Bruno Coquatrix

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Bruno Coquatrix, né le Modèle:Date de naissance à Ronchin (Nord) et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un directeur de salle de spectacle français. Il est directeur général de l'Olympia de Paris de 1954 à 1979.

Biographie

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Panneau Histoire de Paris
« L'Olympia »

Bruno Coquatrix est né à Ronchin, dans le département du Nord, en 1910, de Henri Jules Coquatrix, représentant de commerce, né en 1879 à Saint-Leu d'Esserent, dans l'Oise, et de Angélique Honorine Roux, née en 1877, à Erquelinnes, en Belgique<ref>Acte de naissance de Bruno Coquatrix, archives du département du Nord.</ref>. Ses parents étaient alors domiciliés à Lille. Son père décède six mois plus tard et sa mère ouvre alors une mercerie à Neuilly-sur-Seine<ref name=":0">"Bruno Coquatrix", article de l'encyclopédie Universalis. </ref> (au jour de leur mariage, en 1907, elle était institutrice à Paris<ref>Acte de mariage d'Henri Jules Coquatrix et de Angélique Honorine Roux, archives de Paris (treizième arrondissement). </ref>).

Condisciple d'Alexandre Vexliard et et Henri Troyat au Lycée Pasteur de Neuilly<ref>Laurent Mucchielli, "Alexandre Vexliard (1911-1997). Un pionnier de la recherche française sur les processus de désocialisation", Bulletin de psychologie, Année 1997,  50-431  pp. 509-530</ref>, il y découvre la musique, commence à jouer du saxophone et participe, pour un temps, à un petit orchestre<ref name=":0" />.

Il se fait d'abord remarquer comme auteur et compositeur. Il écrit plus de Modèle:Nombre, dont Mon ange (1940), Clopin-clopant<ref>Modèle:Lien web</ref> (avec Pierre Dudan, 1947) et Cheveux dans le vent (avec Jacques Chabannes, 1949). On lui doit également plusieurs opérettes, dont deux en 1946 et 1948 (La Bonne Hôtesse et Le Maharadjah) avec Bourvil <ref>Ce dernier devait faire son grand retour à l’ Olympia avec Les Compagnons de la Chanson pour la saison 72-73. Il n’aura pas lieu, Bourvil disparaissant en septembre 1970</ref>.

En 1941, il adhère à la Sacem, dont il deviendra sociétaire en 1945<ref>Musée de la Sacem</ref>.

Le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, il épouse Paulette Possicelsky.

Il est également l'imprésario de vedettes de la chanson telles que Jacques Pills et Lucienne Boyer.

Après avoir dirigé Bobino, il prend, en 1954, la direction de la salle de l'Olympia, le plus grand music-hall d'Europe. Il y engage toutes les célébrités de la chanson de l'époque ; parmi elles Gilbert Bécaud, Georges Brassens, Annie Cordy, Dalida, Johnny Hallyday, Yves Montand, Édith Piaf, Ewa Demarczyk ou encore Violetta Villas. Il est également l'un des créateurs de la marque de disques Versailles.

En 1956, André Thiers, Maître des requêtes au Conseil d'État et maire de Cabourg, lui demande de prendre la direction du casino de la ville, espérant qu'il contribue au dynamisme de la ville et à sa publicité en y faisant venir des vedettes<ref>[1]</ref>. Lui-même deviendra maire de cette ville, de 1971 à sa mort, en 1979.

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Tombe de Bruno Coquatrix au cimetière du Père-Lachaise (division 96).

À sa mort, son neveu Jean-Michel Boris reprend la direction générale de l'Olympia de 1979 à 2001.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:96e division).

Sa veuve Paulette Coquatrix meurt le Modèle:Date-, à l'âge de 102 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Autres mandats

Hommage

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La façade de l'Olympia

Le Modèle:Date, une rue à son nom a été inaugurée dans le [[9e arrondissement de Paris|Modèle:9e arrondissement de Paris]] par Bertrand Delanoë en présence des membres de sa famille. Elle se situe tout près de l'Olympia<ref>Paris inaugure une rue Bruno Coquatrix Le Figaro.fr, 30 novembre 2010</ref>.

Dans La Rose et le Glaive, un album d'Astérix publié en 1991, le nom de Brunocoquatrix est évidemment donné en raison de son suffixe « gaulois » au personnage qui organise des spectacles à Lutèce. Il s'agit d'un hommage, tardif mais appuyé, aux responsabilités artistiques de Bruno Coquatrix.

Opérettes

Témoignage

Au cinéma

Décorations

France
Monaco

Sources bibliographiques

  • Notice biographique de Bruno Coquatrix in Who's who in France, éditions Jacques Lafitte, Modèle:12e 1975-1976, Modèle:P.

Notes et références

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Liens externes

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