Pôle économique majeur du Grand Paris et commune la plus diplômée de France, Boulogne-Billancourt accueillait en 2006 une douzaine de milliers d'entreprises, ce qui la place au rang de deuxième parc francilien après la ville de Paris. Bien que possédant en moyenne une des populations les plus aisées de la région parisienne, elle cultive un équilibre social entre les élégants hôtels particuliers du Parc des Princes, et les résidences modernes construites le long de la Seine sur l'ancienne zone industrielle bombardée durant la Seconde Guerre mondiale.
L'âge d'or culturel de Boulogne-Billancourt fut sans doute la période de l'entre-deux-guerres, et plus précisément celle des années 1930, dont elle possède le plus important patrimoine architectural de France. C'est également durant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que Boulogne-Billancourt deviendra la ville des moteurs d'avion et du cinéma, et verra l'implantation des vastes usines du constructeur automobile Renault. Désormais démolies dans leur quasi-totalité, elles ont cédé la place à un vaste centre culturel et un jardin public accueillant notamment La Seine musicale de Shigeru Ban et Jean de Gastines inauguré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Sommaire
Boulogne-Billancourt est une commune au sud-ouest de Paris. Elle est limitée au sud et à l’ouest par une boucle de la Seine, à l’est par le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e de Paris]] et au nord par le bois de Boulogne (qui fait partie de Paris). C'est la première commune en aval de Paris. Sa position médiane sur l'ancienne route est-ouest de Versailles, rive droite de la Seine, entre le palais du Louvre et la cour est à l'origine de son développement. Aujourd'hui, elle continue son développement grâce à sa position intermédiaire sur l'axe nord-sud entre les pôles économiques de La Défense et de Vélizy-Villacoublay.
Au sud-ouest de la ville, est située l'île Seguin, ancien centre historique de Renault et symbole du passé industriel de Boulogne-Billancourt. La commune dispose également de Modèle:Unité d'espaces verts<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont près de la moitié compose le parc Edmond-de-Rothschild (Modèle:Unité), situé au nord-ouest de la commune (quartier Menus - Jean-Baptiste-Clément).
En 1860, la ville de Paris a absorbé le territoire des anciennes communes qui se trouvaient à l'intérieur des fortifications de Thiers. La partie des anciennes communes d'Auteuil et de Passy située à l'extérieur de la ligne de défense fut alors attribuée à Boulogne-Billancourt en compensation de la perte de la plus grande partie de Longchamp, expropriée pour faire un hippodrome et rattachée au bois de Boulogne.
Le site de Boulogne-Billancourt se caractérise par la présence d'une plaine basse encerclée par la Seine. C'est le dernier espace disponible à une urbanisation dense à l'ouest de Paris avant les hauteurs de la rive ouest de la Seine. Le contraste entre ces zones de verdure et la part occidentale du tissu urbain parisien qu'est Boulogne-Billancourt est saisissant.
Le sol est constitué de sables, d'alluvions et de graviers et était donc impropre à la culture. On y cultivait cependant du blé, du seigle, et de l'avoine grâce à la boue des voies parisiennes que l'on répandait<ref>Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon (préf. Georges Gorse), Boulogne et Billancourt en 1789, Boulogne-Billancourt, 1989, Modèle:P.12</ref>. L'expansion de la blanchisserie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle s'explique par l'existence de ces terres pauvres et de ces terrains plats (pour l'étandage) et par la présence d'eau peu profonde permettant de creuser aisément des puits<ref>Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon, oModèle:P.cit., Modèle:P.18</ref>.
Cette situation expose fortement Boulogne-Billancourt aux crues centennales, telle celle de 1910.
Climat
Comme celui de Paris et des départements de la petite couronne, le climat de Boulogne-Billancourt est de type océanique dégradé. La station d'observation la plus utilisée pour la météorologie à Boulogne-Billancourt est celle de Paris-Montsouris, au sud de Paris, à proximité immédiate.
Ancien lieu de pèlerinage, Boulogne-Billancourt s'est développé du fait de sa position médiane entre le Louvre et les résidences royales autour de trois pénétrantes, le pavé du Roi (devenu l'avenue Jean-Baptiste-Clément), la route de la Reine conduisant au pont de Saint-Cloud, le chemin vert prolongé par la route du vieux pont de Sèvres (doublés aujourd'hui par les avenues Édouard-Vaillant et du Général-Leclerc). La ville a été sauvée de l'engorgement induit par cette position de passage par le développement de rocades de contournement voulu par le maire Georges Gorse. Aujourd'hui, la ville est desservie par l'autoroute A 13 (Modèle:Sofr), la contournant au nord entre la commune et le bois de Boulogne, et la route nationale des quais, reliant par le sud la voie Georges-Pompidou à la N 118 au pont de Sèvres.
}} le centre de la vie boulonnaise, du commerce et des habitations bourgeoises. La route de la Reine fut construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle selon la volonté de Marie-Antoinette d'Autriche d'emprunter une route plus directe pour se rendre au château de Saint-Cloud, sa nouvelle résidence<ref>E. Couratier, Les Rues de Boulogne, 1962, « Route de la Reine »Modèle:Lire en ligne.</ref>. Les avenues du Général-Leclerc et Édouard-Vaillant furent percées au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en même temps que la construction du nouveau pont de Sèvres, pour remplacer l'ancienne route de Versailles (actuelle rue du Vieux-Pont-de-Sèvres) qui reliait Paris à l'ancien pont<ref name="vaillant">E. Couratier, Les rues de Boulogne, 1962, « Avenue Édouard-Vaillant et avenue du Général-Leclerc »Modèle:Lire en ligne.</ref>. L'avenue André-Morizet et le boulevard de la République furent construits au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle afin de relier la rive gauche de la Seine au pont de Saint-Cloud<ref name="morizet">E. Couratier, Les Rues de Boulogne, 1962, « Avenue André-Morizet et boulevard de la République »Modèle:Lire en ligne.</ref>. Enfin, le boulevard Jean-Jaurès fut achevé en 1871, sous l'impulsion du baron Haussmann qui désirait relier la banlieue sud de la capitale au bois de Boulogne. Il s'appelait alors boulevard de Strasbourg, pour honorer l'armée de cette ville qui subissait l'attaque de l'armée prussienne. Il devint peu à peu l'artère commerçante principale de la ville, au détriment de l'avenue Jean-Baptiste-Clément<ref>E. Couratier, Les Rues de Boulogne, 1962, « Boulevard Jean-Jaurès »Modèle:Lire en ligne.</ref>. Cette voie est une illustration boulonnaise des perspectives haussmanniennes ; le préfet de la Seine souhaitait en effet que l'axe du boulevard soit tel que l'on puisse voir la flèche de l'église Notre-Dame depuis le pont de Billancourt<ref>Modèle:Article
</ref>.
En raison de sa situation géographique, Boulogne-Billancourt est une ville de transit, et donc d'intense passage, entre Paris et sa banlieue. Aux heures de pointe, la ville connaît ainsi de nombreux embouteillages, particulièrement sur ses places (rond-point Rhin-et-Danube, place Marcel-Sembat…)<ref>Modèle:Lien web
</ref>.
Stationnement
La commune de Boulogne-Billancourt possède très peu d'espaces de parking pour les deux roues, et pratiquement aucun aux abords du Parc des Princes.
Le Modèle:Date, la ville a doté tous ses horodateurs du système de paiement par carte Moneo. Sur ses Modèle:Unité, Boulogne-Billancourt compte Modèle:Unité mixtes (acceptant le paiement par carte ou par pièces) et Modèle:Unité à carte Moneo. En Modèle:Date, un rapport municipal indique que le système est sous-utilisé par les Boulonnais<ref>Modèle:Article
</ref>.
Les visiteurs disposent de plus de Modèle:Unité de stationnement pour deux roues et de Modèle:Unité de stationnement souterrain pour voitures réparties en huit garages publics payants auxquelles s'ajoutent les places disponibles dans trois centres commerciaux.
Quatre sont ouverts en permanence aux portes de la ville :
Le garage de la rue Heyrault (Modèle:Unité) est réservé aux abonnés.
La disponibilité des garages est indiquée en temps réel sur des panneaux répartis sur les axes principaux.
Transports en libre-service
Autolib
Au second semestre 2010, Boulogne, comme quatre-vingts communes de la petite couronne, offrira des voitures en libre service. Treize stations proposeront des véhicules non polluants. Des zones de stationnement seront réservées dans les garages souterrains.
Vélib
Le Modèle:Date, le Conseil d'État autorise le prolongement du réseau Vélib' au-delà des limites de la capitale et son extension dans une trentaine de communes, dont Boulogne-Billancourt<ref>Marie-Christine Tabet, « La banlieue parisienne applaudit la venue des Vélib' », sur Le Figaro.fr, 17 juillet 2008. (Consulté le 2 novembre 2008)</ref>. La phase d'implantation des stations à Boulogne-Billancourt commence le Modèle:Date autour de la mairie et de la Grand-Place. Le 31 mars, Modèle:Unité, dont cinq doubles, pouvant accueillir Modèle:Unité, sont inaugurées en présence de Pierre-Christophe Baguet et du maire de Paris Bertrand Delanoë, faisant de Boulogne-Billancourt la première ville d'Île-de-France après Paris à se doter du système de vélos en libre-service<ref name="velibBBI">Modèle:Article.</ref>,<ref>Une carte des 21 stations est consultable en ligne : Modèle:Pdf « Localisation des stations Velib' à Boulogne-Billancourt », (consulté le 5 avril 2009)</ref>.
Pistes cyclables
L'arrivée de Vélib' soulève cependant le problème de la rareté des pistes cyclables dans la commune. En effet, de nombreux riverains, notamment chez les Verts, dénoncent une voirie qui n'est pas prête à accueillir les cyclistes, en raison du trafic trop important et donc trop dangereux pour les vélos<ref>Gireg Aubert, « Vélib’: Boulogne veut être la première en banlieue », dans Le Parisien.fr, Modèle:1er octobre 2008. Consulté le 2 novembre 2008</ref>. En réponse, la mairie a exprimé son désir de renforcer son réseau de « voies douces », c'est-à-dire de rues limitées à Modèle:Unité<ref name="velibBBI"/>.
On accède au centre et au sud de la commune aux stations Marcel-Sembat, Billancourt et Pont- de-Sèvres de la Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé. Le prolongement de cette ligne à Boulogne-Billancourt est d'une portée historique, puisque inauguré le Modèle:Date, il forme la première extension du métro parisien en banlieue<ref>Jean Tricoire, Un siècle de métro en 14 lignes - De Bienvenüe à Météor, 1999, La Vie du Rail, Modèle:P.259</ref>.
Boulogne-Billancourt bénéficie d'une large couverture par les réseaux de bus d'Île-de-France, soit près d'une trentaine de lignes sur l'ensemble de la commune. Les sites les mieux desservis sont ceux situés à la périphérie de la ville : le Pont de Billancourt au sud, le Pont de Sèvres et le Pont de Saint-Cloud à l'ouest, le carrefour des Anciens-Combattants (Porte de Boulogne) au nord et la Porte de Saint-Cloud à l'est. Mais aussi ceux au centre de la commune, notamment la place Marcel-Sembat et l'hôtel de ville.
Fichier:Paris metro - Pont de Sèvres - Bus station - 2.JPGLa gare routière du Pont de Sèvres accueille dix lignes de bus et est utile aussi bien aux Boulonnais qu'aux voyageurs de la banlieue ouest et sud-ouest en correspondance avec le métro.
Avec Modèle:Unité, le réseau de bus RATP est le plus présent sur la commune. Le RATP 123 est l'une des lignes les plus empruntées par les Boulonnais, puisqu'il traverse la ville du sud au nord en son axe principal qu'est le boulevard Jean-Jaurès. La RATP exploite aussi à Boulogne-Billancourt une ligne de transport interurbain, le SUBB (Service urbain de Boulogne-Billancourt ou Service urbain Val de Seine). En fonctionnement du lundi au samedi et entièrement gratuite, la ligne effectue deux circuits différents : l'un dit « boucle nord » (desservant entre autres l'hôtel de ville, la place Marcel-Sembat et le Parchamp) et l'autre dit « boucle sud » (desservant entre autres l'hôtel de ville, le centre culturel de la Belle Feuille et la patinoire de Boulogne)<ref>Voir le plan du SUBB</ref>. Boulogne-Billancourt est également traversée par la ligne 460 du réseau de bus Grand Versailles qui relie la gare de La Celle-Saint-Cloud au nord de la commune. Le réseau Noctilien comprend également trois lignes faisant halte à Boulogne, notamment à Marcel-Sembat : le N12, le N61 et le N145. Enfin, la commune est desservie par la ligne 17 de la compagnie de transport Hourtoule qui est basée à Plaisir dans les Yvelines.
La commune est donc desservie par les lignes de bus suivantes :
Trois millions de tonnes de marchandises, équivalant à Modèle:Unité, transitent chaque année sur les quais de Boulogne-Billancourt. D'amont en aval, tous les Modèle:Unité, s'égrènent sur la rive droite de la Seine quatre stations de petit fret (pas de conteneurs) gérées par l'Agence centrale des Ports de Paris. Il s'agit :
du port Legrand, quai de Stalingrad, en amont du pont de Sèvres (plus de Modèle:Unité manutentionnées en 2007 à cause des travaux d'aménagement de Billancourt après le départ des usines Renault) ;
du port de Boulogne-Billancourt, quai Alphonse-Le-Gallo, en aval du pont de Sèvres (agréé pour l'environnement et les produits valorisables) qui abrite un centre nautique (toutes fournitures et activités de marine) ;
Il n'y a pas d'escales passagers sur la rive de Boulogne-Billancourt. La plus proche se trouve sur la rive de Sèvres, entre la pointe aval de l'île Seguin et le pont de Sèvres, mais elle n'est pas desservie par la navette Batobus, laquelle ne descend pas plus bas que la tour Eiffel. Toutefois, le port des Studios, quai du Point-du-Jour, sert d'embarcadère pour des croisières nocturnes.
Urbanisme
Typologie
Boulogne-Billancourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Insee découpe la commune en Modèle:Unité soit Salle des fêtes, Denfert-Rochereau, Centre-ville, Maréchal-Juin, Renault, Pier et X, eux-mêmes découpés en Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web
</ref>.
La commune de Boulogne-Billancourt a un caractère très urbain. Son aspect est comparable en tous points à celui de Paris<ref name="POS,7">Gérard Abadia (dir.), « Boulogne-Billancourt : POS et paysage urbain », IAURIF, Paris, février 1988, Modèle:P.7</ref>. Mis à part les principaux espaces verts et les équipements sportifs de plein air, la commune est entièrement bâtie. Comme le tissu parisien, celui de Boulogne-Billancourt est constitué d'îlots de dimensions variables encadrés par un maillage de rues assez serré<ref name="POS,7"/>. Le boulevard Jean-Jaurès, principal axe de la ville, a d'ailleurs été percé pendant les transformations de Paris sous le Second Empire.
Résultant de la fusion au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle entre deux villes, Boulogne-Billancourt a longtemps eu ce double destin de ville ouvrière et résidentielle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Aussi, encore aujourd'hui, la ville présente une morphologie urbaine contrastée. On distingue, notamment dans le secteur immobilier<ref>Modèle:Article.</ref>, le nord (du bois jusqu'à la rue du Château voire jusqu'à la route de la Reine, et qui comprend le cœur historique de Boulogne-sur-Seine, les zones résidentielles haussmanniennes et le nouveau centre) du sud (au passé et à l'architecture plus populaires et industriels). Aujourd'hui, le quartier du Point du Jour est devenu le siège de nombreuses entreprises, et le quartier Renault-Billancourt est en plein devenir avec le réaménagement à venir des terrains Renault ; cette dichotomie tend donc à disparaître. Avec ses différents quartiers, Boulogne-Billancourt présente un patrimoine architectural diversifié : anciennes maisons de blanchisseurs, immeubles et hôtels haussmanniens, petites maisons et immeubles ouvriers en brique, grands ensembles et villas d'architecte des années 1930, immeubles et résidences d'architecture moderne, un nouveau centre du début des années 2000…
Cette disparité fait que le paysage urbain boulonnais est fait de ruptures<ref>Gérard Abadia (dir.), op. cit., Modèle:P.11</ref>. Celles-ci résultent surtout des conflits entre l'architecture du Boulogne-sur-Seine ancien (celui du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et celle du Boulogne-Billancourt moderne. Les constructions modernes se fondent plus ou moins bien dans la morphologie urbaine traditionnelle, si bien que l'on constate dans nombre de rues boulonnaises un manque de cohésion architecturale. On pense tout d'abord aux grandes opérations qui trouvent leur origine dans la politique de rénovation urbaine pratiquée dans l'ensemble de la France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit par exemple de la rue du Point-du-Jour ou bien, plus récemment, de la ZAC du Pont de Sèvres. Une rénovation du Parchamp fut même envisagée mais la municipalité y renonça<ref>Gérard Abadia (dir.), op. cit., Modèle:P.13</ref>. Ces constructions opèrent bien une rupture considérable dans le tissu traditionnel. Mais finalement, car elles sont homogènes et toujours isolées des îlots anciens (puisqu'elles sont construites en bord de Seine ou bien délimitées par des rues), elles forment une unité indépendante et les problèmes de cohérence ne sont pas trop apparents<ref>Gérard Abadia (dir.), op. cit., Modèle:P.15</ref>.
Le manque d'harmonie dans le paysage urbain est surtout dû aux immeubles modernes insérés dans le tissu urbain. La disparition d'activités industrielles, d'immeubles vétustes ou même de maisons individuelles a libéré du terrain pour des immeubles d'habitation et de plus en plus des immeubles de bureaux<ref>Gérard Abadia (dir.), op. cit., Modèle:P.17</ref>. Les problèmes qui se posent sont divers. Tout d'abord les différences d'alignements : les immeubles modernes boulonnais sont en recul par rapport aux constructions anciennes. Ceux-ci découvrent alors des pignons aveugles (ce qui est inesthétique) et laissent des espaces dégagés en rez-de-chaussée (au mieux ornés de plantes, ils servent souvent de stationnement et ne sont pas entretenus)<ref>Gérard Abadia (dir.), op. cit., Modèle:P.19</ref>. Un autre problème est celui des hauteurs : dans la même rue se côtoient des immeubles dont la hauteur peut varier de 2, 6 voire 12 niveaux<ref>Gérard Abadia (dir.), op. cit., Modèle:P.25</ref>. Enfin il y a essentiellement une rupture architecturale. Multiplication des immeubles de bureaux, disparition des constructions d’habitations individuelles caractéristiques du tissu urbain boulonnais, évolution des commerces de détail vers des grandes surfaces… Tout cela fait qu'il y a une évolution des matériaux et du percement des façades : allèges en verre fumé pour les immeubles d'habitation, murs-rideau pour les bureaux<ref>Gérard Abadia (dir.), op. cit., Modèle:P.29</ref>… qui contrastent avec le bâti traditionnel.
Le territoire actuel couvrait autrefois un certain nombre de lieux-dits, du sud-est au nord-est en passant par l'ouest : le Point du Jour, la plaine de Billancourt, Longpré, les Faisses, c'est-à-dire les bandes de terre (renommé Deschandeliers, du nom des propriétaires du quartier pendant plusieurs générations), l'île de Sève (prononciation versaillaise de Sèvres), la ferme de Billancourt, les Quatre Cheminées (lieu-dit dont on ne connaît pas l'origine, peut-être quatre chemins<ref>E. Couratier, Les Rues de Boulogne-Billancourt, Archives municipales de Boulogne-Billancourt, 1962.</ref>, carrefour, et où fut une gendarmerie), les Chaussières (déformation de Saussières), la plaine de Boulogne, Gibet, le port de Boulogne-Billancourt, l'île de Maire, les Menus, Longchamp, les Hariettes (le long du bois), le Petit Boulogne (autour de la chaussée de l'abbesse de la Rochefoucault), les Guerets (plateau parcouru par les rues de l'Est et du Château), Bellefeuille, la Queue du Bois, auxquels se sont adjoints aux dix-neuvième siècle trois lotissements nouveaux, le Parc Impérial, autour de la rue d'Aguesseau, le Nouveau Village de Billancourt<ref>Le nouveau Village de Billancourt, 1824 (monographie consultée sur Gallica le 15 décembre 2018)</ref> rayonnant autour de l'actuelle place Jules-Guesde puis envahi par les usines Renault, et le parc des Princes. Aujourd'hui, la ville est divisée en six circonscriptions de « délégués territoriaux » appelés « quartiers » :
Le quartier Parchamp - Albert Kahn, situé au nord-ouest de la commune, est le cœur historique de la ville. Ancien quartier des blanchisseurs, il s'articule autour de l'avenue Jean-Baptiste Clément (autrefois la Grand Rue de Boulogne-sur-Seine) Fichier:Immeuble Pont De Sèvres.jpgLes bureaux du Pont de Sèvres avant leur rénovation au début des années 2010, situés dans le quartier Renault-Billancourt. et abrite le parc de Boulogne Edmond-de-Rothschild, le Théâtre de l'Ouest parisien (TOP), le musée-jardin Albert-Kahn, ainsi que deux lieux de culte : l'église de Boulogne-Billancourt (fondatrice de la ville) et la synagogue de la rue des Abondances.
Le quartier Silly-Gallieni, situé à l'ouest de la ville, est le quartier le plus vaste ainsi que l'un des plus peuplés de Boulogne-Billancourt. Il combine des zones pavillonnaires (petites maisons dotées de jardinets, notamment rues Diaz et Reinhardt) avec de grands immeubles.
Le quartier Billancourt - Rives de Seine (anciennement Billancourt) est situé en bordure sud-ouest de la ville près de l'île Seguin (l'Île fait Modèle:Unité)<ref>Carte satellite annotée 2016 juin 16. L'Île Seguin fait Modèle:Unité google.com/(my)maps. La surface est calculée par (my)maps</ref>. L'ancienne ferme fut aménagée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le baron de Gourcuff, promoteur de l'époque, en un quartier citadin. Les immeubles et les maisonnettes en brique côtoyaient les pavillons de plaisance, les maisonnettes de cultivateurs, et les guinguettes dans lesquelles se rendaient les Parisiens le dimanche. Le quartier a ensuite abrité sur la quasi-totalité de sa superficie, les usines Renault avec Modèle:Unité (Modèle:Unité Île Seguin et Modèle:UnitéMeudon soit Modèle:Unité avant démolition)<ref>Parc de Billancourt boulognebillancourt.com vu 2016 juin 16</ref>. Vers 2003<ref>Permis de démolir délivré 2003 novembre 25 google.fr/maps 2008 mai</ref> les terrains Renault ont débuté leur mutation, mais les difficultés à trouver des projets stables pour l'île Seguin retardent le processus. On retrouve, au nord-ouest du quartier, le Pont de Sèvres, important lieu de transit entre Paris et sa banlieue. Vers 2003 à vers 2016, une zone de Modèle:Unité<ref>Carte satellite annotée 2016 juin 16. La zone transformée fait Modèle:Unité google.com/(my)maps. La surface est calculée par (my)maps</ref> est modifiée dont Modèle:Unité parc de Billancourt<ref>Carte satellite annotée 2016 juin 16. Le parc de Billancourt fait Modèle:Unité google.com/(my)maps. La surface est calculée par (my)maps</ref>. Autour se trouve la plus grande cité HLM de Boulogne-Billancourt, classée quartier prioritaire<ref>SIG Politique de la ville, ZUS : Pont de Sèvres, page consultée le 17 avril 2009.</ref>, et Modèle:Référence nécessaire). Le quartier comporte aussi le parc des Glacières et sa piscine-patinoire municipale, ainsi que le marché de Billancourt.
L'écoquartier du Trapèze, qui fait partie du quartier Rives de Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, a une superficie de Modèle:Unité et pourra contenir à la fin de son aménagement jusqu'à Modèle:Nombre. Il fait partie des 13 écoquartiers à avoir reçu le label MEDDE en 2013. 65 % de l'énergie du quartier est apportée par la géothermie, qui permet de chauffer et de climatiser les bâtiments reliés à ce réseau d'énergie. Des panneaux photovoltaïques et une serre végétale ont été construits dans l'optique de rendre le quartier dépendant aux énergies renouvelables, et de climatiser les bâtiments<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans ce quartier, une école élémentaire et une maternelle auront des installations atypiques à d'autres écoles comme un mur végétal, des niches d'oiseaux, un verger et un potager. Les déplacements à bicyclette et les transports doux seront évidemment prioritaires pour les habitants afin de réduire la pollution causée par les voitures et autres transports qui n'utilisent pas l'électricité pour fonctionner. Cet écoquartier se doit de respecter des critères précis pour pouvoir garder le label écoquartier<ref>http://www.boulognebillancourt.com/cms/images/pdf/EspacePresse/2013_communiques/cp_label_ecoquartier_vf.pdf</ref>.
Le quartier République - Le Point-du-Jour au sud-est, à proximité de la Porte de Saint-Cloud, accueille de nombreux sièges d'entreprise. Sur le quai du Point-du-Jour se trouvent, entre autres, le siège de Boursorama et la Tour TF1. La population y est dense, puisque 15 % des Boulonnais vivent sur 10 % du territoire de la ville<ref>Site de la mairie, « Les sept quartiers de Boulogne-Billancourt », page consultée le 17 avril 2009.</ref>. Le plus grand cimetière de Boulogne-Billancourt s'y trouve ainsi que la deuxième cité HLM (squares de l'Avre et des Moulineaux, Modèle:Nombre). L'œuvre de Fernand Pouillon, appelée Résidence Salmson Le Point du Jour rassemble Modèle:Nombre d'une exceptionnelle qualité, labellisés en 2015 par le ministère de la Culture au titre du [[Patrimoine du XXe siècle|patrimoine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]]<ref>Benoît Carrié et Sophie Masse, La résidence du Point-du-Jour à Boulogne-Billancourt, Ministère de la Culture et de la Communication, 2015, lire en ligne.</ref>.
Le quartier Centre-ville est situé autour de la place Marcel-Sembat, un des principaux carrefours de la ville. Il accueille l'hôtel de ville, l'espace Landowski, centre culturel de la ville de Boulogne-Billancourt : musée des Années 1930, cinéma art et essai, médiathèque ; s'y déroulent également de nombreuses fêtes (livre, bande-dessinée…). Ce quartier a vu la naissance au début des années 2000 du centre commercial Les Passages, couplé avec un cinéma de sept salles.
Le quartier Les Princes - Marmottan, au nord-est de Boulogne-Billancourt, en lisière du bois de Boulogne. Le quartier du Parc des Princes, situé près du célèbre stade parisien du même nom, fut érigé par Haussmann sous le Second Empire selon un cahier des charges impliquant une faible pression démographique et commerciale. Aussi, plusieurs voies sont clôturées et sont plantées d'hôtels particuliers et de maisons de ville comme l'avenue Robert-Schuman, la rue Gutenberg ou encore le boulevard d'Auteuil<ref>Propriétés de France, « Boulogne-Billancourt : la qualité de vie », (page consultée le 19 octobre 2008)</ref>. Plusieurs voies privées se font face autour du bois : l'allée des Pins, la rue des Arts… Le quartier des Princes abrite plusieurs institutions prestigieuses comme la bibliothèque Marmottan, la clinique Montevideo, la clinique du Belvédère, les écoles privées les plus importantes de Boulogne-Billancourt et l'ambassade de Mongolie. Il offre également une vue imprenable sur Roland-Garros. On y trouve enfin le plus important patrimoine architectural des années 1930 avec de nombreuses villas et immeubles de rapport dessinés par Le Corbusier, Mallet-Stevens ou encore Pingusson.
Habitat
Le parc de logements de la commune est, selon les données du recensement, le suivant :
Logements vacants<ref group="Note">Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations</ref>
4 264
6,9 %
4 251
6,7 %
4 552
6,8 %
Dont :
→ maisons
1 524
2,5 %
1734
2,7 %
1 542
2,3 %
→ appartements
59 096
96,2 %
61 058
95,6 %
64 592
96,3 %
Le parc de logements de la commune est relativement récent, puisque, selon le recensement de 2017, parmi les Modèle:Unité, plus des trois quarts ont été construits depuis la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, ce parc est légèrement plus ancien que celui de l'ensemble du département :
Ces chiffres traduisent le développement de la commune, à la fois économique, culturel et architectural, pendant l'industrialisation et surtout pendant l'entre-deux-guerres. L'importance relative du parc de logement construit depuis 2006 matérialise sans doute l'impact de l'aménagement du nouveau centre au début des années 2000 ainsi que la reconversion des anciens terrains Renault.
La commune ne respecte pas les dispositions de l'article 55 de la Loi SRU, qui prescrit que Boulogne-Billancourt doit disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux, et est astreinte à payer des pénalités pour l'inciter à accroitre son effort de construction de logements sociaux. Selon Le Parisien, la ville ne disposerait début 2019 que de 14,8 %<ref group="Note">La définition du logement social n'est pas identique entre le recensement et la Loi SRU, ce qui explique des taux semblant différents</ref> de logements sociaux, soit une pénalité de l'ordre de Modèle:Unité en 2021<ref>Modèle:ArticleModèle:Citation.</ref>.
Modèle:Section à actualiser
Les prix de l'immobilier et la forte densification urbaine expliquent que la surface des résidences principales boulonnaises est en moyenne inférieure à celle des logements franciliens<ref name="INSEElogementparcIDF"/> et altoséquanais<ref name="INSEElogementparcHdS"/>. On dénombre Modèle:Nombre d'une pièce soit 19 %, Modèle:Nombre de deux pièces soit 31,0 %, Modèle:Nombre de trois pièces soit 26,1 % et enfin Modèle:Nombre de 4 pièces et plus soit 23,8 %<ref name="INSEElogementparc"/>. 1 760 habitations n'ont ni baignoire, ni douche soit 3,4 % du parc, 50 873 ont un chauffage central soit 97,2 %, alors que 1 460 n'en ont pas soit 2,8 %, 21 485 bénéficient d'un box, d'un garage ou d'un parking soit 41,1 % et 7 116 ont deux salles d'eau soit 13,6 %<ref name="INSEElogementparc"/>.
À Boulogne-Billancourt, le prix moyen de l'immobilier à la vente est, en juin 2008, de Modèle:Unité pour les appartements et de Modèle:Unité pour les maisons<ref name="revenu">Modèle:Article.</ref>. C'est ainsi la cinquième ville française où le prix de vente au m2 est le plus élevé. Le prix moyen de l'immobilier à la location est, en juin 2008, de Modèle:Unité par mois<ref name="revenu"/>, ce qui fait de Boulogne-Billancourt la quatrième ville française où le prix de location au m2 est le plus élevé (derrière Neuilly, Levallois et Paris). Dans le nord, le secteur le plus prisé de la ville à vocation résidentielle, les prix atteignent très souvent ceux du [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e]] mitoyen. La demande concernant l'immobilier de prestige porte essentiellement sur les maisons individuelles, les hôtels particuliers et les appartements avec terrasse, près des portes de Boulogne-sur-Seine, du stade Roland-Garros, du parc Edmond-de-Rothschild, dans l'avenue Robert-Schuman, le boulevard d'Auteuil et dans les rues privées<ref>Modèle:Lien web
</ref>.
Boulogne-Billancourt tient son nom de la ville de Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais. La paroisse située autour d'un écart d'Auteuil appelé Mesnuls-lès-Saint-Cloud, est créée en 1330 pour permettre des pèlerinages mariaux plus près de Paris que ceux, très populaires, de la ville nordiste, et ainsi accorder plus aisément des indulgences. Boulogne-sur-Mer, antique Bononia, a elle-même vu son nom changer précocement par imitation de celui de la ville italienne de Bologne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La paroisse parisienne s'est appelée Boulogne-la-Petite avant de recevoir en 1793 le nom d'usage de Boulogne-sur-Seine, pour marquer l'agrandissement d'un tiers de son territoire jusqu'à la Seine sur des terrains appartenant jusqu'alors à Saint-Cloud. Elle a été rebaptisée Boulogne-Billancourt en 1926, à la suite de l'annexion en 1859 de Billancourt, autre écart qui était resté rattaché à Auteuil.
Boulogne-Billancourt est souvent appelée par la population locale et sur certains panneaux signalétiques simplement Boulogne, son nom officiel lors de son érection en commune en 1790<ref name="Cassini" />. Le nom défini par le code officiel géographique, Boulogne-Billancourt, est surtout utilisé de façon administrative ainsi qu'à l'échelle nationale pour la différencier de Boulogne-sur-Mer.
Le futur Boulogne est au Haut Moyen Âge une campagne verte et boisée où se dresse vers 630, le pont de Saint-Cloud et autour de 841, le gibet royal. À partir de 1109, un hameau de bûcherons de la paroisse d'Auteuil, Les Menuls-lès-Saint-Cloud, se transforme en village viticole, illustrant la renaissance capétienne qu'exalte en 1260 la construction sur son terrain communal par sainte Isabelle de l'abbaye de Longchamp, futur centre de la vie culturelle de l'aristocratie parisienne, et qui culmine localement en 1330 par l'érection à sa lisière sud de l'église Notre-Dame par Philippe le Long. Cette seconde construction de prestige se redouble de l'institution selon la volonté du défunt Philippe le Bel, père du roi, de ce qui deviendra le principal pèlerinage des Parisiens et de l'accession cette même année au statut de paroisse indépendante : Boulogne-la-Petite, en référence à Boulogne-la-Grande, actuelle Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Le pèlerinage à la Vierge de Boulogne-la-Grande était tellement célèbre à l'époque, que Philippe le Bel a créé un lieu pour ce pèlerinage en Île-de-France, à destination des fidèles du secteur qui ne pouvaient se déplacer jusqu'à la côte.
Boulogne a été détruite, semble-t-il, au cours de la guerre de Cent Ans et reprend son développement quand Modèle:François Ier s'installe au château de Boulogne au nord de Longchamp, alors territoire boulonnais. Après la Fronde et le transfert de la Cour à Versailles, relié par un nouveau pont, puis à Saint-Cloud sous la Régence et jusqu'à l'installation dans ce même château de la Reine, qui fait elle aussi construire sa route en 1760, les courtisans, allant ou revenant de Paris par ces nouvelles voies, couvrent la paroisse de villégiatures à l'instar de l'ancienne manse de Billancourt. Simultanément, un, puis deux faubourgs de blanchisseurs à leur service se forment à chaque entrée du village.
À la Révolution, le village de Boulogne la Petite est agrandi de presque un tiers en acquérant le territoire que possédait Saint-Cloud le long de la rive droite de la Seine et la commune adopte en 1790 le nom de Boulogne-sur-Seine.
La Belle Époque y voit naître l'industrie aéronautique et automobile, Farman, Salmson et surtout Renault, dont les usines finissent par recouvrir une grande partie du territoire.
La banlieue ouvrière qu'elle est devenue dès avant la guerre de 1914-1918 est transformée entre les deux guerres par André Morizet en une ville à l'architecture typique des années Trente où s'épanouit le cinéma français.
L'après-guerre : la reprise après-guerre de la modernisation, mai 1968 à Billancourt, bastion du syndicalisme ouvrier, la reconversion dans les services, la communication et l'audiovisuel après le choc pétrolier…
Boulogne-Billancourt est aujourd'hui le premier pôle urbain de la région après Paris auquel il est physiquement intégré.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.
Les maires d'Issy-les-Moulineaux et de Boulogne-Billancourt ont annoncé en Modèle:Date- leur volonté de fusionner les deux communes sous le régime des communes nouvelles, provoquant une polémique avec les oppositions locales, qui dénoncent Modèle:Citation et demandent un référendum local. Les deux communes ont alors adopté au cours de l'été 2016 leur projet de fusion rassemblant Modèle:Nombre aux portes de Paris<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette fusion était prévue le Modèle:Date- et aurait permis de Modèle:Citation selon le maire Pierre-Christophe Baguet<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le projet atteint un point mort pour manque de financement régional. Pierre-Christophe Baguet annonce en fin d'année 2017 que le projet est en "stand-by"<ref>Modèle:Article.</ref>.
La gestion municipale est marquée par une grande stabilité fiscale et des taux modérés, liés notamment à l'importance du tissu économique de la ville. En 2019 et depuis dix ans, le taux de taxe foncière (ville et Établissement public territorial Grand Paris Seine Ouest) est de 8,01 %, soit le plus bas des villes de plus de Modèle:Unité. Il en est de même pour le taux de taxe d'habitation, de 17,87 % en 2019, le deuxième plus faible derrière la ville de Paris<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Lien, anciennement Paul-Bert, est le seul lycée public d'enseignement général pour une population attendue de près de cent trente mille habitants. Il offre :
une classe préparatoire aux grandes écoles BCPST (« Agro-Véto ») ouverte en septembre 2008<ref>Site de la BCPST du lycée Jacques-Prévert</ref>. Il s'agit de la seule classe préparatoire aux grandes écoles de la ville de Boulogne-Billancourt ;
un Brevet de Technicien Supérieur, BTS Audiovisuel<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, très recherché par les sociétés de communication et d'audiovisuel de la ville qui sont parties prenantes à la formation. Un très faible nombre des candidatures est retenu pour les cent vingt places disponibles. Les étudiants bénéficient de deux plateaux de télévisions et de leurs régies très bien équipés.
un Brevet de Technicien Supérieur, BTS Design graphique option numérique.
un DSAA (Diplôme Supérieur en Arts Appliqués) Design graphique et narration multimédia.
Le second lycée public, le lycée professionnel polyvalent portant le nom d’Étienne-Jules Marey<ref>Site du lycée Étienne-Jules-Marey, Formations</ref>, forme environ sept cents élèves aux métiers de
photographie et infographie (baccalauréat professionnel « photographie » en trois ans, FCIL, Certificat de Formation Complémentaire d'Initiative Locale "traitement numérique de l'image et publication internet");
Les collèges publics boulonnais proposent aux espoirs des clubs sportifs, ACBB, TCBB, et Voltigeurs de Boulogne, des classes de sixième et de cinquième dont l'emploi du temps leur permet de retrouver leurs entraînements sportifs le lundi et le vendredi dès quinze heures<ref>BBI n°390, p. 36, Mairie de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, novembre 2010, Modèle:ISSN.</ref>. Le projet de l'extension de ces emplois du temps calqué sur le modèle d'outre Rhin aux classes de quatrième et troisième puis aux lycées est à l'étude<ref>J. Kornprobst, ACBB Magazine n°314, p.9, ACBB Magazine, Boulogne-Billancourt, octobre 2010.</ref>.
Collège Paul-Landowski. Le collège Landowski propose aux futurs virtuoses et concertistes des « classes à horaires aménagés musique », CHAM, en partenariat avec le Conservatoire de Boulogne.
Collège Bartholdi.
Collège Jean-Renoir (construit pour remplacer le collège de la rue Heinrich).
Collège Jacqueline-Auriol (construit en 2010 pour remplacer le collège du VIeux-Pont): Modèle:Unité, 600 élèves, un gymnase, un internat de 32 places, une Unité Localisée d'Inclusion Scolaire pour 8 collégiens handicapés et le Centre d'Information et d'Orientation.
Avec quatre écoles maternelles, quatre écoles élémentaires, deux collèges privés et un lycée, l'enseignement privé catholique de Boulogne forment la communauté scolaire Saint-Jean-Baptiste de Boulogne<ref>Site du lycée Notre Dame de Boulogne, « L'enseignement catholique à Boulogne », (page consultée le 8 mai 2009)</ref> :
Saint-Alexandre (une école maternelle et une école élémentaire),
François-d'Assise (une école maternelle et une école élémentaire),
Saint-Joseph du Parchamp (une école maternelle, une école élémentaire et un collège),
Dupanloup (une école maternelle, une école élémentaire et un collège),
Notre Dame de Boulogne, lycée d'enseignement général et technologique<ref name="vie scolaire" />.
Depuis 1935, un enseignement privé sous contrat est dispensé dans le cadre des études de la Torah et du Talmud, depuis la maternelle jusqu'au lycée par le Modèle:Lien, un des premiers établissements scolaires juifs à avoir été ouvert en France. Le lycée Rambam<ref>Rambam est la dénomination hébraïque de Maïmonide, l'acronyme de Rav Moshe ben Maimoun</ref> prépare au seul baccalauréat général (L, ES ou S), auquel il obtient régulièrement un taux de réussite élevé (classé septième du département par L'Express<ref>L'Express.fr, Palmarès, Lycée Rambam, (page consultée le 8 mai 2009)</ref>).
Les cours d'Aguesseau, collège et lycée privés sis 16 rue d'Aguesseau, luttent, depuis plus de quarante ans, par des classes à effectif réduit, des enseignants spécialisés, des études dirigées, contre l’échec scolaire avec un succès certain : une moyenne calculée sur vingt ans de 80 % de l'ensemble des élèves réussit soit au brevet des collèges soit au baccalauréat, ES ou S.
L'École maternelle bilingue ARCO IRIS est une école privée fondée en 2018 située 31 cours de l'ile Seguin à Boulogne Billancourt. Sa pédagogie est centrée sur l’optimisme et les défis de demain, pour enfants de 2,5 à 6 ans, inspirée par Montessori, Reggio et Martenot. Elle dispose d'un espace spacieux et lumineux, d'une cour semi-privative et idéalement située à deux pas du parc de Billancourt. L'école est déclarée au rectorat et s'attache à suivre le programme de l'éducation nationale en respectant le rythme des enfants, dès 2,5 ans. L'enseignement est dispensé en français et en anglais.
Enseignement supérieur
Située en bord de Seine, à proximité du métro Pont de saint-Cloud, l'ESSCA (École Supérieure des Sciences Commerciales d'Angers) est une Grande Ecole de commerce crée en 1909. L'ESSCA propose plusieurs formations : un cursus en cinq ans (programme « Grande École ») qui délivre le grade de Master, deux diplômes de premier cycle (bac +3), cinq Masters en alternance, trois Mastère en sciences (MSc) et un Mastère spécialisé (MS).
L'école est également implantée à Angers, Lyon, Bordeaux, Cholet, Aix-en-Provence, Budapest et Shanghai. Elle est triplement accréditée (AACSB, EQUIS, EPAS), fait partie de la Conférence des grandes écoles et son master en management est classé Modèle:51e meilleur master en management au monde par le prestigieux Financial Times<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le centre, installé dans l'ancien siège social de l'aluminier Carnaud Emballage, accueille deux facultés de l'université Paris Descartes présidée par la professeur Frédéric Dardel :
les enseignements de premières années de sociologie, de sciences de l'éducation et de sciences du langage de la faculté SHS, Sciences Humaines et Sociales<ref>Faculté SHS</ref>.
un mastère spécialisé en logistique alias Global supply chain management (ISLI),
un mastère spécialisé en Management du Patrimoine et de l’Immobilier (IMPI).
Le lycée Jacques-Prévert héberge deux BTS (audiovisuel et multimédia), un DSAA ainsi qu'une classe préparatoire aux grandes écoles BCPST (Biologie Chimie Physique Sciences de la Terre).
Formation continue et professionnelle
Outre les quatre-vingt-dix places réservées à la formation continue au BTS audiovisuel délivré par le lycée Jacques-Prévert et les BTS du lycée Notre-Dame de Boulogne, la ville abrite plusieurs établissements d'enseignement professionnel supérieur :
le CFA, Centre de Formation d'Apprentis, des comédiens ;
le Conservatoire National des Arts et Métiers, installé dans les locaux du lycée Jules-Marey, dispensent certaines formations pour adultes à diverses fonctions de l'entreprise<ref name="vie scolaire" /> ;
la Chambre des Métiers de l'Optique, installée en face du groupe scolaire de la rue de Sèvres, prépare à un BTS d'opticien ;
La compagnie privée de théâtre Les Enfants de la Comédie, sise dans les anciens locaux de la CAT, 82 rue du Point-du-Jour, et agréée par l'Éducation Nationale pour préparer à l'option théâtre du baccalauréat, propose, sur sélection, une classe préparatoire aux concours d'entrée aux Écoles Supérieures d'Art Dramatique (TNB, ENSATT, Conservatoire de Paris, Cours Florent, Studio d'Asnières, TNS...) et un stage en troupe professionnalisant (participation au festival d'Avignon 2010 par exemple) ;
Le Centre des Arts du Cirque, le Cirque Nomade, agréé par l'Éducation Nationale, propose à la même adresse une formation professionnelle en horaires aménagés aux arts du cirque ;
L'ISRP, Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice, établissement privé, forme sept cent cinquante psychomotriciens.
Le GRETA 92 Sud dispense des cours du soir en gestion et communication au sein des collèges Jacques-Prévert et Bartholdi.
Des cours du soir de langues sont dispensés aux adultes, pour une somme symbolique, au sein du collège Bartholdi, 60 rue de l'Ancienne-Mairie, par l'Association Philotechnique, fondée par la municipalité vers 1871 et homologuée en 1895, en particulier pour accueillir les étrangers non francophones, mais aussi pour favoriser une évolution professionnelle. L'association Ozanam, 55 rue de Silly, propose des cours d'alphabétisation.
Le CITL Madeleine-Vinet, géré, ainsi qu'un foyer d'hébergement, par l'association Le Grand Chemin, offre, sente de la Pyramide, des activités d'insertion sociale et professionnelle aux handicapés mentaux.
La ville organise, en liaison avec l'Institut Catholique, une université populaire, le Forum Universitaire, accessible sans condition. Les personnalités les plus reconnues dans leur domaine viennent y donner des conférences, donnant lieu à débats. La qualité des intervenants donne à cette université inspirée de Thelem un niveau digne des grands établissements sans pour autant s'adresser à des spécialistes. L'inscription est d'un coût modique.
Conservatoire de musique et de danse
Marcel Landowski, directeur de la musique au ministère de la Culture après-guerre, a réformé les méthodes pédagogiques tant dans les écoles que dans les conservatoires. Alors également conseiller municipal, il a fait du conservatoire municipal de Boulogne son projet pilote, le conduisant à devenir le Conservatoire à rayonnement régional qu'il est aujourd'hui, c'est-à-dire le troisième en importance (1350 élèves, 49 disciplines, 100 enseignants) en France après ceux de Paris et de Lyon<ref>BBI n°390, p. 20, Mairie de Boulogne, Boulogne-Billancourt, novembre 2010, Modèle:ISSN.</ref>.
Il est abrité par le Centre Georges-Gorse, 22 rue de la Belle-Feuille et dispose d'un auditorium, tantôt salle de concert, tantôt scène de danse. L'aménagement à la pointe aval de l'île Seguin d'un auditorium de Modèle:Nobr prévoit d'y réunir les locaux du Conservatoire de Boulogne et de la Maîtrise des Hauts-de-Seine<ref>HDS.mag n°13, p. 9, HDS.mag, Nanterre, septembre-octobre 2010, Modèle:ISSN.</ref>.
L’École de musique et de danse de Boulogne-Billancourt (Modèle:Nobr), dispense aux enfants dès leur plus jeune âge une formation musicale ou une formation chorégraphique en complément de l'enseignement général.
Le Conservatoire à rayonnement régional prend le relais pour les adolescents sélectionnés. Les classes de danse classique et de danse contemporaine délivrent, chacune dans leur domaine, un certificat d'études musicales et un diplôme d'études musicales, diplômes nationaux reconnus par le ministère de la Culture. Outre les classes pour chaque instrument, le conservatoire musical offre une classe de composition et une classe de musique ancienne. Les études sont sanctionnées par un certificat de fin d'études musicales et un diplôme d'études musicales, pareillement reconnus.
Une classe d'ingénierie du son<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>, accessible sur concours, délivre un certificat non reconnu par l'Éducation nationale mais reconnu, et très recherché, par la profession, le « certificat Boulogne ».
Depuis 2010, le Pôle supérieur Paris-Boulogne-Billancourt (PSPBB), en partenariat avec l'université Paris-IV, forme une cinquantaine de comédiens et prépare cent vingt élèves au diplôme national supérieur professionnel de musicien. Il participe au programme Erasmus. La classe de musique ancienne du conservatoire, qui constitue un des départements du PSPBB, se produit tous les jeudis non chômés à la Chapelle royale dans le cadre du Centre de musique baroque de Versailles.
Jardins d'enfants
École Montessori, fondée en 1985, 35 enfants de 18 à 36 mois.
Maison de l'Enfant, fondée en 1985 : pédagogie centrée sur les apprentissages par l'art, pour des enfants de 2 à 6 ans.
Boulogne-Billancourt est adhérent et membre du conseil d'administration du Réseau français des Villes-Santé de l'OMS<ref>Réseau français des Villes-Santé</ref> et participe à la mise en œuvre de projets de santé comme le Programme national de nutrition santé (PNNS initié par l'INPES) et le Plan national de lutte contre le cancer<ref>Modèle:Pdf« Santé » dans Guide pratique, 2006, Modèle:10e éd.</ref>.
La clinique chirurgicale de Boulogne-Billancourt (CCBB) est le second hôpital général de la commune en nombre de lits et d'opérations et assure un service d'urgences permanent.
Cliniques de spécialités
Le centre chirurgical des Princes (ex-clinique Victor-Hugo) s'est spécialisé dans la chirurgie de la face et de l'œil, la chirurgie mammaire ainsi que dans l'endoscopie digestive et la chirurgie proctologique.
Le centre clinique de la porte de Saint-Cloud (CCPSC) est un centre d'oncologie offrant une unité de radiothérapie, une unité de curiethérapie et une unité d'hospitalisation dans le cadre de chimiothérapies.
La clinique Montevidéo, spécialisée dans la recherche et le traitement des addictions, traite, dans des conditions hôtelières élevées et avec discrétion, toutes les formes modernes de la toxicomanie et de la dépendance sans toxiques<ref>Site officiel de la clinique Montevideo</ref>.
L'institut européen de chirurgie esthétique et plastique (IECEP)<ref>Site officiel de l'IECEP</ref> est une clinique chirurgicale privée et agréée de neuf médecins pratiquant, depuis 1989, la chirurgie esthétique.
La résidence Saint-Benoît offre soixante-six places médicalisées et une petite unité de prise en charge de patients séniles.
La clinique Clinea du pont de Sèvres, ouverte en 2009, appartient au groupe privé Orpea. Elle offre sur un total de cent vingt lits, outre des lits de gériatrie et de soins de suites polyvalents, des lits d'hémato-cancérologie.
La résidence des Pins est une maison de retraite de grand standing non médicalisée.
Le Foyer Soleil est géré par le centre communal d'action sociale (CCAS). Il accueille des personnes âgées autonomes dans quinze studios et quinze deux pièces.
Le centre d'action sociale de Paris gère rue Damiens cinquante-huit logements pour personnes âgées, dont la moitié sont attribués par la municipalité de Boulogne-Billancourt.
Secteur psychiatrique
Boulogne-Billancourt est divisé par la rue Gallieni en deux secteurs psychiatriques, Boulogne-Nord, 92G14, et Boulogne-Sud et Sèvres, 92G15, rattachés respectivement au service du Modèle:Dr Annie Daigremont et au service du Modèle:Dr Renaud Espaze au sein de l'hôpital psychiatrique Paul-Guiraud de Villejuif. La réforme Bachelot prévoit de réduire le nombre de médecins consultants et d'équipes infirmières à un seul secteur.
Le CMP, centre médico psychologique de Boulogne-Nord, 31 rue Fernand-Pelloutier, outre ses fonctions normales de dispensaire, offre une consultation de thérapie familiale et supervise un appartement communautaire au Forum.
CMP, centre médico psychologique de Boulogne-Sud, 3 rue Nationale.
Hôpital de jour, 50 rue des Abondances, détaché du service 92G15 de l'hôpital PGV de Villejuif.
CATTP, Centre d'Accueil Thérapeutique à Temps Partiel de Boulogne Nord, 19 rue des Quatre-Cheminées,
CATTP, Centre d'Accueil Thérapeutique à Temps Partiel de Boulogne Sud, 41, rue Saint-Denis
Centre de consultation en alcoologie, 13 bis rue Rieux, détaché à l'hôpital de Saint Cloud.
Centre médico-psychologique pour enfants, 41 rue Saint-Denis.
CMPP, Centre Médico Psycho Pédagogique, 12 rue Émile-Landrin.
Indépendamment de ces unités de soins extra hospitaliers, la DASS offre deux points d'accueil et de prévention aux familles :
PMI, Protection Maternelle et Infantile pour Boulogne-Nord, 103 rue de Paris.
PMI, Protection Maternelle et Infantile pour Boulogne-Sud, 181 allée du Forum.
Dispensaires
Centre de dépistage du sida, au sein de l'hôpital Ambroise-Paré, anonyme et gratuit.
Le dispensaire de la Croix-Rouge, 233 boulevard Jean-Jaurès, abrite une Maison médicale de garde (MMG) qui sert aux médecins libéraux de l'Amicale médicale de Boulogne-Billancourt (AMBB) de permanence de soins jusqu'à minuit (20 h les dimanches et jours fériés) en coordination avec le service d'aide médicale urgente (le 15). Il comporte en outre un centre de soins dentaires pour enfants et adolescents.
Le CREMSOP, Centre de rééducation et d’exploration médico-sportive de l’Ouest parisien<ref>Site officiel de Boulogne-Billancourt, « Les établissements pour la santé », (page consultée le Modèle:1er novembre 2008)</ref>, regroupe des spécialistes des pathologies du sport et de la rééducation fonctionnelle, sportive ou non (accouchement, surpoids, âge…).
La clinique Desfeux est un centre de radiologie et un cabinet de groupe.
Clinique mutuelle dentaire Renault
Depuis la fermeture de la clinique du Belvédère, en 2003, il n'existe plus de maternité à Boulogne-Billancourt. En mai 2009, la municipalité dit réfléchir à la construction d'une maternité publique sur le terrain vacant situé à l'angle de la rue Thiers et de l'avenue Édouard-Vaillant<ref>Modèle:Article
</ref>, mais le gouvernement, qui est engagé dans une politique de regroupement des unités, ne prévoit aucune ouverture.
Les sièges de SOS Amitié, centre de prévention du suicide, et de SOS 92, service de consultations à domicile vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sont à Boulogne.
Les habitants de la commune sont appelés les Boulonnais. Estimant que cette appellation ignore les quartiers de Billancourt, certains - notamment chez les Verts - suggèrent qu'on les nomme Boulo-billancourtois<ref>Les Verts de Boulogne-Billancourt, (page consultée le 4 mars 2008)</ref>.
La population de la commune est moins jeune que celle du département.
En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,4 % la même année, alors qu'il est de 20,2 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,03 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,4 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La première fête connue à Boulogne, comme dans toutes les seigneuries viticoles, fut, à partir du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Saint-Vincent, le 22 janvier, moment où les serfs et affranchis employés à la vigne et les bourgeois impliqués dans son commerce s'emparaient de la ville de leur seigneur, l'abbé de Montmartre. Devenue kermesse municipale, elle se déroulait jusqu'à la dernière guerre les trois derniers dimanches d'août à Boulogne et les quatre dimanches précédents Pâques à Billancourt<ref>Annuaire de Boulogne-Billancourt, Modèle:P.11, Archives municipales, 1937.</ref>.
Festivals
Salon artistique international (première édition en 1991), organisé par la FARGR (Fédération des amicales régionales du groupe Renault) : présente chaque année une centaine d'artistes contemporains autour d'un thème choisi.
Salon du livre (première édition en 2007), à l'espace Paul-Landowski : échoppes, dictée publique, conférences, rencontres d'auteurs, prix, etc.
Festival du plaisir du cinéma (première édition en 2011) : présentation thématique d'un cinéma de la joie de vivre, moment de culture de l'enthousiasme conçu comme un service public. Le Festival qui donne des ailes, du Modèle:1er au 4 avril 2011, dirigé par Caroline Mitchell.
Festival Premier Regard, en janvier depuis 2002. Un festival de court-métrage réservé aux jeunes réalisateurs, organisé en partenariat avec le lycée Prévert (qui prépare au BTS d'audiovisuel).
Salon High Score : depuis 2002, cet événement consacré au rétro gaming permet à tous de (re) découvrir les titres ayant marqué l'histoire du jeu vidéo grâce à des consoles en accès libres, des tournois, des concours mais aussi des ateliers découverte et des conférences. Il a lieu chaque année et fêtera ses dix ans lors de la version 2012.
BBMIX
Boulogne-Billancourt Mix (première édition en 2005) est un festival international annuel de trois jours, dans la dernière semaine d'octobre, de musique rock, pop, folk, électronique et de la scène artistique qui l'accompagne, danse, lumières… BBMIX est la rencontre entre de jeunes groupes d'avant-garde et des groupes ou des chanteurs mythiques. C'est l'occasion de découvrir les nouveaux talents et les nouvelles pratiques acoustiques ou scénographiques autour d'un moment de nostalgie au Carré Belle Feuille.
Concours international de composition de la ville de Boulogne-Billancourt : organisé en avril par le Conservatoire de Boulogne, ouvert aux élèves de conservatoires de tous pays, doté d'un prix, et donnant lieu à une exécution publique des partitions des candidats retenus.
Point d'orgues : série de concerts d'orgues gratuits donnés d'octobre à mars par les conservatoires musicaux de l'Ouest parisien, en particulier sur l'orgue baroque de Notre-Dame et sur l'orgue Kœnig de l'auditorium du Conservatoire de Boulogne.
Portes ouvertes
Ateliers portes ouvertes, ouverture au public pendant un week-end d'octobre des nombreux ateliers d'artistes boulonnais (plus de cent ateliers) à l'occasion du Concours des talents boulonnais et de son exposition au centre Landowski, « Exposez vos talents » (première édition en 2009). Les lauréats sont exposés trois semaines dans le hall de l'hôtel de ville dessiné par l'architecte Debat-Ponsan.
Journées du patrimoine, comme partout en France… mais avec le patrimoine boulonnais. La municipalité organise habituellement des présentations particulières.
Fête du sport, présentation mi-septembre au public des activités sportives dans les différentes salles mises librement à disposition à cette occasion et festival des inscriptions sur un stand.
Fêtes locales
Carnaval des enfants, tous les mardis gras à la mairie.
Forum des associations, foire aux inscriptions à chaque rentrée, à la mairie.
Semi-marathon de Boulogne, quatre mille sept cents coureurs, à la mi-novembre (première édition en 1996). Record masculin : 1 h 00 min 12 s (Nicolas Manza, Kenya, en 2008), féminin : 1 h 09 min 26 s (Dado Firehiwot, Éthiopie, en 2009), mais tous les âges participent.
Trophée Alain Calmat (première édition en 2006), compétition nationale de patinage artistique amateur (jeunes patineurs hors première division), début mai.
Concours Pierre Creusevaut de lancer (« casting ») léger (premières épreuves au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>A. Gaudin et D. Minoux, « Quand les athlètes prennent la mouche », ACBB Magazine, no 313, Modèle:P.12, juillet 2010, Boulogne-Billancourt.</ref>), compétition nationale et internationale d’entraînement au lancer de pêche en mer, début mai.
Trophée Henri Bresson de lancer de pêche à la mouche pour amateurs (le lancer se fait sur cibles posées sur le gazon), début mai.
Tournoi Émile Serrurier, tournoi régional de football par catégories d'âges jusqu'à moins de treize ans, un week-end de mi-juin.
Les Sept Jours de Boulogne, tournoi international de hockey sur glace par catégories d'âges jusqu'à moins de treize ans<ref>L. Mainfray, « Sacrée saison ! » in ACBB Magazine, no 313, Modèle:P.23, juillet 2010, Boulogne-Billancourt.</ref>, dernière semaine avant la fermeture annuelle de la Patinoire.
Concours national de saut d'obstacles de Boulogne-Billancourt (première édition en 1991) au parc Rothschild et récompensé par le Grand Prix équestre de la ville de Boulogne-Billancourt, un week-end de mi-juin.
Fête Basque, fête folklorique et sportive organisée par la ligue d'Île-de-France de pelote basque au fronton de Paris, 8 quai Saint-Exupéry à Auteuil, lieu d'entrainement de la section de l'ACBB, un dimanche de mi-juin.
Grand Prix de Boules de la ville de Boulogne-Billancourt<ref>J.P. Sorignet, « Le sport boules croit en son avenir » in ACBB Magazine, no 313, Modèle:P.23, juillet 2010, Boulogne-Billancourt.</ref>.
Championnat de pétanque des sociétaires de l'ACBB<ref name="ACBB Magazine Modèle:N° p.11 juillet 2010">Quentin Belli, « Pointer et gagner la mène » in ACBB Magazine, no 313, Modèle:P.11, juillet 2010, Boulogne-Billancourt.</ref>.
Concours Robert Chauvin, compétition des pétanquistes retraités, début juin<ref name="ACBB Magazine Modèle:N° p.11 juillet 2010"/>.
Fête du Judo, impressionnante journée de démonstrations d'arts martiaux divers et d'initiations gratuites au dojo Philippe-Pradayrol, 30 rue de Seine, fin juin.
Spectacle familial de fin d'année de la section gymnique de l'ACBB au stade des Dominicaines, fin juin.
Nautique 92 (première édition en 2009), initiation gratuite à la voile, à l'aviron, au canoë et à kayak à l'île Monsieur, pendant le mois de juillet.
Traversée Hauts de Seine-Paris à l'aviron (Modèle:Unité), organisée depuis 2009 par la ligue régionale, depuis l'île Monsieur, en septembre.
Inter-CITL, rencontre sportive pour handicapés organisée par les ateliers thérapeutiques, mi-juin.
En outre, les familles boulonnaises dont les enfants sont inscrits à l'ACBB, leurs amis et le public participent régulièrement aux fêtes du club auxquelles donnent lieu les compétitions départementales, interdépartementales et régionales de chaque section.
Sports et loisirs
Boulogne-Billancourt a trois clubs sportifs municipaux, l'ACBB, le TCBB et le COB.
L'Athletic Club de Boulogne-Billancourt, doté par la municipalité, accueille les enfants dans le cadre d'une pratique extra scolaire. Depuis sa création, le club joue un rôle d'intégration social essentiel. Il participe profondément aux développements des relations sociales entre Boulonnais. Ce club est pour cette raison composé d'une multitude de sections, répondant aux attentes des familles.
L'aéroclub est installé à l'aérodrome de Saint-Cyr, près de Versailles ;
la section aviron est basée sur l'autre rive de la Seine, à Sèvres dans l'île Monsieur ;
la section escrime utilise comme salle d'armes une salle du stade du groupe scolaire Thiers, rue du Dôme ;
la section équitation dispose d'une partie du parc du château Rothschild ;
la section natation s'entraîne sur les lignes qui lui sont réservées à certaines heures dans le bassin de vingt-cinq mètres de la piscine municipale ;
la section hockey partage la patinoire olympique avec l'École de patinage artistique, association aujourd'hui indépendante ;
la section judo dispose d'un dojo au stade Paul-Souriau, rue de Seine ;
la section hand-ball occupe ce même stade ;
la section basket s'entraîne dans le stade du lycée Jacques-Prévert ;
la section athlétisme utilise le stade Le Gallo, rue de Sèvres ;
Le tennis utilise les cours du stade Le Gallo et ceux de Longchamp, 19 boulevard Anatole-France ;
le gymnase des Dominicaines, 11 rue de Clamart, est équipé d'une salle d'escalade ;
la section cyclisme a ses bureaux rue Yves-Kermen ;
le ping-pong dispose de salles dans le sous-sol de la piscine ;
le rugby se pratique au stade de Mortemart en bordure du bois de Boulogne, sur le territoire parisien de Longchamp ;
la section badminton s'entraîne dans deux gymnases différents (le gymnase du collège Jean-Renoir et le gymnase Maître-Jacques) ;
la section volley-ball s'entraîne dans trois gymnases (le gymnase Couchot, le COSEC des Dominicaines et le gymnase Jacqueline-Auriol).
Il y a bien d'autres sections à l'ACBB, trente-trois au total, triathlon, musculation, pétanque, gymnastique, sports adaptés aux handicapés, danse, yoga, pêche… Les inscriptions se font sur place.
L'ACBB a en outre des objectifs de résultats en compétition qui l'ont fait conduire plusieurs fois certains de ses adolescents sélectionnés au sommet. L'ACBB s'est distingué au cours de compétitions olympiques ou internationales, en particulier dans le cyclisme et le patinage, le hockey et le judo. Sa section cyclisme, qui est à l'origine du club, avec des anciens champions, Jacques Anquetil 1959/1960 a été la première pépinière de champions d'après-guerre et par là a contribué de façon déterminante à faire du vélo le sport populaire qu'il est aujourd'hui en France. C'est dans sa section judo qu'une méthode d'enseignement, aujourd'hui imitée par les maîtres japonais, a été mise au point, permettant la popularisation de ce sport en France. C'est à l'école de Jacqueline Vaudecrane, à la patinoire de Boulogne-Billancourt, que le patinage français s'est hissé à son plus haut niveau.
TCBB
Le Tennis club de Boulogne-Billancourt exploite les courts de tennis de Longchamp, à la lisière du bois de Boulogne, et les cours du stade Alphonse-Le Gallo, le long de la Seine. Ces derniers bénéficieront du réaménagement de l'ensemble du complexe sportif Le Gallo.
COB
Le COUR, Club olympique des usines Renault, fondé en 1917 dans un souci d'hygiène sociale pour les ouvriers à partir d'un club sportif des policiers de la ville, et renommé par Louis Renault en 1920 Club olympique de Billancourt, comportait en 1937 une section aviation de deux cent quarante-quatre aviateurs ou mécaniciens qui a payé un très lourd tribut durant les combats de 1939<ref>V. Ferry, Aviation populaire ou aviation prolétaire, Modèle:P.103, Éditions du Gerfaut, Aix-en-Provence, janvier 2007.</ref>. Après la Seconde Guerre mondiale et la nationalisation des usines Renault, il est devenu le club du comité d'Entreprise et a connu son heure de gloire grâce, entre autres, à Michel Jazy. Une querelle avec les dirigeants du CE a entraîné l'arrêt brutal de son financement en 1994. Aujourd'hui, le COB, 40 rue de Meudon, se limite à organiser des randonnées pédestres à raison de trois par mois. Voir article sur la section volley-ball, 3 fois champion de France.
Club du secteur audiovisuel, ses sections d'arts martiaux (une sélection en Coupe du Monde de karaté en 2010) et de ping-pong (www.vbping.com) qui s'entrainent au stade des Dominicaines rue de Clamart sont toutefois ouvertes à tout public.
Entente Sportive Renault
Le club du constructeur automobile historique s'investit dans la vie de la ville à l'occasion du semi-marathon de Boulogne-Billancourt.
Sport au troisième âge
L'association ANRAB, Association des nouveaux retraités et assimilés de Boulogne-Billancourt, hébergée au centre George-Gorse, organise des activités sportives douces (gymnastique aquatique, taï chi, yoga, vélo, pétanque, randonnée…).
Sport hors club
On trouve également à Boulogne-Billancourt plusieurs salles privées d'arts martiaux ainsi que des clubs de tennis privés, des salles de gymnastiques de « mise en forme ».
Des tennis et tables de ping-pong en ciment sont en libre-service parc de la Glacière, à côté de la patinoire. Le terrain de sport 58 avenue Édouard-Vaillant est aussi en libre-service, de même que, en dehors des heures d'entraînement réservées, le stade Le Gallo.
Footing, parcours de santé et sports de plein air se pratiquent dans les espaces verts voisins de Boulogne, bois de Boulogne, parc de Saint-Cloud, et île Saint-Germain. Cette dernière n'est pas ouverte aux cyclistes. Ceux-ci se retrouvent, sans formalité et avec beaucoup de chaleur, formant « La Gazelle », tous les dimanches matin sur la piste entourant l'hippodrome de Longchamp.
Médias
Presse Locale
Boulogne Magazine Indépendant, magazine disponible dans les commerces boulonnais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Médias municipaux et départementaux
B.B. Informations, mensuel municipal distribué dans les boîtes aux lettres de tous les habitants.
C.C.E.J. Mag, trimestriel du conseil communal des enfants et des jeunes, diffusé par les écoles aux élèves de cours élémentaire 2 et cours moyen à Modèle:Nb.
HDS.mag, bimensuel présentant l'activité politique et l'agenda culturel du département, édité par le service communication du conseil départemental des Hauts-de-Seine, correspondant au site Hauts-de-Seine et distribué dans les boîtes aux lettres de tous les électeurs.
Extranet de la mairie « espace famille » enregistrant en ligne inscriptions et paiements.
Réseau d'informations municipales par panneaux d'affichage électronique disposés dans les rues.
Affichage en temps réel du nombre de places disponibles dans les garages publics souterrains par panneaux d'affichage électronique dédiés et disposés dans les rues.
Médias culturels
Le catalogue en ligne du réseau des médiathèques est publié sur le site de la mairie.
Kiosk, supplément culturel de BBI.
Carré Belle-Feuille, présentation annuelle du théâtre municipal.
Comme d'autres paroisses refusant cette décision, elle est depuis fin 2019, et à la suite d'un vote des paroissiens, rattachée au Vicariat de tradition russe auprès de la Métropole de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui lui permet de rester fidèle au patriarcat de Constantinople. Les vigiles sont chantées en slavon le samedi à dix-huit heures et l'office liturgique dominical a lieu le matin.
Un oratoire a été ouvert entre 1881 et 1896<ref>B. Meyer, Lettre du président de la communauté israélite, 17 février 1897, in Archives de l'administration du temple israélite de Boulogne-Billancourt, cote B60.</ref> à Boulogne-Billancourt. Le temple établi ultérieurement rue Saint-Denis a été transféré en 1911 dans le bâtiment actuel construit ad hoc. Depuis 2007, le centre communautaire israélite de Boulogne-Billancourt fait office de synagogue pour Billancourt. En outre, un centre Loubavitch a ouvert en 2009.
Culte musulman
La ville accueille depuis 1981 le centre culturel et cultuel musulman de Boulogne-Billancourt (CCCMBB). Installé en 2004 dans un ancien atelier désaffecté des usines Renault, il a été transféré en 2011, dans une mosquée neuve de Modèle:Unité et comprend deux salles de prières, une pour les hommes et une pour les femmes, des salles de cours d'arabe classique et de soutien scolaire, ainsi que diverses structures d'accueil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Boulogne-Billancourt est un des principaux pôles économiques de la région parisienne.
Après son passé fortement marqué par plusieurs aventures industrielles, Boulogne-Billancourt s'est tourné résolument vers le secteur tertiaire (9 entreprises sur 10 en font partie, 85 % des emplois localisés dans la commune y sont concentrés)<ref name="mairie" />, et notamment les services aux entreprises, comme le montre le graphique ci-contre. De manière plus générale, une entreprise sur deux dans la commune est une société de services, tout comme plus d'un tiers des emplois s'y concentrent<ref>Modèle:Pdf Site officiel de Boulogne-Billancourt, « Boulogne-Billancourt : Activité économique », no 11 (second semestre 2005)</ref>.
Revenus de la population et fiscalité
En 2005, les moyennes des revenus nets imposables par foyer fiscal :
Fichier:Secteurs boulogne billancourt.pngRépartition des entreprises localisées à Boulogne-Billancourt dans les différents secteurs, hors agriculture et administration, en janvier 2005<ref>Chiffres de l'Insee, consultables sur le site de la mairie de Boulogne</ref>.
Avec 936 nouvelles entreprises créées en 2006, Boulogne-Billancourt se place comme la ville des Hauts-de-Seine la plus attractive en termes de créations d'emplois, devant les communes de Neuilly-sur-Seine (690 entreprises nouvelles en 2006) et d'Asnières-sur-Seine (534 entreprises)<ref name="panorama">Modèle:Pdf« Panorama : Le tissu économique des Hauts-de-Seine », consultable à partir du site des Hauts-de-Seine</ref>. Bien que placée en deuxième position des villes les plus attractives en Île-de-France<ref>Site officiel de Boulogne-Billancourt, « La création d'entreprises », (page consultée le 3 mars 2008)</ref>, elle reste très loin derrière Paris, où Modèle:Nombre sont apparues en 2006. La même année, la ville hébergeait plus de Modèle:Nombre, soit le deuxième plus grand parc francilien, après la capitale française<ref name="mairie">Site officiel de Boulogne-Billancourt, « Le tissu économique », (page consultée le 3 mars 2008)</ref> (Modèle:Nombre<ref name="panorama" />).
Parmi ces entreprises, on compte des sièges sociaux, principales succursales ou sièges France de grands groupes où dominent les acteurs de la communication sous toutes ses formes.
À la différence des parcs d'entreprises tels que La Défense (Modèle:Nombre), Boulogne-Billancourt, au cœur de la communauté d'agglomération Grand-Paris-Seine-Ouest (GPSO) (Modèle:Nombre), offre aux employés de ces entreprises un cadre vivant et familial, les facilités de Paris avec en plus les espaces verts du parc de Saint-Cloud et du bois de Boulogne<ref>Ch. Degrain, Propos recueillis auprès du directeur de Vallourec, BBI no 290, Modèle:P., mairie de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, novembre 2010, Modèle:ISSN.</ref>,<ref>S. Dusch, Propos recueillis auprès du directeur de Microsoft France, BBI no 290, Modèle:P., Mairie de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, novembre 2010, Modèle:ISSN.</ref>. Dans les années à venir, l'économie de Boulogne-Billancourt accentuera son essor par le réaménagement de l'île Seguin.
Commerces
Le marché Escudier, dans le nord de Boulogne, alterne deux fois par semaine avec celui de Billancourt, les mardis, vendredis et dimanches matin pour le premier, les mercredis et les samedis matin pour le second. Les deux sont couverts mais seul celui de Billancourt bénéficie d'un garage souterrain (payant).
L'axe principal de Boulogne, le boulevard Jean-Jaurès, qui parcourt en ligne droite la ville en son centre du nord au sud, offre deux kilomètres et demi de commerce continu, en particulier de commerce de vêtements. Le centre commercial Les Passages, presque au centre géographique de la ville, à mi-distance des stations de métro Marcel Sembat et Boulogne-Jaurès, abrite un peu plus d'une cinquantaine de boutiques sur deux étages aérés.
Les touristes sont accueillis par un office de tourisme municipal, OTBB, en face de la mairie (métro Marcel Sembat).
Entre Paris et Versailles, Boulogne-Billancourt offre un bon compromis, à la fois en termes de transport et en termes de prix, pour les organisateurs de circuits touristiques.
Deux restaurants, qui ne sont pas ceux de ces deux hôtels de luxe, ont obtenu une étoile. Un meilleur ouvrier de France exerce sur une péniche à quai.
Deux croisières<ref>Balades en Seine</ref> touristiques de courte durée sont organisées sur la Seine au départ du pont de Sèvres pour visiter les trois îles d'une part, le parcours muséographique du mont Valérien et le bois de Boulogne d'autre part.
Le château Buchillot est une folie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classé monument historique<ref name="Mérimée">Modèle:Lien web.</ref>, autrefois annexée au château Rothschild. Les trois bâtiments ont été aménagés en musée Paul-Belmondo. L'atelier de l'artiste est reconstitué. Un des pavillons expose les dessins de l'artiste. Un autre est consacré à des expositions d'artistes contemporains inspirés du style moderniste. Le visiteur est accueilli dans la cour par la célèbre Jeune Femme en marche.
Le château Rothschild a été construit de 1855 à 1861 dans le style Louis XIV à la demande du banquier James de Rothschild. Il était entouré de splendides jardins à la française et à l’anglaise sur trente hectares. Le château fut longtemps un lieu de rencontres de la haute société. Il a ensuite été pillé par les nazis et endommagé par les Américains lors de la Seconde Guerre mondiale. Revendu à Khalid Abdulaziz Al Ibrahim<ref>[1]</ref>, il est aujourd’hui totalement abandonné, en ruine, et subit les dégradations du temps et des vandales. Environ quinze hectares du parc subsistent en parc public, le reste est à l’abandon avec le château ou a fait place à l'autoroute A13 et à l'hôpital Ambroise Paré.
L'église Saint-Nicolas-le-Thaumaturge est l'une des dix minuscules églises orthodoxes construites entre les deux guerres dans le sud-ouest parisien par des Russes blancs fuyant la Révolution de 1917. Élevée en 1927 grâce aux fonds collectés auprès des ouvriers russes des usines Renault, elle a été le centre culturel actif des quelque quatre mille russes de « Billancoursk » désireux de perpétuer en exil la sainte Russie anéantie sur son territoire. Détruite par les bombardements alliés d'avril 1943, elle n'a été reconstruite qu'en 1960, la seconde génération s'étant dispersée et mariée dans la société française. Son iconostase est l'œuvre du peintre Valentin Zvetchinsky.
Restaurée en 2003, l'église abrite depuis la chorale Saint-Nicolas.
Fontaines et statues
Statue apparemment gothique du lion couché, square Farman ;
Statue de Chaim Jacob Lipchitz fondue sur commande de la municipalité par son ami Arbit Blatas, visible dans le jardin de l'aile sud de l'hôtel de ville ;
Le Cavalier Fou, sculpture monumentale en cuivre de Jean-Louis Raina, à l'angle du mail du Maréchal-Juin et de la rue de Bellevue ;
La Tulipe, sculpture monumentale en cuivre du même, à l'intérieur du mail du Maréchal-Juin ;
Fontaine de la place des Ailes, improbable décor de cinéma reproduisant le Neptune du bassin de Versailles et un ange joueur ;
La Pierre Qui Tourne, fontaine du square des Longs Prés ;
La sirène des usines Renault, Modèle:Citation de huit mégaphones animés par un moteur de quinze chevaux et juchés à six mètres et dix centimètres sur un derrick pour un poids de trois cents kilogrammes, déposée en 1992 du toit de l'atelier de peinture, rachetée à des collectionneurs et posée place Jules-Guesde fin janvier 2020 sur socle portant des explications.
Cimetières
Il y a deux cimetières à Boulogne-Billancourt, le cimetière de l'Ouest et le cimetière Pierre-Grenier, totalisant 19 445 concessions et 257 cases de crémation<ref>BBI no 390, Modèle:P., mairie de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, novembre 2010, ISNN 07 67 85 26.</ref>. Leurs monuments témoignent de l'embourgeoisement de la ville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du souvenir de quelques célébrités. Les vestiges de l'ancien cimetière de Longchamp, ouvert en 1808 et fermé en 1859, demeurent dans le sous-bois du bois de Boulogne où furent fusillés les communards pris à la bataille du Point du Jour. Le premier cimetière de Boulogne a été celui de Notre-Dame, l'actuel Parchamp, mais il est possible qu'il y eut un lieu d'ensevelissement antérieur près de l'ancien gibet. Par ailleurs, l'école primaire Billancourt se dresse sur une sépulture collective érigée en 1815 par Jacob Rothschild pour les soldats autrichiens morts durant l'Occupation.
Modèle:Article détaillé
Modèle:Article détaillé
Aménagée à l'actuel 7 place Denfert-Rochereau<ref>Modèle:Base Mérimée : Bibliothèque Marmottan</ref> entre 1890 et 1920 dans un style Premier Empire par Paul Marmottan, collectionneur passionné de cette époque, également légataire du musée Marmottan à Paris, le musée, accessible au public, ouvre occasionnellement aux chercheurs et aux historiens les archives de l'Europenapoléoniennes pour lesquelles il a été conçu. Il met à leur disposition un auditorium pour leurs conférences, qui sert aussi de salle de concerts pour une école de musique<ref>Académie des Beaux Arts, « La Bibliothèque Marmottan », (page consultée le 19 octobre 2008)</ref>.
les jardins Albert-Kahn, collection de sept jardins paysagers évoquant les quatre coins du monde ;
les Archives de la Planète, la plus grande collection mondiale de Modèle:Unité de films et 72 000 documents photographiques autochromes, recueillis avant-guerre par des chasseurs d'images rémunérés par des bourses offertes par Albert Kahn. Les films et les autochromes peuvent être visionnés sur place.
Des expositions temporaires se tiennent dans ses locaux.
Des travaux considérables ont été entrepris en 2016, depuis les jardins sont rouverts au public depuis septembre 2019. Quant au musée, après cinq ans de fermeture en raison de travaux, il accueille à nouveau du public depuis le 2 avril 2022.
Jardin Paul-Landowski
Le musée-Jardin Paul Landowski, édifié en souterrain sur ce qui reste des jardins de l'atelier du sculpteur Paul Landowski, présente une centaine de petites sculptures, des maquettes de ses grands monuments comme le Christ de Corcovado ou le mausolée de Sun Yat-sen, et des dessins. Ce musée-jardin est désormais fermé, mais un musée Paul Landowski a été ouvert en 2017 dans le cadre du musée des Années Trente (cf. ci-dessous).
Modèle:Article détaillé
Quatre salles d'un hôtel particulier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 27 rue des Abondances, permettent de parcourir l'histoire des usines automobiles et de l'entreprise Renault à travers des films, des documents, des objets, chacune consacrée à :
Le musée Paul-Belmondo présente dans les bâtiments du château Buchillot les deux cent cinquante-neuf sculptures et huit cent soixante-dix-huit dessins légués par ses enfants à la municipalité. Celui-ci avait son atelier à Paris. Un cabinet des médailles expose quatre cent quarante-quatre œuvres fondues par le sculpteur. Le visiteur est accueilli par la célèbre Jeune fille en marche.
Studios EMI Pathé-Marconi
Situés au 62 rue de Sèvres, les studios Pathé-Marconi ont vu défiler les plus grands noms de la scène pop-rock des années 1960 à 1990.
Lors de leur série de concerts à l'Olympia en janvier-février 1964, les Beatles se rendent aux studios Pathé-Marconi pour enregistrer plusieurs titres, dont le célèbre Can't Buy Me Love qui sera rapidement numéro 1 en Angleterre et aux États-Unis après sa sortie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les immeubles de Boulogne-Billancourt constituent une véritable leçon offerte par leurs architectes, tant d'avant-guerre que d'après-guerre. Leur faible hauteur et leur relatif isolement, contrairement aux pâtés parisiens, permet de les admirer dans leur individualité. Des visites sont organisées pour les adultes ou pour les enfants par l'agence municipale BBT, Boulogne-Billancourt Tourisme.
Réalisations de Le Corbusier : immeuble 24 rue Nungesser-et-Coli et 23 rue de la Tourelle (inscrit monument historique), comprenant son atelier et appartement (classé monument historique), Maison Cook rue Denfert-Rochereau (inscrite monument historique), Atelier Lipchitz 9 allée des Pins et Atelier Miestchaninoff, 7 rue des Arts (inscrits monuments historiques) ;
À l'opposé, géographiquement et socialement, les spécialistes admirent, ne serait ce que par contraste, celui des matériaux par exemple, l'architecture à vocation sociale qui s'exprime à la même époque dans le square des Moulineaux, 2 avenue Pierre-Grenier, et l'ensemble scolaire Ferdinand-Buisson qui le prolonge, 85 rue du Point-du-Jour, au travers d'architectes moins renommés mais non moins talentueux.
Ce style moderne international a succédé à une mode dite du « style Bois de Boulogne », où la meulière et le ciment supportent des décorations forestières et de faux colombages.
Des époques antérieures est conservée une partie des cinq maisons construites, vers 1760, rue de Montmorency, pour Paul Joseph Foucart, greffier des Bâtiments. De 1860 à 1863, Eugène Millet, disciple de Viollet-le-Duc, a conduit la restauration de Notre-Dame de Boulogne. L'hôtel Escudier, au Petit Parchamp, œuvre de Jules Sédille, est aujourd'hui le siège d'une école privée.
Immeuble 5 rue Denfert-Rochereau construit en 1934 par Georges-Henri Pingusson. Sur la gauche, la grille barre l'accès à la voie privée allée des Pins.
Le théâtre de l'Ouest parisien (TOP)<ref>- Théâtre de l'Ouest parisien</ref>, 1, place Bernard-Palissy, occupe un bâtiment qui fut successivement mairie puis salle des fêtes (le bâtiment moderniste construit avant-guerre pour l'accueillir est aujourd'hui le Carré Belle-Feuille).
Le théâtre de la Clarté a une double programmation. La première est composée d'artistes en tournée. La seconde s'adresse spécifiquement aux enfants. Le théâtre de la Clarté peut être loué pour des fêtes familiales ou des séminaires d'entreprises, la compagnie proposant éventuellement ses services. Le théâtre abrite également un salon de thé. Enfin, le directeur de la mise en scène dispense une formation en trois ans au métier de comédien.
La Blanchisserie générale du rock organise depuis 2003, dans un restaurant homonyme sous la direction du petit-fils de Paul Troubetzkoy, un festival de rock, en juin (Modèle:Nombre spectateurs en 2011), et un festival de rock irlandais, en octobre.
Le CNJ dispose d'une ludothèque associative (adultes, enfants et familles) et d'un espace muséal au sein de l'espace culturel Trapèze, situé 17, allée Robert-Doisneau. Ce lieu de Modèle:Unité est entièrement consacré au jeu, sous toutes ses formes, et on y pratique le bridge, les échecs, le go, les jeux de figurines, les jeux de rôle, les jeux de société, le scrabble… Le CNJ élabore de nombreuses animations ludiques : conventions (FTL, un événement tourné vers les jeux de simulation à travers le prisme de la science-fiction), festivals (CreaGames, manifestation tournée vers le processus de création ludique et organisé chaque année depuis 2011), tournois, spectacles pour enfants… Le CNJ possède aussi une collection de 12 000 jeux de 1840 à nos jours, mis en avant lors de cycles d'expositions saisonniers.
Anciennement situé au centre culturel Georges-Gorse, le CNJ déménage dans ses nouveaux locaux du Trapèze en juin 2012 pour une réouverture au public le 12 septembre 2012 (inauguration officielle : 22 septembre 2012).
Forum universitaire
Le Forum universitaire, également 60 rue de la Belle-Feuille, est une association qui organise des conférences et des débats animés par les plus éminents spécialistes parisiens. Elle propose à ses adhérents des activités annexes, telle que des visites relatives au sujet des conférences. Sa vice-présidence est exercée par un professeur de l'Institut catholique.
L'aménagement de l'île Seguin prévoit un multiplexe de seize cinémas soit Modèle:Nombre<ref>HDS.mag no 14, Modèle:P., Conseil Général des Hauts de Seine, Nanterre, novembre 2010, ISSN 1966-6667.</ref>.
Adoptées le 14 février 1898 par le conseil municipal pour réparer l'oubli du gouvernement qui en avait accordé spontanément aux autres grandes villes de France, les armoiries ont été dessinées par le céramiste et chromolithographeAlexandre Edouard Jochum<ref>Service Presse de la municipalité, Agenda Presse, Modèle:P., Archives municipales, Boulogne-Bilancourt, 15 février 2008, Agenda Presse de B.B. février 2008</ref> (1839-1915), franc-maçon de la loge « Le Réveil Maçonnique » et maire radical-socialiste<ref>E. Couratier, Les Rues de Boulogne-Billancourt, "Rue Liot", Archives municipales, Boulogne-Billancourt, 1962, Rue Liot</ref> de 1896 à 1900.
La nef est celle de la navigation miraculeuse de la Vierge de Boulogne (sur Mer) qui figure au tympan du porche de Notre-Dame de Boulogne-sur-Seine). Les couleurs sont celles de Paris. Le poisson évoque les antiques pêcheries d'aloses du pont de Saint-Cloud (cf. La Saussière dans l'article Histoire de Boulogne-Billancourt). La fleur de lys rappelle le destin royal que Philippe le Long, [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], [[Louis XIV de France|Louis Modèle:XIV]], Marie-Antoinette ont donné à la ville.
Le logo actuel est tiré du modèle redessiné dans les années trente par les sculpteurs Jean et Joël Martel dont le Signal marque l'entrée du centre culturel.
Collectif, Boulogne : Notice historique et renseignements administratifs, Imprimerie typographique de l'école d'Alembert, sér. « [[État des communes à la fin du XIXe siècle|État des communes à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]] », Montévrain, 1905, 247 pages,
Boulogne-Billancourt, Images d'un autre temps, Société Historique et Artistique de Boulogne-Billancourt, Maury imprimeur, 1995, Modèle:ISBN,
Collectif, 20 ans d'architecture à Boulogne-Billancourt 1920-1940, catalogue de l'exposition de mai-juin 1973 organisée par la Bibliothèque Marmottan,
Boulogne-Billancourt, Ville d'Art et d'Essai 1800-2000 Hauts-de-Seine, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, D.R.A.C. d'Île-de-France, novembre 1997, 116 pages, Modèle:ISBN,
Gérard Abadia (dir.), Boulogne-Billancourt : POS et paysage urbain, IAURIF, Paris, février 1988, Modèle:ISBN,
Frédéric Bon et Guy Michelat, Attitudes et comportements politiques à Boulogne-Billancourt, Armand Colin, Presses de Sciences Po, Paris, 1970, 129 pages, Modèle:ISBN,
François Bon et Antoine Stéphani, Billancourt, Cercle d'Art, Paris, 2003, Modèle:ISBN,
Albert Bezançon et Gérard Caillet, Histoire de Boulogne-Billancourt, éditions Joël Cuenot, Paris, 1984, 112 pages,
Nadine Claverie (préf. Paul Graziani), De la résistance à la déportation : Boulogne-Billancourt dans la Seconde Guerre mondiale, FNDIRP, Boulogne-Billancourt, 1994, 63 pages,
Eugène Couratier, Boulogne en 1870-1871, Société Historique de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, 1953, 46 pages,
Eugène Couratier, Le Parc des Princes, Société historique de Boulogne-Billancourt, Boulogne-Billancourt, 1955, 57 pages,
Eugène Couratier, Boulogne-Billancourt et son histoire, Société Historique de Boulogne-Billancourt, 1972, 252 pages,
Maurice Culot et Bruno Foucart (dir.), Boulogne-Billancourt : Ville des temps modernes, Mardaga, coll. « Villes », Liège, 1995, Modèle:ISBN, 407 pages,
Didier Daeninckx, Initiales B.B. texte de 10 pages publié dans le recueil Les figurants Cités perdues Folio Gallimard Modèle:N° pages 235 à 245 Modèle:ISBN
Jean Grenet (ill. Trichon, préf. Jules Mahias), Boulogne-Billancourt : son histoire et ses institutions, Le livre d'histoire - Lorisse, coll. « Monographies des villes et villages de France », 1990,168 pp. (Modèle:1re éd. Charles Schiller, Paris, 1869, 135 pages), Modèle:ISBN,
Jean-Louis Loubet, Alain Michel, Nicolas Hatzfeld, Ile Seguin, Des Renault et des Hommes, E-T-A-I Boulogne-Billancourt, 2004, 192 pages, Modèle:ISBN,
André Morizet, Du vieux Paris au Paris moderne, Haussmann et ses prédécesseurs, Hachette, Paris, 1932, 395 pages
M. Penel-Beaufin, Histoire complète et inédite, religieuse, politique, sociale et descriptive de Boulogne-Billancourt depuis les origines jusqu'à nos jours, Imprimerie A. Doizelet, Boulogne-sur-Seine, 1904, 2 vol., 279 et 413 pages
Françoise Pradalié, Michèle Lefrançois et Emmanuel Bréon (préf. Georges Gorse), Boulogne et Billancourt en 1789, Boulogne-Billancourt, 1989, 45 pages,
Antoine Le Bas (préf. Bruno Foucart ; avant-propos Jean-Pierre Fourcade), Boulogne-Billancourt, ville d'art et d'essai, 1800-2000, Lieux-Dits, coll. « Images du patrimoine », Lyon, 1997, 116 pages, Modèle:ISBN,