Dalida

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Musique (artiste)

Iolanda Cristina Gigliotti, dite Dalida, née le Modèle:Date de naissance au Caire (Égypte) et morte le Modèle:Date de décès à Modèle:Arrondissement (France), est une chanteuse et actrice italienne naturalisée française<ref group="alpha">D'origine italienne, elle est naturalisée en 1961. Cf. « Dalida : Découvrez le dressing de la chanteuse et ses secrets », gala.fr, 26 avril 2017.</ref>.

Issue d'une famille italienne installée en Égypte, elle participe à des concours de beauté au début des années 1950 et tourne quelques films au Caire. Résidant en France à partir de 1954, elle connaît son premier succès de chanteuse avec le titre Bambino en 1956. Se façonnant un répertoire regroupant plus de sept cents chansons interprétées en plusieurs langues, elle devient une grande figure de la chanson française et bénéficie d'une popularité dépassant la scène francophone.

Parmi ses chansons les plus connues, figurent Come prima, Les Gitans, Gondolier, Bambino, Les Enfants du Pirée, Itsi bitsi petit bikini, La Danse de Zorba, Bonsoir mon amour, Le Temps des fleurs, Darla dirladada, Paroles... Paroles..., Gigi l'amoroso, Il venait d'avoir 18 ans, Salma Ya Salama, Laissez-moi danser, Gigi in paradisco et Mourir sur scène. Embrassant plusieurs styles musicaux, tels que le twist, la pop et le raï, elle est également une des premières artistes françaises à interpréter des chansons disco avec les titres J'attendrai et Bésame mucho.

Souffrant d’une dépression Modèle:Incise, elle se suicide quelques mois après avoir été l'actrice principale du film dramatique égyptien Le Sixième Jour. Sa vie privée et sa mort font d'elle une icône au destin tragique.

Biographie

Origines et enfance

Fichier:Dalida en 1937.png
Dalida au Caire, en 1937.

Iolanda Cristina Gigliotti naît le Modèle:Date- à Choubra, un faubourg du Caire, de parents italiens originaires de Serrastretta, en Calabre. Son père, Pietro Gigliotti (1904-1945), est premier violon à l'Opéra du Caire ; elle le suit en coulisse lors de ses répétitions<ref name="nykdcd">Modèle:Article.</ref>. Sa mère, Filomena d'Alba (1904-1971), est couturière<ref>Modèle:Article.</ref>.

Elle est la seule fille d'une famille de trois enfants : Orlando (1930-1992)<ref>Modèle:Lien web.</ref> est l'aîné et Bruno (né en 1936) le cadet. Ce dernier prendra par la suite pour nom de scène Orlando, le prénom de son frère aîné, et deviendra l'agent artistique de Dalida<ref name="linternaute">Modèle:Lien web.</ref>. En avril 2022, il publie à l'occasion des 35 ans de la mort de sa sœur, la biographie avec Catherine Rihoit Mon frère tu écriras mes mémoires<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, aux Éditions Plon.

En 1934, alors qu'elle est âgée de Modèle:Unité, elle est plongée dans le noir en raison d'une infection des yeux, une ophtalmie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle porte un bandage sur les yeux pendant quarante jours, sur recommandation de son médecin<ref>Thierry Ardisson, interview d'Orlando dans l'émission Tout le monde en parle, 10 novembre 2001.</ref>. Cet épisode provoque chez elle de violents maux de tête et un strabisme divergent que plusieurs interventions chirurgicales Modèle:Incise atténueront, mais qui l'oblige à porter des lunettes jusqu'à Modèle:Nombre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Elle étudie dans une école religieuse de Choubra et fait ses premiers pas sur la scène du club de théâtre de l’école. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, son père, comme tous les immigrés italiens, est interné dans le camp de Fayed, près du Caire, l'Égypte étant devenue une alliée du Royaume-Uni avec le traité anglo-égyptien de 1936. Tous les deux mois, elle lui rend visite, mais le voit progressivement dépérir<ref name="bio universal3"/>.

Son père revient du camp en 1944 avec des migraines et l'amertume de sa carrière gâchée. La famille doit alors subir son instabilité psychologique et sa violence<ref name="violon">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette période traumatise la jeune Iolanda Gigliotti<ref>Modèle:Article.</ref>. Son père meurt d'une congestion cérébrale un an plus tard<ref name="Delahousse">Laurent Delahousse, « Dalida, les secrets d'une femme », Un jour, un destin, 24 octobre 2012.</ref>.

Carrière professionnelle

Fichier:Dalida-Italie-1950.jpg
Dalida à Rome, en 1950.

1951-1956 : débuts artistiques en Égypte et arrivée en France

Fascinée par l'actrice américaine Rita Hayworth, Iolanda Gigliotti rêve d'exercer le métier d'actrice elle aussi. Elle prend alors des cours de théâtre à l'école. Après la réussite d'une opération visant à réduire son strabisme divergent, elle se présente au concours de beauté Miss Ondine du Caire<ref group="alpha">Certaines sources feront un raccourci avec le titre de Miss Égypte, mais Dalida affirme elle-même en 1970 à Jacques Chancel, qui lui demande clairement si elle a été Miss Égypte : Modèle:Citation. Toutefois, selon Le journal d'Égypte du 9 juin 1954, c'est Paula Williams qui a été élue Miss Ondine, Dalida étant 2e : Modèle:Citation Cf. Dalida, Mythe et mémoire de Barbara Lebrun (éditions Le mot et le reste, 2020, Modèle:ISBN)</ref>.

Elle obtient un rôle dans quelques films, dont Un verre, une cigarette de Niazi Mostafa<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis Le Masque de Toutankhamon de Marco de Gastyne<ref name="bio universal3" />. Sur les conseils de Marco de Gastyne, qui croit en son talent, elle décide de partir en France pour continuer sa carrière<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle arrive à Paris le Modèle:Date-. Quelques mois après s'être installée dans un appartement proche des Champs Élysées, elle fait la rencontre d'Alain Delon, qui est son voisin de palier. Au fil des mois, le manque de ressources financières pèse sur elle, mais elle continue d'écrire à sa famille en lui disant que tout va bien<ref name="bio universal3" />.

Elle espère faire carrière dans le cinéma, mais prend rapidement conscience que son maigre bagage ne pèse guère aux yeux des producteurs français et s'oriente alors vers la chanson<ref name="linternaute" />. Après avoir chanté plusieurs soirées dans le cabaret Le Drap d'Or à Paris, elle est repérée par le directeur de la Villa d'Este où elle va chanter dans un répertoire à l'exotisme latin<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Au début de sa carrière, elle a pour nom de scène « Dalila ». Sur les conseils de l'écrivain et scénariste Alfred Machard qui pense que ce pseudonyme fait trop penser aux mythiques Samson et Dalila, elle le change très vite en « Dalida »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

1956-1959 : premiers succès en France et en Europe

Premier contrat et premier album

À la recherche de nouveaux talents pour son music-hall, Bruno Coquatrix lui suggère de participer à un concours pour amateurs, « Les Numéros 1 de demain », organisé à l'Olympia le Modèle:Date-. Sont présents Eddie Barclay, jeune producteur de disques (qui vient d'importer le disque microsillon des États-Unis en France), et Lucien Morisse, directeur des programmes d'Europe 1<ref name="quid">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref group="alpha">Ils ont joué au 421 pour savoir s'ils assisteraient ou non au concours diffusé sur Europe 1, Eddie Barclay désirant assister au concours et Lucien Morisse voulant aller au cinéma.</ref>. Ce dernier, subjugué par le charme oriental de Dalida, la convoque dans ses bureaux de la [[Rue François-Ier|rue François-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] et prend sa carrière en main.

Le Modèle:Date-, sort le premier EP de Dalida, Madona, adaptation française d'un titre portugais d'Amália Rodrigues, Barco Negro, mais celui-ci connaît un succès mitigé. Le titre est suivi, un mois plus tard, par Le Torrent, qui reçoit un accueil similaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":8">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Premier grand succès

En Modèle:Date-, Lucien Morisse pense avoir déniché le titre phare de Dalida, Bambino, version française de la chanson Guaglione. Morisse bloque la chanson, la fait enregistrer en une nuit et la fait passer toutes les heures à l'antenne d'Europe 1. Bambino rencontre un grand succès en France et parvient à se classer en tête des ventes pendant plusieurs semaines<ref>Modèle:Article.</ref>. Sur cette lancée, Dalida partage quelques semaines plus tard la même scène de l'Olympia en première partie du spectacle de Charles Aznavour, puis en vedette américaine de Gilbert Bécaud<ref name="bio universal3"/>.

La chanteuse fait éditer son premier album dans de nombreux pays, dont les États-Unis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, Norman Granz, l'imprésario d'Ella Fitzgerald, profite de la venue de Dalida, aux États-Unis, pour lui proposer un contrat de Modèle:Nombre à Hollywood. Toutefois, la chanteuse décline la proposition. Un même contrat lui sera proposé, en Modèle:Date-, qu'elle refusera à nouveau<ref name=":7" />.

Enchaînement de succès au sein de la francophonie

En Modèle:Date-, elle enregistre Gondolier qui maintient la chanteuse en tête des hit-parades en France, mais aussi en Wallonie et au Québec. Quelques mois plus tard, elle enregistre Dans le bleu du ciel bleu qui connait également une grande popularité et se classe numéro un du hit-parade en France<ref name=":9">Modèle:Lien web.</ref>. Cette sortie est suivie par la réception de l'oscar de la Radio RMC. En juin, elle entreprend la tournée « TDF avec Dalida 58 » (Tour de France avec Dalida). Durant l'été, elle se produit à Alger, soutenant le moral des soldats français qui combattent durant la guerre d'Algérie<ref name=":8" />. En juillet, elle connaît un succès qui dépasse les frontières francophones avec la chanson Les Gitans, se classant à la troisième position du hit-parade italien et espagnol<ref name=":10">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":5" />. Le même mois, elle présente cinq chansons simultanément dans le Top 10 du hit-parade français<ref name=":9" />.

En septembre, elle joue des rôles dans deux films : Rapt au deuxième bureau<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Brigade des mœurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, elle se produit à nouveau à Paris, cette fois pendant trois semaines en tant qu'interprète principale, à Bobino, où elle fait la promotion de son dernier album Come prima qui devient un grand succès en France et en Belgique<ref name=":5" />.

Début de carrière en Europe

En 1959, elle fait de nombreuses tournées en France, en Égypte, en Italie et en Allemagne. Sa renommée s'étendant hors de France ; elle commence à enregistrer des chansons dans d'autres langues pour répondre à ces nouveaux publics. En mai, elle enregistre en allemand le titre Le Jour où la pluie viendra qui devient Am Tag als der Regen kam : cette version atteint la Modèle:1re place des ventes en Allemagne et la deuxième en Autriche<ref name=":5" />. Elle enregistre une version espagnole et une version italienne qui connaissent également une certaine popularité en Espagne et en Italie<ref name=":10" />, tout comme le titre suivant, La chanson d'OrphéeModèle:Note.

1960-1969 : percée et tournées internationales

Fichier:Dalida Walter Chiari Olycom 1965 (retouched).jpg
Dalida avec Walter Chiari en 1959<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Elle épouse Lucien Morisse le Modèle:Date-<ref name="quid" /> puis obtient la nationalité française<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit non pas d'un mariage d'amour, mais plutôt d'un acte de reconnaissance envers celui qui a fait d'elle une vedette. Aussi entame-t-elle, dès le début de son mariage, une liaison avec l'artiste-peintre Jean Sobieski, qui durera jusqu'en 1963<ref name="Delahousse" />. Lucien Morisse tente d'arrêter la carrière de Dalida, qui fait alors l'objet de critiques et d'intimidations<ref name="Delahousse" />. Elle persévère néanmoins et ce dernier reconnaît son triomphe personnel à l'Olympia en Modèle:Date-. Leur divorce est prononcé en 1962<ref name=":0" />.

Concurrence de la génération « yéyé »

Dalida commence les années 1960 avec des chansons de style exotique à rythme lent. Elle enregistre tout d'abord Les Enfants du Pirée, qui connaît un grand succès en Europe et notamment dans des pays où elle est restée discrète depuis le début de sa carrière comme aux Pays-Bas<ref name=":5" />. Cependant, une nouvelle vague musicale aux rythmes rapides apparaît, la musique « yéyé », représentée par de jeunes chanteurs alors peu connus du public, mais considérés comme de véritables rivaux pour Dalida. Consciente que si rien ne change dans ses choix musicaux, elle se ringardisera rapidement, elle décide de s'adapter à cette mode<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’enregistrement de la chanson Itsi bitsi, petit bikini en Modèle:Date- lui assure une grande popularité et marque un changement de style musical de sa part<ref name="violon" />. Surnommée « mademoiselle Juke-Box », elle devient la première artiste féminine à ouvrir son fan club<ref name="Dalida site Officiel - Les récompenses3" />.

Tournées et succès internationaux
Fichier:Dalida Dan dan dan.jpg
Dalida en 1967.

Dans les années 1960, elle assure un mois de spectacles à l'Olympia à trois reprises, en 1961, 1964 et 1967. Les trois semaines de concerts en 1961 à l' Olympia sont diffusées en direct à la radio. Peu de temps après, elle entreprend une tournée à Hong Kong et au Vietnam. Ses prestations dans d'autres pays deviennent plus fréquentes et elle devient une chanteuse populaire en Italie. L'année 1962 est marquée par la sortie de Le jour le plus long<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1964, elle fait une tournée en Europe de l'Est passant par la Bulgarie et la Roumanie. La même année, elle se teint les cheveux en blond vénitien<ref name=":3">Modèle:Article.</ref>, puis elle parcourt la France avec succès, chantant notamment durant le Tour de France et à l'Olympia<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1965, elle enregistre La Danse de Zorba, qui connaît un succès international, se classant parmi les meilleures ventes dans une grande partie de l'Europe, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient. La même année, avec le titre Bonsoir mon amour, elle se classe Modèle:5e des ventes en France, Modèle:13e en Wallonie, Modèle:1re en Italie, Modèle:3e au Québec, Modèle:10e en Argentine et en Turquie, Modèle:16e en Espagne et Modèle:5e au Brésil. En 1966, elle se classe également (hors francophonie) en Turquie avec le titre Petit homme<ref name=":5" />.

Alors qu'en France seul le titre Le Temps des fleurs parvient à connaître un large succès (Modèle:1er des ventes en 1968), la chanteuse continue une carrière à succès en Italie : en 1967, elle y classe le titre Mama Modèle:1er des ventes, puis La Dernière Valse à la Modèle:2e place.

Fichier:Luigi-Tenco-Italie-1967.png
Son compagnon Luigi Tenco interprétant sa chanson au Festival de Sanremo en janvier 1967, quelques heures avant sa mort.

Après sa tentative de suicide la même année, à la suite du festival de Sanremo<ref name="Confidences après TS">Modèle:Article.</ref>, elle interprète un nouveau type de textes, plus graves, tels que Les Grilles de ma maison ou encore Les Anges noirs. Cette nouvelle Dalida, qui désormais ne danse plus sur scène, plaît au public italien : Ciao amore, ciao atteint la Modèle:5e place des ventes en 1967 et Dan dan dan la Modèle:6e en 1968. D'autres titres se classent en Italie à cette époque, comme Le Temps des fleurs, Un po d'amore, Le promesse d'amore et Oh lady Mary.

À cette période Dalida reçoit plusieurs distinctions honorifiques : entre autres, en 1968, la médaille de la présidence de la République lui est remise par Charles de Gaulle, et la Croix de Commandeur Arts-Sciences-Lettres par Roger Pinoteau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

1970-1975 : doutes et changement de répertoire

Fichier:Dalida Senigallia 3.jpg
Dalida entourée de jeunes fans (1968).
Reprises de chansons dramatiques

En 1970, Arnaud Desjardins, avec qui elle vit une idylle, lui fait découvrir la philosophie orientale. Passant un mois par an dans un ashram du Bengale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, elle envisage d'arrêter sa carrière, mais décide finalement de continuer à chanter<ref name=":13" />.

Elle change à nouveau de répertoire, interprétant des chansons plus dramatiques, telles qu'Avec le temps de Léo Ferré, Mamina de Pascal Danel et Je suis malade de Serge Lama, ainsi que des titres originaux, comme Il venait d'avoir 18 ans et Ta Femme. Ce choix de changement Modèle:Incise lui façonne une image de diva tragique de la chanson française<ref name="8 titres">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Crépuscule diva">Modèle:Article.</ref>.

Duo avec Alain Delon et succès internationaux

Malgré cette adoption récente d'un répertoire dramatique, elle ne renonce pas pour autant aux grands succès populaires, avec notamment en début de décennie le titre Darla dirladada, une reprise d'un folklore grec. Plus tard, en 1972, elle vend plus de Modèle:Unité en France du titre Parle plus bas<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1973, elle fait appel à une vieille connaissance, interprétant un duo avec Alain Delon : Paroles... Paroles... devient le premier single de Dalida à être classé dans les hit-parades japonais, mexicain et portugais<ref name=":5" />.

L'année suivante, elle enregistre Gigi l'amoroso, qui deviendra la chanson la plus emblématique de son répertoire : Modèle:N° dans douze pays, elle bat un record de vente au Benelux (détenu jusqu'alors par Frank Sinatra avec Strangers in the Night)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La décennie 1970 est également la décennie des Olympia à succès pour la chanteuse qui retrouve son public dans la salle mythique parisienne à trois reprises en 1971, 1974 et 1977<ref name="bio universal3">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0" />.

1976-1981 : disco, raï et Palais des sports

Virage disco

En 1975, Dalida est une des premières artistes françaises à s'initier au disco, avec son album Coup de chapeau au passé, regroupant des chansons telles que J'attendrai ou encore Bésame mucho. Le titre J'attendrai connaît un grand succès en France (Modèle:1er des ventes en Modèle:Date-), en Flandre (Modèle:4e), au Québec (Modèle:2e) et aux Pays-Bas (Modèle:9e)<ref name=":5" />. Elle enregistre ensuite Femme est la nuit, Génération 78, Ça me fait rêver et Lambeth Walk, qui entreront toutes dans le Top 20 des ventes en France<ref name=":5" />.

Le titre le plus emblématique de la période disco de Dalida est certainement Monday, Tuesday… Laissez-moi danser, reprise d'une chanson italienne de Toto Cutugno<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui connaît un grand succès en 1979 notamment en France (Modèle:2e des ventes en Modèle:Date-), au Québec (Modèle:3e), en Flandre (Modèle:22e) et en Israël où Dalida se classe pour la deuxième fois (à la Modèle:26e place<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Elle connaît une petite parenthèse et se met au reggae avec Il faut danser reggae sorti en fin d'année 1979, qui se vend à plus de Modèle:Unité en France<ref>Modèle:Lien web.</ref> et atteint la Modèle:11e place des ventes françaises en Modèle:Date-<ref name=":5" />.

Premier titre oriental

Dalida crée un succès oriental en 1977. Inspiré par un folklore égyptien, Jeff Barnel réarrange ce qui deviendra un véritable hymne au Moyen-Orient : Salma ya salama. En effet, cette chanson est diffusée à la radio d'Israël lors de la venue d'Anouar el-Sadate (alors président de l'Égypte qui est en conflit avec Israël), ce qui contribue à faire de ce titre un message de paix<ref name="1001 histoires">Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle enregistre la chanson en français, en arabe égyptien, en italien et en allemand<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1979, elle réitère l'expérience avec Helwa Ya Baladi.

Malgré son refus, à deux reprises, d'un contrat exclusif avec les États-Unis, elle obtient toutefois une ovation mémorable au Carnegie Hall de New York en Modèle:Date- et au Shrine Auditorium de Los Angeles en Modèle:Date-<ref name=":7">Modèle:Ouvrage ; Modèle:Ouvrage ; Modèle:Ouvrage, ainsi que la plupart des biographies concernant l'artiste mentionnées dans la bibliographie de cet article.</ref>.

Palais des sports et Olympia

En 1979, Dalida rencontre Lester Wilson, qui devient son chorégraphe pour le spectacle au Palais des sports réservé pour Modèle:Date-<ref name=":11" />,<ref name=":12" />. Dalida se produit alors chaque soir devant Modèle:Unité pendant trois semaines. L’événement regroupe Modèle:Unité shows géants, Modèle:Unité musiciens, Modèle:Unité danseurs et Modèle:Unité tenues de scène différentes<ref name=":15">Modèle:Lien web.</ref>. En 1981, elle fait un passage à l'Olympia<ref name=":11">Modèle:Article.</ref>,<ref name=":12">Modèle:Article.</ref>. Le soir de la dernière, Michel Drucker lui remet un disque de diamant honorifique<ref group="alpha">En 1981, Orlando crée cette récompense honorifique à l'intention de sa sœur afin de célébrer ses 25 ans de carrière (cf. Marianne). Sept ans plus tard, le SNEP créera une récompense officielle portant le même nom, mais avec une définition totalement différente (certification pour les albums ayant dépassé le million de ventes).</ref> afin de célébrer le Modèle:25e anniversaire de sa carrière de chanteuse<ref name=":12"/>.

1981-1984 : polémiques et retour à des chansons à texte

Baisse de popularité en France

Lors de la campagne présidentielle de 1981, elle apporte son soutien au candidat du Parti socialiste, François Mitterrand. Cette prise de position la dessert professionnellement : plusieurs médias se montrent critiques à son égard et une partie de ses fans Modèle:Incise se détournent d’elle<ref name="Crépuscule diva" />,<ref name="Secrets d’actualités 2007">J.-P. Rouvi, Secrets d'actualité : Dalida, secrets et tourments, M6, 29 avril 2007 (voir en ligne)</ref>,<ref name="Le Lab politique">Ivan Valerio, « Bertrand Delanoe raconte la Dalida politique », Le Lab (Europe 1), 24 octobre 2012. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>,<ref name="Vérité">Modèle:YouTube.</ref>. Dans les mois qui suivent la victoire du candidat socialiste, ses ventes de disques en France chutent et Dalida se met en retrait de la vie publique, se disant attristée par les critiques qui lui sont adressées. Elle part alors en tournée à l'étranger<ref name="Secrets d’actualités 2007"/>.

Retour à des chansons à texte

En 1982, elle sort les titres Confidences sur la fréquence, Si la France et Danza, mais seuls Jouez bouzouki et La Chanson du Mundial connaissent le succès, le premier au Canada et le second en France.

L’année suivante, en 1983, Dalida commence à sombrer dans une profonde dépression<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle enregistre Les P'tits Mots, album comportant trois chansons autobiographiques<ref name="Crépuscule diva" /> : dans Bravo, elle s'imagine en l'an 2000, oubliée du public qui l'a jadis idolâtrée et affrontant dans le miroir l'image d'une Dalida vieillissante<ref name=":14">Modèle:Article.</ref> ; dans Téléphonez-moi, elle décrit combien la solitude la ronge et envisage le suicide ; dans Mourir sur scène, un de ses titres les plus emblématiques<ref name="8 titres" />, elle s'adresse directement à la mort, fait allusion à sa tentative de suicide en 1967<ref name="1001 histoires" /> et affirme : Modèle:Citation.

1984-1987 : dernières années

Adaptations de chansons étrangères et succès en URSS

Au milieu des années 1980, Dalida adapte plusieurs chansons d'origine étrangère. Elle commence en 1984 par Kalimba de Luna, qui est d'origine italienne. Elle continue la même année avec Pour te dire je t'aime, adaptation d'une chanson de Stevie Wonder, puis Toutes ces heures loin de toi, adaptée de Phil Collins, et C'était mon ami, adaptée de Patti Austin. En 1985, elle reprend la chanson Last Christmas, du groupe britannique Wham!, pour en faire Reviens-moi, et adapte en italien Tout doucement de Bibie, qui devient Semplicemente cosi<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1984, elle enregistre le show Dalida idéale, où elle reprend ses plus grands succès en changeant plus de quarante fois de tenue<ref>Champs-Élysées, TF1, 10 novembre 1984 (voir en ligne).</ref>. Elle enregistre ensuite le titre Soleil, qu'elle adapte ensuite en espagnol et en italien. Elle revient ensuite à des chansons originales à la fin de l'année 1985. Dans Le Temps d'aimer, elle paraît nostalgique des moments passés où elle était libre d'aimer un homme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Si, en France, Dalida ne parvient pas à entrer dans le Top 20 des ventes hebdomadaires depuis Modèle:Date-, elle obtient en parallèle une popularité importante en URSS, où elle vend Modèle:Unité unités de Tu m'as déclaré l'amour en 1984<ref name=":17">Modèle:Lien web</ref>.

Tournage du Sixième Jour et mise en retrait

À partir de 1986, Dalida est moins présente sur les radios et dans les programmes télévisés. En effet, elle participe au tournage du film égyptien Le Sixième Jour, dans lequel elle interprète la vieille lavandière Saddika, à laquelle elle s'identifie, ce qui l’affaiblit moralement<ref name="inadcd" />. Elle est alors coupée de son public jusqu'à la rentrée 1987 pour cause de préparation d'une comédie musicale (dans laquelle elle envisage de jouer le rôle de Cléopâtre) et d'une pièce de théâtre<ref name="bio universal3"/>.

Mort

Suicide

Fichier:Dalida, dom, Montmartre, 2014.09.05 (cropped).jpg
Maison de Dalida, située au Modèle:Nobr rue d'Orchampt (Montmartre, Paris), dans laquelle elle se suicide et qui est devenue une valeur sûre du tourisme montmartrois<ref group="alpha">Construite en 1927, la maison est habitée par l’écrivain Céline de 1929 à 1944, puis par un comte et par Dalida qui l'acquiert en mai 1962. Après sa mort, la maison est scindée en plusieurs appartements. Cf Modèle:Lien web.</ref>.

Dans les dernières années de sa vie, Dalida est atteinte d'une dépression chronique. Elle se produit pour la dernière fois en concert en Turquie du 28 au Modèle:Date-, à Antalya, au théâtre antique d'Aspendos. Il s’agit de sa dernière apparition publique<ref name="TDG 2018">Pascal Gavillet, « Dalida, une solitude fatale derrière les paillettes », Tribune de Genève, 22 juillet 2016. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. De retour de ces concerts, elle semble éteinte : elle ne sort plus, fume de façon compulsive et multiplie les insomnies<ref name="Gala 1987">Valentine Puaux, « Dalida : Antoine Angelelli, son assistant, revient sur son suicide », Gala, 4 janvier 2017. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>.

Le Modèle:Date-, elle fait croire à son entourage qu'elle va voir dans la soirée la comédie Cabaret de Jérôme Savary, jouée au théâtre Mogador, et dîner en ville avec François Naudy. Mais, en réalité, François Naudy ne confirme pas le rendez-vous, ce qui la bouleverse<ref name=":13" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans la nuit du 2 au Modèle:Date-, restée seule dans sa maison du 11 bis rue d'Orchampt, elle se suicide par surdose de barbituriques, qu’elle avale avec du whisky (l'alcool accentue l’effet de ce type de médicament)<ref name="nykdcd" />,<ref name="linternaute" />,<ref name="inadcd">Modèle:Lien web.</ref>. Son habilleuse découvre son corps inerte le Modèle:Date- en fin d'après-midi<ref>« Dalida : Le dernier à l'avoir vue vivante », La DH, 2 mai 2007. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>.

Elle laisse deux lettres, l'une à son frère Orlando, l'autre à son compagnon, ainsi qu'un mot sans doute à l'adresse de son public : « La vie m'est insupportable. Pardonnez-moi. »<ref name="inadcd" />

Funérailles et inhumation

Le Modèle:Date-, pour annoncer la mort de la chanteuse, Le Républicain lorrain titre en une Modèle:Citation, en référence à sa chanson Ciao, ciao bambina<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs personnalités françaises, comme Sheila, Charles Aznavour, Brigitte Bardot, François Mitterrand, Jacques Chirac et Alain Delon, font part publiquement de leur tristesse<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Sheila interrompt ses vacances pour rendre hommage à son amie. Quelques jours après, en direct sur la chaîne de télévision RTL TV, elle déclare en larme : Modèle:Citation Cf. Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Alain Delon, qui la connaissait depuis les années 1950, déclare à son tour : Modèle:Citation Cf. Modèle:Lien web.</ref>.

L'église Saint-Jean de Montmartre étant trop petite pour la cérémonie, les funérailles se tiennent, par dérogation, en l'église de la Madeleine<ref>Un jour, un destin : Dalida, les secrets d'une femme, France 2, 2012.</ref>. Quelque Modèle:Nombre y assistent, le Modèle:Date-<ref>Géraldine Doutriaux, « 3 mai 1987 : Montmartre perd Dalida », Le Parisien, 3 mai 2007. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. Elle est ensuite inhumée au cimetière de Montmartre (division 18). Sa tombe est l'une des plus visitée et fleurie du cimetière. Une statue grandeur nature en pierre a été sculptée par Aslan, arborée d'un soleil rayonnant qui ajoute une notion d'intemporalité et de vie à cette tombe. Le nom de Dalida est écrit en lettre dorées<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Vie privée

En dépit de sa réussite professionnelle, Dalida connaît une vie privée marquée par une série de drames et de déceptions sentimentales. En particulier, plusieurs de ses partenaires ou amis se sont suicidés.

Tensions avec son père

À l'âge de Modèle:Nombre, elle est marquée par la mort de son père, peu après la Seconde Guerre mondiale. Pendant le conflit, celui-ci a été interné dans un camp de prisonniers, étant italien dans un pays sous domination britannique (l'Italie fasciste était alors ennemie du Royaume-Uni)<ref name="bio universal3"/>. Marqué par cet épisode, son père devient violent, et ses relations avec Iolanda et le reste de sa famille se révèlent difficiles. La biographe Catherine Rihoit explique les déboires sentimentaux de Dalida par le fait qu'elle ait cherché son père dans les différents hommes de sa vie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Mariage avec Lucien Morisse

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Dalida et Lucien Morisse.

Le Modèle:Date-, Lucien Morisse, après avoir divorcé de sa première femme, épouse Dalida, avec qui il est en couple depuis cinq ans. Mais Dalida, qui l'a plus épousé par reconnaissance professionnelle que par amour, le quitte rapidement pour Jean Sobieski<ref name="Suicide 1967 m">Jean-Christian Hay, « Dalida: qui est Luigi Tenco l'homme pour lequel elle a voulu se suicider en 1967 ? », Gala, 11 janvier 2017. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>.

Le Modèle:Date-, Lucien Morisse, avec lequel elle a gardé de bons rapports, se suicide d'une balle dans la tempe dans leur ancien appartement du Modèle:Unité rue d'Ankara, à Paris<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>,<ref name=":12"/>. Selon sa fille, son suicide ne serait aucunement lié à la chanteuse, contrairement à ce que sous-entend le film biographique sur Dalida de 2016<ref name=":1" />.

Liaison avec Jean Sobieski

Dalida entretient une liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski de 1961 à 1963. Il est un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques.

Autres liaisons

À la suite de sa séparation avec Sobieski, Dalida connaît une histoire d'amour avec le journaliste Christian de La Mazière dont elle se sépare en 1966<ref group="alpha">Il restera un ami fidèle de la chanteuse. Cette information est cependant sujette à controverse. Elle est parue dans une biographie non officielle de la chanteuse, La Véritable Dalida d'Emmanuel Bonini (éditions Pygmalion, 2004, Modèle:ISBN), mais elle est démentie par Orlando.</ref>. À Rome, elle vit une courte idylle avec Alain Delon<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":32">Modèle:Lien web</ref>.

Mort de Luigi Tenco et tentative de suicide

Le Modèle:Date-, Dalida participe au festival de chanson de Sanremo avec Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie qui l'a convaincue<ref>d'après son frère dans « Dalida et Orlando, les âmes sœurs » de François Chaumont ITV Studio France</ref> de prendre part à la compétition. Ce soir-là, les amants ont l'intention d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches<ref name="quid" />.

Angoissé par l'idée d'un échec au festival, Tenco consomme de l'alcool et prend des calmants. Dalida et Luigi Tenco interprètent la chanson chacun leur tour. À la suite de la prestation de Luigi Tenco jugée médiocre, et malgré la prestation de Dalida, le titre Ciao amore, ciao n'est pas retenu par le jury. Terrassé par la honte, le chanteur regagne sa chambre d'hôtel, où il se suicide en se tirant une balle dans la tête<ref group="alpha">C'est la version retenue par l'enquête en 1967, et confirmée par une nouvelle autopsie en 2006. Cependant la théorie d'un assassinat est toujours soutenue par quelques-uns. Cf. {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Tenco: confermata l'ipotesi del suicidio », Corriere della Sera, 16 février 2006. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. Inquiète du comportement de Tenco, Dalida quitte le festival pour se rendre à son hôtel où elle le découvre sans vie<ref name=":13" />. Sous le choc, elle caresse le visage de Tenco et se couvre de son sang<ref name=":13" />. Dans les semaines qui suivent, elle enchaîne émissions de télévision et enregistrements<ref name=":13" />.

Le Modèle:Date-, elle fait croire à son entourage qu’elle embarque à l’aéroport de Paris-Orly pour rejoindre la famille de Luigi<ref name=":13" />. Elle regagne ensuite l'hôtel Prince de Galles et tente de se suicider en absorbant une importante dose de barbituriques<ref name=":13" />. Elle déclarera par la suite : Modèle:Citation<ref name=":13" />. Trouvée inanimée, elle reste plusieurs jours dans le coma, puis passe plusieurs mois à l'hôpital en convalescence<ref name="Confidences après TS" />. Souffrant d'escarres, elle doit subir une greffe de peau à une cheville<ref>Modèle:Article.</ref>.

Elle remonte sur scène en octobre 1967 pour un concert à l'Olympia, mais reste marquée par le suicide de celui qu'elle considère comme l'amour de sa vie<ref name="Suicide 1967 m" />.

Aventure avec Lucio, avortement et stérilité

Un autre drame marque la chanteuse cette même année 1967. Tout juste remise de sa tentative de suicide, elle rencontre un étudiant originaire de Rome, Lucio, âgé de Modèle:Nombre<ref name="Orlando avortement">Modèle:Lien web.</ref>. Si leur histoire ne dure pas, Dalida se retrouve enceinte et décide d'avorter, sans en parler à personne d'autre que son frère Orlando et leur cousine Rosy<ref name="Orlando avortement" />. L'opération, réalisée en Italie (l'avortement n'étant alors pas autorisé en France), la rend stérile<ref name="Avortement Lucio">« Orlando se confie : le terrible secret de Dalida », Paris Match, 30 novembre 2015. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. Cette relation avec Lucio entre fortement en résonance avec la chanson Il venait d'avoir 18 ans<ref name="Avortement Lucio" />, un texte proposé à Dalida par Pascal Sevran.

Thérapie et nouvelles déceptions sentimentales

À partir de 1967, Dalida entame une psychothérapie<ref name="Vérité"/>. Elle lit Teilhard de Chardin et Freud et se lie, entre 1969 et 1971, au philosophe et écrivain Arnaud Desjardins. Mais celui-ci étant marié, ils préfèrent mettre fin à cette liaison. Vers 1972, elle a une courte relation avec le chanteur Richard Stivell, qui lui avoue être lui aussi déjà marié<ref>Emmanuel Bonini, La Véritable Dalida, éditions Pygmalion Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Amitié avec Mike Brant

Un de ses meilleurs amis, le chanteur Mike Brant, meurt le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dalida lui avait permis de chanter en première partie de son Olympia à l'automne 1971, et avait contribué à son succès en France<ref name="Telestar"/>. Elle avait été la première à se rendre au chevet du chanteur israélien lors de sa première tentative de suicide, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Relation avec Richard Chanfray

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Dalida avec Richard Chanfray.

En 1972, par l'entremise de Pascal Sevran, elle fait la connaissance de Richard Chanfray<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce dernier se définit « comte de Saint-Germain », aventurier alchimiste et immortel fréquentant la cour de Louis XV<ref name="Telestar">Modèle:Article.</ref>. Elle vit avec lui une idylle tumultueuse de neuf années. Lassée par ses frasques, elle met un terme à leur aventure en 1981.

Deux ans plus tard, en 1983, Richard Chanfray se suicide par asphyxie, avec sa nouvelle compagne<ref name=":13">Modèle:Article.</ref>,<ref>« Dalida : ils jouent les hommes de sa vie », Le Parisien, 2 mai 2005. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. Constatant que ses trois principaux compagnons (Luigi Tenco, Lucien Morisse et Richard Chanfray) se sont suicidés, Dalida déclare Modèle:Citation<ref name=":13" />.

Dernières relations et aggravation de sa dépression

Après sa rupture avec Richard Chanfray, Dalida a encore quelques compagnons. À partir de 1985, elle est en couple avec le médecin François Naudy<ref name="TDG 2018" />. Encore une fois, elle subit une déception, ce dernier ne souhaitant pas quitter son épouse et se montrant de plus en plus fuyant au fil du temps<ref name=":13" />.

Engagements

Défense de la cause homosexuelle

Alors que l'homosexualité est un sujet encore relativement tabou, elle se montre partisane de la cause homosexuelle masculine<ref>Louis-George Tin (dir.), « Dalida », Dictionnaire de l'homosexualité, Larousse, Paris, 2003.</ref>. Elle interprète notamment des chansons qui la rendent populaire auprès de la communauté gay, comme Pour ne pas vivre seul et Depuis qu'il vient chez nous<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette thématique est d'autant plus sensible pour la chanteuse que de nombreuses personnalités gay l'entourent, comme Pascal Sevran et Bertrand Delanoë ou son frère et producteur Orlando (Bruno Gigliotti). Au cours de sa carrière et après sa mort, Dalida compte dans son public de nombreux fans homosexuels<ref>Dalida : Une vie en 5 chansons sur tetu.com.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lutte contre le sida

En 1985, Line Renaud et Dalida organisent un gala en faveur de la recherche contre le SIDA, qui touche plusieurs personnes de leur entourage<ref>Modèle:Article.</ref>. Plusieurs artistes populaires viennent s'ajouter aux deux femmes, comme Thierry Le Luron et Nana Mouskouri<ref>Modèle:Article.</ref>.

Opinions politiques

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Le soutien de Dalida à François Mitterrand lors de l'élection présidentielle de 1981 crée l'incompréhension auprès d'une partie de son public, décontenancé par son engagement à gauche.

Durant sa carrière, Dalida s'exprime peu sur son opinion politique. Elle indique avoir soutenu dans sa jeunesse l’action du général de Gaulle<ref name="Delahousse" />.

Invitée par Gaston Defferre à un rassemblement du Parti socialiste (PS) organisé à Marseille au début des années 1970, elle fait la connaissance de François Mitterrand<ref name="Mitterrand passion secrète">Modèle:Article.</ref>. Elle devient ensuite une proche amie du premier secrétaire du PS, voire sa maîtresse selon plusieurs sources<ref name="Mitterrand passion secrète" />,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>J. Pitchal, Dalida, tu m'appelais petite sœur…, Modèle:ISBN.</ref>. En vue de l'élection présidentielle de 1981, elle chante dans plusieurs meetings de François Mitterrand, tout en indiquant soutenir Modèle:Citation<ref>Modèle:Extrait vidéo</ref>. Le 21 mai 1981, lors de l'investiture présidentielle de celui-ci, elle est en première ligne des personnalités remontant la rue Soufflot à ses côtés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Mais son amitié avec le président Mitterrand Modèle:Incise divise son public<ref name="Crépuscule diva" />. En Modèle:Date-, lors d'un événement organisé par Line Renaud, elle fait une bise chaleureuse au principal dirigeant de l'opposition, Jacques Chirac<ref name="Mitterrand passion secrète" />,<ref name="Le Lab politique" />. Alors que Dalida affirme être apolitique et ne se consacrer qu'à ses fans, les médias s'interrogent sur la possible signification politique de ce geste et y voient au moins la fin de l'engagement de Dalida auprès de Mitterrand et de son entourage<ref name="Crépuscule diva" />.

Soutien aux radios libres

En Modèle:Date-, les radios libres sont autorisées à émettre sur la bande FM, mais à certaines conditions (limitation de la puissance des émetteurs pour ne pas brouiller les ondes d'autres radios ; stations devant être de type associatif, c'est-à-dire non commerciales)<ref name=":2">Modèle:Article.</ref>.

En 1984, la Haute Autorité de la communication audiovisuelle annonce la cessation provisoire d'émettre pour RFM, NRJ et d'autres radios libres. Ces dernières appellent alors à manifester et sont soutenues par des personnalités comme Dalida, Guy Lux, Jean-Luc Lahaye, Johnny Hallyday ou encore François Valéry<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":2" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sous la pression, l’Assemblée nationale vote une loi permettant aux radios qui le souhaitent de passer du statut associatif à celui de société commerciale. Après ces manifestations, Dalida est nommée marraine de la radio NRJ, dirigée alors par son ami Max Guazzini<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Influence et postérité

En France

Entre Modèle:Date- et sa mort, Dalida classe Modèle:Unité singles dans le top 20 du hit-parade français<ref name=":5" />.

Fichier:Dalida Domenico Modugno Olycom 1962 (cropped).jpg
Dalida en 1962.

Bien qu'elle ait disposé d'un large choix linguistique, c'est principalement en français qu'elle chantait. Durant sa carrière, plusieurs succès musicaux en français dépassent les frontières francophones, comme J'attendrai, Gigi l'amoroso ou encore Monday, Tuesday... Laissez-moi danser<ref name=":5" />.

Dans le domaine musical, Charles Aznavour lui a consacré De la scène à la Seine en 2000. En 2017, pour un album intitulé Dalida by Ibrahim Maalouf , Ibrahim Maalouf recompose les grands succès de la chanteuse qui sont repris par divers artistes comme Mika (Salma ya salama), Mathieu Chedid et Monica Bellucci (en duo pour Paroles... Paroles...) ou encore Alain Souchon (Bambino)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2018, le rappeur Soolking enregistre l’album Dalida, en hommage à la chanteuse<ref>Modèle:Article.</ref>, avec le titre Dalida qui reprend l'air de Paroles... Paroles... en guise de premier extrait<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2005, l'émission Le Plus Grand Français de tous les temps diffusée sur France 2 qui établit un classement des « cent Français les plus importants de tous les temps » selon l'opinion subjective en septembre 2004 de 1038 Français de plus de 15 ans (sondage réalisé par BVA) positionne Dalida à la Modèle:58e position<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au théâtre, la pièce Dalida, à quoi bon vivre au mois de mai ? de Joseph Agostini et Caroline Sourrisseau, a été jouée aux ateliers théâtre de Montmartre en 2005.

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Pancartes avec une photographie à l’effigie de la chanteuse qui vient chanter dans un gala, en Italie, en 1962.

Plusieurs expositions lui sont consacrées. En 2007, la mairie de Paris consacre dans ses murs une exposition d'images et de sons présentant ses tenues et des photographies inédites<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>« Une exposition Dalida à l'Hôtel de Ville de Paris », Le Monde, 11 mai 2007. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>.

En 2017, 110 de ses 150 robes et tenues sont présentées pendant quatre mois au palais Galliera<ref>Pierre Vavasseur, « Exposition : 110 robes de Dalida au palais Galliera », Le Parisien, 27 avril 2017. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. La même année, a lieu au Palais des congrès de Paris la première de Hit Parade, comédie musicale rendant hommage aux titres de Dalida, Claude François, Mike Brant et Sacha Distel<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un téléfilm intitulé simplement Dalida est réalisé par Joyce Buñuel et diffusé sur la chaîne France 2 en Modèle:Date-<ref>Agnès Dalbard, « Paris va rendre hommage à Dalida », Le Parisien, 16 mai 2005. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>. La première partie du téléfilm se place en deuxième position d'audience de la télévision française, avec Modèle:Unité de téléspectateurs, tandis que la seconde partie atteint la plus grande part d'audience des chaînes françaises avec plus de Modèle:Unité de téléspectateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2017 également, un film biographique français, pareillement intitulé Dalida et réalisé par Lisa Azuelos pour les trente ans de sa mort, retrace la vie de la chanteuse. Sorti dans une quarantaine de pays, le film cumule près d’un million d’entrées en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":16">Modèle:Lien web.</ref>.

En 2019, pour célébrer le quatre-vingt-sixième anniversaire de sa naissance, Google dédie un doodle à Dalida<ref>Doodle en hommage à Dalida, publié le 17 janvier 2019.</ref>.

En 2021, elle est l'une des personnalités présentées dans l'exposition « Divas. D'Oum Kalthoum à Dalida » à l'Institut du monde arabe (Paris)<ref>Modèle:Article.</ref>.

À l’étranger

Dalida est une des chanteuses françaises qui se sont le plus exportées<ref name="bio universal3"/>,<ref name="Crépuscule diva" />,Modèle:Note. En Europe, en créant plusieurs scènes sur le continent, elle classe Modèle:Unité singles en Wallonie entre Modèle:Date- et Modèle:Date- (les classements belges entre 1977 et 1995 étant indisponibles), Modèle:Unité en Italie, Modèle:Unité en Suisse Romande, Modèle:Unité en Espagne, Modèle:Unité en Flandre, Modèle:Unité en Allemagne, aux Pays-Bas, et en Autriche ainsi qu'un au Portugal et en Suisse. En Europe de l'est, où les classements des ventes musicales n'existaient pas jusque dans les années Modèle:Date-, elle parvient à vendre une quantité de disques non négligeable : en Modèle:Date-, elle vend plus de Modèle:Unité exemplaires de l'album Il silenzio en Tchécoslovaquie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, en Modèle:Date- Modèle:Unité copies du single Parle plus bas en URSS et en Modèle:Date-, plus de Modèle:Unité copies en Russie du titre Tu m'as déclaré l'amour<ref name=":17" />. Après sa mort, en 2003 et 2017, deux de ses albums entrent dans les classements polonais<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au Québec, Dalida bénéficie d'une importante popularité : elle est notamment la troisième artiste francophone ayant classé le plus de singles dans le hit-parade québécois (Modèle:Unité), derrière Ginette Reno et Gilbert Bécaud<ref>Modèle:Pdf Ventes en français dans le hit-parade québécois, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2010.</ref>. Aux États-Unis, elle est présente trois fois dans le Cash Box Top 100 conjointement avec d'autres artistes pour les titres Bambino (n°18), Le jour où la pluie viendra et Ciao Ciao Bambina (tous les deux n°17)<ref name=":5" />.

Elle a également su s'imposer sur le marché musical de plusieurs pays d'Amérique latine. Ainsi, elle classe treize singles dans le hit-parade en Argentine, deux au Brésil et au Mexique<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au Chili, Augusto Pinochet utilisait des chansons populaires comme instrument de torture contre les prisonniers, dont Gigi l'amoroso <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dalida réussit à classer deux singles dans le hit-parade japonais (en 1973 et en 1976)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au Moyen-Orient, où elle chante à plusieurs reprises durant sa carrière<ref group="alpha">Voir la Liste des concerts de Dalida.</ref>, Dalida profite d'une popularité notable en Égypte<ref>Modèle:Lien web.</ref> et se positionne deux fois dans le hit-parade d'Israël<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et treize fois dans celui de la Turquie<ref name=":5" />.

Le film Dalida, sorti au cinéma en 2017 lors du Modèle:30e anniversaire de sa mort, écoule Modèle:Unité entrées hors France<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Style et apparence

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Dalida en 1966.

Tout au long de sa carrière, Dalida est reconnue pour son code vestimentaire, presque entièrement composé de robes.

Au début des années 1960, elle adopte la ligne New Look de l’époque inspirée de Christian Dior : taille fine et jupe ample. Brune à cette époque, elle mise sur les corsages ajustés et les jupes corolles<ref name=":4">Modèle:Article.</ref>. Entre 1967 et 1974, elle adopte un style plus discret avec des robes longues et fines de couleur unie<ref name=":4" />. L'image la plus répandue de la chanteuse est très certainement celle de la période disco, entre 1975 et 1987, où elle arbore des tenues pailletées ou brodées de perles et des couleurs vives ou des motifs floraux<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dotée d'une longue chevelure ondulée, elle décide en 1964 de se teindre les cheveux en blond vénitien<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle déclare à ce propos : Modèle:Citation<ref name="Vérité"/>.

Dalida se maquille de façon à avoir des yeux de biche et utilise régulièrement un rouge à lèvres<ref>Modèle:Article.</ref>. En effet, à partir des années 1950, elle se maquille en traçant au-dessus de ses yeux un trait noir d'eye-liner, en apposant du fard à paupière et en rendant ses sourcils plus foncés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Places et monuments

Une place Modèle:Incise porte son nom à Paris, à proximité de la rue d'Orchampt, où elle résidait<ref>Modèle:Article.</ref>. Sa tombe, sur laquelle est érigée une statue à son effigie, est présentée comme la plus fleurie du cimetière de Montmartre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Utilisations de ses chansons dans des films

Modèle:Section à sourcer

Les chansons de Dalida ont été utilisées dans Modèle:Unité films (dont les deux films biographiques). Parmi les apparitions les plus emblématiques, figurent celles de Il venait d'avoir Modèle:Nombre dans Mina Tannenbaum (1994), Histoire d'un amour dans Gazon maudit (1995), Salma ya salama dans Pédale douce (1996), Bambino dans OSS 117 : Le Caire, nid d'espions (2006), Romantica dans L'Instinct de mort (2008), Itsi bitsi petit bikini dans [[Les Femmes du 6e étage|Les Femmes du Modèle:6e étage]] (2011) et Dans la ville endormie dans Mourir peut attendre (2021).

Documentaires et fictions sur Dalida

Modèle:Section à sourcer

Discographie

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe Au cours de sa carrière, elle interprète plus de Modèle:Unité chansons chantées en Modèle:Unité langues (français, italien, allemand, espagnol, anglais, japonais, arabe égyptien, arabe libanais, hébreu, néerlandais et grec)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Principaux singles

Fichier:Disque Mourir sur scène.jpg
Disque du single Les P'tits Mots (en face B) avec la chanson Mourir sur scène sorti en 1983.

Ces singles se sont classés dans le Top 10 du hit-parade en France à partir de 1956<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":5" /> :

Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Ventes de disques

D’après sa maison de disques, Universal Music, Dalida a vendu Modèle:Nombre de disques de son vivant et Modèle:Nombre entre sa mort et 2017<ref name="bio universal3"/>,<ref name="Dalida site Officiel - Les récompenses3">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Lors du Modèle:10e anniversaire de sa mort, les ventes de disques de la chanteuse augmentent particulièrement. Le single La-bas dans le noir parvient à accéder au classement du Top50 en France dès 1996. L'année suivante, Salma ya salama, dans une version remixée parvient à atteindre la Modèle:14e position des ventes françaises, alors que l'album Les Années Orlando est rapidement certifié double disque d'or puis double disque de platine.</ref>. D'autres chiffres apparaissent parfois dans les médias à ce sujet, allant de quelques dizaines de millions<ref>Patrick Marlière, « Dalida », France Bleu Nord, 16-27 janvier 2017. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> à 170 millions de disques vendus<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Ghislain Loustalot, « Dalida: la résurrection », Paris Match, 15 juin 2016. Consulté le 22 septembre 2018.</ref>.

En France, l'un de ses plus grands marchés à l'échelle internationale, une estimation attribue à Dalida une vente globale de plus de 15 millions d'albums et de singles<ref>[1]</ref>. Depuis 1973<ref>[2]</ref>, le SNEP a décerné des disques d'or ou de platine à 11 de ses albums ainsi qu'à son single Salma Ya Salama<ref>[3]</ref>, soulignant des ventes allant de 100 000 à plus de Modèle:Nombre. Elle a également reçu trois disques d'or au Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Filmographie

Modèle:Sources Allociné et Imdb

Cinéma

Modèle:Colonnes

Télévision

Modèle:...

Publicités

Modèle:Section à sourcer

Durant sa carrière, Dalida apparaît dans plusieurs publicités, à l'écran ou sur papier. En 1960, elle apparaît dans un spot publicitaire pour les matelas Modèle:Lien en Italie, où elle apparaît couchée en chantant la chanson Mes frères. Six ans après, elle pose pour les vins Margnat en France puis, en 1968, pour les montres de poignet. En 1970, elle accepte de faire la promotion des couturiers Armand Thiery et Sigrand puis en 1976 pour les apéritifs Saint-Raphaël. Elle apparaît également dans une publicité début 1986 pour les désodorisants Wizard Sec<ref group="alpha">La marque Wizard a ensuite fusionné avec AirWick au sein du groupe Reckitt.</ref>, où elle danse dans plusieurs pièces d'une maison en pulvérisant autour d'elle du désodorisant Wizard Sec sur le rythme d'une reprise de Gigi l'amoroso<ref name=":6">Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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