La Liste de Schindler
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Modèle:Infobox V3/Fin La Liste de Schindler (Modèle:Lang) est un film américain réalisé par Steven Spielberg et sorti en 1993. Il s'agit d'une adaptation du roman biographique La Liste de Schindler (Schindler's Ark) de Thomas Keneally.
Avec dans les rôles principaux les acteurs Liam Neeson, Ben Kingsley et Ralph Fiennes, le film décrit comment Oskar Schindler, un industriel allemand, réussit pendant la Seconde Guerre mondiale à sauver environ Modèle:Nombre promis à la mort dans le camp de concentration de Płaszów, sans pour autant occulter les travers et ambiguïtés d’un espion de l’Abwehr et membre du parti nazi.
En 2004, le film est sélectionné par la bibliothèque du Congrès pour être conservé au National Film Registry en raison de son Modèle:Citation.
La Liste de Schindler est classé dans le [[AFI's 100 Years...100 Movies|Modèle:Nobr]] de l'Modèle:Lang à la neuvième position. Il est également sixième dans le classement des meilleurs films de tous les temps sur le site de référence IMDB avec une note de Modèle:Frac. Par ailleurs, les personnages d'Oskar Schindler et Amon Göth sont classés parmi les « [[AFI's 100 Years... 100 Heroes and Villains|Modèle:Nombre et Méchants]] » du cinéma.
Synopsis
À Cracovie, durant la Seconde Guerre mondiale, les soldats allemands forcent les Juifs à être parqués dans le ghetto de Cracovie. Oskar Schindler est un industriel allemand, membre du parti nazi. Ne pensant tout d'abord qu'à son profit, il corrompt des membres de la Wehrmacht et des officiers SS pour acquérir une usine de métal émaillé. Dès lors, pour l'aider dans la direction de son entreprise, il engage un comptable juif, Itzhak Stern. Celui-ci est par ailleurs un représentant local de la communauté juive et a des contacts parmi le marché noir et la communauté juive des affaires. Stern aide alors Schindler à trouver des financements pour lancer son entreprise. Schindler entretient des relations amicales avec les nazis, profite de sa fortune, de son statut de « Herr Direktor » et a Stern comme bras droit. Il emploie une main d'œuvre juive bon marché dans son usine. De son côté, Stern convainc Schindler d'engager le plus possible d'employés essentiels à l'effort de guerre allemand : ainsi, celui-ci les sauve de la déportation dans les camps de concentration ou d'une exécution sommaire.
Le SS-Untersturmführer (second lieutenant) Amon Göth arrive à Cracovie pour superviser la construction du camp de concentration de Płaszów. Quand le camp est terminé, il ordonne la liquidation du ghetto. Oskar Schindler ne se rend véritablement compte de l'horreur et de la folie nazie qu'en assistant à la liquidation du ghetto de Cracovie et particulièrement en voyant une petite fille au manteau rouge perdue dans le massacre (c'est un des très rares éléments en couleur du film, principalement filmé en noir et blanc). La fillette se cache des nazis, et plus tard, son cadavre (identifiable par son manteau rouge) sera récupéré dans un charnier pour être acheminé sur un tapis roulant afin d'être brûlé avec les autres victimes de la liquidation du ghetto.
Schindler veille à entretenir son amitié avec Göth et, grâce à des pots-de-vin et des cadeaux, il continue à amuser les SS pour obtenir leur soutien. De son côté, Göth maltraite brutalement sa servante juive, Helen Hirsch, et abat des détenus à la carabine depuis le balcon de sa villa qui surplombe le camp. Les prisonniers vivent dans une terreur quotidienne. Schindler finit par renoncer à son intérêt financier : sa priorité est désormais de sauver le plus de vies possibles. Il corrompt Göth pour obtenir l'autorisation de construire son propre camp pour y abriter ses travailleurs, afin de mieux les protéger.
Les Allemands commençant à perdre la guerre, Göth reçoit l'ordre d'envoyer les derniers Juifs de Płaszów au camp de concentration d'Auschwitz. Schindler demande à Göth l'autorisation de déménager ses salariés vers une nouvelle usine de munitions qu'il prévoit de construire dans sa ville natale de Zwittau-Brinnlitz. Göth accepte, mais contre un énorme pot-de-vin. Schindler et Stern créent alors la « liste de Schindler », une liste de Modèle:Nombre qui seront transférées à Brinnlitz et qui seront épargnées de la déportation vers Auschwitz.
Cependant, un train de femmes destiné à aller à son usine est détourné vers Auschwitz. Elles échappent de peu à la mort grâce à un pot-de-vin, des diamants, donné à Rudolf Höss, le commandant d'Auschwitz. Libérées, elles parviennent saines et sauves à l'usine de Schindler. Dans cette usine, il interdit aux gardiens SS de se rendre dans la salle de production et de commettre tout méfait sur les employés. Il encourage les Juifs à célébrer le Shabbat du samedi. Schindler ira même jusqu'à saboter sa propre marchandise pour qu'elle ne puisse être utilisée militairement durant les sept mois de production de son entreprise. Il dépense alors une grande partie de sa fortune à corrompre les autorités nazies.
L'Armée rouge approche. Les gardes SS ont reçu pour ordre d'éliminer les Juifs, mais Schindler les persuade de ne pas le faire et Modèle:Citation. Schindler ne peut partir sans dire adieu aux Modèle:Nombre qu'il a sauvés et qui lui offrent un anneau d'or fabriqué à partir de prothèses dentaires fondues, et portant la maxime tirée du Talmud : Modèle:Citation (Michna, Sanhédrin 4:5 « Modèle:Lang »). Schindler est touché par le geste mais il a honte de ne pas avoir fait plus. Les Schindlerjuden (les Juifs de Schindler) se réveillent le matin suivant lorsqu'un soldat soviétique leur annonce qu'ils sont libres. Ils quittent la fabrique et se dirigent vers la ville la plus proche.
Quelques mois plus tard, en 1945, la guerre se termine. Oskar Schindler et sa femme, ruinés, quittent le pays. Schindler est pourchassé comme membre du parti nazi et comme un profiteur de guerre ; il fuit l'avancée de l'Armée rouge. Dans les scènes suivantes, on peut voir l'exécution de Göth et un résumé de la vie de Schindler après la guerre. Puis le film en noir et blanc se colorise pour montrer les Schindlerjuden de nos jours, sur la tombe de Schindler à Jérusalem. Accompagnés par les acteurs du film, les Schindlerjuden placent des pierres autour de la pierre tombale. Dans la dernière scène, l'acteur Liam Neeson y dépose deux roses.
Fiche technique
- Titre francophone : La Liste de Schindler
- Titre original : Modèle:Lang
- Réalisation : Steven Spielberg
- Scénario : Steven Zaillian, d'après le roman biographique La Liste de Schindler (Schindler's Ark) de Thomas Keneally
- Musique : John Williams
- Décors : Allan Starski
- Costumes : Anna B. Sheppard
- Photographie : Janusz Kaminski
- Montage : Michael Kahn
- Production : Branko Lustig, Gerald R. Molen, Steven Spielberg et Modèle:Lien
- Société de production : Modèle:Lang et Amblin Entertainment
- Sociétés de distribution : Modèle:Lang (États-Unis) ; Modèle:Lang (France et pays divers)
- Budget : Modèle:Unité
- Pays de production : Modèle:Nobr
- Langues originales : anglais, hébreu, allemand et polonais
- Format : noir et blanc et partiellement couleurs (DeLuxe) - 1,85:1 - DTS - [[Format 35 mm|Modèle:Nombre]]
- Genre : drame historique et biographique
- Durée : Modèle:Nombre
- Dates de sortie<ref>Dates de sortie - Modèle:Lang.</ref> :
Distribution
- Liam Neeson (VF : Claude Giraud) : Oskar Schindler
- Ben Kingsley (VF : Jean Négroni) : Itzhak Stern
- Ralph Fiennes (VF : Patrick Laplace) : Amon Göth
- Caroline Goodall (VF : Juliette Degenne) : Émilie Schindler
- Jonathan Sagall (VF : Georges Caudron) : Poldek Pfefferberg
- Embeth Davidtz (VF : Brigitte Berges) : Helen Hirsch
- Mark Ivanir (VF : Daniel Lafourcade) : Marcel Goldberg
- Götz Otto : un SS
- Friedrich von Thun (VF : Jean-Claude Sachot) : Rolf Czurda
- Andrzej Seweryn : Julian Scherner
- Modèle:Lien (VF : Jean-François Vlérick) : Albert Hujar
- Jochen Nickel (VF : Philippe Peythieu) : Wilhelm Kunde
- Hans-Michael Rehberg (VF : William Sabatier) : Rudolf Höss
- Henryk Bista (VF : Pierre Baton) : monsieur Löwenstein
- Elina Lowensohn : (VF : Marie Vincent) : Diana Reiter
- Ezra Dagan : le rabbi Menasha Levartov
- Bettina Kupfer : Regina Perlman
- Beatrice Macola : Ingrid
- Jerzy Nowak : un investisseur
- Anna Mucha : Danka Dresner
- Piotr Polk : Leo Rosner
- Rami Heuberger : Joseph Bau
- Ezra Dagan : le rabbin Menasha Lewartow
- Hans-Jörg Assmanns : Julius Madritsch
- Daniel Del Ponte : Josef Mengele
- Oliwia Dąbrowska : la petite fille en rouge
- Geno Lechner : Majola
- Sources et légende : Version française (VF) sur AlloDoublage<ref>« Fiche du doublage français du film » sur AlloDoublage, consulté le 26 novembre 2014</ref>
- Acteurs principaux
-
Liam Neeson
(Oskar Schindler) -
Ben Kingsley
(Itzhak Stern) -
Ralph Fiennes
(Amon Göth)
Production
Genèse et développement
Poldek Pfefferberg, un des Juifs sauvés par Oskar Schindler (les Modèle:Lang), avait pour mission de raconter la vie de son sauveur, tentant même de tourner un film biographique concernant Schindler avec la Metro Goldwyn Mayer en 1963<ref name="mcbride1">Modèle:Ouvrage.</ref> et écrit par Howard Koch<ref name="history" />. Mais le projet échoua.
En 1982, l'écrivain Thomas Keneally publie La Liste de Schindler après avoir rencontré Pfefferberg. Le président de MCA, Sid Sheinberg, envoya à Steven Spielberg une critique du livre parue dans le Modèle:Lang. Surpris par l'histoire de Schindler, le réalisateur fut attiré par le caractère paradoxal de l'industriel allemand et se montra suffisamment intéressé pour qu'Modèle:Lang en achète les droits. Il rencontra Pfefferberg en 1983, mais, ne se sentant pas encore prêt à réaliser un film sur la Shoah, Spielberg en proposa la réalisation à Roman Polanski, qui refusa, trouvant l'histoire trop proche de la sienne, sa mère étant morte à Auschwitz<ref name="mcbride2">Modèle:Ouvrage.</ref> et lui ayant vécu dans le ghetto de Cracovie.
La réalisation fut ensuite proposée à Martin Scorsese, qui refusa car il pensait que seul un réalisateur juif en serait capable. Spielberg décida alors de réaliser lui-même La Liste de Schindler après avoir entendu parler du génocide en Bosnie et des négationnistes de la Shoah<ref name="mcbride1" />. Avec la montée du néo-nazisme après la chute du mur de Berlin, il craignait que l'opinion puisse accepter l'intolérance, comme dans les Modèle:Nobr. De plus, le réalisateur se sentait de plus en plus concerné en raison de ses origines juives. Sid Sheinberg donna le feu vert à Spielberg à condition qu'il tourne d'abord Modèle:Lang. Spielberg a dit plus tard à propos de Sheinberg : Modèle:Citation
Le réalisateur ne demanda aucun salaire en faisant ce film. Pour lui, ce salaire aurait été l'« argent du sang<ref name="anecdotes" />,<ref>Modèle:Lien web</ref> ».
Scénario
L'adaptation cinématographique de La Liste de Schindler est écrite par le scénariste et réalisateur Steven Zaillian, connu pour avoir notamment écrit le scénario du Jeu du Faucon (1985), de John Schlesinger et L'Éveil (1990), de Penny Marshall, qui lui permet d'obtenir une nomination à l'Oscar du meilleur scénario adapté en 1991.
Kennealy avait tenté d'en faire une adaptation en 1983, en écrivant un script de Modèle:Nombre. Son adaptation se focalisait sur les nombreuses relations de Schindler et Keneally admit qu'il n'avait pas assez résumé l'histoire. Spielberg engagea par la suite Kurt Luedtke, scénariste d’Modèle:Lang, mais ce dernier, ne trouvant pas de raison pour la transition de Schindler d'opportuniste à sympathisant, abandonna quatre ans plus tard<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Quand Scorsese fut attaché au projet, il engagea Zaillian pour écrire le script du film. De retour dans le projet, Spielberg trouva que le projet de script de Modèle:Nombre de Zaillian était trop court, et lui demanda de l'étendre à Modèle:Nombre. Spielberg voulait mettre l'accent sur les Juifs dans l'Histoire, et décida de prolonger la séquence de la liquidation du ghetto, dont il Modèle:Refnec. Il voulait également que la transition de Schindler soit progressive et ambiguë<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Spielberg and 'Schindler's List': How it came together », Anne Thompson, Entertainment Weekly.com, 21 janvier 1994 (consulté le 3 mars 2016).</ref>.
Attribution des rôles
L'acteur irlandais Liam Neeson fut auditionné pour le rôle de Oskar Schindler en décembre 1992 après que Spielberg l'eut vu dans la pièce de théâtre Modèle:Lien, jouée à Modèle:Lang<ref name="history">Modèle:Lien web.</ref>. Warren Beatty participa à une lecture du scénario, mais Spielberg craignit qu'il n'arrive pas à dissimuler son accent et que son statut de star de cinéma n'occulte le film<ref name=inside/>, Mel Gibson<ref name="history"/>, Kevin Costner<ref name="history" />, mais aussi Bruno Ganz et Stellan Skarsgård<ref name="anecdotes">Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Référence à confirmer exprimèrent leurs souhaits de jouer le rôle de Schindler mais Spielberg préféra engager le relativement inconnu Neeson, qui de fait n'allait pas effacer le personnage. Neeson ressentait le personnage de Schindler comme un bon vivant amusant les nazis, qui le considéraient un peu comme un bouffon. Modèle:Citation. Pour l'aider à préparer le rôle, Spielberg montra de courts extraits du CEO de Time Warner, Steve Ross, qui avait le charisme que Spielberg cherchait à reproduire chez Schindler. Il lui fournit aussi des enregistrements audio de Schindler avec lesquels Neeson put s'exercer à reproduire ses intonations et son phrasé.
Le rôle du tortionnaire nazi Amon Göth fut confié à l'acteur britannique Ralph Fiennes, après que Spielberg l'eut vu dans Les Hauts de Hurlevent et lui eut trouvé une expression de « sadisme sexuel » dans le regard<ref name="anecdotes"/>Modèle:Référence à confirmer. Fiennes ressemblait tellement à Göth en costume que Mila Pfefferberg, l'une des survivantes des événements, en trembla de peur lorsqu'elle le rencontra<ref name="monster">Modèle:Article.</ref>. Pour l'incarner, Fiennes prit treize kilos, rien qu'en buvant de la Guinness, afin d'arrondir sa silhouette<ref name="anecdotes"/>Modèle:Référence à confirmer,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Trente mille figurants furent embauchés pour le film. Steven Spielberg a également auditionné des enfants des Juifs sauvés par Schindler pour les rôles joués en hébreu, ainsi que des Polonais pour jouer les survivants<ref name="anecdotes"/>Modèle:Référence à confirmer,<ref name="history"/>.
En ce qui concerne les acteurs allemands qui jouent les soldats SS, le film a été, selon leurs dires, une façon de s'affranchir des secrets de famille ayant trait à l'Holocauste, raison pour laquelle ils ont remercié Spielberg de leur en avoir donné l'occasion<ref name="anecdotes"/>Modèle:Référence à confirmer,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'un des producteurs, Branko Lustig, qui joue aussi le maître d'hôtel dans la première scène où apparaît Oskar Schindler, est lui-même un survivant d'Auschwitz<ref name="anecdotes"/>Modèle:Référence à confirmer.
Le film est composé de 126 parties parlantes. Des milliers de figurants ont été engagés durant le tournage<ref name=ew.com>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Spielberg and 'Schindler's List': How it came together », Anne Thompson, Entertainment Weekly.com, 21 janvier 1994 (consulté le 4 juin 2016).</ref>. Spielberg engagea des acteurs israéliens et polonais pour leurs aspects d'Européens de l'Est<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alan Mintz, « Popular Culture and the Shaping of Holocaust Memory in America », Samuel and Althea Stroum Lectures in Jewish Studies, University of Washington Press, 2001. Modèle:ISBN Modèle:Présentation en ligne</ref>. Beaucoup d'acteurs allemands étaient réticents à porter l'uniforme SS, mais nombre d'entre eux le remercièrent pour cette expérience cathartique d'avoir tourné ce film<ref name=inside>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Schindler’s List - An Interview with Steven Spielberg », Susan Royal, Insidefilm.com (consulté le 4 juin 2016).</ref>. À la moitié du tournage, Spielberg conçut l'épilogue, la scène où Modèle:Nobr témoignent de leurs respects envers la tombe de Schindler à Jérusalem. Les producteurs ont longtemps recherché les Schindlerjuden (les Juifs de Schindler) afin de les emmener sur le lieu de tournage<ref name=ew.com/>.
Tournage
Le film a été tourné entre Modèle:Date et Modèle:Date dans le quartier de Kazimierz à Cracovie. Steven Spielberg n'a pas obtenu la permission de tourner dans le camp d'Auschwitz, les scènes du camp de la mort ont donc été tournées à l'extérieur des portes, sur un plateau construit à l'identique.
Il fut tourné en noir et blanc, sauf six scènes : une au tout début montrant la cérémonie juive du shabbat, trois centrées sur le manteau rouge d'une petite fille juive, une centrée sur les flammes des bougies allumées pour le shabbat dans l'usine d'armement et la scène finale tournée sur la tombe d'Oskar Schindler.
Juste avant le début du tournage, Spielberg est contacté par Billy Wilder, un réalisateur qu'il admire : celui-ci, qui a pris sa retraite en 1981, souhaiterait réaliser La Liste de Schindler avant de mettre définitivement fin à sa carrière. Il sait que Spielberg a obtenu les droits d'adaptation, mais ignore que le film est déjà en production ; Spielberg, très peiné, lui annonce que le tournage doit commencer la semaine suivante. Wilder est la première personne à qui Spielberg projette le film une fois terminé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le tournage fut sans doute l'un des plus éprouvants pour Spielberg : Modèle:Citation Le tournage s'avère de plus particulièrement éprouvant pour le réalisateur puisque ce dernier, en parallèle, doit également diriger les effets spéciaux de Jurassic Park, sur un sujet radicalement différent<ref>Modèle:Article.</ref>.
Robin Williams, grand ami de Steven Spielberg, sentant que le moral de l'équipe du film était au plus bas, appelait chaque jour Spielberg sur le tournage en lui demandant de mettre le téléphone sur haut parleur et racontait des blagues pendant dix minutes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Sur le tournage du film, Ben Kingsley, l'interprète d'Itzhak Stern, comptable de Schindler, garda dans une poche de son manteau une photo d'Anne Frank, jeune fille morte dans les camps de concentration et dont le journal intime a été publié après la Shoah, car regarder la photo lui donnait la force nécessaire et le ton juste pour interpréter certaines scènes difficiles du filmModèle:Réf nécessaire.
Musique
La bande originale du film a été composée par John Williams avec la présence notable du violoniste Itzhak Perlman. Il reçoit l'Oscar de la meilleure musique de film et le British Academy Film Award de la meilleure musique de film pour cet album.
Le film contient également des chansons non originales : Billie Holiday (chanson Modèle:Lang), Jean-Sébastien Bach (Suite Anglaise no 2 en la mineur), Modèle:Lang également orthographié Oyfn Pripetshik, Oyfn Pripetchek,(yiddish: אויפֿן פּריפּעטשיק) de Mark Markovich Warshawsky (1848-1907), une chanson en yiddish qui est le thème de la petite fille au manteau rouge et à la fin du film Modèle:Lang, une chanson en hébreu de Naomi Shemer.
Accueil
Critique
Modèle:Infobox Critique presse
La Liste de Schindler reçoit un accueil critique majoritairement positif. Sur le site agrégateur de critiques Modèle:Lang, le film obtient un score de 97 % d'avis favorables, sur la base de 98 critiques collectées et une note moyenne de 9,04/10 ; le consensus du site indique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 94 sur 100, sur la base de 26 critiques collectées ; le consensus du site indique : Modèle:Citation (Universal acclaim)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En France, ce film reçoit de très bons retours, les spectateurs du site Allociné lui donnant une note moyenne de 4,6/5<ref name=allociné>« La Liste de Schindler », Allociné (consulté le 22 mars 2019).</ref>, une bonne appréciation qu'il a toujours dans les années 2020, quand il est deuxième du classement des 300 meilleurs films de tous les temps selon les avis des télespectateurs sur la base cette fois de Modèle:Nb collectés, derrière "Forrest Gump" et devant La Ligne verte, "12 hommes en colère", "Le Parrain", "Les évadés", "Le Seigneur des anneaux : le retour du roi", "Le Roi lion", "Vol au-dessus d'un nid de coucou" et "The Dark Knight, Le Chevalier Noir"<ref>Classement des 300 meilleurs films de tous les temps sur le site Allociné [1]</ref>.
Le film est classé dans le [[AFI's 100 Years...100 Movies|Modèle:Nobr de l'Modèle:Lang]] à la huitième position. Les personnages d'Oskar Schindler et Amon Göth sont classés dans leur liste des [[AFI's 100 Years... 100 Heroes and Villains|Modèle:Nombre et Méchants]] du cinéma. Par ailleurs, le film est classé à la sixième place de la liste des Meilleurs films de tous les temps sur le site de référence IMDB, avec une note de Modèle:Frac<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À la suite de ce film, le réalisateur américain Stanley Kubrick renonça à faire son long-métrage Modèle:Lang, pensant qu'il était inutile Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>
À l'opposé de cet engouement, Louis Skorecki reproche à Spielberg d'avoir transformé la Shoah en spectacle et de filmer Modèle:Citation<ref name="skorecki">Modèle:Lien web.</ref>. De son côté, Charlotte Lacoste, dans son ouvrage Séductions du bourreau, critique l'humanisme donné au personnage d'Oskar Schindler Modèle:Incise par rapport aux victimes, les déportés juifs<ref>Charlotte Lacoste, Séductions du bourreau. Négation des victimes, 2014, 488 p. Modèle:ISBN Modèle:Présentation en ligne</ref>.
Claude Lanzmann, le réalisateur du film Shoah (1985), manifeste également une virulente opposition au film de Spielberg. Selon lui, le film occulte l'épouvante du tableau général de l'Holocauste en se concentrant sur le cas particulier de Schindler : Modèle:Citation. Il le compare également à la mini-série Holocauste (1978), avec laquelle il Modèle:Citation le génocide en le traitant comme un objet de spectacle : Modèle:Citation. Lanzmann s'indigne enfin du parallèle effectué, dans la dernière séquence du film, entre l'Holocauste et la naissance de l'État d'Israël<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Lang
Aux États-Unis, sorti dans un premier temps dans un nombre limité de salles, le film se classe à la quatorzième place avec Modèle:Unité. Mais dès sa sortie en salles sur le reste du territoire, le film se hausse à la Modèle:10e du Modèle:Lang avec Modèle:Unité en trois semaines.
Le film atteint la deuxième place du Modèle:Lang dès sa quatorzième semaine, avec Modèle:Unité de recettes pour finir honnêtement sa carrière avec Modèle:Unité sur le territoire américain après Modèle:Nombre.
C'est à l'étranger que La Liste de Schindler fait son meilleur score. Le film fut un grand succès mondial, rapportant Modèle:Nombre de dollars US, pour un budget de Modèle:Nombre.
Distinctions
Récompenses
Timbre commémoratif allemand célébrant le centenaire de la naissance d'Oskar Schindler.
- BAFTA 1993 :
- Meilleur film : Branko Lustig, Gerald R. Molen et Steven Spielberg
- Meilleur réalisateur : Steven Spielberg
- Meilleur scénario adapté : Steven Zaillian
- Meilleur acteur dans un second rôle : Ralph Fiennes
- Meilleure musique : John Williams
- Meilleur montage : Michael Kahn
- Meilleure photographie : Janusz Kamiński
- [[51e cérémonie des Golden Globes|Modèle:Lang]] 1994 :
- Oscar 1994<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Meilleur film : Branko Lustig, Gerald R. Molen et Steven Spielberg
- Meilleur réalisateur : Steven Spielberg
- Meilleur scénario adapté : Steven Zaillian
- Meilleure musique de film : John Williams
- Meilleure direction artistique : Allan Starski et Ewa Braun
- Meilleur montage : Michael Kahn
- Meilleure photographie : Janusz Kamiński
Nominations
- [[47e cérémonie des British Academy Film Awards|Modèle:Lang]] 1993 :
- Meilleur acteur : Liam Neeson
- Meilleur acteur dans un rôle secondaire : Ben Kingsley
- Meilleurs décors : Allan Starski et Ewa Braun
- Meilleurs costumes : Anna Biedrzycka-Sheppard
- Meilleurs maquillages et coiffures : Christina Smith, Matthew Mungle, Waldemar Pokromski, Pauline Heys
- Meilleur son : Charles L. Campbell, Louis L. Edemann, Robert Jackson, Ronald Judkins, Andy Nelson, Steve Pederson, Scott Millan
- César 1995 :
- [[51e cérémonie des Golden Globes|Modèle:Lang]] 1994 :
- Oscar 1994 :
Notes et références
Modèle:Références Modèle:Traduction/Référence