François d'Assise
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Saint
Saint François d'Assise (en Modèle:Lang-it), né Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 1182<ref group=Note>La date de sa naissance varie suivant les sources citées dans la page, l'année commençant vers avril à cette époque.</ref> et mort le Modèle:Date de mort, est un religieux catholique italien, diacre, mystique, et fondateur de l'ordre des Frères mineurs (O.F.M.) en 1210, caractérisé par une Modèle:Lang dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine.
Chevalier du Christ et de Dame Pauvreté, saint François est considéré comme l'un des plus grands saints de l’histoire de l'Église : il fait accomplir au christianisme une mutation décisive, et est rapidement surnommé l’Alter Christus, « l’autre Christ », après sa mort. Selon la tradition catholique, il est le premier saint de l’Histoire à recevoir les stigmates. Il est aussi considéré comme le précurseur du dialogue interreligieux, notamment pour ses échanges avec le sultan d'Égypte Al-Kâmil, qu'il tente de convertir tout en cherchant à mettre fin à la cinquième croisade. S’il n’est pas exactement l’inventeur de la crèche vivante, on reconnaît qu’il en a amélioré la forme rendue plus réaliste, et qu’il a largement popularisé cette pratique en Occident.
En 1228, deux ans à peine après sa mort, François est canonisé par le pape Grégoire IX, record battu seulement par Antoine de Padoue et Pierre de Vérone. François d'Assise est commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique. Avec sainte Catherine de Sienne, il est désigné saint patron de l'Italie, et est aussi associé au patronage des animaux et de l'environnement naturel.
Les écrits les plus célèbres relatifs à la vie de saint François et des premiers franciscains sont les Fioretti ou les petites fleurs.
Biographie
Fils d'une riche famille marchande, en Ombrie, François est né à Assise entre le mois de mai et septembre<ref group=Note>Ces mois correspondent à la période à laquelle son père voyage en France pour ses affaires, les foires se déroulant à la belle saison.</ref> 1181 ou 1182<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Il est l'aîné des sept enfants de Pietro Bernardone dei Moriconi, riche drapier d'Assise, et de Dona Joanna Pica de Bourlémont, femme pieuse issue de la noblesse provençale (la Provence est de culture occitane, bien que relevant du Saint-Empire romain germanique jusqu'en 1481) et que Pietro a épousée en secondes noces en 1180 après un veuvage<ref>Claude Frassen, La règle du tiers-ordre de la pénitence, Paris, 1680, Modèle:P..</ref>.
Son père n'est pas producteur de drap, mais revendeur, dans son échoppe, ainsi que sur les marchés et les foires, allant chercher ses étoffes dans les zones de production ou d'échange. Sa richesse est constituée d'argent en numéraire placé ou prêté à intérêt, et des revenus de terres situées dans le contado et surtout de maisons dans la ville même d'AssiseModèle:Sfn.
À sa naissance, alors que son père est en France pour négocier des draps et étoffes dans les foires de Provence et de Champagne, sa mère le fait baptiser sous le nom de Giovanni, Jean en l'honneur de l'apôtre homonyme, dans la cathédrale d'Assise consacrée à Rufin, saint patron de la ville.
De retour de son voyage en France, où il a fait de très bonnes affaires et en hommage à ce pays, son père, lui donne le nom de Francesco, François en français, nom qu’il gardera et par lequel il sera mondialement connu<ref name="Berthoud">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Voir sur eglise.catholique.fr.</ref>.
Jeunesse et vertus courtoises
Dans les années 1190, il suit des cours dans l'école de chanoines de l'église San Giorgio, à Assise, où il apprend le latin.
Destiné à seconder son père et probablement à lui succéder, il quitte l'école à 14 ans et entre dans la corporation des marchands<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est doué d’une réelle compétence professionnelle et on lui reconnaît la qualité d’habile négociateurModèle:Sfn. François vit alors une jeunesse dissipée marquée par les aspirations de son époque. Il rencontre très probablement à cette époque plusieurs femmes, et en connaît au moins une, au sens biblique, comme le suggère son Testament<ref>Testamentum sancti Francisci in Écrits, Modèle:P.204.</ref>. Son métier l’amène à entrer en relation avec la noblesse de sa commune, et ses grandes dépenses attestent qu’il cherche à en adopter le mode de vie et les idéaux courtoisModèle:Sfn. Si l’on en croit ses hagiographes, François nourrit l’ambition de devenir chevalier, c’est-à-dire d’assurer, en tant que Modèle:Latin, un service armé citadin à cheval, avec le style de vie chevaleresque auquel il est liéModèle:Sfn. Au sein de sa commune, il est du côté des Modèle:Latin, la bourgeoisie ascendante, contre les Modèle:Latin, qui ont le monopole des magistratures civiquesModèle:Sfn.
À l'époque des révoltes communales avec leurs bourgeois aspirant à la noblesse, il fait la guerre à la noblesse d'Assise et de Pérouse. La défaite des Assisiates à Ponte San Giovanni, en Modèle:Date- sera pour lui suivie d'une année d'emprisonnement. Malade durant sa captivité (probablement un début de tuberculose), il est libéré à prix d’argent, grâce à son père, et doit, après son retour à Assise, calmer ses ardeurs<ref name="Berthoud" />. Les maladies, contractées pendant ce séjour en prison, ébranlent sérieusement sa santé qui demeurera ensuite toujours fragileModèle:Sfn. Cependant François est alors persuadé qu’une grande destinée l’attend, et il n’hésite pas à affirmer à ses compagnons : Modèle:Citation
Aimant la chanson de geste des troubadours, il n'hésite pas à entonner des chansons provençales, venues de sa mère, et des cantilènes et chansons d’amour courtoisesModèle:Sfn. Aussi retrouvera-t-on dans les strophes de ses œuvres le travail rythmique de ces poètes et musiciens de langue d'oc<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La courtoisie n’est pas simple affabilité : c’est une manière de vivre raffinée, qui, refusant la brutalité du désir, et l’agressivité de sa propre puissance, développe une élégante magnanimité.
Deux des vertus essentielles dictées par la courtoisie, la générosité fastueuse et la joie, sont pratiquées par François avant et après sa conversion : largesse dans les aumônes aux pauvres, aux lépreux et aux prêtres, joie comme signe distinctif de la vie de cour et de son prestigeModèle:Sfn, mais aussi joie spirituelle, expression de la confiance en la bonté de Dieu, que François inscrira dans la plus ancienne règle, la Regula non bullata (VII, 16 et XVII, 8), à l’adresse de ses frèresModèle:Sfn.
Changement de vie
Plutôt que de conversion religieuse, expression qui suggère l’irruption brutale de la grâce dans l’âme d’un pécheur, l’historien André Vauchez préfère parler d’un « retournement » réalisé en plusieurs temps, entre l’été 1205 et le début de 1208<ref name=vauchez>Modèle:Ouvrage</ref>. La longue maladie qui immobilise François une grande partie de l'année 1204<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> a pu favoriser sa réflexion sur le passage progressif des valeurs chevaleresques à un programme de vie fondé sur l’Évangile.
Au début de 1205, alors qu'il rêve toujours d'acquérir le rang de noblesse par de hauts faits d'armes et d'être adoubé chevalier à la manière d'un Modèle:Lang, il s'apprête à rejoindre l'armée de Gautier III de Brienne, mais, un songe fait à Spolète, où il tombe malade, le pousse à abandonner tout espoir d'accomplir ce projet et il refuse de prendre les armes<ref>François, artisan de Paix.</ref>. De retour à Assise, percevant les limites de l'idéal chevaleresque qui l'avait jusque-là animéModèle:Sfn, il abandonne peu à peu son style de vie et ses compagnons de fête et il fréquente de plus en plus souvent les chapelles du Val di Spoleto<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Sa transformation intérieure passe par des moments de prière et de méditation, à l’écart, dans une grotte, des actes d’aumône aux pauvres, entrecoupés de périodes de dépression et de désarroi<ref name="vauchez" />.
Dans son Testament, François indique lui-même que la rencontre avec les lépreux est l'évènement qui détermina son retournement : Modèle:Citation bloc Ces déshérités ne sont plus à ses yeux des lépreux, mais des frères. François est alors imprégné par la notion de miséricorde qu'il a reçue des mouvements religieux laïcs de son époque, nouvelle sensibilité à la souffrance et à la déchéance d'autrui. Cette attitude de miséricorde précède sa découverte de l’Évangile ; en d’autres termes, Modèle:Citation Avec la pénitence et la paix, la miséricorde va devenir l'un des maîtres mots de la prédication franciscaineModèle:Sfn.
En 1205, il a vingt-trois ans. Alors qu'il est en prière devant le crucifix de la chapelle Saint-Damien, selon la légende<ref name="Dalarun">Jacques Dalarun, « Le dossier franciscain : François, Claire et les autres », émission La Marche de l'Histoire sur France Inter, 7 octobre 2013.</ref> (« légende » s'entend ici dans son sens originel, c'est-à-dire une hagiographie lue dans les monastères, pendant les repas ; dans les églises, pour l’édification des fidèles lors de la fête d’un saint), François entend une voix lui demandant de « réparer son Église en ruine<ref>Julien Green, Frère François, France Loisirs, Modèle:P..</ref>,<ref name="magnificat">Modèle:Article.</ref>. » Prenant l'ordre au pied de la lettre, il se rend à la ville voisine de Foligno, pour y vendre des pièces de drap du commerce de son père, ainsi qu’un cheval et pouvoir restaurer la vieille chapelle délabrée.
Il dépense également beaucoup d'argent en aumônes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Furieux des excentricités de son fils, Pietro Bernardone exige qu'il lui rende des comptes, et ne craint pas de l'assigner en justice pour le déshériter.
À l'issue de ce procès au tribunal de l'évêque d'Assise Guido Ier, François rompt la relation avec son père en lui laissant, symboliquement, ses habits<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. François, se réclamant d'un statut de pénitent qui lui permet d’échapper à la justice laïque, sera alors convoqué par l'évêque d'Assise. C’est alors que prend place la scène fameuse illustrée en particulier par Giotto sur les murs de la Basilique supérieure d’Assise : lors de son audition sur la place de la ville, au printemps 1206, François rend l'argent qui lui reste, ainsi que ses vêtements et dit à son père et à la foule rassemblée : Modèle:Citation bloc Il va alors se placer sous la protection de l'évêque Guido, qui l'enveloppe de sa cape, pour signifier que l'Église le prend sous sa juridiction, et reconnaît en lui désormais un religieux, au sens juridique du terme<ref name="Dalarun"/>. En sortant ainsi du monde et du « siècle », François rompt non seulement avec sa famille, mais aussi avec la commune d’Assise, qui garantissait les droits de ses habitants. Ainsi s’explique qu’il ait dès lors résidé le plus souvent hors les murs, menant une vie d’ermite et mendiant sa nourriture.
Après avoir trouvé refuge comme serviteur chez les bénédictins de l'abbaye de San Verecondo au nord d'Assise, qui le traitent particulièrement durement, François part pour Gubbio, où il est employé à la léproserie de San LazzaroModèle:Sfn.
Revenant à Assise vers l'été 1206, il mendie pour obtenir de la population des pierres nécessaires à la reconstruction, et restaure successivement les chapelles de San Damiano, de San Pietro, et de la Portioncule. Modèle:Citation
Le Modèle:Date (fête de saint Luc) ou le Modèle:Date (fête de saint Mathias)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, dans la chapelle de la Portioncule (La Porziuncola), François comprend enfin le message de l'Évangile<ref>Modèle:Citation Matthieu 10, 9.</ref> et, de converti, devient missionnaire.
Pauvreté, première communauté
Il décide alors d'« épouser Dame Pauvreté », se consacrant à la prédication et gagnant son pain par le travail manuel ou l'aumône. Il change son habit d'ermite pour une tunique simple. La corde remplace sa ceinture de cuir. Il est probable que sa fréquentation des lépreux date de cette époque, et de la stabilité qu'il pouvait trouver auprès de la léproserie voisine.
Bernard de Quintavalle, et Pierre de Catane le rejoignent très vite, puis d'autres encore et François se retrouve à la tête d'une petite communauté. En 1210 le pape Innocent III, qui l'a vu en rêve soutenant la basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome en ruines, valide verbalement la première règle rédigée par François régissant la fraternité naissante.
En 1212 il accueille Claire Offreduccio parmi les siens et fonde avec elle l'Ordre des Pauvres Dames appelées plus tard «sœurs Clarisses» en référence à leur sainte patronne.
Rapidement, l'ordre franciscain tel que l'avait conçu François est dépassé par son succès et s'organise contre les vœux du fondateur, si bien qu'après un voyage en Égypte et une rencontre étonnante en septembre 1219 lors du siège de Damiette avec le sultan Al-Kâmil, qu'il tente vainement de convertir<ref>François d’Assise et la rencontre avec le Sultan.</ref>,<ref>Pierre Guichard, Denis Menjot, Pays d'Islam et monde latin, Presses universitaires de Lyon, 2000, p. 219-223, lire en ligne, consulté le 25 janvier 2022.</ref>,<ref>Julien Green, Frère François, France Loisirs (éditions du Seuil 1983), « Face au sultan », p. 237-243.</ref>, François abdique en 1220 (alors que son humilité lui fait rejeter le principe même du pouvoir, il emploie à cette occasion le terme Modèle:Lang et non Modèle:Lang, la « renonciation » répondant à des critères précis selon le droit canon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) et confie la direction de l'ordre à Modèle:Lien puis à Élie d'Assise.
Il désapprouve également le goût naissant des franciscains pour l'étude et l'enseignement, si bien qu'il refuse un jour d'entrer dans une maison conventuelle à Bologne lorsqu'il apprend qu'elle est surnommée « Maison des frères » et qu'elle comporte une école.
Il fonde en 1222 le couvent de Folloni à Montella.
Règles
En 1221, durant le chapitre général, il couche sur le papier la règle officielle qu'il veut donner à l'ordre. Ce texte, appelé aujourd'hui Regula prima, est jugé trop long et trop flou pour être praticable. En fait, le caractère « vague » de cette règle, bien qu'enrichie tous les ans par un chapitre, offrait des inconvénients d'organisation dans le contexte de l'époque ; ainsi : Modèle:Citation Il s'agissait donc plutôt d'une organisation de pure religiosité sans contrainte institutionnelle.
En 1222, François se rend à Bologne où, à la demande de laïcs, il crée un troisième Ordre après celui des Frères mineurs et des sœurs pauvres : le Tiers-Ordre franciscain (appelé aujourd'hui « Fraternité séculière ») auquel adhère notamment la jeune duchesse de Thuringe, Élisabeth de Hongrie (1207–1231).
En février 1223, François se retire dans l'ermitage de Fonte Colombo, pour reprendre la rédaction de la règle<ref>Modèle:Ouvrage</ref> avec l'aide de son secrétaire et ami, frère Léon<ref name=pas>Modèle:Chapitre</ref>. Celle-ci sera discutée au chapitre de juin puis approuvée par la bulle Solet annuere du pape Honorius III, d'où son nom de Regula bullata.
Crèche vivante
Une légende tenace veut qu'il ait créé en 1223 la première crèche vivante à Greccio, alors que ces scènes étaient déjà jouées depuis plusieurs siècles par des comédiens dans les mystères de la Nativité, sur les parvis des églises<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Selon la tradition franciscaine, c'est en souvenir d'un voyage en Palestine que François, très impressionné par cette visite, souhaite représenter la Nativité à Greccio, village lui rappelant avec émotion Bethléem<ref>Modèle:Lien web</ref>. François choisit d'utiliser une mangeoire remplie de foin, un âne et un bœuf réels dans une grotte, appelée « Chapelle de la Crèche », de la région où les frères mineurs avaient établi l’Modèle:Lien accroché au flanc de la montagne, avec la coopération du seigneur du village, Jean Velita de Greccio<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L’originalité de François d’Assise est d’avoir célébré une crèche vivante dans un cadre naturel plus évocateur, en associant les villageois de Greccio, qui ont pu expérimenter la « Nativité » et avoir l’impression d’incarner les personnages des écrits bibliques<ref name="Sandra La Rocca">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Petit à petit, la coutume se répand, notamment sous l’influence de Claire d’Assise et des prédicateurs franciscains, surtout dans les oratoires franciscains en Provence et en Italie, sous forme de crèches vivantes mais aussi de crèches fabriquées avec des santons, des figurines en bois ou en terre et qui pouvaient être exposées plus longtemps<ref name="Manning">Modèle:Article.</ref>.
Stigmates, fin de vie
En Modèle:Date-, François se retire avec quelques frères au monastère de l'Alverne. Le Modèle:Date-, trois jours après la fête de la Croix glorieuse, il aurait reçu les stigmates<ref group=Note>Il ne les a jamais révélées de son vivant.</ref>,<ref name="magnificat" />. Il serait le premier stigmatisé de l'Histoire<ref>Jacques Le Goff, « Saint François d'Assise », CD Gallimard, collection « À voix haute », 1998, piste 8 : Deux manifestations de Dieu.</ref>. Depuis, il est souvent malade et en proie à des crises d'angoisse, il se réfugie dans une hutte près de la chapelle San Damiano. Dans cette chapelle, il commence son itinéraire spirituel et il vit la communauté des sœurs pauvres inaugurée par Claire d'Assise. Il y écrit son « Cantique de frère soleil » (ou « Cantique des créatures »), premier texte en italien moderne écrit soixante-dix ans avant la Vita nuova de Dante Alighieri, véritable célébration de Dieu en sa Création, et l'un des premiers grands poèmes italiens.
Il meurt le Modèle:Date- dans la petite église de la Portioncule, aujourd'hui incluse comme chapelle de la basilique Sainte-Marie-des-Anges d'Assise dans le Val di Spoleto non loin de la ville haute d'Assise. Son corps repose dans la crypte de l'Église inférieure de la basilique Saint-François d'Assise au côté de ses frères les plus proches : Léon d'Assise, Ange Tancrède de Rieti, Massée de Marignan et Rufin d'Assise.
Il laisse un testament où il professe son attachement à la pauvreté évangélique et à la Règle. À sa mort, l'ordre des franciscains compte de Modèle:Unité<ref name="Dalarun"/>.
Œuvres et témoignages
Bien qu'il se présente comme illettré, François a laissé de nombreux écrits de genres variés. Certains d'entre eux nous sont parvenus comme autographes, c’est-à-dire les originaux écrits par François lui-même (BLéon, LLéon). D'autres sont des copies incluses dans des collections, telles que le prestigieux manuscrit 338 de la Bibliothèque communale d'Assise. D'autres, enfin, sont tirés d'écrits divers dans lesquels ils avaient été cités (par exemple la Règle de sainte Claire). Son œuvre, qui comprend les Statuts de son ordre, des Sermons, des Cantiques et des Lettres, a été publiée à Anvers, 1623, in-4.
Les témoignages doxographiques sur saint François sont nombreux ; en 2014, la troisième et dernière version de sa biographie (après la Vita prima de 1228 et la secunda près de vingt ans plus tard) rédigée par Thomas de Celano a été retrouvée dans un fonds privé, acquise pour 60 000 euros par la Bibliothèque nationale de France<ref>Catherine Vincent, « La Vie retrouvée de François d'Assise », supplément « Culture et Idées » du Monde, 24 janvier 2015, Modèle:P..</ref> et publiée en français<ref>Jacques Dalarun, La Vie retrouvée de François d'Assise, éd. du Cerf, coll. « Sources franciscaines », 2015.</ref>, italien et latin<ref>« La Vie retrouvée de François d'Assise », La Croix, 25 janvier 2015.</ref>. Dans cette version, l'accent est mis sur la réalité de la pauvreté matérielle de François ainsi que sur sa fraternité envers les créatures en leur qualité d'enfants du même Père plutôt qu'entendue comme un hymne à la nature.
Authenticité des écrits
Les études récentes ont permis de déterminer les écrits que l'on peut attribuer à François, et à quel titre on peut les lui attribuer. Certains textes ont été éliminés des éditions récentes du fait de leur degré d'authenticité trop faible. Ainsi la célèbre Prière pour la paix, appelée aussi Prière simple ou encore Prière de saint François, ne fait partie d'aucune collection manuscrite. La trace la plus ancienne de ce texte ne remonte pas avant 1912. La prière fut ensuite imprimée vers 1916 au dos d’une image pieuse représentant François d'Assise. Ce n’est qu’à partir de 1936 qu’on l'attribua à saint François. Son succès mondial est dû au sénateur américain Modèle:Lien qui en fit lecture en 1945 à la tribune de la conférence de San Francisco qui verra naître l'ONU, la ville de San Francisco ayant été placée dès sa création par les Espagnols sous le patronage du saint.
D’autres prières, autrefois fameuses, ont récemment perdu du crédit auprès des chercheurs et ont disparu des éditions critiques des écrits de François.
Deux textes sont autographes (LLéon, LD-BLéon). Pour d'autres, on a un témoignage attestant que François en est l’auteur (CSol).
Parfois, comme cela arrivait souvent au Moyen Âge, François a dicté un texte à un secrétaire, plus ou moins habile. Certains textes commencent en effet par « Écrit comme… » (JP, TestS, BBe). Ceux-ci sont qualifiés d’opera dictata.
Certains textes (Adm) semblent être des notes prises pendant des entretiens.
La règle (1Reg, 2Reg) est un écrit ayant évolué de 1208 à 1223, dans lequel François tient certes une grande part, cependant une étude précise montre que ce texte est l'œuvre de la communauté franciscaine réunie en chapitre.
La classification de l'œuvre de François est toujours artificielle. Les textes mélangent les genres littéraires, notamment la Première Règle, à caractère législatif qui contient des modèles d'exhortation (type Lettres) et des prières. La classification souvent admise est celle qui suit :
Législation
- Admonitions (Adm)
- Joie Parfaite (JP)
- Règle de 1221 ou Première Règle (1Reg)
- Règle de 1223 ou Deuxième Règle (2Reg)
- Testament (Test)
- Règle pour les ermitages (RegErm)
- Exhortation aux sœurs de Saint-Damien (ExhPD)
- Testament de Sienne (TestS)
- Fragment de la règle de sainte Claire (FVie et DVol)
Lettres
- Lettre aux chefs des peuples (LChe)
- Lettre à tout l'Ordre (LOrd)
- Bénédiction à Frère Bernard (BBe)
- Lettre à tous les fidèles (rédaction I) (1LFid)
- Lettres à tous les fidèles (rédaction II) (2LFid)
- Lettre aux clercs (LCle)
- Lettre aux custodes (LCus)
- Lettre à Frère Léon (LLéon)
- Lettre à un ministre (LMin)
- Lettre à saint Antoine (LAnt)
Prières
- Oraison
- Louanges pour toutes les heures (LH)
- Notre Père paraphrasé (Pat)
- Louange à Dieu (LD)
- Cantique des créatures (CSol)
- Bénédiction à frère Léon (BLéon)
- Exhortation à la louange de Dieu (ExhLD)
- Salutation des Vertus (SalV)
- Prière de saint François passant devant une église
- Salutation à la Vierge (SalM)
- Antienne mariale (PsFant)
- Prière de saint François devant le crucifix de saint Damien (PCru)
- Prière d’intercession
- Psautier de saint François (PsF)
Les abréviations sont celles de l'édition bilingue latin-français :
Divers
- Saint François d'Assise. Documents, Écrits de François et premières biographies rassemblés par les Pères Théophile Desbonnets et Damien Vorreux, OFM, Les Éditions Franciscaines, 1968; Modèle:3e éd. 2002, 1504 p. Modèle:ISBN.
- François d'Assise, La Joie parfaite, textes choisis et présentés par Stéphane Barsacq, Éditions Points-Sagesse, 2008 Modèle:ISBN.
- François d'Assise. Écrits, Vies, témoignages. Édition du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:| }} }} centenaire, dir. Jacques Dalarun, Paris : Éditions du Cerf — Éditions franciscaines, 2010, t. I, Modèle:P. Modèle:ISBN.
- Les Fioretti de saint François d'Assise, datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, traduit dans toutes les langues importantes et constamment réédité.
Écrits perdus
Des cantiques ont été composés, paroles et musique pour les Clarisses d'après Miroir de la perfection (SP 90). C'est peut-être de ces textes que parle Claire d'Assise dans son testament.
Postérité spirituelle
François est, fait inhabituel, rapidement canonisé le Modèle:Date par le pape Grégoire IX, alors en exil face à l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen qui tente une invasion des États pontificaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Peu après sa mort, il est rapidement surnommé « l’Alter Christus » (l’autre Christ)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De nos jours, il fait partie des saints catholiques les plus populaires et sans doute celui qui est le mieux accueilli parmi les non catholiques ou non chrétiens. En raison de sa rencontre avec le sultan à Damiette, il est considéré comme le précurseur du dialogue interreligieux ; par la suite, l'annonce de la prière par les cloches, puis l'Angélus se sont répandus. Sa ville natale a été choisie par Jean-Paul II comme siège de la journée mondiale de prière en 1986. Cette journée a été suivie d'autres journées de prière connues sous le nom de rencontres d'Assise.
Figure de premier plan dans l'histoire religieuse de l'humanité, il a fait accomplir au christianisme une mutation décisive : Élie Faure souligne la joie à laquelle saint François donne libre cours pour chanter la louange de Dieu, mais aussi l’abolition des catégories habituelles de l’âme et du corps, de l’homme et de la nature : Modèle:Citation
Quant à l’historien Jacques Dalarun, il met l’accent sur la nette amorce d’un mouvement de féminisation : Modèle:Citation, choisissant Modèle:Citation
À la suite de la nuit qu'il célébra dans une grotte à Greccio, l'usage de la crèche de Noël s'est répandu dans la famille franciscaine puis dans les foyers.
En 2007, lors du troisième rassemblement œcuménique de Sibiu en Roumanie, le jour de la saint François d'Assise (Modèle:Date-) a été choisi pour clore le Temps de la Création<ref>Du 1er septembre au 4 octobre 2019 : saison de la Création</ref>, devenu en 2019 « saison de la Création ». En 2015, le pape François mentionne saint François d'Assise, dans son encyclique Laudato si' Modèle:Citation (c'est-à-dire la sauvegarde de la Création), comme Modèle:Citation<ref>Laudato si', n° 10.</ref>. En Modèle:Date-, il place sa nouvelle encyclique, intitulée « Fratelli tutti »<ref>Modèle:Lien web</ref> sous le patronage de Saint François d'Assise, et la consacre « à la fraternité et à l'amitié sociale »<ref>Modèle:Article</ref>.
Patronage
François est le patron notamment des louveteaux, (branche réservée aux jeunes enfants) au sein des mouvements de scoutisme catholiques, ainsi que celui des animaux, probablement par référence au miracle du « Loup de Gubbio » mais surtout pour le regard plein d'amour et de contemplation de l'œuvre de Dieu que portait saint François sur la nature (Cantique des créatures…). À son exemple, suivant l'article 6 de leur loi, les scouts sont invités à découvrir dans la nature « l'œuvre de Dieu » et à la considérer en conséquence avec respect et en apprenant à la connaître.
Considérant les animaux comme des créations vivantes de Dieu et les élevant au rang de frère de l'homme, saint François est devenu le saint patron des animaux et le jour de sa fête, le Modèle:Date-, a été instauré comme Journée mondiale des animaux lors d'une convention d'écologistes à Florence en 1931<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mission statement — World Animal Day, site officiel du World Animal Day.</ref>.
Le Modèle:Date, le pape Jean-Paul II le proclame patron des cultivateurs de l'écologie<ref>Philippe Roch et Dominique Bourg (éds.), Crise écologique, crise des valeurs ? : Défis pour l'anthropologie et la spiritualité, éd. Labor et Fides, 2010, Modèle:P.64, extrait en ligne.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> par la lettre apostolique Modèle:Lang<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lettre apostolique sur le site du Vatican.</ref>.
Hommages
Le pape Benoît XVI a déploré que la figure de François d'Assise ait subi les assauts de la sécularisation<ref>Voir sur eucharistiemisericor.free.fr.</ref>.
Le Modèle:Date-, le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio<ref group=Note>Prononcer : « Bergolio » , ce nom étant d'origine italienne.</ref> est élu pape et prend le nom de François, en référence à François d'Assise selon ses propres dires rapportés par l'archevêque de New York Timothy Dolan<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; le nom est choisi comme signe de pauvreté et d'espérance<ref>Jacques Dalarun, François d'Assise en questions, CNRS éditions, 2016.</ref>. Le pape François est le premier de l'histoire à prendre ce nom, et il semble vouloir signifier par là sa volonté de voir l'Église retourner à sa mission première : être pauvre parmi les pauvres suivant ainsi le vieil adage ascétique médiéval : Modèle:Citation<ref>André Vauchez, « Les Ordres mendiants et la reconquête religieuse de la société urbaine », in Histoire du Christianisme, vol. V, Desclée, 1993, Modèle:P..</ref>. Le pape François s’est rendu le vendredi Modèle:Date- dans la cité du Modèle:Lang, dont il a pris le nom<ref>Voir sur la-croix.com.</ref>.
Plusieurs églises de par le monde sont nommées en son honneur <ref>François-d'Assise</ref>. Modèle:Article détaillé
Les trois Saint François du Caravage
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Saint François en méditation, Musée civique de Crémone.
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Saint François en extase (1595), Modèle:-Wadsworth Atheneum, Hartford. -
Saint François en prière (1606) Galerie Nationale d’Art Ancien de Rome.
Dans les arts et la culture
Iconographie
Peinture
Filmographie
Cinéma
- 1911 : Il Poverello d’Assisi d'Enrico Guazzoni (Italie)
- 1918 : Frate Sole d'Ugo Falena et Mario Corsi (Italie)
- 1927 : Frate Francesco de Giulo Cesare Antamoro (Italie)
- 1932 : Assisi d’Alessandro Blasetti (Italie)
- 1944 : San Francisco de Assisi de Alberto Gout (Mexique)
- 1950 : Les Onze Fioretti de François d'Assise (Francesco, giullare di Dio) de Roberto Rossellini (Italie)
- 1960 : La Tragica notte di Assisi de Raffaello Pacini (Italie)
- 1961 : François d'Assise (Francis of Assisi) de Michael Curtiz (USA)
- 1965 : Cotolay de José Antonio Nieves Condé avec Vincent Parra.
- 1966 : Des oiseaux, petits et gros de Pier Paolo Pasolini
- 1972 : François et le chemin du soleil (Fratello sole, sorella luna) de Franco Zeffirelli (Italie)
- 1989 : Francesco de Liliana Cavani, avec Mickey Rourke ; présenté au festival de Cannes (Italie)
- 2002 : Francesco de Michele Soavi (Italie)
- 2007 : Chiara e Francesco de Fabrizio Costa (Italie)
- 2016 : L'Ami, François d'Assise et ses frères de Renaud Fély et Arnaud Louvet (France)
Télévision
Téléfilm
- 1966 : François d’Assise (téléfilm) de Liliana Cavani
Théâtre
- 1926 : La Vie profonde de saint François d’Assise de Henri Ghéon
- 1944 : Le Petit Pauvre de Jacques Copeau, Gallimard, 1946. Créée en 1988, la pièce est reprise diverses fois, notamment en 2016/2017 à la chapelle de la Pitié-Salpêtrière à Paris, mise en scène de Djamel Guesmi.
- 1994 : François d'Assise, d'après l'œuvre de Joseph Delteil (1960), adaptation d'Adel Hakim et Robert Bouvier
- 1999 : François, le saint Jongleur, de Dario Fo, La Fontaine, 2012
Musique
- Légende n°1 : Saint François d’Assise, La prédication aux oiseaux, Franz Liszt, 1863
- Saint François d'Assise, diptyque musical, livret et musique de Charles Gounod, 1891.
- Saint François d'Assise, oratorio pour chanteurs solistes, chœurs et orchestre (1909–10), M59, Maurice Ravel, perdu.
- Saint François d’Assise (Fioretti) Oratorio de Gabriel Pierné sur un poème de Gabriel Nigond, pour soli, chœurs d’hommes, de femmes, d’enfants et orchestre en un prologue (I La jeunesse de François, II François et la Pauvreté) et deux parties (première partie : I Le Lépreux, II Sœur Claire, III Les Oiseaux – deuxième Partie : IV Les Stigmates, V Le Cantique du Soleil, VI La Mort) 1911-1912
- San Francesco d'Assisi, Mystère pour voix seules, Chœur et Orchestre (1920/1921) de Gian Francesco Malipiero
- Quatre petites prières de Saint François d’Assise, Francis Poulenc, 1948
- Saint François d'Assise, livret et musique d'Olivier Messiaen ; opéra en 3 actes et 8 tableaux. Opéra commandé par Rolf Liebermann en 1975 pour l’Opéra de Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- L'infinitamente piccolo (des versions éditées hors de l'Italie incluent un ou plusieurs titres en français, allemand, grec ou flamand) composé et interprété par Angelo Branduardi, 2000.
Arts graphiques
- Illustrations de Maurice Denis pour l’édition des petites fleurs de Saint François d’Assise, 1911, traduite par André Pératé
- Illustrations d’Émile Bernard pour l’édition des petites fleurs de Saint François d’Assise, édition Ambroise Vollard, 1928
- Illustration d’Umberto Brunelleschi, traduit par Frédéric Ozanam, Les petites fleurs de Saint François d'Assise, librairie d'amateurs, 1942
- Illustrations de Bernard Boutet de Monvel pour Saint François d’Assise, 1921, éditions Plon, Paris
- Trente Illustrations en couleur pour les petites fleurs de Saint François d'Assise d’Eugène Burnand, 1919, éditions Sand &Co, Londres.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Romans et témoignages
- Christian Bobin, Le Très-Bas, Folio ou Gallimard, 1992.
- François Cheng, Assise. Une rencontre inattendue, Albin Michel, Paris, 2014, 50 pages Modèle:ISBN
- Níkos Kazantzákis, Le pauvre d'Assise, Plon, 1957.
- André Suarès, Les bourdons sont en fleur, Emile-Paul, 1917.
- Hermann Hesse, François d'Assise, Salvator, 2015, 176 pages.
- Biographies
- François-Émile Chavin de Malan, Histoire de saint François d'Assise (1182-1226), 1841
- Abel Bonnard, Saint François d'Assise, Ernest Flammarion, Paris, 1929 ; rééd. Paris, Éditions du Trident, 1992 Modèle:ISBN
- G. K. Chesterton, Saint François d'Assise, Librairie Plon, 1925
- Salomon Reinach, Cultes, Mythes et Religions, Robert Laffont, collection Bouquins, 1996, La conversion de saint François pages 993 à 1008, Modèle:ISBN
- Johannes Joergensen, Saint François d'Assise , Tallandier, 1979.
- Omer Englebert, Vie de saint François d'Assise, biographie, éd. Albin Michel, Paris, 1946, coll. « Les grands spirituels » ; nouvelle éd. revue et corrigée, 1957 ; rééd. 1982.
- Chiara Frugoni, Saint François d'Assise. La vie d'un homme, Éditions Noêsis, 1997, 208 p.
- Julien Green, Frère François, Éditions du Seuil, 1983 ; rééd. 2005 Modèle:ISBN.
- Félix Timmermans, La Harpe de saint François, Bloud et Gay, 1933, 383 p.
- Joseph Delteil, François d'Assise, 1960 ; rééd. 2009, 230 p.
- Modèle:Ouvrage
- Le personnage historique et sa formation
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Modèle:Article
- Jacques Le Goff, Saint François d'Assise, Gallimard, 1999 Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Œuvres de saint François
- Jacques Dalarun, Le Cantique de frère Soleil. François d'Assise réconcilié, Alma éditeur, 2014, 189 p.
- Joseph Delteil, Le Discours aux oiseaux par saint François d'Assise, 1925
- Claude-Henri Rocquet, Saint François parle aux oiseaux, Les Éditions Franciscaines, 2005, 52 p.
- Modèle:Article
- Spiritualité
- Marie Allain, Saint-François d'Assise, Prêcheur pour un monde bienheureux, éditions Fernand Lanore, 2010.
- Frère Éloi Leclerc, Sagesse d'un pauvre, Desclée de Brouwer, Paris, 1959 Modèle:ISBN.
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- Érik Sablé, Le Livre du détachement et de la paix : petite introduction à la spiritualité de saint François d'Assise ; suivie de La vie de saint François, 2006.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Barthélemy de Pise, De conformitate vitae Beati Francisci ad vitam Domini Iesu (Conformité de S. François avec Jésus-Christ), Tome I [1], Tome II [2].
- Stan Rougier, Saint François d'Assise ou la puissance de l'amour, Éd. Albin Michel, Paris, 2009.
- Pascal Frey, Saint François d'Assise, une pensée par jour, Mediapaul, Paris, 2015, 118 p.
- Postérité et Iconographie
- François d’Assise à l’écran
Articles connexes
Liens externes
- La Famille franciscaines, Fondation François d’Assise
- Audience du pape Benoît XVI du 27 février 2010 consacrée à saint François d'Assise, site du Vatican
- Écrits de saint François d'Assise, Sources Chrétiennes
- Association Chemins d'Assise : Chemin de paix, de Vézelay à Assise, chemindassise.org