A.I. Intelligence artificielle

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin A.I. Intelligence artificielle (Modèle:Lang ou simplement A.I.) est un film de science-fiction américain écrit et réalisé par Steven Spielberg et sorti en 2001. Il est adapté de la nouvelle Les Modèle:Lang durent tout l'été (Modèle:Lang) de Brian Aldiss, projet initialement développé par Stanley Kubrick.

Le film reçoit à sa sortie des critiques globalement élogieuses et réalise de bonnes performances au box-office. Il obtient deux nominations aux Oscars 2002 : meilleurs effets visuels et meilleure musique. Dans un sondage réalisé par la BBC en 2016 auprès de 177 critiques du monde entier, A.I. Intelligence artificielle est classé Modèle:83e meilleur film sorti depuis 2000. Il est souvent décrit par la presse comme l'un des meilleurs longs métrages réalisés par Steven Spielberg<ref name="BBC">Modèle:Lien web</ref>.

Synopsis

Dans un monde futuriste ravagé par le réchauffement de la planète et où la procréation est strictement encadrée, les êtres humains vivent en parfaite harmonie avec les « mécas », des robots androïdes spécialement créés pour répondre à leurs besoins : tâches ménagères, services et… amour. Une famille, dont le fils est dans le coma, décide d'aller plus loin et d'adopter un enfant robot, David, programmé pour vouer un amour sans limites envers ses parents adoptifs. Entretemps, la science ramène à la vie leur enfant biologique, Martin.

Les deux garçons ne s'entendent pas, et Martin provoque David au point de créer des incidents, qui amènent le père à vouloir rendre le petit robot à son créateur pour destruction. La mère, qui lui est plus attachée, décide de l'abandonner dans une forêt en lui donnant comme consignes de ne pas s'approcher de la ville ni des humains. Et l'enfant lui demande pourquoi elle l'abandonne… Alors que David pleure en la suppliant de ne pas l'abandonner, elle lui fait comprendre qu'il n'est pas réel, qu’il n’est pas Modèle:Citation.

En compagnie d'un autre méca appelé « Gigolo Joe », dont le rôle, comme son nom l'indique, est de simuler les relations amoureuses et sexuelles avec des adultes, David se lance alors dans une quête spectaculaire pour devenir un vrai garçon et ainsi, être de nouveau adopté par sa famille d'accueil et aimé comme un fils par sa mère adoptive. Leurs aventures les mèneront à travers tous les États-Unis : dans une fête foraine célébrant la destruction des mécas à Rouge City, la ville de tous les plaisirs, à Manhattan engloutie par les eaux, et même jusqu'aux profondeurs de l'intelligence artificielle.

Fiche technique

Producteurs délégués : Jan Harlan et Walter F. Parkes

Distribution

Production

Genèse et développement

Stanley Kubrick développe une adaptation cinématographique de la nouvelle Les Modèle:Lang durent tout l'été (Modèle:Lang) dans les années 1970. Il engage l'auteur original, Brian Aldiss, pour écrire une première ébauche de script. En 1985, le cinéaste demande à Steven Spielberg de réaliser le film, Kubrick se chargerait alors uniquement de la production<ref>Modèle:Lien web</ref>. Warner Bros. donne son accord pour financer le film<ref name=Ian/>. Le développement va cependant stagner, alors que Stanley Kubrick renvoie Brian Aldiss en 1989, pour divergences artistiques<ref name=connect>Modèle:Article</ref>. Bob Shaw rejoint brièvement le projet comme scénariste, avant d'abandonner après six semaines en raison des réécritures demandées par Stanley Kubrick. Ian Watson est ensuite en engagé en mars 1990. Cela énervera fortement Brian Aldiss : Modèle:Citation Stanley Kubrick charge Ian Watson de s'inspirer du roman Les Aventures de Pinocchio de Carlo Collodi<ref name=Ian/>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Trois semaine plus tard, Ian Watson remet à Stanley Kubrick son premier traitement et achève son travail sur le film en mai 1991<ref name=Ian/>. Toutefois, Stanley Kubrick met de côté A.I. pour travailler sur une adaptation de Une éducation polonaise de Louis Begley, car il pense notamment que l'animation par ordinateur n'est alors pas assez avancée pour créer le personnage de David. Après la sortie de Jurassic Park (1993) et le développement des effets spéciaux numériques, il est annoncé en novembre 1993 que la production de A.I. débutera en 1994<ref>Modèle:Article</ref>. Dennis Muren et Ned Gorman sont engagés comme superviseurs des effets visuels<ref name=connect/>. Cependant, Stanley Kubrick n'est pas satisfait de leur prévisualisation<ref name=FAQ/>

Courant 1994, des Concept arts sont réalisés par l'artiste Christopher "Fangorn" Baker alors que Modèle:Lien est engagée pour ajouter une touche féminine au scénario<ref name=Ian>Modèle:Lien web</ref>. Cette dernière précise que Stanley Kubrick ne parle jamais du titre A.I. mais parle de Pinocchio<ref name=FAQ>Modèle:Lien web</ref>. Chris Cunningham rejoint ensuite le projet comme superviseur des effets spéciaux<ref>Modèle:Lien web</ref>. Stanley Kubrick réalise à cette époque un bout d'essai filmé avec Joseph Mazzello dans le rôle principal<ref name=FAQ/>. Après plusieurs tests de costumes non concluants, Hans Moravec est engagé comme consultant technique<ref name=FAQ/>. Stanley Kubrick et le producteur Jan Harlan pensent que A.I. est plus adapté au style et à la sensibilité de Steven Spielberg<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=find/>. Stanley Kubrick se rapproche du réalisateur en 1995, mais Steven Spielberg est alors occupés par d'autres projets, ce qui convainc Stanley Kubrick de demeurer réalisateur du film<ref name=involve>Modèle:Article</ref>,<ref name=creai>Modèle:Cite AV media</ref>. Il est malgré tout repoussé quand Stanley Kubrick développe Eyes Wide Shut (1999) <ref name=Harry/>.

Après la mort de Stanley Kubrick en mars 1999, sa veuve Christiane Kubrick et le producteur Jan Harlan contactent Steven Spielberg pour qu'il reprenne la réalisation<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. En novembre 1999, Steven Spielberg écrit lui-même un nouveau scénario d'après le traitement de 90 pages de Ian Watson. Le réalisateur n'avait plus signé un script depuis Rencontres du troisième type (1977)<ref>Modèle:Article</ref>. La préproduction est un temps stoppée en février 2000, alors que Steven Spielberg est pris par d'autres projets comme Harry Potter à l'école des sorciers (finalement réalisé par Chris Columbus), Minority Report et Mémoires d'une geisha (finalement confié à Rob Marshall)<ref name="Harry">Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Finalement, Steven Spielberg annonce que A.I. sera son prochain film et qu'il fera Minority Report après<ref>Modèle:Article</ref>. Il décide de faire appel à Chris Baker comme concept artist<ref name="creai" />. Ian Watson déclare que le scénario final est très proche et fidèle de la vision de Stanley Kubrick, même la fin, qui est souvent attribuée à Spielberg : Modèle:Citation

Attribution des rôles

Modèle:... Julianne Moore et Gwyneth Paltrow ont été envisagées pour le rôle de Monica Swinton, finalement attribué à Frances O'Connor. Avant Chris Rock, Jerry Seinfeld devait quant à lui prêter sa voix au Comedian Robot<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Tournage

Modèle:... Le tournage début en août 2000<ref>Modèle:Article</ref>. Après quelques jours dans la région de Modèle:Lien dans l'Oregon, la majorité des prises de vues se déroulent dans les Warner Bros. Studios à Burbank ou encore à Long Beach en Californie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Steven Spielberg s'inspire de l'approche obsessionnel de Stanley Kubrick. Il refuse notamment de donner le script complet aux acteurs et à l'équipe, il bannit la presse du plateau et fait signer des acteurs de confidentialité aux acteurs. Il fait par ailleurs appel à Cynthia Breazeal, experte en robotique et pionnière de la « robotique sociale » et de l'interaction homme-robot<ref name=find>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Musique

Modèle:Infobox Musique (œuvre) La musique du film est composée par John Williams, fidèle collaborateur de Steven Spielberg. En plus de sa participation à la bande originale avec les titres Modèle:Lang et Modèle:Lang, le groupe de metal industriel Modèle:Lang fait une apparition dans le film durant le Modèle:Lang, un derby de démolition de robots.

Modèle:Pistes

En 2015, La-La Land Records édite une version complète des compositions de John Williams dans un coffret 3 CD en édition limitée à 3 000 unités. Il contient toute la bande originale présentée dans l'ordre chronologique du film ainsi que des versions rallongées et alternatives<ref name="lalalandrecords.com">Modèle:Lien web</ref>.

Sortie et accueil

Critique

Modèle:Infobox Critique presse Sur l’agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, il obtient 76% d'avis favorables pour 201 critiques et une note moyenne de Modèle:Frac. Le consensus suivant résume les critiques compilées par le site : Modèle:Citation. Sur Metacritic, qui utilise une moyenne pondérée, le film obtient une note de Modèle:Frac pour 32 critiques<ref name="MC">Modèle:Lien web</ref>.

Sur le site AlloCiné, qui recense 14 critiques de presse, le film obtient la note moyenne de Modèle:Frac <ref name="allopresse">Modèle:Lien web</ref>.

Producteur délégué du film et collaborateur régulier de Stanley Kubrick, Jan Harlan déclare que le cinéaste Kubrick Modèle:Citation la version finale du film. Christiane Kubrick, veuve du réalisateur, apprécie également le film<ref>Modèle:Article</ref>. Auteur de la nouvelle ayant servi de base au scénario, Brian Aldiss admire lui aussi le film : Modèle:Citation À propos de la fin du film, l'auteur s'est demandé comment elle aurait pu petre si Kubrick avait réalisé le film : Modèle:Citation

Le critique du Time Richard Corliss souligne la qualité de la mise en scène de Steven Spielberg ainsi que les effets visuels<ref>Modèle:Article</ref>. Roger Ebert donne au film la note de 3 étoiles sur 4 possibles et le décrit comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le célèbre critique du Chicago Sun-Times lui donnera plus tard la note maximale et l'incluera dans sa liste de films préférés en 2011<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le film est souvent décrit par la presse comme l'un des meilleurs longs métrages réalisés par Steven Spielberg et l'un des meilleurs films des années 2000 et du [[XXIe siècle|Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]]<ref name="BBC" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Box-office

Produit pour un budget d'environ 100 millions de dollars, il en récolte plus de 235 millions au box-office mondial<ref name="mojo" />. Le film récolte 80 millions de dollars supplémentaires en comptant les ventes et la location de DVD<ref name="JPbox" />.

Modèle:Box-office

Commentaire

Le film est considéré comme le Pinocchio des temps modernes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le scénario du film reprend ainsi l'idée du conte qui en est le fil conducteur. Dans cette version, Geppetto est Hobby, le professeur visionnaire et directeur de la société Cybertronics (US Robotics dans la version française), créateur du robot.

Le conte italien est présent dans le film jusqu'à son évocation même : la lecture du conte Pinocchio par Monica inspire à David l'envie de devenir Modèle:Citation (idée centrale du conte et du film). Après être passé par la foire à la chair (le Modèle:Lang, une modernisation du cirque de Stromboli), il part à la recherche de la fée bleue. Celle-ci n'existe que dans le conte et il la retrouve sous la forme d'une statue dans un parc d'attraction inspiré du conte.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Damien Ziegler, A.I. Intelligence artificielle, ou l'adieu à la mélancolie, Lettmotif, 2020 Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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