Étienne-Jules Marey
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Étienne-Jules Marey, né le Modèle:Date de naissance à Beaune et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un médecin, un physiologiste et un inventeur français.
Considéré à son époque comme un touche-à-tout<ref>Titres de M. Marey</ref> atypique, il est l’un des premiers, à partir de 1871, à étudier méthodiquement ce qu’il Modèle:Citation<ref>Modèle:Grammaire du cinéma.</ref>, c’est-à-dire les mécanismes des différents modes de déplacement et de leurs diverses allures, aussi bien des animaux que des êtres humains.
Biographie et travaux
Enfance et formation
Marey fait ses études secondaires à Beaune, puis ses études de médecine à Paris, de 1849 à 1859. De 1869 à 1904, il est professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d'Histoire naturelle des corps organisés. En 1859<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Marey Max Planck Institute for the History of Science</ref>, il met au point le sphygmographe, qu’il présente à l’Académie des sciences en 1860, avec son collaborateur, Auguste Chauveau (1827-1917). L'appareil enregistre les battements artériels, grâce à un kymographe sur papier noirci à la fumée ; c'est une amélioration du dispositif inventé en 1853 par l’Allemand Carl Ludwig (1816-1895)<ref>Qui est-il ? Étienne-Jules Marey (1830-1904) Modèle:P. à 6, par Jean-Claude Léonard et Christian Morin - Éditorial SO.F.O.P.</ref>.
Premières études biomécaniques
Dans les années 1870, il commence à étudier la « locomotion terrestre » et d’abord celle de l’homme. Il imagine des dispositifs pneumatiques fixés à des chaussures préparées spécialement à cet effet qu’il appelle des « chaussures exploratrices ». Des tuyaux conduisent la pression exercée sur ces dispositifs jusqu’à un enregistreur à stylet et noir de fumée. L’étude porte sur la marche, puis sur la course, déterminant ainsi les trois données de ces mécanismes : Modèle:Citation.
Il enregistre également ce qu’il appelle les « réactions ». Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> Le déplacement du centre de gravité, l’amplitude des oscillations verticales et horizontales du haut du corps sont examinées et enregistrées méthodiquement, y compris en faisant porter les enregistreurs par les expérimentés eux-mêmes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Enregistrées par des appareils semblables, ce sont ensuite les allures des quadrupèdes, notamment du cheval, qui sont déterminées, et Marey comprend que le galop, allure rapide difficilement observable dans ses détails par l’œil humain, est mal interprété, y compris par les milieux savants, erreur que les peintres reproduisent dans leurs tableaux équestres quand ils montrent des chevaux au galop les quatre membres en extension au-dessus du sol. Des représentations Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1874, l'ouvrage de Marey La Machine animale avait été traduit en anglais et l’ancien gouverneur de Californie Leland Stanford s'intéresse à ses figures représentant le cheval au trot et au galop, inspirées à Marey par les résultats de la méthode graphique. Comme l'écrit le britannique Eadweard Muybridge en Modèle:Date-, « la lecture [du] célèbre ouvrage sur le mécanisme animal a inspiré au gouverneur Leland la première idée de la possibilité de résoudre le problème de la locomotion à l’aide de la photographie. M. Stanford me consulta à ce propos et, sur sa demande, je résolus de le seconder dans sa tâche »<ref>Eadweard Muybridge, Photographies instantanées des animaux en mouvements, La Nature, septième année, premier semestre, n° 303, 22 mars 1879, p. 246, sur cnum.cnam.fr.</ref>.
En 1878, Muybridge démontrera (animation ci-contre à gauche), dans une expérience devenue célèbre avec la méthode photographique qu’il mettra au point, que Marey avait raison en affirmant que le cheval au galop n’a jamais les quatre fers en l’air au cours des phases d’extension et qu'il ne quitte effectivement le sol que lorsqu'il regroupe ses jambes sous lui. Lors de sa visite à Paris en 1881, Stanford peut alors faire remarquer au peintre Ernest Meissonier, chargé de peindre son portrait, que la représentation d'un cheval au galop dans l'un de ses tableaux est inexacte.
Étude du vol
Marey s’intéresse aussi à la locomotion aérienne et il commence par construire des « insectes artificiels », reproduisant le mécanisme des battements d’ailes, vérifiant par ce moyen la formation d’une sustentation (force de bas en haut s’opposant au poids de l'insecte). Il entreprend de répondre à trois questions fondamentales : Modèle:Citation bloc.
Il imagine et fabrique ensuite divers dispositifs qui permettent de la même façon de simuler le vol des oiseaux. Il détermine ainsi le fondement du vol aérien : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage </ref>. Il fait fabriquer un « manège » pour étudier le vol de véritables oiseaux (pigeons, buses, faucons) que l’on maintient dans ce dispositif tout en leur laissant la liberté de voler selon un grand cercle. Pour qu’ils puissent se sentir « en liberté », le manège est construit suivant un diamètre de 6 à Modèle:Unité. Modèle:Citation<ref> Modèle:Ouvrage</ref>
Marey est rejoint en 1874 par un assistant, Victor Tatin (1843-1913), qui comme lui est fasciné par les possibilités du vol mécanique et fabriquera d’ailleurs en 1879 l’un des premiers aéroplanes sans pilote, propulsé par un moteur à air comprimé<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The work of Étienne-Jules Marey (1830-1904) Modèle:P., by Marta Braun</ref>. Il rencontre aussi Alphonse Pénaud (1850-1890), qui lors d'une conférence à la Société française de navigation aérienne, fin 1873, pour l'étude théorique du vol des oiseaux, imagine un appareil photographique qui pourrait prendre plusieurs épreuves à quelques centièmes de seconde d’écart l’une de l’autre<ref>Corps en mouvement Modèle:P., par Alain Vaillant</ref>.
En 1878, Marey devient membre de l'Académie des sciences au fauteuil de Claude Bernard. Son intérêt pour l'étude du mouvement chez les êtres vivants est aussi vif et, après la découverte des travaux d'Muybridge, qu'il rencontre en 1881, il utilise la photographie comme outil principal de ses recherches. Il est à l'origine de l'Institut portant son nom<ref>Dibattista L. « L'Institut Marey : naissance et destin d'un rêve scientifique » Vesalius, Modèle:XI, 1, Modèle:P., 2005, Texte disponible</ref>,<ref>McKenzie J. S. Les origines de l'Institut Marey du Collège de France et son rôle dans l'essor de la neurophysiologie française, Texte intégral</ref>. En 1888, il assure la présidence de la Ligue nationale de l'éducation physique créée cette même année à l'instigation de Paschal Grousset.
Modèle:Citation, Georges Canguilhem <ref>Georges Canguilhem : Études d'histoire et de philosophie des sciences, Paris, Vrin, Modèle:P.</ref>. Lié au monde de la photographie naissante, Marey est nommé président d'honneur de la Société française de photographie en 1894<ref>* Quand j'étais photographe, réédition commentée par Caroline Larroche. Éditions À Propos, 288 p. 2017. Modèle:ISBN.</ref>.
Il vit entre 1881 et 1904 au 11 boulevard Delessert ([[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e arrondissement de Paris]]). Une plaque lui rend hommage.
Étienne-Jules Marey meurt le Modèle:Date de décès, à l'âge de 74 ans, dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e]] de Paris<ref>Bulletin de décès dans Base Léonore</ref>. Quatre ans après, une souscription est lancée pour édifier à Beaune un monument à son honneur.
Chronophotographie
Sur plaque de verre
En 1882, Marey crée la station physiologique du Parc des Princes à Boulogne-sur-Seine, subventionnée par l'État : le ministère de la Guerre s'est intéressé aux travaux de Marey sur la « méthode de marche » de l'armée allemande, vainqueur de la guerre franco-allemande de 1870<ref name="station">La station physiologique de Paris, La Nature, onzième année, deuxième semestre, n° 535, 1er septembre 1883, pp. 226 à 230 (cf. aussi p. 217), sur cnum.cnam.fr.</ref>,<ref name="plaque">La station physiologique de Paris, La Nature, onzième année, deuxième semestre, n° 539, 29 septembre 1883, pp. 275 à 279, sur cnum.cnam.fr.</ref>. Toute l'attention de Marey est tendue vers ce but : comment fonctionne la « machine animale ? »
En 1882, Marey invente la photochronographie renommée chronophotographie le Modèle:Date-, procédé encore utilisé de nos jours, en s'inspirant du revolver astronomique de Janssen de 1874. Cette technique consiste Modèle:Incise à prendre en rafale des instantanés sur une même plaque fixe de verre enduite de gélatinobromure, avec un appareil de prise de vues muni d'un seul objectif, placé dans une chambre photographique mobile, qui opère sur des sujets clairs disposés devant un fond noir afin de pouvoir analyser avec précision les différentes positions des corps au cours d'un mouvement<ref>Chronophotographie sur plaque fixe de Georges Demenÿ, 1890, Musée E.J. Marey de Beaune, site musees-bourgogne.org.</ref>. La plaque de verre est exposée plusieurs fois très brièvement grâce à un obturateur rotatif tournant devant l’objectif, qui laisse passer le faisceau de lumière par intermittence<ref name="station"/>. Marey présente cette technique le Modèle:Date- à l'Académie des sciences<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Quelques mois auparavant, à Naples où il réside une partie de l’année, il avait mis au point entre janvier et février 1882<ref name="janssen"/> le fusil photographique envisagé depuis décembre 1878<ref name="mouette"/>,<ref name="fusil">Le fusil photographique, La Nature, dixième année, premier semestre, n° 464, 22 avril 1882, pp. 326 à 330, sur cnum.cnam.fr.</ref>,<ref>Appareil photo-électrique, La Nature, onzième année, deuxième semestre, n° 535, 1er septembre 1883, p. 217, sur cnum.cnam.fr.</ref>, avec le fabricant d'obturateurs parisien Otto Lund, un appareil qui peut photographier en douze poses d'1/720e de seconde chacune, voire plus de poses d'1/1440e de seconde, un sujet « sur nature » en épaulant comme avec un vrai fusil, permettant ainsi de suivre un mouvement particulièrement rapide. Cet appareil, chargé de petites plaques de verre circulaires ou octogonales<ref>Vol d'une mouette, plaque de fusil photographique, 1882, Musée E.J. Marey de Beaune, site musees-bourgogne.org.</ref>, dont le pourtour se présente derrière l'objectif comme les balles dans le barillet d'un revolver, a l'avantage d'être léger et mobile. Ensuite, « si l'on dispose des photographies d'oiseaux sur un phénakistiscope, on reproduit bien l'apparence des mouvements du vol »<ref name="fusil"/>,<ref name="mouette"/>. Il fait une démonstration de ses résultats à l'Académie des sciences le Modèle:Date-<ref name="janssen"/>,<ref>Il est à noter que la qualité des images est moyenne, avec un piqué faible, dû aux dimensions modestes des petites plaques.</ref>, puis le 10 avril, des images en série du vol de la mouette et de la chauve-souris y sont présentées<ref name="mouette">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>A noter que l'éditeur des Comptes rendus de l'Académie a confondu la plaque photographique de la mouette avec celle de la chauve-souris.</ref>.
Parmi ses nombreuses études réalisées selon ces deux techniques, complétées par l'utilisation du zootrope, et d'autres comme celle qui, le Modèle:Date-, utilise un miroir tournant pour l'étude des poissons<ref>Modèle:Lien web</ref>, Marey fait le Modèle:Date- une communication à l'Académie des sciences sur Le mécanisme du vol des oiseaux étudié par la Photochronographie et une autre le Modèle:Date- sur Des mouvements de la natation de l'anguille, étudiés par la Chrono-photographie.
Il modifie plusieurs fois son fusil photographique, principalement en 1889 pour lui adapter un nouveau support : le film souple en nitrate de cellulose inventé par l'américain John Carbutt et commercialisé par George Eastman, support qu'il fait diffuser en Europe et à Paris par Paul Nadar et Balagny, après l'avoir présenté à l'exposition universelle de 1889 avec son appareil Kodak N°1 (versions des musées de Beaune<ref>Fusil photographique, 1882, Musée E.J. Marey de Beaune, site musees-bourgogne.org.</ref> et des Arts et Métiers et celle (N°5) conçue entre 1896 et 1899 conservée à la Cinémathèque, pour bandes de 35 mm de large et 20 m de long, qui constitue la première caméra portative<ref name="fusil99">Fusil chronophotographique électrique à bande pelliculaire, 1899, site cinematheque.fr.</ref>).
Sur pellicule papier et celluloïd
En 1888, Marey abandonne la plaque de verre, lui préférant le support de papier sensible, qu'il adopte avec succès pour ses prises de vues ultrarapides, et dont il présente le premier exemplaire à l'Académie des sciences le 29 octobre 1888, au moment où Louis Aimé Augustin Le Prince réalise également ses premiers essais sur ce support.
Dans le courant de l'été 1889, il réalise d'autres bandes « sur un papier sensible, se déroulant à la vitesse de 1 m par seconde et donnant 25 images dans le même temps », publiées par le Commandant Bonnal dans son traité d'équitation, dont en planche VII, 14 des 21 clichés de l'allure du Saut en hauteur en partant du trot par la jument "Niniche"<ref>Modèle:Lien web, sur gallica.bnf.fr.</ref> et en planche V, l'allure du Petit trot marché en tenant les hanches par la jument "Fanfreluche"<ref>Modèle:Lien web, sur gallica.bnf.fr</ref>. Thomas Edison, qui après une traversée d'un douzaine de jours vient en France le Modèle:Date- à l'occasion de l'exposition universelle, assiste au banquet du Figaro donné en son honneur le Modèle:Date- avec les principaux scientifiques français et son guide n'est autre que Marey, qui lui fait visiter l'Exposition française de photographie, à laquelle participent entre autres Nadar et les frères Lumière, en lui montrant les résultats qu'il avait obtenu avec son chronophotographe, puis il l'accueille dans son laboratoire. C’est après avoir rencontré Marey qu’Edison devait rédiger sa quatrième motion picture caveat, qui réorienta de manière décisive les recherches entreprises par son assistant William Kennedy Laurie Dickson à Menlo Park, avec l’apparition pour la première fois du principe du film perforé<ref>Gordon Hendricks, The Edison motion picture myth, Berkeley, University of California Press, 1961.</ref>, la quatrième, déposée le Modèle:Date-, étant relative à l'utilisation de film sensible et transparent, perforés des deux côtés « comme sur les bandes du télégraphe automatique de Wheatstone »<ref>Histoire de la télévision (et de quelques autres médias), André Lange, site histv.net.</ref>.
Durant l'automne 1889, Marey se procure le support celluloïd transparent et souple d'Eastman inventé le Modèle:Date-, et réalise ses premiers essais, à l'aide d'une nouvelle caméra argentique à pellicule mobile, qu'il développe en collaboration avec son bras droit Georges Demenÿ et qu'il nomme "chronophotographe"<ref>Chronophotographe à pellicule mobile de 90 mm de large, 1889, Musée E.J. Marey de Beaune, site musees-bourgogne.org</ref>Modèle:Incise où le support souple enduit sur une face d'une émulsion photosensible avance en synchronisme avec la fermeture d'un obturateur, puis s'immobilise pour enregistrer un photogramme, et recommence une douzaine de fois par seconde. Pour la première fois, la décomposition photographique du mouvement ne figure plus ainsi sur une même plaque, mais image après image tout au long du support celluloïd. Cette caméra photochronographique (première appellation) est brevetée le Modèle:Date-<ref>Caméra film 60 mm non perforé, 1890, collection de la Cinémathèque française, site cinematheque.fr.</ref> et modifiée en 1890 par Georges Demenÿ<ref>Appareil chronophotographique à pellicules "A56", ouvert, 1890, collection du musée des arts et métiers, site cugnot.cnam.fr.</ref>, qui en 1894 substitue au procédé d'entraînement par cadre presseur, un procédé plus fiable par came battante (brevet du Modèle:Date- additif au brevet du Modèle:Date-). Il réalise ensuite les premiers films scientifiques du cinéma, tels que "La Goutte d'eau tombant dans l'encre" ou le mouvement des vorticelles, microorganismes captés à l'aide d'un microscope, et invente l'accéléré pour étudier le retournement d'une étoile de mer ou en 1894 le ralenti pour étudier le retournement d'un chat retombant sur ses pattes.
Mais le but de Marey n'est pas de créer un spectacle, ce qui l'intéresse, c'est d'étudier la décomposition spatiale d'un phénomène ou d'un mouvement. Modèle:Citation bloc
La Cinémathèque française conserve 416 rouleaux négatifs originaux de Marey, Demenÿ et 7 autres collaborateurs et les Archives du film du Centre national de la cinématographie en conservent 153, soit 569 au total, de Modèle:Unité à Modèle:Unité de longueur<ref>Bandes chronophotographiques d'Etienne-Jules Marey, Georges Demenÿ, catalogue des restaurations et tirages de la cinémathèque française, sur cinematheque.fr.</ref>, incluant des fragments d'essais de 1889 (Homme en marche)<ref>Homme en marche, fragment d'un des premiers rouleaux négatifs de Marey de 1889, in catalogue de l'exposition La machine cinéma, Laurent Mannoni, La Cinémathèque française/Lienart, 2016, Modèle:P., voir aussi Homme sautant, vers 1889.</ref>,<ref>Reproduction des premiers films de 1889 de Marey in Laurent Mannoni, Etienne-Jules Marey, la mémoire de l’œil, Milan-Paris, Mazzotta – La Cinémathèque française, 1999.</ref>. Les rouleaux chronophotographiques sur celluloïd conservés depuis 1890 comprennent La Vague considérée comme la première scène réussie avec des Scènes d'escrime réalisées à Naples où il possédait une résidence, aujourd'hui conservées au musée Étienne-Jules Marey de Beaune<ref name="film1890">Études de mouvements humains, 1890 à 1894, films de Marey et Demenÿ, dont à 5 min 44 s des scènes d'escrime de 1890 réalisées à Naples, site youtube.com.</ref>, outre Le Cheval Bixio monté (28 photographies), Le Cheval Bixio au pas (61 photographies, animation ci-contre) ou en 1892 Cheval attelé à une voiture boulevard Delessert (36 photographies), scène urbaine extérieure prise depuis une fenêtre du domicile de Marey, certains de ces premiers rouleaux étant conservés à la Cinémathèque. À partir de ses chronophotographies, Il fait également réaliser des sculptures en plâtre et bronze (décomposition du vol du goéland, du pigeon, de la mouette, 1887), par un sculpteur napolitain<ref>Images de sculptures d'oiseaux en vol produites par Marey, site yahoo.com.</ref>, sculptures qu'il installe ensuite dans une sorte de zootrope appelé miroscope.
Ces expériences, qui anticipent sur l’ère du cinéma, ne portent pourtant pas le nom de films de cinéma<ref>Le mot anglais film, qui désigne une couche ou un voile, a été utilisé pour la première fois par EdisonModèle:Ouvrage</ref>. Ceux-ci sont tournés en 1891 par l’ingénieur électricien de Thomas Edison, William Kennedy Laurie Dickson. En effet, le procédé mécanique d’avancement alternatif de la pellicule choisi par Marey et Demenÿ, un cadre presseur intermittent qui arrête le défilement de la pellicule devant la fenêtre de prise de vues, et un ressort qui la déplace lorsque le cadre presseur se soulève, présente le défaut de parfois générer des photogrammes de largeurs variables, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, sauf à parvenir à une vitesse de prise de vue parfaitement régulière, comme dans les pellicules Saut en hauteur en partant du trot par la jument "Niniche" ou Cheval attelé à une voiture boulevard Delessert. Toutefois, même en cas d'équidistance des photogrammes, d'autres problème technique entraînent un décalage graduel de l'image hors du champ du cadre de projection<ref name="fusil99"/>.
Ce défaut, renforcé par l’absence de perforations, était incompatible avec tout système de visionnement en mouvement existant en 1890. En 1892, Marey envisage alors avec Georges Demenÿ de réaliser un projecteur chronophotographique adapté à ces bandes, mais y sursoit malgré les avancées prometteuses de ses collaborateurs<ref>Beaune, Musée E.J. Marey, En savoir plus sur les collections, site musees-bourgogne.org.</ref> et conclut : Modèle:Citation<ref>Le Mouvement, Paris, G. Masson, 1894</ref>. En 1893, Demenÿ avait ainsi réalisé de son côté un projecteur à bandes négatives<ref>Appareil chronophotographique de projection pour bandes négatives, 1893, provenant du laboratoire d'Étienne-Jules Marey, collection du Musée des Arts et Métiers, site cugnot.cnam.fr.</ref>. Il s'agit probablement du procédé, développé par Demeny, auquel Marey fait allusion, lorsqu'il sursoit un temps à ses propres recherches de projecteur, alors même qu'un exemplaire de projecteur conservé au musée de Beaune provient du laboratoire de Marey, qui ne se séparera de Demenÿ que l'année suivante. Leurs divergences de vues leur interdiront ainsi de profiter de leurs avancées, en empêchant la mise en commun efficace de leurs brevets dans la compétition des années 1893-1895 qui aboutira à l'invention du cinématographe Lumière.
Marey continue alors à Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>
La solution passe donc, non seulement par la projection en utilisant des perforations latérales, mais aussi par le processus symétrique de prise de vue sur une bande déjà perforée, ce qu'Edison comprend en 1889 après avoir visité le laboratoire de Marey ; tandis qu'en octobre 1888, le procédé que Charles-Émile Reynaud utilisera dans son Théâtre optique est un praxinoscope géant qui, s'il utilise une bande perforée préparée à dessein, de diapositives de gélatine peinte protégées de gomme-laque, est projetée à l'aide de jeux de miroirs par deux projecteurs distinguant le dessin animé de son fond.
Désaccord avec Demenÿ
Les premiers films, impressionnés en 1891 sur les rouleaux Eastman que l'inventeur américain Thomas Edison et son assistant William Kennedy Laurie Dickson ont dotés de perforations pour assurer une prise de vues aux photogrammes identiques et espacés régulièrement, présentent le même pas (hauteur des photogrammes) qui permet leur visionnement en continu, d'abord avec le procédé à vision individuelle mis au point parallèlement par Dickson, le kinétoscope, puis collective, avec le cinématographe des frères Lumière. Mais le seul souci de Marey est scientifique et son but est de décomposer les phénomènes trop rapides pour être perçus par l'œil humain, afin d'en analyser la succession mécanique dans l'ordre chronologique. Son refus de l'utilisation d'une quelconque machine à buts commercial et récréatif l'éloigne donc du processus qui va mener à l'invention du cinéma. À ce sujet, il est en complet désaccord avec Demenÿ qui, après des essais réalisés en 1891 à l'Institut national de jeunes sourds de Paris<ref>"Je vous aime" prononcé par Demenÿ avec un phonoscope pour l'apprentissage de la lecture labiale par les sourds, série "La Llum del Cinema", Museu del Cinema, Gérone, site youtube.com</ref>,<ref>Films de Demenÿ pour l'apprentissage de la lecture labiale par les sourds, 1891-1892, site youtube.com.</ref> avait créé en 1892 le phonoscope à disque et une société pour l'exploiter<ref>Phonoscope : visionneuse et projectionneuse de clichés chronophotographiques, 1892, collection de la cinémathèque française, site cinematheque.fr.</ref>. Inspiré du zoopraxiscope de Muybridge (comme des plaques de verre circulaires du fusil photographique de 1882<ref name="fusil"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>), mais où les dessins étaient remplacés par des clichés de chronophotographie, découpés et collés de la même façon sur le disque en verre rotatif, le phonoscope permettait, grâce à un obturateur, de visionner directement le mouvement sur le disque actionné par une manivelle ou d'assister à sa projection sur un écran à l'aide d'une forte lanterne oxhydrique Molteni placée derrière l'appareil. Georges Demenÿ avait ainsi procédé avec succès à la première présentation publique d'images chronophotographiques animées, lors de l'exposition internationale de Photographie de Paris de 1892<ref name="+1" />. Ce procédé était identique dans son principe aux jouets optiques et limité en conséquence par la durée très courte de la scène (2 à 4 secondes au maximum) et le caractère cyclique du spectacle, néanmoins renouvelable.
La commercialisation du phonoscope par la Société du Phonoscope qu'il crée en 1892 et la démarche non scientifique de Demenÿ, partisan de la recomposition du mouvement en tant que spectacle, obligent Marey à se séparer en 1894 de son collaborateur, lorsque ce dernier, ne pouvant utiliser les brevets de son employeur, met indépendamment au point une caméra chronophotographique, toujours chargée de pellicule non perforée, qui prend ensuite le nom de Biographe en 1895<ref>Biographe : caméra de films 60 mm, 1895, collection de la cinémathèque française, site cinematheque.fr.</ref>. Mais, faute de capacités financières et techniques suffisantes, comme celles dont il bénéficiait dans le laboratoire de Marey, après avoir perdu plus d'une année avant de pouvoir convaincre des investisseurs et surtout face à la sortie d'un nouvel appareil de prise de vues plus performant qui fait aussi appareil de projection : le cinématographe, Demenÿ se résout à vendre ses brevets à Gaumont mi-1895, après avoir fait faillite, ainsi que sa production d'environ 100 films, incluant "Danseuse de French-Cancan", "Premiers pas de Bébé" ou "Passage du Train", dont une dizaine, sur bandes de 15 m, est conservée au Musée des Arts et Métiers<ref>Films de Georges Demenÿ de 1895, collection du Musée des Arts et Métiers, site cugnot.cnam.fr.</ref>. C'est avec une version modifiée de cet appareil à bande de Modèle:Unité de large, qu'en 1896 est réalisé "La biche au bois" par Jacques Ducom au théâtre du Châtelet, l'un des premiers grands succès du cinéma<ref> Modèle:Article.</ref> et qu'Alice Guy, la première réalisatrice du cinéma, tournera ses premiers films, dont "La Fée aux choux”<ref>Modèle:Grammaire du cinéma.</ref>.
-
Chevreau sur la piste de chronophotographie. De gauche à droite : Étienne-Jules Marey, Georges Demenÿ et un inconnu, Modèle:Date-.
-
Sphygmographe, 1858.
-
Sphygmographie intracardiaque: courbes de pression pulsée obtenue avec une cartographie des phases chronologiques de la contraction cardiaque, 1873.
-
Étienne-Jules Marey : Homme qui marche, 1883.
-
Course d'un homme, 1883.
-
Saut d'un homme, 1886.
-
Appareil de chronophotographie à douze plaques de verre fixes et autant d'objectifs, conçu par Albert Londe, 1891.
-
Étienne-Jules Marey dans son laboratoire de la Station physiologique, vers 1900.
Recherches physiques et physiologiques
Si le nom de Marey est bien connu dans l'histoire du cinéma pour ses recherches dans l'immobilisation photographique du mouvement, il est aussi un scientifique novateur dans plusieurs autres domaines :
- la physiologie
- la respiration ;
- la circulation sanguine et le cœur ;
- le choléra ;
- la contraction musculaire ;
- la décharge électrique du poisson torpille ;
- le vol des oiseaux
- le vol des insectes
- l'hydrodynamique
- l'aérodynamique ; il invente une soufflerie aérodynamique pour visualiser, à l'aide de fumée, les flux d'air qui rencontrent un obstacle (vidéo ci-contre à gauche) ;
- l'ergonomie ;
- la dynamique des fluides.
En 1900, il construit la première soufflerie au monde qui lui permet d’obtenir des images photographiques de mouvements d’air. Il jette ainsi les bases de l’aérodynamique.
Cette nouvelle perception du vivant inspire encore aujourd'hui les arts visuels et numériques<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Influences sur les arts
Historiquement, le premier lightpainting a été créé en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> par Étienne-Jules Marey, il s'est amusé à signer son nom avec une boule blanche en se déplaçant devant un mur sombre et en enregistrant photographiquement toute l'opération.
Les résultats de ses travaux sur le mouvement, ses chronophotographies parfois abstraites, influencent des artistes du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle :
- Le futurisme italien à partir de 1909
- Dynamisme d'un chien en laisse, de Giacomo Balla (1912)
- Fillette courant sur un balcon de Giacomo Balla (1912)
- Nu descendant un escalier de Marcel Duchamp (1912)
- Dynamisme d'une automobile de Luigi Russolo (1912-1913)
- Ce qui me meut, court-métrage de Cédric Klapisch (1989)
- Modèle:Lang, long-métrage de Leos Carax (2012)
Publications
- Physiologie médicale de la circulation du sang basée sur l'étude graphique des mouvements du cœur et du pouls artériel : avec application aux maladies de l'appareil circulatoire, Paris, Delahaye (1863) ({{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6219466w%7C{{ #if: bpt6k6219466w |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}})
- Études physiologiques sur les caractères graphiques des battements du cœur (1865)
- Du mouvement dans les fonctions de la vie
- Leçons faites dans son laboratoire particulier - La Revue scientifique (1866)
- Leçons faites au Collège de France - Germer-Baillière (1868) Texte intégral
- « Du vol des oiseaux » La Revue scientifique 14, Modèle:Date-, Modèle:Date- et Modèle:Date- (texte en ligne)
- La Machine animale. Locomotion terrestre et aérienne (1873-1874) (lire en ligne)
- Physiologie expérimentale (1875)
- Appareils & instruments de physiologie : extrait du catalogue illustré (1875) ({{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1082759%7C{{ #if: bpt6k1082759 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}})
- Notice sur les titres et travaux scientifiques du Dr Marey (1876) (lire en ligne)
- Pression et vitesse du sang (1876)
- « Moteurs Animés. Expériences de physiologie graphique » La Nature, no 278 - Modèle:Date- et no 279 - Modèle:Date-.
- La méthode graphique dans les sciences expérimentales et principalement en physiologie et en médecine, Paris, Masson (1878) ({{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6211376f%7C{{ #if: bpt6k6211376f |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}})
- La Méthode graphique dans les sciences expérimentales (1878) (texte en ligne)
- La Circulation du sang à l'état physiologique et dans les maladies (1881) (texte en ligne, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62819966%7C{{ #if: bpt6k62819966 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}})
- Études photographiques sur la locomotion de l'homme et des animaux (1883) (lire en ligne)
- Développement de la méthode graphique par l'emploi de la photographie, Paris, Masson (1884) ({{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6211377v%7C{{ #if: bpt6k6211377v |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}})
- « Études pratiques sur la marche de l'homme. Expériences faites à la station physiologique du Parc des Princes » La Nature, no 608 - Modèle:Date-.
- Station physiologique : méthodes et appareils : [photographie] , en collaboration avec Georges Demenÿ et Pagès, Paris, (1886) {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8452749q%7C{{ #if: btv1b8452749q |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}
- Le vol des oiseaux (1890) éd. G. Masson (lire en ligne) - Préface publiée dans La Revue scientifique Modèle:Date-
- « Des appareils enregistreurs de la vitesse » La Nature, no 878 - Modèle:Date- (texte en ligne)
- Modèle:Article
- « Mouvements de natation de la raie » La Nature, no 1029 - Modèle:Date- (texte en ligne)
- « Le Mouvement Des Liquides Étudié Par La Chronophotographie » La Nature, no 1040 - Modèle:Date- (texte en ligne)
- avec Georges Demenÿ, Études de physiologie artistique faites au moyen de la chronophotographie (1893)
- « Des mouvements que certains animaux exécutent pour retomber sur leurs pieds, lorsqu’ils sont précipités d’un lieu élevé » La Nature, no 1119 - Modèle:Date- (texte en ligne)
- Modèle:Ouvrage {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8626089q%7C{{ #if: btv1b8626089q |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}
- « La Station physiologique de Paris » La Revue scientifique Modèle:Date- (texte en ligne) et Modèle:Date- (texte en ligne)
- « Analyse des mouvements du cheval par la chronophotographie », La Nature, no 1306 - Modèle:Date- (texte en ligne)
Hommages
- Un monument en son honneur a été édifié dans sa ville natale de Beaune<ref>https://archivesbeaune.wordpress.com/2016/08/17/le-centenaire-du-monument-marey/</ref>, 3 ans après sa mort.
- Également à Beaune, il y a un lycée à son nom.
- Un monument en hommage à Marey et contenant ses cendres a été édifié à côté de l'institut Marey à Paris. Il se trouve désormais dans l'enceinte du stade Roland-Garros.
- En astronomie, est nommé en son honneur (3456) Etiennemarey, un astéroïde de la ceinture principale découvert en 1985<ref>Modèle:Chapitre</ref>.
Notes et références
Bibliographie
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} ) Michaelis A. R., E. J. Marey--physiologist and first cinematographer in Medical History, Modèle:Date- ; 10(2): 201–203 (texte disponible
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} ) Lawrence C., Physiological apparatus in the Wellcome Museum. 1. The Marey sphygmograph. in Medical History, Modèle:Date- ; 22(2): 196–200. (txte disponible
- Michel Frizot, La Chronophotographie, Chapelle de l'Oratoire, Beaune 1984. Catalogue de l'exposition, Association des Amis de Marey et ministère de la Culture.
- Michel Frizot, Photo poche no 13 : Étienne-Jules Marey, Centre national de la photographie, Actes Sud 1990, Modèle:1re éd. 1984.
- Collectif, La passion du mouvement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Hommage à Étienne-Jules Marey, Musée Marey, Beaune 1991. Catalogue de l'exposition.
- Braun Marta, Picturing time - The work of Etienne-Jules Marey, 1830-1904. University of Chicago Press 1992.
- Collectif, Marey pionnier de la synthèse du mouvement, Musée Marey, Beaune 1995. Catalogue de l'exposition.
- Collectif, Actes du colloque Marey/Muybridge pionniers du cinéma - rencontre Beaune/Stanford, Conseil régional de Bourgogne, Ville de Beaune, Université de Stanford (Californie), colloque leModèle:Date-, édition en 1996.
- François Dagognet, Étienne-Jules Marey: La passion de la trace, Paris, Hazan 1997 Modèle:ISBN.
- Collectif, Aérodynes - Les débuts de l'aviation - Hommage à Marey. Musée Marey, Beaune 1999. Catalogue de l'exposition.
- Leuba Marion, Morand Sylvain, E.J. Muybridge (1830-1904) E.J. Marey (1830-1904) Histoires parallèles. Musée Marey, Beaune, 2000. catalogue de l'exposition.
- Michel Frizot, Étienne-Jules Marey : Chronophotographe, Paris, Nathan, Delpire 2001.
- Collectif, Images, sciences, mouvement: Autour de Marey, Paris, L'Harmattan 2003, 346 p.
- Font-Réaulx Dominique de, Thierry Lefebvre et Laurent Mannoni (sous la direction de), É.-J. Marey, Actes du colloque du centenaire, Arcadia Éditions, 2006 Modèle:ISBN.
- Collectif, Marey- Ronco Images d'un monde au travail. Musées de Beaune 2010.
- Modèle:Article
- Journal de l'exposition Dialogues mouvementés - Regards contemporains sur les travaux d'Étienne-Jules Marey: Alexandra Allard, Paolo Gioli, Cédric Klapisch, Musée des Beaux-arts de Beaune, 2011.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Étienne-Jules Marey dans le site du Comité des travaux historiques et scientifiques.
- « La science du mouvement et l'image du temps », une exposition en ligne consacrée à Étienne-Jules Marey sur le site de la BIUM (Bibliothèque interuniversitaire de médecine et d'odontologie, Paris), en collaboration avec le Collège de France et le Professeur Marta Braun (Ryerson University), auteur notamment de : {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Picturing Time: The Work of Étienne-Jules Marey (University of Chicago Press, 1992).
- Un dossier consacré à Étienne-Jules Marey sur le site de la BIUM (Bibliothèque interuniversitaire de médecine et d'odontologie, Paris), en collaboration avec le Collège de France et l’Académie nationale de médecine. Le dossier comporte 240 ouvrages numérisés d'Étienne-Jules Marey (monographies, articles, recueils de publications et de photographies originales), et cinq articles de présentation.
- Étienne-Jules Marey, le mouvement en lumière : exposition en ligne réalisée par la Maison du cinéma et la Cinémathèque française.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie et références bibliographiques aux sources numériques dans le projet VLP de l’Institut Max-Planck d'histoire des sciences.
- Modèle:Pdf L’œuvre d’Étienne-Jules Marey et sa contribution à l’émergence de la phonétique dans les sciences du langage par Bernard Teston.
- Modèle:Pdf Les origines de l'Institut Marey Du Collège de France par John Simon McKenzie, Lettre du Collège de France, no 19, Modèle:Date-.
- Modèle:Pdf Qui est-il ? Étienne-Jules Marey (1830-1904)Modèle:P. à 6, par Jean-Claude Léonard et Christian Morin - Editorial SO.F.O.P. (SOciété Française d'Orthopédie Pédiatrique).
- Chronophotographies numérisées par le Collège de France.
- Œuvres numérisées d'Étienne-Jules Marey dans le site Internet Archive.
- Portraits et œuvres numérisées d'Étienne-Jules Marey dans le site Europeana.
- Œuvres numérisées d'Étienne-Jules Marey dans le site The Oneline Books.
- Site de l'association des Amis de Marey et des musées de Beaune
- Page du musée Marey sur le site de la Ville de Beaune
- Station physiologique : méthodes et appareils : [photographie par E-J Marey sur Gallica]
- Vue générale de la station physiologique