Steven Spielberg
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox biographie2
Steven Spielberg Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API. Un patronyme issu de l'allemand Modèle:MSAPI.</ref> est un réalisateur, producteur et scénariste américain, né le Modèle:Date de naissance à Cincinnati en Ohio (États-Unis).
Issu de la génération du Nouvel Hollywood des années 1970, il a commencé sa carrière en réalisant des épisodes de séries télévisées et des longs métrages mineurs pour Universal Pictures. Il se révèle au grand public américain et étranger en réalisant le téléfilm Duel qui est un immense succès critique et lui permet de réaliser ensuite la super-production d'horreur et à suspense Les Dents de la mer (1975), dont le succès critique et commercial lance sa carrière. Il enchaîne alors les réussites, tant nationales qu'internationales, avec les œuvres de science-fiction Rencontres du troisième type (1977) et E.T., l'extra-terrestre (1982). Dans les années 1980, il a également réalisé en collaboration avec son ami George Lucas les trois premiers volets de la saga d'aventure fantastique Indiana Jones (1981, 1984, 1989) et il s'est aussi essayé au drame historique avec La Couleur pourpre (1985) et Empire du Soleil (1987).
Après un bref passage à vide, il a connu la consécration en réalisant le film de science-fiction et d'aventure Jurassic Park (le plus grand succès de sa carrière) mais aussi le drame historique La Liste de Schindler (1993). Ensuite, il a réalisé Le Monde perdu : Jurassic Park (1997), suite du premier opus puis le film de guerre Il faut sauver le soldat Ryan (1998). Dans les années 2000, il a poursuivi dans la science-fiction en réalisant A.I. Intelligence artificielle (2001), Minority Report (2002) et La Guerre des mondes (2005). Depuis, il est revenu aux films d'aventures avec le quatrième opus de la saga Indiana Jones (2008), Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne (2011) et Ready Player One (2018). En parallèle, il a réalisé plusieurs fresques historiques tels que Munich (2005), Lincoln (2012) et Le Pont des espions (2015).
Il possède ses propres sociétés de production qu'il a cofondées respectivement en 1981 et 1994 : Amblin Entertainment et DreamWorks Pictures. À travers ces deux studios, il a produit de nombreux films à succès comme Poltergeist (1982), Gremlins (1984), les sagas Retour vers le futur (1985-1990) et Men in Black (1997-2019) ou encore Mémoire de nos pères (2006).
Il est également connu pour sa longue collaboration avec le compositeur John Williams qui a travaillé sur presque tous ses longs métrages. Un grand nombre d'entre eux ont été des succès critiques et sept ont été sélectionnés par le National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès des États-Unis pour y être conservés, en raison de leur « importance culturelle, historique ou esthétique ».
Spielberg a reçu trois Oscars dont deux de la meilleure réalisation (en 1994 et 1999) et il est par ailleurs le cinéaste le plus rentable de tous les temps, ses films ayant rapporté plus de 12 milliards de dollars.
Biographie
Enfance
Steven Allan Spielberg est né à Cincinnati (Ohio) le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> dans une famille juive. Son père est Arnold Spielberg<ref>Modèle:Lien web</ref> (1917-2020), créateur de l'ordinateur GE-225 pour General Electric en 1959 sur lequel les étudiants et chercheurs de l’université de Dartmouth créeront la première version de BASIC, langage de programmation qui a permis à toute une génération, de Bill Gates (Microsoft) à Steve Jobs (Apple), de déclencher la révolution de l'informatique personnelle. Sa mère, Leah<ref>Modèle:Lien web</ref> Frances Adler, (née Posner) (1920-2017) était pianiste de concert avant d'ouvrir un restaurant<ref>Modèle:Lien web</ref> à Los Angeles.
Il a trois sœurs: Anne Spielberg, Sue Spielberg et Nancy Spielberg. Son prénom hébraïque est Samuel, en hommage à son grand-père paternel Samuel (Shmuel) Spielberg, immigrant ukrainien de Kamenets-Podolski mort une année avant sa naissance. Sa grand-mère paternelle Rebecca (Chechick) Spielberg était originaire de Sudilkov en Ukraine tandis que son grand-père maternel, Philip (Fievel) Posner était originaire d’Odessa. Sa grand-mère maternelle, Jennie (Fridman) Posner est née à Cincinnati de parents juifs polonais. C’est dans cette même ville que ses parents sont nés et où il vécut ses premières années.
Il vit ensuite à Modèle:Lien dans le New Jersey, puis à Scottsdale en Arizona<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il affirme avoir été durant son enfance et sa jeunesse l'objet, dans son quartier<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ou à l'école — particulièrement à la Saratoga High School en CalifornieModèle:Sfn — d'un antisémitisme qui le pousse à renier ses origines juives durant plusieurs années<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Élève médiocre mais passionné de cinéma, ses résultats scolaires ne lui permettant pas d'intégrer les écoles de cinéma de son choix, il suit les cours d'art dramatique de l'école d'Arcadia, à Phoenix. Après avoir été recalé à l'entrée de UCLA School of Theater, Film and Television<ref>Modèle:Lien web</ref>, il s'inscrit à l'Université d'État de Californie de Long Beach (il y termine et obtient en 2002 un baccalauréat universitaire<ref>Modèle:Lien web</ref>, mention Film Production and Electronic Arts)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lecteur de bandes dessinées, il admire celles publiées par EC Comics<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1959, à l'âge de douze ans, il tourne en autodidacte son premier film, The Last Gunfight<ref>Modèle:Lien web</ref> (sur la demande d'un de ses chefs scout), un western de quatre minutes, avec la caméra Modèle:Unité de son père. Il enchaîne en 1961 avec Escape to Nowhere<ref>Modèle:Lien web</ref> et Battle Squad, deux films de guerre, puis en 1964 Firelight<ref>Modèle:Lien web</ref>, un film de science-fiction de 140 minutes<ref>Fiche de Firelight sur IMDb.</ref>, fortement influencé par Le Monstre (Modèle:Lang) de Val Guest. Par la suite, il tourne Amblin<ref>Modèle:Lien web</ref> (ce dernier titre devient plus tard le nom de sa maison de production), l'histoire de deux jeunes gens qui vont en auto-stop du désert jusqu'au Pacifique sans échanger une parole. Ce court métrage, réalisé avec Allen Daviau, futur chef opérateur de E.T., remporte plusieurs prix et permet à Spielberg de décrocher un contrat de sept ans avec les studios de télévision Universal.
Ses parents divorcent en 1964, ce qui le marque profondément. Cette séparation influence son futur travail de réalisateur, où la recherche d’une enfance heureuse se confronte souvent à l’incompréhension chronique des adultesModèle:Refsou.
Débuts audacieux
Chez Universal, Spielberg se fait remarquer pour ses compétences techniques et se forge une certaine réputation. Il dirige Joan Crawford dans Modèle:Lang, un des trois épisodes pilotes de la série fantastique Modèle:Lang, créée par Rod Serling. Il enchaîne avec notamment le troisième épisode de la première saison de Columbo : Le Livre témoin (Modèle:Lang)<ref name="vintage">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="lemagducine">Modèle:Lien web</ref>.
Son premier gros succès est un téléfilm, Duel, qui raconte l'histoire d'un camion dont le chauffeur reste invisible aux spectateurs et qui poursuit un voyageur de commerce sans relâche et sans motif apparent. En dépit de son budget minimal et de son tournage très court (douze jours seulement), l'œuvre fait immédiatement sensation pour l'efficacité de sa mise en scène qui rend au mieux la sensation de peur primaire propre aux situations extrêmes, lorsque la vie est subitement menacée. Le film remporte notamment le Grand Prix du premier Festival international du film fantastique d'Avoriaz. Son succès à la télévision est tel que le film sort en version longue dans les salles de cinéma en 1973.
En 1974, Spielberg se voit confier la réalisation de son premier long métrage pour le cinéma, Modèle:Lang, récompensé par le Prix du Scénario au Festival de Cannes. Le film, tiré d'une histoire vraie, raconte l'aventure de deux marginaux (interprétés par Goldie Hawn<ref>Modèle:Lien web</ref> et William Atherton) et de leur otage, poursuivis par un déploiement carnavalesque de policiers et de journalistes. Cependant, ce dernier est un cuisant échec au box-office. Universal avait refusé d'en assurer la promotion, jugeant le sujet trop difficile. Selon d'autres informationsModèle:Référence nécessaire , le studio aurait saboté sa sortie pour privilégier celle de L'Arnaque, avec Paul Newman, Robert Redford et Robert Shaw<ref>Ce dernier fera partie de la distribution de Jaws l'année suivante.</ref>. Ce film marque aussi le début d'une collaboration unique dans les annales du cinéma : John Williams signe la première de ses vingt-neuf compositions pour un film de Steven Spielberg.
Premiers succès mondiaux
Hollywood Walk of Fame (Los Angeles).
Certains considéraient alors la carrière du réalisateur terminée, mais le hasard en décide autrement. Sur le bureau de ses producteurs de Modèle:Lang, il est intrigué par un manuscrit portant le titre Modèle:Lang, adapté d'un roman de Peter Benchley dans lequel un requin géant terrorise une petite ville côtière des États-Unis. Une fois chez lui, il « dévore » le livre et décide d'en réaliser l'adaptation cinématographique. L'échec de son film précédent lui porte préjudice mais il parvient à réunir un budget de quatre millions de dollars<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref> pour faire son œuvre.
Ayant réuni des acteurs moins connus (Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Roy Scheider), le tournage peut enfin commencer. Un tournage laborieux de cent-cinquante-cinq jours qui conduira à un fort dépassement de budget (estimé finalement à 9 millions de dollars<ref name=":0" />). Un des trois requins mécaniques ne fonctionne pas toujours très bien (c'est d'ailleurs la raison pour laquelle on ne l'aperçoit pas au début du film) et les caprices de la météo et de l'océan n'arrangent pas les choses. Une partie des acteurs et des techniciens est découragée, jusqu'à Spielberg lui-même dont la peur de l'eau se transforme en véritable phobieModèle:Référence nécessaire . Mais Jaws (en français, Les Dents de la mer) sort tout de même en salle et, contre toute attente, le film est un succès dépassant de loin les prévisions les plus optimistes des studios. En fait, pour la première fois, les recettes d'un film dépassent les cent millions de dollars pour atteindre finalement les 470 000 000 de dollars dans le monde.
Grand admirateur d'Alfred Hitchcock<ref>Spielberg s'incrusta sur le plateau du tournage de Complot de famille, en 1976, observant Hitchcock au travail ; mais il fut remarqué et éconduit (« Steven Spielberg : Maitre du suspense », Excessif (DVDrama), 8 octobre 2009).</ref>, il a utilisé dans Les Dents de la mer une méthode de prise de vue utilisée par le réalisateur pour Vertigo : le travelling contrarié (aussi appelé Dolly Zoom), ayant pour principe de reculer la caméra sur un rail (le modèle du rail est une Dolly, d'où le deuxième prénom Dolly Zoom) pendant un rapide zoom avant.
Fort de ce succès, Spielberg se lance dans un autre grand projet, qu'il rêve de réaliser depuis longtemps : une histoire d'extra-terrestres pacifiques débarquant sur Terre pour y rencontrer l'espèce humaine. Scientifiquement, un tel contact est dénommé « rencontre du troisième type », expression qui donnera son nom au film sorti en 1977, dans lequel joue François Truffaut dont Spielberg est un fervent admirateur. Surfant sur la vague de Star Wars, l'œuvre est une réussite commerciale, le public se presse pour voir ce nouveau film de science-fiction.
En 1977, il est président du jury du [[Festival international du film fantastique d'Avoriaz 1977|Modèle:5e Festival international du film fantastique d'Avoriaz]]. Son jury est notamment composé du scénariste et dialoguiste français Michel Audiard, de l'actrice américaine Sydne Rome et du réalisateur français Claude Sautet. Il y consacre Carrie au bal du diable (Carrie) de Brian De Palma.
En 1979, Spielberg connaît son second revers après Modèle:Lang : la comédie loufoque 1941<ref>Modèle:Lien web</ref>, dans laquelle jouent entre autres les deux Modèle:Lang : Dan Aykroyd et John Belushi, est considérée comme un échec tant sur le plan artistique que commercial. Se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale, le film traite de la paranoïa qu'a connue la Californie après l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais ; la côte Ouest pensait être elle aussi la cible d'une nouvelle attaque de leur part.
Années 1980 : l'« ère Spielberg »
Au début des années 1980, Spielberg désire ardemment réaliser un épisode de la saga James Bond. George Lucas, fort du succès de Star Wars, revoit de son côté les films d'aventures des années trente, dont ceux de Fritz Lang. C'est ainsi que les deux amis ont l'idée de créer leur propre personnage, héros d'une grande saga, mélangeant aventures rocambolesques et personnages hauts en couleur : Indiana Jones était né. La première mission de ce héros (interprété par Harrison Ford) est de retrouver l'Arche d'alliance convoitée par les nazis. Les Aventuriers de l'arche perdue (1981) est un énorme succès. Le film contient de nombreuses références au cinéma en général mais surtout au serial : Indiana Jones n'hésite pas à reprendre des cascades fameuses d'Yakima Canutt dans des films à épisodes comme Le Retour de Zorro (gros clin d'œil dans la scène du camion).
Le film suivant de Spielberg, qui bénéficie désormais d'une renommée mondiale, est présenté en clôture du festival de Cannes 1982 : E.T., l'extra-terrestre, avec Dee Wallace, Drew Barrymore (dont il est le parrain) et Henry Thomas. L'histoire de ce petit extra-terrestre, biologiste, venu d'une planète bienveillante, émeut des millions de spectateurs. Avec ce film, Spielberg bat le record des meilleures recettes américaines (qu'il battra en 1993 avec Modèle:Lang). Ce succès lui permet également de créer, avec Kathleen Kennedy et Frank Marshall, son propre studio : Amblin Entertainment. Il produit en parallèle Poltergeist, film d'horreur fantastique réalisé par Tobe Hooper qui connut une renommée internationale et qui est encore considéré comme un des classiques des films d'horreur de ces dernières décennies.
En 1983, Spielberg participe à un film collectif avec les réalisateurs John Landis, Joe Dante et George Miller : La Quatrième Dimension, dont il réalise le deuxième épisode : l'histoire d'une maison de retraite, dans laquelle un certain Modèle:M. Bloom réapprend l'enfance aux vieillards, qui retrouvent leur apparence de jadis. Le deuxième Indiana Jones, Indiana Jones et le Temple maudit, sort en salles en 1984. Le film est un nouveau triomphe pour le couple Spielberg-Lucas, même si les fans lui reprochent un côté trop violent et trop dur : les enfants fouettés, le cœur arraché du corps vivant d'un des personnages et les soldats dévorés par des crocodiles heurtent la sensibilité d'une partie du monde. Le réalisateur dira lui-même ne pas particulièrement apprécier cette œuvre dans sa filmographieModèle:Référence nécessaire . Néanmoins, c'est sur ce tournage qu'il rencontre sa future femme, Kate Capshaw.
En 1985, Spielberg, encore marié avec l'actrice Amy Irving, est père pour la première fois et sa filmographie aborde des sujets différents, moins orientés sur le cinéma dit « de divertissement » et plus axés sur l'Histoire : La Couleur pourpre (1985) et Empire du soleil (1987), deux œuvres qui racontent respectivement la vie d'une famille noire aux États-Unis du début au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et celle d'un jeune Britannique pris dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. En 1989 sort le troisième opus de la série des Indiana Jones : Indiana Jones et la Dernière Croisade. Ce volet, au rythme toujours plus effréné, raconte la croisade du célèbre archéologue, accompagné cette fois de son père (interprété par Sean Connery), pour récupérer le légendaire Graal.
Années 1990 : entre intimisme, grand spectacle et consécration
Commercialement, les années 1990, contrairement aux années 1980, ne commencent pas fort pour Spielberg. En 1990 sort en salles Modèle:Lang, un remake du film Un nommé Joe de Victor Fleming (1944). Malgré la présence de Richard Dreyfuss et la dernière apparition d'Audrey Hepburn, l'accueil est mitigé. Dès 1991, le cinéaste se lance dans un autre projet de longue date : une adaptation de Peter Pan qu'il intitule Modèle:Lang. Là encore, bénéficiant pourtant d'acteurs renommés (Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts), le film connaît une carrière honorable auprès des spectateurs, mais la critique n'y retrouve pas le côté magique du célèbre conte.
Ne désarmant pas, Spielberg frappe un grand coup en 1993 en réalisant Modèle:Lang, un film qui marque un tournant dans l'histoire des effets spéciaux (conçus par la société Modèle:Lang). Cette histoire de dinosaures avec Sam Neill, Laura Dern et Jeff Goldblum deviendra rapidement le plus gros succès de l'histoire du cinéma, rapportant plus de Modèle:Unité de dollars de recette et battant ainsi le record jusque-là détenu par E.T. l'extra-terrestre.
La même année en 1993, il réalise un projet beaucoup plus personnel : La Liste de Schindler. Sur fond de Shoah, le film raconte comment Oskar Schindler, un industriel allemand, membre du parti nazi, sauva un peu plus d'un millier d'êtres humains des camps de la mort. Une œuvre que l’Modèle:Lang classe comme le huitième plus grand film de l'histoire du cinéma dans son top 100 de 2007. À l'opposé, Jean-Luc Godard dans ses Histoire(s) du cinéma écrit qu'avec ce film le « plus jamais ça radical de l'après-guerre » (avec notamment les films de Roberto Rossellini) s'est transformé en un « c'est toujours ça » très convenu. Jouant sur la sobriété du noir et blanc et des séquences d'émotion, La Liste de Schindler remporte une multitude de prix : sept Oscars entre autres, parmi lesquels ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation dont le cinéaste avait été jusque-là privé par l'Académie des arts et sciences du cinéma.
En 1994, lui et ses deux associés Jeffrey Katzenberg (l'ancien responsable du département animation de Modèle:Lang) et David Geffen (le fondateur de Modèle:Lang) fondent une société de production et de distribution spécialisée dans le cinéma, la musique et les programmes télévisés : DreamWorks SKG (pour Spielberg-Katzenberg-Geffen). C'est aussi en cette année qu'il crée la Modèle:Lang<ref name="sfi.usc.edu" />, qui recueille les témoignages de tous les survivants de la Shoah, et les diffuse aux plus jeunes, dans le but d'éviter un nouveau génocide. La fondation a déjà recueilli 8 700 témoignages en Israël.
En 1997, Spielberg réalise la suite de Modèle:Lang, peaufinant encore les effets spéciaux. Le Monde perdu : Jurassic Park est encore un succès. La même année, Amistad (avec Morgan Freeman, Anthony Hopkins et Djimon Hounsou) ne déplace en revanche pas les foules. Le sujet portant sur l'esclavage était difficileModèle:Référence nécessaire , dans le sens où il abordait sans détour un point névralgique de l'histoire des États-Unis d'Amérique, à une époque où le peuple américain semble se sentir mal à l'aise avec ce passé. Spielberg est accusé par certains historiens de déformer la vérité historique.
En 1998, sort un nouveau film historique : Il faut sauver le soldat Ryan. Tourné pour Modèle:Unité de dollars, le film raconte l'histoire d'une unité américaine chargée de sauver un soldat au péril de sa vie, pendant l'opération Overlord. Tom Hanks, Matt Damon et Barry Pepper contribuent au succès commercial et critique du film, qui remporte plusieurs récompenses parmi lesquelles cinq Oscars dont ceux de la meilleure réalisation et de la meilleure photographie.
Années 2000 : retour à la science-fiction et à la comédie
En 2001, Spielberg réalise A.I. Intelligence artificielle avec l’« enfant-star » Haley Joel Osment et Jude Law, un projet repris du défunt réalisateur Stanley Kubrick. Le film connaît une belle carrière commerciale, mais ce Pinocchio futuriste reçoit un accueil critique mitigé, certains le trouvant magnifique, d'autres trop long et ennuyeux. Plus généralement, ce film constitue un retour à la science-fiction pour Spielberg, un genre qu'il avait délaissé depuis E.T. l'extra-terrestre.
Steven Spielberg poursuit sa période science-fiction en 2002, avec un film futuriste dont certains trouvent l'esthétique proche du Blade Runner de Ridley Scott : Modèle:Lang, d'après une nouvelle du même auteur Philip K. Dick. Tom Cruise y joue un policier piégé dans la logique d'un système pénal (et politique) autorisant l'arrestation des meurtriers avant qu'ils n'aient commis leur crime. Un scénario complexe, fondé sur le recoupement des « témoignages » d'un trinôme de devins, où les thèmes de la tragédie antique (dont l'idée du fatum) trouvent un écho particulier dans la mise en scène d'un monde ultramoderne, mais pas outrancièrement futuriste. Ce film marque la première collaboration entre le réalisateur et Tom Cruise avant La Guerre des mondes en 2005.
Une nouvelle collaboration entre Tom Hanks et Spielberg doublée d'une première avec Leonardo DiCaprio : Arrête-moi si tu peux est un film humoristique et tendre. L'histoire vraie de l'imposteur Frank Abagnale Jr. (qui participa à l'écriture de cette œuvre biographique) est un succès commercial qui reçoit aussi un bon accueil auprès des critiques. Deux années plus tard, Spielberg réalise un autre film dont la jovialité et l'humour ne masquent pourtant pas le côté engagé : Terminal, l'histoire d'un immigrant coincé dans un aéroport, avec Tom Hanks et Catherine Zeta-Jones.
Le journal Le Monde décrit Spielberg comme « maniaco-dépressif »<ref>« La Guerre des mondes : Le New Jersey attaqué par les Martiens ou l'Apocalypse selon Steven Spielberg », Le Monde, 5 juillet 2005.</ref>, capable de passer en une année d'un sujet comique à un sujet difficile. Après Le Terminal en 2004, il tourne en 2005 une adaptation attendue du roman d'Herbert George Wells, La Guerre des mondes dans lequel des « êtres venus d'ailleurs » tentent purement et simplement d'exterminer la race humaine. Le film est un immense succès commercial. Spielberg y traite par extraterrestres interposés du 11 septembre, tandis qu'une mini-polémique nait à propos de la ressemblance troublante de l'affiche du film avec la couverture du livre Modèle:Lang de L. Ron Hubbard, gourou fondateur de l'Église de scientologie dont est adepte Tom Cruise, le principal acteur.
Le lendemain de la sortie américaine de l'œuvre, Steven Spielberg se lance dans la réalisation de Munich, dont le sujet éminemment polémique donne une vue subjective des opérations d'un membre des services secrets israéliens agissant de manière autonome pour assassiner les commanditaires de la tragique prise d'otages des JO de 1972. Ce film est un échec commercial avec 47 millions de dollars au box office américain pour un budget de 70 millions.
Steven Spielberg déclare vouloir prendre un peu de repos après avoir tourné coup sur coup La Guerre des mondes et Munich. Il aurait profité de ce répit pour développer un projet de biographie filmée d'Abraham Lincoln, projet qui lui tient à cœur depuis quelques années (et dont le personnage apparait en caméo dans Modèle:Lang). Spielberg développa un projet, une grande aventure spatiale, scénarisée par Jonathan Nolan. Il abandonna le projet, puis le confia à Christopher Nolan, projet qui sera concrétisé fin 2014 dans Interstellar.
En 2007, il est producteur de Transformers de Michael Bay, ce sera le début d'une collaboration, il produira les autres volets de la saga tant décriée de Bay. En 2008, il réalise Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, quatrième volet de la saga Indiana Jones en sommeil depuis 1989. L'histoire se déroule pendant la guerre froide et l'aventurier est cette-fois confronté à un mystère extraterrestre. Le film a droit à une première dans le cadre du Modèle:61e festival de Cannes, le Modèle:Date- où il n'était pas revenu depuis La Couleur pourpre, présenté hors-compétition en 1986. La critique n'est pas tendre avec ce quatrième opus : pour beaucoup, cet épisode est considéré comme celui de trop, beaucoup d'éléments ayant été jugés inadaptés à l'esprit de la série comme le recours aux effets spéciaux numériques et à des gags peu subtils.
En Modèle:Date, Steven Spielberg se sépare des studios cinématographiques américains Paramount Pictures pour créer un nouveau studio, avec la participation à partir de 2009 du groupe de télécommunications indien Modèle:Lang. Cette structure, qui a l'ambition de produire au moins 35 films dans les 5 années à venir devrait être dirigée par l'ancienne directrice de DreamWorks, Stacey Snider<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang », Reuters, 15 juillet 2009.</ref>.
Années 2010 : Tintin en 3D et les fresques historiques
En 2011, Spielberg signe son premier film en 3D : Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne, fondé sur le célèbre personnage de bande dessinée créé par Hergé. En 1983, le réalisateur américain obtint en effet l'accord du dessinateur belge, quelques mois avant son décès, pour donner vie à Tintin sur grand écran. Le projet a patienté plus de vingt ans pour finalement aboutir à une Trilogie Tintin, coproduite et coréalisée avec Peter Jackson, utilisant les dernières technologies de la capture de mouvement et des images de synthèse de Weta Digital. Le Secret de La Licorne, sorti en avant-première le Modèle:Date- en Belgique puis en France, a reçu des critiques très positives, tant de la part de la presse que des spectateurs et des tintinophiles. Le film est sorti le Modèle:Date- aux États-Unis, peu avant la sortie de Cheval de guerre (War Horse), d'après le roman-éponyme de Michael Morpurgo, qui est un hommage aux chevaux sacrifiés durant la Première Guerre mondiale.
Dans la même année, Steven Spielberg coproduit Super 8 avec son ami J. J. Abrams, film fondé sur l'ambiance années 1980 d’E.T., l'extra-terrestre. Il engage Elle Fanning, à la suite du succès de sa sœur Dakota dans le film La Guerre des mondes pour jouer l'un des rôles principaux. Le film est accueilli par des critiques positives de la presse et des spectateurs.
Steven Spielberg se consacre ensuite à un projet de longue date : Lincoln avec Daniel Day-Lewis dans le rôle-titre, Sally Field et Tommy Lee Jones. Le film, adapté de l'ouvrage Modèle:Lang de Doris Kearns Goodwin, évoque la dernière partie de la vie du Modèle:16e américain Abraham Lincoln, lors de son combat pour l'adoption, par le Congrès, du Modèle:13e permettant d'abolir l'esclavage. L'œuvre sort aux États-Unis fin 2012 et fait l'objet d'une projection spéciale, en novembre, à la Maison-Blanche en présence du couple présidentiel Barack et Michelle Obama. Lincoln sort ensuite en France le Modèle:Date et est un succès critique et public. Il reçoit douze nominations aux Oscars. Le Modèle:Date, le film remporte deux statuettes dont celle du meilleur acteur pour Day-Lewis. Ce dernier devient alors le premier interprète masculin à gagner un troisième Oscar du premier rôle. Spielberg ne remporte pas l'Oscar du meilleur film mais détient le record du plus grand nombre de nominations en tant que producteur<ref>Les récipiendaires de l'Oscar le plus prestigieux sont les producteurs du film lauréat</ref>(8 nominations, à égalité avec sa productrice Kathleen Kennedy).
Le film suivant de Steven Spielberg devait être l'adaptation du roman de science-fiction Robopocalypse. Initialement prévue pour une sortie américaine le Modèle:Date, sa production est retardée pour une durée indéterminée car le scénario n'est pas prêt et le coût de production trop élevé<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le réalisateur décide alors d'adapter un autre livre, American Sniper: The Autobiography of the Most Lethal Sniper in U.S. Military History de Chris Kyle, ancien tireur d'élite membre des SEAL. Bradley Cooper devait tenir le rôle principal de ce film, intitulé American Sniper<ref>Le prochain Spielberg : American sniper avec Bradley Cooper - Allociné</ref>. Finalement, en Modèle:Date-, Steven Spielberg se retire du projet<ref>Steven Spielberg lâche American Sniper et Bradley Cooper - Allociné</ref> dont la réalisation est reprise par Clint Eastwood.
Spielberg s'octroie une pause en mai 2013 afin de présider le jury du [[Festival de Cannes 2013|Modèle:66e Festival de Cannes]]<ref>« Steven Spielberg, To Hedad 2013 Cannes Jury », IndieWire.com, consulté le 28 février 2013.</ref>. Très souvent sollicité par la direction cannoise pour assurer cette fonction mais jamais disponible, le cinéaste donne un accord de principe dès 2011 et se libère spécialement pour l'édition 2013<ref>« Steven Spielberg, président du Jury du Modèle:66e Festival » sur le site officiel du Festival de Cannes, consulté le 28 février 2013.</ref>. Spielberg a gagné à Cannes le prix du scénario en 1974 pour Sugarland Express mais n’a pas souvent été sélectionné<ref>Seul Sugarland Express fut sélectionné en compétition, E.T, La couleur pourpre et Indiana Jones 4 furent présentés hors-compétition, sans oublier Les Dents de la mer présenté à Cannes Classics</ref>. Son jury, composé de 8 personnalités du monde du cinéma : l'acteur et réalisateur français Daniel Auteuil, l'actrice indienne Vidya Balan, la réalisatrice japonaise Naomi Kawase, l'actrice australienne Nicole Kidman, le réalisateur et scénariste taiwanais Ang Lee, le réalisateur et scénariste roumain Cristian Mungiu, la réalisatrice et scénariste britannique Lynne Ramsay et l'acteur autrichien Christoph Waltz, attribue à l'unanimité la Palme d'or à La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2 d'Abdellatif Kechiche.
Dans la conférence consacrée à la Xbox One le Modèle:Date-, il a été annoncé que Steven Spielberg préparait une série basée sur la licence Halo. Il sera producteur déléguée de la série qui sera diffusée sur Showtime en 2015.
Son film suivant est Le Pont des espions (Bridge of Spies), un thriller d'espionnage sur la guerre froide, sorti à l'automne 2015, troisième film historique consécutif pour le réalisateur. Écrit par les frères Coen, il met en scène l'avocat James B. Donovan (incarné par Tom Hanks) engagé par la CIA pour libérer Francis Gary Powers lors de l'incident de l'U-2 en 1960<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le réalisateur dirige ensuite Le Bon Gros Géant, adaptation du livre pour enfants du même nom de Roald Dahl, qui sort à l'été 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le film déçoit au box-office.
Début 2018, sort sur les écrans du monde entier son long-métrage Pentagon Papers, avec Meryl Streep et Tom Hanks en têtes d'affiche. Considéré comme Modèle:Cita<ref name=DeBruyn/>, et une icône du journalisme d'investigation<ref name="DeBruyn">"7 films de journalisme d'investigation" par Olivier De Bruyn le 26 janv. 2018 dans Les Echos [1].</ref>, il est nommé pour deux Oscars lors des Oscars 2018. La même année, il enchaîne avec le blockbuster Ready Player One (adapté de Player One d'Ernest Cline), qui rassemble plus de 2 millions de spectateurs dans les salles françaises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Années 2020 : West Side Story et autres projets
Steven Spielberg réalise un rêve d'enfant en mettant en scène une nouvelle adaptation de la comédie musicale West Side Story. Entièrement réécrit et avec une distribution quasi-inconnue à l'époque, le film révèle de futures vedettes en les personnes de Rachel Zegler et Ariana DeBose mais compte aussi sur la présence de Ansel Elgort. Initialement prévue en 2020, la sortie est repoussée à la fin de 2021 en raison de la pandémie de Covid-19<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date, Steven Spielberg annonce qu'il renonce finalement à réaliser Indiana Jones 5, bien qu'il reste son producteur. James Mangold est alors évoqué en remplacement<ref>Modèle:Lien web</ref>. La production du film est cependant retardée.
Steven Spielberg développe ensuite un projet plus personnel et quasiment autobiographique. Michelle Williams est annoncée dans le rôle de sa mère et Seth Rogen dans celui de l'oncle préféré de Steven Spielberg. Ce dernier coécrit par ailleurs le script avec Tony Kushner. Steven Spielberg n'avait plus participé à l'écriture de l'un de ses films depuis A.I. Intelligence artificielle (2001)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
A l'été 2021, le cinéaste tourne ce film, qu'il appelle The Fabelmans. Sorti vers la fin de l'année 2022 aux Etats-Unis, le long-métrage reçoit un très bon accueil mais est un nouvel échec au box-office pour le réalisateur<ref> Modèle:Lien web</ref>. Il reçoit le Golden Globes pour le meilleur film dramatique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Projets
De très nombreux projets sont souvent liés à Steven Spielberg : l'adaptation des mémoires de la photographe Lynsey Addario, un film sur l'enlèvement d'Edgardo Mortara, Montezuma sur la conquête de l'empire Aztèque<ref>Steven Spielberg et les Aztèques - La Dernière Heure, le Modèle:Date</ref> ou encore une mini-série sur Napoléon (fondé sur le biopic abandonné de Stanley Kubrick dont Spielberg fut un ami), ainsi que de nombreuses adaptations de romans parmi lesquels Robopocalypse, Thank You for your Service (une enquête sur les soldats américains traumatisés par la guerre d'Irak) ou Pirates (le dernier roman de Michael Crichton).
Il travaille également sur une adaptation du roman Micro de Michael Crichton pour DreamWorks, après avoir acquis les droits en 2015<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2017, il est annoncé que Joachim Rønning pourrait le mettre en scène, avec Steven Spielberg à la production<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est un temps également pressenti pour réaliser Interstellar (2014) et American Sniper (2015), qui sont finalement réalisés respectivement par Christopher Nolan et Clint Eastwood.
Propositions rejetées
La réalisation de la saga Harry Potter avait été tout d'abord proposée à Spielberg qui avait déclaré être intéressé. Il s'est finalement retiré du projet, parce que son point de vue sur certains points différait de celui de la Warner Bros et de la romancière J. K. Rowling<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Vie privée
Arbre généalogique
Modèle:...
Modèle:Boîte déroulante/début
Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique Modèle:Arbre généalogique/fin
Prises de position
Ami de Bill Clinton, Steven Spielberg donne Modèle:Unité au Parti démocrate en 1996.
En 2001, il se fait remarquer pour sa violente critique de l'homophobie. Il s'oppose également à la guerre en Irak. Cependant, en 2006, Spielberg apporte son soutien à la réélection du gouverneur républicain de Californie Arnold Schwarzenegger, se déclarant l'ami de Schwarzenegger mais surtout sensible à sa politique non-partisane. À la veille des primaires démocrates de 2008, Spielberg organise avec d'autres démocrates, dont l'acteur Tom Hanks, une fête célébrant la candidature de Barack Obama, premier candidat noir aux primaires démocrates. Spielberg préfère toutefois soutenir Hillary Clinton à qui il donne Modèle:Unité mais apporte son soutien à Obama, une fois Clinton défaite. Il a donné Modèle:Unité pour la campagne d'Obama et était présent le jour de son investiture. Steven Spielberg a décidé de refuser de « participer comme consultant à l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2008 » au motif que Modèle:Citation<ref>« Pas de Spielberg aux JO de Pékin », Le Post, 13 février 2008.</ref>
L'affaire Madoff
La crise économique de 2008 a fait éclater le scandale planétaire du détournement de capitaux par l'homme d'affaires Bernard Madoff. Cette affaire a révélé le rôle des feeder funds : des fonds accumulant de l'argent avant que celui-ci ne soit confié à un gestionnaire<ref name="rtl2871985">« Steven Spielberg ruiné à cause du scandale Madoff », RTL.fr, 27 décembre 2008.</ref>. Comme bon nombre de personnalités à Hollywood, Spielberg a été la victime de ces déboires financiers et ce par le biais de sa fondation Wunderkinder, active dans l'art, l'éducation et la médecine<ref name="rtl2871985" />,<ref name="nouvelobs">« Bettencourt et Spielberg victimes de Madoff », Le Nouvel Observateur, 24 décembre 2008.</ref>. Celle-ci avait investi une part importante de ses avoirs chez Madoff, à savoir 70 %<ref name="nouvelobs" />. Spielberg a donc perdu de l'argent à titre privé. En plus de cette escroquerie, le cinéaste doit essuyer les revers de la chute du crédit. Afin de relancer la pleine activité des studios Dreamworks, il s'est allié aux investisseurs indiens du groupe Reliance qui lui ont apporté 500 millions de dollars<ref name="rtl2871985" />.
Antisémitisme
À l'instar notamment de l'acteur Arnold Schwarzenegger, il s'est inquiété des complotistes et de la haine de tous, y compris des juifs dans nos sociétés contemporaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'art de Spielberg
La filmographie de Spielberg est assez diverse, et il est de coutume de la diviser en deux parties. La première relève du cinéma dit « de divertissement »<ref>« Spielberg : La Construction d'un empire », Les Inrocks, 13 janvier 2012.</ref>. Dans cette catégorie peuvent être notamment trouvés Les Dents de la mer, la saga des Indiana Jones, Hook ou la Revanche du capitaine Crochet, 1941, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Ready Player One ou encore trois films sur les extraterrestres : Rencontres du troisième type, E.T., l'extra-terrestre et La Guerre des mondes.
La seconde catégorie regroupe des films considérés comme plus « sérieux », plus intimistes, se basant sur des faits réels. Spielberg y filme la Première Guerre mondiale (Cheval de Guerre), mais aussi la Seconde Guerre mondiale (Empire du soleil, Il faut sauver le soldat Ryan), la Shoah (La Liste de Schindler), l'esclavage (La Couleur pourpre, Amistad, Lincoln), le conflit israélo-palestinien (Munich) et même sa propre jeunesse (The Fabelmans). Par ailleurs, dans la plupart de ses films, Spielberg défend une vision personnelle d'un monde pacifique, et ce même dans ses œuvres les plus « grand public ».
Caractéristiques récurrentes
La plupart des films réalisés par Spielberg comportent un certain nombre de caractéristiques récurrentes. Ceux ayant un rapport avec les extra-terrestres, autrement dit de science-fiction, ne se déroulent pas dans une autre galaxie comme chez George Lucas, mais sur notre planète. Dans sa première œuvre de ce genre, Rencontres du troisième type (1977), les extra-terrestres s'invitent dans notre monde. En 1982, E.T. se retrouve perdu sur Terre et, plus récemment, dans La Guerre des mondes, les extra-terrestres se cachent sous terre en attendant l'évolution de l'homme pour finalement s'en nourrir.
Chez Spielberg, la relation entre le fils et le père, ou plus généralement entre l'enfant et l'adulte, est souvent un sujet important, qui rime parfois avec confrontation. Dans E.T., les enfants recueillent l'extra-terrestre, et le cachent à leurs parents, qu'ils jugent incapables d'aimer le célèbre petit être. Dans Modèle:Lang, Alan Grant, le paléontologue joué par Sam Neill, déteste les enfants, au début du film. Ou encore, dans La Guerre des mondes, Ray, personnage principal, est mal à l'aise dans son rôle de père, et entre souvent en conflit avec son fils aîné. Autrement, la relation père-fils est au contraire moins conflictuelle (certainsModèle:Qui voient à l'origine de ces rapports le divorce des parents de Spielberg, ayant eu comme conséquence l'absence de père pour le futur réalisateur).
Les mises en scène de Spielberg se déroulent principalement dans des familles américaines représentatives de la classe moyenne, habitant en banlieue et n'ayant pas de véritable histoire, sinon la banalité de la vie quotidienne. Puis, elles sont prises dans la tourmente des histoires et, comme souvent, l'enfance y tient une place importante.
Analyse critique
La critique n'a pas toujours été tendre avec Spielberg, taxé d'utiliser la grosse machine hollywoodienne à des fins mercantiles, voire de ne pas être un bon cinéaste<ref>Olivier Père, Amistad, lesinrocks.com, 30 novembre 1997</ref>. Sont parfois déplorés son manque de profondeur et son simplisme, mais aussi ses excès d'« entertainer » et de « money maker » (en d'autres termes, Spielberg serait un « homme de spectacle » et un « homme d'affaires » avant d'être un artiste). Des critiques similaires sont adressées en France à Luc Besson, le « Spielberg français »<ref>« Luc Besson se lance en bourse », L'Expansion, 26 juin 2007.</ref>. Spielberg est aussi considéré par certains critiques comme étant un réalisateur trop commercial, s'apparentant plus à un technicien virtuose qu'à un véritable créateur. L'opinion publique le blâme généralement de n'avoir guère changé que le côté rentable du cinéma, continuant à le considérer comme une industrie et non comme un art. Il a en effet réalisé pléthore de blockbusters et quelques-uns des plus gros succès de l’histoire du cinéma tels que Les Dents de la mer qui a donné lieu à de nombreuses suites ([[Les Dents de la mer 2|Les Dents de la mer Modèle:2e]]Modèle:Etc.). Ses films sont parfois considérés comme violents et le cinéma commercial est justement friand de violence pour attirer un très large public. Pour finir, il arrive que Spielberg réalise des suites de ses propres films (ce que Modèle:Qui ne considèrent pas comme une démarche très artistique), comme avec Modèle:Lang, ce qu'il avait pourtant refusé de faire après le succès mondial de E.T. l'extra-terrestre, estimant que ce film n'appelait pas de suite.
Des sujets sérieux se cachent entre les lignes de ses scénarios, tels que le terrorisme, le clonage, les dérives sécuritaires américaines, l’esclavage, le racisme, ou la guerre et le rôle de l'armée en général, avec une perception du monde souvent plus fine, et moins manichéenne, que l'onModèle:Qui n'en attend généralement de la part des réalisateurs commerciaux ; ceci à tel point que certaines de ses décisions artistiques en demi-teintes relèvent de la prise de risque, et sont parfois mal comprises par la critique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [Steven Spielberg : rêves de gosses, cinéphilie et histoire… les obsessions du roi d’Hollywood - AlloCiné (allocine.fr) Modèle:Lang]</ref>. Ainsi, le personnage de Schindler tient davantage de Chuck Tatum, archétype hollywoodien du personnage beau parleur qui s'adapte et profite d'un système (Le Gouffre aux chimères, Billy Wilder), que du nazi par conviction auquel nombre de critiques s'attendaient ; ce décalage a soulevé une polémique virulente, en France notamment, au moment de la sortie de La Liste de Schindler. D'une façon différente, le film A.I. Intelligence artificielle a également pu troubler le public par les questions éthiques qu'il soulève frontalement (scénario de Steven Spielberg, son deuxième scénario depuis Rencontres du troisième type. En effet, Spielberg a repris le scénario commencé par Stanley Kubrick et l'a entièrement réécrit pour le faire correspondre à sa vision du monde)Modèle:Ref nec.
Dans son Dictionnaire du cinéma, Jacques Lourcelles juge que si Spielberg a été autrefois maître de la cruauté et du malaise dans Duel, E.T., l'extra-terrestre marque un passage vers un cinéma « de la mièvrerie, de l'angélisme et de la bonne conscience ». Il note, comme d'autres critiques, la richesse et perfection des effets spéciaux dans lesquels réside souvent l'intérêt principal de ses films, effet qu'il faut parfois attribuer à certains de ses collaborateurs tels Douglas Trumbull dans Rencontres du troisième type. Lourcelles regrette que les films de Spielberg aient accompagné la puérilisation du cinéma américain et critique la complaisance du réalisateur vis-à-vis des goûts du public. L'une des plus grandes faiblesses du cinéma de Spielberg consisterait en l'absence de consistance des personnages, son « impuissance peu commune à faire vivre des personnages », leur seule raison d'être étant d'échapper à mille morts (Indiana Jones et le Temple maudit) en dépit de sa « perfection artisanale »<ref>Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma. Tome 3, Les films, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1992, p.499, 741-742</ref>.
Spielberg en chiffres
Au total, ses films ont rapporté plus de 4 milliards de dollars de recettes aux États-Unis et près de 10 milliards dans le monde entier. Ce qui fait de lui le cinéaste le plus rentable de l'histoire.
La société de production fondée par Steven Spielberg, David Geffen et Jeffrey Katzenberg (DreamWorks SKG), aurait assuré le célèbre réalisateur, producteur et scénariste pour la somme record d'1,2 milliard de dollars (environ 850 millions d'euros) en Modèle:Date-. Cette somme devrait couvrir les pertes estimées par la société en cas de mort du cinéaste. Le plus grand succès commercial de la carrière de Spielberg est Modèle:Lang (1993). Bénéficiant à l'époque de la plus grande campagne de publicité de l'histoire du cinéma (la moitié du budget), l'œuvre rapporta Modèle:Unité de dollars dans le monde entier, alors que le film n'en a coûté « que » 63 millions. Le film les Dents de la mer fut le premier film dont les recettes dépassèrent 100 millions de dollars, avant d'atteindre 260 millions de dollars aux États-Unis et 470 dans le monde. C'est donc le premier « Modèle:Lang » de l'histoire du septième art. Le film réalisé par Steven Spielberg ayant eu le meilleur démarrage est Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal. Cette œuvre dépassa la barre des 145 millions de dollars de recettes en cinq jours.
Dans le Top 100 de l'American Film Institute, qui classe les cent meilleurs films américains de l'histoire, cinq films de Spielberg sont répertoriés, ce qui fait du réalisateur Spielberg le cinéaste américain le plus cité dans ce classement. En 2008, le magazine Forbes place Steven Spielberg au Modèle:368e des personnes les plus riches du monde, avec une fortune estimée à 3 milliards de dollars<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang, Forbes, 5 mars 2008.</ref>. En 2018, le même magazine le classe Modèle:2e plus grande fortune des célébrités américaines, derrière George Lucas et devant Oprah Winfrey, avec 3,7 milliards de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Box-office
Avec plus de 12,055 milliards de dollars de recettes dans le monde entier, 4,6 milliards aux États-Unis et plus de 99 millions entrées en France, Steven Spielberg est le cinéaste le plus rentable de l'histoire du cinéma<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Note : le chiffre le plus élevé de chaque catégorie est indiqué en gras. Les recettes sont évaluées en dollars dans le monde et aux États-Unis, en nombre de spectateurs en France.
Film | Budget | Modèle:Monde Monde<ref name=BOM>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> | Modèle:Nobr<ref name=BOM/> | Modèle:Pays<ref>Bilan France de Steven Spielberg sur JP's Box-office.</ref> |
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Firelight | 500 $ | 501 $ | ?$ | |
Duel | 450 000 $ | 6 002 544 $ | ?$ | 837 000 entrées |
Sugarland Express | 2 000 000 $ | 12 800 000 $ | 7 500 000 $ | Modèle:Nombre |
Les Dents de la mer | 12 000 000 $ | 476 512 065 $ | 265 859 065 $ | Modèle:Nombre |
Rencontres du troisième type | 20 000 000 $ | 306 889 114 $ | 135 189 114 $ | Modèle:Nombre |
1941 | 27 000 000 $ | 92 455 742 $ | 31 755 742 $ | Modèle:Nombre |
Les Aventuriers de l'arche perdue | 18 000 000 $ | 389 925 971 $ | 248 159 971 $ | Modèle:Nombre |
E.T., l'extra-terrestre | 10 500 000 $ | 792 910 554 $ | 437 141 279 $ | 9 415 886 entrées |
La Quatrième Dimension | 10 000 000 $ | 42 000 000 $ | 2 450 919 $ | Modèle:Nombre |
Indiana Jones et le Temple maudit | 28 000 000 $ | 333 114 960 $ | 179 870 271 $ | Modèle:Nombre |
La Couleur pourpre | 15 000 000 $ | 146 467 863 $ | 98 467 863 $ | Modèle:Nombre |
Empire du soleil | 38 000 000 $ | 65 838 696 $ | 22 238 696 $ | Modèle:Nombre |
Indiana Jones et la Dernière Croisade | 48 000 000 $ | 474 181 547 $ | 197 171 806 $ | Modèle:Nombre |
Always | 29 500 000 $ | 74 134 790 $ | 43 858 790 $ | Modèle:Nombre |
Hook ou la Revanche du capitaine Crochet | 70 000 000 $ | 300 854 976 $ | 119 854 976 $ | Modèle:Nombre |
Jurassic Park | 63 000 000 $ | 1 109 802 321 $ | 404 214 720 $ | Modèle:Nombre |
La Liste de Schindler | 22 000 000 $ | 322 161 245 $ | 96 898 818 $ | Modèle:Nombre |
Le Monde perdu : Jurassic Park | 73 000 000 $ | 618 638 999 $ | 229 086 679 $ | Modèle:Nombre |
Amistad | 36 000 000 $ | 67 575 464 $ | 44 229 441 $ | Modèle:Nombre |
Il faut sauver le soldat Ryan | 70 000 000 $ | 482 349 603 $ | 217 049 603 $ | Modèle:Nombre |
A.I. Intelligence artificielle | 100 000 000 $ | 235 926 552 $ | 78 616 689 $ | Modèle:Nombre |
Minority Report | 102 000 000 $ | 358 372 926 $ | 132 072 926 $ | Modèle:Nombre |
Arrête-moi si tu peux | 52 000 000 $ | 352 114 312 $ | 164 615 351 $ | Modèle:Nombre |
Le Terminal | 60 000 000 $ | 219 417 255 $ | 77 872 883 $ | Modèle:Nombre |
La Guerre des mondes | 132 000 000 $ | 603 873 119 $ | 234 280 354 $ | Modèle:Nombre |
Munich | 70 000 000 $ | 130 982 129 $ | 47 403 685 $ | Modèle:Nombre |
Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal | 185 000 000 $ | 790 653 942 $ | 317 101 119 $ | Modèle:Nombre |
Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne | 135 000 000 $ | 373 993 951 $ | 77 591 831 $ | Modèle:Nombre |
Cheval de guerre | 66 000 000 $ | 177 584 879 $ | 79 884 879 $ | Modèle:Nombre |
Lincoln | 65 000 000 $ | 275 293 450 $ | 182 207 973 $ | Modèle:Nombre |
Le Pont des espions | 40 000 000 $ | 165 478 348 $ | 72 313 754 $ | Modèle:Nombre |
Le Bon Gros Géant | 140 000 000 $ | 195 243 411 $ | 55 483 770 $ | Modèle:Nombre |
Pentagon Papers | 50 000 000 $ | 187 795 262 $ | 81 903 458 $ | Modèle:Nombre |
Ready Player One | 175 000 000 $ | 582 918 849 $ | 137 715 350 $ | Modèle:Nombre |
West Side Story | 100 000 000$ | 76 016 171 $ | 38 530 322 $ | Modèle:Nombre |
The Fabelmans | 40 000 000 $ | 45 116 697 $ | 17 348 945 $ | Modèle:Nombre |
Total | 2 104 450 500 $ | 12 042 295 313 $ | 4 599 286 802 $ | Modèle:Nombre |
Filmographie
En tant que réalisateur
Cinéma
- Courts métrages
- 1959 : The Last Gunfight (court-métrage)
- 1961 : Escape to Nowhere (court-métrage)
- 1961 : Battle Squad (court-métrage) : aussi appelé Fighter Squad
- 1967 : Modèle:Lien - inachevé
- 1968 : Modèle:Lang (court-métrage)
- Longs métrages
Télévision
- Téléfilms
- 1971 : Duel<ref>Sorti au cinéma dans les pays étrangers entre 1972 et 1974 dans une version longue</ref>
- 1972 : La Chose (Modèle:Lang)
- 1973 : Chantage à Washington (Modèle:Lang)
- Séries télévisées
En tant que scénariste
En tant que producteur
- 1982 : E.T., l'extra-terrestre (E.T. the Extra-Terrestrial)
- 1982 : Poltergeist de Tobe Hooper
- 1983 : La Quatrième Dimension (Modèle:Lang) de Steven Spielberg, John Landis, Joe Dante et George Miller
- 1985 : La Couleur pourpre (Modèle:Lang)
- 1987 : Empire du soleil (Modèle:Lang)
- 1989 : [[Always (film, 1989)|Modèle:Lang]] (Modèle:Lang)
- 1991 : Fievel au Far West (Modèle:Lang) de Phil Nibbelink et Simon Wells
- 1993 : La Liste de Schindler (Modèle:Lang)
- 1997 : Amistad
- 1998 : Il faut sauver le soldat Ryan (Modèle:Lang)
- 2001 : A.I. Intelligence artificielle (Modèle:Lang)
- 2002 : Arrête-moi si tu peux (Modèle:Lang)
- 2004 : Le Terminal (Modèle:Lang)
- 2005 : Mémoires d'une geisha (Modèle:Lang) de Rob Marshall
- 2005 : Munich
- 2006 : Mémoires de nos pères (Modèle:Lang) de Clint Eastwood
- 2006 : Lettres d'Iwo Jima (Iōjima kara no tegami) de Clint Eastwood
- 2011 : Super 8 de J. J. Abrams
- 2011 : Falling Skies (série télévisée)
- 2011 : Cheval de guerre (War Horse)
- 2011 : Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne (The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn)
- 2012 : Lincoln
- 2014 : Les Recettes du bonheur (The Hundred-foot Journey) de Lasse Hallström
- 2014 : Extant (série télévisée)
- 2015 : Le Pont des Espions (Bridge of Spies)
- 2016 : Le Bon Gros Géant (The BFG)
- 2017 : Pentagon Papers (The Post)
- 2018 : Ready Player One (Ready Player One) de Steven Spielberg
- 2020 : Les Sept de Chicago (The Trial of the Chicago 7) d'Aaron Sorkin
- 2022 : The Fabelmans
- 2023 : Maestro de Bradley Cooper
Producteur délégué
- Cinéma
- 1978 : Modèle:Lang (Modèle:Lang) de Robert Zemeckis
- 1980 : La Grosse Magouille de Robert Zemeckis
- 1981 : Continental Divide de Michael Apted
- 1984 : Gremlins de Joe Dante
- 1985 : Une bringue d'enfer (Fandango) de Kevin Reynolds (non crédité au générique)
- 1985 : Les Goonies (Modèle:Lang) de Richard Donner
- 1985 : Retour vers le futur (Modèle:Lang) de Robert Zemeckis
- 1985 : Le Secret de la pyramide (Young Sherlock Holmes) de Barry Levinson
- 1986 : Une baraque à tout casser de Richard Benjamin
- 1986 : Fievel et le Nouveau Monde (Modèle:Lang de Don Bluth
- 1987 : Bigfoot et les Henderson (Modèle:Lang) de William Dear
- 1987 : L'Aventure intérieure (Modèle:Lang) de Joe Dante
- 1987 : [[Miracle sur la 8e rue|Miracle sur la Modèle:8e]] (Batteries Not Included) de Matthew Robbins
- 1987 : Trois heures, l'heure du crime (Three O'Clock High) de Phil Joanou (non crédité au générique)
- 1988 : Qui veut la peau de Roger Rabbit (Modèle:Lang) de Robert Zemeckis
- 1988 : Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles (Modèle:Lang) de Don Bluth
- 1989 : Bobo Bidon (Tummy Trouble) de Rob Minkoff
- 1989 : Mon père (Dad) de Gary David Goldberg
- 1989 : [[Retour vers le futur 2|Retour vers le futur Modèle:II]] (Modèle:Lang) de Robert Zemeckis
- 1990 : Joe contre le volcan (Modèle:Lang) de John Patrick Shanley
- 1990 : Rêves (Yume) d'Akira Kurosawa (version internationale seulement)
- 1990 : [[Retour vers le futur 3|Retour vers le futur Modèle:III]] (Modèle:Lang) de Robert Zemeckis
- 1990 : Lapin Looping (Roller Coaster Rabbit), court-métrage de Rob Minkoff
- 1990 : Gremlins 2, la nouvelle génération (Gremlins 2: The New Batch) de Joe Dante
- 1990 : Arachnophobie (Modèle:Lang) de Frank Marshall
- 1991 : Les Nerfs à vif (Modèle:Lang) de Martin Scorsese (non crédité)
- 1992 : Les Vacances des Tiny Toons (Tiny Toon Adventures: How I Spent My Vacation) (vidéo) de Rich Arons
- 1993 : Panique au pique-nique (Trail Mix-Up) (court-métrage) de Barry Cook
- 1993 : Les Quatre Dinosaures et le Cirque magique (Modèle:Lang) de Phil Nibbelink, Simon Wells, Dick Zondag et Ralph Zondag
- 1993 : La Famille Pierrafeu (Modèle:Lang) de Brian Levant (crédité comme Steven Spielrock)
- 1995 : Casper de Brad Silberling
- 1995 : Balto chien-loup, héros des neiges (Balto) de Simon Wells
- 1996 : Modèle:Lang de Jan de Bont
- 1997 : Modèle:Lang (MIB) de Barry Sonnenfeld
- 1998 : Modèle:Lang de Mimi Leder
- 1998 : Le Masque de Zorro (Modèle:Lang) de Martin Campbell
- 1999 : Hantise (Modèle:Lang) de Jan de Bont
- 1999 : Wakko's Wish (vidéo) de Liz Holzman, Rusty Mills et Tom Ruegger (non crédité)
- 2001 : Modèle:Lang de Joe Johnston
- 2002 : Modèle:Lang (MIIB) de Barry Sonnenfeld
- 2005 : La Légende de Zorro (Modèle:Lang) de Martin Campbell
- 2006 : Modèle:Lang de Gil Kenan
- 2007 : Modèle:Lang de Michael Bay
- 2009 : L'Œil du mal (Modèle:Lang) de D. J. Caruso
- 2009 : Transformers 2 : La Revanche (Modèle:Lang) de Michael Bay
- 2009 : Lovely Bones (The Lovely Bones) de Peter Jackson
- 2010 : Modèle:Lang de Joel et Ethan Coen
- 2010 : Au-delà (Hereafter) de Clint Eastwood
- 2011 : Cowboys et Envahisseurs (Modèle:Lang) de Jon Favreau
- 2011 : Transformers 3 : La Face cachée de la Lune (Modèle:Lang) de Michael Bay
- 2011 : Real Steel de Shawn Levy
- 2012 : Men in Black 3 de Barry Sonnenfeld
- 2014 : Transformers : L'Âge de l'extinction (Transformers: Age of Extinction) de Michael Bay
- 2015 : Jurassic World de Colin Trevorrow
- 2017 : Transformers: The Last Knight de Michael Bay
- 2018 : Jurassic World: Fallen Kingdom de Juan Antonio Bayona
- 2018 : Bumblebee de Travis Knight
- 2019 : Men in Black International de F. Gary Gray
- 2022 : Jurassic World : Le Monde d'après (Jurassic World: Dominion) de Colin Trevorrow
- 2023 : Indiana Jones et le Cadran de la destinée (Indiana Jones and the Dial of Destiny) de James Mangold
- Télévision
- 1985-1987 : Histoires fantastiques (Amazing Stories) (série télévisée)
- 1990-1992 : Les Tiny Toons (Tiny Toons Adventures) (série télévisée)
- 1991-1992 : Retour vers le futur (Modèle:Lang) (série télévisée)
- 1992 : Les Aventures de Fievel au Far West (Fievel's American Tails) (série télévisée)
- 1993 : Family Dog (Family Dog) (série télévisée)
- 1993-1995 : SeaQuest, police des mers (SeaQuest DSV) (série télévisée)
- 1993-1996 : Animaniacs (Steven Spielberg Presents Animaniacs) (série télévisée)
- 1994-1995 : Earth 2 (Earth 2) (série télévisée)
- 1994-2009 : Urgences (ER) (série télévisée)
- 1995-1998 : Minus et Cortex (Pinky and the Brain) (série télévisée)
- 1996-1997 : Haute Tension (High Incident) (série télévisée)
- 1998 : Invasion America (Invasion America) (série télévisée)
- 2001 : Frères d'armes (Band of Brothers) (mini-série télévisée)
- 2002 : Disparition (Taken) (mini-série télévisée)
- 2005 : Into the West (Into the West) (mini-série télévisée)
- 2009-2011 : United States of Tara (série télévisée)
- 2010 : The Pacific (mini-série télévisée)
- 2011-2015 : Falling Skies (Falling Skies) (série télévisée)
- 2011 : Terra Nova (série télévisée)
- 2012 : The River (série télévisée)
- 2012-2013 : Smash (série télévisée)
- 2013-2015 : Under the Dome (série télévisée)
- 2013 : Lucky 7 (Lucky 7) (série télévisée)
- 2014-2015 : Extant (Extant) (série télévisée)
- 2014-2015 : Red Band Society (Red Band Society) (série télévisée)
- 2015 : The Whispers (The Whispers) (série télévisée)
- 2015 : Minority Report (Minority Report) (série télévisée)
- 2015 : Public Morals (Public Morals) (série télévisée)
- 2016 : All the Way (téléfilm)
- 2016-2019 : Bull (Bull) (série télévisée)
En tant qu'acteur
Note : Le plus souvent en caméo Modèle:Colonnes
Documentaire
- 2017 : Spielberg, documentaire réalisé par Susan Lacy, centré sur sa carrière, diffusé sur HBO
- 2018 : The Scrooge Mystery : lui-même
Distinctions
- L'Oscar du meilleur film concerne seulement les producteurs, en sachant que Spielberg produit la plupart de ses réalisations. Avec ses 8 nominations pour l'Oscar le plus prestigieux, il est le recordman de la catégorie avec sa productrice Kathleen Kennedy
- (25930) Spielberg, astéroïde nommé en son honneur.
Ordres et décorations
- Distinguished Eagle Scout Award, 1987<ref name="NESA Awards and Recognition Roll">Modèle:Lien web</ref>.
- Fichier:GER Bundesverdienstkreuz 2 BVK.svg, chevalier de l'Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne, reçu des mains du président Roman Herzog, pour La Liste de Schindler, 1998<ref>Spielberg erhält das Bundesverdienstkreuz für „Schindlers Liste“.</ref>.
- Fichier:Order of the British Empire (Civil) Ribbon.png commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique, 2001<ref>Modèle:Article</ref>.
- Fichier:Cordone di gran Croce OMRI BAR.svg grand-croix de l'Ordre du Mérite de la République italienne, 2003.
- Fichier:Legion Honneur Officier ribbon.svg chevalier (2004) puis officier (2008) de l'Ordre de la Légion d'honneur<ref>Modèle:Article</ref>.
- Modèle:Lien, 2009.
- Fichier:BEL Kroonorde Commandeur BAR.svg commandeur de l'Ordre de la Couronne (Belgique) reçu des mains du ministre Didier Reynders, 2011<ref>Modèle:Article</ref>.
- Fichier:Presidential Medal of Freedom (ribbon).png titulaire de la Médaille présidentielle de la Liberté reçue des mains du président Barack Obama, 2015.
Récompenses
- Festival de Cannes 1974 : prix du scénario pour Modèle:Lang (avec Hal Barwood et Matthew Robbins)
- BAFTA 1994 : Meilleur film et meilleure réalisation pour La Liste de Schindler
- Golden Globes 1994 : Meilleur film dramatique et meilleure réalisation pour La Liste de Schindler
- Oscars 1994 : Meilleur film (avec Gerald R. Molen et Branko Lustig) et meilleure réalisation pour La Liste de Schindler
- Golden Globes 1999 : Meilleur film dramatique et meilleure réalisation pour Il faut sauver le soldat Ryan
- Oscars 1999 : Meilleure réalisation pour Il faut sauver le soldat Ryan
- Mostra de Venise 2001 : Lauréat du Prix Future Film Festival Digital Award pour A.I. Intelligence artificielle
- Golden Globes 2012 : Meilleur film d'animation pour Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne
- National Board of Review Award 2021 : Top Ten Films pour West Side Story
- Golden Globes 2022 : Meilleur film musical ou de comédie pour West Side Story
- Festival de Toronto 2023 : Prix du public pour The Fabelmans
- Golden Globes 2023 : Meilleur film dramatique et meilleure réalisation pour The Fabelmans
Récompenses honorifiques
- Comic-Con 1982 : Lauréat du Prix Inkpot
- BAFTA Awards 1986 : Lauréat du Prix Fellowship Award
- Oscars 1987 : Lauréat du Prix Irving G. Thalberg Memorial Award
- Eddie Awards 1990 : Lauréat du Prix Eddie Award d'honneur
- Festival de Venise 1993 : Lion d'or pour la carrière
- American Film Institute 1995 : Lauréat du Prix pour l'ensemble de sa carrière
- César 1995 : César d'honneur
- Annie Awards 2006 : Lauréat du Prix pour sa contribution au monde du cinéma
- Golden Globes 2008 : Lauréat du Prix Cecil B. DeMille Award
- Eddie Awards 2013 : Lauréat du Prix Eddie Award d'honneur
- Annie Awards 2014 : Lauréat du Prix Winsor McCay
- Berlinale 2023 : Lauréat de l'Ours d'or d'honneur
Spielberg a été fait chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur par Jacques Chirac le Modèle:Date-<ref>« Steven Spielberg chevalier de la Légion d'honneur », Le Nouvel Observateur, 6 septembre 2004.</ref> et promu officier par Nicolas Sarkozy le Modèle:Date-<ref>« Steven Spielberg reçoit la Légion d’honneur des mains de Sarkozy », Libération, 21 mai 2008.</ref>. Il a reçu en 2008 le titre de docteur honoris causa de l'université jagellonne de Cracovie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Doktorzy honoris causa, sur le site de l'université jagellonne de Cracovie</ref>. Il est aussi commandeur de l'ordre de la Couronne du Royaume de Belgique depuis le mercredi Modèle:Date-. Il a été décoré par le vice-Premier ministre et ministre des Finances belge Didier Reynders le Modèle:Date- à Bruxelles lors d'une réception organisée par le Gouvernement belge à l'occasion de la première mondiale des Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne<ref>« Steven Spielberg reçoit l'insigne de commandeur de l'Ordre de la Couronne », RTBF, le 19 octobre 2011.</ref>. Il a aussi été décoré par le Président des États-Unis Barack Obama le Modèle:Date- ; ce dernier lui a remis la Médaille de la Liberté.
Nominations et sélections
Autres nominations
- Oscars 1976 : les producteurs Richard D. Zanuck et David Brown furent nommés à l'Oscar du meilleur film pour Les Dents de la mer
- Oscars 1982 : le producteur Frank Marshall fut nommé à l'Oscar du meilleur film pour Les Aventuriers de l'arche perdue
- Oscars 2007 : Spielberg fut nommé à l'Oscar du meilleur film en tant que producteur aux côtés de Robert Lorenz et Clint Eastwood pour le film de ce dernier, Lettres d'Iwo Jima
Notes et références
Annexes
Bibliographie
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Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale
- Steven Spielberg sur le site de DreamWorks SKG
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel de la Modèle:Lang (qu'il a créée)