Meudon
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Meudon est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.
Fait rare pour une commune de proche banlieue parisienne, la moitié de son territoire est recouvert d’une forêt domaniale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En outre, la ville présente par endroit de fortes déclivités et se trouve être le point culminant (Modèle:Unité) de la petite couronne.
La ville, essentiellement connue pour sa forêt et son observatoire (spécialisé dans l’astrophysique et l’observation du soleil), a aussi abrité de nombreuses personnalités, telles qu'Auguste Rodin, Richard Wagner, Louis Ferdinand Céline, Ambroise Paré ou encore Armande Béjart.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
Meudon se trouve dans la partie sud des Hauts-de-Seine. Les communes voisines sont : au nord-ouest, Sèvres, au nord, Boulogne-Billancourt, au nord-est, Issy-les-Moulineaux, à l'est et au sud-est, Clamart, au sud et au sud-ouest, Vélizy et à l'ouest, Chaville.
La ville se situe à environ Modèle:Unité de la porte de Saint-Cloud et à Modèle:Unité de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Rose des vents | Sèvres | Boulogne-Billancourt | Issy-les-Moulineaux | Rose des vents |
Chaville | Modèle:Abréviation discrète | Clamart | ||
Modèle:Abréviation discrète Meudon Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Vélizy-Villacoublay | Vélizy-Villacoublay | Clamart{{#if:| | ||
Enclave : }} |
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Conversion.
Félix Ziem
Petit Palais, Paris.
La commune de Meudon occupe les coteaux de bord de Seine ainsi que les hauteurs avoisinantes. Il en résulte de forts dénivelés et un territoire présentant par endroits de fortes pentes. Ainsi l'altitude varie de Modèle:Unité au niveau du fleuve à Modèle:Unité sur les hauteurs qui dominent le fond de la vallée<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>. La forêt de Meudon occupe les hauteurs de la commune tandis que la ville occupe les territoires en pente situés en contrebas. Les premières pentes sont occupées par le quartier du Bas-Meudon alors que le quartier de Bellevue et le centre-ville sont situés à mi-pente. Meudon-la-Forêt forme un quartier isolé du reste de la ville situé sur le plateau de Vélizy-Villacoublay dont l'altitude est comprise entre 168 et Modèle:Unité.
Hydrographie
Meudon longe la Seine dans sa partie dénommée Bas-Meudon, aujourd'hui Meudon-sur-Seine, donnant face à l'île Seguin et à l'île Saint-Germain. Le site accueillait historiquement de nombreuses guinguettes depuis disparues. Les quais sont aujourd'hui occupés par une voie départementale deux fois deux voies (D7).
Meudon compte de nombreux étangs (Meudon, Villebon, trivaux, Chalais, la Garenne) et plusieurs sources, dont la Coulette aux Moines.
Meudon est traversée par le ru d'Arthelon, aujourd'hui entièrement enterré. Il passe sous la rue d'Arthelon, sous l'avenue Jean-Jaurès puis sous la rue de Paris avant de traverser Issy-les-Moulineaux et de se jeter dans la Seine. Le ru devenu a été transformé en égout au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Ces sources ont permis au Modèle:S mini- le développement d'une activité de blanchisserie, en particulier pour la clientèle bourgeoise de l'Ouest parisien.
Climat
Le climat à Meudon est tempéré. En été la température monte assez rapidement à plus de Modèle:Tmp et l'hiver peut y être froid (jusqu'à Modèle:Tmp certains hivers).
Le tableau ci-dessous concerne les données de relevés météorologiques du parc Montsouris à Paris. Les températures de Meudon sont beaucoup plus froides en hiver, et la température moyenne n'est pas Modèle:Tmp comme en plein centre de Paris, mais Modèle:Tmp.
Voies de communication et transports
Meudon est l’une des seules villes de France, hormis certaines préfectures et métropoles, à accueillir trois gares SNCF sur son territoire.
Voies ferroviaires
Sur le plan ferroviaire, la ville est desservie :
- par la ligne N du Transilien via les gares de Meudon et de Bellevue ;
- par la ligne C du RER à la gare de Meudon - Val Fleury.
Voies routières
De par sa situation à proximité immédiate de Paris, Meudon bénéficie de plusieurs axes routiers majeurs : principalement la N 118 qui traverse la forêt de Meudon, reliant le pont de Sèvres à l'autoroute A10, et l'A86, périphérique de l'Île-de-France, s'échangeant avec la Modèle:Nobr au niveau du centre commercial Vélizy 2, à proximité de la commune.
La route de Vaugirard (actuelle RD 7) traverse Meudon en longeant la Seine. Cette route départementale relie le boulevard périphérique parisien (via le quai d'Issy et la porte du Bas-Meudon) aux communes du Val de Seine (Sèvres, Saint-Cloud, Suresnes, quartier d'affaires de La Défense, etc.).
La route du pavé des Gardes (actuelle RD 181) est une route sinueuse historique empruntée par les armées royales pour se rendre de Paris au château de Versailles. Elle traverse Meudon depuis Meudon-sur-Seine jusqu'à la forêt de Meudon en passant par le quartier de Bellevue.
La rue de la République puis l'avenue de Trivaux (actuelle RD 406) relie le centre-ville de Meudon au quartier de Meudon-la-Forêt, en passant par la forêt de Meudon. Dans la forêt, cette route sinueuse dite des « 7-Tournants » a notamment été empruntée par les coureurs cyclistes lors du Tour de France 2014.
Pistes cyclables
Il n'existe que quelques centaines de mètres de voies cyclables situées soit dans la forêt soit sur la voie départementale longeant la Seine<ref name=VilleCycle>Modèle:Lien web.</ref>. Il existe une station Véligo à la gare de Meudon<ref name=VilleCycle/>. On trouve plusieurs stations Vélib' depuis l'extension du réseau
- place Centrale (station no 21951), avenue de Celle, à Meudon-la-Forêt
- place Tony de Graaff (station no 21952), sur la limite avec Issy-les-Moulineaux
- gare de Bellevue (station no 21953)
- Val-Fleury (station no 21954).
Transports en commun
La commune se trouve dans la zone 3 du réseau de transports d'Ile-de-France. Elle est desservie :
- par deux lignes de tramways : le T2 aux stations Meudon-sur-Seine et Brimborion et le T6 aux stations Meudon-la-Forêt et Georges Millandy ;
- par les lignes d'autobus 162, 169, 179, 190, 289, 291, 379, 389 et 390 du réseau de bus RATP, les lignes 24, 40, 45 et 117 du réseau de bus Vélizy Vallées, la ligne 39.34 de la société des services automobiles de la vallée de Chevreuse et, la nuit, par les lignes N61 et N66 du réseau Noctilien. Par ailleurs, les Meudonnais disposent d'un service urbain circulaire au départ de la gare de Bellevue nommé TIM géré par la RATP.
Urbanisme
Typologie
Meudon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération interdépartementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain continu | 0,7 % | 7 |
Tissu urbain discontinu | 45,8 % | 455 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 2,6 % | 26 |
Réseau routier et ferroviaire et espaces associés | 0,5 % | 5 |
Équipements sportifs et de loisirs | 2,5 % | 25 |
Forêts de feuillus | 47,9 % | 476 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Morphologie urbaine
Comme beaucoup de communes, Meudon est composée de différents quartiers (Centre-Ville, Bellevue, Val-Fleury, Bas-Meudon et Meudon-la-Forêt), qui ont chacun leur caractéristique et ambiance propres.
L’Insee découpe la commune en deux « grands quartiers » :
- Meudon-la-Forêt, lui-même découpé en sept îlots regroupés pour l'information statistique soit Meudon-la-Forêt 1 à 6, Forêt domaniale ;
- Meudon Centre, lui-même découpé en Modèle:Quoi îlots regroupés pour l'information statistique soit Bellevue 1 et 2, Bas-Meudon 1 et 2, Le Centre 1 à 5, Val Fleury 1 à 3<ref>
Modèle:Lien web </ref>.
Centre-ville
Ce quartier est très urbanisé et donc majoritairement composé d'immeubles en copropriétés et de quelques logements sociaux le long de la rue de la République : les Sablons (Modèle:Unité), République (Modèle:Unité), L'Orangerie (Modèle:Unité) et Maison Rouge (Modèle:Unité). On y retrouve un grand nombre de commerces : épiciers, supermarchés, boulangeries, boucheries, traiteurs, etc.
Lorsque l'on remonte vers le parc de l'Observatoire de Meudon, on retrouve une zone composée de pavillons, à la limite du quartier de Bellevue. Du haut du parc, on a accès à la plus jolie vue de la ville et des environs. En effet, on peut voir en panorama les quartiers du Val-Fleury, un bout du Bas-Meudon, de l'autre côté de la colline on peut voir le quartier des Épinettes à Issy-les-Moulineaux, mais on peut aussi voir Paris, de la tour Montparnasse jusqu'à La Défense, et les villes environnantes : Malakoff, Vanves, Clamart, Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Suresnes, Puteaux, Rueil-Malmaison et le Mont Valérien, Nanterre, etc.
Bellevue
Val-Fleury
Meudon-sur-Seine (anciennement Bas-Meudon)
Johan Barthold Jongkind, 1865
Berlin, Alte Nationalgalerie.
Johan Barthold Jongkind
Cleveland Museum of Art.
Meudon-la-Forêt
Au début des années 1960, l’histoire de la commune est liée à l’histoire de France : le rapatriement des pieds-noirs d’Algérie, à la suite de la guerre, l'exode des populations rurales, et la demande de main d'œuvre des usines Renault à Billancourt provoquent un nouveau besoin en logements. Le choix est donc fait d’urbaniser le plateau céréalier situé au sud de la commune : Meudon-la-Forêt voit le jour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De nos jours, Meudon-la-Forêt représente Modèle:Nombre pour environ Modèle:Unité, soit environ un tiers de la population communale. C'est un architecte de Modèle:Nobr, Fernand Pouillon, qui s'attellera à la tâche, du moins pour la première tranche des travaux (de 1959 à 1961) qui s'annoncent impressionnants. L'homme a déjà à son actif la réalisation de nombreuses cités de logements notamment en Afrique et en Asie. Le jeune architecte est également déjà impliqué dans le chantier du Point du Jour à Boulogne-Billancourt. C'est en prenant modèle sur les étendues d'eau et les parcs de Versailles que Fernand Pouillon entend faire de Meudon-la-Forêt « une cité heureuse, l'un des rares grands ensembles où la vie soit encore gaie et où les humbles soient traités en rois<ref>[1]</ref> ». Finalement écarté du projet, son entreprise sera reprise par trois architectes : R. Boulet, R. Choquier et C. Herpe, qui la termineront à la fin des années 1960. La construction du quartier aura donc duré moins de dix ans.
Meudon-la-Forêt se caractérise par un ensemble d'immeubles très homogène. Pratiquement tous les bâtiments ont dix étages et tous s'organisent plus ou moins selon le même modèle.
Projets d'aménagements
Depuis quelques annéesModèle:Quand, la commune a engagé plusieurs projets de rénovation urbaine. D'autres sont actuellementModèle:Quand en projet, tels que :
- la poursuite de l'aménagement de Meudon-sur-Seine, en prolongement de Meudon Campus, avec entre autres la création d'une résidence pour personnes âgées et le réaménagement des rives de la Seine en partenariat avec le conseil départemental des Hauts-de-Seine ;
- parallèlement à l'arrivée de la ligne 6 du tramway d'Île-de-France dans le quartier, plusieurs projets à Meudon-la-Forêt, dont un espace culturel et un pôle de loisirs ;
- l'éco-quartier de la pointe de Trivaux dont les travaux devraient s'achever en 2026-2028 : situé à Meudon-la-Forêt, il sera conçu autour d’un mail piétonnier de Modèle:Unité arboré, agrémenté d’espaces de jeux et bordé de plans d’eau, selon trois idées phares : construction de logements diversifiés, installation d’entreprises, redéploiement des équipements publics existants et création de nouveaux<ref>Éco-quartier de la pointe de Trivaux.</ref>.
Logement
La ville comporte 19 625 résidences principales et 465 résidences secondaires. 85,1 % des logements sont des appartements.
5,7 % des logements sont vacants soit Modèle:Nombre. 9,3 % des logements sont suroccupés.
52,5 % des logements ont été construits entre 1946 et 1970 (source : INSEE, 2018).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Meclodunum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, Milidonem au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Moldon en 1154 - 1155<ref name="Dauzat Rostaing">Modèle:Ouvrage.</ref>, Meodum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Moldunum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Meudo, Meudonum, Meudun en 1218, Modun<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>, de Meuduno miles en 1231<ref>». DUTILLEUX (M.A.) Abbaye de Joyenval. Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin (1890), t. 13, Modèle:P., §XL.</ref>, Moudon en 1238<ref name="Jaccard">Henri Jaccard, Essai de toponymie, page 299</ref>, Meudon en 1249<ref name="Jaccard" />.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'abbé Jean Lebeuf affirme qu'« II n'y a de titres certains qui fassent mention de Meudon, que depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou le commencement du Modèle:S mini- ; dans ses titres, ce lieu est appelé Meodum ou Meudon ou bien Meudun. Il est évident qu'on ne savait alors comment le latiniser, ce qui a duré ainsi pendant presque tout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Mais si l'on n'a pas d'époque sûre pour Meudon, ajoute cet auteur, il est aussi vrai de dire qu'on ne peut en donner entièrement l'étymologie ; il est certain que la fin du mot venant de dun... »<ref>Jean Lebeuf, Histoire du diocèse de Paris, tom VIII.</ref>.
Cependant, d'autres formes beaucoup plus anciennes ont été rapportées à Meudon par les toponymistes depuis lors. De plus, la connaissance de la langue gauloise a beaucoup progressé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, grâce à la découverte de nombreuses inscriptions, au développement de la linguistique en général et de la linguistique celtique en particulier. En ce qui concerne le gaulois, la publication du Dictionnaire de la langue gauloise par Georges Dottin a permis de donner une base sûre à l'étude de cette langue, du moins au point de vue lexicographique. De sorte que l'étymologie donnée à Meudon par l'abbé Lebeuf (qui proposait « colline de sable » ) n'a plus guère de valeur aujourd'hui, même en tant qu'hypothèse alternative.
Le second élément -don est effectivement identifié comme le terme gaulois dunos, dans un premier temps comme signifiant « colline, forteresse »<ref name="Dauzat Rostaing" />, mais plus récemment comme « fort, citadelle, enceinte fortifiée, mont »<ref>Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance, Paris, 2003, Modèle:P. - 155.</ref>. On le rencontre fréquemment dans la toponymie française. Le premier élément *Metlo- > Meclo- > *Melo- (« Mili- »)> Meu- représenterait par contraction linguistique, le gaulois metelo- « moissonneur » qui constitue également le premier élément de Melun, mentionné par César en tant que Metlosedum, puis Mecledone, Melodunum au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle<ref name="Dauzat Rostaing" />. Metlo-> Meclo- a été rapproché du breton medeler « moissonneur », vieux cornique midil « moissonneur », du gallois medel « troupe de moissonneurs » et du vieil irlandais methel de même sens, tous issus de *metelo-. Les formes Metlo- puis Meclo- se justifient par la syncope du e central et le passage ultérieur du groupe /-tlo-/ à /-clo-/ qui est une évolution phonétique connue<ref>Xavier Delamarre, op. cit., Modèle:P..</ref>. Le sens global de *Metelo-dunum est donc celui de « fort des moissonneurs ».
Le nom primitif de Melun, à savoir Metlosedum contenait à l'origine un élément -sedum différent qui a été remplacé ensuite par -dunum, ce qui en fait un toponyme semblable<ref name="Dauzat Rostaing" />,<ref>Xavier Delamarre, Modèle:Opcit.</ref>. Cependant l'évolution phonétique s'est faite différemment à cause du déplacement de l'accent tonique.
Histoire
Louis Eugène Robert, médecin naturaliste habitant à Meudon, publie en 1843 Histoire et description naturelle de la commune de Meudon.
Époque romaine
À environ quatre kilomètres au sud-ouest de Paris, cette commune est établie sur des collines et au sud d'une boucle de la Seine. Les emplacements archéologiques prouvent que Meudon a été peuplée depuis des périodes néolithiques. Les Gaulois nommaient ce lieu Mole-Dum (dun), les Romains l'appelèrent Moldunum.
Moyen Âge
Meudon est mentionnée pour la première fois en 769 dans une charte<ref>Bordier 1846 no. 072 chez www.francia.ahlfeldt.se</ref>. Le plus ancien seigneur connu de Meudon est le chevalier Erkenbold, en 1180.
Au Moyen Âge, l'histoire de Meudon est profondément liée à la famille de Meudon, famille de la très ancienne noblesse française.
Bien qu'il n'y ait point de titre qui fasse mention des droits de l'abbaye de Saint-Germain à Meudon avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce monastère y possédait une seigneurie au moins dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sur ce territoire se trouvait un vignoble appartenant à Jean Abbé de saint Victor.
En 1235, Simon, abbé de Saint Germain, rachète les dîmes de blé et de vin du territoire de Meudon desquelles Étienne de Meudon jouissait. L'abbaye continua par la suite à racheter d'autres terres à Meudon<ref>Livre scanné par Google Livres - Histoire de la ville et de tout le diocese de Paris, volume 8 Par Jean Lebeuf - Modèle:P..</ref>.
En 1333, Robert de Meudon est panetier du roi Philippe VI de France, son fils Henri, est en 1342 le grand veneur.
Renaissance et Ancien Régime
En 1539, la terre de Meudon appartenait au cardinal Antoine Sanguin, qui la laissa à sa nièce Anne de Pisseleu, maîtresse de [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]].
La cure de la paroisse Saint-Martin est attribuée en 1551 à François Rabelais.
Anne vend Meudon pour une rente annuelle de Modèle:Nombre au cardinal Charles de Lorraine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À son retour du concile de Trente, il y amène les quatre premiers capucins qu'on ait vus en France et leur fait bâtir un couvent. En 1574, le château échoit au Balafré, Henri de Lorraine, duc de Guise, assassiné par les ordres de Henri III. Meudon est vendu, en 1654, à Abel Servien, surintendant des finances sous Modèle:Souverain2. En 1679, son fils vend la terre à François Michel Le Tellier, marquis de Louvois, ministre de la Guerre, qui consacre des millions à embellir les bâtiments et les jardins, surtout à la construction de la terrasse. En 1695, Modèle:Souverain2 achète Meudon pour son fils aîné, le Grand Dauphin, qui y bâtit un second château à partir de 1706. En 1718, le château de Meudon appartient à la duchesse de Berry, fille du Régent, et en 1726 le domaine est réuni à la couronne. La Convention conserve les deux châteaux de Meudon, et le comité de salut public y place des ateliers pour construire des machines, objets et matières utiles à la guerre.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Rabelais<ref name=Cassini/>.
En 1795, un incendie endommage le vieux château, qui est alors démoli à partir de 1803. [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] restaure l'autre, et Marie-Louise y séjourne avec son fils pendant la campagne de Russie. Le duc d'Orléans et le maréchal Soult l'habitent successivement. Après l'avènement de Napoléon III, le château est occupé par les princes Jérome et Jérôme Napoléon Bonaparte.
Le château-neuf, érigé par le Grand Dauphin, fils de Modèle:Souverain2, a brûlé quelques jours après la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Il a été transformé en observatoire en 1877.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Théodore Rousseau, vers 1833,
musée des Beaux-Arts de Houston.
La Compagnie d'aérostiers, créée par le Comité de salut public et organisée par les Ateliers de Chalais-Meudon, pris part à la bataille de Fleurus en 1794. Le Modèle:Date-, le Directoire, supprime la compagnie d’aérostiers. L’École de Chalais-Meudon rouvre ses portes sous la direction de Charles Renard et sous le nom d’Établissement central de l’aérostation militaire en 1876.
Le Modèle:Date, le déraillement puis l'incendie du train Versailles-Paris fut l'une des premières catastrophes ferroviaires dans le monde. À l’époque les portes étaient fermées à clé par les chefs de trains, d’où un bilan de 55 morts. Dès lors les portes durent rester ouvertes en marche et cette disposition ne disparut qu’en 2003. Un évêque français prononça une homélie retentissante sur cette « leçon que Dieu » donnait à « l'arrogance des hommes », et y vit un « courroux du ciel » contre les chemins de ferModèle:Refnec<ref>Cependant, le Vatican se dotait d'un train pontifical sur l'initiative du pape Grégoire XVI le même mois.</ref>. Parmi les victimes se trouvait l'amiral Dumont d'Urville et sa famille. Parmi les rescapés, le grand-père de Marguerite Yourcenar (récit dans Archives du Nord).
Le célèbre auteur de vaudeville Eugène Scribe et Richard Wagner, qui y composa Le Vaisseau fantôme, habitèrent Meudon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Charles Verd de Saint-Julien a été maire de Meudon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Notaire royal, il est nommé maire de Meudon par Louis-Napoléon Bonaparte, prince président en 1852. Suspendu durant une année, il restera ensuite premier magistrat de la cité jusqu'à la guerre de 1870. Il s'opposa notamment aux Bellevusiens lors de la construction de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Meudon. En 1864, grâce à Napoléon Jérôme, hôte du domaine de Meudon, il dote la commune de l'éclairage public au gaz, en faisant la première commune de banlieue à être dotée d'un tel équipement.
Les établissements de Galliera, sur la colline de Fleury, ont été fondés par la duchesse de Galliera pour le soin des personnes âgées et des orphelins. Les bâtiments ont été construits en 1885.
En 1884 a lieu à Meudon le premier vol entièrement contrôlé d'un dirigeable <ref>Modèle:Article</ref>.
Histoire de Bellevue
En 1748, Louis XV fait bâtir un château au lieu-dit Belle-Vue qu'il cède en 1749 pour sa favorite, Madame de Pompadour. Elle cède à son tour le domaine de Bellevue au roi qui l’achète le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire de Fleury-sous-Meudon
Val Fleury : un acte de 1238 dit que Fleury a emprunté son nom d'un riche vigneron François Fleury.
Sa chapelle fut détruite dans le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et fut relevée en 1644. En 1610, le chapelain fut autorisé à chanter les vêpres.
Histoire de Trivaux
Pointe de Trivaux : au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est signalé l'existence d'une ferme située au sud du bois de Meudon à l'ouest de Plessis Piquet au lieu-dit La Pointe de Trivaux.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du Modèle:Date-<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Boulogne-Billancourt. après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.
La commune faisait partie du canton de Sèvres de 1793 à 1964, puis constituait la totalité du canton de Meudon du département de Seine-et-Oise, entre 1964 et 1967. Lors de la création du département des Hauts-de-Seine, le canton est divisé et ne conserve que le sud de la ville, le nord étant rattaché de 1967 à 2015 au canton d'Issy-les-Moulineaux-Ouest<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Meudon dépend juridiciairement du tribunal d'instance de Vanves, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal de grande instance de Nanterre, du conseil de prud’hommes de Boulogne-Billancourt et du tribunal de commerce de Nanterre.
Les affaires relevant du droit administratif sont quant à elles tranchées devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise depuis le Modèle:Date<ref>Modification de la compétence territoriale du tribunal administratif de Versailles</ref>.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur du canton de Meudon Modèle:Article détaillé
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la huitième circonscription des Hauts-de-Seine (ancien canton de Meudon) et à la dixième circonscription des Hauts-de-Seine (ancien canton d'Issy-les-Moulineaux-Ouest).
Depuis le redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton de Meudon regroupe les communes de Meudon et de Chaville.
Intercommunalité
La commune était membre depuis le Modèle:Date- de la communauté d'agglomération Arc de Seine. Celle-ci a décidé de s'unir avec l'intercommunalité voisine communauté d'agglomération Val de Seine pour former, le Modèle:Date-, à la communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de Modèle:Unité habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest, qui succède à la communauté d'agglomération éponyme<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Lors des élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>, la liste menée par le maire sortant Denis Larghero (UDI) remporte le scrutin dès le premier tour, avec 67,74 % des suffrages exprimés, devançant la liste menée par Renaud Dubois (EÉLV) qui a obtenu 18,77 %, celle menée par Denis Maréchal (PS), avec 7,59 % et celle menée par Galien Mauduit (GJ), avec 5,88 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
- Meudon abrite de nombreux parcs et jardins :
- Belvédère Rodin
- Jardin à la française du musée d'art et d'histoire de Meudon
- Jardin de la Paix
- Jardin François-Stahly
- Parc des Montalets
- Parc du Tronchet
- Parc Gilbert-Gauer
- Parc Paumier
- Parterre de l'Orangerie
- Potager du Dauphin
- 13 squares (Anna-Marly, Bergeyre, Abreuvoir, Clos Moreaux, Canada, Viaduc, Henri-IV, José-Roig, Jules-Gérard, Maison-Rouge, Rabelais, rue de Paris, TVS)
- Terrasse de l'Observatoire, reste du château de Meudon.
- L'État administre, par l'intermédiaire de l'Office national des forêts, la forêt de Meudon, qui s'étend sur une large partie sud de la commune.
Distinctions et labels
Modèle:Section à actualiser En 2008, Meudon a reçu le label « Ville Internet @@@ »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville de Meudon a été récompensée en 2009 au Concours des villes et villages fleuris.
Jumelages
Au Modèle:Date-, Meudon est jumelée avec :
- Modèle:Jumelage<ref name="JUMEL">Modèle:Lien web.</ref>
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-
Blason à jumelage Celle (Allemagne).
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,38 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Meudon est située dans l'académie de Versailles.
Établissements scolaires
La ville administre 13 écoles maternelles et 9 écoles élémentaires communales.
Le département gère 3 collèges et la région Île-de-France 2 lycées : Modèle:Colonnes
Vie universitaire
De nombreux établissements publics scientifiques et de recherche y sont également installés (CNRS, ONERA et Observatoire de Paris) et l'école de cuisine Alain-Ducasse.
Culture
Festival
Santé
Sports et loisirs
- Piscine olympique Guy-Bey
- Patinoire et son complexe sportif UCPA Sport Station : hockey sur glace, patinage artistique, patinage de vitesse, squash, padel, accrobranche indoor, fitness, hip-hop
- Parcours de Santé de la forêt domaniale de Meudon
- City stade (football et basket)
- Skate park
- Urban Soccer (PSG Academy)
- Standard Athletic Club
- Complexe sportif René-Leduc
- Treize complexes sportifs proposant de multiples activités.
- Quinze clubs et associations, dont le club de Touch rugby champion de France en titre (Free Touch<ref>Modèle:Lien web.</ref>)
Médias
- Chloroville, bulletin municipal<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le Petit Meudonnais<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Cultes
Les Meudonnais disposent de lieux de culte catholique, israélite, orthodoxe et protestant.
Culte catholique
Modèle:Article connexe Depuis Modèle:Date-, la commune de Meudon fait partie du doyenné des Forêts, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre<ref> Modèle:Lien web </ref>.
Au sein de ce doyenné, les lieux de culte catholique relèvent des quatre paroisses de Meudon<ref> Modèle:Lien web </ref> :
- paroisse Notre-Dame de l'Assomption<ref>
Modèle:Lien web.</ref> : l'église Notre-Dame-de-l'Assomption
- paroisse Sainte-Jeanne d'Arc<ref>
Modèle:Lien web.</ref> : l'église Sainte-Jeanne-d'Arc
- paroisse Saint-Martin<ref>
Modèle:Lien web.</ref> : l'église Saint-Martin
- paroisse du Saint-Esprit<ref>
Modèle:Lien web.</ref> : l'église Saint-Esprit de Meudon-la-Forêt.
Par ailleurs, la chapelle Notre-Dame-de-l'Annonciation fait maintenant partie de la « Maison de la parole », maison diocésaine inaugurée le Modèle:Date-<ref>Invitation à l'inauguration de la « Maison de la parole », Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Culte israélite
Une synagogue.
Culte orthodoxe
Deux églises orthodoxes : église de la Résurrection-du-Christ (de l'Église orthodoxe russe hors frontières, juridiction qui depuis 2007 est à nouveau en communion canonique avec le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies)<ref>Site de l'Église orthodoxe russe de la Résurrection du Christ à Meudon.</ref> et église Saint-Jean-le-Théologien<ref>Site de la paroisse orthodoxe Saint-Jean-le-Théologien.</ref> (dépendant du vicariat Sainte-Marie-de-Paris et Saint-Alexis-d'Ugine<ref>Annuaire des paroisses, du vicariat Sainte-Marie-de-Paris et Saint-Alexis-d'Ugine.</ref>, regroupant des paroisses de tradition russe au sein de la métropole orthodoxe grecque de France, cette dernière elle-même rattachée canoniquement au patriarcat œcuménique de Constantinople).
Culte protestant
Le temple protestant de Meudon, paroisse de Meudon-Sèvres-Ville d'Avray de l'Église protestante unie de France, est situé 14 rue du bassin<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est inauguré en 1847 dans le quartier de Bellevue. Son tympan est une œuvre du sculpteur Stephan Buxin<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Meudon au 2 470e rang parmi les Modèle:Unité de plus de Modèle:Unité en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
En 2017, le revenu moyen était de Modèle:Unité nets.
Le taux de pauvreté est de 9 % au global et de 16 % pour les moins de 30 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité (chiffres de 2018).
Emploi
Le taux de chômage s'élève à 7,7 % (2018). La part des actifs s'élève à 78,1 %. La part des retraités s'élève à 3,6 %.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Préhistoire
- Le menhir de la Pierre aux Moines se situe dans la forêt de Meudon, plus précisément dans la partie dénommée bois de Clamart, sur le territoire de la commune de Clamart.
- Le cimetière des Longs Réages abrite le dolmen de Ker-Han provenant de Bretagne. Charles Piketty, habitant de Meudon passionné d'archéologie, veut offrir en 1896 à son père Eugène Piketty (1827-1894) carrier-archéologue, autre passionné d'archéologie, ainsi qu'à ses descendants, de se faire enterrer sous un dolmen. Son choix se porte sur le plus grand des trois dolmens de Ker-Han à Saint-Philibert, dans le Morbihan, près de Carnac. Malgré l'opposition des archéologues, il est démonté et remonté dans le cimetière de Meudon où il sert toujours de sépulture familiale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il a été inscrit à l'inventaire en 1996<ref>Archéologia, hors-série, Modèle:N°, Modèle:P..</ref>.
==== {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: - |-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}} ====
- Le Domaine national, ancien domaine royal qui regroupe le château de Meudon, l'Observatoire, l'Orangerie, les terrasses de Meudon
-
La grotte du château de Meudon (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
-
Château-neuf de Meudon (construit en 1705 sur l'emplacement de la Grotte). Transformé en observatoire à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
-
L'observatoire (construit sur le château-neuf de Meudon).
-
Reconstitution du château-vieux de Meudon.
- L'église Saint-Martin de Meudon
- Le musée d'art et d'histoire de Meudon est installé dans l'ancienne maison d'Armande Béjart, comédienne et veuve de Molière. Les premières traces de ce bâtiment datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle a notamment été occupée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Ambroise Paré. Le musée abrite une collection consacrée à l'histoire de Meudon, une collection de peintures de paysages ainsi qu'une collection de sculptures et peinture des la Nouvelle École de Paris. Le parc attenant abrite des sculptures ornementales du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et des sculptures monumentales des années 1950-1970.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Le couvent des Capucins de Meudon a été le premier couvent des capucins en France, construit dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il a aujourd'hui disparu.
- L'hôtel des Montalais se situe au 23, route des Gardes.
- La grotte du château de Meudon
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Les fastueux aménagements du château de Meudon
- Le potager du Dauphin, ancien potager du domaine royal du château de Meudon, a été profondément modifié. Il se situe en contrebas de l'avenue du château.
- La route historique du pavé des Gardes, qui relie Paris à Versailles, traverse Meudon-sur-Seine et Meudon Bellevue.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- La Folie Huvé, maison de campagne de l'architecte Jean-Jacques Huvé (1742-1808), endommagée et masquée par des immeubles, se situe route de Vaugirard au bas-Meudon.
- Le château de Bellevue, construit par Louis XV pour Madame de Pompadour a été démoli. Il n'en reste que de rares traces.
- Du château du Val-sous-Meudon, construit en 1776 pour l'orfèvre Robert-Joseph Auguste et acquis en 1816 par Charlotte de Rohan-Rochefort ne subsistent qu'un pilier du portail du domaine et un pan du mur de clôture (40, rue de la Belgique) ainsi qu'une ancienne maison de jardinier et la chapelle, transformée en pavillon d'habitation (36 et 38, avenue du Maréchal-Joffre)<ref>F. Roux-Devillas, Le Château du Val-sous-Meudon, in : Bulletin de la Société des Amis de Meudon-Bellevue, Modèle:15e année, Modèle:Numéro avec majuscule, septembre 1952, Modèle:Pp.-1083.</ref>.
- La Folie Biancourt<ref>fr.topic-topos.com.</ref> a été édifiée dans le style Louis XVI pour Charles Biancourt en 1780 dans le quartier du Val. Elle est visible du RER et du viaduc. Longtemps propriété de la ville, la Folie a été vendue à un promoteur qui l'a transformé en appartements, livrés en 2022.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- La villa Charles Schacher située 11 bis rue des Capucins. Une demande d'inscription aux monuments historiques est en cours d'instruction. Le jardin de la villa a été vendu à un promoteur pour lotir le terrain.
- Le viaduc de Meudon ou pont Hélène, construit lors de la construction de la voie de chemin de fer, reliant la gare Montparnasse à la gare de Versailles.
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption se situe à Bellevue.
- Le Cèdre Impérial situé 11 rue de la République (anciennement rue Napoléon) a été planté vers 1800 grâce à la passion pour les cèdres de Joséphine de Beauharnais. L'arbre a fasciné Eugénie de Montijo<ref>Le cèdre Impérial sur la couverture du Phone Book of the World</ref>. En mars 2021, son abattage est programmé puis abandonné.
- Le hangar Y est un vestige toujours visible de la contribution de Meudon au développement de l'aéronautique, par la création dès 1877 de l'Établissement central de l'aérostation militaire au parc de Chalais. Ce fut le premier laboratoire d'essais et de recherche aéronautiques au monde. Le hangar Y, construit avec les charpentes d'un pavillon de l'Exposition universelle de Paris de 1878, fut le premier hangar à dirigeables au monde. Il comporte une soufflerie<ref>Emmanuel de Roux, Patrimoine industriel, Éditions Scala, Paris, 2007, Modèle:P.30-35 Modèle:ISBN.</ref> inaugurée en 1934. Le site est ensuite occupé par l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA) puis, depuis 2018, par une entreprise d'évènementiel dans le cadre d'un bail emphytéotique administrative conclu avec l'État pour une durée de 35 ans.
- L'observatoire de Meudon, une branche de l'observatoire de Paris fondée en 1877 sur les ruines du Château-Neuf.
- L'orphelinat Saint-Philippe, (fondation des apprentis d'Auteuil) se trouve dans les hauts de Val-Fleury.
- Le funiculaire de Bellevue a aujourd'hui complètement disparu. Des projets de reconstruction sont régulièrement évoqués.
- La maison de Gabriel Thomas aujourd'hui démolie, se situait 2 rue des Capucins.
- Le château des Montalais aujourd'hui démoli se situait sur le domaine des Montalais.
- Le château des Montalets, construit au-dessus des carrières des Montalets, se situe boulevard Anatole-France et surplombe le parc des Montalets.
- les carrières de Meudon représentent des kilomètres de galeries. Leur accès est désormais interdit. On peut notamment citer les carrières des Montalets et les carrières des Brillants mesurant près de huit kilomètres (en cours de comblement par la ville de Meudon).
- La chapelle Marbeau, construite en 1857<ref>Chapelle Marbeau</ref>, elle accueille depuis 2005 la paroisse orthodoxe Saint-Jean-le-Théologien ;
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- La tombe de Rodin ainsi que sa maison la Villa des Brillants, sont devenus un musée comportant de nombreuses œuvres de l'artiste.
- Le cimetière des Longs Réages et le cimetière de Trivaux (ouvert en 1922) abritent plusieurs tombes de personnalités<ref>Description</ref>.
- Le Musée de l'air a été localisé sur le site aéronautique de 1921 à 1981, jusqu'à ce qu'il se soit déplacé à l'aéroport du Bourget.
- La maison Marcel Dupré se situe au 40 boulevard Anatole-France. Dans la maison se trouve une petite salle de concert de l'organiste et compositeur. Cette salle abrite l’orgue Cavaillé-Coll/Mutin de Dupré, classé monument historique en 1991.
- Le lotissement MRU de maisons industrialisées par l'architecte Jean Prouvé se situe en haut de la route des Gardes.
- La tour hertzienne de Meudon se situe dans la forêt de Meudon.
- La tour solaire de Meudon se situe près du château et a été construite par l'Observatoire de Paris.
- La maison-atelier de Theo van Doesburg qui sert toujours de résidence d'artiste.
- La maison Bloc qui se situe au 6, rue des Capucins.
- Meudon Campus, un programme immobilier de grande envergure sur les berges de Seine, en face de l'Île Seguin.
- Les Modèle:Nombre à caractère social de la résidence Le Parc à Meudon-la-Forêt, dont les bâtiments de 5 et 10 étages construits par Fernand Pouillon, ont été classés patrimoine culturel en 2009.
- Le Monument au général de Gaulle réalisé par Albert de Jaeger (1908-1992).
- La soufflerie de Chalais-Meudon a été construite entre 1932 et 1934 dans le Centre aéronautique de Meudon. Elle est inaugurée en 1935. Au moment de son inauguration, il n'y avait que deux autres souffleries aussi grandes, aux États-Unis et en URSS<ref>URCAUE Île-de-France : la soufflerie de Chalais.</ref>,<ref>La grande soufflerie aérodynamique de Chalais-Meudon (Seine-et-Oise), Le Génie Civil, 3 novembre 1934 (lire en ligne).</ref>,<ref>3AF : Les souffleries du centre Onera de Meudon du subsonique à l’hypersonique.</ref>. Elle avait pour but de faire des essais d'avions en vraie grandeur soumis à des vents de Modèle:Unité. La soufflerie a été conçue par l'ingénieur en chef de l'aéronautique Antonin Lapresle et la construction a été réalisée par Gaston Le Marec. Avant la Seconde Guerre mondiale, elle fut une des plus grandes du monde. Ayant repris du service après 1945, elle devient cependant obsolète dans les années 1970. Elle a été classée au titre des monuments historiques en 2000<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La Fonderie Clementi au 7 ter, rue du Docteur-Arnaudet, fonderie d'art fondée en 1959 sous le nom de Fonderie Barjac et reprise par Terrudi Clementi, a disparu en 2015.
- La forêt de Meudon abrite le Standard Athletic Club « temple » du cricket en France.
Meudon et la chanson
- Michel Sardou cite la ville de Meudon dans sa chanson La Java de Broadway.
- Georges Brassens cite le bois de Meudon dans la chanson Au bois de mon cœur.
- Thomas Fersen cite également le bois de Meudon dans sa chanson Monsieur.
- Booba évoque Meudon, ville de son enfance, dans son titre Ma définition.
Meudon et le cinéma
Bernard et Nathalie Morin habitent à Meudon dans Les bronzés font du ski.
Catherine et Liliane habitent aussi Meudon<ref>Modèle:Article.</ref>.
Plusieurs films ont été tournés à Meudon :
- 1962 : Procès de Jeanne d'Arc, film réalisé par Robert Bresson, au château de Meudon
- 1966 : Qui êtes-vous, Polly Maggoo ?, film réalisé par William Klein dans la sculpture-habitacle d'André Bloc à Meudon
- 2001 : Sur mes lèvres, film réalisé par Jacques Audiard, à Meudon-la-forêt, boîte de nuit Régi'Skaïa, 4 square Sébastien-Terramorsi
- 2004 : Un long dimanche de fiançailles, film réalisé par Jean-Pierre Jeunet, au hangar Y, à proximité de l'étang de Chalais
- 2017 : Cherchez la femme
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Les armes de Meudon sont issues de la famille de Meudon qui avaient le même blason non pas avec des girons de douze mais de six pièces. Modèle:Blason-ville-fr
Pour approfondir
Bibliographie
- Jean Ménard, Meudon, 1900-1918 (Meudon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Quatre Siècles d'Images meudonnaises, Ville de Meudon, Maury Imprimeur, 1975.
- L'Aérostation à Meudon, Ville de Meudon, Affaires Culturelles, 1983. Modèle:Commentaire biblio
- Henri Albert, Dictionnaire des rues de Meudon, illustré et édité par l'auteur, 1975, 164 p.
- Henri Albert, Meudon Bellevue, illustré et édité par l'auteur, 1978, 224 p.
- Albert Grego et Sabine Poclet, Rueil-Malmaison, Éd. Alan Sutton, Modèle:Coll., 2005.
- Modèle:Ouvrage
- Gardebois André<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Meudon pendant la révolution, illustrations Suzanne Giry-Bonnet, Condé-sur-Noireau, 1976, c. Corlet, t.1la fin de la baronnie et les États généraux, 184 p. t.2 les municipalités 163 p.
- Gardebois André, La Vie à Meudon de 1700 à 1750, Condé-sur-Noireau, 1973, c. Corlet, 133 p.
- Bulletins de la Société des Amis de Meudon.