Levallois-Perret

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Modèle:Semi-protection étendue Modèle:Voir homonymes Modèle:Bandeau homonymie Modèle:Infobox Commune de France

Levallois-Perret est une commune française située sur la rive droite de la Seine, dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, limitrophe du nord-ouest de Paris. C'est la commune la plus densément peuplée de France et une des plus denses au monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec sa voisine Neuilly-sur-Seine, il s'agit également d'une des communes les plus aisées de région parisienne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

Modèle:Article détaillé

La commune est délimitée par le [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e de Paris]] (au sud-est) et la Seine (au nord-ouest). Au nord-est, elle est voisine de Clichy, tandis qu'au sud-ouest elle est limitrophe de Neuilly-sur-Seine. De l'autre côté de la Seine, elle fait face à Courbevoie et Asnières-sur-Seine. Hormis l'île de la Jatte, le territoire communal s'inscrit quasiment dans un carré de Modèle:Unité de côté.Modèle:Communes limitrophes

Aux abords immédiats de la Seine, les quartiers Front de Villiers, Front-de-Seine et Collange ont une altitude (Modèle:Unité) qui est la moins élevée de la ville. En progressant vers l'est (Front de Paris, Eiffel, Front de Neuilly) et le versant occidental de la colline de Montmartre l'altitude culmine en revanche à Modèle:Unité.

La profondeur quasi nulle de la nappe phréatique dans les quartiers qui bordent la Seine les rend vulnérables aux crues qui ont à plusieurs reprises, entre autres en 1830 et 1910, affecté la commune. Ces quartiers sont aujourd'hui bénéficiaires du Plan de prévention du risque inondation.

La partie septentrionale de l'île de la Jatte appartient au territoire de la commune. Elle abrite un rucher dont la production, le miel de Levallois-Perret, fait partie du patrimoine culinaire local. Les abeilles apparaissent d'ailleurs dans les armoiries de la ville, même si la signification héraldique qui leur est attribuée renvoie aux nombreuses industries présentes sur le territoire de la ville au tournant du siècle et jusqu'aux années 1970.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; l'altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

La commune est située au centre d'une grande cuvette sédimentaire : le bassin parisien. Elle comporte en profondeur une épaisse couche de craie crétacé et de roches du tertiaire d'une épaisseur de Modèle:Unité.

Sur la totalité de la commune, la partie supérieure du sous-sol date du Quaternaire. Il s'agit d'alluvions de la Seine. C'est dans ces couches que les ingénieurs Belgrand, Martin et Reboux découvrirent des ossements d'animaux, parmi lesquels des éléphants, des mammouths, des hippopotames, des rhinocéros, des tigres, des loups, des rennes, des cerfs

À la suite de la visite de l'une des nombreuses sablières exploitées dans la commune, ces géologues et préhistoriens ont pu décrire une méthode de taille du silex appelée depuis méthode Levallois (cf. infra).

Climat

Levallois-Perret a un climat de type océanique dégradé : l'influence océanique est prépondérante et se traduit par des étés relativement frais (Modèle:Tmp en moyenne), des hivers doux (Modèle:Tmp en moyenne) avec des pluies fréquentes en toute saison et un temps changeant. Les pluies y sont plus faibles (Modèle:Unité) que sur les côtes et quelques pointes de température sont à signaler au cours d'un même hiver ou d'un même été. Le climat de la ville connaît par ailleurs une certaine variabilité d'une année sur l'autre, certains hivers ou étés pouvant connaître des pics de température ou de précipitations.

Fichier:Nuvola apps kweather.png Relevés de la station Paris-Montsouris 1961-1990<ref>Relevés Paris-Montsouris 1961-1990</ref>,<ref>Données climatiques depuis 1873.</ref>
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 2,0 2,6 4,5 6,7 10,1 13,2 15,2 14,8 12,6 9,4 5,2 2,9 8,3
Températures moyennes (°C) 4,2 5,3 7,8 10,6 14,3 17,4 19,6 19,2 16,7 12,7 7,7 5,0 11,7
Températures maximales moyennes (°C) 6,3 7,9 11,0 14,5 18,4 21,6 23,9 23,6 20,8 16,0 10,1 7,0 15,1
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 55.0 45.4 52.2 49.5 62.0 53.2 58.3 46.0 52.9 54.9 57.0 55.1 641.6

Voies de communication et transports

Voies routières

Modèle:Article détaillé Les principales voies de la commune sont :

Transports en commun

Fichier:Paris metro3 - pont de levallois - entrance2.jpg
Entrée de la bouche de métro : Pont de Levallois.

Projets

Depuis novembre 2018, la porte d'Asnières, en limite de Levallois-Perret et du [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e]], constitue le terminus du T3b. Dans le cadre de son prolongement vers la porte Dauphine envisagé pour 2023, il est prévu que les trois autres portes de Paris en limite de Levallois-Perret (porte de Courcelles, porte de Champerret et porte de Villiers) soient également desservies par cette ligne.

Levallois-Perret figure par ailleurs sur le tracé de l'axe vert majeur, circuit pédestre et cycliste visant à relier les communes du département.

Urbanisme

Typologie

Levallois-Perret est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

La commune se caractérise par sa densité : avec plus de Modèle:Unité, elle détient le record national et européen de densité de population, elle serait classée Modèle:10e au niveau mondial<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liste des villes classées par densité de population</ref>.

Son tissu urbain se caractérise par des rues étroites, qui sont quasiment toutes en sens unique, d'une largeur moyenne de Modèle:Unité maximum environ. Quasiment tous les carrefours sont en angle droit, car toute l'organisation des rues suit un plan quasiment en quadrillage. La circulation y est particulièrement difficile en raison de cette étroitesse, tout comme le centre de Paris.

Le contraste est particulièrement frappant avec les communes voisines, notamment Neuilly-sur-Seine qui est séparée sur son côté ouest par la rue de Villiers, commune avec de très larges avenues boisées et ses immeubles en retrait par rapport à la rue : à Levallois-Perret, les immeubles sont majoritairement en façade de rue.

Depuis le début des années 1980, le tissu urbain de Levallois-Perret est en plein renouvellement. De nombreux chantiers, sous l'impulsion et les aides financières de la SEMARELP, organisme municipal chargé du développement du logement sur le territoire de la commune, ont remplacé de vieux immeubles par des nouveaux ensembles immobiliers respectant la norme Haute qualité environnementale (HQE). En effet, les anciennes usines industrielles sur le bord de Seine, près du quai Michelet, ont été remplacées par des bâtiments d'architecture plus contemporaine. Est ainsi né le Quartier de l'Europe, autour de la nouvelle place Georges-Pompidou.

Le tissu des logements à Levallois-Perret a tendance à s'homogénéiser du fait de ce renouvellement urbain.

L’Insee découpe la commune en 24 îlots regroupés pour l'information statistique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Logement

Levallois-Perret comptait, au 1er janvier 2013, un taux de 19,84 % de logements sociaux HLM<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La municipalité n'a construit que 50 logements sociaux en trois ans (2017-2019), soit seulement 9 % de ses objectifs légaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Levallois-seine.jpg
Vue nocturne sur Levallois-Perret du pont de Levallois.

Conséquence des projets immobiliers sur son territoire, la commune voit régulièrement le prix de son mètre carré flamber. Elle pourrait devenir l'une des communes les plus chères pour la pierre de la région parisienne en raison de l'augmentation de ses prix beaucoup plus forte que la moyenne régionale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Projets d'aménagement

Le PLU (plan local d'urbanisme) présenté aux citoyens en septembre 2011 prévoit la construction de deux immeubles de grande hauteur. Le premier, de Modèle:Unité de haut (source PLU), soit juste Modèle:Unité de moins que la tour Concorde La Fayette à la porte des Ternes. Cette tour serait située devant le parc Mathilde-Girault, à l'angle de la rue Baudin et de la rue Anatole-France. Elle est prévue pour être le nouveau siège de la société Cetelem. La seconde, qui pourrait aller jusqu'à Modèle:Unité (source PLU), se situe près de la gare de Clichy-Levallois. La construction de ces tours au milieu d'un paysage pourtant limité en général à des bâtiments de moins de Modèle:Unité de haut est contestée par des collectifs de Levalloisiens<ref>http://www.preservonslevallois.fr</ref>. Lors du conseil municipal du 26 septembre 2011, Patrick Balkany annonce l'abandon du projet de construction des tours<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Toponymie

La commune de Levallois-Perret doit son nom à ses fondateurs Nicolas Eugène Levallois, marchand de vin et spéculateur foncier, et Jean-Jacques Perret, créateur des premiers lotissements de la ville (1822). À en croire Marie-Thérèse Morlet, auteur d'un dictionnaire étymologique des noms de famille<ref>M.Th. Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, Modèle:ISBN.</ref>, Levallois dériverait du terme géographique « val », qui désigne, en géomorphologie, une dépression au cœur d'un synclinal.

Histoire

Modèle:Article détaillé Jusqu'à sa création officielle en 1867, l'histoire de Levallois-Perret se confond avec celle de Clichy à laquelle elle était incorporée. En 1215, l'abbaye de Saint-Denis, propriétaire du palais royal de Clichy, acquiert une parcelle sur le site dit de « la vigne aux prêtres » pour y pratiquer la viticulture.

De la Préhistoire à l'Antiquité

Fichier:Nucleus et eclat levallois.jpg
Nucléus Levallois et son éclat.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des préhistoriens identifient pour la première fois dans les graviers de la Seine à Levallois une méthode de débitage qui consiste à extraire des éclats de formes prédéterminées d'un nucléus. Cette méthode, nommée méthode Levallois, est apparue à l'Acheuléen en Afrique avant de se généraliser en Europe au Paléolithique moyen, il y a environ Modèle:Nombre.

En 52 Modèle:Av JC, Modèle:Référence nécessaire.

Moyen Âge : âge d'or de Clippiacum

Fichier:Portrait Roi de france Dagobert Ier.jpg
  }} }} : roi des Francs et seigneur de Clippacium.
Fichier:Philippe II Auguste.jpg
Philippe Auguste, dernier roi de France à s'être établi au palais royal de Clichy. Recueil des rois de France, vers 1550.

625 : premières traces dans les chroniques du Palais royal de Clippiacum (Clichy). Clotaire II, père de [[Dagobert Ier|Dagobert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], y a en fait installé sa résidence principale et sa cour depuis 614. L'École du Palais, qui se répartit entre le quartier latin de Paris et la plaine de Clichy-Levallois, forme tous les enfants des grands dignitaires du royaume (saint Éloi, saint Ouen, saint Didier…). C'est dans cette école que le prince Dagobert fait la rencontre de tous ces saints qui administreront quelques années plus tard le royaume des Francs.

626 : [[Dagobert Ier|Dagobert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] s'installe au palais mérovingien de Clippiacum (Clichy) et y épouse une princesse goth dénommée Gomathrude.

626 : le concile de Clichy défend aux clercs et aux laïcs de pratiquer l'usure. Il en résulte dans tout le royaume une explosion des taux d'intérêt.

630 : naissance de saint Sigisbert (Sigebert III), fils du roi Dagobert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, au palais de Clichy.

633 : au terme d'une assemblée exceptionnelle des laïcs et des ecclésiastiques, Sigebert III est nommé roi d'Austrasie (Francie orientale), d'Aquitaine et de Provence.

684 : quelques années après avoir habilement négocié la paix entre la Neustrie (France occidentale) et l'Austrasie (France orientale) à Cologne, le diplomate saint Ouen se retire dans sa villa de Clichy, où il meurt.

717 : Chilpéric II fait donation à l'abbaye de Saint-Denis de la forêt de Rouvray (aujourd'hui il n'en reste que le Bois de Boulogne) qui s'étend de Neuilly-sur-Seine (aujourd'hui Saint-Cloud) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

885 : les Normands détruisent le Palais et les villages environnants.

1193 : Philippe Auguste détache Clichy du domaine de la Couronne et l'offre à Gaucher de Châtillon.

1215 : la partie levalloisienne de la seigneurie de Clichy se spécialise dans la viticulture. Elle doit approvisionner en vins de messe l'abbaye de Saint-Denis dont elle dépend. Levallois s'identifie alors au site de « la vigne aux prêtres ».

1429 : Jeanne d'Arc rassemble son armée sur la plaine de Clichy-Levallois pour la levée de Montjoie (l'oriflamme des seigneurs de France). Cet épisode précède l'assaut infructueux de Paris, Porte Saint-Honoré (aujourd'hui 15 rue de Richelieu).

Clichy et Levallois dans l'ombre de Saint Vincent de Paul

Fichier:Vincentdepaul.jpg
Statue de saint Vincent de Paul offerte en 1876 par Nicolas Levallois à la paroisse de Clichy-la-Garenne.

Selon l’abbé Lecanu, historien de Clichy, il existerait une très grande proximité entre saint Vincent de Paul, curé de Clichy entre 1612 et 1625, sainte Louise de Marillac, Antoine Portail et la paroisse de Clichy.

Modèle:Citation bloc

C'est à Clichy que « monsieur Vincent » fait la rencontre d’Antoine Portail, son plus cher et plus ancien compagnon à la Congrégation de la Mission<ref>Michel Maynard, Saint Vincent de Paul, 1860, Modèle:P..</ref>. Après avoir été son élève en cours de catéchisme, l'abbé Portail est son premier assistant, le premier secrétaire de la Congrégation et le premier directeur des Filles de la Charité. Il meurt en 1660, la même année que deux autres Clichois : Louise de Marillac et Vincent de Paul.

Nicolas Levallois avait une telle vénération pour saint Vincent de Paul qu'il fonda le village de Levallois, le Modèle:Date-, fête liturgique catholique en l'honneur du saint patron de Clichy<ref>Jean Bouvet-Isabelle Balkany, Nicolas Levallois, l'homme d'une époque, le créateur d'une ville, Modèle:P..</ref>.

Le fondateur de la ville fait exécuter en 1876, une statue en bronze vénitien en l'honneur de « monsieur Vincent ». Ironie de l'histoire, cette statue est offerte à la paroisse Saint-Vincent-de-Paul de Clichy, commune dont Levallois s’était détachée exactement dix ans plus tôt<ref>Jean Bouvet-Isabelle Balkany, Nicolas Levallois, l'homme d'une époque, le créateur d'une ville, Modèle:P.].</ref>.

Levallois donne par ailleurs le nom de ce saint protecteur au marché et à la rue y menant. Il veille enfin à ce que Vincent de Paul figure sur l'un des trois vitraux surmontant le tabernacle de l'église Saint-Justin. De part et d'autre du vitrail représentant l’Ascension du Christ devant la Vierge Marie et les apôtres, on observe, à droite le vitrail de saint Justin, patron de Levallois et, à gauche, le vitrail de saint Vincent de Paul, patron de Clichy.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : vers la création de Levallois-Perret

Modèle:Section à sourcer

Au sortir de la Révolution française, le territoire actuel de la commune de Levallois conserve un caractère rural. Deux hameaux existent alors sur la plaine : Villiers-la-Garenne, sur la commune de Neuilly, sur l'actuelle rue Paul-Vaillant-Couturier, au niveau de l'actuelle place de la Libération, et Courcelles, sur la commune de Clichy, à l'angle des actuelles rue Paul-Vaillant-Couturier et Président-Wilson. Le territoire est traversé par quelques voies, les plus importantes étant la route du bac d'Asnières (actuelle rue Victor-Hugo), le chemin de Neuilly à Clichy (actuelle rue Paul-Vaillant-Couturier), ainsi que les chemins permettant d’accéder depuis Paris aux villages de Villiers et Courcelles (rue de Villiers et actuelle rue du Président-Wilson)<ref>Cadastre napoléonien des communes annexées (1808-1825), Montmartre , Clichy, La Villette, tableau d'assemblage Toutes sections, 1ère partie, PLANS/3394</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Durant une bonne partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le territoire de la future commune « Levallois-Perret » appartient à la famille d'un proche de Napoléon Bonaparte.

En 1806, le comte Jean Bérenger achète une grande propriété au hameau de Courcelles (Clichy), au lieu-dit la Planchette. À cette époque, le village de Levallois n'existe pas encore. L'acte de vente est signé en 1806 pour Modèle:Nombre, mais la valeur de ce bien montera en flèche pour atteindre Modèle:Nombre à la mort de Bérenger en 1850.

Fichier:Bouchot - Le general Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents.jpg
Bonaparte, le 18 Brumaire.

Ce comte d’empire, proche de Lucien Bonaparte, de Stendhal et de Benjamin Constant joue un rôle déterminant pour la réussite du coup d'État du 18 Brumaire. Nommé conseiller d’État à vie par l'empereur, il prend une part considérable aux travaux de préparation du Code civil, du Code de procédure civile, du Code de commerce, du Code d'instruction criminelle, du Code pénal. Il sera durant quasiment tout l’empire, le patron de la Caisse d'Amortissement (Caisse des dépôts et consignations), se chargeant par exemple à ce poste de l'érection de l’Arc de triomphe en hommage à la Grande Armée. C'est Bérenger également qui rédige et remet à l'empereur le décret impérial de 1807 réorganisant la Cour des comptes. Il aura également un rôle important au lendemain des Trois Glorieuses de 1830, ou « Révolution de Juillet », qui renversera Charles X.

Sur la parcelle de Bérenger, figure une belle dépendance du château (le Club de la Planchette actuel).

Vingt ans après l'achat de cette maison, une des filles de Bérenger, épouse de l'agent de change Henri Lhuillier, acquiert l'une des dépendances de la ferme de Courcelles avec une maison et deux hectares de terrain. La famille Bérenger se retrouve ainsi à la tête d'un des plus gros domaines de la région.

En 1814, Paris se défend devant les Russes. Le général Moncey établit son quartier général à la barrière de Clichy. En 1815, Clichy, évacuée, est livrée au pillage des Prussiens et des Anglais qui y campent et y saccagent les habitations.

Le projet d'une ville sur le futur site de Levallois-Perret naît en 1822 quand une opération de lotissements est lancée au lieu-dit Champerret Modèle:Douteux par Jean-Jacques Perret, riche propriétaire terrien. Ce lieu-dit se trouve sur la commune de Neuilly, à l'est de la rue de Villiers, au sud de l'ancien bourg du village<ref>Plans du cadastre de Neuilly-sur-Seine, 1825-1836, section A dite de Villiers, première feuille, disponible sur le site des archives départementales des Hauts-de-Seine</ref>. Il tente de lotir soixante terrains sur vingt hectares. Mais son opération échoue car les terrains sont mal desservis et les parcelles trop grandes.

En 1837, le territoire de l'actuel Levallois-Perret est physiquement séparé du village de Clichy par la nouvelle ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye. Une gare ouvre le 5 juillet 1838, elle ferme dès le 13 août, faute de voyageurs. Entre 1842 et 1844, une nouvelle tentative se solde également par un échec, les terrains conservant un caractère essentiellement rural.

Le projet de Perret est repris par Nicolas Eugène Levallois, avec l'aide d'un ami géomètre Rivay, et cette fois, l'opération connaît un vif succès. Le village de Levallois est officiellement né le Modèle:Date-, jour de la fête de saint Vincent-de-Paul (ancien curé de Clichy). Il correspond au jour où Nicolas Eugène Levallois acheta sa première parcelle, « la vigne aux prêtres », située au sud-est hameau de Courcelles, sur le chemin du Bois (actuelle rue Jean-Jaurès), à Clichy<ref>Plans du cadastre de Clichy, 1826, Section C dite de Courcelles, première feuille, disponible sur le site des archives départementales des Hauts-de-Seine</ref>.

Fichier:Turlin 10 - LEVALLOIS-PERRET - Porte de Courcelles.JPG
Avant le RER et le métro, Levallois-Perret était desservi par les tramways parisiens. On en voit un ici, passant à travers les fortifications de l'enceinte de Thiers à la porte de Courcelles.

En 1845, quand Nicolas Levallois trace les plans de « sa ville », il y intègre sans état d'âme la propriété de Jean Bérenger. Mais celui-ci refuse catégoriquement toute intrusion dans son domaine, et ne veut pas vendre son bien. Nicolas Levallois devra attendre son décès, en 1850, pour commencer le morcellement du lieu-dit la Planchette. Il faudra près d'un demi-siècle. La famille du comte Bérenger sera expropriée de ses dernières parcelles (l'actuel parc de la Planchette mais aussi les terrains utilisés pour réaliser la place des Fêtes, actuelle place de Verdun) en 1924.

Un décret de 1857 érige l'église de Levallois en succursale de la paroisse de Clichy<ref>Modèle:Article.</ref>. Les limites de cette succursale ne correspondent pas aux limites communales actuelles car la partie de l'actuelle commune située alors à Neuilly n'est pas comprise dans ce périmètre<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53085578s%7C{{ #if: btv1b53085578s |{{ #if: Plan des circonscriptions des paroisses de Paris et des communes limitrophes, conformément aux décrets du 22 janvier 1856 et 19 juillet 1860. Extrait d'un plan qui est la propriété de MM. Avril frères | Plan des circonscriptions des paroisses de Paris et des communes limitrophes, conformément aux décrets du 22 janvier 1856 et 19 juillet 1860. Extrait d'un plan qui est la propriété de MM. Avril frères | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

Le Modèle:Date-, Napoléon III promulgue une loi de création de la commune de Levallois-Perret, loi prenant effet le Modèle:Date-. La commune est créée de la réunion du territoire de Neuilly-sur-Seine situé à l'est de la rue de Villiers et d'une partie du territoire de Clichy situé à l'ouest de la ligne de Paris à Saint-Germain. Elle incorpore les anciens hameaux de Villiers (Neuilly) et Courcelles (Clichy) et les nouveaux lotissements de Champerret (Neuilly) et de Levallois (Clichy)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le développement industriel de Levallois

En 1903, quai Michelet, est créée une première usine de fabrication d'automobiles : les Automobiles Clément-Bayard, qui fermera en 1920.

Début 1911, Marc Birkigt, chef motoriste de la firme Hispano-Suiza, fonde lui aussi un atelier de production d'automobiles à Levallois, dont le premier modèle fut une "15 ch Sport type Alphonse XIII", suivi en 1913 par les "Hispano" type 21, 22 et 23, qui connurent un certain succès, la firme ouvrant une usine la même année à Bois-Colombes.

En 1914, l'atelier et l'usine sont réquisitionnés pour produire des moteurs d'avions Gnome et Rhône, puis en 1915 des moteurs "Hispano-Suiza", et ce jusqu'à la fin du conflit (ils motorisèrent nombre d'avions Spad et Caudron).

La date de fermeture de l'atelier est incertaine : avant ou après 1918 ? Tout fut transféré à Bois-Colombes.

Le 21 mars 1915, durant la première Guerre mondiale, plusieurs bombes sont lancées d'un ballon dirigeable allemand Zeppelin qui explosent au no 6 place de Cormeilles et au no 8 rue Poccard<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k46057963/f1.item.zoom%7C{{ #if: bpt6k46057963/f1.item.zoom |{{ #if: Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute | Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>,<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4602668h.item%7C{{ #if: bpt6k4602668h.item |{{ #if: Excelsior du 22 mars 1915 : La visite des zeppelins sur Paris | Excelsior du 22 mars 1915 : La visite des zeppelins sur Paris | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

Au no 138 rue Victor-Hugo, est implantée une usine d'oxylithe. Elle est reprise par la société Dunlop. Peu après, le 13 janvier 1920, elle est détruite par un incendie<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1921, la firme Citroën loue, puis achète en 1929, les Modèle:Unité de l'ex-usine "Clément-Bayard", pour faire face à la forte demande de véhicules, son usine du quai de Javel à Paris ne suffisant pas à y répondre.

La première voiture produite sera la "Petite Citroën" 5 HP, puis suivront les autochenilles Citroën Kégresse, puis des roulements à billes et pièces de rechange pour les véhicules de la marque.

De 1949 jusqu'au 29 février 1988, date de fermeture de l'usine, elle sera le principal centre de production de la célèbre Citroën 2 CV, dont les prototypes furent créés ici, en 1939.

Politique et administration

Fichier:Levallois 037.JPG
Buste de Louis Rouquier, maire de Levallois-Perret de 1919 à 1939.

Rattachements administratifs et électoraux

La commune a été créée en 1866, par détachement de son territoire de celles de Clichy et de Neuilly-sur-Seine<ref name="Cassini"/>.

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N° du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N° du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine, après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la cinquième circonscription des Hauts-de-Seine.

Levallois-Perret, lors de sa création, faisait partie du canton de Neuilly-sur-Seine. Elle devient en 1893 le chef-lieu du canton de Levallois-Perret de la Seine. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine en 1967, le territoire communal est divisé en deux cantons<ref name="Cassini"/> :

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune constitue désormais le nouveau canton de Levallois-Perret.

Intercommunalité

La ville n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2016.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.

La Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de Modèle:Unité, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Le maire par intérim de Levallois-Perret est Jean-Yves Cavallini (LR). Il succède à Patrick Balkany, condamné par la justice.

Le prédécesseur de ce dernier dans cette charge fut le communiste Parfait Jans (1926-2011), maire de Levallois-Perret de 1965 à 1983, député des Hauts-de-Seine en 1967-68, puis de 1973 à 1986, et conseiller général des Hauts-de-Seine de 1976 à 1982 - qu'il a battu aux cantonales de 1982 et aux municipales de 1983, avant de lui succéder comme député de la circonscription de Levallois-Perret en 1988.

Défait en 1995, Patrick Balkany laisse son fauteuil de maire - puis de député en 1997 - à Olivier de Chazeaux (« divers droite », puis RPR). Il reprend la ville en 2001, puis le siège de député de la cinquième circonscription des Hauts-de-Seine en 2002. Membre de l'UMP à titre individuel, il siège tout d'abord chez les « non-inscrits » jusqu'à ce que Alain Juppé soit déclaré inéligible et donc contraint d'abandonner la présidence de l'UMP. Il intègre alors le groupe UMP après l'arrivée de Nicolas Sarkozy à sa tête.

Aux municipales de 2014, la liste de Patrick Balkany est élue des le premier tour avec 51,56 % des voix Modèle:Incise battant la liste menée par le conseiller général DVD Arnaud de Courson (32,36 %), celle de Anne-Eugénie Faure (PS - 13,33 %) et celle de Annie Mandois (PCF - 2,72 %)<ref name="LP23032014"/>.

Modèle:Article connexe

Lors du premier tour des municipales de 2020, Agnès Pottier-Dumas, ancienne directrice de cabinet de Patrick Balkany, qui lui avait apporté son soutien<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>, obtient 34,6 % des suffrages exprimés, mais trois autres listes sont en mesures de se maintenir pour le second tour : celles menées par Arnaud de Courson (DVD - 20,8 %), par Maud Bregeon (LREM - 15 %) et par Lies Messatfa (Mouvement Radical - 14,2 %). Deux listes ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés peuvent également fusionner avec les précédentes : celles menées par Sylvie Ramond (DVD - 6,2 %) et par Frédéric Léger (union de la gauche : EELV-PS-PCF-LFI-Génération.s - 7,4 %)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Article connexe

Politique locale

Patrick Balkany, maire de la commune depuis 2001, a été condamné le Modèle:Date- pour fraude fiscale par la Modèle:32e du tribunal correctionnel de Paris à quatre ans de prison ferme et dix ans d'inéligibilité<ref>Modèle:Article Modèle:Citation. L'incarcération immédiate a été motivée par le tribunal par le fait qu’il n’était pas exclu que ce dernier soit Modèle:Citation.</ref>.

Cette condamnation est réduite par la cour d'appel de Paris le Modèle:Date- à quatre ans de prison, dont un avec sursis, et dix ans d’inéligibilité<ref>Modèle:Article.</ref>. Le condamné ayant fait savoir qu'il ne saisirait pas la Cour de cassation, cet arrêt est devenu définitif, et le préfet des Hauts-de-Seine a pris un arrêté le déclarant démissionnaire d'office le Modèle:Date-<ref name="LP06032020"/>.

L'exécution du jugement du 13 septembre 2019 a donc été suspendue dans l'attente de l'arrêt d'appel<ref>Modèle:Article.</ref>. Toutefois, ayant fait l'objet d'un mandat de dépôt à l'audience, il est incarcéré dès le Modèle:Date-. Patrick Balkany étant empêché d'exercer ses fonctions de maire par cet emprisonnement, est alors remplacé de plein droit par sa première adjointe, sa femme, Isabelle Balkany, également condamnée dans la même affaire mais qui n'avait pas fait l'objet d'un mandat de dépôt<ref name="LM13092019-Isabelle">Modèle:Article.</ref>. Après l'arrêté préfectoral déclarant Isabelle Balkany démissionnaire d'office, l'intérim de la fonction de maire est assuré par le deuxième adjoint Jean-Yves Cavallini (UDI)<ref name="LP04032020">Modèle:Article.</ref> jusqu'à l'élection du nouveau maire par le conseil municipal élu après le second tour des élections municipales de 2020.

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Depuis la Libération de la France, huit maires différents ont été élus à Levallois-Perret : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

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Modèle:Élu

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Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Fichier:Square Baudin.jpg
Square Baudin, rue Baudin.

Modèle:Section à actualiser La commune intègre dans ses nouveaux projets les problématiques environnementales. La construction du dernier groupe scolaire Buffon respectera ainsi la norme Haute qualité environnementale. La mise en place d'un récupérateur de chaleur du réseau d'assainissement pour le centre aquatique a permis de réduire la consommation d'énergie de 24 %. Ce projet a permis à la ville d'obtenir le prix de la Marianne d'Or et le grand prix de l'environnement<ref>Le grand prix de l'environnement 2010</ref> en 2010.

La commune est lauréate du Concours des villes et villages fleuris de France (4 fleurs), dont elle a de surcroît obtenu récemment le Grand Prix national du fleurissement. En 2004, elle a reçu le label « Ville Internet @ »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Finances locales

Depuis de nombreuses années, la capacité d'autofinancementModèle:Note reste largement supérieure à la moyenne de la strate (communes de Modèle:Nobr appartenant à un groupement fiscalisé)<ref name="ALIZE">Modèle:Lien web.</ref> :

Capacité d'autofinancement par habitant (en euros)

2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007
Levallois-Perret 502 455 349 415 253 327 400 503 452 436 285 460
Moyenne de la strate 209 197 184 169 148 166 172 176 169 146 136 150

Encours de la dette par habitant (en euros)

2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007
Levallois-Perret 5387 5734 6520 7478 8352 9188 11447 11484 11318 12412 9030 5204
Moyenne de la strate 1384 1416 1430 1960 2107 2455 2430 2377 2171 2076 1960 1716

Cette importante capacité d'autofinancement, presque toujours supérieure au double de la moyenne de la strate, permet à la commune de financer son endettement. En 2015, Levallois-Perret était la commune la plus endettée de France<ref name="JDN">dette par habitant Les villes les plus endettées de France : le classement 2015 - Le Journal du net, 17 décembre 2015.</ref>, avec une dette record de Modèle:Unité par habitant en 2014, en baisse de 8,5 % par rapport à 2013. Sa dette totale, qui s'élève à Modèle:Unité, est dépassée uniquement par celles de Paris et Marseille, communes considérablement plus peuplées, mais aux capacités d'autofinancement bien inférieures<ref>Comptes des communes, ville de Levallois-Perret</ref>. L'encours de la dette par habitant continue à diminuer : il est de Modèle:Unité en 2018 en même temps que la capacité d'autofinancement continue à augmenter<ref name="ALIZE" />.

Jumelages

Levallois-Perret est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 19,0 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Modèle:Section à sourcer Le territoire de la commune est située dans l'académie de Versailles.

La ville administre dix écoles maternelles et neuf écoles élémentaires communales, ainsi que le Conservatoire Maurice-Ravel (conservatoire à rayonnement communal).

Le département gère quatre collèges dont un privé et la région Île-de-France un lycée.

Levallois-Perret abrite :

  • l'Institut Européen de Journalisme (IEJ)
  • l'Institut supérieur du commerce de Paris (ISC)
  • l’Icart-Photo, école de photographie (Groupe EDH)
  • l'EFAP, école des nouveaux métiers de la communication (anciennement : École française des attachés de presse, groupe EDH)

Jusqu’en 2014, un Institut de formation en soins infirmiers (IFSI), rattaché à l'Institut hospitalier franco-britannique<ref>Site de l'IFSI</ref>, se trouvait à Levallois-Perret. Pour la rentrée 2014, il a déménagé au CNIT à La Défense. L'École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile (ESTACA), école d'ingénieur spécialisée dans les transports (aéronautique, spatial, automobile et ferroviaire), implantée depuis 1979 à Levallois-Perret, déménage à la rentrée 2015 à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:…

Santé

Modèle:... L'Institut hospitalier franco-britannique (IHFB) est un établissement privé d’intérêt collectif qui regroupe depuis juin 2008 les services de l'hôpital Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et du Hertford British Hospital<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui, en 2019, compte 270 lits et places et emploie 700 professionnels, dont 120 médecins<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Sports

Fichier:Parc des sports Marcel-Cerdan de Levallois.jpg
Le palais des sports Marcel-Cerdan accueille régulièrement des rencontres de basket-ball et de boxe.

Modèle:... Modèle:Article détaillé Le siège de la Fédération française de golf est situé au 69 rue Anatole-France, près de la station de métro du même nom.

Médias

Modèle:Section à sourcer Le siège social du groupe de presse industriel Lagardère, 149 rue Anatole-France.

Depuis le Modèle:Date-, le siège social du groupe de médias français en ligne Webedia s'implante au Modèle:Nobr.

Cultes

Les Levalloisiens disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman et protestant<ref>Cultes, ville-levallois.fr, consulté le 2 janvier 2014.</ref>.

Culte catholique

Modèle:Article connexe Depuis janvier 2010, la commune de Levallois-Perret fait partie du doyenné des Deux-Rives, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de la paroisse de Levallois<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, dont l'animation a été confiée par l'évêque de Nanterre à la communauté du Chemin-Neuf<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Culte israélite

Une synagogue, gérée par l'association culturelle et cultuelle israélite de Levallois, est implantée à Levallois-Perret<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culte musulman

L'ancienne mosquée, sise rue du Viaduc<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> a laissé la place au centre commercial Modèle:Nobr. La communauté musulmane dispose d'une salle de prière<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et de la mosquée, rue Jules-Verne, siège de l'Union des musulmans de Levallois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culte protestant

L'Église réformée de France dispose d'un lieu de culte (le temple de la Petite Étoile). Une Église évangélique dispose également d'un temple.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Levallois-Perret au 3 508e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Modèle:…

Entreprises et commerces

Levallois-Perret regroupe près de Modèle:Nombre et commerces pour près de Modèle:Nombre<ref>Ville-Levallois Observatoire Économique 2007-2008</ref>.

Modèle:Qui rangent cette ville dans le « Croissant d'or » qui désigne, outre les communes des Hauts-de-Seine : Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret et Clichy, les arrondissements de l'ouest de Paris situés sur la rive droite de la Seine. De nombreux sièges sociaux des grandes entreprises s'y concentrent en dépit de son manque d'infrastructure de transport public. Sa proximité avec le quartier d'affaires de la Défense privilégie cet espace économique.

Les principales entreprises ayant leur siège social à Levallois-Perret sont les suivantes : Modèle:Colonnes

En octobre 2012, ouvre le centre commercial So Ouest dans le quartier Eiffel, près de la porte d'Asnières.

La Direction générale de la sécurité intérieure, ancienne DCRI, a également son siège à Levallois depuis 2007.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Les monuments historiques de la commune sont :

Parmi les autres monuments de la commune : le cimetière de Levallois-Perret, et l'hôtel de ville.

Patrimoine culturel

  • La salle Ravel est située dans les locaux du conservatoire Maurice-Ravel.

Issus de Levallois-Perret

Fichier:Citroen2CV prototype.JPG
L'usine Citroën de Levallois-Perret : berceau de la très populaire 2CV.

Levallois-Perret et la culture populaire

Florent Marchet dans sa chanson Levallois et Frédéric Beigbeder dans 99 Francs la citent comme l'archétype des années 2000 de la ville de première couronne parisienne, refuge d'une jeunesse médiocre (emplois tertiaires dans la capitale), de droite (non-boboïsée), contrainte de quitter Paris à cause des prix de l'immobilier pour y installer leur famille.

Levallois-Perret et le cinéma

Plusieurs films ont été tournés à Levallois-Perret :

Personnalités liées à la commune ou au canton

Modèle:Article détaillé

Héraldique, logotype et devise

Fichier:Logo Levallois-Perret.svg
Logo de la municipalité jusqu'en mai 2021.

Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Levallois et la préhistoire

  • É. Boëda : Le concept Levallois : variabilité des méthodes, Monographie du CRA, CNRS (1994) Modèle:ISBN* M.-L. Inizan, M. Reduron-Ballinger, H. Roche, et J. Tixier : Préhistoire de la Pierre Taillée - t. 4 : Technologie de la pierre taillée, Meudon, CREP, (1995) Modèle:ISBN

Histoire de Clichy et du site de Clichy-Levallois

Informations utiles sur l'évolution du domaine de La Planchette.

  • Abbé Lecanu, Histoire de Clichy-la-Garenne, Paris, Éditions Poussielgue, 1848
  • Abbé Narbey, Histoire de l'Ancien Clichy et de ses dépendances depuis l'origine jusqu'en 1793, Paris, Monographies des Villes et Villages de France, 1908 Modèle:ISBN

Histoire de Levallois-Perret

  • Fernand Bournon : Notice historique et renseignements administratifs de Levallois-Perret
  • Isabelle Balkany, Jean Bouvet, Nicolas Levallois, l'homme d'une époque, le créateur d'une ville, Levallois, Direction de l'Information, Hôtel de ville, 1991
  • Isabelle Balkany, Véronique Soulié, Nathalie Nouette-Delorme, Levallois, mémoires, Levallois, Direction de l'Information, Hôtel de ville, 1991
  • Pierre Hénon, Levallois: histoire d'une banlieue, Bruxelles, Éditions Pierre Mardaga, 1981 Modèle:ISBN
  • Isabelle Balkany, Véronique Soulié, Nathalie Nouette-Delorme, Levallois, mémoires. Les pionniers de l'aviation, Levallois, Direction de l'Information, Hôtel de ville, 1993
  • Isabelle Balkany, Made in Levallois. Deux siècles d'innovations, de créations, d'intelligences, Levallois, 2010
  • Isabelle Balkany et Romuald Hambert, Levallois Mémoires, l’album de cartes postales, 2012.
  • Collectif, Levallois, mémoires des rues, mémoires des pierres, 1991.
  • Info-Levallois, magazine mensuel édité par la commune.
  • Revue mensuelle de la Société historique de Levallois-Perret.

Iconographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail