Paramount Pictures

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

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La Modèle:Langue, aussi connue sous le nom de Modèle:Langue, est l'une des plus grandes sociétés de production cinématographique.

La Paramount Pictures est issue de la fusion en 1916 de la Modèle:Langue, créée en 1912 par Adolph Zukor et de la Jesse L. Lasky Modèle:Langue, qui absorbent la Paramount Pictures Corporation, une petite société fondée en 1914. C'est le plus ancien studio de cinéma américain encore en activité avec Universal Pictures. Filiale du conglomérat Paramount Global, son siège social se situe sur Melrose Avenue à Hollywood, en Californie, au sein des Paramount Studios.

Histoire

Naissance du Studio

La Modèle:Langue voit le jour en 1912 avec la création de la société Modèle:Langue par Adolph Zukor. Cependant, c'est en 1916 que la Modèle:Langue est officiellement créée avec la fusion de la société de Zukor avec celle de Jesse L. Lasky, la Jesse L. Lasky Modèle:Langue.

Modèle:Langue

En 1912, Adolph Zukor, un ancien fourreur<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.42.</ref>,<ref>Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:Pp.25 à 29.</ref> d'origine hongroise<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.35.</ref>,<ref>Modèle:Langue, Modèle:P.1699.</ref> qui s'est lancé dans le divertissement avec des Nickelodéons<ref>Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:P.33.</ref>, se lance dans le cinéma. Alors associé avec Marcus Loew<ref>Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:P.38.</ref>, le futur fondateur de la Modèle:Langue, Zukor songe à mettre sur pied des films plus longs que ceux réalisés à cette époque<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.15.</ref>,<ref>Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:P.36.</ref> et qui sont arbitrairement limités à une ou deux bobines par la Modèle:Langue, le consortium contrôlant l'industrie naissante du cinéma<ref name="Fab hist Para 7-2">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.7, seconde colonne.</ref>.

Distribution d'un premier long métrage
Fichier:Edwin S Porter.jpg
Edwin S. Porter, futur réalisateur en chef de la Modèle:Langue, informa Adolph Zukor de la fabrication d'un film français en quatre bobines.

Lors d'une conversation, Adolph Zukor apprend d'Edwin S. Porter que Louis Mercanton, un réalisateur français veut réaliser un film en quatre bobines mais, que faute d'argent, le projet est sur le point d'être retardé<ref name="pub jam tort 66">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.66.</ref>. Zukor voit alors en cette situation l'opportunité d'assouvir son obsession de long métrage et prend contact avec l'agent américain de Mercaton<ref name="pub jam tort 66"/>. Après négociation<ref name="pub jam tort 66"/> et la vente de ses parts de la société de Loew<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.69.</ref>, Zukor acquiert les droits de distribution du film pour les États-Unis pour quarante mille dollars et avance l'argent nécessaire pour la reprise du tournage<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.67.</ref>. Le film terminé, se pose le problème de le diffuser. Adolph Zukor entre en contact avec Daniel Frohman, un producteur et propriétaire de théâtres de Broadway<ref name="Fab hist Para 8-1">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.8, première colonne.</ref>,<ref name="pub jam tort 71">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.71.</ref> afin de lui proposer d'organiser une projection de La Reine Élisabeth avec Sarah Bernhardt en vedette. Le film rencontre un grand succès<ref>Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:P.41.</ref>,<ref>Chronique du cinéma, Modèle:P.133.</ref> et marque un tournant pour les comédiens de l'époque. Avant La Reine Élisabeth, il était indigne pour eux de jouer dans un film, le cinéma étant considéré comme la distraction des incultes<ref name="Fab hist Para 8-1"/> et voué à disparaître<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.62.</ref>. La présence de Sarah Bernhardt dans un film change la mentalité des comédiens qui estiment désormais qu'un tel choix n'est finalement pas déshonorant<ref name="Fab hist Para 8-1"/>.

Ce revirement d'opinion vis-à-vis du cinéma alimente un peu plus l'ambition d'Adolph Zukor : faire des films avec de grands acteurs jouant leurs meilleurs rôles théâtraux, comme l'a déjà fait la Comédie-Française<ref name="Fab hist Para 8-1"/>. C'est ainsi que Zukor donne naissance au studio Modèle:Langue ayant pour devise : Modèle:Langue (« Comédiens connus dans des pièces connues »)<ref name="Fab hist Para 8-1"/>. Son équipe est alors composée de Edwin S. Porter en tant que réalisateur en chef et responsable de la photographie, Al Lichtman qui est chargé de vendre le film La Reine Élisabeth à travers le pays, B. P. Schulberg qui est le responsable de la publicité et Albert Kaufman<ref group="Note">Albert Kaufman est souvent cité dans l'autobiographie d'Adolph Zukor. Il semblerait que Kaufman était le bras droit, voir l'homme de main, de Zukor.</ref> qui prend la fonction de directeur général<ref name="Fab hist Para 8-1"/>.

Premières productions et premières vedettes
Fichier:Mary Pickford on Beach with Camera, ca. 1916 (LOC).jpg
Mary Pickford, la première vedette de la Modèle:Langue.

Pour lancer sa nouvelle société, Adolph Zukor décide de faire des versions filmées de deux succès théâtraux : Le Comte de Monte-Cristo et Le Prisonnier de Zenda<ref>Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:P.44.</ref>. Un budget de cinquante mille dollars est mis à disposition de Edwin S. Porter et Hugh Ford pour faire Le Prisonnier de Zenda, ce qui représente presque quatre fois le budget d'un film de cette époque<ref name="Fab hist Para 8-1"/>,<ref name="pub jam tort 86">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.86.</ref>. Suivent alors plusieurs productions qui mettent en avant des vedettes de la scène telle que Lillie Langtry ou Minnie Maddern Fiske. Après ses premiers succès, Adolph Zukor oriente ses choix d'acteurs vers de plus jeunes. Il lance alors la carrière cinématographique de John Barrymore, un talent de Broadway de Modèle:Nombre, dans le film Modèle:Langue de J. Searle Dawley<ref name="Fab hist Para 8-1"/>,<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.111.</ref>. Dans cette optique de rajeunir le casting de ses films, Zukor engage une jeune actrice de vingt ans et déjà reconnu dans le métier : Mary Pickford. Le premier film de Pickord pour la Modèle:Langue est Un bon petit diable mais Zukor, estimant le résultat peu convaincant, choisit de le sortir après les trois films suivants de l'actrice (Modèle:Langue, Caprice et Modèle:Langue)<ref name="Fab hist Para 8-1"/>. Malgré cette manœuvre, les premiers films de Mary Pickford sont des déceptions au Modèle:Langue. C'est finalement avec le film suivant, Tess au pays des tempêtes, que Pickford devient la star de Zukor<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.107.</ref>,<ref name="Fab hist Para 8-2">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.8, seconde colonne.</ref>. Le studio, qui s'appelle désormais Modèle:Langue, compte dans ses rangs un vivier de talents avec Marguerite Clark, Pauline Frederick, Marie Doro, Harold Lockwood ou encore Jack Pickford (le frère de Mary)<ref name="Fab hist Para 8-2"/>.

Jesse L. Lasky Modèle:Langue

Fichier:Jesse-lasky-1915.jpg
Jesse L. Lasky, l'un des pionniers du divertissement aux États-Unis.

Jesse L. Lasky, un ancien joueur de cornet à pistons, se lance dans le spectacle en devenant producteur de Modèle:Langue. Ses prospections à travers le pays lui font découvrir des futurs stars telles que Ruth Saint Denis ou Al Jolson<ref name="Fab hist Para 9-2">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.9, seconde colonne.</ref>. Cependant il fait faillite après avoir lancé un cabaret inspiré de celui des Folies Bergère<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.17.</ref>. En 1912, son parcours le mène finalement à produire une opérette écrite par Cecil B. DeMille<ref name="Fab hist Para 9-2"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche de Jesse L. Lasky sur Modèle:Langue (page consultée le 7 février 2009).</ref>. Ceci marque le début de leur collaboration. La réussite d'Adolph Zukor avec La Reine Élisabeth la même année, donne une nouvelle perspective à Lasky avec la possibilité de faire des films aussi longs que des pièces<ref name="Fab hist Para 9-2"/>.

En 1913, Jesse L. Lasky est convaincu par Samuel Goldwyn<ref group="Note">À cette époque, Samuel Goldwyn portait encore le nom de Samuel Goldfish.</ref>, son beau-frère<ref name="Fab hist Para 9-2"/>,<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.18.</ref>, de se consacrer complètement à une carrière dans le cinéma<ref name="Fab hist Para 11-2">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.11, seconde colonne.</ref>,<ref name="roy reve 49">Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:P.49.</ref>. C'est ainsi que Jesse L. Lasky et Cecil B. DeMille, après une hasardeuse rencontre, proposent à Dustin Farnum d'être la tête d'affiche d'un film qui durerait plus d'une heure<ref name="Fab hist Para 9-2"/>. Le film en question serait une adaptation d'une pièce à succès d'inspiration « westernienne » de 1905<ref name="demille site">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche du Mari de l'Indienne sur le site officiel de Cecil B. DeMille (page consultée le 13 avril 2010).</ref>, Modèle:Langue<ref name="chronique 141">Chronique du cinéma, Modèle:P.141.</ref>,<ref>Modèle:Langue, Modèle:P.13.</ref>,<ref>Cecil B. DeMille, Modèle:P.37.</ref> écrite par Edwin Milton Royle dont Lasky a obtenu les droits d'adaptation pour le cinéma pour quinze mille dollars<ref name="roy reve 49"/>,<ref name="Fab hist Para 10-1">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.10, première colonne.</ref>. C'est ainsi qu'est créé la Modèle:Langue avec Lasky en tant que président, DeMille comme directeur général et Samuel Goldwyn, qui a investi vingt mille dollars dans le capital de la nouvelle société, devient administrateur général<ref name="Fab hist Para 9-2"/>.

Le premier long métrage hollywoodien

Modèle:Article détaillé

Fichier:The Squaw Man adv.jpg
Publicité pour le lancement du film Le Mari de l'Indienne.

Dustin Farnum accepte la proposition de Lasky et DeMille mais refuse de prendre 25 % des parts de la société préférant la somme fixe de cinq mille dollars<ref name="Fab hist Para 10-1"/>,<ref name="pub jam tort 129">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.129.</ref>. Le tournage du film est d'abord envisagé dans le New Jersey mais l'endroit semble peu approprié pour un film de Modèle:Langue et d'indiens<ref name="Fab hist Para 10-2">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.10, seconde colonne.</ref>. Finalement, tandis que Jesse L. Lasky et Samuel Goldwyn restent à New York, Cecil B. DeMille part avec son équipe pour Flagstaff, en Arizona. À leur arrivée ils sont alors pris par une tempête de neige poussant l'équipe à continuer son chemin vers Hollywood<ref name="pub jam tort 129"/>,<ref name="Fab hist Para 10-2"/>, bourgade accueillant déjà le réalisateur D. W. Griffith<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de D.W. Griffith sur Modèle:Langue (page consultée le 7 février 2009).</ref>. C'est ainsi que le Modèle:Date, DeMille loue une grange (connue aujourd'hui sous le nom de Modèle:Langue), au coin des rues Modèle:Langue et Modèle:Langue, aménagée en studio par la Modèle:Langue pour Modèle:Unité par mois<ref name="Marc Wanamaker">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frise chronologique de Marc Wanamaker (historien du musée) sur le site du Modèle:Langue (page consultée le 7 février 2009).</ref>,<ref name="Gary Wayne">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » par Gary Wayne sur Modèle:Langue (page consultée le 7 février 2009).</ref> (Modèle:Unité selon une autre source<ref name="Fab hist Para 10-2"/>). Le Modèle:Date débute le tournage de ce qui sera le premier long métrage hollywoodien<ref name="Fab hist Para 10-2"/>,<ref name="Marc Wanamaker"/>,<ref name="Gary Wayne"/>. Pendant le tournage, Lasky arrive de New York pour observer le travail qui est fait. Les comptes rendus qu'il fait à Goldwyn sont si enthousiastes que celui-ci fait en sorte d'obtenir une avance de soixante mille dollars (quarante mille dollars selon une autre source<ref name="chronique 141"/>) sur les futurs droits de diffusions<ref name="Fab hist Para 11-1">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.11, première colonne.</ref>.

Le Mari de l'Indienne, finalement réalisé en Modèle:Nombre et principalement par Oscar Apfel du fait de l'inexpérience cinématographique de DeMille<ref name="Fab hist Para 10-2"/>, sort en 1914. C'est un franc succès, qui rapporte dix fois plus que son coût de production<ref name="Fab hist Para 10-1"/>. Cette réussite permet à la compagnie de lancer de nouvelles productions après l'agrandissement du studio. Un agrandissement qui permet de faire plusieurs films simultanément<ref name="Fab hist Para 11-1"/>. À la suite du succès du film, Jesse L. Lasky reçoit de nombreux messages de félicitations dont un provenant d'Adolph Zukor<ref name="Fab hist Para 10-1"/>,<ref name="pub jam tort 130">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.130.</ref>. Lasky invite alors Zukor à déjeuner, une rencontre qui marque le début d'une longue amitié<ref name="pub jam tort 130"/>.

Le cinéma comme un art
Fichier:Cecil-b-demille paramount-pictures.jpg
Cecil B. DeMille en 1914, travaillant à un scénario devant l'affiche du Mari de l'Indienne.

Après Le Mari de l'Indienne, la compagnie enchaîne les productions. Oscar Apfel réalise huit des dix films suivants, soit un toutes les trois-quatre semaines, tandis que Cecil B. DeMille en réalise deux<ref name="Fab hist Para 11-1"/>. Avec ses deux réalisations, DeMille explore une voie plus artistique qu'à l'accoutumée. En effet, avec son directeur de la photographie, il joue avec les nuances de la lumière afin de donner un ton plus dramatique aux films<ref name="Fab hist Para 11-1"/>. Quand Samuel Goldwyn voit pour la première fois le résultat de ce travail inédit, il se plaint à DeMille qu'il ne pourra jamais vendre un film aussi sombre. Cecil B. DeMille rétorque : « Dites-leur que c'est un éclairage à la Rembrandt »<ref name="Fab hist Para 11-1"/>,<ref name="2912400333 44">Cecil B. DeMille, Modèle:P.44.</ref>. Goldwyn vend finalement les droits plus chers pour « extra artistique »<ref name="Fab hist Para 11-1"/>,<ref name="2912400333 44"/>.

Pour satisfaire les demandes, trois nouveaux réalisateurs sont engagés : George Melford, Frederick A. Thomson et James Neill<ref name="Fab hist Para 11-1"/>. Wilfred Buckland, célèbre à Broadway pour son travail sur les pièces de David Belasco, est engagé comme directeur artistique. Cette nouveauté dans le cinéma deviendra indispensable à tous les studios par la suite. Avec son équipe, il introduit notamment l'éclairage artificiel dans une industrie qui était dépendante de la lumière du soleil<ref name="Fab hist Para 11-1"/>. Le frère de Cecil B. DeMille, William C. de Mille, est engagé comme conseiller scénaristique après avoir accepté un essai de trois mois. D'abord réticent à quitter le monde du théâtre, il fera finalement une carrière hollywoodienne de Modèle:Nombre<ref name="Fab hist Para 11-1"/>.

Après la constitution de son équipe technique, la Jesse L. Lasky Modèle:Langue peut compter sur le travail rigoureux de Cecil B. DeMille. En effet, il enchaîne les succès comme Modèle:Langue avec Dustin Farnum, L'Appel du nord avec Robert Edeson, La Fille du Far West avec Mabel Van Buren, L'Oie sauvage avec Ina Claire, Une famille de Virginie (adaptation de la pièce de William C. de Mille dont les rôles étaient initialement tenus par Mary Pickford et Cecil B. DeMille à New York) avec Blanche Sweet, L'Arabe avec Edgar Selwyn ainsi que Carmen et Maria Rosa avec Geraldine Farrar. Mais c'est avec Forfaiture, avec Fannie Ward et Sessue Hayakawa, la première star japonaise de Hollywood, que le potentiel artistique de DeMille est mis le plus en avant<ref name="Fab hist Para 11-1"/>.

À la même période, la Modèle:Langue et la Jesse L. Lasky Modèle:Langue sont à peu près équivalentes en termes de qualité et de rentabilité.

Fusion des deux studios

Fichier:W w hodkinson.jpg
W. W. Hodkinson créa la société de distribution Modèle:Langue. Il est surnommé « l'homme qui inventa Hollywood ».

Le Modèle:Date, W. W. Hodkinson créé une société de distribution du nom de Modèle:Langue<ref name="chronique 146">Chronique du cinéma, Modèle:P.146.</ref>,<ref name="pub jam tort 131">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.131.</ref>,<ref name="Bio Dic Am Bus Lead 1700">Modèle:Langue, Modèle:P.1700.</ref>. Son idée est de démarcher des producteurs afin de leur proposer une méthode de distribution nationale qu'il gèrera pour eux<ref name="roy reve 47">Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:P.47.</ref>. C'est ainsi que la Modèle:Langue entre en affaire avec les sociétés d'Adolph Zukor et de Jesse L. Lasky<ref name="chronique 146"/>,<ref name="Fab hist Para 9-1">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.9, première colonne.</ref> qui s'engagent respectivement à fournir 52 et 30 films<ref name="pub jam tort 132">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.132.</ref>. L'accord stipule que la Modèle:Langue touchera 35 %<ref name="chronique 146"/>,<ref name="roy reve 47"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue (page consultée le 7 février 2009).</ref> des recettes et qu'elle donnera systématiquement aux studios de production une avance de Modèle:Unité pour chaque film<ref name="chronique 146"/>,<ref name="roy reve 47"/>,<ref name="pub jam tort 132"/>. Persuadé par la future réussite de ce nouveau système de distribution, tout en étant méfiant par rapport au pouvoir que pourra avoir Hodkinson sur sa société, Zukor parvient à acheter 10 % des parts de la Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 9-1"/>.

Le nouveau projet de Zukor est de développer son studio afin d'assurer lui-même la production et la distribution de ses propres films mais cette ambition est freinée en 1915 quand un incendie ravage ses studios de New York avec tous ses équipements<ref name="Fab hist Para 9-1"/>,<ref>Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:P.59.</ref>,<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.147.</ref>. Adolph Zukor achète aussitôt une école d'équitation sur la Modèle:56e afin de la transformer en un nouveau studio<ref name="Fab hist Para 9-1"/> pour ainsi reprendre ses activités qui sont partagées entre New York et Hollywood.

Guidé par son désir de vouloir tout contrôler, Adolph Zukor commence alors sa manœuvre afin de prendre le contrôle de la Modèle:Langue en faisant nommer à sa tête un distributeur de films du Maine, Hiram Abrams<ref>Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:Pp.50 et 51.</ref>. Hodkinson, n'étant plus l'homme fort de sa propre société, cède alors ses parts<ref name="Fab hist Para 9-1"/> et quitte la société en Modèle:Date<ref name="roy reve 51">Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:P.51.</ref>.

Fichier:FamousPlayers-Lasky-partners, 1916.jpg
Photo prise le jour de la fusion en 1916. De gauche à droite : Jesse L. Lasky, Adolph Zukor, Samuel Goldwyn, Cecil B. DeMille et Albert Kaufman.

En parallèle, durant l'été 1916, après plusieurs mois de négociations<ref name="roy reve 50">Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:P.50.</ref> et malgré une légère divergence d'opinion entre Zukor et Lasky (Zukor met l'accent sur les vedettes qui jouent dans ses films car il pense que le public se déplace pour eux alors que pour Lasky, c'est le scénario qui est le plus important<ref name="pub jam tort 188"/>), Adolph Zukor convainc Jesse L. Lasky, Samuel Goldwyn et Cecil B. DeMille à s'unir en fusionnant la Jesse L. Lasky Modèle:Langue avec la Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 9-1"/>,<ref name="pub jam tort 188">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.188.</ref>. La fusion se fait de manière équitable, chacun obtenant une part égale de la nouvelle société. La Modèle:Langue est née, Adolph Zukor prenant le fauteuil de président, Jesse L. Lasky celui de vice-président, Samuel Goldwyn endossant le rôle de directeur de production et Cecil B. DeMille celui de directeur artistique<ref name="Fab hist Para 9-1"/>,<ref name="pub jam tort 188"/>.

En septembre de cette année, à la suite d'une incompatibilité d'humeur et d'une divergence d'opinion, Adolph Zukor lance un ultimatum à Jesse Lasky afin de se séparer de Samuel Goldwyn. C'est ainsi que les parts de ce dernier sont rachetées neuf cent mille dollars<ref name="roy reve 51"/>. Dans la foulée, avec le soutien d'Otto Kahn, un « mécène » de Wall Street, Zukor réussit à convaincre les anciens associés de Hodkinson à vendre leurs parts de la société de distribution à la Modèle:Langue<ref name="Bio Dic Am Bus Lead 1700"/>,<ref name="roy reve 51"/>.

1916 - 1925

Une méthode qui fait ses preuves

Les débuts de la Modèle:Langue se font à plein régime. Entre 1916 et 1921, la société réussit à sortir entre deux et trois nouveaux films par semaine<ref name="Fab hist Para 12-1">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.12, première colonne.</ref>. Avec une telle exposition, Adolph Zukor décide d'utiliser l'appellation Modèle:Langue, un nom plus facile à retenir, pour la promotion des films de la compagnie. De ce nom découle le nouveau slogan du studio, le plus familier dans le monde du cinéma à ce moment-là : Modèle:Citation<ref name="Fab hist Para 12-1"/>.

Fichier:Mary Pickford portrait.jpg
Mary Pickford est plus que jamais la grande vedette de la Modèle:Langue.

Les films de la Modèle:Langue de cette période peuvent être dissociés en deux filmographies distinctes. En effet, pour préserver l'ego de Jesse L. Lasky et Zukor, les productions de la côte Ouest sont précédées par « Jesse L. Lasky présente » tandis que celles de la côte est le sont par « Adolph Zukor présente ». Contrairement à ce qu'indiquent ces « présentations », les productions sont en fait gérées par Lasky avec le concours de Hugh Ford (superviseur des studios de la côte Est) et Hector Turnbull (superviseur des studios hollywoodien)<ref name="Fab hist Para 12-1"/>.

La Modèle:Langue, malgré son grand nombre de vedettes, ne peut se passer des services de la « Petite fiancée de l'Amérique », Mary Pickford. En effet Jesse L. Lasky, pour assurer la prospérité du studio, a mis au point une méthode pour que tous leurs films, les bons comme les mauvais, soient exploitables dans un maximum de salles. Cette méthode, appelée le Modèle:Langue, oblige les propriétaires de cinéma, qui veulent les films de Pickford à tout prix, à acheter les droits de tous les films du label sans les avoir vus<ref name="Bio Dic Am Bus Lead 1700"/>,<ref name="Fab hist Para 12-1"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de Jesse L. Lasky sur Modèle:Langue (page consultée le 17 février 2009).</ref>. Profitant de cette notoriété, l'actrice obtient sans difficulté une revalorisation salariale ; de cinq cents dollars par semaine à ses débuts à la Modèle:Langue<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.104.</ref>, elle passe à dix mille dollars hebdomadaire plus 50 % des bénéfices de ses films<ref name="Fab hist Para 12-1"/>,<ref name="pub jam tort 187">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.187.</ref>,<ref name="chronique 165">Chronique du cinéma, Modèle:P.165.</ref>. À ces sommes s'ajoute également une prime de trois cent mille dollars à la signature du contrat. Le montant total garanti à Pickford s'élève finalement à Modèle:Unité, faisant d'elle l'actrice la mieux payée<ref name="pub jam tort 187"/>.

En parallèle à son marché local, la Modèle:Langue conclut des accords à l'étranger. Elle signe notamment un contrat d'exclusivité pour l'exploitation de ses films sur le territoire français avec Gaumont le Modèle:Date<ref name="chronique 166">Chronique du cinéma, Modèle:P.166.</ref>. S'ensuit le Modèle:Date la création d'une filière à Paris, la SA Paramount, dont l'objectif est de réaliser des films avec des cinéastes et acteurs français<ref>Chronique du cinéma, Modèle:P.188.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les premiers concurrents

Plan poitrine d'un homme au chapeau rond, petite moustache noire, en costume élimé qui regarde de côté d'un air rieur
Pour contrer la Modèle:Langue, la Modèle:Langue engage Charlie Chaplin (ici en Charlot) à prix d'or.

Pour contrer la Modèle:Langue, H. E. Aitken, qui a fait fortune grâce à Naissance d'une nation de D. W. Griffith, créé la Modèle:Langue avec des producteurs tels que Griffith, Thomas H. Ince ou Mack Sennett. C'est finalement vain après l'obtention des signatures des trois producteurs-réalisateurs par Adolph Zukor<ref name="Fab hist Para 12-1"/>. Grâce à l'engagement de ces réalisateurs, la Modèle:Langue « récupère » leurs principales stars<ref name="chronique 165"/> : Douglas Fairbanks, Lillian et Dorothy Gish arrivent par l'intermédiaire de Griffith, William S. Hart, Charles Ray et Dorothy Dalton arrivent grâce à Ince tandis que Sennett amène dans son sillage Fatty Arbuckle. Ses acteurs à la notoriété avérée sont mis à disposition de la compagnie filiale Modèle:Langue, qui a été créée en 1916 pour gérer les films de Mary Pickford, qui soumet des prix plus élevés aux propriétaires de cinéma<ref name="Fab hist Para 12-1"/>,<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.182.</ref>. Le système de Modèle:Langue et le développement d'Modèle:Langue permet à la Modèle:Langue « d'écraser » toute concurrence. Pour contrer la réussite de la Modèle:Langue, des exploitants de cinémas emmenés par James Dixon Williams et Thomas L. Tally, des propriétaires de circuits de salles, décident de se lancer dans la production de leurs propres films. Modèle:Langue est créée et devient la plus grande rivale de la société de Zukor et Lasky<ref name="Fab hist Para 12-1"/>,<ref name="roy reve 55">Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:P.55.</ref>. Le premier coup de force de la Modèle:Langue est de faire signer un contrat de Modèle:Unité à Charlie Chaplin (du jamais vu à l'époque)<ref name="roy reve 55"/>,<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.208.</ref>, qui a un succès comparable à celui de Mary Pickford. À cela s'ajoute l'arrêt de diffusion des films Modèle:Langue dans les salles détenus par la Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 12-1"/>,<ref name="Bio Dic Am Bus Lead 1701">Modèle:Langue, Modèle:P.1701.</ref>. La nouvelle compagnie ne s'arrête pas là et tente de donner le coup de grâce à la Modèle:Langue en faisant une offre mirobolante de Modèle:Unité à Mary Pickford, qu'elle accepte<ref name="Fab hist Para 12-1"/>,<ref name="chronique 166"/>,<ref name="roy reve 55"/>,<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.209.</ref>.

La Modèle:Langue évolue

Fichier:Kaufman Univ Studio LIC jeh.JPG
indicationDeLangue}} Site officiel des studios Kaufman (page consultée le 27 février 2010).</ref>.

Adolph Zukor riposte en prenant la Modèle:Langue à son propre jeu. Après un emprunt établit chez Kuhn, Loeb & Company et une entrée en bourse<ref>Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:P.56.</ref>, il dépense plusieurs millions de dollars pour l'acquisition ou la construction de salles à travers tout le pays<ref name="Bio Dic Am Bus Lead 1701"/>,<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.22.</ref>,<ref>Le Royaume de leurs rêves : la saga des juifs qui ont fondé Hollywood, Modèle:Pp.55 à 59.</ref>,<ref name="Fab hist Para 12-2">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.12, seconde colonne.</ref> (notamment les salles Rivoli et Rialto sur Broadway). Dès 1924, l'évolution du circuit de distribution de la Modèle:Langue devient même mondial avec l'ouverture du Paramount de Paris, du Plaza et du Carlton à Londres et d'autres à Vienne et ailleurs<ref name="Fab hist Para 12-2"/>,<ref name="pub jam tort 257">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.257.</ref>. En 1920, les productions de la côte Est de la Modèle:Langue (qui est toujours le nom officiel de la société de production) emménage dans un studio nouvellement construit à Astoria et la compagnie acquiert un studio à Islington, un Modèle:Langue du Grand Londres<ref name="Fab hist Para 12-2"/>. Avec des points d'ancrages à Paris, Berlin ou Bombay, la compagnie accentue son impact et diversifie ses productions dans le monde entier<ref name="Fab hist Para 12-2"/>,<ref name="pub jam tort 257"/>.

En 1919, une seconde compagnie filiale voit le jour avec Modèle:Langue. Alors qu'Modèle:Langue rassemble les productions de « luxe » de la Modèle:Langue, Modèle:Langue se distingue en étant productrice de films à très bas budget. Le prix peu élevé de cette branche Modèle:Langue permet ainsi de vendre plus de films aux exploitants de salles<ref name="Fab hist Para 13-1">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.13, première colonne.</ref>. La même année, Adolph Zukor persuade William Randolph Hearst de faire distribuer les films de sa société Modèle:Langue par la Modèle:Langue. Cette collaboration permet surtout à Zukor de faire une forte publicité par le biais de la grande chaîne de journaux de Hearst<ref name="Fab hist Para 13-1"/>.

Une compagnie au sommet

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Rudolph Valentino, sous contrat avec la Modèle:Langue, est l'une des grandes stars du cinéma.

Sans arrêt à la recherche d'histoires ou de pièces à adapter, Jesse L. Lasky parvient à acheter les droits cinématographiques de dix pièces de J. M. Barrie contre Modèle:Unité ainsi que 50 % des bénéfices sur les futurs films<ref name="Fab hist Para 13-1"/>. La première pièce de Barrie adaptée est L'Admirable Crichton, réalisé par Cecil B. DeMille qui enchaîne les succès jusqu'à son premier film à grand spectacle, Les Dix Commandements en 1923. Cette même année 1923, sort également La Caravane vers l'Ouest de James Cruze, le premier western épique qui consacre ce genre comme l'un des plus importants de l'industrie cinématographique.

Dans cette période faste, la Modèle:Langue compte dans ses rangs les grandes stars d'alors notamment Gloria Swanson, Rudolph Valentino ou encore Pola Negri fraîchement arrivée d'Allemagne<ref name="Fab hist Para 13-1"/>. Ce vivier de talents sera, au fil des années, grossi par les signatures à la Modèle:Langue de Fredric March, Claudette Colbert, Maurice Chevalier, Miriam Hopkins, Kay Francis, Walter Huston, Jeanette MacDonald, Helen Morgan, Charles Ruggles, Ruth Chatterton, Jeanne Eagels, Jack Oakie, Carole Lombard et les Marx Brothers. L'immense succès populaire de Gloria Swanson fera la renommée du studio Paramount.

La Modèle:Langue dans la tourmente

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La carrière de Fatty Arbuckle prend fin prématurément après une accusation de meurtre.

Au début des années 1920, plusieurs affaires noircissent le tableau de la Modèle:Langue. En Modèle:Date, l'actrice Virginia Rappe meurt quatre jours après une fête organisée par Fatty Arbuckle, comédien vedette du studio. Celui-ci est alors accusé de viol et de meurtre par empoisonnement mais est finalement acquitté après deux procès qui ont défrayé la chronique pendant plusieurs mois. Cette histoire marque la fin de sa carrière<ref name="Fab hist Para 13-2">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.13, seconde colonne.</ref>,<ref>Le Cinéma : Grand dictionnaire illustré, Modèle:P.20.</ref>. Comme Arbuckle, Mary Miles Minter est soupçonné, en Modèle:Date, d'avoir tué William Desmond Taylor, un réalisateur également sous contrat avec la Modèle:Langue. Cette affaire ne sera finalement jamais élucidée<ref name="Fab hist Para 13-2"/>,<ref>Modèle:Langue, Modèle:P.99.</ref>. Au même moment, Wallace Reid qui est vu comme le « spécimen idéal de l'américain sain », avoue qu'il est dépendant de la drogue. S'ensuit peu de temps après, sa mort par surdose<ref name="Fab hist Para 13-2"/>,<ref>Modèle:Langue, Modèle:P.170.</ref>.

Toutes ces affaires cumulées provoquent un tollé général. Les organisations religieuses, relayées par la presse, en profitent pour dénoncer l'immoralité du cinéma. Un conseil d'auto-censure, mené par William Hays, est ainsi mis en place pour contrôler le contenu des films. En débouchera finalement le code Hays qui entrera en vigueur en 1934<ref name="Fab hist Para 13-2"/>,<ref>Hollywood, cinéma et idéologie, Modèle:P.31.</ref>. Cette surveillance incessante fait du tort à Cecil B. DeMille qui ne peut plus montrer à l'écran ce qu'il fait de mieux : la description du péché. Il quitte finalement la Modèle:Langue en 1924 après une dispute avec Adolph Zukor et Sidney Kent, le responsable des ventes<ref name="Fab hist Para 13-2"/>.

Au milieu des années 1920, le bénéfice annuel de la société atteint plus de cinq millions de dollars soit deux fois plus que la Fox, trois fois plus que Modèle:Langue et cinq fois plus que la Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 13-2"/>. Mais la Metro-Goldwyn-Mayer, créée en 1924 par l'ami et ancien associé de Zukor, Marcus Loew, égale les chiffres de la Modèle:Langue. Contrairement aux sociétés Modèle:Langue et Modèle:Langue, la MGM sera, à long terme, l'une des grandes rivales de la Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 13-2"/>.

1926 - 1935

Un réseau de salles de grande envergure

Fichier:Paramount Building Jorge Eduardo Rubies.jpg
Le Modèle:Langue sur Modèle:Langue ouvrit ses portes en 1926.

Pour maintenir la Modèle:Langue au sommet de la hiérarchie des sociétés de production, Adolph Zukor concentre son énergie à l'acquisition de nouvelles salles. Beaucoup de ses achats sont alors payés avec des actions de la société, ce que Zukor regrettera plus tard<ref name="Fab hist Para 36-1">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.36, première colonne.</ref>. Après son association avec le réseau de salles de Chicago Balaban & Katz, la Modèle:Langue créé la Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 36-1"/>,<ref name="route parlant 49">En route vers le parlant, Modèle:P.49.</ref>. La filiale, dont Sam Katz a pris la direction<ref name="route parlant 49"/>,<ref name="pub jam tort 279">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.279.</ref>, compte près de 2 000 salles<ref name="Fab hist Para 36-1"/> dont un luxueux cinéma sur Modèle:Langue qui se transforme en gratte-ciel en 1926, le Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 36-1"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Historique du Modèle:Langue avec photos et dessins sur Modèle:Langue (page consultée le 27 février 2010).</ref>. L'importance de la Modèle:Langue devient si importante que la société change officiellement de nom pour devenir en 1930 la Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 36-1"/>,<ref name="pub jam tort 279"/>. Cependant c'est au Modèle:Langue, un peu plus haut sur Broadway, qu'une révolution technique va secouer l'industrie cinématographique.

Arrivée du cinéma sonore

Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date sort au Modèle:Langue le film Don Juan avec John Barrymore<ref name="pub jam tort 270">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.270.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dates de sortie de Don Juan sur IMDb (page consultée le 27 février 2010).</ref>. Ce film, qui est accompagné de musique et d'effets sonore grâce à une bande son synchronisée, marque l'arrivée du son dans le cinéma grâce au procédé Vitaphone<ref>Pour une histoire culturelle du cinéma, Modèle:P.64.</ref>. Cependant la vraie révolution a lieu le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dates de sortie du Chanteur de jazz sur IMDb (page consultée le 27 février 2010).</ref> avec la sortie du premier film avec des séquences chantées, Le Chanteur de jazz<ref name="pub jam tort 270"/>,<ref>Le Cinéma, Modèle:P.26.</ref>. Après le succès technique de la Modèle:Langue avec le son sur disque, la Fox lance le son sur pellicule avec le procédé Movietone<ref>Histoire du cinéma, Modèle:P.26.</ref>. La Modèle:Langue, quant à elle, décide d'utiliser le Photophone de la RCA pour ajouter du son et de la musique à son succès Les Ailes<ref name="pub jam tort 270"/> (film qui remportera le premier Oscar du meilleur film<ref name="oscars">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Base de données officielle des vainqueurs et nominés de l'académie sur le site de l'Modèle:Langue.</ref>). En 1928, la Modèle:Langue continue sur sa lancée en ajoutant une bande sonore à une douzaine de ses films muets et en retournant des scènes parlées pour trois autres films : Les Mendiants de la vie qui est le premier film parlant du studio, Modèle:Langue et L'Ange impur<ref name="Fab hist Para 36-1"/>. C'est finalement le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dates de sortie d'Modèle:Langue sur IMDb (page consultée le 27 février 2010).</ref> que sort Modèle:Langue, le premier film complètement parlant de la compagnie<ref name="Fab hist Para 36-1"/>. À partir de 1929 toutes les productions de la Modèle:Langue, mis à part quelques films muets dans lesquels du son est ajouté, sont des films parlants<ref name="Fab hist Para 36-1"/>.

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L'entrée du studio de Hollywood sur Modèle:Langue.

Pour faire face à cette évolution du cinéma et remplacer le vieux studio de la rue Modèle:Langue, Jesse L. Lasky supervise la construction d'un nouveau studio à Hollywood, dont le coût atteint un million de dollars<ref name="Fab hist Para 36-1"/>. Mais avant que ne soit tourné le premier film parlant dans ces nouveaux locaux, le bâtiment équipé de quatre plateaux insonorisés est détruit par un incendie. Le studio d'Astoria, qui avait été fermé peu de temps avant, est rénové d'urgence afin d'assurer le tournage des nouveaux films<ref>[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.36, seconde colonne.</ref>.

Tandis que la plupart des vedettes du studio réussissent le passage du cinéma muet au parlant (Gary Cooper, William Powell, Harold Lloyd, Clara Bow, Richard Dix, Charles 'Buddy' Rogers, Clive Brook, George Bancroft, Richard Arlen ou W. C. Fields), d'autres voient leur carrière s'achever prématurément comme Pola Negri ou Emil Jannings<ref name="Fab hist Para 37-1">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.37, première colonne.</ref> qui ont de forts accents germaniques. En 1930, Josef von Sternberg part pour Berlin tourner L'Ange bleu. Le film est un succès et révèle Marlène Dietrich qui signe alors un contrat avec la Modèle:Langue<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.275.</ref>. L'année suivante, le studio accueille encore de nouvelles stars avec Tallulah Bankhead et Mae West, faisant de la Modèle:Langue « le palais des reines de l'écran »<ref name="Fab hist Para 37-1"/>.

En Modèle:Date, Jesse L. Lasky se rend en France pour faire la promotion des Modèle:Langue en Europe. Il en profite alors pour que la filiale française, SA Paramount, puisse exploiter les brevets de la [[Usine Western Electric de Cicero|Modèle:Langue]] et ainsi faire des films parlants. La société achète un studio désaffecté à Joinville-le-Pont et fait construire sur deux hectares six plateaux équipés du matériel sonore nécessaire à la fabrication de films. Des productions à versions multiples<ref group="Note">Un même film est tournée en plusieurs langues différentes avec des acteurs d'origines diverses.</ref> sont donc réalisés sous le giron de la Modèle:Langue<ref>Chronique du cinéma, Modèle:P.257.</ref>.

Les conséquences de la Grande Dépression

Modèle:Article détaillé Le cinéma parlant permet à l'industrie cinématographique de ne pas trop souffrir du Krach de 1929 mais la donne change en 1932 avec la Grande Dépression. Cette année-là, les grands studios voient leurs pertes prendre une dimension catastrophique : pertes de Modèle:Unité pour Modèle:Langue, Modèle:Unité pour la Modèle:Langue, Modèle:Unité pour la Modèle:Langue et Modèle:Unité pour la Modèle:Langue. La Modèle:Langue qui avait fait un bénéfice de Modèle:Unité en 1930<ref name="pub jam tort 279"/>, enregistre un déficit de Modèle:Unité en 1932<ref name="Fab hist Para 37-2">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.37, seconde colonne.</ref> (Modèle:Unité selon Adolph Zukor<ref name="pub jam tort 280">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.280.</ref>). Ce déficit est la conséquence de l'achat des salles avec des titres de la société dont le remboursement était planifié à des dates postérieur à l'effondrement du marché<ref name="Fab hist Para 37-2"/>,<ref name="pub jam tort 280"/>.

Malgré cette crise économique, le studio vit une année 1932 artistiquement réussite. Cecil B. DeMille, de retour après six années en tant que producteur indépendant, réalise Le Signe de la croix, Ernst Lubitsch signe entre autres Haute Pègre et le duo Josef von Sternberg-Marlène Dietrich gratifie le studio de [[Shanghaï Express (film, 1932)|Modèle:Langue]]. Pendant que des acteurs émergent en cette période trouble comme Bing Crosby et Cary Grant, des centaines d'employés sont licenciés tandis que les autres subissent une baisse de salaire<ref name="Fab hist Para 37-2"/>. À New York, des changements sont également effectués avec l'éviction de Jesse L. Lasky avant la mise en liquidation de la société en 1933<ref name="Fab hist Para 37-2"/>.

La Modèle:Langue émerge de la faillite en 1935 et est restructurée<ref name="pub jam tort 293">Le public n'a jamais tort, Modèle:P.293.</ref>. La compagnie change de nom pour devenir la Modèle:Langue<ref>Chronique du cinéma, Modèle:P.296.</ref> et c'est John Otterson, un financier, qui en est nommé président. Emanuel Cohen, l'ancien assistant de Lasky, devient directeur du studio tandis qu'Adolph Zukor devient le président du conseil d'administration<ref name="Fab hist Para 37-2"/>,<ref name="pub jam tort 293"/>.

1936 - 1957

Un retour aux affaires difficile

Modèle:Double image Après la mise en place du Modèle:Langue par le Président Roosevelt, en 1933, l'industrie cinématographique reprend sa marche en avant vers 1936. C'est ainsi que la Modèle:Langue, principalement grâce aux films de Cecil B. DeMille, Bing Crosby et Mae West, annonce un bénéfice de trois millions de dollars sur sa première année d'activité « d'après faillite »<ref name="Fab hist Para 114-1">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.114, première colonne.</ref>. Une année après sa prise de fonction à la tête de la société, John Otterson cède sa place au cofondateur de la chaîne de salles Balaban & Katz, Barney Balaban<ref name="pub jam tort 293"/>,<ref name="Fab hist Para 114-1"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de Modèle:Langue (page consultée le 27 février 2010).</ref>.

Malgré une stabilité retrouvé, la Modèle:Langue est confronté à une récession économique en 1938. Les bénéfices de la société descendent sous la barre des trois millions de dollars alors que les coûts de productions augmentent de plus en plus mais il y a également une nouvelle concurrence avec l'émergence du marché de la radiodiffusion<ref name="Fab hist Para 114-2">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.114, seconde colonne.</ref>. Au même moment le gouvernement américain poursuit en justice les Modèle:Langue (Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue) car il considère que ces sociétés, possédant chacune leur structure de production et de diffusion, ne respectent pas le Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 114-2"/> (voir Modèle:Langue).

Les difficultés semblent ne faire que commencer pour le studio avec l'arrivée de la télévision pour des retransmissions expérimentales dans plusieurs villes américaines<ref name="Fab hist Para 114-2"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de Modèle:Langue (page consultée le 27 février 2010).</ref>. Mais la Modèle:Langue devient finalement la première compagnie hollywoodienne à s'investir dans le développement de l'industrie télévisuelle avec l'acquisition d'une station d'émission à Chicago par Balaban<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue (page consultée le 27 février 2010).</ref> et le début de la fabrication de téléfilms<ref name="Fab hist Para 114-2"/>.

La réussite avec la guerre en toile de fond

En 1939, la Seconde Guerre mondiale éclate et engendre par conséquent la perte du marché européen et de son nombre de salles deux fois plus élevés qu'aux États-Unis<ref name="Fab hist Para 115-1">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.115, première colonne.</ref>. En 1940, Martin Dies, un membre de la Chambre des représentants des États-Unis et président de la Modèle:Langue (« Commission de la Chambre sur les activités non américaines »), accuse Hollywood de soutenir le communisme. S'ensuit alors pendant près de dix ans, notamment lors du Maccarthysme, une « croisade anti-communiste » qui engendre l'élaboration d'une liste noire et l'arrestation de nombreux employés des studios<ref name="Fab hist Para 115-1"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » de Dan Georgakas sur Modèle:Langue (page consultée le 27 février 2010).</ref>. Malgré cette turbulence à Hollywood, les studios gagnent beaucoup d'argent. Le public, cherchant à se divertir pendant la guerre, prennent d'assaut les salles de cinéma. C'est ainsi que la Modèle:Langue finit l'année 1939 avec un bénéfice de treize millions de dollars, chiffre qui monte à quinze millions en 1945. En 1946, contrairement aux attentes, les bénéfices atteignent Modèle:Nombre de dollars soit le plus gros gains d'argent enregistré par un studio en une seule année<ref name="Fab hist Para 115-1"/>. Les concurrents de la Modèle:Langue ne sont pas en reste avec Modèle:Nombre de dollars pour la Modèle:Langue, Modèle:Nombre pour la Modèle:Langue et Modèle:Nombre pour la MGM alors que les exploitants de salles annoncent que le Modèle:Langue vendu a rapporté près de dix millions de dollars<ref name="Fab hist Para 115-1"/>. Paradoxalement cette réussite n'est pas due à un nombre plus élevé de films, bien au contraire. Alors qu'en 1936 la Modèle:Langue avait proposé 71 films, elle n'en sort « que » 19 en 1946 avec comme nouvelle devise « moins mais meilleurs »<ref name="Fab hist Para 115-1"/>.

Fichier:Sunset Boulevard 13.jpg
Cecil B. DeMille et Gloria Swanson, ancienne star du cinéma muet et découverte par DeMille, jouant dans Boulevard du crépuscule de Billy Wilder en 1950.

Dans les années 1930, la Modèle:Langue sortait des films de divertissements qui n'était pas considérés comme des grands films. C'est finalement en 1945 que la société voit un de ses films remporté l'Oscar du meilleur film avec La Route semée d'étoiles de Leo McCarey<ref name="oscars"/>, Modèle:Nombre après Les Ailes. Ce film, récompensé par plusieurs autres récompenses et qui réalise un bon résultat au Modèle:Langue (six millions de dollars récolté en Amérique du Nord<ref>[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.172, troisième colonne.</ref>), marque le début d'une période artistiquement réussi pour la Modèle:Langue. L'année suivante c'est Billy Wilder avec Le Poison qui est consacré meilleur film et de 1949 à 1956 la liste des nominations s'allonge encore avec L'Héritière, Boulevard du crépuscule avec un retour fulgurant de Gloria Swanson, Sous le plus grand chapiteau du monde (lauréat en 1953), Vacances romaines, L'Homme des vallées perdues, Une fille de la province, La Rose tatouée et la deuxième version des Dix Commandements<ref name="oscars"/>,<ref name="Fab hist Para 115-2">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.115, seconde colonne.</ref>.

Parallèlement, les studios produisent de 1927 à 1957 les Modèle:Langue, actualités cinématographiques<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Le Modèle:N°37 des Paramount News est d'ailleurs nommé aux Oscars pour le meilleur court métrage documentaire, lors de la [[19e cérémonie des Oscars|Modèle:19e cérémonie des Oscars]].

Production de dessins animés

Fichier:Betty Boop patent fig1.jpg
Betty Boop, l'une des vedettes du Fleischer Studios.

Modèle:Article détaillé Depuis le début des années 1930, la Modèle:Langue distribue les dessins animés produits par Modèle:Langue. C'est à cette société, fondée par Dave et Max Fleischer en 1921, que l'on doit la création de plusieurs personnages à succès, comme Betty Boop et Popeye. Alors en plein succès avec Betty Boop, le studio éprouve des difficultés après l'entrée en vigueur du code Hays qui oblige le studio à édulcorer les aventures de la Modèle:Langue. Pour la rendre moins sexy, on rallonge alors la jupe de Betty Boop et on refroidit son tempérament<ref>« Betty Boop, la première reine du cartoon » sur Culturopoing.com (page consultée le 26 janvier 2011).</ref>. Ces changements imposés engendrent une baisse de popularité des productions de la société ; celle-ci retrouve finalement de l'entrain grâce à Popeye, personnage créé par Elzie Crisler Segar. Au milieu des années 1930, le succès du marin est tel qu'il devient plus populaire que Mickey Mouse<ref>Article de William C. de Mille, Mickey Vs Popeye, datant de novembre 1935 et repris dans The American Animated Cartoon, Modèle:P.241.</ref>.

En 1939, la société des frères Fleischer évolue en sortant son premier long métrage animé, Les Voyages de Gulliver. Malgré le succès du film, le Modèle:Langue commence à rencontrer des problèmes financiers à la suite d'un déménagement à Miami Beach et d'un accroissement des effectifs. C'est ainsi que le studio des frères Fleischer devient dépendant de la Modèle:Langue qui lui octroie des prêts ou des avances afin de poursuivre la production de ses dessins animés<ref name="Hollywood Cartoons">Hollywood Cartoons, Modèle:Pp.303 à 305.</ref>.

Finalement, la Modèle:Langue prend le contrôle du Modèle:Langue le Modèle:Date, qui sort son deuxième long métrage, Douce et Criquet s'aimaient d'amour tendre en fin d'année. À la suite de différents conflits qui opposent Dave et Max Fleischer<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » par Jerry Beck sur Modèle:Langue (page consultée le 27 janvier 2011).</ref>, ainsi qu'à l'échec commercial de Douce et Criquet, la Modèle:Langue décide de se séparer des frères Fleischer<ref name="Hollywood Cartoons"/>. La société est alors renommée en Modèle:Langue et sera active jusqu'en 1967.

La Modèle:Langue doit céder ses salles de cinéma

Après plus de dix ans de menace, en 1948, le gouvernement des États-Unis juge coupable les « Modèle:Langue » d'aller à l'encontre de la loi anti-Modèle:Langue. Les sociétés sont condamnées à se séparer des salles leur appartenant pour ainsi redevenir de « simples » compagnies de production et de distribution<ref name="Fab hist Para 115-2"/>. La Modèle:Langue est la première à signer un « décret de consentement » qui stipule qu'elle accepte de céder ses salles<ref name="chronique 422">Chronique du cinéma, Modèle:P.422.</ref>. Son circuit de salles doit être pris en charge par une structure indépendante, la United Paramount Theatres (UPT), qui devra réduire d'un tiers le nombre de salles tous les ans pendant trois années<ref name="chronique 422"/>. La Modèle:Langue conserve malgré tout dans son giron ses salles étrangères ainsi que la Famous Players<ref name="Fab hist Para 115-2"/>,<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.309.</ref>, sa chaîne de cinémas canadienne montée en 1920<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » de Paul S. Moore sur Modèle:Langue (page consultée le 27 février 2010).</ref>. Les conséquences sont immédiates, les bénéfices de la Modèle:Langue passant de vingt millions de dollars en 1949 à six millions en 1950<ref name="Fab hist Para 115-2"/>. Leonard Goldenson, président d'UPT qui cherche à se diversifier, approche en 1951 le président de la jeune chaîne de télévision American Broadcasting Company alors en difficulté financièrement et lui propose qu'UPT achète ABC<ref name="Beating the odds p99">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Leonard Goldenson et Marvin Wolf, Beating the odds, Modèle:P.99</ref>. En 1953, la Federal Communications Commission autorise la fusion entre Modèle:Langue et American Broadcasting Company<ref>PARAMOUNT, A. B. C. CLEARED TO MERGE</ref> qui se rebaptise Modèle:Langue.

Le Modèle:Langue en réponse au Modèle:Langue

Fichier:Anaglyph glasses.png
Le cinéma en relief est l'une des voies envisagées pour contrer l'émergence de la télévision.

Au début des années 1950, la télévision pique la vedette à la radio et devient la première rivale du cinéma. Pour dépasser cette concurrence les studios mettent au point la fabrication de films en trois dimensions<ref name="Fab hist Para 115-2"/>,<ref>Le Cinéma du futur, Modèle:P.46.</ref>. Cependant, cette nouvelle manière de voir les films ne tarde pas à lasser le public. C'est alors que sont présentés des films en Cinérama qui font sensations dans les grandes villes<ref>Le public n'a jamais tort, Modèle:P.315.</ref>. Ce procédé, qui consiste à projeter par trois appareils différents des images qui sont ensuite juxtaposés<ref name="ciné futur 43">Le Cinéma du futur, Modèle:P.43.</ref>, ne peut finalement se généraliser à cause de son coût trop élevé<ref name="Fab hist Para 115-2"/>.

Fichier:1950's television.jpg
La télévision détrône peu à peu le cinéma.

La grande innovation intervient en 1953 avec le lancement par la Modèle:Langue du Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 115-2"/>,<ref name="ciné futur 43"/> dont le principe est d'anamorphoser l'image sur un écran plus large<ref>« Les formats cinématographiques » sur le site de l'Académie de Nancy-Metz (page consultée le 27 février 2010).</ref>. Le Modèle:Langue est alors adopté par toutes les compagnies sauf la Modèle:Langue qui propose peu de temps après le Modèle:Langue. Ce procédé propose une image moins grande que le Modèle:Langue mais de meilleure qualité<ref name="Fab hist Para 115-2"/> avec un défilement horizontal du film négatif [[format 35 mm|Modèle:Unité]] au lieu d'une image anamorphosée<ref>« Les formats d'image en Modèle:Unité » sur Lumière ! (page consultée le 27 février 2010).</ref>. Le Modèle:Langue est alors perçu comme une amélioration de la diffusion sur écran large et est associé au son stéréophonique, comme l'est le Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 115-2"/>. Malgré cette avancée, la télévision se démocratise avec plus de quarante millions de postes à travers tout le pays en 1957, détrônant le cinéma dans le cœur du public<ref name="Fab hist Para 115-2"/>.

1958 - 1984

Achat par la Modèle:Langue

Modèle:Article détaillé En 1958, la Modèle:Langue annonce un bénéfice de Modèle:Unité<ref name="Fab hist Para 224-1">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.224, première colonne.</ref>, son plus gros depuis 1949, supérieur à celui de tous ses concurrents et annonciateur d'un redressement après une douzaine d'années délicates. Ce bon résultat est surtout dû à l'augmentation du prix du billet d'entrée qu'à l'augmentation de la fréquentation qui est en baisse constante depuis l'arrivée de la télévision<ref name="Fab hist Para 224-1"/>. La même année, la compagnie vend les droits de diffusion télévisuels de ses films antérieurs à 1948 à la Modèle:Langue (qui prendra ensuite possession d'Modèle:Langue en 1962) pour une somme de cinquante millions de dollars. Cette transaction a pour effet de faire grimper considérablement les actions Modèle:Langue<ref>Chronique du cinéma, Modèle:P.508.</ref>. Le Modèle:Date, c'est la Modèle:Langue qui récupère les droits de ce même catalogue pour soixante millions de dollars<ref>Chronique du cinéma, Modèle:P.572.</ref>. Cette même année, Adolph Zukor devient président honoraire du studio, poste qu'il conservera jusqu'à sa mort en 1976 à l'âge de Modèle:Nombre.

En 1965, une crise interne atteint la société. Des hommes d'affaires de tout horizons font pression auprès de la direction de la Modèle:Langue pour prendre possession de la société mais c'est finalement la Modèle:Langue, sous la direction de Charles Bluhdorn, qui réussit à s'emparer de la compagnie en achetant chaque action Modèle:Unité (quasiment dix dollars de plus que sur le marché à ce moment-là)<ref name="Fab hist Para 224-1"/>. Le Modèle:Date, la Modèle:Langue devient la première Modèle:Langue à être détenu par un conglomérat<ref name="Fab hist Para 224-1"/>,<ref>Chronique du cinéma, Modèle:P.596.</ref>. Bluhdorn quitte la présidence de la Modèle:Langue en 1969 et nomme successivement quatre personnes pour le remplacer<ref name="Fab hist Para 224-2">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.224, seconde colonne.</ref> : Stanley R. Jaffe de 1969<ref name="Fab hist Para 224-2"/> à 1971<ref>Modèle:Langue, Modèle:P.122.</ref>, Frank Yablans de 1971<ref>Modèle:Langue, Modèle:P.124.</ref>,<ref>Chronique du cinéma, Modèle:P.672.</ref> à 1974<ref>Modèle:Langue, Modèle:P.161.</ref>, David V. Picker de 1974 à 1976 et Michael Eisner en 1976<ref>Chronique du cinéma, Modèle:P.692.</ref> qui restera jusqu'en 1984<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche de Michael Eisner sur Modèle:Langue (page consultée le 27 février 2010).</ref>.

Fichier:Barry Diller Shankbone Metropolitan Opera 2009.jpg
Barry Diller, ici en 2009, prend le contrôle de la production de la Modèle:Langue en 1974.

Modèle:Langue, propriétaire de compagnies financières, industrielles et minières, crée un groupe appelé Modèle:Langue. Cette filiale est alors composée de la Modèle:Langue, de la maison d'édition Modèle:Langue et du Modèle:Langue et représente 14 % de la société de Bluhdorn<ref name="Fab hist Para 224-1"/>. Grâce à une augmentation de la fréquentation des cinémas après Modèle:Nombre de baisse, la Modèle:Langue devient une source de revenus conséquente pour son actionnaire. En effet, le nombre de billets atteint Modèle:Nombre en 1972 après être passé de quatre milliards en 1942 à Modèle:Nombre en 1971<ref name="Fab hist Para 224-2"/>.

En 1974, Charles Bluhdorn donne la direction du conseil d'administration à Barry Diller<ref name="Fab hist Para 224-2"/> qui devient l'un des principaux décisionnaire du studio et qui permet la production de plusieurs succès comme La Fièvre du samedi soir, Modèle:Langue ou encore Les Aventuriers de l'arche perdue et Le Flic de Beverly Hills. En Modèle:Date, Charles Bludhorn meurt d'une crise cardiaque et est remplacé par Martin S. Davis à la tête de Modèle:Langue<ref>Modèle:Langue, Modèle:P.191.</ref>. S'ensuit une réorganisation de la direction qui pousse à la démission Barry Diller et Michael Eisner en 1984<ref>Modèle:Langue, Modèle:P.198.</ref>. C'est ainsi qu'Arthur Barron devient président du Modèle:Langue (nouveau nom du Modèle:Langue)<ref name="Fab hist Para 224-2"/> et que la présidence de la Modèle:Langue est laissée à Frank Mancuso Sr.<ref name="Fab hist Para 224-2"/>,<ref name="9782738440051 328">L'Argent d'Hollywood, Modèle:P.328.</ref>.

Un sursaut économique

Alors qu'à ses débuts elle avait été un fléau pour les studios de cinéma et leurs résultats du box-office, la télévision est la principale responsable de la reprise économique de la Modèle:Langue. En effet, la compagnie se met à beaucoup produire pour la télévision<ref name="Fab hist Para 224-2"/> tout en fournissant ses films sortis après 1950<ref>[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.224, seconde colonne et Modèle:P.225, première colonne.</ref>.

En 1970, Modèle:Langue et Modèle:Langue s'associent pour mettre en place un réseau de distribution international (hors des États-Unis et du Canada pour respecter la loi anti-Trust) commun aux deux compagnies : Modèle:Langue (CIC)<ref name="Fab hist Para 225-1">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.225, première colonne.</ref>. En 1981, la CIC s'agrandit avec l'intégration de la MGM qui vient de racheter Modèle:Langue. C'est ainsi que la distribution des films des majors américaines en dehors du territoire n'est plus assurée que par la seule et unique CIC qui est alors renommée Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 225-1"/>.

Fichier:2009-0727-CA-Paramount-HollywoodForever.jpg
Vue aérienne du studio qui devient le dernier à être localisé à Hollywood après la délocalisation de la Modèle:Langue à Burbank.

Après les années 1960 qui ont vu la Modèle:Langue avoir du mal à émerger financièrement (de tous ses films, seul Drôle de couple avait réussi à atteindre les vingt millions de dollars au Modèle:Langue américain)<ref name="Fab hist Para 225-1"/>, les années 1970 lui permettent de renflouer ses caisses. En effet se sont pas moins de quinze films qui dépassent les vingt millions de dollars dont Modèle:Langue qui atteint même Modèle:Nombre<ref name="Fab hist Para 225-1"/>. Avec Modèle:Langue en locomotive, l'année 1978 se termine avec un gain total de Modèle:Nombre de dollars rien que sur le territoire américain, du jamais vu à l'époque<ref name="Fab hist Para 225-1"/>. En 1979, la Modèle:Langue établi un nouveau record avec des recettes mondiales atteignant Modèle:Nombre de dollars<ref name="Fab hist Para 225-1"/>.

En 1973, la Modèle:Langue devient le dernier studio à être localisé dans Hollywood même après le départ de la Modèle:Langue à Burbank<ref>Modèle:Langue, Modèle:P.188.</ref>, où est déjà installé la Modèle:Langue depuis 1929<ref>Modèle:Langue, Modèle:P.4.</ref>. Dès lors, le studio devient une réelle attraction qui attire un grand nombre de visiteurs pour lesquels il symbolise le cinéma hollywoodien.

Fin de l'« usine à rêve » et naissance du Nouvel Hollywood

Modèle:Article détaillé

Fichier:Jerrydeanmartin.jpg
À la fin des années 1950, Jerry Lewis (à droite, avec Dean Martin) est l'une des rares grandes vedettes de la Modèle:Langue.

Le surnom d'« usine à rêve » donné à l'industrie hollywoodienne convient de moins en moins au fil du temps. Contrairement au passé, les films qui sortent des différents studios manquent cruellement d'identité ; il n'est plus possible d'identifier le créateur d'un film en regardant simplement son affiche<ref name="Fab hist Para 225-1"/>. En 1958, la Modèle:Langue, qui était réputée pour sa pléiade de stars, perd de sa superbe avec comme seule vraie vedette le comique Jerry Lewis. Le studio commence également à tourner moins de films, préférant les acheter à des studios indépendants. De ce changement de stratégie en résulte une décennie relativement pauvre en films de qualités ; des films distribués par la Modèle:Langue dans les années 1960, on retient essentiellement Psychose d'Alfred Hitchcock ou Diamants sur canapé de Blake Edwards<ref name="Fab hist Para 225-1"/>. À côté de cela les coûts de productions s'envolent. C'est ainsi que Modèle:Nombre de dollars sont investis pour faire cinq films (La Kermesse de l'Ouest de Joshua Logan, Waterloo de Serge Bondartchouk, Traître sur commande de Martin Ritt, Modèle:Langue de Mike Nichols et Modèle:Langue de Blake Edwards) qui n'en rapporteront que Modèle:Nombre sur le marché nord américain<ref name="Fab hist Para 225-2">[[#Fab hist Para|La Fabuleuse histoire de la Modèle:Langue]], Modèle:P.225, seconde colonne.</ref>.

Cependant, ces pertes sont équilibrés par le succès d'une série de films qui sortent à partir de 1968. En plus de films dit « alimentaire » (autrement dit, pour faire de l'argent sans trop investir), la Modèle:Langue enchaine de nouveau les succès avec Drôle de couple de Gene Saks et avec Jack Lemmon, Roméo et Juliette de Franco Zeffirelli, Modèle:Langue de Larry Peerce, Cent dollars pour un shérif de Henry Hathaway et avec John Wayne, Modèle:Langue (cinquante millions de dollars au box-office) de Arthur Hiller et avec le duo Ali MacGraw-Ryan O'Neal ou encore Modèle:Langue de Roman Polanski<ref name="Fab hist Para 225-2"/>.

Fichier:Roman Polański.jpg
Dans les années 1970, Roman Polanski (ici en 2007) est, avec Francis Ford Coppola, l'un des réalisateurs les plus emblématiques de la Modèle:Langue.

C'est avec l'émergence du Nouvel Hollywood, que la Modèle:Langue obtient de nouvelles lettres de noblesse. En effet plusieurs réalisateurs prometteurs, notamment Roman Polanski et Francis Ford Coppola, réalisent sous la houlette du studio de grands succès qui deviendront pour certains cultes. En 1972, sort Le Parrain de Francis Ford Coppola, qui, en plus du record de recettes avec ses Modèle:Nombre de dollars au Modèle:Langue<ref name="Fab hist Para 225-2"/>, permet au studio de remporter l'Oscar du meilleur film qui lui échappe depuis une vingtaine d'années<ref name="oscars"/>.

En 1975, la Modèle:Langue obtient le nombre record de 39 nominations, réparties dans quasiment toutes les catégories, à la cérémonie des Oscars. Sur ce total, elle reçoit trois nominations pour celui du meilleur film avec Chinatown de Roman Polanski, Conversation secrète et Le Parrain 2 du seul Francis Ford Coppola. Ce dernier film devient par la même occasion la première suite à remporter la récompense suprême<ref name="Fab hist Para 225-2"/>. Il s'ensuit une ribambelle de films qui séduisent autant la critique que le public comme Nashville de Robert Altman, Le Jour du fléau de John Schlesinger, Les Trois Jours du condor de Sydney Pollack, Les Moissons du ciel de Terrence Malick, La Petite et Atlantic City de Louis Malle, Le ciel peut attendre de Warren Beatty et Buck Henry, Y a-t-il un pilote dans l'avion ? des ZAZ, Des gens comme les autres de Robert Redford, Modèle:Langue de Warren Beatty, Tendres Passions de James L. Brooks ou encore Un fauteuil pour deux de John Landis. Mais c'est finalement avec Les Aventuriers de l'arche perdue de Steven Spielberg et ses deux cents millions de dollars de recettes mondiales que la Modèle:Langue revient au sommet de la hiérarchie hollywoodienne<ref name="Fab hist Para 225-2"/>.

1984 - 2005

Production de Modèle:Langue

Modèle:Article détaillé

Fichier:Jerry Bruckheimer at Prince of Persia panel at WonderCon 2010 1.JPG
Dans les années 1980, Jerry Bruckheimer est, avec son associé Don Simpson, responsable de nombreux succès pour la Modèle:Langue.

Depuis le début des années 1980, l'industrie du cinéma hollywoodien se résume quasiment au seul mot Modèle:Langue. Ce sont des productions à très gros budget qui, par leurs castings, leurs effets spéciaux et leurs campagnes publicitaires, attirent l'attention des médias et du public ; les premiers du genre sont réalisés dans les années 1950 et 1960 (notamment Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille pour la Modèle:Langue, Ben-Hur de William Wyler pour la Metro-Goldwyn-Mayer ou en encore Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz pour la 20th Century Fox)<ref>Dictionnaire général du cinéma, définition du mot « superproduction », Modèle:P.423.</ref>. Même si les studios ne produisent pas exclusivement ce genre de films, le cinéma dit « d'auteurs » est mis en marge car il ne rapporte pas autant d'argent<ref>Cinéma et Stratégies, Modèle:P.187.</ref>.

En 1978, la Modèle:Langue est le studio qui possède le plus de parts de marché avec 24 %<ref name="9782355840258-114">Modèle:Langue, Modèle:P.114.</ref>. Au fil des ans, ses parts diminuent pour tomber à 14 % en 1983 puis à 10 % en 1985, loin derrière les 18 % du leader Modèle:Langue<ref name="9782355840258-114"/>. La Modèle:Langue entre alors dans le système de films à gros budget, comme Les Aventuriers de l'arche perdue, produit à hauteur de vingt millions de dollars et qui en rapporte dix fois plus<ref name="Fab hist Para 225-2"/>, qui engendrent de grosses rentrées d'argent et qui permettent de compenser les pertes des autres films du studio sortis dans la même période. C'est ainsi que la part de marché de la Modèle:Langue remonte à 20 % en 1987<ref>Chronique du cinéma, Modèle:P.804.</ref>. Le studio se fait alors spécialiste des « films pop-corn » avec notamment ceux montés par le duo de producteurs Don Simpson-Jerry Bruckheimer. Plusieurs succès du Modèle:Langue des années 1980 et 1990 portent leur signatures dont Modèle:Langue, Le Flic de Beverly Hills et sa suite ou encore Modèle:Langue.

Fichier:JamesCameronDec09.jpg
James Cameron est l'auteur du plus grand succès commercial de la Modèle:Langue avec Titanic.

En dépit de ses grosses productions, les résultats de la Modèle:Langue sont plus que moyens en 1990<ref name="9782355840258-227">Modèle:Langue, Modèle:P.227.</ref>. Cette année-là, le studio sort plusieurs Modèle:Langue avec entre autres À la poursuite d'Octobre rouge avec Alec Baldwin et Sean Connery, 48 heures de plus, la suite de 48 heures avec Eddie Murphy et Nick Nolte et Le Parrain 3 de Francis Ford Coppola et avec Al Pacino. Cependant, ce n'est qu'avec un seul film qu'elle ne doit son salut : Modèle:Langue. Avec Modèle:Nombre de recettes nationales, le film, dont la vedette est tenu par Patrick Swayze, sauve la Modèle:Langue d'une année catastrophique<ref name="9782355840258-227"/>.

Cette politique de films à gros budget permet à un film de plus de deux cents millions de dollars de budget, coproduit par Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue, de devenir le plus grand succès commercial du cinéma. Titanic, qui a été écrit, produit et réalisé par James Cameron, a rapporté plus de 1,8 milliard de dollars dans le monde entier<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Résultat de Titanic au box-office sur Modèle:Langue (page consultée le 5 juillet 2010).</ref> et a également établit le record de nombre d'entrées avec plus de Modèle:Nombre aux États-Unis un an après sa sortie<ref group="Note">Aucun chiffre officiel pour le nombre d'entrées aux États-Unis n'existe. Il s'agit d'une estimation tenant compte des recettes divisé par le prix moyen d'un billet de cette période.</ref>,<ref>« Box-office US : Avatar devant Titanic » sur AlloCiné (page consultée le 5 juillet 2010).</ref>. L'apothéose de ce succès public est l'obtention de onze Oscars, dont celui du meilleur film<ref name="oscars"/>.

La Modèle:Langue intègre Modèle:Langue

Modèle:Article détaillé En 1985, Modèle:Langue effectue un changement majeur de ses activités en se positionnant encore plus dans le secteur des loisirs et celui de la communication<ref name="9782738440051 328"/>. Dans cette optique, le conglomérat se sépare de sa division consommateur et produits industriels ainsi que sa division électronique grand public pour un montant qui lui rapporte un milliard de dollars<ref name="9782738440051 328"/>. En 1989, après la vente de sa filiale Modèle:Langue, Modèle:Langue est renommée en Modèle:Langue, du nom de sa principale filiale<ref name="9782738440051 328"/>. Sure de sa force, Modèle:Langue propose en Modèle:Date une offre publique d'achat sur Modèle:Langue pour faire échouer l'union entre cette dernière et la Modèle:Langue. C'est finalement la justice qui bloque cette tentative d'OPA représentant une valeur de Modèle:Nombre de dollars<ref name="9782738440051 328"/>.

Après avoir fini première en termes de part de marché dans la distribution en 1986 et 1987 et grâce aux bons résultats de Modèle:Langue et Modèle:Langue, la trésorerie de la Modèle:Langue est au beau fixe au début des années 1990<ref name="9782738440051 328"/>. Frank Mancuso Sr. est remplacé en 1991 par Brandon Tartikoff, un ancien cadre de la Modèle:Langue, laissant penser que la Modèle:Langue envisage de se lancer dans l'acquisition ou la création d'un réseau de chaînes télévisées (ou Modèle:Langue)<ref name="9782738440051 328"/>. L'année suivante, Modèle:Langue met un pas de plus dans le loisir en achetant Modèle:Langue et ses parcs d'attractions pour Modèle:Nombre de dollars<ref name="9782738440051 328"/>. La chaîne de parcs est alors rebaptisée en Modèle:Langue.

Le Modèle:Date, la Modèle:Langue est acquise par Modèle:Langue, le conglomérat dirigée par Sumner Redstone, pour Modèle:Nombre de dollars<ref name="9782738440051 328"/>. Le mois suivant, Brandon Tartikoff démissionne de son poste pour des raisons personnelles<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue (page consultée le 3 août 2010).</ref> et est remplacé par Sherry Lansing à la tête du studio<ref name="9782738440051 328"/>.

Avec Sherry Lansing à sa tête de 1994 à 2004, le studio obtient de très grands succès commerciaux avec Forrest Gump (le plus grand succès de 1994 avec plus de Modèle:Nombre de dollars de recette<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue des films sortis en 1994 sur Modèle:Langue (page consultée le 10 août 2010).</ref>), Mission impossible (plus de Modèle:Nombre de dollars en 1996<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue des films sortis en 1996 sur Modèle:Langue (page consultée le 10 août 2010).</ref>) et Mission impossible 2 (plus de Modèle:Nombre de dollars en 2000<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue des films sortis en 2000 sur Modèle:Langue (page consultée le 10 août 2010).</ref>), sans oublier Titanic et ses Modèle:Nombre de dollars de recette<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue des films sortis en 1997 sur Modèle:Langue (page consultée le 10 août 2010).</ref>. Parallèlement à ses résultats financiers, la Modèle:Langue remporte un grand nombre de récompenses dont trois Oscars du meilleur film pour Forrest Gump, Modèle:Langue et Titanic<ref name="oscars"/>.

Après une première tentative avortée dans les années 1980 pour créer son propre Modèle:Langue<ref name="9782738440051 246">L'Argent d'Hollywood, Modèle:P.246.</ref>, la Modèle:Langue concrétise son projet en 1995 quand Modèle:Langue s'associe à la société Modèle:Langue pour fonder Modèle:Langue<ref name="9782738440051 246"/>. Le nouveau réseau, lancé pratiquement au même moment que Modèle:Langue, est alors diffusé sur 80 % du territoire américain<ref name="9782738440051 246"/> et permettra dans un futur proche à ces diverses productions une nouvelle visibilité<ref>L'Argent d'Hollywood, Modèle:Pp.246 et 247.</ref>.

Exploitation vidéo des films

Avec la télévision, les studios ont déjà trouvé un moyen de rentabiliser un peu plus leurs productions mais à la fin des années 1970, une nouvelle téchnologie permet aux majors de les exploiter encore plus longtemps malgré des réticences au début<ref>L'Argent d'Hollywood, Modèle:P.270.</ref>. Après le lancement commercial du magnétoscope par Philips et Sony à la fin des années 1960, le marché de la cassette vidéo prend son envol avec les formats Betamax de Sony et VHS de JVC. Dans un premier temps destiné à l'enregistrement de programmes télévisées, la cassette vidéo permet ensuite aux studios de proposer leurs films pour un usage domestique via la vente ou la location. Parallèlement à cette deuxième vie donnée aux films sortis en salle, la vidéo permet également l'émergence de productions à bas budget qui sont distribués directement sous ce format.

Au milieu des années 1990 apparaît le DVD, un nouveau support permettant un rendu technique plus poussé que la cassette vidéo. Le succès du DVD n'est pas seulement dû à la qualité de rendu des films mais également aux suppléments qui l'accompagnent comme les bandes-annonces ou les Modèle:Langue. En mars 1997, Modèle:Langue est le premier studio à adopter officiellement le DVD en commercialisant sous ce format le film Modèle:Langue<ref name="timeline dvd">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Frise chronologique du DVD de Thomas K. Arnold sur le site du Modèle:Langue (page consultée le Modèle:1er octobre 2010).</ref>. C'est ainsi que les autres compagnies entrent dans son sillage en annonçant un à un qu'ils feront de même. La Modèle:Langue en fait l'annonce en avril 1998<ref name="timeline dvd"/>.

Avec l'avènement de la haute définition, deux nouveaux formats, le disque Blu-ray et le HD DVD sont confrontés pour savoir lequel sera le successeur du DVD. Le Modèle:Date, la Modèle:Langue et trois autres studios (Modèle:Langue et Modèle:Langue) annoncent qu'ils soutiennent le HD DVD tout en ne mettant pas de côté le Modèle:Langue. C'est ainsi que la Modèle:Langue décide de sortir ses films dans des versions Modèle:Langue et HD DVD<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » de Peter Rojas sur Modèle:Langue (page consultée le 4 octobre 2010).</ref>. Finalement, la Modèle:Langue et Modèle:Langue annoncent en Modèle:Date- qu'ils abandonnent complètement le Modèle:Langue au profit du HD DVD<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site du Modèle:Langue (page consultée le 4 octobre 2010).</ref>. Cette décision n'est pas suivie par les autres studios qui, un à un, adoptent définitivement le Modèle:Langue, précipitant peu à peu la mort du HD DVD. Face au lobbying grandissant en faveur du Modèle:Langue, Toshiba annonce officiellement l'abandon de son format HD DVD. Devant cette décision du constructeur japonais, la Modèle:Langue devient le Modèle:Date- la dernière Modèle:Langue à adopter le Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur Modèle:Langue (page consultée le 2 octobre 2010).</ref>.

Le studio aujourd'hui

Une nouvelle ligne directive

En janvier 2005, Brad Grey, un agent artistique et producteur à la télévision (notamment de la série Les Soprano)<ref name="Paramount Pictures Finds Long-Sought Balance'">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue sur le site du Modèle:Langue (page consultée le 30 janvier 2011).</ref>, est nommé à la tête du studio à la place de Sherry Lansing qui était en poste depuis douze ans<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue sur le site du Modèle:Langue (page consultée le 30 janvier 2011).</ref>. L'une des préoccupations de Grey est de réduire les coûts en supprimant des postes et en diminuant le nombre de films produits annuellement<ref name="Paramount Pictures Finds Long-Sought Balance'"/>. Grey met également fin à Modèle:Langue, qui assurait la distribution des films du studio à l'étranger depuis Modèle:Nombre, pour laisser place à la Modèle:Langue<ref name="Paramount Pictures Finds Long-Sought Balance'"/>.

Au cours de l'année 2005 survient également la scission de Modèle:Langue en deux compagnies, un nouveau Modèle:Langue et Modèle:Langue, dont l'actionnaire majoritaire est toujours Sumner Redstone. Alors que Modèle:Langue intègre, entre autres, certaines activités télévisuelles (dont Modèle:Langue et Modèle:Langue) et de l'édition, ainsi que les parcs d'attractions (notamment Modèle:Langue)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue sur Modèle:Langue (page consultée le 30 janvier 2011).</ref>, Modèle:Langue récupère la branche cinéma du groupe dont fait partie la Modèle:Langue. Le studio est alors un élément important dans l'équilibre financier du groupe, représentant entre un tiers et la moitié du chiffre d'affaires de Modèle:Langue. Le studio Dreamworks est cédé en 2008 et passe sous le contrôle du conglomérat indien Reliance Anil Dhirubhai Ambani Group.

Modèle:Langue

La filiale Modèle:Langue est créée en 1998. Elle est chargée de financer, d'acheter, de distribuer et de commercialiser des films qui tendent plus vers le cinéma indépendant ou l'essai cinématographique. Cette politique permet au studio d'acheter et de distribuer sur le territoire nord-américain des films de tout horizons tels que Comme un garçon, Baril de poudre, Train de vie, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Tu peux compter sur moi, Chère Martha, Modèle:Langue, La Maison de fous, Modèle:Langue, Jeux d'enfants, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Hustle et Flow ou les films La Fille sur le pont, L'Homme du train et Confidences trop intimes de Patrice Leconte<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liste des films produits et distribués par Modèle:Langue sur IMDb (page consultée le 14 octobre 2010).</ref>.

En 2006, Modèle:Langue devient Modèle:Langue. Sous ce nom, la société s'investit beaucoup plus dans la production des films en s'associant à d'autres sociétés indépendantes. Cependant elle continue la marche entreprise depuis 1998 en distribuant des films d'« art ». Dans ces coproductions, beaucoup sont des succès critiques comme Babel, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Les Insurgés, Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liste des films produits et distribués par Modèle:Langue sur IMDb (page consultée le 14 octobre 2010).</ref> qui remporte l'Oscar du meilleur film en 2008<ref name="oscars"/>.

Malgré ses succès critiques, Modèle:Langue ne parvient pas à obtenir de bénéfices conséquents avec ses films, à l'exception de Modèle:Langue. Ce manque de gain d'argent est surtout dû aux campagnes publicitaires des films à potentiels qui ont été soit très pauvres soit trop excessives<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site du Modèle:Langue (page consultée le 14 octobre 2010).</ref>.

Entre accords et désaccords

Fichier:TomCruiseDec08MTV.jpg
Après quatorze années de collaboration, Tom Cruise est congédié par le studio.

Pour renforcer sa position dans la hiérarchie des Modèle:Langue, la Modèle:Langue privilégie davantage sa politique vers des accords commerciaux avec différents partenaires plutôt que de développements en interne. Dans cette optique, le Modèle:Date, le studio rachète Modèle:Langue, la société créée par Steven Spielberg, Jeffrey Katzenberg et David Geffen, pour 1,6 milliard de dollars<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue sur Modèle:Langue (page consultée le 24 janvier 2011).</ref>. Après plus de trois ans de collaboration plus ou moins paisible, les deux sociétés décident de rompre l'accord qui les lie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue par Michael Cieply sur le site du Modèle:Langue (page consultée le 28 avril 2011).</ref>. C'est ainsi que Modèle:Langue redevient indépendante en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, après quatorze années de collaboration, le studio met un terme à son association avec la société de production de Tom Cruise et Paula Wagner, Cruise/Wagner Productions, à la suite des frasques médiatiques de l'acteur<ref>La Modèle:Langue a congédié Tom Cruise sur le site du Monde (page consultée le 29 avril 2011).</ref>.

Le Modèle:Date, Modèle:Langue et Modèle:Langue, alors sous l'égide de Modèle:Langue, intègrent en tant que filiales la Modèle:Langue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Créées respectivement en 1995 et en 1996, ces deux sociétés permettent au studio de cibler un public plus jeune. En effet, Modèle:Langue cible les adolescents avec des films comme Beavis et Butt-Head se font l'Amérique ou Mi-temps au mitard, tandis que Modèle:Langue vise les jeunes enfants avec des productions surtout issus des programmes animés de la chaîne de télévision Modèle:Langue comme Les Razmoket ou Bob l'éponge. Ces changements permettent à la Modèle:Langue d'élargir sa gamme de films distribués.

En 2008, la Modèle:Langue signe un contrat avec les Modèle:Langue afin d'exploiter la licence Modèle:Langue. Les deux films sont des succès mais à la suite du rachat de Modèle:Langue par Modèle:Langue,le Modèle:Date, l'accord est rompu. La Modèle:Langue continuera, malgré tout, de distribuer les projets déjà lancé. Cependant, Modèle:Langue annonce le Modèle:Date payer Modèle:Nombre de dollars à la Modèle:Langue pour récupérer les droits de commercialisation et de distribution de [[Avengers (film)|Modèle:Langue]] et Modèle:Langue<ref>Modèle:Langue et Modèle:Langue distribués par Modèle:Langue de Thomas Imbert sur AlloCiné (page consultée le 29 avril 2011)</ref>. Le Modèle:Date, Disney achète à Paramount les droits sur toutes nouvelles productions cinématographiques d'Indiana Jones<ref>Disney Takes Control of 'Indiana Jones' Franchise for Future Films</ref>,<ref>Disney secures rights for future 'Indiana Jones' films</ref>.

L'ère du numérique

Modèle:Article détaillé Le numérique étant de plus en plus répandu pour la projection en salle ou la diffusion télévisuelle, la Modèle:Langue s'associe en 2002 avec la Modèle:Langue, la Modèle:Langue, Modèle:Langue, la Modèle:Langue et la Modèle:Langue pour fonder le Modèle:Langue<ref>Modèle:Langue, Modèle:P.45.</ref>. L'organisation a notamment pour but d'établir une norme pour la projection des films en salle<ref>« Cinéma Numérique : Zoom sur le nouveau standard proposé par la Modèle:Langue ! » de Florian Betrencourt sur HD Numérique.com (page consultée le 29 septembre 2010).</ref>.

En 2005, selon Modèle:Langue, alors que 40 % des films distribués par Modèle:Langue, la Modèle:Langue et la Modèle:Langue sont diffusés en numérique en Amérique du Nord, la Modèle:Langue n'en a diffusé qu'un seul<ref name="manice1">« L'évolution de la distribution numérique » sur Manice (page consultée le 13 octobre 2010).</ref>. En 2006, la Modèle:Langue ne suit d'ailleurs pas la mouvance des autres Modèle:Langue qui s'engagent à fournir les copies numériques de leurs films aux réseaux de salles de cinémas numériques se constituant<ref name="manice1"/>. Rentrant finalement dans le pas des autres grands studios, la Modèle:Langue passe un accord avec le Modèle:Langue de la distribution de films numériques en Europe, Modèle:Langue. La Modèle:Langue s'engage à fournir ses films en version numérique aux salles installés par Modèle:Langue dans différents pays d'Europe, dont la France, et qui sont conformes aux recommandations du Modèle:Langue<ref>« Modèle:Langue et Modèle:Langue concluent un accord pour le déploiement du cinéma numérique en Europe » sur le site de Modèle:Langue (page consultée le 13 octobre 2010).</ref>.

En 2009, la Modèle:Langue met au point un type d'accord lui permettant de contribuer financièrement à la mise en place de l'équipement de projection numérique par les exploitants de salles. L'accord, qui prend fin le Modèle:Date- (peu importe la date de signature du contrat), stipule que la Modèle:Langue doit verser une somme d'argent aux exploitants chaque fois que ceux-ci diffusent un film du studio. C'est ainsi que pour la diffusion d'un film numérique dans les six mois qui suit sa date de sortie nationale, la Modèle:Langue verse à chaque exploitant Modèle:Unité (ou Modèle:Unité si c'est un film en 3-D)<ref name="manice2">« Le contrat de financement par frais de copies virtuelles proposé par Modèle:Langue aux USA » sur Manice (page consultée le 13 octobre 2010).</ref>. En contrepartie, les exploitants doivent installer des équipements de projection numérique conformes aux recommandations du Modèle:Langue<ref name="manice2"/>. Les exploitants sont alors tenus d'avoir équipé au moins 50 % de leurs salles dans les six mois qui suivent la signature du contrat et 100 % après trois ans<ref name="manice2"/>. De plus, chaque établissement doit être équipé d'au moins un projecteur pour les films 3-D<ref name="manice2"/>.

Le Modèle:Date, Disney, Sony et Paramount signent un partenariat avec l'application MyLingo pour fournir un doublage en espagnol dans les salles de cinémas américaines<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>

Organisation de la société

La Paramount est composée de divisions qui lui permettent de gérer ses différentes activités dans le domaine du divertissement<ref name="divisions paramount">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Présentation des divisions de la Modèle:Langue sur le site du studio (page consultée le 15 octobre 2010).</ref>.

Production cinématographique

Production de films d'animation

Modèle:Article détaillé Paramount Animation est la division consacrée aux films d'animation. Elle est inaugurée en 2015 avec la sortie du film Bob l'éponge, le film : Un héros sort de l'eau. Auparavant, les films d'animations du studio était directement produits via la maison mère.

Les productions de cette division sont :

Production de films contemporains

Modèle:Langue est une division inaugurée en 2017 et centrée sur la production de films dit contemporains, principalement en collaboration avec d'autres filiales de Viacom, le propriétaire du studio<ref name="divisions paramount" />.

Les productions de cette division sont :

Edition de vidéos

Modèle:Article détaillé Modèle:Langue, créée en 1976<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche de Modèle:Langue sur Modèle:Langue (page consultée le 15 octobre 2010).</ref>, a pour mission de distribuer en vidéo les films et les émissions de télévision de la Modèle:Langue. De même manière, elle gère également les films de Modèle:Langue ainsi que les programmes de la majorité des autres filiales de Modèle:Langue<ref name="divisions paramount"/> tel que les réseaux Modèle:Langue ou Modèle:Langue. En plus de ces accords interne à Modèle:Langue, Modèle:Langue a des contrats de partenariat pour la distribution des programmes de la Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de Modèle:Langue (page consultée le 15 octobre 2010).</ref> et ceux du groupe Modèle:Langue, ainsi que des programmes sous la licence Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de la Modèle:Langue (page consultée le 15 octobre 2010).</ref>.

Distribution

Modèle:Langue est responsable du marketing et de la distribution des films du studio à travers le monde entier<ref name="divisions paramount"/> ainsi que ceux produit par Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Voir en bas de page la liste des studios dont les films sont distribués par Modèle:Langue sur le site de Modèle:Langue (page consultée le 30 octobre 2010).</ref>.

Toutefois à la suite du rachat de Marvel et Lucasfilm par Disney, Paramount ne distribue plus ces productions à l'international.

Worldwide Television Distribution est chargé de la distribution des films et autres programmes du groupe à la télévision et notamment pour les chaînes à péage pratiquant le Modèle:Langue ou la vidéo à la demande<ref name="divisions paramount" />.

Production télévisuelle

Modèle:Article détaillé Modèle:Langue est la filiale de production télévisuelle du studio.

Parmi les séries qui ont été produites par Paramount Television, on peut citer Frasier, Charmed, NCIS : Enquêtes spéciales, Dead Zone, Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire ou encore 13 Reasons Why.

Production vidéoludique

Modèle:Article détaillé

Paramount Digital Entertainment développe et distribue ses propres jeux vidéo pour les consoles et les Modèle:Langue. Les jeux sont, pour la plupart, des adaptations des succès de la Modèle:Langue comme Modèle:Langue, Modèle:Langue ou Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche de Modèle:Langue sur IGN (page consultée le 15 octobre 2010).</ref> dont la distribution est assurée sur les plateformes de téléchargement telle que Modèle:Langue. Modèle:Langue gère également le catalogue de films du studio qui sont disponibles sur ces mêmes plateformes<ref name="divisions paramount"/>.

Fichier:Bubbagumprestaurantlongbeach.jpg
Le restaurant Modèle:Langue de Modèle:Langue en Californie.

Gestion des licences

Modèle:Article connexe Paramount Licensing gère les différentes licences détenu par le studio qui sont issues de films à succès tels que Le Parrain ou Modèle:Langue. La société a donc la mainmise sur toute une gamme de produits dérivés allant des vêtements inspirés de Modèle:Langue, des publications papier sur le thème des Guerriers de la nuit ou de la chaîne de restaurants inspirée de Forrest Gump, Modèle:Langue<ref name="divisions paramount"/>.

Gestion des studios

Paramount Studio Group gère un réseau d'infrastructures qui sont mises à disposition de cinéastes indépendants ou d'autres studios de production pour la réalisation de films, de publicités ou de programmes pour la télévision. Le principal lieu de tournage est le Paramount Studios situé sur Melrose Avenue. En plus de posséder des décors à taille réelle, le complexe abrite tout ce qui est nécessaire pour la postproduction ainsi que des salles de projection de dernière génération<ref name="divisions paramount"/>.

Données économiques

Part de marché et Montant des recettes brutes des majors en 2018<ref>Modèle:Article</ref>
Studio Part de marché US/Canada
(en %)
Montant des recettes brutes
(en millions d'USD)
20th Century Fox 7,99 3 470
Universal Studios 9,8 4 860
Paramount Pictures 3,27 1 732
Sony Pictures 7,83 3 622
Walt Disney Studios 14,2 7 325
Warner Bros. Pictures 12,15 5 570
Lionsgate Films 1,14 730

Filmographie

Modèle:Article détaillé

Les films primés

Oscar du meilleur film

Modèle:Article détaillé

Fichier:Francis Ford Coppola(CannesPhotoCall) crop.jpg
Francis Ford Coppola, le réalisateur le plus primé de la Modèle:Langue avec deux Oscars du meilleur film et une Palme d'or à Cannes.

La Modèle:Langue a vu douze de ses films remporter l'Oscar du meilleur film<ref name="oscars"/> :

Palme d'or

Modèle:Article détaillé Le Poison (Modèle:Langue) de Billy Wilder (en 1946)<ref>Fiche du Poison sur le site du Festival de Cannes (page consultée le 27 février 2010).</ref> et Conversation secrète (Modèle:Langue) de Francis Ford Coppola (en 1974)<ref>Fiche de Conversation secrète sur le site du Festival de Cannes (page consultée le 27 février 2010).</ref> sont les seuls films produits par la Modèle:Langue ayant obtenu la Palme d'or au Festival de Cannes.

Lion d'or

Modèle:Article détaillé En 2005, Le Secret de Brokeback Mountain (Modèle:Langue) de Ang Lee devient le seul film produit par la Modèle:Langue à remporter le Lion d'or à la Mostra de Venise<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Langue » sur le site de la Mostra de Venise (page consultée le 7 février 2009).</ref>.

Les films sélectionnés pour préservation

Modèle:Article détaillé Cinquante productions de la Modèle:Langue ont été désignées « culturellement signifiantes » par la Bibliothèque du Congrès et sélectionnées pour préservation au Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Liste des films sélectionnés pour préservation au Modèle:Langue sur le site de la Bibliothèque du Congrès (page consultée le 27 février 2010).</ref> :

Modèle:Colonnes

Les plus grands succès de la Modèle:Langue

Modèle:Article détaillé La Modèle:Langue a produit, seul ou en collaboration avec d'autres studios, 58 films ayant atteint au moins cent millions de dollars de recette sur le territoire nord américain. En voici le détail<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Classement des films ayant réalisé les meilleurs résultats au Modèle:Langue nord américain sur Modèle:Langue (page consultée le 10 août 2010).</ref> :

Fichier:TomHanksForrestGump94.jpg
Tom Hanks sur le tournage de Forrest Gump, énorme succès commercial du studio.
Fichier:Michael Bay 060530-F-4692S-014.jpg
Michael Bay réalisant une scène de Modèle:Langue. Véritable succès au Modèle:Langue, la suite fera encore mieux.
Fichier:Spielberg99.jpg
Un film de Steven Spielberg est la garantie d'un succès commercial pour la Modèle:Langue.
Fichier:Jon Favreau-2008.jpg
Jon Favreau a réalisé deux grands succès avec Modèle:Langue et Modèle:Langue.
  1. Avengers de Joss Whedon : Modèle:Unité (2012) ;
  2. Titanic de James Cameron : Modèle:Unité (1997) ;
  3. [[Transformers 2 : La Revanche|Modèle:Langue 2 : La Revanche]] (Modèle:Langue) de Michael Bay : Modèle:Unité (2009) ;
  4. [[Transformers 3 : La Face cachée de la Lune|Modèle:Langue 3 : La Face cachée de la Lune]] (Modèle:Langue) de Michael Bay : Modèle:Unité (2011) ;
  5. Forrest Gump de Robert Zemeckis : Modèle:Unité (1994) ;
  6. Modèle:Langue de Michael Bay : Modèle:Unité (2007) ;
  7. Modèle:Langue de Jon Favreau : Modèle:Unité (2008) ;
  8. Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (Modèle:Langue) de Steven Spielberg : Modèle:Unité (2008) ;
  9. Modèle:Langue de Jon Favreau : Modèle:Unité (2010) ;
  10. Modèle:Langue de J. J. Abrams : Modèle:Unité (2009) ;
  11. Les Aventuriers de l'arche perdue (Modèle:Langue) de Steven Spielberg : Modèle:Unité (1981) ;
  12. Le Flic de Beverly Hills (Modèle:Langue) de Martin Brest : Modèle:Unité (1984) ;
  13. La Guerre des mondes (Modèle:Langue) de Steven Spielberg : Modèle:Unité (2005) ;
  14. Modèle:Langue de Jerry Zucker : Modèle:Unité (1990) ;
  15. Il faut sauver le soldat Ryan (Modèle:Langue) de Steven Spielberg : Modèle:Unité (1998) ;
  16. Mission impossible 2 (Modèle:Langue) de John Woo : Modèle:Unité (2000) ;
  17. Mission impossible : Protocole Fantôme (Modèle:Langue) de Brad Bird : Modèle:Unité (2011);
  18. Indiana Jones et la Dernière Croisade (Modèle:Langue) de Steven Spielberg : Modèle:Unité (1989) ;
  19. Modèle:Langue de Randal Kleiser : Modèle:Unité (1978) ;
  20. Ce que veulent les femmes (Modèle:Langue) de Nancy Meyers : Modèle:Unité (2000) ;
  21. Mission impossible (Modèle:Langue) de Brian De Palma : Modèle:Unité (1996) ;
  22. Indiana Jones et le Temple maudit (Modèle:Langue) de Steven Spielberg : Modèle:Unité (1984) ;
  23. Modèle:Langue de Tony Scott : Modèle:Unité (1986) ;
  24. La Firme (Modèle:Langue) de Sydney Pollack : Modèle:Unité (1993) ;
  25. Mi-temps au mitard (Modèle:Langue) de Peter Segal : Modèle:Unité (2005) ;
  26. Liaison fatale (Modèle:Langue) de Adrian Lyne : Modèle:Unité (1987) ;
  27. Le Flic de Beverly Hills 2 (Modèle:Langue) de Tony Scott : Modèle:Unité (1987) ;
  28. [[Just Married (ou presque)|Modèle:Langue (ou presque)]] (Modèle:Langue) de Garry Marshall : Modèle:Unité (1999) ;
  29. [[G.I. Joe : Le Réveil du Cobra|Modèle:Langue : Le Réveil du Cobra]] (Modèle:Langue) de Stephen Sommers : Modèle:Unité (2009) ;
  30. Modèle:Langue de Mimi Leder : Modèle:Unité (1998) ;
  31. Le Parrain (Modèle:Langue) de Francis Ford Coppola : Modèle:Unité (1972) ;
  32. Mission impossible 3 (Modèle:Langue) de J. J. Abrams : Modèle:Unité (2006) ;
  33. Modèle:Langue de Simon West : Modèle:Unité (2001) ;
  34. Le Dernier Maître de l'air (Modèle:Langue) de M. Night Shyamalan : Modèle:Unité (2010) ;
  35. Un prince à New York (Modèle:Langue) de John Landis : Modèle:Unité (1988) ;
  36. Modèle:Langue de Martin Scorsese : Modèle:Unité (2010) ;
  37. L'Étrange Histoire de Benjamin Button (Modèle:Langue) de David Fincher : Modèle:Unité (2008) ;
  38. Modèle:Langue de Peter Weir : Modèle:Unité (1998) ;
  39. Danger immédiat (Modèle:Langue) de Phillip Noyce : Modèle:Unité (1994) ;
  40. À la poursuite d'Octobre rouge (Modèle:Langue) de John McTiernan : Modèle:Unité (1990) ;
  41. Modèle:Langue de Penelope Spheeris : Modèle:Unité (1992) ;
  42. La Somme de toutes les peurs (Modèle:Langue) de Phil Alden Robinson : Modèle:Unité (2002) ;
  43. Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire (Modèle:Langue) de Brad Silberling : Modèle:Unité (2004) ;
  44. Les Rois du patin (Modèle:Langue) de Josh Gordon et Will Speck : Modèle:Unité (2007) ;
  45. Double Jeu (Modèle:Langue) de Bruce Beresford : Modèle:Unité (1999) ;
  46. La Famille Addams (Modèle:Langue) de Barry Sonnenfeld : Modèle:Unité (1991) ;
  47. Volte-face (Modèle:Langue) de John Woo : Modèle:Unité (1997) ;
  48. [[Star Trek IV : Retour sur Terre|Modèle:Langue IV : Retour sur Terre]] (Modèle:Langue) de Leonard Nimoy : Modèle:Unité (1986) ;
  49. Crocodile Dundee 2 de John Cornell : Modèle:Unité (1988) ;
  50. Tendres Passions (Modèle:Langue) de James L. Brooks : Modèle:Unité (1983) ;
  51. Paranormal Activity de Oren Peli : Modèle:Unité (2009) ;
  52. Proposition indécente (Modèle:Langue) de Adrian Lyne : Modèle:Unité (1993) ;
  53. Modèle:Langue de Arthur Hiller : Modèle:Unité (1970) ;
  54. Braquage à l'italienne (Modèle:Langue) de F. Gary Gray : Modèle:Unité (2003) ;
  55. Comment se faire larguer en 10 leçons (Modèle:Langue) de Donald Petrie : Modèle:Unité (2003) ;
  56. Le Club des ex (Modèle:Langue) de Hugh Wilson : Modèle:Unité (1996) ;
  57. Modèle:Langue de Bill Condon : Modèle:Unité (2006) ;
  58. Paranormal Activity 3 de Henry Joost et Ariel Schulman : Modèle:Unité (2011) ;
  59. Le Déshonneur d'Elisabeth Campbell (Modèle:Langue) de Simon West : Modèle:Unité (1999) ;
  60. Modèle:Langue de Tim Burton : Modèle:Unité (1999) ;
  61. Collatéral de Michael Mann : Modèle:Unité (2004) ;
  62. Modèle:Langue de Cameron Crowe : Modèle:Unité (2001) ;

Les franchises

Modèle:Colonnes

L'image du studio

Origines

Le nom Modèle:Langue, qui baptise le studio, est trouvé par W. W. Hodkinson après avoir vu par hasard un immeuble d'appartements meublés qui s’appelait ainsi, vantant la suprématie de ces habitations<ref name="Fab hist Para 11-2"/>,<ref name="pub jam tort 131"/>,<ref name="2912400333 42">Cecil B. DeMille, Modèle:P.42.</ref>. Une autre histoire veut que le nom ait été trouvé par Adolph Zukor voyant à un feu rouge un camion de plombier portant sur la porte le logo Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} W.W. Hodkinson. Biography, Internet Movie Database</ref>. Le nom Modèle:Langue qui signifie « Par-delà les monts »<ref name="chronique 146"/>, fait référence au mot anglais Modèle:Langue qui se traduit par « suprématie »<ref name="roy reve 47"/>. Selon la légende, c'est Hodkinson lui-même qui imagine le sigle en 1914 en le dessinant sur un papier buvard<ref name="pub jam tort 131"/>,<ref name="2912400333 42"/>. Il s'inspire du Modèle:Lien dans la chaîne Wasatch qu'il connait bien pour avoir grandi dans l'Utah<ref name="roy reve 47"/>,<ref name="2912400333 42"/>. D'abord logo de la société de distribution de Hodkinson, la montagne enneigée et couronnée d'étoiles devient définitivement celui du studio quand est abandonné le nom Modèle:Langue. Selon la légende, les 24 étoiles du logo original symboliseraient les contrats signés par le studio avec le même nombre de stars à l'époque<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

D'abord placé dans un coin de l'image lors de l'ouverture du film qui mentionne une production « présentée par Adolph Zukor et Jesse L. Lasky », le logo apparaît en plein écran pour la première fois en 1927 au début du film Les Ailes<ref name="hollywoodlostandfound">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Histoire des logos des studios hollywoodiens par Rick Mitchell sur Modèle:Langue (page consultée le 3 mai 2011).</ref>.

Fichier:Ancash.jpg
L'Artesonraju aurait été pris comme modèle pour le logo revisité en 1953.
Fichier:DarioCampanile.Paramount.jpg
L'artiste Dario Campanile debout devant l'œuvre qu'il a créée pour les studios Paramount pour leur Modèle:75e, occasion de refonte du logo. La peinture a été utilisée comme source pour l'animation de logos ultérieurs. L'original est exposé aux studios Paramount.

Le logo de la Modèle:Langue, avec sa forme caractéristique de sommet montagneux pyramidal entouré d'étoiles, est le plus ancien logo hollywoodien survivant<ref name="hollywoodlostandfound"/>. La première version du logo qui apparaît sur les films Modèle:Langue jusqu'en 1927, est une simple représentation du dessin imaginé par Hodkinson qui est filmé et inséré dans le film<ref name="closinglogos">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Description du logo Modèle:Langue par Jason Jones, Matt Williams et Argus Sventon sur Modèle:Langue (page consultée le 8 mai 2011).</ref>. Le sigle n'évolue pas tellement avec le temps mais a des versions de plus en plus photoréalistes à partir des années 1950. Seules l'arrivée de la couleur et la variation du nombre d'étoiles autour de la montagne sont à souligner.

L'emblème du studio est retravaillé en 1953 par Jan Domela<ref name="hollywoodlostandfound"/>, un membre éminent de l'équipe artistique du studio. Inspiré, selon la rumeur, par l'Artesonraju, un des plus hauts sommets péruviens culminant à Modèle:Unité et qui se situe dans la Cordillère Blanche dans la région de Huaraz<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Présentation de l'Artesonraju sur Modèle:Langue (page consultée le 9 mai 2011).</ref>, le logo est plus réaliste que les précédentes versions. Il prend encore une nouvelle dimension avec l'arrivée des projections sur écran large et notamment en Modèle:Langue<ref name="hollywoodlostandfound"/>,<ref name="closinglogos"/>.

En 1968, le logo se voit agrémenter du nom du conglomérat qui est propriétaire du studio depuis trois ans. C'est ainsi que sous la montagne est désormais inscrit « Modèle:Langue ». De plus, le « Modèle:Langue » de Modèle:Langue a disparu<ref name="closinglogos"/>.

En 1975, l'aspect du logo est complètement revisité. Graphiquement différent des précédents, il représente malgré tout une montagne entourée d'étoiles mais le tout dans des tons bleus et de façon plus stylisée. Ce logo est par ailleurs également utilisé pour représenter Modèle:Langue<ref name="closinglogos"/>.

À la fin de l'année 1986, le logo reprend une apparence plus proche de celui d'origine. Cependant, il y a évolution car il est désormais animé. On doit sa réalisation à Modèle:Langue, déjà responsable des animations des logos de la Modèle:Langue et de l'Modèle:Langue. De 1987 à 1988, pour l'anniversaire du studio, la mention Modèle:Langue apparaît sous le nom Modèle:Langue. En 1989, le nom Modèle:Langue, en bas du logo, est remplacé par Modèle:Langue. Après l'intégration du studio dans le conglomérat Modèle:Langue, c'est le nom de ce dernier qui est placé sous la montagne<ref name="closinglogos"/>.

La dernière version du logo à ce jour a été réalisée pour le Modèle:90e du studio en 2002. La mention Modèle:Langue est visible sur la montagne de mars à fin Modèle:Date-<ref name="closinglogos"/>.

La visite des studios

Le studio Paramount à Los Angeles est ouvert aux visites Modèle:Nombre par semaine sur réservations sur le site internet dédié<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'opposé des parcs Universal ou Disney associés au cinéma tel que Universal Studios Hollywood ou Disney's Hollywood Studios, les studios Paramount ne proposent aucune attraction mais une découverte des coulisses durant 2 heures des plateaux de tournages en cours. La visite comprend un passage dans les décors extérieurs figurant des quartiers américains représentatifs : New York Street, Washington Square, Brooklyn ou Financial District.

Modèle:Article détaillé

Parc de loisirs

Depuis 2014, Paramount Pictures a établi un partenariat avec le parc de loisirs London Resort. Le parc peut donc utiliser les licences de la société pour leurs attractions.

Les chaînes de télévision : Paramount Channel

Fichier:Paramount Channel.svg
Logo des chaînes Paramount Channel à partir 30 mars 2012 en Espagne et du 5 septembre 2013 en France

Le Modèle:Date, le Viacom inaugure la première chaîne Paramount en Espagne<ref>Vocento y Viacom International Media Networks ofrecen en abierto el riquísimo y más que centenario catálogo de películas de Paramount Pictures</ref>, celle-ci diffuse des films de Paramount Pictures Modèle:Heure/Modèle:Heure. Puis le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref> qu'est lancé la seconde chaîne Paramount Channel en France. Comparé à la chaîne espagnole, les programmes de la chaîne française ne diffusent que Modèle:Heure/Modèle:Heure, diffusant ainsi les programmes de Modèle:Heure à minuit et ne diffusent spécifiquement des films des années 1930 à 2000, contrairement à la chaîne espagnole qui diffuse des films des années 1930 jusqu'aux plus récents. Les deux chaînes appartiennent respectivement aux groupes MTV Networks España et Viacom International Media Networks France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Sauf mention contraire, les sources sont en français.

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail