Paul Quilès
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique Paul Quilès Modèle:API-fr est un homme politique français, né le Modèle:Date de naissance à Saint-Denis-du-Sig (Algérie française) et mort le Modèle:Date de décès dans le Modèle:15e arrondissement de Paris.
Membre du Parti socialiste (PS), il est député de Paris puis du Tarn, maire de Cordes-sur-Ciel, ainsi que ministre dans plusieurs gouvernements de gauche dans les années 1980-1990.
Biographie
Origines
Paul Thomas Victor Quilès<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref> naît le Modèle:Date- à Saint-Denis-du-Sig<ref name=":2" /> en Algérie française (sous le régime de Vichy), de René Quilès, lieutenant-colonel, et d’Odette Tyrode, institutrice<ref name=":1" />.
Formation et début de carrière dans l’industrie
Après des études au lycée Lyautey de Casablanca, au lycée Chaptal et au lycée Louis-le-Grand à Paris<ref name=":1" />, puis à l'École polytechnique dans la Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0" />, Paul Quilès devient en 1964 ingénieur dans le secteur de l'énergie, en intégrant la multinationale pétrolière Shell<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>, emploi essentiellement en raffinerie qu'il occupe jusqu'en 1978, année où il est élu député socialiste à l’Assemblée nationale. En complément de son emploi salarié, de 1974 à 1976, il est membre successivement de diverses sections au Conseil économique et social<ref name=":1" />.
Ascension politique
En 1973, il adhère au Parti socialiste. Proche de François Mitterrand, il est son directeur de campagne en 1981<ref>"On avait ramé pour associer Mitterrand à l'espoir", L'Express, 9 mai 2011</ref>.
Élu député de Paris en 1978, puis dans le Tarn, il se spécialise à l'Assemblée nationale dans les domaines de l'énergie et de l'aménagement urbain, puis dans ceux de la défense et des questions internationales<ref>Tables nominatives des interventions devant l'Assemblée nationale,Assemblee Nationale</ref>.
Sa maladresse au congrès de Valence (23-25 octobre 1981), lors duquel il appelle à une épuration à la Robespierre<ref name="LaCroix">Modèle:Article</ref>,<ref name="Quilès1981">Modèle:Article.</ref>,<ref name="M-Bernard">Modèle:Ouvrage</ref>, n'entame qu'à peine son ascension. Il se présente sans succès aux élections municipales de 1983 à Paris contre Jacques Chirac<ref>Bernard Mazières, « La succession Chirac », L'Express, Modèle:1er juin 1995.</ref>.
Ministre de gauche
Modèle:… Modèle:Article connexe
Paul Quilès occupe deux ministères régaliens :
- la Défense (de Modèle:Date- à Modèle:Date-), malgré une réticence initiale et après avoir été convaincu par le Premier ministre Laurent Fabius<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il succédait à Charles Hernu en pleine affaire du Rainbow Warrior ;
- l'Intérieur (d'Modèle:Date- à Modèle:Date-)<ref>Conférence de presse Paul Quilès au JT, 'INA', Modèle:1er juillet 1992.</ref>. À ce poste, il se signale par sa vindicte contre la fiction de Bertrand Tavernier, L.627, qu'il dénonce comme une « vision caricaturale<ref name="Dartois">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Raïo">Modèle:Article.</ref>. »
Fin de carrière
En 2007, il participe à la fondation du club Gauche avenir.
À partir de mai 2016, il est président d'« Initiatives pour le désarmement nucléaire »<ref>Modèle:Article</ref>, qu'il a cofondé avec Bernard Norlain, Jean-Marie Collin et Michel Drain<ref>Site idn-france.org Initiatives pour le désarmement nucléaire</ref>.
Mort
Paul Quilès meurt des suites d'un cancer<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> le Modèle:Date- dans le Modèle:15e arrondissement de Paris<ref name=":2" />, à l'âge de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hommage
Détail des mandats et fonctions
Au gouvernement
- Modèle:Date – Modèle:Date : ministre de l'Urbanisme et du Logement (et des Transports à partir du Modèle:Date)
- Modèle:Date – Modèle:Date : ministre de la Défense
- Modèle:Date – Modèle:Date : ministre des Postes et Télécommunications et de l'Espace
- Modèle:Date – Modèle:Date : ministre de l'Équipement, du Logement, du Transport et de l'Espace
- Modèle:Date – Modèle:Date : ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique
À l’Assemblée nationale
- Modèle:Date – Modèle:Date : député de la [[Quatorzième circonscription de Paris de 1958 à 1986|Modèle:14e]] de Paris
- Modèle:Date – Modèle:Date : député de Paris
- Modèle:Date – Modèle:Date : député de la [[Neuvième circonscription de Paris de 1988 à 2012|Modèle:9e]] de Paris
- Modèle:Date – Modèle:Date : député de la [[Première circonscription du Tarn|Modèle:1re]] du Tarn
- 1997-2002 : président de la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale
- 2004-2007 : vice-président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale
Au niveau local
- Modèle:Date – Modèle:Date : membre du Conseil de Paris
- Modèle:Date – Modèle:Date : maire de Cordes-sur-Ciel (Tarn)
- 1997-2005 : président du Syndicat intercommunal de la Découverte
- Modèle:Date – Modèle:Date : président de la communauté de communes du Cordais et du Causse<ref>Après avoir présidé la communauté de communes du Pays Cordais</ref>
Autres fonctions
- 1981 : directeur de la campagne présidentielle de François Mitterrand
- 1998 : président de la mission d'information parlementaire sur le Rwanda
- 1995-2008 : responsable national auprès du premier secrétaire du PS, chargé des questions de stratégie et de défense
Publications
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- L'Illusion nucléaire. La face cachée de la bombe atomique (en collaboration avec Jean-Marie Collin et Michel Drain), Éditions Charles Léopold Mayer, 2018