Daniel Day-Lewis
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Daniel Day-Lewis, né le Modèle:Date de naissance à Londres, est un acteur britannico-irlandais<ref>Citoyen irlandais depuis 1993.</ref>.
Reconnu pour l'intensité dramatique de ses compositions aussi marquantes que diverses (aristocrate, petit voyou, marginal ou criminel) chez des réalisateurs tels que Martin Scorsese, Steven Spielberg, Stephen Frears, Jim Sheridan, Paul Thomas Anderson ou encore James Ivory, il est aussi réputé pour être l'un des acteurs internationaux les plus sélectifsModèle:Sfn, apparaissant seulement dans cinq films entre 1998 et 2010. Adepte de La Méthode de l'Modèle:LangModèle:Sfn, Day-Lewis est célèbre pour l'implication extrême et constante qu'il accorde à ses personnages, les longues recherches qu'il entreprend et l'important temps de préparation qu'il exige pour chacun de ses rôles<ref>Modèle:Article.</ref>.
Son interprétation du personnage de Christy Brown dans Modèle:Lang (1989) lui a valu l'Oscar et le [[British Academy Film Award du meilleur acteur|Modèle:Lang]] du meilleur acteur ; il remporte également l'Oscar, le BAFTA, le [[Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique|Modèle:Lang]] et le [[Screen Actors Guild Award du meilleur acteur dans un premier rôle|Modèle:Lang]] du meilleur acteur pour ses rôles de Daniel Plainview dans Modèle:Lang (2007) et d'Abraham Lincoln dans Lincoln (2012). Acteur parmi les plus récompensés du cinéma contemporain, il est par ailleurs le seul acteur au monde à ce jour à avoir obtenu trois Oscars du meilleur acteur<ref>Le deuxième catégories acteur/actrice confondues derrière Katharine Hepburn, lauréate de quatre Oscar de la meilleure actrice.</ref>, récompense pour laquelle il a de plus été nommé à trois reprises, pour ses rôles de Gerry Conlon dans Au nom du père (1993), de William Cutting dans Gangs of New York (2002) et de Reynolds Woodcoks dans Phantom Thread (2017).
En 2013, il est inclus dans la liste des cent personnes les plus influentes du monde établie par le [[Time (magazine)|Modèle:Lang]]. En 2014, il est élevé au rang de Knight Bachelor par la reine Élisabeth II pour services rendus aux arts britanniques.
Il annonce, en 2017, son intention de se retirer des plateaux après le tournage de Modèle:Lang.
Biographie
Jeunesse et formation
Daniel Michael Blake Day-Lewis<ref>Modèle:Lien web.</ref> est le fils du poète Cecil Day-Lewis, CBE<ref name="Film Reference">Modèle:Lien web.</ref>, né en Irlande mais ayant vécu la plus grande partie de sa vie en Angleterre où il devient poète lauréat (Modèle:Lang) de la reine Élisabeth II en 1967. Sa mère, l'actrice Jill Balcon<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata|^%a%a||plain=false}}/{{#if:|}} Jill Balcon sur l’Modèle:Lang.</ref>, est une juive ashkénaze <ref>Modèle:Article.</ref> et la fille de Michael Balcon, directeur des studios Ealing<ref name="Film Reference"/>.
À l'occasion de sa naissance, son père compose le poème suivant : Modèle:Citation bloc
La famille déménage deux ans plus tard à Modèle:Lang, où Daniel grandit aux côtés de sa grande sœur Modèle:Lien<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata|^%a%a||plain=false}}/{{#if:|}} Tamasin Day-Lewis sur l’Modèle:Lang.</ref>, qui deviendra réalisatrice de documentaires et chef cuisinier pour la télévision<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="The Washington Post 2005"/>.
Alors qu'il vit dans un quartier de la classe moyenne de Modèle:Lang, Day-Lewis est souvent rudoyé par une bande de voyousModèle:Sfn de son école publiqueModèle:Sfn en raison de ses origines sociales. Il en profite cependant pour assimiler l'accent local, ainsi que les particularités du milieu ouvrier, qui furent si convaincants lors de ses premières performancesModèle:Sfn,Modèle:Sfn, et il s'engage même dans des activités délictuelles mineures, telles que le vol à l'étalage<ref name="Talk Talk">Modèle:Lien web.</ref>.
En 1968, lorsqu'il a onze ans, ses parents l'envoient en internat dans une école privée de Modèle:Lang dans le Modèle:Lang, à cause de son comportement difficile. Bien qu'il déteste son école, il y découvre les trois activités qui l'intéresseront le plus par la suite : le travail du bois, la pêche et le métier d'acteur. Peu enclin aux études après deux ans à Modèle:Lang, il est transféré dans une autre école privée, Modèle:Lang, à Modèle:Lang (Modèle:Lang)<ref name="NNDB">Modèle:Lien web.</ref>, où sa sœur est déjà scolarisée, et dont la philosophie est plus détendue et créative. Son père meurt alors qu'il a quinze ans en 1972, et peu après, Daniel Day-Lewis est interné en hôpital psychiatrique à la suite d'une overdose médicamenteuse<ref name="Ecran noir">Modèle:Lien web.</ref>.
Il quitte Modèle:Lang en 1975, rentré dans les rails, et il doit alors faire des choix pour sa carrière professionnelle. Bien qu'il excelle sur scène au Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il décide de devenir ébéniste, s'inscrivant dans un apprentissage de cinq ans. Cependant, en raison de son manque d'expérience, il n'est pas accepté<ref name="Talk Talk"/>. Finalement, ébloui par la performance de Robert De Niro dans Modèle:Lang (1976)<ref name="Talk Talk"/>, il s'inscrit et est accepté aux cours de théâtre dispensés au Modèle:Lang<ref name="Talk Talk"/>, qu'il suit pendant trois ans. Il apparaît sur la scène du théâtre de temps à autre, où il joue entre autres avec Pete Postlethwaite, qu'il retrouvera en 1994 dans Au nom du père<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il reçoit en janvier 2010 le titre de Docteur honoris causa de l'université de Bristol, en partie en raison de son passage à la Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Carrière
Débuts et révélation (années 1970-1980)
Après ses débuts au théâtre à Bristol, il obtient son premier rôle de figuration à l'âge de 14 ans, dans le film de John Schlesinger, Un dimanche comme les autres (Modèle:Lang), où il n'est pas crédité dans le rôle d'un jeune vandale dont, un peu plus loin dans le métrage, on filme de façon détaillée et très documentée la bar-mitsva (et qui, semble-t-il, est le neveu du docteur Hirsch joué par Peter Finch). Daniel Day-Lewis décrit cette expérience comme Modèle:Citation, ayant reçu Modèle:Unité pour vandaliser des voitures de luxe garées devant l'église locale<ref name="The Washington Post 2005">Modèle:Lien web.</ref>. Il retourne ensuite sur les planches à Bristol et à Londres, où il apparaît dans des productions telles que Modèle:Lang ou Modèle:Lang au Modèle:Lang<ref name="Film Reference - Stage">Modèle:Lien web.</ref> et intègre la célèbre troupe de la Modèle:Lang pour Roméo et Juliette et Le Songe d'une nuit d'été<ref name="RSC DB">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Talk Talk"/>. Il joue aussi dans plusieurs téléfilms et mini-séries pour la télévision britannique.
Onze ans après sa première apparition au cinéma, Daniel Day-Lewis est embauché par Richard Attenborough pour son biopic Gandhi (1982), dans le rôle d'un jeune voyou raciste. L'année suivante, il obtient le rôle secondaire de John Fryer, officier de la Modèle:Lang et second du capitaine interprété par Anthony Hopkins dans Le Bounty (Modèle:Lang). Mais c'est le personnage d'homosexuel marginal amoureux d'un immigré pakistanais dans Modèle:Lang (1985) de Stephen Frears, et son interprétation d'un jeune anglais de bonne famille la même année dans Chambre avec vue (Modèle:Lang) de James Ivory, deux rôles opposés, qui le révèlent au grand public. En 1986, il manque le rôle de Sid Vicious dans le film Sid et Nancy, finalement attribué à Gary Oldman<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1987, il endosse le rôle principal de L'Insoutenable Légèreté de l'être (Modèle:Lang) de Philip Kaufman, au côté de Juliette Binoche et Lena Olin. Il y interprète un jeune médecin tchèque dont les relations sentimentales sont bouleversées par le Printemps de Prague. Pour préparer le rôle, et durant les huit mois de tournage, il a appris à parler tchèque (pour un film tourné en anglais, uniquement pour en avoir l'accent) et refuse pour la première fois de quitter le personnage entre les scènes<ref name="Talk Talk"/>.
Après L'Insoutenable Légèreté de l'être, et des rumeurs faisant état d'une relation avec Juliette Binoche<ref name="Talk Talk"/>, il se sépare de l'actrice Sarah Campbell<ref name="Talk Talk"/>.
Daniel Day-Lewis interprète sa propre version de la Méthode pour le rôle du poète irlandais infirme Christy Brown dans Modèle:Lang de Jim Sheridan en 1989, pour lequel il reçoit l'Oscar du meilleur acteur et de nombreux autres prix. Au cours du tournage, ses excentricités sont à leur apogée, en raison de son refus de quitter le personnage durant toute la période du tournage : il passe des mois en fauteuil roulant (les techniciens doivent le soulever sur le plateau de tournage avec un système de câbles) et est nourri à la petite cuillèreModèle:Sfn afin d'avoir un aperçu de chaque aspect de la vie de Brown. Finalement, il se casse deux côtes à cause de la position voûtée qu'il occupe sur sa chaise roulante<ref>Modèle:Vid {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} An Inspirational Journey: The Making of My Left Foot : making-of du film sur le DVD, Miramax Films, 2005.</ref>, qui lui cause depuis des douleurs dans le dosModèle:Sfn. Le rôle est classé Modèle:4e des dix rôles les plus extrêmes jamais joués par le site Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il revient sur scène en 1989 pour travailler dans l'adaptation de Modèle:Lang (1603) par Richard Eyre au Modèle:Lang. Au cours de la scène où le fantôme du père de Hamlet apparaît à son fils pour la première fois, il s'effondre<ref name="Talk Talk"/>, secoué de sanglotsModèle:Sfn. Refusant de revenir sur scène, il est rapidement remplacé par Ian Charleson, alors que c'est Jeremy Northam qui reprend le rôle-titre pour le reste des représentations programmées. Bien que l'explication officielle de son malaise ait été attribué à la fatigue, une rumeur fait état de ce que Daniel Day-Lewis aurait en fait aperçu le fantôme de son père, mort 17 ans plus tôt, ce qu'il confirme plus tard dans une émission britannique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. Il n'est jamais remonté sur scène depuis.
Confirmation, puis retrait (années 1990)
Au début des années 1990, Daniel Day-Lewis rencontre Isabelle Adjani, avec qui il a un fils, Gabriel-Kane<ref name="NNDB"/>, né en 1995 quelques mois après leur séparationModèle:Sfn.
En 1992, trois ans après son Oscar, il apparaît dans le film de Michael Mann, Le Dernier des Mohicans (Modèle:Lang), dans le rôle d'un européen recueilli dès la naissance par un Mohican. Son travail de préparation est largement médiatisé : il s'isole plusieurs mois dans la forêt à chasser et pêcher, et il apprend à dépecer des animaux, à construire des canoës, à se battre avec un tomahawk, et à charger un pistolet à poudre en pleine course. Pistolet qu'il a porté sur lui pendant tout le temps du tournage<ref name="Talk Talk"/>,<ref name="TCM">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Overview for Daniel Day-Lewis sur Turner Classic Movies (TCM). Consulté le 8 novembre 2011.</ref>.
Alors que son père avait choisi la nationalité britannique lors de la proclamation de la république d'Irlande en 1949, Daniel Day-Lewis reprend la double nationalité irlandaise en 1993 lorsqu'il s'installe dans le comté de Wicklow<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1993, il collabore pour la première fois avec Martin Scorsese dans Le Temps de l'innocence adapté du roman éponyme d'Edith Wharton Modèle:Incise où il est face à Winona Ryder et Michelle Pfeiffer. Le film se déroule pendant le Modèle:Lang, Modèle:Citation en Amérique, et en guise de préparation, Daniel Day-Lewis se promène pendant deux mois dans New York vêtu des costumes de l'aristocratie des Modèle:Nobr, avec un haut-de-forme, des chemises à jabot, une canne et une cape pendant l'hiver<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'isole de longues semaines dans un hôtel dont l'architecture ressemble aux endroits où se déroule le film, puis disparaît littéralement, jusqu'à ce que la production se rende compte qu'il était enregistré sous le nom de Newland Archer, le nom de son personnage dans le filmModèle:Sfn.
Après avoir refusé les rôles principaux dans Modèle:Lang, Le Patient anglais et La Liste de Schindler, il retrouve Jim Sheridan dans Au nom du père (Modèle:Lang, 1993), dans lequel il interprète Gerry Conlon, l'un des Quatre de Guildford (Modèle:Lang), injustement accusé d'un attentat perpétré par l'IRA provisoire. Daniel Day-Lewis perd plusieurs kilos pour se préparer au rôle, reprend son accent nord-irlandais devant et derrière les caméras ; il passe aussi plusieurs semaines en cellule et demande à subir une séance d'interrogatoire musclée pendant trois jours, exigeant des techniciens qu'ils lui jettent des seaux d'eau glacée et qu'ils l'insultent<ref name="TCM"/>. Le rôle lui vaut une seconde nomination aux Oscars, et il est aussi nommé au BAFTA et au Golden Globe du meilleur acteur.
En 1996, Daniel Day-Lewis joue dans l'adaptation de la pièce Les Sorcières de Salem (1952), intitulée La Chasse aux sorcières (Modèle:Lang), réalisée par Nicholas Hytner, où il retrouve Winona Ryder. Deux ans plus tard, il est à nouveau engagé par Jim Sheridan pour le rôle de Danny Flynn dans Modèle:Lang , l'histoire d'un ancien boxeur et membre de l'Modèle:Lang récemment libéré de prison, basée sur la vie de l'irlandais Barry McGuigan, champion poids plume dans les années 1980. Pour préparer sa prestation, Day-Lewis s'entraîne pendant plusieurs mois avec l'ancien boxeur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1996, alors qu'il travaille sur l'adaptation cinématographique de la pièce Les Sorcières de Salem, il visite la maison du dramaturge Arthur Miller, où il rencontre sa fille, Rebecca Miller. Ils se marient l'année suivante, et ont deux fils : Ronan Cal Day-Lewis (né le 14 juin 1998) et Cashel Blake Day-Lewis (né en mai 2002), avec qui ils partagent leur vie entre les États-Unis et l'Irlande<ref name="The Washington Post 2005"/>.
À la suite du film, Daniel Day-Lewis prend une Modèle:Citation du métier d'acteur et revient à son ancienne passion de l'ébénisterie. Il déménage en Italie, à Florence, où il s'initie aux techniques de cordonnerie, pour finalement se former au métier de cordonnier<ref name="Talk Talk"/>. Ses doutes et ses actions ne sont alors pas connus du public, et il a toujours refusé de s'expliquer sur cette période de sa vie<ref name="NYT Biographie">Modèle:Lien web.</ref>.
Retour (années 2000)
Après cinq années d'absence et après avoir refusé le rôle d'Aragorn dans les trois films adaptés du Seigneur des Anneaux<ref name="Talk Talk"/>, Daniel Day-Lewis revient au cinéma pour tourner à nouveau sous la direction de Martin Scorsese dans le film historique Modèle:Lang (2003). Il y campe un inquiétant Bill le Boucher (Modèle:Lang) dans le New York du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, celui des guerres entre communautés immigrées et mafieuses, sur fond d'émeutes anti-conscription, les Modèle:Lang, et il fait face à Leonardo DiCaprio, jeune protégé de Bill. Il commence un long processus de préparation en prenant des cours en tant qu'apprenti boucher avant le début du tournage, et il reste dans la peau de son personnage entre les prises, en gardant son accent new-yorkais<ref name="Talk Talk"/>. Il tombe malade pendant le tournage, et on lui diagnostique une pneumonie, mais il refuse de porter un manteau plus chaud ou d'avaler un traitement antibiotique, parce que celui-ci n'existait pas à l'époque (il acceptera finalement de recevoir un traitement médical)Modèle:Sfn. Son interprétation lui vaut une troisième nomination à l'Oscar du meilleur acteur, et il remporte le BAFTA dans la même catégorie, ainsi que de nombreuses autres récompenses.
En 2006, son épouse Rebecca Miller lui offre le rôle principal de son film Modèle:Lang dans lequel il interprète un homme mourant, ancien hippie, qui élève seul sa fille. Au cours du tournage, il vit à l'écart de sa compagne dans le but d'obtenir l'isolement qui lui semble nécessaire pour se concentrer sur la réalité de son personnage<ref name="The Washington Post 2005"/>.
L'année suivante, il apparaît dans le film de Paul Thomas Anderson, Modèle:Lang, adapté du roman Pétrole ! (Modèle:Lang, 1927) d'Upton Sinclair, dans le rôle de Daniel Plainview, prospecteur de terres meurtrier et violent, dans le Far West du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son interprétation hallucinée de ce personnage sombre, maléfique et profondément insaisissable, est saluée par la critique et le public<ref name="The Washington Post 2005"/>. Le film lui vaut de nombreuses nominations par la plupart des institutions décernant les prix cinématographiques du début d'année. Il gagne l'Oscar, le BAFTA, le Golden Globe et le Screen Actors Guild Award du meilleur acteur (qu'il dédie à Heath Ledger, mort une semaine avant la cérémonie, et dont il s'est inspiré pour le rôle, qualifiant son interprétation dans Le Secret de Brokeback Mountain d'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>), ainsi que presque toutes les récompenses décernées par les associations de critiques de films. En remportant l'Oscar, Daniel Day-Lewis rejoint Marlon Brando et Jack Nicholson parmi les acteurs ayant reçu un Oscar du premier rôle au cours de deux décennies non-consécutives et devient le premier comédien européen, et non-américain, à être deux fois lauréat de ce prix.
En 2009, Daniel Day-Lewis joue le rôle du réalisateur Guido Contini dans le film musical Modèle:Lang de Rob Marshall, adapté du Huit et demi (Modèle:Lang, 1963) de Federico Fellini<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est nommé au Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie et partage plusieurs nominations et récompenses de la meilleure distribution avec Marion Cotillard, Penélope Cruz, Nicole Kidman, Judi Dench, Sophia Loren, Kate Hudson et Fergie.
Lincoln et Phantom Thread (années 2010)
Les années 2010 sont marquées par les sorties de seulement deux longs-métrages.
En 2012, il est dirigé pour la première fois par Steven Spielberg dans Lincoln, adapté de l'ouvrage Modèle:Lang de Doris Kearns Goodwin et consacré à la dernière partie de la vie d'Abraham Lincoln, lors de son combat pour l'adoption, par le Congrès, du Modèle:13e permettant l'abolition de l'esclavage. Daniel Day-Lewis y interprète le rôle-titre<ref name="Filmo Imdb"/>. Dans un premier temps, le comédien refuse le rôle déclarant à Spielberg : Modèle:Citation<ref name="Cesbron2013">Modèle:Article.</ref>. Mais sur l'insistance de son ami Leonardo DiCaprio qui l'engage à réfléchir avant de donner une réponse définitive, il se ravise<ref name="Cesbron2013"/>. Il réclame alors au réalisateur plus d'une année de préparation durant laquelle il lit une centaine de livres sur le président américain et travaille longuement avec les maquilleurs pour lui ressembler le plus possible<ref name="Cesbron2013"/>. Il entame également plusieurs recherches et se renseigne minutieusement sur les postures, les gestes familiers et le timbre de voix sujet à discussion du Modèle:16e des États-Unis, tels que le relatent les témoignages d'époque<ref name="Cesbron2013"/>.
Durant le tournage, il exige que l'équipe le nomme « Monsieur le président » en toutes circonstances, avant et après les prises puis envoie des SMS dans le langage du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à Sally Field, qui joue son épouse à l'écran<ref name="Cesbron2013"/>. Lors de sa sortie, le film reçoit un accueil critique largement positif, principalement pour l'interprétation de son acteur principal. En 2013, il est nommé à de nombreux prix cinématographiques de premier ordre dont douze Oscars. Lincoln est également un succès au box office, avec plus de Modèle:Unité de recettes (avant la sortie internationale). Daniel Day-Lewis rafle la quasi-totalité des prix de la saison des récompenses 2012-2013 : il remporte notamment le Golden Globe, le Critics Choice Award, le Screen Actors Guild Award, le BAFTA et, pour la troisième fois, l'Oscar du meilleur acteur ce qui constitue un record inédit. Il devient en effet, chez les hommes, le premier acteur – et le premier Européen – à remporter trois trophées aux Oscars dans la catégorie meilleur acteur, ce que des stars légendaires telles que Gary Cooper, Fredric March, Spencer Tracy, Marlon Brando, Jack Nicholson ou encore Dustin Hoffman n'avaient jamais réussi avant lui<ref name="Cesbron2013"/>. Dans ce classement, il reste néanmoins derrière Katharine Hepburn qui détient le record absolu d'Oscars gagnés avec quatre statuettes pour le meilleur premier rôle<ref name="Cesbron2013"/>.
En décembre 2017, sort Phantom Thread, sa seconde collaboration avec le cinéaste Paul Thomas Anderson. Le 20 juin 2017, l'acteur déclare qu'il s'agit de son dernier film et annonce son départ à la retraite, après vingt films (en excluant son premier film, où il est non-crédité) et son statut de premier acteur à gagner trois fois l'Oscar<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Daniel Day-Lewis announces retirement from acting dans The Guardian du 20 juin 2017.</ref>,<ref>Le comédien Daniel Day-Lewis met un terme à sa carrière dans Le Monde du 21 juin 2017.</ref>.
Jeu d'acteur
Le talent de Daniel Day-Lewis est reconnu par une grande partie de la profession<ref name="Metacritic">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Rotten Tomatoes">Modèle:Lien web.</ref>. Se réclamant de l'Modèle:LangModèle:Sfn, il a la réputation de se vouer totalement aux personnages qu'il incarne, passant, dans chaque registre, par une très large palette d'émotions, de la plus excessive à la plus enfouie, et de rester dans la peau de son personnage pendant toute la durée du tournage. Un journaliste évoque le Modèle:Citation chez Day-Lewis, qui fait partie de cette Modèle:Citation
Les critiques de cinéma ont largement commenté et plébiscité son jeu d'acteur. Modèle:Lang écrit qu'il est Modèle:Citation. Il est placé à part parmi les grands acteurs anglophones, comme Tom Cruise, Harrison Ford, Clint Eastwood ou Gene Hackman, qui sont considérés comme des Modèle:Citation
Son jeu hors du commun est aussi reconnu en France. Télérama écrit à propos de son rôle dans Modèle:Lang : Modèle:Citation, alors que Le Monde 2 en fait sa couverture en 2008 pour la sortie de Modèle:Lang, le qualifiant de Modèle:CitationModèle:Sfn.
Certains médias regrettent cependant le cabotinage dont il semble faire preuve dans l'interprétation de certains de ses derniers rôles<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Lang titrant en 2008 Modèle:Citation. D'aucuns répondent qu'il interprète alors un personnage qui cabotine, et que dans son immersion dans la psychologie et la gestuelle de celui-ci, il est ainsi légitime pour l'acteur d'en accentuer les grimaces<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Day-Lewis est parfois qualifié de Modèle:Citation ou de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> en raison de son investissement intégral dans le rôle qu'il est en train de jouer, ainsi que de sa rigueur. Il explique : Modèle:Citation
Popularité
Il est remarqué dès 1986 pour ses rôles dans deux films sortis le même jour aux États-Unis, Modèle:Lang et Chambre avec vue. Il interprète là deux rôles tellement différents que la plupart des critiques en sont impressionnés, alors que certains avaient déprécié sa performance dans Le Bounty en 1984 (Modèle:Citation)<ref name="Talk Talk"/>. Roger Ebert écrit dans le Modèle:Lang : Modèle:Citation
À la fin des années 1980, il est ainsi catégorisé dans une nouvelle génération d'acteurs britanniques prometteurs, aux côtés de Gary Oldman ou de Tim Roth<ref group=alpha>Citation originale : Modèle:Citation étrangère.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, collectivement appelés Modèle:Citation étrangère, en référence au Modèle:Lang américain, avec Modèle:Citation étrangère pour Modèle:Lang (britannique). Tous issus du même milieu ouvrier du Sud de Londres (Modèle:Lang pour Oldman, Modèle:Lang pour Roth et Modèle:Lang pour Day-Lewis), les trois acteurs ont formé un Modèle:Citation du cinéma britannique dans les années 1980<ref name="LoveFilm">Modèle:Lien web.</ref>. Souvent comparé à Laurence Olivier à ses débuts<ref name="Yahoo">Modèle:Lien web.</ref>, il est aussi considéré comme l'héritier de Robert De Niro et Marlon Brando<ref name="LoveFilm"/>.
Son héritage a inspiré nombre de jeunes acteurs, comme Ewan McGregor, qui pense même à abandonner sa carrière d'acteur lorsqu'il visionne sa performance dans Au nom du père, pensant qu'il ne serait jamais aussi bon que lui<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À un peu plus de cinquante ans, il fait déjà partie des modèles auxquels sont comparés les acteurs considérés comme des révélations au début des années 2010, comme Ryan Gosling<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Michael Fassbender<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Il est également considéré comme l'un des acteurs les plus sélectifs et les moins prolifiques du cinéma contemporain<ref name="The Telegraph 2008"/>, ayant tourné dans moins de vingt films depuis 1971, laissant passer jusqu'à cinq ans entre deux rôles. Ses choix, allant du cinéma indépendant (Modèle:Lang) aux grosses productions (Modèle:Lang), sont souvent des succès critiques<ref name="Metacritic"/>,<ref name="Rotten Tomatoes"/> et commerciaux<ref name="BO Mojo"/>, à une ou deux exceptions près. Le total des recettes de l'ensemble de ses films atteint plus de Modèle:Unité<ref name="BO Mojo">Modèle:Lien web.</ref>.
Le charisme et l'intensité de Day-Lewis l'ont conduit à se voir nommé par plusieurs magazines (Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, etc.) sur leurs listes des personnalités les plus sexy de la planète<ref>Modèle:Lien web</ref>. De plus, Modèle:Lang l'a classé parmi les 100 plus grands acteurs de notre temps en 2002<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> et il apparaît deux fois dans la liste des 100 meilleures performances de Modèle:Lang en 2006<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 5 novembre 2012, il fait la une du Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web</ref> dans sa version originale américaine, accompagnée de la phrase Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que dans les éditions européennes, asiatiques, africaine et du Moyen-Orient, sous-titrée Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>, et fait partie des 20 hommes mémorables de l'année du Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Day-Lewis apparaît également sur un timbre édité par la République d'Irlande en 1996 à l'occasion du centenaire du cinéma irlandais, sur une reproduction d'une scène de Modèle:Lang (trois autres timbres sortis en même temps représentent des scènes de L'Homme d'Aran de Robert O'Flaherty, Les Commitments d'Alan Parker et Modèle:Lang aussi de Jim Sheridan)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2011, le groupe de rock indépendant Ride the Arch enregistre un morceau instrumental intitulé Daniel Day-Lewis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Théâtre
Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de l'ouvrage Modèle:Lang par Garry JenkinsModèle:Sfn.
- 1975 : Pleure, ô pays bien-aimé (Modèle:Lang), Sevenoaks : un jeune noir<ref name="Talk Talk"/>
- 1979 : Modèle:Lang, mise en scène d'Adrian Noble, Bristol Old Vic : un soldat
- 1979 : Troïlus et Cressida de Shakespeare, mise en scène de Richard Cottrell, Bristol Old Vic : Déiphobe
- 1979 : Modèle:Lang, mise en scène Pete Postlethwaite, Bristol Old Vic : Stanley Baldry
- 1979 : Modèle:Lang, mise en scène de Bob Crowley, Bristol Old Vic : l'incroyable Faz
- 1980 : Modèle:Lang, mise en scène de Nigel Williams, Bristol Old Vic : Iron
- 1980 : Modèle:Lang de Christopher Marlowe, mise en scène de Richard Cottrell, Bristol Old Vic : Leicester
- 1980 : Ah Dieu ! que la guerre est jolie de Joan Littlewood, mise en scène de David Tucker, Bristol Old Vic
- 1980 : Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, mise en scène de Richard Cottrell, Bristol Old Vic : Philostrate
- 1981 : La Paix du dimanchede John Osborne, mise en scène de George Costigan, Bristol Old Vic : Jimmy Porter
- 1981 : Modèle:Lang, mise en scène de George Costigan, Bristol Old Vic : le comte Dracula
- 1982 : Modèle:Lang de Julian Mitchell, mise en scène de Julian Mitchell, Queen's Theatre, Londres : Guy Bennett
- 1983 : Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, mise en scène de Sheila Hancock, Modèle:Lang, tournée au Royaume-Uni : Flute<ref name="RSC DB"/>
- 1984 : Roméo et Juliette de Shakespeare, mise en scène de John Caird, Modèle:Lang, tournée au Royaume-Uni : Roméo Montaigu<ref name="RSC DB"/>
- 1986 : Modèle:Lang, mise en scène de Richard Eyre, Modèle:Lang, Londres : Volodya Mayakovsky
- 1989 : Modèle:Lang de Shakespeare, mise en scène de Richard Eyre, Modèle:Lang, Londres : Hamlet, prince de Danemark
Filmographie
Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la filmographie de Daniel Day-Lewis sur l’Modèle:Lang<ref name="Filmo Imdb">Modèle:Lien web.</ref>.
Cinéma
- 1971 : Un dimanche comme les autres (Modèle:Lang) de John Schlesinger : un jeune vandale (non crédité)
- 1982 : Gandhi de Richard Attenborough : Colin
- 1984 : Le Bounty (Modèle:Lang) de Roger Donaldson : John Fryer
- 1985 : Modèle:Lang de Stephen Frears : Johnny
- 1985 : Chambre avec vue (Modèle:Lang) de James Ivory : Cecil Vyse
- 1987 : Nanou de Conny Templeman : Max
- 1988 : L'Insoutenable Légèreté de l'être (Modèle:Lang) de Philip Kaufman : Tomas
- 1988 : Stars and Bars de Pat O'Connor : Henderson Dores
- 1989 : Modèle:Lang de Jim Sheridan : Christy Brown
- 1989 : Eversmile, New Jersey de Carlos Sorín : Modèle:Dr Fergus O'Connell
- 1992 : Le Dernier des Mohicans (Modèle:Lang) de Michael Mann : Hawkeye / Nathanael Poe
- 1993 : Le Temps de l'innocence (Modèle:Lang) de Martin Scorsese : Newland Archer
- 1993 : Au nom du père (Modèle:Lang) de Jim Sheridan : Gerry Conlon
- 1996 : La Chasse aux sorcières (Modèle:Lang) de Nicholas Hytner : John Proctor
- 1997 : Modèle:Lang de Jim Sheridan : Danny Flynn
- 2002 : Modèle:Lang de Martin Scorsese : William Modèle:Citation Cutting
- 2005 : Modèle:Lang de Rebecca Miller : Jack Slavin
- 2007 : Modèle:Lang de Paul Thomas Anderson : Daniel Plainview
- 2009 : Modèle:Lang de Rob Marshall : Guido Contini
- 2012 : Modèle:Lang de Steven Spielberg : Abraham Lincoln
- 2017 : Phantom Thread de Paul Thomas Anderson : Reynolds Woodcock
Télévision
- 1980 : Modèle:Lang (série) : DG
- 1981 : Modèle:Lang (téléfilm) : Psmith
- 1981 : Modèle:Lang (téléfilm) : Étudiant à la bibliothèque
- 1982 : Modèle:Lang (téléfilm) : Alex
- 1982 : Modèle:Lang (mini-série) : Archie Hughes-Forret
- 1982 : Modèle:Lang (mini-série) : Gordon Whitehouse
- 1985 : Modèle:Lang (téléfilm) : Jonathan Dakers
- 1987 : Modèle:Lang (téléfilm) : Franz Kafka
Distinctions
Daniel Day-Lewis a remporté une centaine de prix cinématographiques, dont trois Oscars, quatre Modèle:Lang, deux Modèle:Lang, trois Modèle:Lang et trois Modèle:Lang, ces cinq distinctions étant considérés comme les plus importantes de l'industrie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Chacun des films dans lesquels il a tenu un rôle notable lui a valu au moins une nomination, à l'exception de La Chasse aux sorcières, où la performance de Joan Allen a été plus largement récompensée.
Ainsi, il est l'un des acteurs contemporains les plus récompensés de l'histoire du cinéma<ref group=alpha>Comprendre à l'heure actuelle (années 2010), compte tenu de l'état des récompenses de cinéma, qui sont plus nombreuses qu'il y a dix ans, mais les principales (Oscars, BAFTAs, Golden Globes, etc.) étant déjà décernées depuis plusieurs décennies. Les autres acteurs ayant un également un grand nombre de récompenses sont par exemple Jack Nicholson, Marlon Brando, Dustin Hoffman, Tom Hanks, Sean Penn, Robert De Niro, Denzel Washington, etc. (tous ont cependant reçu moins de 90 récompenses). Meryl Streep est quant à elle l'actrice la plus récompensée (catégories acteurs et actrices confondues), avec plus de 110 récompenses depuis les années 1980.</ref>, et il n'est battu que par l'acteur austro-allemand Christoph Waltz – et son interprétation du Colonel [[Schutzstaffel|Modèle:Lang]] Hans Landa dans le film de Quentin Tarantino Modèle:Lang en 2009 avec plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref> – pour le nombre de récompenses obtenues avec un seul rôle (Modèle:Lang : 28 récompenses ; Lincoln : 29 récompenses).
À propos de ses régulières nominations et récompenses, avant même la sortie nationale de Lincoln aux États-Unis, le comédien et animateur Stephen Colbert demande si l'Académie qui remet les Oscars ne devrait pas créer une statuette à l'image de Day-Lewis et la lui remettre après chacun de ses films<ref>Modèle:Lien web</ref>. En janvier 2013, le site américain Modèle:Lang a publié une série d'« affiches honnêtes » (Modèle:Lang) sur les films nommés aux Oscars, des détournements des affiches officielles supposées représenter les réelles intentions des producteurs, dont celle de Lincoln qui présente l'image de l'acteur accompagné du titre suivant : Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2013, le magazine Modèle:Lang, le nomme parmi les Modèle:Citation étrangère de son Modèle:Lang des personnes les plus influentes du monde à la suite de son rôle dans Lincoln<ref>Modèle:Lien web</ref>. En juin 2014, il est anobli par la reine Élisabeth II et reçoit le titre de Modèle:Lang pour services rendus au théâtre et au cinéma britanniques. Il a donc droit à l’appellation « Sir », ainsi qu'aux lettres post-nominales « Kt »<ref name="Knight Bachelor">Modèle:Lien web</ref>.
Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la page Modèle:Lang de Daniel Day-Lewis sur l’Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Récompenses
Nominations
Voix francophones
Modèle:Article connexe Pour les versions françaises, Daniel Day-Lewis est principalement doublé par Bernard Gabay (Au nom du père, Gangs of New York, There Will Be BloodModèle:Etc). À titre exceptionnel, il a également été doublé par Patrick Floersheim dans My Left Foot en 1989<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Patrick Poivey dans Le Dernier des Mohicans en 1992<ref>Portrait de Patrick Poivey sur Objectif-cinema.com</ref>, Emmanuel Jacomy dans Le Temps de l'innocence en 1993, Philippe Vincent dans La Chasse aux sorcières en 1996 et Michel Papineschi dans Lincoln en 2012.
Au Québec, l'acteur est doublé par plusieurs comédiens, notamment par Gilbert Lachance dans La Ballade de Jack et Rose et Le fils caché<ref name="doublageqcca">Modèle:Lien web</ref>.
- Versions françaises
- Bernard Gabay : Au nom du père, Gangs of New York<ref>« Fiche du doublage français du film Gangs of New York » sur Voxofilm</ref>, There Will Be Blood<ref>« Fiche du doublage français du film There Will Be Blood » sur Voxofilm</ref>Modèle:Etc
- Versions québécoises
- Gilbert Lachance : La Ballade de Jack et Rose<ref name="doublageqcca"/> et Le fils caché<ref name="doublageqcca"/>.
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Biographies
- Articles
- Jean-Philippe Gunet, « Daniel Day-Lewis jusqu'au bout du jeu », Télécâble Sat Hebdo, Setc., Saint-Cloud, 10 février 2018, p.20, Modèle:ISSN