Henri Alekan

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Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

Henri Alekan est un directeur de la photographie français né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès à Auxerre<ref>Relevé des fichiers de l'Insee</ref>.

Biographie

Henri Alekan étudie au Conservatoire national des arts et métiers, puis à l'Institut d'optique, tout en suivant les cours pratiques de Pathé-Cinéma. Assistant opérateur (notamment du chef opérateur Eugen Schüfftan) dès 1928, ses sympathies syndicales pour le Front populaire l'amènent à créer une association des assistants opérateurs. Il est ensuite, jusqu'en 1940, cadreur puis chef opérateur.

Interdit, en théorie, d'exercer la profession de directeur de la photographie par la loi sur le statut des juifs du gouvernement de Vichy, il tiendra néanmoins ce poste dans le film d'Abel Gance Vénus aveugle, tourné en zone libre en 1941, ainsi que pour le documentaire de René Clément Ceux du rail, également tourné dans le sud de la France, donc en zone non occupée. Il fonde aussi à Cannes, à l'automne 1940, le Centre artistique et technique des jeunes du cinéma (CATJC)<ref>Le CATJC donnera naissance en 1944 à l'IDHEC, dont Henri Alekan sera longtemps vice-président</ref>, qui prend la forme associative à Nice en Modèle:Date- et dont feront partie Yannick Bellon, Philippe Agostini, Jacqueline Audry, Yves Baudrier, René Clément, Paul Gilson, Maurice Labro, Tony Leenhardt, Jean Lods, Louis Page, Georges Régnier, Claude Renoir, André ThomasModèle:Etc

À la Libération, il participe à la Commission supérieure technique (CST), fondée en Modèle:Date- chez Max Douy par Jean Painlevé entre autres. Après guerre, il est également cofondateur avec Louis Daquin de la Coopérative générale du cinéma français<ref>La Coopérative générale sur IMDB</ref>, pour la production de films exigeants.

La célébrité vient à la Libération avec un des films produits par la Coopérative, La Bataille du rail de René Clément (1946), dans le style documentaire. La même année, le succès redouble avec La Belle et la Bête, de Jean Cocteau, dans le style fantastique. Son principal collaborateur est désormais le chef électricien Louis Cochet, qu'il a connu résistant.

Sans effets recherchés, mais toujours au service du réalisateur, Henri Alekan a joué de sa capacité à passer du réalisme à la poésie dans Les Maudits (René Clément, 1947), dans Les Amants de Vérone (André Cayatte, 1949), dans La Marie du port (Marcel Carné, 1949) ou dans Une si jolie petite plage (Yves Allégret, 1949), se révélant un maître de la photographie en noir et blanc. Le passage à la couleur ne le prend pas de court, comme le montrent Austerlitz (Abel Gance, 1960) ou La Princesse de Clèves (Jean Delannoy, 1961).

Son engagement ne cesse pas avec le succès. Avec Albert Viguier et Max Douy, il crée l'AFC et prend des responsabilités au sein de l'Union des auteurs réalisateurs et techniciens du cinéma et de la télévision, qui est une caisse de secours.

En 1959, il assure lui-même la réalisation d'un documentaire, L'Enfer de Rodin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 1986, il récidive avec La Petite Danseuse de Degas. En 1987, il apporte une contribution essentielle à la réussite des Ailes du Désir de Wim Wenders. Deux ans plus tard, il se met au service de l'IMAX pour un film de Pierre Étaix destiné à La Géode.

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Tombe de Henri Alekan au cimetière du Montparnasse (division 29).

Au début des années 1970, afin de pallier l'absence de cours du soir à l'IDHEC, il crée le Cours Alekan, initialement accueilli par Silvia Monfort dans son Carré (square des Arts et Métiers). Il fut ensuite déplacé dans le quartier Latin, à l'Institut de l'audiovisuel, rue Henri-Barbusse, puis à la cinémathèque du Palais de Chaillot, ensuite au Studio Action. Le cours, hébergé à sa fin à la Filmothèque du quartier latin qui était en liaison avec les universités de Nanterre et de Jussieu, s'est arrêté en 2009.

Son travail a inspiré Cosette Harcourt pour le style du Studio Harcourt<ref name="Fig09">Harcourt, soixante-quinze ans de classicisme dans Le Figaro du 10 septembre 2009</ref>.

Inventeur d'un procédé d'éclairage, Transflex, il consacre la fin de sa vie à des spectacles de mise en lumière des villes, les Chemins de lumière.

Il a participé au jury longs métrages du Festival de Cannes 1983.

Très engagé dans le syndicalisme et l'enseignement du cinéma, il a transmis dans un livre de référence son approche de la lumière, Des lumières et des ombres, qu'il commente dans le film de Laurent RothDes Lumières et des hommes (1986).

Il a été inhumé au cimetière du Montparnasse (division 29, au petit cimetière). La cinémathèque de Boulogne-Billancourt, où il habitait, porte son nom.

Filmographie

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Publications

  • Des lumières et des ombres (1984, Éditions du Collectionneur).
  • La belle et la bête (1992, Éditions du Collectionneur).
  • Question de Lumières en collaboration de Robert Doisneau (1993, Édition Stratem)
  • Le Vécu et l'Imaginaire. Chroniques d'un homme d'images (1999, Éditions La Sirène).
  • Encore une nuit à Paris, L'Harmattan, 2000
  • Portfolio La lumière en toute liberté, préface d'Henri Alekan, photographies de Cuchi White, gravures de Paolo Boni, Robert et Lydie Dutrou imprimeurs, 2000.

Œuvres diverses

En collaboration avec Patrick Rimoux, Henri Alekan a développé en 1996 l'illumination d'un des escaliers de la rue du Chevalier-de-La-Barre à Montmartre (Paris {{#if:

 | Modèle:Abréviation discrète
 | XVIII

}}e). Créée à base de fibres optiques, cette installation pérenne représente les constellations du Modèle:1er janvier au Modèle:1er juillet.

Distinctions

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Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

Filmographie

Liens externes

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