Long métrage

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Fichier:The Story of the Kelly Gang 1906.jpg
Photo tirée de The Story of the Kelly Gang (1906)

Un long métrage ou long-métrage est un film de cinéma d'une durée significative, dont la définition précise dépend des normes reconnues selon les pays ou organisations.

Histoire

Définition

En France, selon les textes en vigueur du Centre national du cinéma et de l'image animée, la durée d'un long métrage est supérieure à une heure, plus exactement à 58 minutes et 29 secondes, c'est-à-dire l'équivalent d'une bobine de film de 35 mm standard de 1 600 mètres<ref>Définition des films de long et de court métrage sur CNC.fr</ref>.

L'Académie des arts et des sciences du cinéma<ref>Academy Awards 79th, Rule 2: Eligibility</ref>, l'American Film Institute<ref>The American Film Institute Catalog of Motion Pictures.</ref> et le British Film Institute<ref>Denis Gifford, The British Film Catalogue.</ref> définissent un long métrage (Modèle:Lang) comme un film de 40 minutes ou plus. En dessous de 40 minutes, c'est un court métrage (Modèle:Lang), voire un Modèle:Lang ou un Modèle:Lang.

Histoire

Dans les toutes premières années du cinéma, dès 1891, les films, composés d'un seul plan, font tous entre 15 et Modèle:Unité en format Modèle:Unité. Les films primitifs font ainsi moins de Modèle:Unité, mais à l'époque les notions de court ou long métrage sont encore à venir. Le public de ce nouveau spectacle va donc voir des vues photographiques animées, appellation des frères Lumière, ou des films, appellation donnée en 1893 par Thomas Edison à ses bobineaux de pellicule impressionnés, en adoptant le mot anglais film (qui signifie pellicule ou couche, en référence à la couche de produit photosensible couchée sur le support de nitrate de cellulose)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Modèle:Citation

Seule exception de ces années héroïques, Émile Reynaud, qui trace et colorie directement sur la pellicule les premiers dessins animés du cinéma, qu'il nomme les « Pantomimes lumineuses » projetées à partir d'octobre 1892 sur grand écran dans le cadre de son Théâtre optique au musée Grévin, présente des œuvres qui durent au moins Modèle:Unité, et vont jusqu'à Modèle:Unité. En 1902, Le Voyage dans la lune de Georges Méliès, grand succès international, dure 14 minutes.

Depuis les années 1920, les films qui sortent dans la grande majorité des salles sont habituellement des longs métrages, dont la durée est en principe supérieure à 70 minutes et, le plus généralement, d'une durée d'au moins Modèle:Unité.

ActuellementModèle:Quand, les durées de deux heures ou plus sont très courantes. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lorsqu'on parle de « film », le large public suppose, a priori, qu'il s'agit d'un long métrage.

Les premiers longs métrages

The Corbett-Fitzsimmons Fight (1897, États-Unis) est le premier long métrage (durée : 1 heure et 40 minutes). The Story of the Kelly Gang, un film australien réalisé par Charles Tait en 1906, est le premier long métrage de fiction de l'histoire du cinéma (60 ou 70 minutes)<ref>Site cultureandrecreation.gov.au (en archive)</ref>. En France, le premier long métrage est L'Enfant prodigue, de Michel Carré, sorti en 1907, qui dure 1 h 30<ref>Vincent Pinel, Le Cinéma muet, Éd. Larousse, 2010, Modèle:P.92</ref>.

Toujours en France, les premiers longs métrages en couleurs sont Jeunes Filles à marier (1935), vaudeville de Jean Vallée, et La Terre qui meurt (1936), du même Jean Vallée. Ces deux films utilisent un procédé compliqué (nommé d'après l'entreprise Francita qui l'a créé) de superposition de trois images en noir et blanc passant par des filtres colorés<ref>Couleur d'avant-guerre, article de Jean-Pierre Bouyxou, Siné mensuel n° 46, octobre 2015. Le second film a été adapté en DVD par la Cinémathèque de Vendée peu avant cette date.</ref>.

Dématérialisation du long métrage

La Fièvre de l'ormeau (2001) d'Andrès Wood (durée : 1 heure et 34 minutes), sélectionné par la Commission supérieure technique de l'image et du son (CST)<ref>France Télécom, Commission Supérieure Technique de l'Image et du Son, Communiqué de presse, Paris, 29 octobre 2001.</ref>, constitue le contenu de la démonstration par Bernard Pauchon, Alain Lorentz, Raymond Melwig et Philippe Binant<ref>Alexandru Georgescu (et al.), Critical Space Infrastructures. Risk, Resilience and Complexity, Spinger, 2019, p. 48.</ref>, le Modèle:Date- à Paris, de la première transmission de cinéma numérique par satellite en Europe d'un long métrage cinématographique<ref>Régis Caraguel, « Sommet du cinéma numérique », Le Technicien du film, n° 523, Paris, 2002, p. 14.</ref>,<ref>Olivier Bomsel, Gilles Le Blanc, Dernier tango argentique. Le cinéma face à la numérisation, Ecole des Mines, Paris, 2002, p. 12.</ref>,<ref>« Numérique : le cinéma en mutation », Projections, 13, CNC, Paris, septembre 2004, p. 7.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • * Modèle:Article.
  • Claude Forest, L'industrie du cinéma en France. De la pellicule au pixel, La documentation française, Paris, 2013.
  • « Bernard Pauchon, lorsque le cinéma s'élance vers les étoiles », La Lettre, n° 181, Commission Supérieure Technique de l'Image et du Son, mai 2022, p. 54-55 lire en ligne.

Articles connexes

Liens externes

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