Statue de la Liberté
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Monument
La statue de la Liberté ou La Liberté éclairant le monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> (en anglais : Liberty Enlightening the World)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou simplement Liberté, plus connue sous le nom Modèle:Langue, est l'un des monuments les plus célèbres des États-Unis. Cette statue monumentale est située à New York, sur la Liberty Island, au sud de Manhattan, à l'embouchure de l'Hudson et à proximité d’Ellis Island.
Construite et assemblée en France, sur une idée en 1865 du juriste Édouard Laboulaye, au moment d'une collecte du quotidien Le Phare de la Loire pour honorer la veuve d'Abraham Lincoln<ref name="Berenson"/>, la statue fut offerte par le peuple français aux Américains, en signe d'amitié, et dévoilée au grand jour le Modèle:Date- en présence du président des États-Unis, Grover Cleveland pour le centenaire de la Déclaration d'indépendance américaine.
La sculpture fut confiée en 1871 au Français Auguste Bartholdi et l'énorme socle permettant de porter sa hauteur de Modèle:Unité à Modèle:Unité, pour un total de Modèle:Unité, à une collecte des fonds américaine dirigée par le procureur général, William M. Evarts mais les travaux s'arrêtèrent aux fondations, suscitant des critiques de la presse américaine face à un projet jugé démesuré. Le journaliste Joseph Pulitzer, Modèle:Citation <ref name=Charrier/> d'une Modèle:Citation socialement<ref name=Charrier>"Joseph Pulitzer, pionnier du journalisme moderne" par Liliane Charrier le 14 avril 2013 sur TV5 Monde [1]</ref> accepta de mobiliser les premières pages de son quotidien New York World pour récolter plus d'argent, gagnant aussi grâce à ce geste Modèle:Nombre abonnés.
Pour le choix du cuivre, l'architecte Eugène Viollet-le-Duc eut l'idée de la technique du repoussé et à sa mort en 1879, Bartholdi fit appel à l'ingénieur Gustave Eiffel qui imagina un pylône métallique supportant les plaques de cuivre martelées et fixées.
La statue fait partie des National Historic Landmarks depuis le Modèle:Date- et de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1984<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. La statue de la Liberté, en plus d'être un monument très important de la ville de New York, est devenue l'un des symboles des États-Unis et représente de manière plus générale la liberté et l'émancipation vis-à-vis de l'oppression. De son inauguration en 1886 jusqu'au Jet Age<ref>Littéralement ère des avions. Il s'agit de la période où les avions Modèle:Incise commencent à se démocratiser, notamment à partir des années 1950.</ref>, la statue est ainsi la première vision des États-Unis pour des millions d'immigrants, après une longue traversée de l'océan Atlantique. Elle constitue l'élément principal du Statue of Liberty National Monument qui est géré par le National Park Service. La création de la statue de la Liberté se place dans la tradition du colosse de Rhodes, dont certaines représentations ont sans doute été une inspiration pour Bartholdi<ref>Barry Moreno, The Statue of Liberty, Arcadia Publishing, 2004, Modèle:P..</ref>,<ref>Kevin Tucker, Web of the Illuminati, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,<ref>Amos Nur, Apocalypse: Earthquakes, Archaeology, and the Wrath of God, Princeton University Press, 2008, Modèle:P..</ref>.
Après les attentats du 11 septembre 2001, l'accès a été interdit pour des raisons de sécurité : le piédestal a rouvert en 2004 et la statue en 2009, avec une limitation du nombre de visiteurs autorisés à accéder à la couronne. La statue (y compris le piédestal et la base) a été fermée pendant une année jusqu'au Modèle:Date-, pour qu'un escalier secondaire et d'autres dispositifs de sécurité puissent être installés (l'accès à l'île est cependant resté ouvert). Un jour après la réouverture, l'accès a été de nouveau interdit en raison des effets dévastateurs de l'ouragan Sandy. Les accès à l'île et à la statue ont été rouverts le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'accès du public au balcon entourant la torche est toujours interdit, pour des raisons de sécurité, depuis 1916.
Histoire
Cadeau du peuple français aux États-Unis
L'idée d'un présent, en gage de l'amitié franco-américaine et pour célébrer le centenaire de la déclaration d'indépendance des États-Unis, est traditionnellement donnée comme ayant pour origine un dîner organisé au début de l'été 1865 à Glatigny chez le juriste français Édouard de Laboulaye qui avait réuni un groupe d'amis libéraux comme lui (Oscar du Motier de La Fayette, Charles de Rémusat, Hippolyte Clérel de Tocqueville et le sculpteur alsacien Auguste Bartholdi qui venait de sculpter le buste de Laboulaye) pour célébrer la victoire de l'Union dans la guerre de Sécession et se désoler de la mort d'Abraham Lincoln, mais en réalité aucun projet de cadeau n’était sorti du dîner<ref name="Berenson">Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'idée d'une statue en relation avec Lincoln et les États-Unis ne naît pas de ce dîner mais d'une collecte de fonds organisée en 1865 par le quotidien Le Phare de la Loire pour une médaille en or dédiée à Mary Todd Lincoln, la veuve du président américain et qui portait l’inscription « Dédiée par la Démocratie française à Lincoln, honnête homme qui abolit l’esclavage, rétablit l’Union, sauva la République, sans voiler la statue de la Liberté »<ref name="Berenson"/>. Bartholdi a certainement mélangé la campagne pour la médaille et le dîner d'américanophiles pour inventer dans son journal, vingt ans après les faits, un pamphlet donné lors de ce dîner pour lever des fonds<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ce projet, né à la fin des années 1860, en pleine vague de statuomanie, vacille en raison de la situation politique instable de la fin du Second Empire. Bartholdi, impressionné par les colosses de Memnon qu'il a découverts lors de son voyage en Égypte en 1855, se consacre alors à d'autres sculptures colossales, comme celle d'un grand phare (sous la forme d'une fellahine de Modèle:Unité de hauteur tenant une torche en l'air) à l'entrée du canal de Suez qu'il propose en 1867 à Ismaïl Pacha, khédive d'Égypte et qui s’appellerait La Liberté éclairant l'Orient. Ce projet est abandonné, faute de financement (une statue plus modeste de Ferdinand de Lesseps, sculptée par Emmanuel Frémiet, est inaugurée le Modèle:Date- à Port-Saïd), mais Bartholdi garde le souvenir de cette statuaire colossale égyptienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1870, Bartholdi sculpte une première ébauche en terre cuite et en modèle réduitModèle:Sfn aujourd'hui exposée au musée Bartholdi à Colmar. La même année, la France entre en guerre contre la Prusse et doit capituler. Le Modèle:Date-, elle cède l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand. L'opinion publique et le gouvernement français sont déçus de la sympathie des États-Unis pour les Allemands, dont le nombre était important sur le sol américain. Le projet commémoratif est temporairement écarté en raison des troubles politiques que connaît le début de la Troisième République. En effet, la plupart des Français pensent alors que cette république n'est qu'une solution temporaire qui laisserait place à la monarchie, ou à un régime semblable à celui de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]].
Le Modèle:Date-, muni de lettres d'introduction de Laboulaye, Bartholdi part pour cinq mois pour les États-Unis où il repère le site de Bedloe's Island, future Liberty Island, et tente de gagner des partisans. Il rencontre le président américain Ulysses S. Grant le Modèle:Date- à New YorkModèle:Sfn. Dans un club select de la ville de New York, il organise un dîner pour collecter des fonds auprès de riches républicains, leur révélant le coût initial de la sculpture, Modèle:Nombre (correspondant à Modèle:Nobr au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) pour le piédestal à la charge des Américains, 125 000 pour le reste de la statue à la charge des Français, mais il revient en France sans argent, les hommes d'affaires voulant apposer le nom de leur compagnie sur la statue en échange de leur participation financière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La structure a été conçue dans les ateliers Gustave Eiffel, à Levallois-Perret, et au 25 rue de Chazelles dans le [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e]] de Paris, là où se montaient les pièces de cuivre.
Modèles de la statue
Choix du visage
Des sources diverses mettent en avant différents modèles qui auraient servi à déterminer le visage de la statue. Cependant, les historiens en sont réduits à des hypothèses et aucune proposition n'est véritablement fiable et authentiqueModèle:Sfn.
Parmi les modèles proposés, on trouve Isabella Eugénie Boyer, veuve de l'inventeur milliardaire Isaac Merritt Singer, fondateur de la célèbre entreprise de machines à coudre, qui avait contribué au financement du projet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais Bartholdi ne l'a connue qu'en 1875, alors que le visage existait déjà<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ruth Brandon, Singer and the Sewing Machine: A Capitalist Romance, Modèle:P..</ref>.
Selon certaines sources, Bartholdi se serait inspiré du visage de sa propre mère, Charlotte Bartholdi (1801-1891), dont il était très proche, pour donner à la statue son visage sévère<ref>Leslie Allen, Liberty: The Statue and the American Dream, Modèle:P..</ref>. Le National Geographic Magazine appuie cette hypothèse, en précisant que le sculpteur n'a jamais expliqué ni démenti cette ressemblance avec sa mère<ref>Alice J. Hall, Liberty Lifts Her Lamp Once More, juillet 1986.</ref>.
D'autres modèles fantaisistes<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ont été avancés : Bartholdi aurait voulu reproduire le visage d'une jeune fille juchée sur une barricade et tenant une torche, au lendemain du coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte mais Bartholdi n'était pas présent à Paris à cette époqueModèle:Sfn. Il se serait inspiré d'un modèle qui posait pour lui, une femme surnommée la « Grande Céline », prostituée du quartier Pigalle, avec l'accord de la sous-maîtresse dirigeant le grand bordel de la rue de Chazelles, près des ateliers où les feuilles de cuivre de la statue furent assemblées<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Une étude publiée par Nathalie Salmon en août et en Modèle:Date-<ref>L'Est Républicain du Modèle:Date-.</ref>,<ref>L'Express du Modèle:Date-.</ref> obtient le soutien d'institutions européennes et américaines<ref>A New York, les services culturels de l'Ambassade de France, la French-American Foundation, le FIAF French Institute Alliance Française, à St.Louis le Missouri History Museum, en Allemagne les Archives de la ville de Bad Homburg vor der Höhe, en France le Musée Bartholdi de Colmar.</ref> ainsi que l'apport documentaire de divers organismes<ref>Le Conservatoire National des Arts et Métiers (Paris), les Archives de Paris (Paris), le National Archives and Records Administration (New York), le New York Times (New York), le US patent and Trademark Office (New York), la Surrogate's Court (New York), la Yeshiva University (New York), la San Bernardino Historical and Pioneer Society (San Bernardino, CA), la Fondation du Musée Juif (Berlin), la Bibliothèque universitaire JCS (Francfort, Allemagne), in Nathalie Salmon, Lady Liberty I love you, Modèle:P., éditions De Rameau, août 2013, Modèle:ISBN.</ref>. Elle met en avant une de ses ancêtres, l'Américaine Sarah Coblenzer (New York, 1844 - Paris, 1904), future épouse de son ami intime, fondé de pouvoir et promoteur de l'amitié franco-américaine Adolphe Salmon<ref>Lettres de Carter Harrison, maire de Chicago, 15 et Modèle:Date-, Washington and Lafayette Sculpture Collection, Missouri History Museum Archives, St. Louis.</ref>, documents à l'appui, l'auteur montre comment elle a posé pour lui à Paris pour la statue de la Liberté<ref>L'Express Modèle:N°, semaine du 16 au Modèle:Date-.</ref>,<ref>Les Dernières Nouvelles d'Alsace, semaine du 23 au Modèle:Date-.</ref>,<ref>Télé Star du 2 février 2014.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Paris-Normandie du Modèle:Date-.</ref>,<ref>Géo Histoire de juin-juillet 2018.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0" /> au printemps 1875, lors d'un voyage en Europe<ref>Nathalie Salmon, Lady Liberty I love you http://www.ladylibertyiloveyou.com.</ref>. Bartholdi a peut-être réalisé une synthèse de plusieurs visages féminins<ref name="Viano_2018_442-444">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, afin de donner une image neutre et impersonnelle de la Liberté mais la ressemblance avec le visage néo-classique de Sarah Coblenzer est indéniable<ref>VSD Modèle:N° du Modèle:Date-.</ref>,<ref name="Viano_2018_442-444" />.
Selon Régis Hueber, historien et conservateur honoraire du musée Bartholdi, ces hypothèses relèvent de légendes. Voulant exalter la portée universelle du message républicain de la Liberté, Bartholdi ne s'est certainement pas inspiré de cas particuliers<ref>Régis Hueber, documentaire « Bartholdi, le sculpteur qui éclaire le monde », réalisation Dominique Eloudy, image Michel Berrebi, montage Germain Brechot, production exécutive ADLTV / chaîne Histoire, distribution Conform édition Paris, 2015, DVD, Modèle:Heure.</ref>.
Sources d'inspiration
Lors d'une visite en Égypte, Auguste Bartholdi fut inspiré par le projet du canal de Suez dont la construction allait être entamée sous la direction de l'entrepreneur et diplomate français Ferdinand de Lesseps, qui devint par la suite l'un de ses plus grands amis. Il imagina ainsi un immense phare qui serait situé à l'entrée du canal et dont il dessina les plans. Le phare serait à l'image de la déesse de la Liberté Libertas du panthéon romain, divinité de la liberté, mais sa représentation devait être modifiée afin de ressembler à une paysanne égyptienne en robe (une fallaha). La lumière du phare devait resplendir à travers un bandeau placé autour de la tête du phare, ainsi qu'au sommet d'une torche maintenue en l'air, en direction des cieux<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Bartholdi présenta ses plans au Khédive Isma'il Pasha en 1867 puis de nouveau en 1869, mais le projet ne fut jamais retenu<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les dessins de ce projet intitulé L'Égypte apportant la lumière à l'Asie ou La liberté éclairant l'Orient ressemblent fortement à la statue de la Liberté, même si Bartholdi a toujours affirmé que le monument new-yorkais n'était pas un réemploi, mais bien une œuvre originaleModèle:Sfn.
Le projet de construction d'un phare à l'entrée du canal de Suez s'inspirait lui-même d'un autre monument de l'Antiquité : le colosse de Rhodes qui était l'une des Sept Merveilles du monde<ref name="Harris">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Harris, Jonathan A Statue for America: The First 100 Years of the Statue of Liberty. New York, N.Y.: Four Winds Press (division de la Macmillan Publishing Company), Modèle:P..</ref>. Construit à effigie du dieu grec du soleil, Hélios, le colosse aurait eu une taille de l'ordre de Modèle:Unité, et se tenait également à l'entrée d'un port avec une torche pour guider les navires<ref name="Harris"/>. La position du colosse, les jambes écartées autour de l'entrée, étant cependant différente de celle de la statue de la Liberté. C'est également en statue d'Apollon Hélios, coiffée d'une couronne rayonnante, que fut transformée la statue colossale de bronze, de plus de trente mètres, de l'empereur Néron, lorsqu'elle fut déplacée devant le Colisée par Hadrien.
La coiffe de la Liberté est directement inspirée du Grand sceau de France, symbole officiel de la République française depuis la Seconde République en 1848. Les deux « Libertés », française et américaine, portent chacune une couronne à sept branches symbolisant les sept mers et continents de la planète<ref>Statue de la Liberté de New York, Linternaute.com.</ref>. De nombreuses autres sources d'inspiration sont évoquées, comme la statue de La Liberté de la poésie brisant ses chaînes (1883), monument à Jean-Baptiste Niccolini réalisé par Pio Fedi dans la Basilique Santa Croce de Florence et dont Bartholdi aurait pu voir l'esquisse sur place en 1870<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, la même année où Jules Lefebvre réalisait son tableau La Vérité et Bartholdi les premières études de sa statue ; tandis que le thème de la liberté figurait déjà avec Le Génie de la Liberté (1836) sur la colonne de Juillet ou dans le tableau de La Liberté guidant le peuple (1830) de Delacroix.
-
La Vérité, Jules Lefebvre, Musée d'Orsay (1870).
-
La Liberté de la poésie brisant ses chaînes, Pio Fedi (1883).
-
Représentation du colosse de Rhodes (1880).
-
Denier de Néron au Colosse radié tenant le globe nicéphore.
Construction de la statue en France
D'un commun accord, il est convenu que les Français seraient responsables de la conception et de la construction de la statue puis de son assemblage une fois les pièces arrivées sur le sol américain, et que les États-Unis se chargeront de la construction du socle. Cependant, des problèmes financiers surviendront des deux côtés de l'océan Atlantique.
En France, la campagne de promotion pour la statue débute à l'automne 1875Modèle:Sfn. C'est le Comité de l’Union Franco-Américaine<ref>Souscription Affiche.</ref>, pour lever des fonds, fondé en 1875 par Édouard de Laboulaye, qui se charge d'organiser la collecte des fonds pour la construction de la statue<ref>Modèle:Article.</ref>. Tous les moyens de l'époque seront utilisés à cette fin : articles dans la presse, spectacles, banquets, taxations publiques, loterie, coupe-papier à l'effigie de la statue, etc. La cantate La Statue de La Liberté de Charles Gounod composée spécialement est créée à l'Opéra au profit de la souscription. Plusieurs villes françaises participèrent aux souscriptions (Le Havre offrit Modèle:Nombre ; le conseil municipal de Paris, Modèle:Nombre Modèle:Sfn) ; des conseils généraux, des chambres de commerce, le Grand Orient de France mais aussi des milliers de particuliers firent des dons. Le nombre de Modèle:Nombre est annoncé (Chiffre invérifiable : Modèle:Sfn). Dès la fin de l'année 1875, les fonds rassemblés se montent déjà à Modèle:Nombre, mais le devis passe par la suite à un million de francs de l'époque<ref>Jacques Betz, « Frédéric-Auguste Bartholdi, sa vie et son œuvre », dans Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Colmar, 1979, Modèle:P..</ref>. Ce n'est qu'en 1880 que la totalité du financement sera assurée en France. Parallèlement, aux États-Unis, des spectacles de théâtre, des expositions d'art, des ventes aux enchères ainsi que des combats de boxe professionnels sont organisés pour recueillir de l'argent nécessaire à la construction du socle.
Bartholdi adopte pour sa statue une structure interne recouverte de feuilles de cuivre repoussé, technique qu'il a découvert sur la statue de Charles Borromée en Italie, premier exemple de l'utilisation de cuivre repoussé sur une structure solide, un pylône en maçonnerie et qui lui est proposée par l'architecte Eugène Viollet-le-Duc (ce dernier avait opté comme structure interne solide des caissons remplis de sable afin de donner à la statue une stabilité face aux vents puissants de la baie)<ref name="Daniels">Mark Daniels, documentaire « La statue de la Liberté, naissance d’un symbole », Arte, 15 février 2014.</ref>. Viollet-le-Duc étant tombé malade (il mourra en 1879), Bartholdi engage un nouvel ingénieur, Gustave Eiffel, qui le convainc d'adopter la technique du mur-rideau avec un pylône métallique massif (stabilisé de neuf niveaux de traverses horizontales et d'entretoises posées en diagonales) qui soutient la statue, ainsi que le squelette secondaire interne (bandes de fer plat qui agissent comme un ressort) qui permet à la « peau » en cuivre de la statue de tenir d'elle-même en position verticale et d'osciller de Modèle:Unité par vents de Modèle:Unité<ref name="Daniels" />.
Les Modèle:Nombre de cuivre d'un mètre sur trois sont fabriquées à la main dans les ateliers de la fonderie « Gaget-Gauthier et Cie » en 1878. Modèle:Nombre de feuilles de cuivre sont offertes par un donateur, l'industriel Pierre-Eugène Secrétan, permettant au chantier de démarrer<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les travaux de précision sont ensuite confiés par Eiffel à Maurice Koechlin, l'un de ses proches avec qui il travaillera sur la tour Eiffel. Le pylône métallique servant d’armature et de support aux plaques de cuivre est construit à Levallois-Perret dans les ateliers Eiffel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, d'autres éléments dans le [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e de Paris]]<ref name="Fig">Claire Bommelaer, « Un phare pour l'Amérique », Le Figaro, encart « Culture », samedi 15 / dimanche 16 février 2014, page 41.</ref>.
La maison Gaget-Gauthier et Cie lance parallèlement la fabrication des plaques de cuivre. Elle loue un terrain de Modèle:Unité carrés rue de Chazelles, juste à côté de ses ateliers. Des formes en bois y servent à marteler des feuilles de cuivre de Modèle:Unité d’épaisseur. Celles-ci sont ensuite fixées sur le squelette de fer, et boulonnées les unes aux autres. De nombreux aléas retarderont la construction et l'assemblage : manque d'ouvriers et artisans (charpentiers, ferronniers, plâtriers) dû au financement incomplet. Seules neuf des Modèle:Nombre de cuivre sont achevées à la date du centenaire de l’indépendance, le Modèle:Date- et le plâtre de la main droite, celle qui porte le flambeau, se brise en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Une fois terminée, elle est envoyée, la même année, à la « Centennial Exposition » (exposition du centenaire) de PhiladelphieModèle:Sfn. Les visiteurs peuvent monter sur une échelle qui mène au balcon situé autour de la torche, moyennant Modèle:Unité. Des photographies, des affiches et des maquettes de la statue sont vendues pendant l'Exposition afin de financer la suite des travaux. C'est ensuite la réalisation de la tête présentée, en 1878, à l’Exposition universelle de Paris (dans les jardins du Champ de Mars). Les visiteurs peuvent pénétrer à l'intérieur jusqu'au diadème au moyen d'un escalier de Modèle:UnitéModèle:Sfn moyennant la somme de 5 centimes.
Puis la haute statue émerge peu à peu des toits de la Plaine-Monceau et la rue de Chazelles, sur le terrain acquis pour l'occasion ; elle devient l’une des promenades favorites des Parisiens. Devenue le plus haut monument de Paris, elle se visite moyennant un droit d'entrée<ref name="Daniels" />.
Des miniatures de la statue portant sur le socle le nom de Gaget sont vendues pour financer le projet. Selon la légende, c’est de là que viendrait le mot « gadget » : Gaget avec la prononciation anglaise<ref>Version peu crédible, car un anglophone qui lit « gaget » le prononce « gaguette ».</ref>.
L'ensemble terminé, la statue est démontée pour être transportée en 350 pièces par bateau. Remontée en quatre mois, elle est inaugurée à New York en Modèle:Date- avec dix ans de retard sur la date prévue.
-
L'armature de la statue selon des plans de 1885.
-
Les ateliers à Paris
-
Construction d'une des mains en présence de Bartholdi.
-
La tête de la statue à l'atelier parisien.
-
La statue de la Liberté dans les ateliers Gaget-Gauthier, à Paris.
-
Tête de la statue exposée à l'Exposition de 1878 (parc du Champ-de-Mars).
-
Couverture de l'Illustrated Newspaper du Modèle:Date.
Obtention du brevet
Le Modèle:Date, Bartholdi obtient un brevet pour sa statue, le brevet D11,023<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce dernier la décrit en ces termes : Modèle:Citation bloc Le brevet précise aussi que le visage de la statue possède des « traits classiques mais graves et calmes »<ref>Extrait du brevet : « Classical, yet severe and calm, features ».</ref>, et note que le corps de la statue est légèrement penché sur la gauche afin de reposer sur la jambe gauche, de telle sorte que le monument tienne en équilibre<ref>Extrait du brevet : « Thrown slightly over to the left so as to gravitate upon the left leg, the whole figure thus being in equilibrium. »</ref>. Il est en outre précisé que la statue est interdite de reproduction « de toute manière connue en art glyphique sous forme de statue ou statuette, ou en haut-relief ou bas-relief, en métal, pierre, terre cuite, plâtre de Paris ou autre composition plastique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Extrait du brevet : « In any manner known to the glyptic art in the form of a statue or statuette, or in alto-relievo or bass-relief, in metal, stone, terra-cotta, plaster-of-paris, or other plastic composition. »</ref>. »
Acquisition de l'île
La statue est située sur l'île de Liberty Island, dans le port de New York. À l'origine, l'île était connue sous le nom de Bedloe's Island, et servait de base militaire. Elle abritait le Fort Wood construit en granit et dont les fondations en forme d'étoile à onze branches servirent de base pour la construction du socle de la statue. Le tracé géométrique de ce fort a imposé l'orientation de la statue, qui est tournée vers le sud-est dans l'axe de l'un des principaux bastions du fort, face à l'Océan et à l'Europe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le choix du terrain et son obtention demandèrent plusieurs démarches. Le Modèle:Date, un jour avant la fin de son mandat, Grant signa une résolution approuvée par le Congrès des États-Unis autorisant le président à préparer un site et accepter la statue lorsque la France la présenterait<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Khan, Yasmin Sabina, Enlightening the world: the creation of the Statue of Liberty, Cornell University Press, 2010 (Modèle:P.).</ref>. W. T. Sherman fut nommé pour aménager le terrain où le monument serait bâti. Il choisit le site de Bedloe's Island<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Gary Feuerstein, « LIBERTY ISLAND CHRONOLOGY », 2007 (consulté le 25 juin 2007, archivé sur Wikiwix).</ref>.
Quinze ans avant l’inauguration, Bartholdi avait déjà envisagé de construire son bâtiment sur l’île de Bedloe. Dans son esprit, elle y était déjà construite et tournée vers son continent d'origine, l'Europe dont elle accueillait et allait continuer d'accueillir les immigrants<ref>Histoire et Patrimoine, « BARTHOLDI - un livre de Robert Belot et Daniel Bermond », 2007 (consulté le 23 mai 2007, archivé sur Wikiwix).</ref>.
Ce n'est qu'en 1956 que le Congrès des États-Unis décida du changement du nom de l'île en Liberty Island, c'est-à-dire « île de la liberté ».
Dernières étapes de la construction, puis l'assemblage
Socle
La réalisation de l'immense socle de la statue avait été confiée par Bartholdi aux Américains, alors que les Français devaient se charger de la construction de la statue puis de son assemblage. La collecte des fonds nécessaires à la réalisation de l'ouvrage fut placée sous la responsabilité du procureur général, William M. Evarts. Mais elle manquait de financement et les travaux s'arrêtèrent aux fondations, suscitant des critiques de la presse américaine face à ce projet jugé démesuré.
Le journaliste et patron de presse Joseph Pulitzer, Modèle:Citation américain<ref name=Charrier/> d'une Modèle:Citation socialement<ref name="Charrier" />, qui donna son nom au prix Pulitzer, accepta de mettre à la disposition des responsables de la construction les premières pages du New York World afin de récolter de l'argent. Le journal fut également utilisé par son créateur pour critiquer les classes aisées, étant donné leur incapacité à trouver les fonds nécessaires, ainsi que les classes moyennes, qui comptaient sur les plus riches pour le faire. Les critiques acerbes du journal eurent alors des effets positifs, en incitant les donneurs privés à se manifester, tout en procurant au journal une publicité supplémentaire, puisque Modèle:Nombre abonnés furent enregistrés pendant cette période.
Les fonds nécessaires à la construction du socle imaginé par l'architecte américain Richard Morris Hunt et réalisé par l'ingénieur Charles Pomeroy Stone, furent toutefois rassemblés en Modèle:Date. La première pierre du piédestal, renfermant une copie de la Déclaration d'indépendance des États-Unis<ref name="Daniels" />, fut posée le Modèle:Date-.
Le socle est constitué de murs de béton coulé, de six mètres d'épaisseur, recouvert d'un piédestal en blocs de granit rose extrait d'une carrière du Connecticut<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'édification eut lieu entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date<ref>R. Belot, D. Bermond, Bartholdi, 2004, Modèle:P..</ref>. La partie socle était à la charge des Américains<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lorsque la dernière pierre de l'édifice fut posée, les maçons prirent plusieurs pièces d'argent dans leur poche, et les jetèrent dans le mortier. Les participants à la cérémonie déposèrent leurs cartes de visite, des médailles et des journaux dans un coffret de bronze, déposé dans le socleModèle:Sfn.
Inspiration
Richard Morris Hunt s'est inspiré du socle du phare d'Alexandrie pour réaliser celui de la statue de la Liberté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : assis sur une pyramide basse sur des fondations en béton de Modèle:Unité de hauteur, le piédestal a une base dorique avec des boucliers sculptés dans la pierre, un fût avec des pierres en bossage et une loggia qui lui redonne une dimension humaine, et un couronnement avec balcon<ref name="Daniels"/>. Au cœur du bloc qui compose le socle, deux séries de poutres rattachent directement la base à la structure interne imaginée par Gustave Eiffel de façon que la statue ne fasse qu'un avec son piédestal.
Traversée de l'Atlantique, assemblage et inauguration
Les différentes pièces de la statue furent assemblées à Paris, dans les ateliers Gaget-Gauthier rue de Chazelles, tout près du Parc Monceau, de 1881 à 1884<ref name="Creating the Statue of Liberty"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Alexandre-Gustave Eiffel"> Modèle:Lien web.</ref>. La statue ainsi montée pour la première fois reçut alors plusieurs visiteurs de marque tels que le président de la République Jules Grévy et l'écrivain Victor HugoModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, jour de la fête nationale américaine, eut lieu la cérémonie du don<ref>Cérémonie du don loc.gov.</ref> puis le démontage commença en Modèle:Date-<ref>Christian Blanchet, op. cité, Modèle:P..</ref>.
La statue est envoyée à Rouen sur deux convois ferroviaires, le premier train de 40 wagons<ref>Détail des caisses du Modèle:1er train Journal de Rouen Modèle:Date- Modèle:P..</ref> et un second de 30 puis chargée en Modèle:Nombre à bord du transport l'Isère<ref>Chargement Rouen sur art-impulse.</ref> commandé par le lieutenant de vaisseau Gabriel Lespinasse de Saune. Le Modèle:Date-, elle descend la Seine<ref>Modèle:Ouvrage </ref>, débarque à Caudebec-en-Caux ses Modèle:Nombre provisoires<ref>Bartholdi et Gaget ainsi que leurs épouses et Richard Butler secrétaire du comité américain</ref> puis appareille pour sa traversée transatlantique. Retardée par une tempête ainsi que par une escale à Horta aux Açores pour manque de charbon, elle entre dans le port de New York le Modèle:Date<ref>L'Isère est arrivée la veille mais trop tard pour franchir la bare de L'Hudson, elle jette l'ancre à Sandy Hook. Le lendemain, elle remonte la baie pour un mouillage à Gravesend. Le contre‑amiral Lacombe qui patientait à Newport est prévenu par télégramme et fait route immédiatement, étant attendu pour le jeudi 18.</ref>,<ref>Article du New York Times 18 juin 1885 sur nytimes.com.</ref>. L'Isère, escortée par La Flore, vaisseau amiral du contre amiral Henri Lacombe chargé de représenter la France, remonte l'Hudson<ref>Compte rendu de la parade navale Article du Pacific Rural Press 4 juillet 1885.</ref> et jette l'ancre devant Bedloe island le vendredi 19 où elle reçoit un accueil triomphal de la part des New-Yorkais<ref>Photo Archives musée des arts et métiers.</ref>. Afin de rendre la traversée possible à bord d'un tel navire, la statue fut démontée en Modèle:Nombre, réparties dans Modèle:Nombre, en sachant que le bras droit et sa flamme étaient déjà présents sur le sol américain, où ils avaient été exposés une première fois lors de la Centennial Exposition, puis à New York. Modèle:Nombre furent réservées aux rondelles, rivets et boulons nécessaires à l'assemblageModèle:Sfn.
Une fois arrivée à destination et déchargée du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Déchargement Bibliothèque du Congrès.</ref>, la chambre de commerce de New york donna un banquet le soir du 24 au « Delmonico's »<ref>Banquet du 24 juin 1885 Menu.</ref> célèbre restaurant de l'époque. Le Modèle:Date-, le contre‑amiral Lacombe rend la politesse à ses hôtes lors d'un banquet à bord de la Flore<ref>Menu du 30 juin 1885 New York Public Library digital collection.</ref>. La statue doit attendre la fin de la construction de son piédestal et est réassemblée en sept mois à partir du printemps 1886, sur son socle enfin achevé et dont le financement s'était accéléré grâce aux dons de nombreux Américains enthousiastes. Les différentes pièces furent jointes par des rivets en cuivre et le drapé permit de résoudre les problèmes de dilatationModèle:Sfn.
Le Modèle:Date, la statue de la Liberté fut inaugurée en présence du président de l'époque<ref>Photo de l'inauguration loc.gov.pictures.</ref>, Grover Cleveland, ancien gouverneur de New York, devant Modèle:Nombre et des milliers de spectateurs<ref>François Weil, Histoire de New York, Paris, Fayard, 2005, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Aucun Noir n'était invité à l'inauguration de ce monument censé aussi inspirer la fin de l'esclavage, pas plus que Joseph Pulitzer, juif et étranger, ou les femmes, d'où la manifestation de suffragettes<ref name="Daniels"/>,<ref name="Fig"/>. C'est Frédéric Desmons, alors vice-président du Sénat, qui représenta la France lors de l'inauguration<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Outre Desmons, plusieurs francs-maçons faisaient partie de la délégation française, à laquelle appartenaient également Ferdinand de Lesseps, Eugène Spuller, l'amiral Jaurès, le général Pellissier, le colonel Laussedat et Napoléon Ney<ref>Nemo, « Les deux colosses de New-York », Le Monde illustré, 13 novembre 1886, Modèle:P..</ref> accompagnés de journalistes français<ref>Liste des passagers de Modèle:1re classe Bartholdi et son épouse ainsi que la délégation française font le voyage à bord du paquebot "La Bretagne" (parti du Havre le 16 et arrivé le 24 octobre à New-York) que la Compagnie Générale Transatlantique a mis en service sur la ligne au mois d'aout.</ref>. Le monument représentait ainsi un cadeau célébrant le centenaire de l'indépendance américaine, livré avec dix années de retard.
Le succès du monument grandit rapidement : dans les deux semaines qui suivirent l'inauguration, près de Modèle:Nombre s'étaient pressées pour l'admirerModèle:Sfn. La fréquentation du site passa de Modèle:Nombre par an, à Modèle:Nombre en 1964 et Modèle:Nombre en 1987Modèle:Sfn.
Phare du port de New York
La statue fonctionna comme phare entre la date de son montage, en 1886, et 1902<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À cette époque, c'est l'U.S. Lighthouse board qui était chargé d'assurer son fonctionnement. Un gardien de phare avait même été assigné à la statue et la puissance du faisceau lumineux était telle qu'il était visible à une distance de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un générateur d'électricité avait alors été installé sur l'île afin de faire fonctionner la structure.
Évolution
Dégâts en 1916
La statue fut endommagée lorsque, le Modèle:Date, le réseau d'espionnage de l'Empire allemand, dirigé par Franz von Rintelen, fit sauter le dépôt de munitions de Black Tom Island à Jersey City pour empêcher la livraison de celles-ci à l'Entente.
La déflagration fut suffisante pour briser les vitres sur une distance de Modèle:Nombre ; on estime généralement sa force à 5,5 sur l’échelle de Richter et l’explosion endommagea la statue de la Liberté. Une centaine de rivets cédèrent, entre autres dégâts. Depuis, la visite du bras et de la torche de la statue est interdite. Les réparations coûtèrent Modèle:Monnaie de l'époque (environ Modèle:Nombre en dollars 2010)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Black Tom Explosion, FBI.</ref>.
L'accès de l'île fut interdit au cours des dix jours suivant l'explosion et, pour réparer le flambeau, le gouvernement engagea le sculpteur Gutzon Borglum, qui conçut plus tard le mont Rushmore<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} When Liberty trembled, Frank Warner, 4 juillet 2009, Morning Call.</ref>.
Rénovations
Financement
La statue de la Liberté a été l'un des premiers monuments à bénéficier de ce que l'on appelle en Amérique une campagne de cause marketing. En effet, en 1983, le monument fut placé au cœur d'une opération promotionnelle menée par American Express, visant à récolter des fonds pour entretenir et rénover l'édifice. Il fut convenu que chaque achat fait avec une carte American Express entraînerait un don d'un cent par l'entreprise bancaire. La campagne permit ainsi de réunir Modèle:Nombre de dollars. En 1984, la statue fut fermée afin que des travaux, d'un montant total de Modèle:Nombre de dollars, puissent être menés à l'occasion de son centenaire. Le président de Chrysler, Lee Iacocca, fut nommé par le président Ronald Reagan à la tête de la commission responsable de la supervision des œuvres, mais il fut plus tard destitué pour « éviter tout conflit d'intérêts »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En plus du remplacement de la plus grosse partie du fer de la charpente par de l'acier inoxydable et du renforcement de la structure même de la statue, la restauration du milieu des années 1980 concernait aussi le remplacement de la torche originale par une réplique, la rénovation des escaliers internes, l'installation d'un ascenseur dans le socle et l'amélioration du système de climatisation.
La statue fut rouverte au public le Modèle:Date, le lendemain du Liberty Weekend.
Travaux de restauration
Les ouvriers chargés des travaux érigèrent un échafaudage autour de l'édifice, dont la vue fut occultée jusqu'à la cérémonie du centenaire le Modèle:Date. La statue, entourée de son échafaudage, apparaît d'ailleurs dans les films Remo sans arme et dangereux et Le Retour du Chinois, sortis en 1985. Le travail à l'intérieur de la structure débuta par l'emploi d'azote liquide afin d'enlever les différentes couches de peinture appliquées à l'intérieur de la carcasse en cuivre pendant plusieurs décennies. Une fois ces couches de peinture éliminées, il ne resta plus que les deux couches de goudron d'origine qui servaient à prévenir les fuites et éviter la corrosion. Le goudron fut ensuite à son tour éliminé grâce à du bicarbonate de soude, sans que la structure en cuivre subisse de quelconques dommages. Les plus gros trous présents dans le cuivre furent quant à eux lissés, avant d'être obstrués par de nouvelles plaquettes.
Structure
Chacune des Modèle:Nombre métalliques soutenant la « peau » dut être ôtée puis remplacée. Le fer avait subi une forte corrosion galvanique, partout où il était en contact avec le cuivre, avec pour effet une diminution de moitié de son épaisseur. Bartholdi avait pourtant anticipé ce phénomène et prévu une combinaison d'amiante et de poix pour séparer les deux métaux, mais l'isolation s'était détériorée plusieurs décennies auparavant. De nouvelles barres en acier inoxydable modelées remplacèrent les barres de fer, avec un film de Téflon les séparant du cuivre pour protéger de la corrosion, pour une meilleure isolation et une réduction des frottements<ref>Modèle:Lien brisé Société chimique de France, Polytétrafluoroéthylène (PTFE) et résines fluorocarbonées, Modèle:8e Édition : 2009.</ref>. Puis de l'hydrogène liquide fut à nouveau introduit par un processus cryogénique confié à l'entreprise du Michigan CryoTech, afin de s'assurer que certaines parties de la statue soient renforcées, et résistent longtemps après les travaux.
La structure interne du bras droit fut elle aussi retravaillée. Lors de la construction de la statue, le membre avait été décalé de Modèle:Nombre sur la droite, et en avant par rapport à la structure centrale d'Eiffel. La tête avait été décalée de Modèle:Nombre sur la gauche, ce qui faussait la charpente. Bartholdi aurait pris cette décision sans le consentement d'Eiffel en se rendant compte que le bras et le visage étaient trop proches. Les ingénieurs considérèrent les travaux de renforcement de 1932 comme insuffisants, et ajoutèrent une écharpe diagonale en 1984 et 1986 pour rendre la structure plus solide.
Torche
La flamme actuelle reprend le modèle original de Bartholdi alors que depuis l'inauguration elle avait été remplacée par un phare, qui n'a d'ailleurs pas fonctionné longtemps (1886-1891). Le flambeau a été entièrement restauré et la flamme en métal recouverte de feuilles d'or, éclairée par des lampes placées sur le balcon qui l'entoure. En 1985, pour rénover le flambeau de la statue, les États-Unis, à l'initiative de Jacques Graindorge directeur de l'artisanat français et de sa chargée de mission pour les métiers d'art Catherine de Logères, ont fait appel à une entreprise de Bezannes, près de Reims, où travaillent des artisans experts en ferronnerie d'art : les Métalliers champenois. La dorure de la flamme a été réalisée par une autre entreprise rémoise, les Ateliers Gohard. L'ancienne torche est aujourd'hui exposée dans le musée érigé à la pointe nord de l’île (ouvert en 2019).
Musée extérieur
En 2016, la construction du musée de la statue de la Liberté sur Liberty Island a été annoncée. Il a été achevé en 2019. Ce musée accueille la torche originale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Festivités du Liberty Weekend
La statue fut déclarée monument national le Modèle:Date et fut confiée au National Park Service le Modèle:Date. En 1986, le centenaire de la statue de la Liberté fut marqué par quatre jours de festivités appelés « Liberty Weekend »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celles-ci commencèrent le Modèle:Date- par une cérémonie d'ouverture sur Governors Island, et s'achevèrent le Modèle:Date- dans le Giants Stadium de New York. Ces quatre jours de fête marquèrent la fin des restaurations de l'édifice menées depuis le début des années 1980, sous la tutelle de la fondation Statue of Liberty-Ellis Island. Ces restaurations, dans lesquelles Chrysler fut partie prenante, furent terminées juste à temps pour la cérémonie du centenaire du monument, c'est pourquoi les différents acteurs des travaux rendirent hommage à la statue lors de ce Liberty Weekend.
La cérémonie d'ouverture, qui se tint le jeudi 3 juillet dans le port de New York et sur Governors Island, attira de nombreuses célébrités, comme Gene Kelly, Gregory Peck et Steven Spielberg. Le président de la République française de l'époque, François Mitterrand, fut quant à lui l'invité d'honneur de la cérémonie. Après plusieurs chansons interprétées par Debbie Allen, Neil Diamond et Frank Sinatra, le président de l'époque, Ronald Reagan prononça deux discours : le premier au milieu de la cérémonie pour dévoiler les travaux sur la statue, et le second à la fin, au moment d'allumer la torche de la statue, puis de déclencher les feux d'artifice. Le Modèle:Date-, jour de fête nationale fut quant à lui célébré, toujours en présence du président américain, par un déploiement naval de navires de ligne et de grands voiliers dans le port de New York. Reagan aurait alors dit que le cortège auquel le public allait assister était aussi coloré que des feux d'artifice, et que Lady Liberty elle-même<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un concert fut donné plus tard dans la soirée, avec notamment la participation du compositeur John Williams. Le lendemain matin, l'épouse du président, Nancy Reagan prononça un discours marquant la réouverture de la statue au public, et le soir, un opéra fut joué à Central Park. Le Modèle:Date-, les cérémonies de clôture eurent lieu dans le Giants Stadium situé dans le New Jersey, mais géographiquement proche de la statue.
En prélude à ces festivités, le Modèle:Date, jour de l'anniversaire de Ronald Reagan pour ses Modèle:Nombre, l'ambassadeur de France à Washington, Emmanuel de Margerie, accompagné de Catherine Deneuve, avait remis au Président américain une statuette de cristal de Modèle:Unité de haut et pesant près de Modèle:Unité, réplique de la statue.
Période récente et après 11 septembre 2001
La visite de l'intérieur de la statue est possible depuis son inauguration, même si l'accès au public a été plusieurs fois fermé pour des raisons de sécurité ou des travaux. Les visiteurs arrivaient par ferry, le plus souvent en provenance de Battery Park, et avaient la possibilité de grimper l'unique escalier en colimaçon au cœur de la structure métallique. La statue étant très exposée au soleil, il n'était pas rare que la température à l'intérieur du monument soit très élevée. Environ trente personnes à la fois pouvaient grimper les Modèle:Nombre conduisant à la tête de la statue et à sa couronne. De là, il était possible d'apercevoir le port de New York, mais pas la skyline<ref>Terme commun désignant la ligne d'horizon de Manhattan, caractérisée notamment par des nombreux gratte-ciel.</ref> de Manhattan contrairement à une croyance répandue. Cela s'explique par le fait que le visage de la statue est orienté en direction de l'océan Atlantique et de la France, vers l'est. Elle fait d'ailleurs face à sa réplique parisienne « officielle » la plus célèbre du pont de Grenelle. En outre, ce même panorama était relativement restreint étant donné que les Modèle:Nombre de la couronne sont plutôt petites, la plus grande d'entre elles atteignant Modèle:Nombre de hauteur. Toutefois, cela ne décourageait pas les touristes, qui devaient en moyenne attendre trois heures pour pénétrer dans l'enceinte de la statue, sans compter l'attente au ferry et au guichet pour les billets.
Après les attentats du 11 septembre 2001, Liberty Island fut interdite d’accès, avant d'être à nouveau ouverte au public en décembre de la même année, sans toutefois que l'accès au piédestal et à l'intérieur de la statue ne soit possible. Le piédestal fut de nouveau accessible le Modèle:Date. Seuls le socle de dix étages et le musée qu'il abrite étaient ouverts aux touristes, à condition d'avoir réservé un Monument Access Pass deux jours au moins avant la visite. Bien que l'intérieur de la statue soit inaccessible, une baie vitrée située à l'intérieur du socle permettait de voir la structure interne réalisée par Gustave Eiffel. Tous les visiteurs qui désirent se rendre sur Liberty Island sont contrôlés de la même manière que dans les aéroports.
Le Modèle:Date, la directrice du National Park Service, Fran Mainella annonça dans une lettre adressée à Anthony Weiner, représentant de l'État de New York, que l'intérieur de la statue resterait fermé indéfiniment. Mainella déclara dans sa lettre que « l'actuelle réglementation des accès reflétait une stratégie de gestion responsable dans l'intérêt de tous nos visiteurs »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Malgré cela, le Modèle:Date, l'accès du public à l'intérieur de la tête de la statue de la Liberté fut rétabli pendant une durée de deux ans avant une nouvelle fermeture devant permettre une rénovation totale<ref>Modèle:Lien web.</ref> avant réouverture au public.
Le Modèle:Date-, le Secrétaire à l'Intérieur du président Obama, Ken Salazar annonça un « cadeau spécial » pour les États-Unis, en promettant une réouverture de la statue au public le jour de la fête nationale, le Modèle:Date-<ref name="reopen">Modèle:Article. </ref>. En revanche, seul un nombre limité de personnes pouvait accéder à la couronne de la statue chaque jour<ref name="reopen" />.
La statue et le piédestal furent de nouveau fermés le Modèle:Date- pour permettre l'installation de nouveaux ascenseurs, et la rénovation de plusieurs équipements comme les toilettes. La fermeture dura un an, jusqu'au Modèle:Date-<ref name="NPS StLi"> Modèle:Lien web. </ref>,<ref name="Raja 2010-08-10"> Modèle:Article. </ref>,<ref name="SacBee"> Modèle:Article. </ref>. Une journée seulement après la réouverture, la statue fut de nouveau fermée en raison de l'Ouragan Sandy<ref name="NBCNews"> Modèle:Article. </ref>. Bien que la tempête n'ait pas endommagé la statue, elle causa des dégâts sur une partie des équipements de Liberty Island et Ellis Island, comme le quai d'amarrage des ferrys acheminant les passagers sur les deux îles. Le Modèle:Date-, un porte-parole des Park Services annonça que les deux îles resteraient fermées au public pour une durée indéterminée, le temps que les travaux de réparation puissent être effectués<ref name="NYTimes 2012-11-08"> Modèle:Article. </ref>. En raison du manque d’électricité sur Liberty Island, un générateur fut installé pour alimenter temporairement les projecteurs servant à éclairer la statue. La statue rouvrit finalement au public le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. Ellis Island resta cependant fermée pendant plusieurs autres mois avant de rouvrir en Modèle:Date-<ref name=Foderaro2013>Modèle:Article.</ref>. Liberty Island fut de nouveau fermée temporairement lors de l'arrêt des activités gouvernementales fédérales de 2013 en compagnie de plusieurs autres musées, parcs et monuments publics<ref>Modèle:Article.</ref>.
Caractéristiques
Description et symbolique
La statue représente une femme en station verticale, les épaules tournées de trois quarts et le pied gauche en avant, le talon arrière droit soulevé<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Portant des sandales, elle est vêtue d'une robe drapée recouverte d'une stola à la romaine, et coiffée d'une couronne comportant sept pointes, symbolisant les « Sept Continents » (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Asie, Afrique, Océanie et Antarctique)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, les sept pointes pourraient également évoquer les sept océans (Arctique, Antarctique, Atlantique nord et sud, Pacifique nord et sud et Indien)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Divers sur la Statue » (consulté le 7 juin 2007, archivé sur Archive.is).</ref>. Le diadème fait aussi penser à celui que portait le dieu du soleil Hélios. En tout cas, Bartholdi n'a pas retenu l'idée du bonnet phrygien, symbole de liberté depuis l'Antiquité. La statue tient dans sa main gauche une tablette, qu'elle garde près de son corps, alors que sa main droite brandit une torche enflammée, maintenue en hauteur. La tablette évoque la loi ou le droit, alors que la torche renvoie aux Lumières. Certains y ont vu un symbole maçonniqueModèle:Sfn. La structure est recouverte d'une fine couche de cuivre, qui repose sur une énorme structure en acier (à l'origine en fer puddlé), à l'exception de la flamme qui est recouverte de feuillets d'or. La structure repose sur un premier socle de forme carrée, lui-même posé sur un autre socle en forme d'étoile irrégulière à onze pointes. La hauteur de la statue de la Liberté est de Modèle:Unité, hauteur qui est portée à Modèle:Unité entre la base du piédestal et la torche<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le piédestal fait Modèle:Unité de hauteur, la torche Modèle:Unité, le bras droit tenant la torche Modèle:Unité, la tête (du menton au sommet) Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La tablette de Modèle:Unité de hauteur, tenue dans la main gauche, est gravée de la date d'indépendance des États-Unis, écrite en chiffres romains : JULY IV MDCCLXXVI. Les vingt-cinq fenêtres symbolisent quant à elles vingt-cinq pierres gemmes trouvées sur la terre et les rayons du ciel qui brillent sur le monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au pied de la structure se trouvent des chaînes brisées qui symbolisent l'affranchissement du joug de l'oppression, i. e. la liberté. La statue est tournée vers l'est, c'est-à-dire vers l'Europe, avec laquelle les États-Unis partagent un passé et des valeurs.
The New Colossus, poème d'Emma Lazarus
Sur sa base, une plaque de bronze porte gravée, une partie (la fin) du poème de la poétesse américaine Emma Lazarus, intitulé « The New Colossus » (« le nouveau colosse »). La plaque de bronze n'est pas d'origine, elle a été ajoutée en 1903<ref>François Weil, Histoire de New York, Paris, Fayard, 2005, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>,Modèle:Sfn. Voici les derniers vers du poème, tel qu'écrit sur le socle, dans sa version originale puis traduit en français :
“Keep, ancient lands, your storied pomp!” cries she |
Garde, Vieux Monde, tes fastes d'un autre âge, crie-t-elle |
Répliques et produits dérivés
Miniatures
En raison de son statut de monument universel, la statue de la Liberté a été copiée et reproduite à différentes échelles et en divers endroits du globe<ref name=BrooklynMuseum>Modèle:Lien web.</ref>. Ces reproductions vont des simples miniatures souvenirs vendues dans la boutique du musée aux reproductions à grande échelle qui siègent à l'entrée de certaines villes, soit parce qu'elles sont liées à l'histoire du monument ou de l'un de ses créateurs, soit parce que l'original constitue un symbole majeur de la Liberté à travers le monde<ref name=BrooklynMuseum/>.
Les premières miniatures de la statue, réalisées par l'entreprise Gaget-Gauthier (dont le nom pourrait avoir donné le mot « gadget » en anglais), commercialisées et distribuées aux nombreuses personnalités présentes lors de la cérémonie d'inauguration du Modèle:Date, ont servi de modèles aux diverses répliques construites par la suite. On en trouve surtout en France ou aux États-Unis<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, mais aussi en Autriche, en Allemagne, au Brésil, en Chine, en Italie, au Japon, au Viêt Nam, ancienne colonie française.
Répliques en France
- Paris :
- Modèle:Coord : à l'extrémité aval de l'île aux Cygnes, à la hauteur du pont de Grenelle, près de l'ancien atelier de Bartholdi, haute de Modèle:Unité. Elle fait face à la statue de New York.
- Modèle:Coord : une version de Modèle:Unité en bronze fondue par Bartholdi en 1889, qui se trouvait depuis 1906 dans le jardin du Luxembourg, a été déplacée en 2012, à la suite du vol de sa torche, à l'entrée de la nef des sculptures du musée d'Orsay et remplacée par une copie.
- La maquette originale en plâtre par Bartholdi de 1878 : haute de Modèle:Unité et utilisée pour l'agrandissement de la vraie statue, se trouve dans l'église du musée des Arts et Métiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:Coord : depuis 2010, une copie en bronze de Modèle:Unité de haut se trouve dans le jardin d'entrée du musée des Arts et Métiers, Square du Général Morin. La France envoie le Modèle:Date- cette statue de la Liberté aux États-Unis pour renforcer l’amitié franco-américaine. Embarquée au port du Havre à bord du porte-conteneurs français Tosca, son arrivée est prévue pour le Modèle:Date-, Jour de l'Indépendance. La statue sera ensuite exposée pendant Modèle:Unité dans les jardins de l'ambassade française à Washington<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- En 1989, une réplique de la flamme, la Flamme de la Liberté, réalisée par deux entreprises françaises ayant participé à la restauration à New York en 1985-1986, « offerte par les États-Unis » grâce à une souscription lancée par l'International Herald Tribune, a été installée à Paris place de l'Alma. Elle est devenue depuis 1997 un monument commémoratif « spontané » de l'accident mortel de la princesse Diana, survenu juste au-dessous.
- Barentin (Seine-Maritime) Modèle:Coord : une copie en polyester de Modèle:Unité et d'un poids de Modèle:Unité, utilisée dans le film Le Cerveau de Gérard Oury (1969), qui devait être détruite, faute de dédouanement, après avoir séjourné dans les locaux de la douane de Saint-Maurice, a été conservée grâce à l'action de Paul Belmondo (le père de Jean-Paul Belmondo), du maire André Marie et de Gérard Oury.
- Bordeaux (Gironde) Modèle:Coord : place Picard, à l'intersection du cours Saint-Louis et du cours Balguerie Stuttenberg<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Réimplantation de la fontaine de la Liberté de Bartholdi, place Picard, étude de Hubert Sion, sur le site Philippe-dorthe.com.</ref>.
- Cambrin (Pas-de-Calais) Modèle:Coord : elle dominait depuis 1926 le monument aux morts de la ville, mais la statue a été déplacée pour un nettoyage et une rénovation. Début Modèle:Date- elle a été installée place Marcel-Cabiddu. La statue mesure Modèle:Unité et pèse Modèle:Unité. Elle repose sur un socle en pierre de Soignies d’une vingtaine de tonnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Cessenon (Hérault) Modèle:Coord : sur la place du hameau de Lugné. Découpée de la proue du paquebot Maxim’s des mers.
- Châteauneuf-la-Forêt (Haute-Vienne) Modèle:Coord : sur la place de la mairie.
- Chaumont (Haute-Marne) : base aérienne de Chaumont-Semoutiers.
- Cléguérec (Morbihan) Modèle:Coord : sur la place centrale, coulée en 1875 en l'honneur du maréchal des logis Pobéguin dans le cadre de l'opération de financement du cadeau de la France aux États-Unis.
- Colmar (Haut-Rhin) Modèle:Coord : sur un rond-point situé à l'entrée de la ville, en venant de Strasbourg. La statue de la Liberté « colmarienne », d’une hauteur de Modèle:Unité au flambeau, a été réalisée en 2004 en matériau composite teinté dans la masse pour lui donner l’aspect du cuivre patiné<ref>La statue de la Liberté de Colmar.</ref>. Elle fut réalisée pour marquer l'année du centenaire de la mort d'Auguste Bartholdi. Avec ses trois tonnes pour douze mètres de haut, elle dépasse de cinquante centimètres son aînée parisienne du pont de Grenelle, jusque-là la plus grande en France.
- Gourin (nord-ouest du Morbihan) Modèle:Coord : sur la place de la victoire à Gourin (à côté de la mairie). Cette statue en bronze mesure Modèle:Unité de haut et est une copie conforme de la statue de 1889 au Jardin du Luxembourg (à Paris). Le moule de la statue a été réalisé par les Musées nationaux de Paris et la fonte de la statue a été réalisée à la fonderie Chapon de Bobigny. Elle a été installée le Modèle:Date- <ref>Morbihan. La statue de la Liberté est arrivée place de la Victoire, à Gourin (24/06/2020, ouest-france.fr)</ref>,<ref>Gourin conforte ses liens avec l’Amérique du Nord avec une nouvelle statue de la Liberté. (24/06/2020, france3-regions.francetvinfo.fr)</ref>,<ref>La statue de la Liberté installée au cœur de la cité gourinoise (24/06/2020, letelegramme.fr)</ref> après des retards dus au confinement en raison de la pandémie de covid19 <ref>Gourin. Gourin. La statue de la Liberté attend la fin du confinement (01/04/2020)</ref>,<ref>La statue de la Liberté terminée mais bloquée à Paris (25/03/2020)</ref>. Cette statue a été payée pour la plus grande part par souscription publique <ref>Appel au don pour une nouvelle statue de la liberté à Gourin en hommage aux émigrés du centre-Bretagne (01/07/2019)</ref>.
- Lunel (Hérault) Modèle:Coord : à l'entrée Sud du centre-ville, place de la République, elle trône au milieu d'un rond-point. Elle mesure Modèle:Unité de haut. Henri Canitrot, maire, l'a inaugurée le Modèle:Date- (bicentenaire de la Révolution). La précédente statue de la Liberté installée en 1889 avait été fondue par les Allemands en 1943.
- Narbonne (Aude) : Modèle:Coord.
- Nice (Alpes-Maritimes) Modèle:Coord : sur le quai des États-Unis, 2014.
- Poitiers (Vienne) Modèle:Coord : une réplique en fonte, élevée par souscriptions sur l'initiative des loges maçonniques de Poitiers et Neuville, trône au milieu de la place de la Liberté. Inaugurée le Modèle:Date-, elle présente une torche singulière, différente de l'originale<ref>Poitiers (Vienne), place de la Liberté, Monument commémoratif dit « la Liberté ».</ref>.
- Roybon (Isère) Modèle:Coord : une en fonte, datée de 1906, sur un monument dédié à François Henri Saint-Romme (portrait de celui-ci sur le piédestal de la statue dans un bas-relief d'Auguste Davin) sur la place centrale du village
- Saint-Affrique (Aveyron) Modèle:Coord : sur la place de la Liberté, 1889, en bronze. Fondue en 1942. Remplacée en 2006 par une réinterprétation en métal soudé de l’artiste forgeron André Debru<ref>http://www.saintaffrique.com/?lang=1&th=&art=120.</ref>.
- Saint-Cyr-sur-Mer (Var) Modèle:Coord : une réalisée dans les années 1900 sur la place du village.
- Saint-Étienne (Loire) Modèle:Coord : initialement sur la place Badouillère et aujourd'hui sur la place Jules-Ferry, elle date de 1915 mais n'a jamais été inaugurée officiellement. Le flambeau est remplacé par un luminaire.
- Soulac-sur-Mer (Gironde) Modèle:Coord : sur le front de mer. Statue inaugurée en 1989.
- Toulon (Var), la réplique est sur la place de la Liberté.
Répliques dans le monde
Ailleurs dans le monde, les répliques les plus célèbres sont celles du casino New York-New York à Las Vegas et celle de l'Odaiba à Tokyo. Durant les manifestations de la place Tian'anmen en 1989 à Pékin, les manifestants exhibèrent une statue baptisée Déesse de la Démocratie<ref>Déesse de la démocratie, Marie-Claire Bergère, La Chine de 1949 à nos jours, Paris, Armand Colin, 2000, Modèle:P..</ref>, qui s'inspirait très largement de la statue de la Liberté ; son sculpteur, Tsao Tsing-Yuan, déclara avoir volontairement changé son apparence pour ne pas paraître trop pro-américain<ref name="goddess">Tsao Tsing-yuan, « The Birth of the Goddess of Democracy », in Popular Protest and Political Culture in Modern China, Jeffrey N. Wasserstrom, Elizabeth J. Perry, 140-7, Boulder, Col.: Westview Press, 1994.</ref>.
Il existe d’autres répliques de la statue de la Liberté, dont Pristina, au Kosovo. Elle symbolise la libération du pays par les Américains ; Buenos Aires (fonte du Val d'Osne) au parc Belgrano.
Une statue de la Liberté Modèle:Citation est située à l'entrée du village de Cadaqués, en Espagne.
Culture populaire
La statue est très rapidement devenue une icône populaire, figurant sur de nombreuses affiches et images, dans divers films et livres. Modèle:Citation donnant une image neutre et impersonnelle de la Liberté, elle peut représenter de nombreux symboles<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1911, l'écrivain américain O. Henry faisait dialoguer Miss Liberty avec une autre statue. En 1918, le monument figurait sur l'affiche du Victory Loan (prêt de la victoire) accordé par les États-Unis à l'Europe. Les représentations de la statue de la Liberté endommagée ou détruite constituent un thème iconographique récurrent dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, que ce soit sur les affiches, les illustrations, les comics ou au cinéma, avec un gain net de popularité à partir du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Archéologie de la statue de la Liberté en ruine, article sur le blog Hypothèses "Déjà Vu" de Patrick Peccatte le 4 janvier 2014. Page consultée le 5 août 2015.</ref>. Dans les années 1940 et 1950, de nombreux magazines à sensation dépeignaient la statue entourée de ruines et de sédiments. Pendant la Guerre froide, la statue était figurée sur les affiches de propagande comme symbole de la liberté ou des États-Unis. Les dessinateurs américains en ont fait l'incarnation de New York au moment des attentats du Modèle:Date-. La publicité l'a aussi utilisée pour mettre en valeur des produits tels que le Coca-Cola ou le chewing-gumModèle:Sfn. La statue a également inspiré des peintres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme Andy WarholModèle:Sfn.
Dans le cinéma, la statue a fait de très nombreuses apparitions. La toute première remonte à 1917, dans le film de Charlie Chaplin L'Émigrant. En 1942, elle apparaît dans la scène finale du film Cinquième colonne, d'Alfred HitchcockModèle:Sfn. À la fin de la première version de La planète des singes, elle se trouve en partie ensevelie sous le sable d'une plage. Dans Superman 4, elle est retirée de son socle par un ennemi de Superman, avant que celui-ci ne l'y redépose. Dans SOS Fantômes 2, Miss Liberty prend vie et s'anime pour vaincre les ennemis. Elle est également filmée dans d'autres blockbusters<ref>Production cinématographique à gros budget.</ref> comme Le Cinquième Élément, Le Jour d'après, A.I. Intelligence artificielle, ainsi que dans des cut-scenes de séries télévisées comme Sex and the City ou Les Experts : Manhattan. Dans Cloverfield, film catastrophe réalisé par Matt Reeves, un monstre sème la destruction dans New York. On voit une scène où la tête de la statue de la Liberté s'écrase brutalement en pleine rue. Dans le film d'animation Ballerina (2016), la statue est encore en construction à Paris. Dans quelques jeux vidéo en ligne notamment dans League of Legends l'un des skins de Karthus, liche, est Statue Karthus, et dans MapleStory, la statue se trouve à NLC (New Leaf City). Dans Grand Theft Auto IV, la statue de la Liberté y est parodiée. Celle-ci tient un café au lieu d’une torche et le modèle ressemble grandement à Hillary Clinton qui, à l’époque du jeu (2008), était en campagne électorale pour l´investiture du parti démocrate contre son homologue, Barack Obama ; Liberty City, qui représente la ville de New York, parodie le fait que la ville y est très libérale et démocrate. La statue est aussi un élément du décor dans les jeux vidéo Deus Ex (2000), à moitié détruite, et Assassin's Creed Unity (2014), alors en construction à Paris.
En 1978, la statue est au cœur d'un canular imaginé à l'Université du Wisconsin à Madison. Plusieurs étudiants reproduisent les parties hautes de la statue pour les placer dans un lac gelé de la région, ce qui donne l'impression qu'elle en émerge. Le monument figure en outre sur les plaques d'immatriculation de l'État de New York ainsi que sur celles du New Jersey. Dans le milieu du sport, Lady Liberty sert de logo à l'équipe de la NHL des Rangers de New York, et à l'équipe féminine de basket-ball des Liberty de New York, qui évolue en WNBA<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour célébrer le centenaire du monument, la Poste française crée en 1986 un timbre représentant le visage de la statue et intitulé « Liberté ». En 2000, le monument fait partie des propositions pour désigner les « sept nouvelles merveilles du monde » (New7Wonders), projet lancé par le réalisateur suisse Bernard Weber. Le logo de l'Université de New York reprend la torche de la statue de la Liberté pour montrer qu'elle est au service de la ville de New York. La torche apparaît à la fois sur le sceau et sur le logo de l'université, dessiné par Ivan Chermayeff en 1965. Il existe également une torche en argent réalisée par Tiffany & Co (un don d'Helen Miller Gould en 1911).
Dans le roman postcolonial États-Unis de Banana de Giannina Braschi, les personnages principaux Hamlet, Zarathustra et Giannina prennent le ferry à partir du Ground zero pour libérer Segismundo de la Statue de la Liberté où son père, le roi des États-Unis de Banana, l'a séquestré il y a cent ans<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans le roman inachevé L'Amérique de Franz Kafka, Karl Rossmann débarque à New-York où s'élève la statue de la Liberté brandissant non pas une torche mais un glaive<ref>Modèle:Article</ref>.
L'intrigue de la bande-dessinée Un cow-boy à Paris (2018) de la série Lucky Luke se base sur le transfert de la statue de France vers les États-Unis<ref>Olivier Delcroix, « La folle chevauchée parisienne de "Luke le chanceux" ! », Le Figaroscope, semaine du 14 au 20 novembre 2018, Modèle:P..</ref>. Dans l'album de bande dessinée La Grande Traversée, le gaulois Astérix prend la pose de la statue de la Liberté avec une torche<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Faits et événements
Sauts en parachute, escalade, paramoteur et sauts à l'élastique
Le Modèle:Date, le réparateur de clochers Frederick R. Law réussit un saut en parachute depuis le balcon entourant la torche de la statue. L'autorisation lui avait été donnée par le capitaine d'armée chargé de Liberty Island. Selon un article du New York Times, le cascadeur « serait tombé comme un poids d'une hauteur de Modèle:Unité, alors que le parachute ne montrait aucune intention de s'ouvrir au départ », avant de descendre « gracieusement » mais d'atterrir durement pour enfin s'éloigner en boitillant<ref>Information provenant du New York Times du 3 février 1912, page 4 : « Parachute Leap Off Statue of Liberty; Steeplejack Had First Thought of Jumping Off the Singer Building. Steers With His Arms And Lands Safely on Stone Coping 30 feet from Water's Edge—He Won't Talk About It. »</ref>.
En 2000, le pacifiste Tito Kayak, de son vrai nom Alberto de Jésus, escalada la statue de la Liberté et y déploya un drapeau portoricain, afin de réclamer la pleine indépendance de l'île<ref>George Rishmawi et Jenka Soderberg, « Bilan : Modèle:Nombre dont la lauréate du Prix Nobel de la Paix, Mairead Corrigan Maguire, Tito Kayak a été arrêté », dans Résister ! du 22/04/2007, Modèle:Lien brisé.</ref>.
Suicides
Le premier suicide enregistré sur la statue de la Liberté remonte au Modèle:Date. Au Times qui l'interrogeait, un témoin expliqua que celui qu'on allait identifier comme étant Ralph Gleason, avait rampé à l'extérieur depuis l'une des fenêtres de la statue avant de se retourner, comme pour rentrer, puis avait semblé glisser avant de tomber, rebondissant sur la poitrine de la structure dans sa chute. Le corps avait atterri sur un bout de pelouse au pied de la statue, à quelques pas d'un employé en train de tondre<ref>Extrait du New York Times du 14 mai 1929, page 1: Youth Plunges Off Statue of Liberty Crown, 200 Feet High, in First Suicide at That Spot.</ref>.
Six ans plus tard, en 1935, Jeffery Magee et Theodore Benz tentèrent de se suicider mais survécurent tous les deux, malgré de graves blessures.
Légende sur l'origine du mot « gadget »
Le jour de l'inauguration de la statue de la Liberté, le Modèle:Date, l'entreprise Gaget-Gauthier aurait distribué des miniatures de la statue aux personnalités présentes pour la cérémonie. Les invités se seraient ainsi demandé entre eux, et avec l'accent américain : « Do you have your Gaget? », c'est-à-dire « Avez-vous votre Gaget ? », ce qui aurait donné naissance au mot « gadget », aujourd'hui courant dans la langue française<ref>Voir La Liberté éclairant le monde.</ref>.
Cependant, si la première attestation écrite du mot date bien de 1886, dans l'ouvrage de Robert Brown intitulé Spunyarn and Spindrift, A sailor boy’s log of a voyage out and home in a China tea-clipper<ref name="quinion">World Wide Words: Gadget (consulté le 3 février 2015). Également dans : Michael Quinion: Port Out, Starboard Home: The Fascinating Stories We Tell About the Words We Use. Modèle:ISBN.</ref>, d'autres étymologies sont proposées pour ce terme<ref>« Gadget », sur en.wiktionary.org (consulté le 3 février 2015).</ref>, même si l'origine réelle en reste inconnue<ref>« Gadget », sur merriam-webster.com (consulté le 3 février 2015).</ref>. Il est de toute façon très peu probable que la véritable étymologie du mot soit liée à la miniature de Gaget-Gauthier, d'une part parce que le terme de « gadget » était déjà apparemment en usage dans certains milieux avant l'inauguration de la statue de la Liberté (peut-être dès les années 1850, selon l'Oxford English Dictionary), et d'autre part parce que le mot n'est devenu populaire aux États-Unis eux-mêmes qu'après la Seconde Guerre mondiale<ref name="quinion"/>.
Fonds Bartholdi
En 1907, Jeanne Émilie Bartholdi, veuve de l’artiste, a fait don au musée des Arts et Métiers (Paris, France) d’un ensemble d’épreuves photographiques et d’objets (maquettes, moulages), consacré à la statue de la Liberté. Parmi ces moulages, on retrouve les originaux ayant servi à Bartholdi pour la réalisation de la statue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Chiffres
Ses principales mesures sont<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :
Modèle:Unité. | La hauteur du sol au sommet de la base |
Modèle:Unité. | La taille totale de la structure, socle compris |
Modèle:Unité. | La taille de la main |
Modèle:Unité. | La taille de l'index |
Modèle:Unité. | La hauteur de la tête |
Modèle:Unité. | La largeur de la tête |
Modèle:Unité. | La largeur d'un œil |
Modèle:Unité. | La taille du nez |
Modèle:Unité. | La longueur du bras droit |
Modèle:Unité. | La longueur de la tablette |
Modèle:Unité. | La largeur de la tablette |
Modèle:Unité. | La longueur du plus grand rayon de la couronne |
225 | En tonnes, la masse de la structure (dont 125 d'acier et 31 de cuivre) |
40 | Le nombre de personnes qui peuvent tenir dans la tête |
3,5 | Le nombre de mois nécessaires à l'assemblage de la structure |
2,37 | L'épaisseur en millimètres des plaques de cuivre |
210 | Nombre de caisses utilisées pour transporter la statue, démontée, de la France vers les États-Unis |
343 000 | Le coût estimé, en euros à la construction |
Modèle:Date- | La date du premier rivet posé |
Modèle:Date- | La date inscrite en chiffres romains sur le livre |
Modèle:Unité | La taille de la statue sans le socle |
Galerie
Monument
-
La statue, et au second plan, Manhattan.
-
Vue aérienne de Liberty Island.
-
La statue de la Liberté par beau temps.
-
Le monument vu depuis Battery Park.
-
La statue prise au niveau de la base.
-
La statue de la Liberté vue de la navette touristique qui mène à la statue et à Ellis Island
-
La statue de face.
-
Intérieur de la statue.
Répliques
-
Réplique à Barentin.
-
Réplique à Colmar.
-
Réplique à Lunel.
-
Réplique à Paris (île aux Cygnes).
-
Le modèle à Paris (jardin du Luxembourg).
-
La flamme de la Liberté à Paris (place de l'Alma).
-
Réplique à Poitiers.
-
Réplique à Saint-Cyr-sur-Mer.
-
Réplique à Tokyo.
-
Réplique du jardin des Arts et Métiers, Paris (détail).
Notes et références
Annexes
Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale
Bibliographie
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage. Modèle:Plume
- Marie-Sophie Corcy, Nathalie Vu Hong, Lionel Dufaux, La Statue de la Liberté : le défi de Bartholdi, Gallimard, 2004 Modèle:ISBN. Modèle:Plume
- André Gschaedler, Vérité sur la statue de la Liberté et son créateur, Jérôme Do Bentzinger, 2005 Modèle:ISBN.
- Bertrand Lemoine, Institut français d'architecture, La Statue de la Liberté, Mardaga, 1995, collection « A.R.C.H.I.V.E.S. » Modèle:ISBN.
- Pierre Vidal, Frédéric-Auguste Bartholdi 1834-1904 : Par la Main, par l'Esprit, Paris, Les Créations du pélican, 2000, Modèle:ISBN.
- Modèle:En-us Leslie Allen, Liberty: The Statue and the American Dream (ASIN:B000HMACQI).
- Modèle:En-us Moreno Barry, The Statue of Liberty Encyclopedia, New York, Simon & Schuster, 2000 Modèle:ISBN.
- Modèle:En-us Serge Hochain, Building Liberty: A Statue is Born, 2004 Modèle:ISBN.
- Modèle:En-us Betsy Maestro, Giulio Maestro, The Story of the Statue of Liberty Modèle:ISBN.
- Modèle:En-us Elizabeth Mitchell, Liberty’s Torch : The Great Adventure To Build the Statue of Liberty, éd. Atlantic Monthly Press, 2014.
- Modèle:En-us Marc Tyler Nobleman, The Statue of Liberty (First Facts: American Symbols) Modèle:ISBN.
- Modèle:En-us Jonathan Harris, A Statue for America: The First 100 Years of the Statue of Liberty, New York, N.Y.: Four Winds Press (division de la Macmillan Publishing Company) Modèle:ISBN Modèle:Plume
- Modèle:En-us Yasmin Sabina Khan, Enlightening the world: the creation of the Statue of Liberty, Cornell University Press, 2010. (Modèle:P.) Modèle:ISBN Modèle:Plume
- Nathalie Salmon, Lady Liberty I Love You, éditions De Rameau 2013 Modèle:ISBN
- Nathalie Salmon, Un amour de liberté, Éditions Baker Street, 2018, 320 pp. Modèle:ISBN
- Mikaël Hirsch, Libertalia, éditions Intervalles, 2015 Modèle:ISBN (roman évoquant la construction de la statue de la Liberté)
- Éric Marchal, Là où rêvent les étoiles, Éditions Anne Carrière, 2016 Modèle:ISBN (roman évoquant, entre autres, la construction de la statue de le liberté)
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:En-us Statue of Liberty, National Park Service
- Modèle:En-us Statue of Liberty - Ellis Island - the Foundation
- Notice de l’œuvre sur le site de l'Unesco
- 1875 – 1886 La construction de la statue de la Liberté, sur Google Cultural Institute (photographies)
- Construction de la statue de la Liberté sur le site du musée des Arts et Métiers Modèle:Pdf
- La statue de la Liberté : histoire d’une flamme sur France Culture
- Bartholdi, les bâtisseurs de la liberté, exposition photos du mmusée des Arts et Métiers (Modèle:Date--Modèle:Date-)
- La statue de la Liberté sur Insecula
- Archéologie de la statue de la Liberté en ruine, étude du motif de la statue de la Liberté en ruine dans la science-fiction, notamment, par Patrick Peccatte (Culturevisuelle)
- La statue de la Liberté au cinéma, étude publiée par la revue Positif
- La statue de la Liberté, naissance d'un symbole, analyse d'un docu-fiction de Mark Daniels Modèle:Pdf
Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Méta bandeau{{#ifeq:|| {{#if:||}} |}}{{#if:||{{#switch:19331197
|oldid= |XXXXXX= |XXXXXXX= |XXXXXXXX= |#default={{#if:19331197||}} }}
}}