Biréli Lagrène

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Modèle:Infobox Musique (artiste)

Biréli Lagrène, né le Modèle:Date de naissance à Soufflenheim dans le Bas-Rhin en Alsace dans une famille d'origine manouche, est un guitariste de jazz français.

Biographie

Biréli Lagrène commence l’apprentissage de la guitare dès l'âge de quatre ans. Il est initié à la musique par son père, Fiso Lagrène, un guitariste fameux des années 1930, et par son frère. Il se plonge dans le swing gitan de Django Reinhardt : Modèle:Citation Le jeune guitariste devient rapidement un prodige et à l'âge de quatorze ans remporte le premier prix du festival de musique tzigane de Strasbourg. Biréli Lagrène rencontre Stéphane Grappelli en 1979 entre deux sets d’un concert et lui joue quelques phrases à la guitare. Grappelli l'invite immédiatement sur scène et termine le concert avec lui<ref name="Documentaire">Modèle:Lien web.</ref>.

Pendant son adolescence, Biréli Lagrène participe à plusieurs tournées européennes et joue avec de nombreuses têtes d’affiches comme Benny Carter, Niels-Henning Ørsted Pedersen et d’autres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Si les premiers albums sont très proches du style de Reinhardt, le jeune Biréli Lagrène élargit rapidement ses influences avec Wes Montgomery, George Benson, Jimi Hendrix et s’intéresse au rock, et plus précisément au jazz fusion, style alors en plein essor. Outre de nombreuses collaborations, Biréli Lagrène est aussi un remplaçant de luxe, occupant la place d’Eric Clapton le temps d’une éphémère reformation de Cream, ou bien suppléant John McLaughlin dans le trio d’Elvin Jones<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1985, dans un club de New York, Biréli Lagrène rencontre le bassiste Jaco Pastorius, qui l’invite sur scène et les deux musiciens jouent alors jusqu’au petit matin. Pastorius l'accompagne pour une tournée européenne en 1986, que retrace notamment l’album Stuttgart Aria. Sous l’impulsion du bassiste, Biréli Lagrène devient un bon bassiste lui-même et hésite à adopter définitivement l’instrument, on peut parfois le voir jouer sur la même jazz bass fretless que Jaco pendant un concert<ref name="BlueCitron" />,<ref>Interview Audio de 2012</ref>,<ref name="Documentaire" />. En 1989, Biréli Lagrène rejoint Al Di Meola et Larry Coryell pour former un super-trio de guitaristes<ref name="Documentaire" />. On le voit également jouer avec Babik Reinhardt, adepte d'un jazz plus américain et de fusion.

En studio, Biréli Lagrène explore différentes voies d'inspiration : un style jazz fusion pour les albums Inferno (1988), Foreign Affairs (1989) et My Favorite Django (1995), un passage acoustique sur Acoustic Moments (1990), ou une réinterprétation de standards sur Standards (1992). En 1994 il joue en trio avec André Ceccarelli et Chris Minh Doky, auxquels s'ajoute Maurice Vander pour l’album Blue Eyes (1998), hommage à Frank Sinatra, autre idole de Biréli, qui chante lui-même sur cet album<ref name="BlueCitron" />.

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Biréli Lagrène en août 1993 à Strasbourg

En 1999 sort Duet, un duo avec le guitariste français Sylvain Luc qui marque le début d’une longue collaboration avec de nombreux concerts et un deuxième album dix ans plus tard (Summertime<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Avec Dennis Chambers et Dominique Di Piazza, Biréli Lagrène forme ensuite « Front Page » qui enregistre un album du même nom et obtient un prix aux Victoires de la musique en 2001<ref name="BlueCitron" />.

Le Gipsy Project de Biréli Lagrène à Gouvy en 2008
Le Gipsy Project de Biréli Lagrène avec Hono Winterstein au Jazz & Blues Festival de Gouvy en 2008

En 2001, Biréli Lagrène retourne à ses racines en démarrant le Gipsy Project, qui reprend la même formation que le célèbre quintet du Hot Club de France emmené par Django Reinhardt et Stéphane Grapelli. Deux albums, Gipsy Project et Gipsy Project and Friends, en sortent. En 2004, le violon de Florin Niculescu est remplacé par les saxophones de Franck Wolf pour les albums Move et Just The Way You Are<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2006, le guitariste sort deux albums aux concepts nouveaux pour lui : un album solo avec To Bi or not to Bi et album avec le WDR Big Band de Cologne Djangology<ref name="BlueCitron" />. Biréli entretient également au fil des années une relation musicale et fraternelle avec le Rosenberg Trio en tant qu'invité, en tournée ou sur leur disque Djangologists ; idem avec Didier Lockwood, Richard Galliano ou encore André Ceccarelli.

Biréli Lagrène, à Laimont (Meuse) en 2006
Biréli Lagrène, à Laimont (Meuse) en 2006

En 2008, Biréli Lagrène retourne au jazz fusion avec Electric Side qui reprend de nombreuses compositions des albums Inferno (1988) et Foreign Affairs (1989) en essayant de mettre la musique au goût du jour avec notamment la présence d’un DJ<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il revient au jazz manouche avec Gipsy Trio en 2009 où il retrouve Diego Imbert à la contrebasse et Hono Winterstein à la guitare rythmique<ref>Modèle:Lien web.</ref> auquel s'adjoint le saxophoniste Franck Wolf. 2010 voit apparaitre sur scène le Biréli Lagrène Trio avec Jürgen Attig à la basse et Franck Wolf.

Le guitariste change une nouvelle fois de formation en 2012 et opte pour un quartet guitare–saxophone–batterie–orgue Hammond, toujours avec Franck Wolf qui explore un jazz post-bop teinté de funk et de rock, dans l’album Mouvements<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Biréli Lagrène alterne le Gypsy Project et le quartet, avec la particularité de jouer sur une guitare électrique (une Yamaha Pacifica, guitare type Stratocaster) dans les deux styles. Il explique d'ailleurs qu'aujourd'hui, il lui faut retravailler de temps en temps la guitare acoustique type manouche pour retrouver toutes ses sensations<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2012, Biréli Lagrène est fait chevalier de l’Ordre des Arts et des lettres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 2015, Biréli Lagrène tourne de temps en temps avec le quartet du pianiste Antonio Faraò<ref>Modèle:Lien web</ref> et dans le Gipsy Project, dont William Brunard est le nouveau contrebassiste.

En 2022, Biréli Lagrène enregistre un album solo largement improvisé, Solo Suites, 17 titres dont plusieurs reprises (Caravan de Duke Ellington, My Foolish Heart, Put Your Dreams Away popularisé par Frank Sinatra, Angel from Montgomery de John Prine…). Sa fille Zoé Lagrène le rejoint sur le dernier titre, soutenue par une basse Fender<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2023 parait Biréli Lagrène plays Loulou Gasté, un album sur lequel il joue façon jazz manouche des chansons écrites par Loulou Gasté. C'est Line Renaud, la veuve du compositeur, qui a proposé l'idée au guitariste. Il est accompagné de Hono Winterstein à la guitare rythmique et de Diego Imbert à la contrebasse. La pochette est signée par Ludovic Debeurme<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie personnelle

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Biréli Lagrène a deux enfants. La plus jeune, Zoé Lagrène, née en octobre 1993<ref name=":0" />, chante sur l’album Solo Suites (2022) accompagnée par son père à la guitare et à la basse.

Discographie

Albums enregistrés en studio

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Albums enregistrés en concert

  • 1980 : Routes to Django, Live at the Krokodil, avec le Biréli Lagrène Ensemble (Jazzpoint)
  • 1984 : Live at the Carnegie Hall (Jazzpoint)
  • 1985 : Live with Vic Juris
  • 1994 : Live in Marciac (Dreyfus Jazz)
  • 2006 : Djangology, avec Big Band WDR de Cologne (Dreyfus Jazz)

Albums en collaboration

Collaborations

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Vidéographie

Références

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Liens externes

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