Montmartre

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Quartier

Montmartre est un quartier du 18e arrondissement de Paris (France) dominé par la basilique du Sacré-Cœur. Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il a accueilli de nombreux artistes tels que Picasso ou Modigliani et est devenu le symbole d'une vie rurale et autonome au sein même de la mégalopole.

Jusqu'en 1860, Montmartre est une commune du département de la Seine. Cette année-là, en vertu de la loi d'extension de la capitale, la commune est annexée par Paris à l’exception d’une petite partie qui est attribuée à la commune de Saint-Ouen.

Fichier:Montmartre, Paris 2010-06-26 n1.jpg
Un escalier typique de Montmartre.

La majorité du territoire de l'ancien Montmartre est donc intégré dans ce qui devient le [[18e arrondissement de Paris|Modèle:18e]], baptisé « des Buttes-Montmartre » et constitué des quartiers administratifs des Grandes-Carrières, de Clignancourt, de la Goutte-d'Or et de la Chapelle. De même que le quartier du Marais, Montmartre n'a aujourd'hui aucune limite géographique précise : c'est un quartier parisien « historique » et non un « quartier administratif ».

Connu pour ses rues étroites et escarpées flanquées de longs escaliers, ce secteur très touristique du nord de Paris abrite le point culminant de la capitale sur la butte Montmartre, une des buttes-témoins gypseuses formées de part et d'autre de la Seine et dénommées les « collines de Paris ». À Modèle:Nobr, altitude du sol naturel à l’intérieur du cimetière du Calvaire, il jouxte l’église Saint-Pierre de Montmartre, plus ancienne église du Paris actuel.

Situation et accès

Le funiculaire de Montmartre Modèle:Incise permet l'accès au Sacré-Cœur depuis la place Saint-Pierre, évitant ainsi de gravir l'escalier de la rue Foyatier qui le longe et compte Modèle:Nobr avec paliers.

Quatre lignes du métro de Paris sillonnent le quartier :

Les lignes de bus RATP 30, 31, 54, 67, 74, 80, 85, 95 traversent également le secteur<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que la ligne 40 (autrefois Montmartrobus), la seule à circuler sur la butte Montmartre.

Enfin, le Petit-train de Montmartre propose également une visite guidée de cette dernière en Modèle:Unité<ref>Le Petit Train de Montmartre, Office du tourisme de Paris.</ref>. Modèle:Saut

Toponymie

[[Fichier:Paris 18e arrondissement - Quartiers.svg|vignette|Les quartiers administratifs parisiens des Grandes-Carrières, de Clignancourt, de la Goutte-d'Or et de la Chapelle qui composent le [[18e arrondissement de Paris|Modèle:18e]], dit « des Buttes-Montmartre».]]

Une étymologie de Montmartre veut que ce toponyme (le nom désignant ce lieu) se rattache à un mons Martis Modèle:Incise car, à l'époque gallo-romaine, un temple dédié à Mars (dieu de la guerre) jouxtait un temple dédié à Mercure (dieu du commerce) à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Pierre<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Chapelle des Martyrs Montmartre Abbey.jpg
Chapelle des Martyrs de l'abbaye de Montmartre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, construite en 1133 et détruite en 1794 (gravure du Modèle:S mini)

Une autre étymologie serait mons Martyrum, le « mont des Martyrs », une des rues historiques menant à Montmartre s'appelant d'ailleurs « rue des Martyrs » : victime des persécutions antichrétiennes, saint Denis y fut décapité avec deux autres coreligionnaires, Rustique et Éleuthère<ref>Longnon, Auguste, Les Noms de lieu de la France. Leur origine, leur signification, leurs transformations, 1920, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Les lieux des noms de France et Les environs de Paris illustrés (1856).</ref>.

Le « mont de Mars » a donc pu être réinterprété vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en « mont des Martyrs », ou mons Martyrum Modèle:Incise et ensuite, par dérivation populaire, en mont de « martre », martre signifiant martyr en ancien français<ref>Christian Montésinos, Éléments de mythologie sacrée aux {{#switch: XIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} en France, Éditions de la Hutte, coll. « Les veilleurs », 2011, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

La substitution toponymique de la dénomination païenne par la dénomination chrétienne reste cependant hypothétique et la double étymologie (mont de Mars et mont des Martyrs) est encore actuellement proposée. Il faudrait, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Ancien Régime

Modèle:Loupe L'église Saint-Pierre de Montmartre est fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais elle n'est mentionnée pour la première fois qu'en 850 dans le Liber miraculorum S. Dionysii (Recueil des miracles de saint Denis). Lors du siège de Paris en 885, les Normands pillent le village.

En 1133-1134, le roi Louis VI fonde l'abbaye royale des Dames de Montmartre située en haut de la butte près de l'église Saint-Pierre, « l'abbaye d'en haut »<ref>Recueil des chartes de l’abbaye royale de Montmartre, publié et annoté par Édouard de Barthélemy, Paris, Honoré Champion, 1888, in-8°, Modèle:Nb p..</ref>.

En 1686, l'abbaye d'en haut est abandonnée au profit de nouveaux bâtiments édifiés à mi pente autour de l'emplacement de l'actuelle rue Yvonne Le Tac, « l'abbaye d'en bas ». Le cloître de l'abbaye d'en haut qui jouxtait l'église Saint-Pierre est détruit et les autres bâtiments utilisés comme granges ou écuries.

Le territoire de la seigneurie de l'abbaye s'étend sur la partie ouest de l'actuel Modèle:18e, la partie nord du Modèle:9e et une partie des Batignolles. La limite de la paroisse de Montmartre avec la paroisse de Saint-Eustache était fixée au chemin du Roule à Saint-Lazare, c'est-à-dire à la rue des Porcherons actuelle rue Saint-Lazare, les rues Coquenard et Notre-Dame-de-Lorette, actuelle rue Lamartine et rue d'Enfer, actuelle rue Bleue.

Deux chapelles annexes avaient été fondées, Notre-Dame-de-Lorette avant 1646 pour desservir le quartier des Porcherons et Sainte-Anne en 1656 pour le quartier de la Nouvelle-France. Cette chapelle est à l'origine de l'église Saint-Vincent-de-Paul.

Limite de la paroisse de Montmartre sur plan de Jean Junié de 1786

Lors du siège de Paris en 1590, Henri IV fit installer deux batteries d’artillerie : Modèle:Citation<ref name="SP">Histoire du siège de Paris sous Henri IV en 1590 d'après un manuscrit par M.-A. Dufour, 1881, Modèle:P..</ref>.

Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est fondée la manufacture de porcelaine de Clignancourt, hameau dépendant de Montmartre, à laquelle est notamment destiné l’albâtre issu des carrières de Montmartre<ref name=":8">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0" />.

1789-1860 : commune de Montmartre

Modèle:Article détaillé Lors de la formation des communes et des départements français (décret du Modèle:Date de l'Assemblée nationale), Montmartre devint une commune du département de la Seine en Modèle:Date-. Celle-ci se constitua avec difficulté, le mur de l'octroi, ou mur des Fermiers généraux, ayant peu de temps avant coupé l'ancienne paroisse en deux.

Le Haut-Montmartre procéda à l'élection de son propre conseil, qui se déclara favorable à la séparation entérinée le Modèle:Date-, Paris annexant le Bas-Montmartre (dans l'actuel [[9e arrondissement de Paris|Modèle:9e]]). Son premier maire fut Félix Desportes, un bourgeois originaire de Rouen, qui s'installa place du Tertre en 1788. Il transforma son domicile en mairie et établit solidement cette municipalité jusqu'en Modèle:Date-. Patriote zélé, il donne les prénoms de Flore Pierrette Montmartre à sa fille née en Modèle:Date-.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de « Mont-Marat »<ref name=Cassini/>.

La commune était délimitée par :

La commune était constituée de deux pôles principaux :

  • le village de Montmartre proprement dit sur le sommet de la colline et son versant méridional où s'étendait le domaine de l'abbaye de Montmartre, de l'église Saint-Pierre qui jouxtait l'« abbaye d'en haut » abandonnée en 1685 jusqu'à l'« abbaye d'en bas » près de la rue des Abbesses avec ses jardins limités par un mur à l'emplacement de l'actuelle rue d'Orsel. Ce domaine est vendu en 1794 comme bien national après l'expulsion des religieuses en 1790<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les bâtiments de l'abbaye d'en bas autour de l'actuelle rue Yvonne Le Tac, les vestiges de ceux de l'abbaye d'en haut qui jouxtait l'église et la galerie couverte qui reliait ces deux pôles sont détruits et la plus grande partie de ces terrains est exploitée en carrières de gypse au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les carrières à l'emplacement de l'ancienne abbaye d'en bas sont remblayées vers 1820. La rue Yvonne-le-Tac et le prolongement de la rue des Martyrs de la rue d'Orsel à la rue La Vieuville sont tracées sur ce terrain. Les carrières à mi-pente creusées à l'emplacement des anciens jardins de l'Abbaye sont remblayées vers 1840 pour créer un lotissement où sont ouvertes les rues des Trois-Frères, Berthe, André Barsacq, Gabrielle, Drevet et Chappe.

En 1840-1845, la construction de l'enceinte de Thiers laisse à l'extérieur de celle-ci une petite partie du territoire de la commune qui sera rattaché à Saint-Ouen en 1860.

Modèle:Saut Modèle:Message galerie-Commons

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Depuis le rattachement à Paris en 1860

Fichier:Vue de Montmartre, depuis la Cité des Fleurs aux Batignolles.jpg
Alfred Sisley, Vue de Montmartre, depuis la Cité des Fleurs aux Batignolles (1869), musée de Grenoble.

Lors de l'extension de Paris du mur des Fermiers généraux à l'enceinte de Thiers, la commune de Montmartre est supprimée par la loi du Modèle:Date- et son territoire est réparti comme suit<ref name="loi 1859">« Loi sur l'extension des limites de Paris (du 16 juin 1859) », dans le Bulletin des lois de l'Empire français, Modèle:Tome, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} série, Modèle:N°, 3 novembre 1859, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref> :

  • la plus grande partie, située à l'intérieur de l'enceinte de Thiers, est rattachée à Paris au sein du [[18e arrondissement de Paris|Modèle:18e]], appelée « Butte-Montmartre » et répartie entre les quartiers des Grandes-Carrières, de Clignancourt, de la Goutte-d'Or et de la Chapelle<ref>Décret du 3 novembre 1859 qui fixe les dénominations des vingt arrondissements municipaux de la ville de Paris, dans le Bulletin des lois Modèle:Lire en ligne.</ref> ;
  • la petite partie restante, située hors des fortifications de l'enceinte de Thiers, est rattachée à la commune de Saint-Ouen<ref name="loi 1859"/>.

C'est à Montmartre que se déclenche la Commune de Paris en 1871<ref>Kilien Stengel et Loïc Bienassis, Montmartre en 200 questions, Éditions Alan Sutton, 2012, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.</ref>, après la volonté d'Adolphe Thiers et de son gouvernement de récupérer les canons de la Garde nationale qui étaient alors stationnés dans le quartier. Après l'arrestation et l'exécution de deux généraux dont l'un commandant une brigade chargée de les récupérer, plusieurs quartiers, dont celui de Montmartre se révoltent : c'est le début de la Commune qui durera du Modèle:Date- jusqu'à la Semaine sanglante à la fin du mois de Modèle:Date-.

Modèle:Article détaillé

Population

Habitants du maquis et des carrières
Fichier:Maquis-a-montmartre-paris.jpg
Le maquis de Montmartre où Amedeo Modigliani eut son premier atelier (photographie de 1918)
Fichier:Lazar Meyer - Le Maquis de Montmartre vu de la rue Caulaincourt en 1903 - P550 - Musée Carnavalet.jpg
Le Maquis de Montmartre vu de la rue Caulaincourt par Lazar Meyer (1903)

Entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le Haut-Montmartre de la butte n'est pas un endroit bien famé, contrairement au Bas-Montmartre<ref name=":9">Modèle:Article.</ref>. Le Haut-Montmartre est appelé le « maquis de Montmartre » sis dans la zone comprise entre les actuelles rues Lepic et Caulaincourt, dont on peut voir un vestige de nos jours aux allures de petit parc tranquille autour du boulodrome ou encore à l'endroit du dit passage de la Sorcière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce terrain vague était construit de petits cabanons de bois hétéroclites et insalubres, dans lesquels s’agglomérait une population sans le sou composée d'ouvriers, de paysans déracinés ou d'artistes bohémiens : les rebuts de la société parisienne d'alors<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Van Gogh - Blick auf Montmartre mit Mühlen.jpeg
Vincent van Gogh, La Colline de Montmartre ou Vue de Montmartre et de ses moulins (1886), Otterlo, musée Kröller-Müller.

Si par ailleurs, la population de Montmartre est majoritairement composée de vignerons, de laboureurs et de meuniers tenant d'ailleurs cabarets ou guinguettes les dimanches et jours fériés<ref name=":8" />, y habitent également les carriers, et les carrières de Montmartre ouvertes où ils travaillent offrent longtemps un refuge aux voleurs et aux vagabonds de la grande ville, jusqu'à ce qu'elles ferment<ref name=":8" />.

Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, cette population se transforme majoritairement en cabaretiers, propriétaires de guinguettes et de tables d'hôtes, avec une minorité se composant généralement d'employés, d'ouvriers, de petits rentiers chassés par les démolitions haussmanniennes de Paris et attirés par des loyers et certains produits de consommation (sans droits d'octroi à payer) moins chers qu'à Paris<ref name=":8" />. Cette gentrification lui fait gagner en sécurité<ref name=":8" />.

Artistes de Montmartre
Fichier:Le Bateau-Lavoir, circa 1910.jpg
Le Bateau-Lavoir, vers 1910.

Aux {{#switch: XX

 | e | er | = 
   {{#switch: XX
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, Montmartre devient un lieu phare de la peinture, où notamment le Bateau-Lavoir ou la place du Tertre accueillent des artistes comme Camille Pissarro, Henri de Toulouse-Lautrec, Théophile Alexandre Steinlen, Vincent van Gogh, Maurice Utrillo, Amedeo Modigliani, Pablo Picasso… Plus tard, les artistes peintres abandonnent peu à peu l'endroit, préférant se réunir désormais dans le quartier du Montparnasse situé sur la Rive gauche.

En 1930 cependant, est conçue la cité Montmartre-aux-artistes<ref>« Montmartre aux artistes », montmartre-aux-artistes.org.</ref>.

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune entre 1793 et 1856.

En 1856, la commune comptait Modèle:Nombre. La commune en tant qu'entité indépendante disparaît en 1860 lorsqu'elle est annexée par Paris. Pour l'essentiel, l'ancienne commune correspond à la moitié ouest du nouveau [[18e arrondissement de Paris|Modèle:18e]], mais ils ne se retrouvent pas trait pour trait et une poursuite de l'étude démographique à périmètre constant est difficile à établir<ref>Danielle Chadych et Dominique Leborgne, Atlas de Paris. Évolution d’un paysage urbain, Parigramme, coll. « Atlas «, 1999, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.</ref>.

Modèle:Tableau population d'article de commune de France Modèle:Graphique population d'article de commune de France

Géologie

Modèle:...

Fichier:Coupe géologique de Paris.png
Coupe géologique de Paris. De Longjumeau à Le Mesnil-Amelot en passant par Montmartre.

La butte Montmartre est une des collines de Paris, des buttes-témoins formées de part et d'autre de la Seine. Ces buttes oligocènes, constituées d'horizons gypseux et de marnes intercalaires du Ludien<ref>Coupe géologique schématique de Meudon à Montmartre, tirée de https://coursgeologie.com/site-geologique-de-paris-288/</ref>, sont des vestiges de l'ancienne extension de différentes plates-formes résistantes du calcaire grossier du lutétien et de la craie du crétacé, entamées par l'érosion régressive<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Lieux et monuments

Un haut lieu religieux parisien

Fichier:Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre 2.jpg
La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.

La colline de Montmartre est célèbre pour abriter :

et trois communautés religieuses :

  • des religieuses de Notre-Dame du Cénacle, congrégation internationale née en 1826 en Ardèche, présente sur la butte Montmartre depuis 1890 ;
  • des carmélites, contemplatives cloîtrées partageant leurs journées entre les offices, la méditation et les travaux manuels ;
  • les bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre, contemplatives vouées à la prière et à « l’adoration perpétuelle » dans la basilique, où elles accueillent des groupes d'enfants, de jeunes ou d'adultes pour des retraites ou des réunions de prière.

Salles de spectacles

Fichier:Moulin Rouge 1.jpg
Le Moulin-Rouge.
Fichier:La Maison de Dalida - Bute Montmartre (Paris).jpg
La maison de Dalida.

Musées

Autres lieux et manifestations

Fichier:Vigne de Montmartre, Paris 9 September 2013.jpg
La vigne de Montmartre.
Fichier:Café des 2 Moulins June 2010.jpg
Le café des 2 Moulins.

Galerie

Personnalités

Modèle:Section à sourcer

Personnes célèbres nées à Montmartre

Personnes célèbres vivant ou ayant vécu à Montmartre

Modèle:Colonnes

Montmartre au cinéma

Dans Le Château de verre, René Clément a tourné plusieurs scènes dans les escaliers et les rues de la butte et parmi les ruines encore présentes en 1950 à la suite des bombardements aériens des forces alliées des 20 et Modèle:Date-<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9603411c/f21.item.</ref>,<ref>https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00007272/montmartre-bombarde.</ref>.

Dans la dernière séquence de Si Paris nous était conté (1956), Sacha Guitry conduit le spectateur place du Tertre à la rencontre de ses peintres et poètes.

François Truffaut, ayant passé toute son enfance dans les Modèle:9e et Modèle:18e de Paris, a filmé le quartier dans ses célèbres longs métrages Les Quatre Cents Coups (1959), Baisers volés (1968), ainsi que dans Le Dernier Métro (1980). Une grande partie de l'action de ses films se situe à Montmartre.

Le film Minuit à Paris de Woody Allen (2011) s'ouvre sur une succession de plans fixes montrant un Paris où l'on aperçoit plusieurs images de Montmartre : du parvis du Sacré-Cœur au musée de Montmartre, sans oublier le Moulin-Rouge et les rues étroites du quartier.

Le film Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (2001) réalisé par Jean-Pierre Jeunet avec Audrey Tautou dans le rôle-titre, est une représentation originale d'un Montmartre idéalisé et pittoresque. Succès mondial avec plus de trente-deux millions d'entrées (dont neuf millions en France), treize Césars, cinq Oscars, Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain attire notamment rue Lepic au Café des 2 Moulins des touristes du monde entier<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans Paris, je t'aime, un film à sketches français mettant en scène une suite de rencontres amoureuses ayant lieu chacune dans un quartier de Paris différent, le court-métrage de Bruno Podalydès se déroule à Montmartre.

Dans le film Moulin Rouge de Baz Luhrmann (2001), Christian, un jeune poète plein d'espoir (Ewan McGregor) s'installe à Montmartre et y rencontre par hasard Henri de Toulouse-Lautrec (John Leguizamo) qui va le convaincre d'écrire une pièce pour le Moulin-Rouge. En cours de route, il tombera amoureux de Satine, une courtisane jouée par Nicole Kidman.

Le court-métrage Le Rêve des Apaches de Hélie Chomiac (2021) se déroule à Montmartre au début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et retrace l'histoire de deux voyous parisiens. On y retrouve entre autres Damien Jouillerot et Cyril Descours dans les rôles titres.

Montmartre dans la bande dessinée

Le quartier et l'histoire de la Commune de Paris sont représentés dans une reconstitution minutieuse des années 1870 et 1880 dans la bande dessinée en deux volets de François Bourgeon Le Sang des cerises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Montmartre dans la chanson

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Fernand Bournon : Montmartre-Clignancourt
  • Pierre Faveton et Bernard Ladoux, Montmartre, Pigalle et la Nouvelle-Athènes, Massin, 2013.
  • Jean-Marc Léri, Montmartre, Éditions Henri Veyrier, 1983.
  • Jean-Max Méjean, Montmartre et ses alentours, mis en scènes, Paris, Éditions Espaces et Signes, 2017, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.
  • Philippe Mellot, Les Montmartrois. L'album de famille : marchands de vin, restaurateurs, cabaretiers, artistes, petits commerçants et autre figures de la Butte, 1871-1940, Omnibus, coll. « Les vies secrètes du vieux Paris », 2015, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.
  • Philippe Mellot, La Vie secrète de Montmartre, illustrée par des centaines de photographies et dessins, Omnibus, 2008, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.
  • Paul Yaki, Montmartre, terre des artistes, illustrations de Maurice Asselin, Jean Aujame, René Collamarini et Max Jacob, Éditions G. Girard, Paris, 1947.
  • Hippolyte Monin, « La Justice de Montmartre en 1775 », Le Vieux Montmartre, tome I, années 1895-1896, Modèle:P..
  • Hippolyte Monin, « Le Mur de la Ferme générale et le Bas Montmartre », Le Vieux Montmartre, tome I, années 1895-1896, Modèle:P..
  • Hippolyte Monin, « Le Lord de Montmartre », Le Vieux Montmartre, tome II, années 1897-1900, Modèle:P..
  • Hippolyte Monin, « Montmartre en novembre et en Modèle:Date- », Vieux Montmartre, tome II, années 1897-1900, Modèle:P..
  • Hippolyte Monin, Le coup d'État du 2 décembre à Montmartre , extrait de Le Vieux Montmartre, Paris, 1899, 20 p.
  • André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre aux {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}, Montmartre, Éditions André Roussard, 1999, Modèle:Nb p. Modèle:Isbn.

  • Charles Sellier, Curiosités historiques et pittoresques du vieux Montmartre, H. Champion, 1904, 346 p.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail