Sid Vicious

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Autre4

Modèle:Infobox biographie2 Sid Vicious Modèle:MSAPI<ref>Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la méthode de l'alphabet phonétique international (API).</ref>, de son vrai nom John Simon Ritchie, né le Modèle:Date à Lewisham (Londres) et mort le Modèle:Date à New York, est un chanteur britannique, second bassiste éphémère des Sex Pistols.

Devenu une icône du mouvement punk, il est retrouvé mort d'une surdose d'héroïne dans un appartement de Greenwich Village à l'âge de 21 ans<ref name="BBC">Modèle:Lien web.</ref>.

Biographie

Jeunesse

John Simon Ritchie naît à Lewisham à Londres le Modèle:Date- et grandit dans les faubourgs de l'East End. Ses parents, John Ritchie et Ann Randall, se séparent juste après sa naissance et sa mère s'occupe seule de son fils. Elle quitte Londres pour se réfugier à Ibiza chez des amis, où elle gagne tant bien que mal sa vie en vendant du cannabis. De retour à Londres en 1965 alors que John a huit ans, Ann abandonne son fils à la rue.

Adolescent, après une enfance nomade, le caractère de John Ritchie se révèle violent et imprévisible. Il écoute David Bowie et T. Rex avant de devenir fan des Ramones. Il fréquente également un gang, The Johns, dont John Lydon fait aussi partie.

Avec les Sex Pistols

À cette époque John Simon Ritchie emménage dans un taudis avec son ami John Lydon qui le surnomme Sid, du nom de son hamster, le mot Vicious (« le violent ») venant d'une chanson de Lou Reed. Après que John Lydon fut devenu Johnny Rotten (« Johnny le Pourri ») en référence à l'état de ses dents, le chanteur des Sex Pistols en 1976, Sid rejoint le Bromley Contingent, groupe d'admirateurs qui suivent les Sex Pistols dans tous ses déplacements. Au sein du Bromley Contingent, la réputation sulfureuse de Sid Vicious prend une certaine ascendance. Ainsi, lors d'un concert des Sex Pistols en Modèle:Date- au 100 Club de Londres, Sid, avec l'aide d'un de ses acolytes, frappe violemment le journaliste Nick Kent à coups de chaîne de vélo<ref>Nick Kent, The Dark Stuff, Modèle:P., Édition Naïve 2006.</ref>. On attribue également à Sid l'invention du pogo, cette « danse » adoptée depuis par le public dans les concerts de rock. La légende raconte que Sid Vicious se mit à sauter lors d'un concert des Sex Pistols le Modèle:Date- car il ne voyait pas la scène… Il fut alors imité par le reste du Bromley Contingent.

Peu de temps avant l'enregistrement de leur album Never Mind the Bollocks, les Sex Pistols se séparent de leur bassiste Glen Matlock qu'ils trouvent trop mielleux (« soi-disant qu'il écoutait trop les Beatles »). Rotten pense alors à Sid pour le remplacer. Ce dernier avait précédemment joué de la batterie avec le groupe Siouxsie and the Banshees lors de leur tout premier concert à Londres, en Modèle:Date-. Il n'avait jamais touché une basse de sa vie, mais il apprend à en jouer à force d'être sur scène<ref>Modèle:Lien web : Lemmy Kilmister tente d'enseigner des rudiments de basse à Sid Vicious, après cet échange raconté par le célèbre bassiste de Motörhead : Modèle:Bloc citation</ref> à partir de Modèle:Date.

À la suite de ce changement, l'image chaotique et dépravée de Sid profite immédiatement au groupe qui se trouve un public fédéré sous la bannière du punk. Sid Vicious fait de la provocation une règle de base comme l'illustre son célèbre T-shirt décoré d'une croix gammée, ce qui fait les choux gras de la presse qui le cite systématiquement dans tous les articles sur le punk.

Sa rencontre avec une groupie américaine, Nancy Spungen début 1977<ref>Modèle:Lien web</ref>, et dont il tombe amoureux est le début de la fin. Sa girlfriend, héroïnomane, l'initie à cette drogue dure dont il devient très vite dépendant. Quelques mois après la séparation des Sex Pistols, Sid Vicious devient un vrai junkie. Dans la chanson Knockin' On Herrmann's Door extraite du film Cha Cha, Nina Hagen relate l'histoire de Sid et Nancy et leur rapport à la drogue. Cette même chanteuse évoque aussi Sid Vicious dans Super Freak Family sur l'album Nina Hagen de 1989.

Carrière solo

La carrière solo de Sid Vicious à partir de Modèle:Date- ne connaît pas un grand succès, cependant des titres comme sa reprise de My Way sont diffusés, et il participe au film et à l'enregistrement de The Great Rock 'n' Roll Swindle. Un album solo nommé Modèle:Lien est compilé après sa mort.

Meurtre de Nancy Spungen

Le dernier acte de la vie de Sid a lieu le Modèle:Date, dix mois après l'implosion des Sex Pistols. Ce matin-là, le standard du Chelsea Hotel de New York reçoit un appel à l'aide provenant d'une de ses chambres. La police de Manhattan y découvre le corps ensanglanté de Nancy Spungen poignardée, avec à ses côtés un Sid Vicious totalement prostré. Sid est immédiatement emprisonné, mais l'enquête conclut officiellement à une histoire de règlement de comptes entre dealers. Sid Vicious est provisoirement relâché dix jours plus tard contre le paiement d'une caution de Modèle:Unité, réglée par son ancien manager Malcolm McLaren. D'après le journaliste Nick Kent, c'est bien Sid Vicious qui serait l'auteur du meurtre. Le couple, en manque de drogue, se serait disputé et Sid aurait saisi un couteau posé sur une table et en aurait enfoncé la lame (de plus de quinze centimètres) dans l'abdomen de Nancy<ref>Nick Kent, The Dark Stuff, Éditions Naïve, 2006, Modèle:P..</ref>. Elle avait vingt ans.

D'autres personnes pensent que le meurtrier de Nancy est Rockets Redglare<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>, un dealer, qui s'est vanté de son geste de nombreuses fois. Durant la nuit du 11 au Modèle:Date-, Nancy appela un dealer (qui repartit ensuite), puis un second — Rockets Redglare —, qui arriva vers Modèle:Heure du matin et repartit vers 4 ou Modèle:Heure du matin. Durant ce laps de temps, Sid était totalement inconscient (de Modèle:Heure à Modèle:Heure du matin). Quant à Nancy Spungen, elle aurait reçu le coup de couteau entre Modèle:Heure et Modèle:Heure du matin. Profitant de l'inconscience de Sid, Rockets Redglare aurait donc tué Nancy Spungen car elle et Sid Vicious avaient une grosse somme d'argent dans leur chambre d'hôtel (Modèle:Unité)<ref name=":0" />.

Décès par overdose

À sa sortie de prison, Sid tente de se suicider en se tailladant les veines, mais est à nouveau sauvé par Malcolm McLaren qui le fait hospitaliser deux semaines à l'hôpital Bellevue. Rétabli, Sid Vicious renoue avec sa vie de rock-star dépravée. En Modèle:Date-, Sid fracasse une bouteille sur la figure de Todd Smith (le frère de Patti Smith) et retourne à nouveau à la prison de Rikers Island<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est relâché deux mois plus tard, le Modèle:Date-.

Une fête en l'honneur de sa sortie de prison est organisée au 63 Bank Street à New York, dans l'appartement de Michele Robinson, sa nouvelle petite amie, au cours de laquelle Sid Vicious s'injecte une dose d'héroïne apportée par son ami toxicomane, Martin, dose qui ne lui fait aucun effet. Martin retourne donc en acheter seul, à un dealer qui se fournissait auprès de Rockets Redglare, selon un ami d'Anne Beverley, la mère de Sid<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Sa deuxième injection, un peu plus tard dans la nuit, a lieu vers trois heures du matin, et Sid et Michele Robinson vont ensuite se coucher ensemble. Vicious est découvert mort, tard le lendemain matin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le corps de Sid Vicious est incinéré et, officiellement, ses cendres sont dispersées sur la tombe de Nancy Spungen. Cependant, selon le Guardian, les cendres auraient été envoyées à Londres et auraient été éparpillées accidentellement dans l'aéroport d'Heathrow<ref name="BBC"/>. Malcolm McLaren prétend pour sa part avoir lui-même remis les cendres à la mère de Sid Vicious mais cette dernière, éméchée, les aurait alors fait tomber sur le sol du bar dans lequel ils s'étaient retrouvés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les cendres auraient donc fini emportées par une serpillière et un seau d'eau d'après une interview donnée à la chaîne de télévision Canal Jimmy sur l'émission animée par Philippe Manœuvre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Discographie

Fichier:Sid vicious madrid.jpg
Grafiti représentant Sid Vicious sur un mur de Madrid.
  • My Way/Somethin' Else/C'mon Everybody (1979, 12”, Barclay, Barclay 740 509)
  • Sid Sings (1979, LP, Virgin, V2144)
  • Live (1980, LP, Creative Industry Inc., JSR 21)
  • Vicious Burger (1980, LP, UD-6535, VD 6336)
  • Love Kills N.Y.C. (1985, LP, Konexion, KOMA 788020)
  • The Sid Vicious Experience – Jack Boots and Dirty Looks (1986, LP, Antler 37)
  • The Idols With Sid Vicious (1993, CD, Last Call Records, LC22289)
  • Never Mind the Reunion Here’s Sid Vicious (1997, CD)
  • Sid Dead Live (1997, CD, Anagram, PUNK 86)
  • Sid Vicious Sings (1997, CD)
  • Vicious & Friends (1998, CD, Dressed To Kill Records, Dress 602)
  • Better (to provoke a reaction than to react to a provocation) (1999, CD, Almafame, YEAAH6)
  • Probably His Last Ever Interview (2000, CD, OZIT, OZITCD62)
  • Better (2001, CD)
  • Vive Le Rock (2003, 2CD)
  • Too Fast To Live... (2004, CD)
  • Naked & Ashamed (7”, Wonderful Records, WO-73)
  • Sid Live At Max’s Kansas City (LP, JSR 21)
  • Sid Vicious (LP, Innocent Records, JSR 21)
  • Sid Vicious McDonald Bros. Box (3CD, Sound Solutions, 003)

Sid and Nancy

  • Love Kills (1986, LP, MCA, MCG 6011)

Sid Vicious & Friends

  • (Don’t You Gimme) No Lip/(I’m Not Your) Steppin’ Stone (1989, 7”, SCRATCH 7)
  • Sid Vicious & Friends (1998, CD, Cleopatra, #251, ASIN: B0000061AS)

Sid Vicious/Eddie Cochran

  • Sid Vicious v’s Eddie Cochran – The Battle of the Rockers (LP, Jock, LP 6)

Sid Vicious/Elvis Presley

  • Cult Heroes (1993, CD)

Vicious White Kids

  • The Vicious White Kids (1987, LP, Ritchie 1)
  • Vicious White Kids (2001, CD, Sanctuary, CMRCD372)

Films

Modèle:Colonnes

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Anne Beverley, The Sid Vicious Family album (1980, Virgin Books)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Gerald Cole, Sid And Nancy (1986, Methuen)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alex Cox & Abbe Wool, Sid And Nancy (1986, Faber and Faber)Modèle:Commentaire biblio

Modèle:Commentaire biblio

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Keith Bateson and Alan Parker, Sid’s Way (1991, Omnibus Press)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tom Stockdale, Sid Vicious. They Died Too Young (1995, Parragon)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Malcolm Butt, Sid Vicious. Rock‘n’Roll Star (1997, Plexus)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} David Dalton, El Sid (1998, St. Martin’s Griffin)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sid Vicious, Too Fast To Live...Too Young to Die (1999, Retro Publishing)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alan Parker, Vicious. Too Fast To Live... (2004, Creation Books)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Malcolm Butt, Chronique d'une rock star suicidée, (2003, Camion Blanc)
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Teddy Dahlin, Souvenirs du Vrai Sid Vicious (initialement en anglais mais traduit en français), New Haven Publishing Ltd (et maintenant sur First French édition), 2015

Émission

Articles connexes

Liens externes

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