, 2008, p. 78.</ref>. Puis Renée Lehut défit de nouveau le PCF avec une alliance de la SFIO, du MRP et de dissidents PCF. Ce n'est qu'en 1953 que le PCF reprit la mairie avec une liste intitulée « Parti socialiste unifié » (sans rapport avec le futur PSU de Michel Rocard), puis son propre nom avec Jean Houdremont, James Marson et Gilles Poux.

L'Union de la gauche s'est maintenue avec toutefois un certain rééquilibrage au profit du Parti socialiste à partir de 2002 (22 % à Lionel Jospin contre 10 % à Robert Hue lors de la présidentielle de 2002<ref name=interieurgouv/>) puis la perte, au profit du PS, du canton<ref name=interieurgouv/> en 2004 et de la [[Troisième circonscription de la Seine-Saint-Denis|Modèle:3e]] lors des législatives de 2007<ref name=interieurgouv/>.

Ces évolutions incitèrent le Parti socialiste à provoquer une primaire à gauche lors du premier tour des municipales de 2008. La liste PS, conduite par Stéphane Troussel, fut néanmoins battue par la liste du maire (PCF) sortant, Gilles Poux, par 36,67 % contre 46,92 % des suffrages exprimés, la liste UMP de Kamel Hamza ayant recueilli 16,41 % des suffrages exprimés<ref>Résultats des élections municipales 2008 - Modèle:1er
Votants 7479 (53,39 % des inscrits)
Exprimés 7323 (52,28 % des exprimés) :
- M. Kamel Hamza (UMP), 1202 voix, 16,41 % des exprimés
- M. Gilles Poux (PCF) 3436 voix, 46,92 % des exprimés
- M. Troussel (PS) 2685 voix, 36,67 % des exprimés
Source : Ministère de l'intérieur</ref>. Refusant de se désister au profit de la liste de gauche arrivée en tête, Stéphane Troussel provoqua une triangulaire au second tour, qu'il perdit.

Le Modèle:Date-, la liste du maire sortant Gilles Poux (PCF) l'emporte de dix points, par 49,23 % contre 38,71 % à la liste de Stéphane Troussel (7 sièges) et 12,06 % celle de l'UMP Kamel Hamza (2 sièges)<ref>Source : Ministère de l'Intérieur</ref>. Lors des élections municipales de 2014, le Parti socialiste a renoncé à présenter une liste indépendante et a préféré s'allier avec le maire communiste sortant. Cette alliance a permis à ce dernier de l'emporter dès le premier tour avec 57,88 % des suffrages contre seulement 18 % à la liste d'union de la droite. Quatre autres listes divers gauches se sont présentées (dont une liste d'extrême-gauche) sans qu'aucune d'elle ne dépasse les 10 %.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis, la liste PCF-PS-EELV menée par le maire sortant Gilles Poux obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (57,88 %, 32 conseillers municipaux élus dont 7 élus communautaires),devançant largement les listes menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune La Courneuve</ref> :
- Kamel Hamza (UMP, Modèle:Unité, 18,17 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
- Nabiha Rezkalla (DVG, 459 voix, 7,90 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Samir Kherouni (DVG, 402 voix, 6,92 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Albin Philipps (DVG, 311 voix, 5,35 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Cécile Duchene (LO, 218 voix, 3,75 %, pas d'élu).

Comme beaucoup de communes du département, La Courneuve connaît régulièrement des taux d'abstention élevés (près de 57 % d'abstention lors des élections municipales de 2014)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Article connexe

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>, la liste PCF - PS - LFI - RDG menée par le maire sortant Gilles Poux obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (64,42 %, 37 conseillers municipaux élus doint 1 métropolitain), devançant très largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Nabiha Rezkalla (EÉLV - PRG - GRS - GÉ, 556 voix, 14,05 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Samir Kherouni (UPR, 401 voix, 10,13 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Amirdine Farouk (SE, 312 voix, 1 conseiller municipal élu) ;
- Marlène Ley (LO, 138 voix, 3,48 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 73,19 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe

Si le parti socialiste a pour l'instant échoué à conquérir la mairie, le canton de La Courneuve est détenu par Stéphane Troussel depuis 2004. Celui-ci est président du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis depuis 2012.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Modèle:Article connexe

Démocratie participative

Depuis 1998 des « Comités des voisinages »<ref>Regards sur La Courneuve, Modèle:N°, mai 1998. (Archives municipales de La Courneuve)</ref>, puis le Conseil local de la jeunesse, les « Rencontres La Courneuve 2010 », le Conseil des Sages (pour les seniors), des Ateliers de Travail Urbain participent à l'ébauche d'une démocratie participative<ref>Collection de « Regards sur La Courneuve » (Archives municipales de La Courneuve) et bilan de mi-mandat.</ref>.

La municipalité a décidé de mener fin octobre 2021 un référendum local ouvert à tous les habitants âgés de plus de 16 ans, quelle que soit leur nationalité, sur deux thèmes : la 5G et la place de la voiture de la ville. Sans caractère légal, cette consultation sera considérée commun un succès si la participation atteint au moins Modèle:Unité sur un corps électoral estimé à Modèle:Unité, c'est-à-dire une participation comparable à celle des municipales 2020<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique de développement durable

Modèle:Section à actualiser La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2003<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - La Courneuve, consultée le 26 octobre 2017.</ref>.

Distinctions et labels

Modèle:Section à actualiser La Courneuve est une Modèle:Citation : trois fleurs renouvelées depuis 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

La population a fortement progressé à la fin des années 1950 et dans les années 1960, à la faveur de la construction de grands ensembles dont le quartier des 4000. Ils ont permis le relogement des habitants des bidonvilles, d'employés parisiens, de rapatriés d'Afrique du Nord, puis l'immigration africaine. Au cours des années 1980 et 1990, des immigrés asiatiques, chinois, pakistanais, tamouls sont arrivés en masse<ref>Population avant le recensement de 1962 : Modèle:Cassini-Ehess</ref>,<ref>INSEE: Population depuis le recensement de 1962</ref>.

Selon Michèle Tribalat, 65,3 % des jeunes de moins de 18 ans étaient d'origine étrangère (au moins un parent immigré) en 1999<ref>Michèle Tribalat, Les concentrations ethniques en France, 2007</ref>.

Culture

On peut signaler :

Sports

Fichier:Tribune-stade-marville.jpg
Vue de la tribune du stade principal du parc interdépartemental des sports de Marville.

Outre le parc Georges-Valbon (anciennement dénommé parc de La Courneuve), on peut notamment noter :

Depuis 2004, la ville organise durant l'été l'opération La Courneuve plage calquée sur le modèle de Paris Plages<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Le Flash de La Courneuve est un club français de football américain créé en 1984 avec l'appui de la municipalité, et comprenant Modèle:Unité environ avec une section de flag (sport d'opposition sans contact dont les règles sont issues du football américain) et des cheerleaders. Le club, douze fois champion de France de football américain D1 (dont cinq consécutives), la dernière fois en 2022, participe à des compétitions internationales<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.

Modèle:Article détaillé

La ville a hébergé depuis sa création en 1998 le siège de la Fédération internationale de football américain qui a pour vocation de gérer le football américain au niveau international. Depuis, le siège a été transféré à New York.

Manifestations culturelles et festivités

La Courneuve est connue pour avoir accueilli de 1972 à 2021, dans le parc Georges-Valbon, la Fête de l'Humanité, rendez-vous annuel populaire et militant festif, culturel et politique du Parti communiste français qui ponctuait la rentrée politique française à gauche. L'édition 2022 a lieu sur l’ancienne base aérienne de Brétigny, en Essonne, afin de permettre les travaux nécessaires à l'aménagement du village des médias des Jeux olympiques d'été de 2024 à La Courneuve et Dugny<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article détaillé

Cultes

Modèle:...

Cimetières

La Courneuve compte deux cimetières :

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Modèle:Section à actualiser En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 089 €, ce qui plaçait La Courneuve au 29 096e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2013, seulement 36,2 % des ménages sont imposables<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

La même année le taux de pauvreté s’élève à 41,7 % pour la commune (contre 27,8 % pour le département de la Seine-Saint-Denis)<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le taux de chômage atteint 27 % en 2019 (43 % chez les 15-24 ans) et certains services publics sont menacés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Fichier:LC-Eurocopter2.jpg
Le site Airbus Helicopters de La Courneuve en 2010.

En 2004, Modèle:Unité sur la ville étaient recensés et 766 entreprises dans le secteur privé. Si les habitants de la ville vivent dans la pauvreté, la ville elle-même dispose d'un potentiel fiscal non négligeable avec une zone industrielle à cheval sur la ville et Le Bourget et des implantations diffuses dans la ville. Toutefois, plusieurs grandes entreprises industrielles ont fermé, comme Babcock, Meccano, Champagnole… quand d'autres ont fortement réduit leurs effectifs (Alstom-Rateau). L'usine d'abrasifs Norton (groupe Saint-Gobain), à la limite entre la ville et Le Bourget, a fermé ses portes vers 2005.

Les anciens locaux de Babcock sont reconvertis en 2016-2018 et accueillent un des principaux centres fiduciaires de la Banque de France<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.

Le principal employeur privé de la ville était l'entreprise Airbus Helicopters, comptant sur place près de Modèle:Unité. L'entreprise annonce en 2010 son intention de s'installer à Dugny en 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toujours dans l'aéronautique, le groupe Zodiac compte un site dans le quartier des Quatre-routes.

Parmi les autres grandes entreprises de la ville, on peut noter : le site d'embouteillage d'Orangina (l'Européenne d'embouteillage<ref>Modèle:Article.</ref>), KDI (métallurgie), le transporteur UPS... En plus du groupe de recyclage Paprec, qui a son siège dans la ville, La Courneuve abrite de nombreuses éco-entreprises assurant le recyclage et de traitements des déchets (Derichebourg, Descours & Cabaud pour le négoce de métaux, casses automobiles...). À l'instar des communes voisines, des centres de données s'implantent : un premier en 2013 rue Rateau et un second doit s'installer sur l'espace libéré par Airbus Helicopters<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans le champ des activités commerciales, une filiale de commercialisation de produits métallurgiques dépendant du groupe Klöckner emploie près de Modèle:Unité sur son site courneuvien. Les activités de recherche développement, les activités informatiques et les activités d'ingénierie prennent une place grandissante dans l'économie locale : l'informatique emploie désormais plus de Modèle:Unité, tandis que les activités d'ingénierie occupent près de Modèle:Unité. Les services aux entreprises présentent d'ailleurs la particularité locale d'être majoritairement des services de haut niveau de qualification, puisque les activités juridiques, comptables, le marketing et la publicité, les activités de conseil emploient plus de Modèle:Unité. Un peu plus de Modèle:Unité sont employés dans ce secteur sur les segments moins qualifiés du travail temporaire, de la sécurité et du nettoyage.

Une pépinière d'entreprises est installée dans le quartier de la Tour, et héberge des entreprises innovantes depuis 2005<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.

La commune dispose d'un réseau de chaleur géothermique depuis 1982, d’une puissance totale de 48 mégawatts, soit l’équivalent de l'apport en chaleur, pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire pour Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Parc de la Courneuve - 13.JPG
Le parc Georges-Valbon.
Fichier:ELD 25 - La Courneuve - L'église.jpg
L’église Saint-Lucien au tout début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
  • L’église Saint-Lucien du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle se trouvait autrefois au centre du village. Ayant été détruite par les huguenots, elle a été reconstruite en 1580 et se constitue d’un édifice à trois nefs ; une crypte conserve des sarcophages mérovingiens<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec le réaménagement urbain, elle se trouve désormais isolée près du carrefour des Six-Routes.
  • L’église Saint-Yves des Quatre-Routes de La Courneuve est édifiée en 1930-1933 selon les plans des architectes Bridet et Robert, dans le cadre de l’Œuvre des Chantiers du Cardinal vouée à édifier des églises dans les quartiers nouvellement urbanisés encore dépourvus de lieux de culte catholiques.
  • Le Mémorial de la Résistance de Shelomo Selinger au carrefour des Quatre-Routes, groupe sculpté inauguré en 1987, se trouve juste à la sortie de la station de métro Modèle:Date- et des stations de la ligne 1 du tramway d'Île-de-France.
  • Le Musée des cultures légumières présente depuis 1982 le patrimoine agricole de la ville ainsi que les techniques de la culture maraîchère de plein champ, dans une ancienne ferme, 11 rue de l’Abreuvoir (fermé).
  • Le parc Georges-Valbon (anciennement parc de La Courneuve)<ref>Lien vers une visite virtuelle</ref> vient au Modèle:3e des espaces verts de la région parisienne de par sa taille, avec une superficie de Modèle:Unité, après le bois de Boulogne (Modèle:Unité) et le bois de Vincennes (Modèle:Unité).
    Il participe d'ailleurs d'une opération de requalification urbaine, puisqu'il s'est substitué à l'un des plus grands bidonvilles des années 1960, la Campa, où vivaient dans le plus grand dénuement des centaines de familles, notamment d'origine nord-africaine et espagnole, qui furent relogées plus tard dans les cités HLM de la ville<ref>Bidonvilles: histoire et représentations, Brochure Modèle:N° de la Série Patrimoine en Seine-Saint-Denis, éditée par le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, 2007.</ref>.
    Le parc de La Courneuve reçoit près de deux millions de personnes par an.
    Il abrite aussi un centre équestre. Géré par le conseil général, le parc propose toute l'année des ateliers, des animations, des sorties « nature », des expositions…
    Il constitue d'ailleurs un but de promenade à la fois pour les habitants de La Courneuve comme des autres communes voisines, son extension ayant notamment été achevée jusqu'aux limites du département du Val-d'Oise, mais aussi pour les Parisiens qui sont de plus en plus nombreux à le fréquenter.

Personnalités liées à la ville

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail