Bas-Rhin

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Subdivision administrative

Le Bas-Rhin (Modèle:MSAPI<ref group="Note">Prononciation en français standard retranscrite phonétiquement selon la norme API.</ref>, en alsacien Unterelsàss, Modèle:Lang ou Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>) est un département français. C'est une circonscription administrative, territoire de compétence de services de l’État, dont la préfecture est située à Strasbourg. L'Insee et la Poste lui attribuent le Modèle:Nobr.

Le Bas-Rhin était également une collectivité territoriale, à savoir une personne morale de droit public différente de l'État, investie d'une mission d'intérêt général concernant le département, compris en tant que territoire. Le Modèle:Date-, cette collectivité a fusionné avec le Haut-Rhin pour former la collectivité européenne d'Alsace.

Ses habitants sont appelés les Bas-Rhinois. Le département est frontalier avec l'Allemagne avec laquelle des liens de longue date et une histoire commune se sont établis.

Dénomination

Il s'agit du dernier département français à avoir conservé le terme « bas » dans son nom. Les autres départements qui étaient concernés ont préféré changer de dénomination, jugeant ce qualificatif peu valorisant. Exemples : les Basses-Pyrénées devenues en 1969 les Pyrénées-Atlantiques ou les Basses-Alpes, devenues en 1970 le département des Alpes-de-Haute-Provence. Le même phénomène a été observé pour les départements « inférieurs » (Charente-Inférieure, Seine-Inférieure ou Loire-Inférieure).

Histoire

Modèle:Article détaillé Le département a été créé à la Révolution française.

Le Modèle:Date, l'Assemblée nationale constituante décréta : « — Que l'Alsace sera divisée en deux départements dont Strasbourg et Colmar ser[o]nt les chefs-lieux ; — Que le département de Strasbourg sera subdivisé en trois districts […] ; — Que les terres des princes allemands, possédées en souveraineté par la France, seront comprises dans la division des districts ; — Que Landau, enclavé dans le Palatinat, aura une justice particulière […] ».

Le Modèle:Date en application de la loi du Modèle:Date, à partir de la moitié nord de la province d'Alsace (Basse-Alsace).

Fichier:1852 Levasseur Map of the Department Du Bas Rhin, France (Strasbourg, Alsace Wine Region) - Geographicus - BasRhin-levasseur-1852.jpg
1852.

Les limites du Bas-Rhin furent modifiées à de nombreuses reprises :

  • en 1793, il absorba les territoires suivants, nouvellement annexés par la France :
    • le comté de Sarrewerden (Bouquenom et Sarrewerden étaient rattachés à la Moselle de 1790 à 1793<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>,<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>),
    • le comté de Drulingen,
    • la seigneurie de Diemeringen,
    • la seigneurie d'Asswiller, domaine de la famille de Steinkallenfels,
    • plusieurs communes du Palatinat<ref>Décret du 14 mars 1793, qui réunit à la France trente-deux communes sur les bords du Rhin : « La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son comité diplomatique, déclare, au nom du peuple français, qu'elle accepte le vœu librement émis par le peuple souverain des villes et communes suivantes : Berglabren, Glengenmenster, Billirchein, Oberhofen, Barbelrod, Winten, Dierbach, Pleisweiler, Klingen, Oberhausen, Kleishorbach, Fiderhorbach, Kleiszellen, Kaplen, Herchiersveiler, Horbach, Erlebach, Mertzheim, Steinweiler, Volsfisbeim, Appenhoffen, Heichelheim, Mulheffen, Volmersheim, Nidershorst, Oberhorst, Effingen, Aldorff, Germersheim, Freisbach, Ilvesheim, enclaves et dépendances, dans leurs assemblées primaires, pour leur réunion à la France, et, en conséquence, lesdites villes et communes font partie intégrante de la République française. — Les commissaires de la Convention nationale dans les départements de la Meurthe, de la Moselle et du Bas-Rhin, sont chargés de prendre toutes les mesures pour l'exécution des lois de la République dans lesdites villes et communes, ainsi que de faire parvenir à la Convention nationale tout ce qui peut lui servir à fixer définitivement leur organisation. — Ces villes et communes formeront le cinquième district du département du Bas-Rhin. Le chef-lieu [de ce district] sera Landau ».</ref> ;
  • en 1795<ref>Décret du 30 pluviôse an III (18 février 1795), qui réunit au district de Senones plusieurs communes du district de Schelestadt.</ref>, la région de Schirmeck - qui ne parlait pas l'alsacien - lui fut retirée (district de Sélestat) et rattachée aux Vosges (district de Senones)<ref>Décret du 30 pluviôse an III (18 février 1795) : « Les communes de Russ, Wisches, Schirmeck, Rothau, Neuviller, Natzwiller, Wildersbach, Waldersbach et Barembach, faisant partie du district de Sélestat, département du Bas-Rhin, sont et demeurent réunies au district de Senones, département des Vosges ».</ref> ;
  • en 1808, des territoires à l'est du Rhin lui furent rattachés, en particulier la ville de Kehl ;
  • en 1814, à la suite du premier traité de Paris, il gagna des territoires au nord de la Lauter, provenant de l'ancien département du Mont-Tonnerre, notamment la ville de Landau<ref>Traité de paix signé, à Paris, le 30 mai 1814, article 3 : « 5° La forteresse de Landau ayant formé, avant l'année 1792, un point isolé dans l'Allemagne, la France conserve au-delà de ses frontières une partie des Départements du Mont-Tonnerre et du Bas-Rhin, pour joindre la forteresse de Landau et son rayon au reste du Royaume. La nouvelle démarcation, en partant du point où, près d'Obersteinbach (qui reste hors des limites de la France), la frontière entre le Département de la Moselle et celui du Mont-Tonnerre atteint le Département du Bas-Rhin, suivra la ligne qui sépare les cantons de Weissenbourg et de Bergzabern (du côté de la France), des cantons de Pirmasens, Dahn et Anweiler (du côté de l'Allemagne), jusqu'au point où ces limites, près du village de Wolmersheim, touchent l'ancien rayon de la forteresse de Landau. De ce rayon, qui reste ainsi qu'il était en 1792, la nouvelle frontière suivra le bras de la rivière de la Queich, qui, en quittant ce rayon près de Queichheim (qui reste à la France), passe près des villages de Mertenheim, Knittelsheim et Belheim (demeurant également Français), jusqu'au Rhin, qui continuera ensuite à former la limite de la France et de l'Allemagne ».</ref>, mais il perdit tous les territoires à l'est du Rhin<ref>Traité de paix signé, à Paris, le 30 mai 1814, article 3 : « 5° […] Quant au Rhin, le thalweg constituera la limite, de manière cependant que les changements que subira par la suite le cours de ce fleuve, n'auront à l'avenir aucun effet sur la propriété des îles qui s'y trouvent. L'état de possession de ces îles sera établi tel qu'il existait à l'époque de la signature du Traité de Lunéville ».</ref> ;
  • en 1815, à la suite du second traité de Paris, il perdit tous les territoires au nord de la Lauter<ref>Traité de paix signé, à Paris, le 20 novembre 1815, article premier : « Les frontières de la France seront telles qu'elles étaient en 1790, sauf les modifications de part et d'autre qui se trouvent indiquées dans l'article présent. 1° […] Des limites du pays de Sarrebruck, la ligne de démarcation sera la même qui sépare actuellement de l'Allemagne les départements de la Moselle et du Bas-Rhin jusqu'à la Lauter, qui servira ensuite de frontière jusqu'à son embouchure dans le Rhin. Tout le territoire sur la rive gauche de la Lauter, y compris la place de Landau, fera partie de l'Allemagne ; cependant la ville de Wissenbourg, traversée par cette rivière, restera toute [sic] entière à la France, avec un rayon, sur la rive gauche, n'excédant pas mille toises, et qui sera plus particulièrement déterminé par les commissaires que l'on chargera de la délimitation prochaine. 2° À partir de l'embouchure de la Lauter, le long des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, du Doubs et du Jura, jusqu'au canton de Vaud, les frontières resteront comme elles ont été fixées par le Traité de Paris. Le Thalweg du Rhin formera la démarcation entre la France et les États de l'Allemagne ; mais la propriété des îles, telle qu'elle sera fixée à la suite d'une nouvelle reconnaissance du cours de ce fleuve, restera immuable, quelques changements que subisse ce cours par la suite du temps. Des commissaires seront nommés de part et d'autre par les Hautes Parties Contractantes, dans le délai de trois mois, pour procéder à ladite reconnaissance. La moitié du pont entre Strasbourg et Kehl appartiendra à la France, et l'autre moitié au Grand-Duché de Bade […] ».</ref> et le département est occupé par les troupes badoises et saxonnes de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire) ;
Fichier:Alsace Lorraine departments evolution map-fr.svg
Évolution des frontières départementales depuis 1871.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blasonnement

Géographie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Borne (Saint-Hippolyte - Orschwiller).jpg
Borne délimitant les deux départements alsaciens<ref>sur la D35 entre Saint-Hippolyte (Haut-Rhin) et Orschwiller (Bas-Rhin).</ref>

Le département du Bas-Rhin est situé dans le quart nord-est de la France et au sud-ouest de l'Allemagne. Il est limitrophe des départements du Haut-Rhin au sud, des Vosges et de Meurthe-et-Moselle au sud-ouest, de la Moselle à l'ouest, ainsi que des Länder du Bade-Wurtemberg et de Rhénanie-Palatinat à l'est le long du Rhin et au nord.

Climat

Modèle:Article détaillé

Économie

Modèle:Article détaillé

Démographie

Modèle:Article détaillé

Les habitants du Bas-Rhin sont les Bas-Rhinois.Modèle:Population de France/section

En 2013, le Bas-Rhin compte quelque 243 000 personnes de 60 ans et plus et 88 000 personnes de 75 et plus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes les plus peuplées

Modèle:Composition Division de France

Les résidences secondaires

Modèle:Section à actualiser

Selon le recensement général de la population du Modèle:1er janvier 2008, 2,3 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes du département du Bas-Rhin dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux.

Modèle:Boîte déroulante/début

Commune Population SDC Nombre de logements Rés. secondaires % Rés. secondaires
Le Hohwald 492 557 305 54,76 %
Albé 476 366 166 45,29 %
Plaine 965 636 215 33,81 %
Wangenbourg-Engenthal 1 383 786 206 26,18 %
Grendelbruch 1 240 685 150 21,85 %
Bœrsch 2 401 1 258 220 17,49 %

Sources :

Modèle:Boîte déroulante/fin

Politique et administration

Fichier:Strasbourg-Préfecture.jpg
La préfecture du département à Strasbourg.

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du département du Bas-Rhin sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Tendance politique - Début de mandat Fin de mandat
Départementales Conseil départemental d'Alsace Président du conseil départemental Frédéric Bierry LR Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Législatives Première circonscription du Bas-Rhin Députée Sandra Regol EELV Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Législatives Deuxième circonscription du Bas-Rhin Député Emmanuel Fernandes LFI Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Législatives Troisième circonscription du Bas-Rhin Député Bruno Studer RE Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Législatives Quatrième circonscription du Bas-Rhin Députée Françoise Buffet RE Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Législatives Cinquième circonscription du Bas-Rhin Député Charles Sitzenstuhl RE Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Législatives Sixième circonscription du Bas-Rhin Députée Louise Morel MoDem Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Législatives Septième circonscription du Bas-Rhin Député Patrick Hetzel LR Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Législatives Huitième circonscription du Bas-Rhin Députée Stéphanie Kochert Horizons Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Législatives Neuvième circonscription du Bas-Rhin Député Vincent Thiébaut Horizons Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-
Régionales Grand Est Président du conseil régional Franck Leroy DVD<ref>Membre de l'UDI lors des élections régionales, puis membre de Horizons à partir de 2022, il annonce ne pas renouveler son adhésion lors de son élection à la présidence du conseil régional.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date-<ref>Il est élu en cours de mandat, à la suite de la démission de Jean Rottner.</ref> Modèle:Date-
Présidentielle France Président de la République Emmanuel Macron RE Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | Modèle:Date- Modèle:Date-

Représentation parlementaire

Le Bas-Rhin est représenté au Parlement par 5 sénateurs ainsi que par 9 députés, élus dans les 9 circonscriptions législatives.

Administration régionale

Le département est représenté au conseil régional du Grand Est par 36 conseillers régionaux, élus au suffrage universel direct.

Administration départementale d'État

Le Bas-Rhin, placé sous l'autorité d'un préfet de département, qui se trouve être à la fois celui du Bas-Rhin et celui du Grand Est, siégeant à l'Hôtel de préfecture du Bas-Rhin à Strasbourg, est subdivisé en cinq arrondissements de Haguenau-Wissembourg, de Molsheim, de Saverne, de Sélestat-Erstein et de Strasbourg, chacun placé sous l'autorité d'un sous-préfet, siégeant au chef-lieu.

Administration locale

Le département comprend en outre 23 cantons et 516 communes en 2018. Ces dernières, ayant à leur tête un maire, sont regroupées dans des intercommunalités et/ou dans des pays, ayant à leur tête un président.

Droit

Modèle:Article détaillé

Les deux départements alsaciens et la Moselle relèvent, dans certains domaines, d'un droit local particulier, principalement issu du droit allemand. En effet, à la suite de la défaite française de 1871, ces territoires ont été annexés par l'Empire allemand de 1871 à 1919.

Enseignement supérieur

Que ce soit par ses établissements d’enseignements secondaires ou supérieurs, l’Alsace est une région d’étudiants très importante et très tournée vers l’international. Strasbourg accueille à elle seule 75 % d’étudiants au sein de son université. Depuis la fusion des trois facultés et des IUT d’Illkirch et de Schiltigheim, c’est même devenue l’une des plus grandes universités de France. On trouve par ailleurs des établissements de grande renommée tels que l'Institut d'Etudes Politiques de Strasbourg (Sciences Po Strasbourg), l'École nationale d'administration (ENA), l'Institut national des études territoriales (INET), l’Institut supérieur européen de gestion ou encore Télécom physique Strasbourg.

Tourisme

Le Bas-Rhin possède une agence de promotion du tourisme, l'ADT67.

Le château du Haut-Koenigsbourg : construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il domine la plaine d’Alsace à plus de Modèle:Unité d’altitude. Détruit lors de la guerre de Trente Ans, il est restauré de 1900 à 1908 par l’empereur allemand Guillaume II. Il accueille une importante collection d’armes et de meubles de l’époque.

Le château du Fleckenstein : du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, érigé par la famille impériale des Hohenstaufen, ce château fort fut habité et transformé en forteresse imprenable par les Fleckenstein. De nombreuses activités sont proposées telle que le « Château des défis ». Il s’agit d’un immense parcours de vingt jeux à travers la forêt et dans les pièces secrètes du château afin de découvrir la vie au Moyen Âge. De quoi passer une bonne journée en famille et de mêler plaisir et pédagogie.

Le château de Lichtenberg : érigé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur une colline qui domine le village, le site intègre un espace contemporain lié à des activités culturelles.

436 sites touristiques sont accessibles au public dans le département du Bas-Rhin<ref>Sites touristiques accessibles au public</ref>.

Avec plus de vingt-sept millions de touristes, le Bas-Rhin est le cinquième département français en nombre de nuitées.

Autres sites d'intérêt :

Monuments religieux

Fichier:Strasbourg Cathedral (cropped).jpg
La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.
  • La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, chef-d'œuvre de l’art gothique. Mesurant Modèle:Unité de haut, du parvis au sommet du clocher, elle est considérée comme la deuxième plus grande cathédrale de France, après celle de Rouen. Son horloge astronomique d’époque Renaissance et dont le mécanisme date de 1482 est un chef-d’œuvre en soi.
  • Le mont Sainte-Odile, haut lieu spirituel toujours vivant. Culminant à Modèle:Unité, cette montagne vosgienne est surmontée par un couvent fondé par sainte Odile, patronne de l'Alsace. Il est un site touristique et lieu de pèlerinage apprécié.

Musées

Musées de Strasbourg

Le Musée alsacien : musée d’art et traditions populaires. On y découvre une importante collection d’objets utilitaires, décoratifs ainsi que des costumes qui retracent la vie quotidienne en Alsace des {{#switch: e

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Le Musée d'art moderne et contemporain : situé en plein cœur de la ville de Strasbourg, le musée d’Art Moderne et Contemporain abrite près de dix-huit mille œuvres, réparties en trois départements : art plastique, art graphique et photographique, de quelques-uns des plus grands novateurs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le musée Tomi-Ungerer : on peut y découvrir une importante collection de dessins, archives, jouets et revues donnés à sa ville natale par le dessinateur français Tomi Ungerer. Il accueille également des expositions temporaires.

Le Musée du palais du Rohan : le Palais du Rohan fut construit entre 1731 et 1742 à la demande d’Armand de Rohan-Soubise, Cardinal et évêque de Strasbourg qui en fit sa résidence principale au cœur historique de la ville. Il accueille entre autres le Musée des arts décoratifs, Musée d'archéologie ainsi que le Musée des beaux-arts.

Musée de Wingen-sur-Moder

Musée Lalique.

Culture

Langue

Modèle:Article détaillé Au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bureau des annales de statistique de Paris mentionne que l'alsacien<ref group="Note">Langue désignée dans l'ouvrage sous le terme « allemand corrompu ». Plusieurs ouvrages français du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle désignent la langue alsacienne sous cette appellation.</ref> est encore l'idiome des habitants du département, à l'exception de dix à douze communes, qui elles parlent le Modèle:Citation, considéré à l'époque comme une Modèle:Citation<ref name="Annales de statistique n2 1802">Bureau des annales de statistique, Annales de statistique : ou Journal général, no 2, Paris, An X (1802)</ref>. En 1802, le français était parlé par plus d'un tiers de la population bas-rhinoise et la moitié de celle-ci comprenait cette langue<ref name="Annales de statistique n2 1802"/>.

L'écrivain Champfleury indique en 1860 que le dialecte alsacien du Bas-Rhin est moins dur que celui du Haut-Rhin, mais que tous deux ne sont pas toujours compris par les Allemands d'Allemagne<ref>Champfleury et J.B. Wekerlin, Chansons populaires des provinces de France, Bourdilliat et Cie, Paris, 1860.</ref>. Quant à Modèle:M. Aufschlager, il indique en 1826 que les habitants des cantons méridionaux du département ont un langage presque aussi rude que ceux du Haut-Rhin, que celui-ci devient plus doux dans les cantons du milieu. Enfin, il mentionne que le langage alsacien présente une quantité d'idiotismes qui varient de village en village, que la ville de Strasbourg a son dialecte particulier et que les gens instruits parlent aussi l'allemand standard<ref>Jean-Frédéric Aufschlager, L'Alsace : nouvelle description historique et topographique des deux départements du Rhin, tome second, Strasbourg, 1826.</ref>.

Traditions populaires

Qu'elles soient anciennes ou vivaces, les traditions calendaires ou festives font toujours sens et émerveillent plus que jamais.

La cigogne

La cigogne blanche est l’oiseau emblématique de l’Alsace. Selon la légende, elle apporte les nouveau-nés en les portant dans un linge serré dans son bec. Autrefois disparue, elle est désormais protégée et fait partie intégrante du paysage. On peut l'apercevoir la plupart du temps, sur les toits des édifices publics et de plus en plus sur les habitations<ref>Source : Site officiel de l'Association pour la protection et la réintroduction des cigognes en Alsace Lorraine.</ref>.

Le costume traditionnel

Le costume traditionnel alsacien est l’un des symboles de la région. Même s'il reste composé le plus souvent d’une coiffe noire et d’une jupe rouge, symboles de l’Alsace, il existe une multitude d’autres tenues qui varient selon les villages mais aussi selon le statut social de la personne. Pratiquement disparu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on peut encore le voir dans certains villages lors de diverses manifestations et grâce aux groupes folkloriques.

Les manifestations

Nombre de traditions<ref>Voir Association départementale du tourisme</ref> puisent leur origine dans une quête du sens de la vie ou dans les rites de protection… Les fêtes chrétiennes rythment encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la vie des villages de la région. Les quatre saisons de l’année proposent chacune son lot de célébrations : moissons, vendanges, fête patronale, artisanat, vide-greniers, produits du terroir…

Énergie

Modèle:Article détaillé

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • L'Alsace ancienne et moderne : ou Dictionnaire topographique, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin, Salomon, 1865
  • Jean Geoffroy Schweighaeuser, Antiquités d'Alsace - Département du Bas-Rhin, édition augmentée et annotée, Éditions JALON, 2020.

Articles connexes

Liens externes

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