Lionel Jospin

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Modèle:Redirect Modèle:Infobox Personnalité politique

Lionel Jospin, né le Modèle:Date de naissance à Meudon (Seine-et-Oise, aujourd'hui Hauts-de-Seine), est un homme d'État français. Figure du Parti socialiste (PS), il est Premier ministre du Modèle:Date- au Modèle:Date-.

Après avoir étudié à l'IEP de Paris et à l'ENA, il mène une carrière dans la diplomatie.

D'abord membre de l'Organisation communiste internationaliste, il rejoint le Parti socialiste en 1971. Élu député de la Haute-Garonne en 1981, il occupe la fonction de premier secrétaire du PS au cours du premier septennat présidentiel de François Mitterrand (1981-1988). Il est ensuite, de 1988 à 1992, au sein des gouvernements Michel Rocard et Édith Cresson, ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale.

Désigné candidat à l'élection présidentielle de 1995 lors de la primaire de son parti, il est battu au second tour par Jacques Chirac. Alors qu’il est redevenu premier secrétaire du PS en 1997, la victoire de la « gauche plurielle » la même année aux élections législatives lui permet de devenir Premier ministre, inaugurant ainsi la troisième cohabitation. À la tête d'un gouvernement de coalition (« majorité plurielle »), il contribue à la mise en place des 35 heures et des emplois-jeunes. Le gouvernement Jospin est à ce jour le plus long de la Modèle:Ve République<ref group=N>Il s'agit là, cependant, de la durée du gouvernement et non de la présence à Matignon de Lionel Jospin lui-même. Le record du temps de présence personnelle à l'hôtel Matignon est à ce jour détenu par Georges Pompidou, qui a dirigé quatre gouvernements successifs. François Fillon, qui a dirigé trois gouvernements successifs, a également dépassé, de quelques jours, la durée de présence à Matignon de Lionel Jospin. Le gouvernement Jospin a connu plusieurs remaniements, mais ceux-ci ne sont pas considérés comme des changements de gouvernement, Lionel Jospin n'ayant pas remis sa démission pour former une nouvelle équipe.</ref>.

À nouveau candidat à l'élection présidentielle de 2002, il est éliminé au premier tour, devancé par le président sortant, Jacques Chirac, et par le candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen. Il annonce son retrait de la vie politique et démissionne de sa fonction de chef du gouvernement.

Présenté comme un possible candidat du PS en vue de l’élection présidentielle de 2007, il est concurrencé par Ségolène Royal, dont la popularité le conduit à renoncer à se présenter à la primaire présidentielle socialiste de 2006. Nommé par Claude Bartolone, il est membre du Conseil constitutionnel de 2015 à 2019.

Biographie

Origines familiales

Né dans une famille protestante<ref>Origine du patronyme de la famille Jospin.</ref> et militante de gauche, Lionel Jospin est issu du second mariage de Robert Jospin, enseignant pacifiste membre de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), et de Mireille Dandieu, sage-femme.

En décembre 1999, Lionel Jospin affirme une forme d'athéisme en se définissant comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

« Munichois » et proche de Marcel Déat, Robert Jospin est exclu de la SFIO en 1945 en raison de son attitude sous l'Occupation<ref> Geneviève Delaisi de Parseval, Le Roman familial d'Isadora D., éditions Odile Jacob, 2002, Modèle:P..</ref>,<ref>Carl Meeus, « Révélations sur son passé - Robert Jospin », Le Point, 24 août 2001.</ref>. De son premier mariage, Robert Jospin a eu deux enfants : un fils, Maurice (1924-2003), futur journaliste et jazzman, ami de Claude Luter, et une fille, Hélène. De l'union de Robert et Mireille Jospin naissent quatre enfants : Agnès, Lionel, Olivier et Noëlle, qui épouse le philosophe François Châtelet et devient romancière.

De Meudon, où elle occupe un appartement, puis une villa avec jardin, la famille vient en 1948 s’installer à Paris, dans le quartier de la Bastille, boulevard Richard-Lenoir. Deux ans plus tard, Robert Jospin prend la direction d’un centre d’enfants difficiles, à La Ferté-sous-Jouarre, en Seine-et-Marne.

Formation et militantisme

Adolescent, Lionel Jospin a fait partie avec le totem de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref> des Éclaireurs unionistes de France (protestants) dans la troupe de Paris-Saint-Marcel<ref name="scoutwiki">Page Lionel Jospin sur l'encyclopédie scoute en ligne</ref> ; il est possible qu'à quinze ans, lors d’un camp dans le Jura, jumelé avec la troupe de Paris-Luxembourg, il ait eu pour chef de camp Michel Rocard<ref name="scoutwiki"/>, alias Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>https://www.bienpublic.com/actualite/2016/07/03/hamster-erudit</ref>. En 1954, il obtient son baccalauréat au lycée Janson-de-Sailly.

De 1956 à 1959, il est étudiant à l'Institut d’études politiques de Paris et réside à la cité universitaire Jean-Zay à Antony, où il est le colocataire de Jean Picollec<ref name="Bienfaiteur">Modèle:Lien web.</ref>. Il réussit le concours de l'École nationale d'administration (ENA) en Modèle:Date-. De 1961 à 1963, il effectue son service militaire comme élève-officier à l’école de cavalerie de Saumur (comme Jacques Chirac avant lui), puis comme officier de chars, chef de peloton d’instruction à Trêves (Allemagne). Il y retrouve le soldat Guy Roux, entraîneur de l’AJ Auxerre<ref>Guy Roux, Entre nous. Mémoires, éditions Plon, 2006, Modèle:Pp..</ref>, et le soldat Jean-Loup Dabadie, futur scénariste et parolier à succès, ainsi que ses copains d’alors : Josselin de Rohan, Jean-Bernard Mérimée et Jean Vidal.

Issu d’une famille de gauche, mais rebuté par le stalinisme et la politique coloniale de la SFIO, il s'engage à la fin des années 1950 à l’UGS avant d’adhérer, à la suite de son organisation, au PSU en 1960. S’éloignant de l’activité politique lors de son service militaire puis de sa formation à l'ENA, il rejoint le mouvement trotskiste au début de 1965 sous l’influence d’une rencontre avec Boris Fraenkel<ref name="lionelracontejospin">Lionel Jospin, Lionel raconte Jospin, éditions du Seuil, Paris, 2010 Modèle:ISBN.</ref>. Il milite à l’UNEF contre la guerre d'Algérie. Sous l’influence d’un ami éducateur, Michel Lautrec (1937-2000), il fait partie du groupe Lambert, l’Organisation communiste internationaliste (OCI), où avec l’historien Benjamin Stora il milite sous le pseudonyme de « Michel », en hommage à son initiateur.

Vie privée

De son premier mariage avec Élisabeth Dannenmuller, fille du journaliste et résistant Jean Dannenmuller<ref>Modèle:Lien web</ref>, il a eu deux enfants (Hugo, né en 1973, compositeur<ref>[1].</ref>, et Eva, née en 1975, artiste plasticienne<ref>[2].</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>). Divorcé, il épouse en 1994 la philosophe Sylviane Agacinski<ref>Jean-Louis Beaucarnot, Le tout politique, Éditions L'Archipel, 2011, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>,<ref>Guy Haarscher, sur La Première en radio, le 30/10/2019</ref>, élue à l'Académie Française en 2023.

Ascension politique

Fichier:Bundesarchiv B 145 Bild-F065127-0013, Köln, SPD Wahlveranstaltung, Jospin (cropped).jpg
Lionel Jospin en 1983.

De 1963 à 1965, il est élève de l'ENA, dans la promotion Stendhal, dans laquelle se trouvent entre autres : Yves Cannac, Ernest-Antoine Seillière, Jean-Pierre Chevènement, Josselin de Rohan, Alain Gomez, Jacques Toubon, Jean Vidal, Jean-Bernard Mérimée, Tristan d'Albis et Christian Aubin. Il effectue son stage à la préfecture de Bourges et son stage « ouvrier » dans les houillères du Nord.

À sa sortie de l'ENA, en 1965, il entre au Quai d'Orsay comme secrétaire des Affaires étrangères où il est affecté à la direction de la coopération économique et où il travaille avec Ernest-Antoine Seillière.

En 1970, Lionel Jospin abandonne sa carrière de diplomate pour devenir professeur d'économie à l'IUT de Sceaux de l'Université de Paris. Après le congrès d'Épinay, il rejoint le Parti socialiste en 1971, à la demande de l'OCI, dont il rencontre régulièrement les responsables, en particulier Pierre Lambert<ref>Serge Raffy, Jospin ; secrets de famille, éditions Fayard, 2001, Modèle:Référence insuffisante.</ref>,<ref>Claude Askolovitch, Lionel, éditions Grasset, 2001, Modèle:Référence insuffisante.</ref>. Lionel Jospin n'en mène pas moins une carrière rapide au PS, devenant un protégé de François Mitterrand<ref group="N">Ce dernier, informé des années plus tard par Loïk Le Floch-Prigent de la double appartenance de Lionel Jospin, aurait répondu : Modèle:Citation</ref>.

D'abord membre d'un groupe d'experts chargé des relations internationales où il s'occupe des relations Est-Ouest<ref name="lionelracontejospin"/>, il entre en 1973 au Bureau exécutif et devient Secrétaire national à la formation. En 1975, il est chargé de rédiger le rapport qui sera adopté à l'occasion de la Convention nationale sur les relations avec le PC<ref>Claude Estier, François Mitterrand et les communistes, point de vue pour l'Institut François-Mitterrand Modèle:Lire en ligne.</ref> et devient secrétaire national au tiers monde.

En 1977, Lionel Jospin est élu au Conseil de Paris, dans le [[18e arrondissement de Paris|Modèle:18e]]. Dans le cadre de ses fonctions de secrétaire national au tiers monde, il représente François Mitterrand, au Liban, à l'occasion des funérailles de Kamal Joumblatt. C'est l'occasion pour lui de rencontrer discrètement Yasser Arafat alors pleinement impliqué dans la guerre civile libanaise<ref name="lionelracontejospin"/>.

En 1979, au congrès de Metz du Parti socialiste, il déclare Modèle:Citation. Il devient secrétaire national aux relations internationales, chargé de la coordination au Parti socialiste.

En 1980, à l'occasion des 60 ans du congrès de Tours, il débat avec Georges Marchais sur le plateau de l'émission Les Dossiers de l'écran. On retiendra de ce face à face, préparé avec une équipe comprenant Philippe Robrieux, sa réplique au dirigeant communiste : Modèle:Citation<ref name="lionelracontejospin"/>.

En janvier 1981, à l'occasion du congrès de Créteil qui désigne François Mitterrand comme candidat à l'élection présidentielle, Lionel Jospin est élu Premier secrétaire du parti conformément au souhait de son prédécesseur qui lui avait proposé le poste en Modèle:Date- en cas de victoire<ref name="lionelracontejospin"/>. Selon certains, il quitte l'OCI durant cette période, rompant ses contacts avec le lambertisme autour de 1981. L'intéressé lui-même, sans démentir, donne une vision différente de ses relations avec les lambertistes : Modèle:Citation

Présidence de François Mitterrand

Après la victoire de François Mitterrand à l’élection présidentielle de 1981, Lionel Jospin exerce la fonction de premier secrétaire du Parti socialiste.

Aux élections législatives de 1981, il est élu député dans la [[vingt-septième circonscription de Paris de 1958 à 1986|Modèle:27e de Paris]] (quartiers de la Chapelle - Goutte-d’Or), avec Daniel Vaillant comme suppléant. Alors que Pierre Mauroy discute avec Georges Marchais du nombre et des attributions des futurs ministres communistes, Lionel Jospin est chargé des négociations de l’accord de gouvernement.

Lionel Jospin participe durant la première législature de François Mitterrand aux « petits déjeuners du mardi », une réunion non officielle qui réunit chaque semaine autour du président, le Premier ministre, le premier secrétaire du Parti socialiste, le secrétaire général de l’Élysée et plus tard le conseiller spécial du président, pour aborder les questions politiques en cours<ref name="lionelracontejospin"/>.

Lionel Jospin connaît son « baptême du feu » au congrès de Valence, en Modèle:Date-. Si sur le fond le congrès adopte une position modérée prônant le changement graduel, dans la forme, les excès verbaux, à l’exemple d’un Paul Quilès déclarant que des Modèle:Citation, laisseront le sentiment d’un processus mal maîtrisé par le nouveau secrétaire du Parti socialiste<ref name="lionelracontejospin"/>.

À l’occasion du tournant de la rigueur, Lionel Jospin cherche à renouveler la thématique de la « pause » employée par les socialistes à l’occasion du Front populaire, en utilisant, en mars 1983, la notion de « parenthèse ».

Aux élections législatives de 1986 (ces élections sont à la proportionnelle départementale), il est à la tête d'une liste PS-MRG à Paris. Il est élu, avec sept autres députés socialistes, soit autant que le RPR. Sollicité par la fédération PS de Haute-Garonne lors d’une élection législative partielle, il se présente et est élu député dans la Haute-Garonne en Modèle:Date- (et se démet de son mandat de député élu à Paris, qui échoit à un autre candidat sur sa liste). Entretemps, il prend Jean-Marie Cambacérès comme directeur de cabinet.

Fichier:Salon du livre 1991-41-cliche Lionel Jospin.jpg
Lionel Jospin en 1991.

Après la réélection de François Mitterrand en 1988, il est élu député dans la [[septième circonscription de la Haute-Garonne|Modèle:7e de la Haute-Garonne]], siège qu’il abandonne pour entrer au gouvernement. Devenu ministre de l’Éducation nationale, il quitte le poste de premier secrétaire du PS, mais reste membre du bureau national et du conseil national du PS jusqu’en 1997.

Il se présente aux élections régionales françaises de 1992 en vue de briguer la présidence de la région Midi-Pyrénées mais il est battu par la liste menée par Marc Censi, le président sortant.

Comme ministre, il redessine la carte universitaire, notamment par le plan « Universités 2000 »<ref>Modèle:Article.</ref> et fait adopter la loi Jospin qui, entre autres mesures, réforme la formation des enseignants. Mais la contestation lycéenne l’affaiblit en 1990.

Son éternelle rivalité avec Laurent Fabius, exacerbée lors du congrès de Rennes en 1990, déchire le Parti socialiste. Lionel Jospin s’éloigne de François Mitterrand et doit quitter le gouvernement démissionnaire d’Édith Cresson en 1992. Battu lors des élections législatives de 1993 Modèle:Incise du fait du raz-de-marée RPR–UDF, et n’ayant plus pour seul mandat que celui de conseiller général de Cintegabelle, il quitte ses fonctions au PS et songe à se retirer de la vie politique ; il demande notamment un poste d’ambassadeur, ce à quoi s'opposera Alain Juppé alors ministre des Affaires étrangères.

Campagne présidentielle de 1995

Après le désistement de Jacques Delors, favori des sondages, il est désigné candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle lors d'une primaire, le Modèle:Date, face au premier secrétaire du parti, Henri Emmanuelli. Après s'être montré critique sur le passé de François Mitterrand (il déclare en Modèle:Date- Modèle:Citation), il réclame un Modèle:Citation sur le bilan de Mitterrand<ref>Journal télévisé de France 2, ina.fr, 13 avril 1995.</ref>. Le soutien timide apporté par le président sortant à Lionel Jospin s'expliquerait par cette déclaration.

Donné perdant dès le début de l'élection, Lionel Jospin crée la surprise en arrivant en tête au premier tour, avec 23,3 %, devant ses rivaux RPR, Jacques Chirac (20,8 %) et Édouard Balladur (18,6 %). Il déclare avoir Modèle:Citation pendant la campagne<ref>Modèle:Article.</ref>. Pour autant, l'usure du Parti socialiste après 14 années de présidence Mitterrand et un report de voix assez défavorable à la gauche en vue du second tour lui laissent peu d'espoir de l'emporter<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le débat de l'entre-deux-tours est considéré comme timide, chacun campant sur ses positions sans faire de déclaration choc<ref>Modèle:Lien web</ref>, si ce n'est la réplique de Lionel Jospin au sujet du quinquennat, auquel s'opposait son adversaire : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors du second tour, Lionel Jospin obtient 47,36 % des suffrages face à Jacques Chirac<ref group="D">Déclaration de Lionel Jospin le 7 mai 1995, depuis la Maison de la Chimie à Paris, après sa défaite à la présidentielle.

Modèle:Citation.</ref>.

De juin à Modèle:Date-, il préside la commission de rénovation du Parti socialiste. Il redevient premier secrétaire du PS le Modèle:Date- et dirige de fait l'opposition. Il fait alliance avec le Parti communiste, les Verts, le Parti radical-socialiste et le Mouvement des Citoyens, pour créer la gauche plurielle, coalition politique qui remporte les élections législatives de 1997, à la suite de la décision de Jacques Chirac de dissoudre l'Assemblée nationale.

Premier ministre

Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, le président Jacques Chirac le nomme Premier ministre : c'est le début de la troisième cohabitation. Il forme un gouvernement de coalition dit de majorité plurielle, où Lionel Jospin se dit Modèle:Citation de compter des ministres communistes<ref>« Jospin défenseur du communisme français. Le Premier ministre a défendu hier le PCF, que la droite mettait en cause après la sortie du Livre noir du communisme », in liberation.fr, 13 novembre 1997.</ref>, centré sur quelques proches : Dominique Strauss-Kahn, Claude Allègre et Martine Aubry. Cette dernière met en place la principale promesse de campagne : les 35 heures.

Au cours de la législature, il doit se séparer du « noyau dur » de son gouvernement : contesté par les syndicats enseignants, Claude Allègre abandonne l'Éducation nationale, tandis que Dominique Strauss-Kahn, mis en examen, choisit de démissionner. Lors du vaste remaniement ministériel de 2000, il fait alors entrer les « éléphants » du PS, dont Jack Lang, rue de Grenelle, et son rival historique au sein du PS, Laurent Fabius, à Bercy.

Fichier:Vladimir Putin in France 29 October-1 November 2000-15.jpg
Lionel Jospin aux côtés de Vladimir Poutine, en 2000.

Sur le plan économique, jusqu'en 2001, Lionel Jospin bénéficie d'une période de forte croissance mondiale, qui se traduit notamment par l'envol des nouvelles technologies<ref group="D">Discours de Dominique Strauss-Kahn, ministre de l'Économie le 16 mai 1999<ref>La nouvelle croissance.</ref> : Modèle:Citation</ref>. Sa part de responsabilité dans cette situation est source de débat, mais la croissance du PIB français est durant cette période constamment supérieure de 1 % à la moyenne de la croissance dans l'Union européenne. Cette phase de haute conjoncture profite aux recettes de l'État, notamment du fait de la progressivité de certains impôts. Il met en œuvre une politique ciblée sur l'emploi (emplois-jeunes, prime pour l'emploi, baisse de la TVA, soutien à la consommation, allègements de charges, réforme sur l'annualisation du temps de travail en contrepartie des Modèle:Unité) ; entre 1997 et 2001, le chômage passe du taux record de 12,2 % à un plancher de 8,6 %, mais il repasse la barre des 9 % en 2002. Les lois Aubry auraient permis de créer environ Modèle:Nombre<ref>P. Charpentier, H. Huyghes-Despointes, N. Hyard, F. Lefresne, M. Lallement, J. Loos-Baroin, « Gestion des temps et régulations sociales : quelles incidences de la loi Aubry II sur l'organisation des entreprises et les conditions de travail des salariés ? », Revue de l'Ires, Modèle:N°44, Modèle:Vol.1, 2004, Modèle:P.3-37.</ref>. On observe une baisse sans précédent du chômage malgré l'augmentation de la population active jusqu'en 2005, date du début du départ à la retraite des premiers enfants du baby-boom. Le lien avec la mesure est toutefois contesté, dans la mesure où l'emploi progresse au même moment dans d'autres pays. De 1997 à 2001, le déficit public de la France est réduit en moyenne de 0,2 % par an en pourcentage du PIB<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2001, la conjoncture mondiale se retourne brutalement à la suite des attentats du World Trade Center, puis de l'explosion de la bulle Internet.

Sur le plan social, il met en place la couverture maladie universelle et l'allocation personnalisée d'autonomie pour les personnes âgées, et fait adopter la loi Kouchner sur les droits des malades (Modèle:Date-).

Il instaure le PACS (pacte civil, qui permet l'union des couples sans passer par le mariage, qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels), qui voit l'opposition frontale de l'Église et de la droite catholique. Il fait également adopter la loi Besson sur les gens du voyage.

Sur le plan de la sécurité, il met en place la police de proximité, chargée d'Modèle:CitationModèle:Citation nécessaire, crée la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), et fait voter la loi Guigou sur la présomption d'innocence. Toutefois, après le 11 septembre 2001, il s'engage pour la loi sur la sécurité quotidienne (LSQ), qui oblige notamment les fournisseurs d'accès à Internet à conserver les données de connexion de leurs clients, réprime l'occupation des cages d'escaliers ainsi que les rave-parties non autorisées.

Au niveau institutionnel, il soutient l'organisation du référendum de 2000 sur la réduction du mandat présidentiel de sept à cinq ans. Le « oui » recueille 73,21 % des suffrages, mais l'abstention s'élève à 69,81 %.

Sur le plan sanitaire, il est confronté à la crise de la vache folle, lors de laquelle son gouvernement est accusé de prendre un certain retard dans la prise de décision en comparaison de la législation britannique. Le Modèle:Date, Jacques Chirac réclame l'interdiction immédiate des farines animales, position que rejoint le Premier ministre quelques jours plus tard<ref>« La cohabitation de mal en pis », L'Express, 16 novembre 2000.</ref>.

De 1997 à 2001, malgré une Modèle:Citation PS-PC du Modèle:Date qui promettait Modèle:Citation<ref>L'Année politique, économique et sociale, Evénements et tendances, 1997.</ref>, Lionel Jospin entreprend, une fois Premier ministre, une série de privatisations ou d'ouverture aux capitaux privés : France Telecom, Thomson Multimédia, le GAN, le CIC, les AGF, Société marseillaise de crédit, RMC, Air France, Crédit lyonnais, Eramet, Aérospatiale-Matra, EADS Banque Hervet<ref>« Privatisations : les chantiers de Jospin », L'Express, 10 septembre 1998.</ref>. Il déçoit également de nombreux sympathisants de la gauche à propos de l'usine Renault de Vilvorde en Belgique : bien que s'étant engagé lors de la campagne des législatives de 1997 à remettre en cause la décision de fermeture, il ne peut arrêter le processus<ref>Pierre Alanche, Renault côté cour: un salarié au conseil d'administration, éditions de l'Atelier, 2007, page 45.</ref>.

Dans son discours du Modèle:Date- à Craonne où il a inauguré la sculpture de Haïm Kern, à l'occasion du Modèle:80e de l'armistice de 1918, le Premier ministre Lionel Jospin a souhaité que les soldats « fusillés pour l’exemple », Modèle:Citation, qui Modèle:Citation, victimes Modèle:Citation. Dans le contexte de cohabitation, cette initiative est critiquée par le président de la République Jacques Chirac, qui la juge Modèle:Citation<ref>« Le discret hommage aux mutins fusillés de 1917 », Le Figaro, 14 octobre 2007.</ref>. En 2000, il s'avoue impuissant à empêcher des licenciements dans l'usine Michelin, déclarant Modèle:Citation<ref>« Jospin : le social à l'ancienne », L'Express, 8 février 2001.</ref>. Cette phrase est souvent analysée comme lui ayant coûté cher sur le plan politique, notamment au moment de l'élection présidentielle de 2002<ref>« Comment limiter la casse sociale », L'Usine nouvelle, 31 janvier 2008.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2001, son militantisme passé à l'Organisation communiste internationaliste (trotskiste) est révélé dans des articles de presse (Le Monde, L'Express, Le Nouvel Observateur), puis dans deux biographies. Le Premier ministre reconnaît la véracité de ces informations, bien qu'ayant jusque-là toujours démenti la rumeur, affirmant avoir été confondu avec son frère Olivier Jospin, lui-même militant avoué de l'organisation trotskiste.

Lionel Jospin déclare, quelques années après la fin de la cohabitation, que sa relation avec le président Jacques Chirac fut Modèle:Citation, mais qu'il lui a Modèle:Citation<ref>Raphaëlle Bacqué, L'Enfer de Matignon : Ce sont eux qui en parlent le mieux, Points, 2010, Modèle:P.89.</ref>.

Il fait partie des Premiers ministres les plus populaires de la Modèle:Ve République. La Sofres indique qu'il atteint son record de popularité en Modèle:Date-, dans un contexte d'allégresse après la victoire de la France à la coupe du monde de football. Sa cote décroît par la suite pour atteindre 40 % en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Campagne présidentielle de 2002

Modèle:Article connexe

Lionel Jospin annonce sa candidature à l'élection présidentielle par fax le Modèle:Date<ref>« Daniel Agacinski : du fax de candidature de Lionel Jospin au cabinet de Vincent Peillon », Le Lab d'Europe 1, Modèle:Date.</ref>. Il ne rassemble pas sur sa candidature les composantes de sa majorité plurielle, qui présentent chacune un candidat, il n’avait alors rien fait pour empêcher ces candidatures, Modèle:Citation selon des journalistes politiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son positionnement politique est, en outre, sujet à controverse : il affirme au début de la campagne que son Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien brisé « Engager la rupture avec 2002 et 2007 »], L'Humanité, 17 novembre 2011.</ref>, nuançant par la suite ce propos avec des drapeaux rouges lors des meetings. D'autre part, ses attaques personnelles contre le président Chirac (« un président vieux, usé, fatigué »<ref group="N">Ces mots sont en fait dits en « off » (pas de trace audio) le 10 mars 2002 dans un avion qui le ramène de la Réunion en France, à quelques journalistes, médusés, qui l'accompagnent. Une conversation off qu'Yves Colmou, le directeur de communication de Jospin autorise. Il s'en est d'ailleurs, par la suite, excusé publiquement auprès de Jacques Chirac.</ref>) ont un effet mitigé. Par ailleurs, il s'aliène une partie de l'électorat enseignant, pourtant traditionnellement acquis à la gauche, en raison des réformes Allègre. Enfin, l'opposition de droite lui reproche de ne pas avoir profité des années de croissance économique solide pour mener des réformes importantes, comme celle des retraites.

Le 17 avril, quatre jours avant le premier tour, alors qu'il est donné au coude-à-coude avec Jacques Chirac dans les sondages, il juge peu sérieuse l'hypothèse de son absence au second tour. Il est pourtant éliminé au premier tour, lors d'un scrutin marqué par une abstention de 28,40 % des inscrits, en obtenant 16,18 % des suffrages exprimés, derrière Jean-Marie Le Pen (16,86 %, soit 200 000 voix de plus que Jospin) et Jacques Chirac (19,88 %). Apprenant cet échec, il annonce le soir du premier tour son retrait de la vie politique, en déclarant : Modèle:Citation<ref>Soirée électorale : élection présidentielle Modèle:1er, France 3, Modèle:Date.</ref>, <ref group="D">Déclaration de Lionel Jospin le 21 avril 2002, depuis son « Atelier de campagne » à Paris, à la suite de sa défaite dès le premier tour
Modèle:Citation</ref>. Les commentateurs politiques critiquent cette retraite anticipée, jugée comme étant le résultat d'un orgueil excessif, alors que de l'avis général il aurait pu éviter au Parti socialiste une déroute lors des élections législatives de juin 2002 s'il avait décidé de rester le dirigeant de la gauche plurielle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Jospin appelle à faire barrage Modèle:Citation le 26 avril<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jacques Chirac est très largement réélu après une campagne d'entre-deux tours marquée par d'importantes mobilisations contre l'extrême droite. Lionel Jospin quitte ses fonctions de Premier ministre le Modèle:Date ; Jean-Pierre Raffarin lui succède.

Selon les analystes politiques, plusieurs raisons expliquent l'échec de Lionel Jospin : une campagne considérée comme médiocre, qui est portée par l'insécurité comme thème, plutôt favorable à la droite, la gauche divisée, l'assurance que la qualification au second tour était acquise et l'usure du pouvoir ou Modèle:Citation (les Premiers ministres finissent souvent impopulaires)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Express">Modèle:Lien web</ref>. François Hollande dès le 23 avril a le même constat mais vise le président sortant avec Modèle:Citation. Dans le film autobiographique Lionel raconte Jospin, diffusé en 2010, Lionel Jospin déclare de nouveau assumer l'entière responsabilité de la défaite électorale de la gauche, indiquant avoir sous-estimé les risques d’une élimination au premier tour<ref>Jean-Pierre Thiollet, Modèle:Lien brisé « Lionel Jospin fait son mea culpa »], France-Soir, 3 janvier 2010.</ref>, mais accuse également la droite d'avoir usé de thématiques ayant renforcé le Front national ainsi que les candidatures dissidentes de gauche, notamment de Jean-Pierre Chevènement et de Christiane Taubira<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Retrait de la vie politique

Fichier:Lionel Jospin à Quimper le 4 mai 2010 (4580262173).jpg
Lionel Jospin en 2010.

Le Modèle:Date- sort son livre, Le Monde comme je le vois, qui relance les spéculations autour d'un éventuel retour en politique<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il laisse entendre, à plusieurs reprises, qu'il serait prêt à se présenter à l'élection présidentielle de 2007 si les socialistes le lui demandaient<ref name="Ipsos 2006">« Présidentielle 2007 : la disponibilité de Lionel Jospin laisse l'opinion de marbre », site d'Ipsos, 13 septembre 2006.</ref>. Le Modèle:Date, Lionel Jospin intervient à l'université d'été du PS et déclare, le 4 septembre, être Modèle:Citation. Mais les sondages indiquent qu'une majorité de Français et de sympathisants socialistes ne souhaite pas sa candidature<ref name="Ipsos 2006" /> et que le niveau d'intentions de vote en sa faveur est beaucoup plus faible que celui de Ségolène Royal en cas de duel face à Nicolas Sarkozy<ref>« Royal plus forte que Jospin contre Sarkozy », LCI-TF1, 4 juillet 2006.</ref>. Le 28 septembre, il annonce, dans une lettre adressée aux militants socialistes, qu'il ne sera pas candidat à la primaire socialiste<ref>« Lettre de Lionel Jospin aux militants socialistes expliquant sa décision de ne pas se présenter à la candidature interne au PS », blog de Lionel Jospin, 28 septembre 2006.</ref>. Le Modèle:Date, au cours du vote de désignation du candidat à la présidentielle, il affirme ne pas avoir voté blanc et révélera plus tard avoir voté pour Dominique Strauss-Kahn<ref>Julien Martin, « Jospin a voté Strauss-Kahn aux primaires socialistes », Rue89, nouvelobs.com, 25 septembre 2007.</ref>.

Le Modèle:Date-, Lionel Jospin rejoint l'équipe de campagne de Ségolène Royal, aux côtés notamment des deux anciens rivaux de cette dernière, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans son livre L'Impasse, publié en Modèle:Date-, Lionel Jospin estime que Ségolène Royal Modèle:Citation nécessaires pour remettre le Parti socialiste en ordre de marche et Modèle:Citation<ref>« Jospin flingue Royal », Libération.</ref>.

Après avoir signé la motion présentée par Bertrand Delanoë au congrès de Reims, il vote, le Modèle:Date, lors de l'élection du premier secrétaire du Parti socialiste, pour Martine Aubry. Il affirme, à propos de Ségolène Royal : Modèle:Citation ; ce commentaire, qui trace un parallèle avec la tendance Modèle:Citation de Marcel Déat, passé ensuite à la collaboration, entraîne un début de polémique<ref>« Jospin fait-il un parallèle entre Ségolène Royal et des collabos ? », Le Post, 20 novembre 2008.</ref>.

Le Modèle:Date-, le président de la République, François Hollande, annonce la nomination de Lionel Jospin à la tête d'une Commission sur la rénovation et la déontologie de la vie publique<ref>« Jospin présidera la commission sur la moralisation de la vie politique », Libération, 14 juillet 2012.</ref>, qui formule des propositions visant notamment à réduire le cumul des mandats et les conflits d'intérêts.

Membre du Conseil constitutionnel

En Modèle:Date-, il accepte la proposition du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, de le nommer membre du Conseil constitutionnel en remplacement de Jacques Barrot, décédé quelques jours auparavant<ref>« Lionel Jospin succède à Barrot au conseil constitutionnel », Le Nouvel Obs, 9 décembre 2014.</ref>. Le Modèle:Date- suivant, la commission des Lois de l'Assemblée nationale valide sa nomination<ref>« Conseil constitutionnel : la nomination de Lionel Jospin validée à un large majorité », 20 Minutes, 18 décembre 2014.</ref>. Il prend ses fonctions le Modèle:Date-<ref>Prestation de serment de Lionel Jospin le 6 janvier 2015, communiqué du Conseil constitutionnel, 6 janvier 2015.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Alors qu'il est pressenti pour devenir président du Conseil constitutionnel en Modèle:Date-, François Hollande lui préfère Laurent Fabius<ref>Samuel Auffray, « Conseil constitutionnel: l'ultime confrontation de Fabius et Jospin », BFM TV, 19 janvier 2016.</ref>. Il quitte le Conseil constitutionnel le Modèle:Date-, Alain Juppé lui succédant<ref>« Conseil constitutionnel : Alain Juppé a prêté serment à l'Elysée », Sud Ouest, 11 mars 2019.</ref>.

Détail des mandats et fonctions

Au gouvernement

À l’Assemblée nationale

Au Parlement européen

Au Conseil constitutionnel

Au niveau local

Au sein de partis politiques

  • 1971 : après avoir rompu avec la carrière diplomatique en 1969, adhère au Parti socialiste ;
  • 1973-1993 : membre du comité directeur et du bureau exécutif du Parti socialiste ;
  • 1973-1975 : secrétaire national du Parti socialiste, chargé de la Formation ;
  • 1975-1979 : secrétaire national du Parti socialiste, chargé des relations avec les pays du tiers monde ;
  • 1979-1981 : secrétaire national du Parti socialiste, chargé des relations internationales ;
  • 1981 : directeur de campagne de François Mitterrand pour l'élection présidentielle ;
  • 1981-1988 : premier secrétaire du Parti socialiste (quitte la direction en 1988) ;
  • Secrétaire national aux relations internationales, chargé de la coordination au Parti socialiste; de mission auprès du premier secrétaire du PS, chargé des assises de la transformation sociale ; membre du bureau exécutif et du conseil national ;
  • 1987 : président de la commission de préparation de la campagne électorale du candidat socialiste à l'élection présidentielle ;
  • 1993 : démission du comité directeur et du bureau exécutif du Parti socialiste ; membre du conseil national du PS ;
  • 1995 : président de la commission de rénovation du Parti socialiste, de juin à octobre ;
  • 1995-1997 : premier secrétaire du Parti socialiste ; membre du bureau national et membre du conseil national du PS.

Distinctions

Décorations françaises

Décorations étrangères

Honneurs

Il a obtenu plusieurs doctorats honoris causa :

Cinéma

Lionel Jospin a fait une apparition de quelques minutes à l'écran dans son propre rôle<ref>« Cannes : l'acteur Lionel Jospin attendu sur la Croisette », nouvelobs.com, mis en ligne le 13 mai 2010.</ref> dans le film Le Nom des gens de Michel Leclerc sorti le Modèle:Date ; une de ses répliques, non dépourvue d'autodérision puisqu'il l'a lui-même écrite, est : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2011, il apparaît aussi dans le film de Julie Delpy, Le Skylab, lors d'un reportage télévisé présenté par Patrick Poivre d'Arvor et ayant pour sujet l'écrasement prochain du Skylab.

Publications

Lionel Jospin est l'auteur de plusieurs ouvrages à caractère politique, certains étant conçus pour préparer une campagne électorale, c'est le cas en 2002 du Temps de répondre, sous forme d'entretien avec Alain Duhamel<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou en 2005 Le Monde comme je le vois, sous forme de manifeste, dans le cadre de son éventuel retour à la vie politique, bien qu'il en nie l'intention<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

D'autres écrits sont conçus pour l'analyse politique, c'est le cas de L'Impasse où il décrypte la campagne et l'échec de Ségolène Royal lors de l'élection présidentielle française de 2007<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2014, il compose un essai de critique historique sur [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], qu'il désacralise en le présentant comme un despote ayant gouverné de façon désastreuse Modèle:Incise et aussi comme une source d'inspiration pour Pétain et les populistes modernes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2020, avec Un temps troublé, rédigé après son départ du Conseil constitutionnel Modèle:Incise, il traite de la politique contemporaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2010, un entretien autobiographique avec Pierre Favier et Patrick Rotman est organisé, l'interview est diffusée en parallèle dans un documentaire homonyme sur France 2<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Généalogie

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Notes et références

Notes

Modèle:Références

Discours

Modèle:Références

Références

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Annexes

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Bibliographie

Filmographie

Discours, allocutions

Articles connexes

Liens externes

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