Terre
Modèle:Semi-protection longue Modèle:Nom protégé Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Planète/Terre La Terre est la troisième planète par ordre d'éloignement au Soleil et la cinquième plus grande du Système solaire aussi bien par la masse que par le diamètre. Par ailleurs, elle est le seul objet céleste connu pour abriter la vie. Elle orbite autour du Soleil en Modèle:Nobr solaires Modèle:Incise et réalise une rotation sur elle-même relativement au Soleil en un jour sidéral (environ Modèle:Heures), soit un peu moins que son jour solaire de Modèle:Heure du fait de ce déplacement autour du Soleil<ref group="alpha">Le nombre de jours solaires dans une année est par conséquent inférieur de un au nombre de jours sidéraux, car le mouvement de rotation de la Terre autour du Soleil ajoute une révolution de la planète autour de son axe. Par un calcul approximatif, 4 minutes de différence par jour font en effet au bout de 365 jours : 4×365 = 1460 minutes, soit environ 24 heures.</ref>. L'axe de rotation de la Terre possède une inclinaison de 23°, ce qui cause l'apparition des saisons.
D'après la datation radiométrique, la Terre s'est formée il y a Modèle:Nobr d'années. Elle possède un unique satellite naturel, la Lune, qui s'est formée peu après. L'interaction gravitationnelle avec son satellite crée les marées, stabilise son axe de rotation et réduit graduellement sa vitesse de rotation. La vie serait apparue dans les océans il y a au moins Modèle:Nobr d'années, ce qui a affecté l'atmosphère et la surface terrestre par la prolifération d'organismes d'abord anaérobies puis, à la suite de l'explosion cambrienne, aérobies. Une combinaison de facteurs tels que la distance de la Terre au Soleil (environ Modèle:Nobr de kilomètres Modèle:Incise), son atmosphère, sa couche d'ozone, son champ magnétique et son évolution géologique ont permis à la vie d'évoluer et de se développer. Durant l'histoire évolutive du vivant, la biodiversité a connu de longues périodes d'expansion occasionnellement ponctuées par des extinctions massives ; environ 99 % des espèces qui ont un jour vécu sur Terre sont maintenant éteintes. En 2023, plus de Modèle:Nobr d'êtres humains vivent sur Terre et dépendent de sa biosphère et de ses ressources naturelles pour leur survie.
La Terre est la planète la plus dense du Système solaire ainsi que la plus grande et massive des quatre planètes telluriques. Son enveloppe rigide Modèle:Incise est divisée en différentes plaques tectoniques qui migrent de quelques centimètres par an. Environ 71 % de la surface de la planète est couverte d'eau Modèle:Incise et les 29 % restants sont des continents et des îles. La majeure partie des régions polaires est couverte de glace, notamment avec l'inlandsis de l'Antarctique et la banquise de l'océan Arctique. La structure interne de la Terre est géologiquement active, le noyau interne solide et le noyau externe liquide (composés tous deux essentiellement de fer) permettant notamment de générer le champ magnétique terrestre par effet dynamo et la convection du manteau terrestre (composé de roches silicatées) étant la cause de la tectonique des plaques.
Chronologie
L'âge de la Terre est aujourd'hui estimé à [[1 E17 s|Modèle:Nobr d'années]]<ref name="Dalrymple" />. L'histoire de la Terre est divisée en quatre grands intervalles de temps, dits éons, dont la frise est donnée ci-dessous (en millions d'années)<ref name="PABourque">Modèle:Lien web.</ref> :
<timeline> ImageSize = width:800 height:100 PlotArea = left:10 right:10 bottom:20 top:0 AlignBars = early
Period = from:-4540 till:0 TimeAxis = orientation:horizontal ScaleMajor = unit:year increment:500 start:-4500 ScaleMinor = unit:year increment:100 start:-4500
PlotData=
align:center textcolor:black fontsize:8 mark:(line,black) width:25 shift:(0,-5)
text:Phanérozoïque from:-541 till:0 color:limegreen text:Protérozoïque from:-2500 till:-541 color:yellowgreen text:Archéen from:-4000 till:-2500 color:kelleygreen text:Hadéen from:start till:-4000 color:green
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Hadéen
L'Hadéen débute il y a Modèle:Nobr d'années (Ga), lorsque la Terre se forme en même temps que les autres planètes à partir d'une nébuleuse solaire Modèle:Incise<ref name="Dalrymple">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La formation de la Terre par accrétion se termine en moins de Modèle:Nobr d'années<ref>Modèle:Article.</ref>. Initialement en fusion, la couche externe de la Terre se refroidit pour former une croûte solide lorsque l'eau commence à s'accumuler dans l'atmosphère, aboutissant aux premières pluies et aux premiers océans. La Lune se forme peu de temps après, il y a Modèle:Nobr d'années<ref>Modèle:Article.</ref>. Le consensus concernant la formation de la Lune est l'hypothèse de l'impact géant, selon laquelle un impacteur communément appelé Théia, de la taille de Mars et de masse environ égale au dixième de la masse terrestre<ref>Modèle:Article.</ref>, serait entré en collision avec la Terre<ref name="ErikAsphaug">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce modèle, une partie de cet objet se serait agglomérée avec la Terre tandis qu'une autre partie, mêlée avec environ 10 % de la masse totale de la Terre, aurait été éjectée dans l'espace puis se serait agglomérée pour former la Lune<ref name="ErikAsphaug" />.
L'activité volcanique qui suit l'impact, associée aux très importantes températures (jusqu'à Modèle:Tmp), produit une atmosphère primitive par dégazage<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De la vapeur d'eau condensée ayant plusieurs origines possibles, mêlée à de la glace apportée par des comètes, produit les océans lorsque les températures baissent<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Les gaz à effet de serre de cette atmosphère permettent de maintenir une température compatible avec la présence d'eau liquide à la surface de la Terre et empêchent les océans de geler alors que la planète ne recevait qu'environ 70 % de la luminosité solaire actuelle<ref name="PABourque" />,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Deux principaux modèles sont proposés pour expliquer la vitesse de croissance continentale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> : une croissance constante jusqu'à nos jours<ref>Modèle:Article.</ref> et une croissance rapide au début de l'histoire de la Terre<ref>Modèle:Article.</ref>. Le consensus est que la deuxième hypothèse est la plus probable avec une formation rapide de la croûte continentale<ref>Modèle:Article.</ref> suivie par de faibles variations de la surface globale des continents<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="DaweiHong">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Sur une échelle de temps de plusieurs centaines de millions d'années, les continents ou supercontinents se forment ainsi puis se divisent<ref name="DaweiHong" />.
Avec l'Archéen et le Protérozoïque (les deux éons suivants), ils forment un superéon nommé le Précambrien<ref name="PABourque" />.
Archéen
Modèle:Évolution du vivant L'Archéen débute il y a environ Modèle:Nobr d'années (Ga) et est l'éon marqué par les premières traces de vie. En effet, il est supposé qu'une activité chimique intense dans un milieu hautement énergétique a alors permis de produire une molécule capable de se reproduire<ref name="PABourque" />. La vie elle-même serait apparue entre 200 et Modèle:Nobr d'années plus tard<ref name=":17" />, avant environ Modèle:Nombre, point de départ de l'évolution de la biosphère<ref name="encyclopedie-environnement">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":5">Modèle:Ouvrage.</ref>. Par ailleurs, la date d'apparition du dernier ancêtre commun universel est estimée entre Modèle:Nombre<ref name=":17">Modèle:Article.</ref>.
Parmi les premiers signes de vie, on trouve notamment des biomolécules dans du granite âgé de Modèle:Nombre au Groenland<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> ou des traces de carbone potentiellement biogène dans un zircon âgé de Modèle:Nombre en Australie<ref>Modèle:Article.</ref>. Cependant, la plus ancienne preuve fossilisée de micro-organismes date d'il y a Modèle:Unité et a également été trouvée en Australie<ref name="WU-20171218">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PNAS-2017">Modèle:Article.</ref>,<ref name="NC-20170509">Modèle:Article.</ref>.
Par ailleurs, vers Modèle:Nobr d'années, le champ magnétique terrestre se forme et permet d'éviter à l'atmosphère d'être emportée par le vent solaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Protérozoïque
Le Protérozoïque débute il y a Modèle:Nombre et marque l'apparition de la photosynthèse chez les cyanobactéries, produisant de l’oxygène libre Modèle:O2 et formant des stromatolithes<ref name="PABourque" />. Cela conduit à un bouleversement écologique majeur vers Modèle:Nombre, appelé la Grande Oxydation, en formant la couche d'ozone et en faisant graduellement évoluer l'atmosphère alors riche en méthane en celle actuelle, composée essentiellement de diazote et de dioxygène<ref name=":10">Modèle:Article.</ref>,<ref name=":11">Modèle:Lien web.</ref>. C'est toujours la photosynthèse qui permet de maintenir le taux d'oxygène dans l'atmosphère terrestre et qui est à l'origine de la matière organique Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Du fait de l'augmentation de la concentration en oxygène dans l’atmosphère, des organismes multicellulaires appelés eucaryotes (bien que certains d'entre eux sont unicellulaires), plus complexes, voient le jour par un mécanisme supposé être l'endosymbiose<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Les plus anciens retrouvés datent de Modèle:Nombre et ont été appelés Gabonionta, car découverts au Gabon<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les eucaryotes forment par la suite des colonies et, protégés des rayons ultraviolets par la couche d'ozone, ces formes de vie pourraient avoir dès lors colonisé la surface de la Terre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De -750 à Modèle:Nobr d'années, pendant le Néoprotérozoïque, la Terre aurait connu une ou plusieurs séries de glaciations globales qui auraient couvert la planète d'une couche de glace. Cette hypothèse est nommée [[Terre boule de neige|Modèle:Lang]] (Modèle:Citation), et est d'un intérêt particulier parce qu'elle précède directement l'explosion cambrienne et pourrait avoir déclenché l'évolution de la vie multicellulaire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, le plus vieux des supercontinents connus, Rodinia, commence à se disloquer il y a environ Modèle:Nobr d'années<ref>Modèle:Article.</ref>. Les continents entre lesquels il s'est divisé se recombinent plus tard pour former Pannotia, il y a 650 à Modèle:Nobr d'années<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Phanérozoïque
Le Phanérozoïque est marqué par l'apparition des premiers animaux à coquille. Il débute il y a Modèle:Unité années et s'étend jusqu'à nos jours<ref>Modèle:Article.</ref>. Son commencement coïncide avec l'explosion cambrienne, l'apparition rapide de la plupart des grands embranchements actuels de métazoaires (animaux pluricellulaires)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le dernier supercontinent, la Pangée, se forme il y a approximativement Modèle:Nobr d'années puis commence à se disloquer il y a Modèle:Nobr d'années<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Pendant cet éon, la biosphère a connu cinq extinctions massives<ref>Modèle:Article.</ref>. La dernière d'entre elles se produit il y a Modèle:Nobr d'années, sa cause généralement admise étant une météorite entrée en collision avec la Terre qui aurait créé l'impact de Chicxulub<ref>Modèle:Article.</ref>. La conséquence est l'extermination des dinosaures (excepté les aviens) et d'autres grands reptiles, affectant sans les éteindre de plus petits animaux comme les mammifères, les oiseaux, ou encore les lézards<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au cours des Modèle:Unité suivants, les mammifères se sont diversifiés et, il y a environ Modèle:Unité, des hominiens comme le Orrorin tugenensis développent la capacité de se tenir debout<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'est ensuivi un développement simultané de l'utilisation d'outils et du développement du cerveau au cours de l'histoire évolutive de la lignée humaine<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le développement de l'agriculture puis des civilisations a permis aux humains d'avoir une influence sur la Terre, la nature et les autres formes de vie<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le schéma actuel de périodes glaciaire s'établit au cours du Pléistocène il y a environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>. Depuis, les régions de latitudes hautes connaissent des cycles de glaciation d'environ Modèle:Unité, la dernière s'étant achevée il y a environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Évolution de la vie sur Terre
Futur
Le futur de la Terre est très lié à celui du Soleil. Du fait de l'accumulation d'hélium dans le cœur de l'étoile, sa luminosité solaire augmente lentement à l'échelle des temps géologiques. Ainsi, la luminosité va croître de 10 % au cours des Modèle:Nobr années à venir et de 40 % sur les prochaines Modèle:Nobr d'années<ref name="sun_future"/>. Les modèles climatiques indiquent que l'accroissement des radiations atteignant la Terre aura probablement des conséquences dramatiques sur la pérennité de son climat « terrestre », notamment la disparition des océans<ref name="icarus74_472"/>.
La Terre devrait cependant rester habitable pendant encore plus de Modèle:Nobr d'années<ref name="britt2000"/>, cette durée pouvant passer à Modèle:Nobr d'années si la pression atmosphérique diminue en retirant une partie de l'azote de l'atmosphère<ref name="pnas1_24_9576"/>. L'augmentation de la température terrestre va accélérer le cycle du carbone inorganique, réduisant sa concentration à des niveaux qui pourraient devenir trop faibles pour les plantes (Modèle:Nobr pour la [[Photosynthèse#Fixation du carbone en C4|photosynthèse du Modèle:Formule chimique]]) dans environ 500 à Modèle:Nobr d'années<ref name="britt2000"/>. La réduction de la végétation entraînera la diminution de la quantité d'oxygène dans l'atmosphère, ce qui provoquera la disparition progressive de la plupart des formes de vie animales<ref name="carrington" />. Ensuite, la température moyenne de la Terre augmentera plus vite en raison de l'emballement de l'effet de serre par la vapeur d'eau. Dans Modèle:Unité, la température sera si élevée que les océans s'évaporeront, précipitant le climat de la Terre dans celui de type vénusien, et faisant disparaître toute forme simple de vie à la surface de la Terre<ref name="carrington"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Même si le Soleil était éternel et stable, le refroidissement interne de la Terre entraînerait la baisse du niveau de Modèle:CO2 du fait d'une réduction du volcanisme<ref name="sec1014" /> et 35 % de l'eau des océans descendrait dans le manteau du fait de la baisse des échanges au niveau des dorsales océaniques<ref name="hess5_4_569" />.
« Fin »
Dans le cadre de son évolution, le Soleil deviendra une géante rouge dans plus de Modèle:Nobr d'années. Les modèles prédisent qu'il gonflera jusqu'à atteindre environ Modèle:Nobr son rayon actuel<ref name="sun_future"/>,<ref name="sun_future_schroder"/>.
Le destin de la Terre est moins clair. En tant que géante rouge, le Soleil devrait perdre environ 30 % de sa masse<ref name="sun_future_schroder" />. Ainsi, sans prendre en compte les effets de marée, la Terre se déplacerait sur une orbite à Modèle:Nobr (environ Modèle:Nobr de kilomètres) du Soleil<ref name="sun_future" /> lorsque celui-ci atteindra son rayon maximal de Modèle:Unité (environ Modèle:Nobr de kilomètres)<ref name="sun_future_schroder" />. Dans ce modèle, la planète ne devrait donc pas être engloutie par les couches externes du Soleil même si l'atmosphère restante finira par être Modèle:Citation dans l'espace, et la croûte terrestre finira par fondre pour se transformer en un océan de lave, lorsque la luminosité solaire atteindra environ Modèle:Nombre son niveau actuel<ref name="sun_future"/>. Cependant, une simulation de 2008 indique que l'orbite terrestre va se modifier du fait des effets de marées et poussera en réalité la Terre à entrer dans l'atmosphère du Soleil où elle sera absorbée et vaporisée Modèle:Incise<ref name="sun_future_schroder"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Forme et taille
Forme
La forme de la Terre est approchée par un ellipsoïde de révolution, une sphère légèrement aplatie aux pôles<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Plus précisément, elle est dite oblate Modèle:Incise car son axe secondaire est aussi son axe de rotation. En effet, la rotation de la Terre entraîne un aplatissement aux pôles du fait de la force centrifuge<ref name="MaréeENS">Modèle:Lien web.</ref>, de sorte que le rayon terrestre à l’équateur est environ Modèle:Unité plus grand que celui aux pôles Nord et Sud, soit une variation de moins de 1 % du rayon<ref name="EarthFactNASA" />,<ref name=":18" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le diamètre moyen du sphéroïde de référence Modèle:Incise est d'environ Modèle:Unité, ce qui est approximativement Modèle:Unité/π car le mètre était initialement défini comme 1/10 000 000e (dix-millionième) de la distance de l'équateur au pôle Nord en passant par Paris (donc un demi méridien terrestre)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les plus grandes variations dans la surface rocheuse de la Terre sont l'Everest (Modèle:Unité d'altitude<ref name="Wilkinson">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Freddie Wilkinson, Mount Everest is more than two feet taller, China and Nepal announce, National Geographic, 8 décembre 2020.</ref>, soit une variation de 0,14 % du rayon) et la fosse des Mariannes (Modèle:Unité sous le niveau de la mer<ref>Modèle:Article.</ref>, soit une variation de 0,17 %)<ref name="BilliardsDigest">Modèle:Article.</ref>. Du fait de l'aplatissement aux pôles et du plus grand diamètre à l'équateur, les lieux les plus éloignés du centre de la Terre sont les sommets du Chimborazo en Équateur distant de Modèle:Unité du centre de la Terre Modèle:Incise suivi du Huascarán au Pérou, et non l'Everest comme cela est parfois pensé<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour la même raison, l'embouchure du Mississippi est plus éloignée du centre de la Terre que sa source<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, du fait de sa forme, la circonférence de la Terre est de Modèle:Unité à l'équateur et de Modèle:Unité pour un méridien<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.
Rayon
Le rayon équatorial de la Terre est de Modèle:Unité alors que le rayon polaire est de Modèle:Unité (modèle ellipsoïde de sphère aplatie aux pôles)<ref name="EarthFactNASA">Modèle:Lien web.</ref>. De plus, la distance entre son centre et la surface varie également selon les caractéristiques géographiques de Modèle:Unité au fond de l'océan Arctique<ref>Modèle:Lien archive.</ref> à Modèle:Unité au sommet du Chimborazo<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Du fait de ces variations, le rayon moyen d'une planète selon le modèle d'une ellipsoïde est défini par convention par l'Union géodésique et géophysique internationale comme étant égal à : <math>R_\mathrm 1=\frac{2a+b}3</math>, où a le rayon équatorial et b le rayon polaire<ref name="Moritz">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Pour la Terre, cela donne donc <math>R_\mathrm 1=</math> Modèle:Unité<ref name="EarthFactNASA" />,<ref name="Moritz" />.
Masse
La masse de la Terre est déterminée en divisant le paramètre gravitationnel standard <math>\mu</math>= GM Modèle:Incise par la constante de gravitation G. De fait, la précision de sa mesure est donc limitée par celle de G, le produit GM pouvant être déduit pour un corps disposant de satellites avec grande précision grâce à des mesures d'accélération gravitationnelle Modèle:Sfrac (où Modèle:Math la distance planète-satellite)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les expériences célèbres pour la mesure de cette masse, on compte notamment l'expérience de Cavendish<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Incise et des méthodes liées au calcul de la densité de la Terre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'UAI donne pour estimation <math>M_\oplus=(5.9722\;\pm\;0.0006)\times10^{24}\;\mathrm{kg}</math><ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Comparaisons
Modèle:Comparaison des planètes telluriques
Composition et structure
Modèle:Article détaillé La Terre est une planète tellurique, c'est-à-dire une planète essentiellement rocheuse à noyau métallique, contrairement aux géantes gazeuses telles que Jupiter, essentiellement constituées de gaz légers (hydrogène et hélium)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit de la plus grande des quatre planètes telluriques du Système solaire, que ce soit par la taille ou la masse<ref name=":0" />. De ces quatre planètes, la Terre a aussi la masse volumique globale la plus élevée, la plus forte gravité de surface, le plus puissant champ magnétique global, la vitesse de rotation la plus élevée<ref name="stern20011125"/> et est probablement la seule avec une tectonique des plaques active<ref name="science288_5473_2002"/>.
La surface externe de la Terre est divisée en plusieurs segments rigides Modèle:Incise qui migrent de quelques centimètres par an et connaissent ainsi des déplacements majeurs sur la surface de la planète à l'échelle géologique. Environ 71 % de la surface est couverte d'océans d'eau salée, les 29 % restants étant des continents et des îles<ref name=":1" />. L'eau liquide, nécessaire à la vie telle que nous la connaissons, est très abondante sur Terre, et aucune autre planète n'a encore été découverte avec de telles étendues d'eau liquide (lacs, mers, océans) à sa surface<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Composition chimique
Composé | Formule | Composition | |
---|---|---|---|
Continentale | Océanique | ||
Silice | SiO2 | 60,2 % | 48,6 % |
Oxyde d'aluminium | Modèle:Formule chimique | 15,2 % | 16,5 % |
Oxyde de calcium | CaO | 5,5 % | 12,3 % |
Oxyde de magnésium | MgO | 3,1 % | 6,8 % |
Oxyde de fer(II) | FeO | 3,8 % | 6,2 % |
Oxyde de sodium | Na2O | 3,0 % | 2,6 % |
Oxyde de potassium | K2O | 2,8 % | 0,4 % |
Oxyde de fer(III) | Modèle:Formule chimique | 2,5 % | 2,3 % |
Eau | H2O | 1,4 % | 1,1 % |
Dioxyde de carbone | CO2 | 1,2 % | 1,4 % |
Dioxyde de titane | TiO2 | 0,7 % | 1,4 % |
Pentoxyde de phosphore | P2O5 | 0,2 % | 0,3 % |
Total | 99,6 % | 99,9 % |
La Terre est principalement composée de fer (32,1 %<ref group="alpha">Exprimé en fraction massique.</ref>), d'oxygène (30,1 %), de silicium (15,1 %), de magnésium (13,9 %), de soufre (2,9 %), de nickel (1,8 %), de calcium (1,5 %) et d'aluminium (1,4 %), le reste (1,2 %) consistant en des traces d'autres éléments<ref>Modèle:Article.</ref>. Les éléments les plus denses ayant tendance à se concentrer au centre de la Terre (phénomène de différenciation planétaire), il est estimé que le cœur de la Terre est composé majoritairement de fer (88,8 %), avec une plus petite quantité de nickel (5,8 %), de soufre (4,5 %) et moins de 1 % d'autres éléments<ref name="pnas71_12_6973" />.
Le géochimiste F. W. Clarke a calculé que 47 % (en poids, soit 94 % en volume<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) de la croûte terrestre était faite d'oxygène, présent principalement sous forme d'oxydes, dont les principaux sont les oxydes de silicium (sous forme de silicates), d'aluminium (aluminosilicates), de fer, de calcium, de magnésium, de potassium et de sodium. La silice est le constituant majeur de la croûte, sous forme de pyroxénoïdes, les minéraux les plus communs des roches magmatiques et métamorphiques. Après une synthèse basée sur l'analyse de nombreux types de roches, Clarke a obtenu les pourcentages présentés dans le tableau ci-contre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Structure interne
L'intérieur de la Terre, comme celui des autres planètes telluriques, est stratifié, c'est-à-dire organisé en couches concentriques superposées, ayant des densités croissantes avec la profondeur. Ces diverses couches se distinguent par leur nature pétrologique (contrastes chimiques et minéralogiques) et leurs propriétés physiques (changements d'état physique, propriétés rhéologiques)<ref name="robertson2001" />.
La couche extérieure de la Terre solide, fine à très fine relativement au rayon terrestre, s'appelle la croûte<ref name="robertson2001" /> ; elle est solide, et chimiquement distincte du manteau, solide, sur lequel elle repose ; sous l'effet combiné de la pression et de la température, avec la profondeur, le manteau passe d'un état solide fragile (cassant, sismogène, « lithosphérique ») à un état solide ductile (plastique, « asthénosphérique », et donc caractérisé par une viscosité plus faible, quoique encore extrêmement élevée)<ref name="pnas76_9_4192" />. La surface de contact entre la croûte et le manteau est appelée le Moho ; il se visualise très bien par les méthodes sismiques du fait du fort contraste de vitesse des ondes sismiques, entre les deux côtés<ref name="robertson2001" />. L'épaisseur de la croûte varie de Modèle:Nobr sous les océans jusqu'à plus de Modèle:Nobr en moyenne sous les continents<ref name="pnas76_9_4192" />.
La croûte et la partie supérieure froide et rigide du manteau supérieur sont appelés lithosphère ; leur comportement horizontalement rigide à l'échelle du million à la dizaine de millions d'années est à l'origine de la tectonique des plaques<ref name="robertson2001" />. L'asthénosphère se trouve sous la lithosphère et est une couche convective, relativement moins visqueuse sur laquelle la lithosphère se déplace en « plaques minces ». Des changements importants dans la structure cristallographique des divers minéraux du manteau, qui sont des changements de phase au sens thermodynamique, vers respectivement les profondeurs de Modèle:Nobr et de Modèle:Nobr sous la surface, encadrent une zone dite de transition, définie initialement sur la base des premières images sismologiques<ref name="pnas76_9_4192" />. On appelle manteau supérieur la couche qui va du Moho à la transition de phase vers Modèle:Nobr de profondeur, la transition à Modèle:Nobr de profondeur étant reconnue pour ne pas avoir une importance majeure sur le processus de convection mantellique, au contraire de l'autre. Par conséquent, on appelle manteau inférieur la zone comprise entre cette transition de phase à Modèle:Nobr de profondeur et la limite noyau-manteau<ref name="pnas76_9_4192" />.
Sous le manteau inférieur, le noyau terrestre, composé d'environ 88 % de fer, constitue une entité chimiquement originale de tout ce qui est au-dessus, à savoir la Terre silicatée. Ce noyau est lui-même stratifié en un noyau externe liquide et très peu visqueux (viscosité de l'ordre de celle d'une huile moteur à Modèle:Tmp), qui entoure un noyau interne solide, également appelé graine<ref name="tanimoto_ahrens1995" />. Cette graine résulte de la cristallisation du noyau du fait du refroidissement séculaire de la Terre. Cette cristallisation, par la chaleur latente qu'elle libère, est source d'une convection du noyau externe, laquelle est la source du champ magnétique terrestre<ref>Modèle:Article.</ref>. L'absence d'un tel champ magnétique sur les autres planètes telluriques laisse penser que leurs noyaux métalliques, dont les présences sont nécessaires pour expliquer les données astronomiques de densité et de moment d'inertie, sont totalement cristallisés. Selon une interprétation encore débattue de données sismologiques, le noyau interne terrestre semblerait tourner à une vitesse angulaire légèrement supérieure à celle du reste de la planète, avançant relativement de Modèle:Nombre par an<ref name="science309_5739_1313" />.
Échelle respectée. |
Profondeur<ref name="robertson2001"/> km |
Couche | Densité g/cmModèle:3 |
Épaisseur km |
Température °C | |
---|---|---|---|---|---|---|
0–35 | Croûte<ref group="alpha">Peut localement varier entre 5 et plus de 70 kilomètres.</ref> | Lithosphère<ref group="alpha">Peut localement varier entre 5 et 200 kilomètres.</ref> | 2,2–2,9 | 35 | 0–1 100 | |
35–100 | Manteau supérieur | 3,4–4,4 | 65 | |||
100–670 | Asthénosphère | 570 | 1 100–2 000 | |||
670–2 890 | Manteau inférieur | 4,4–5,6 | 2 220 | 2 000–4 000 | ||
2 890–5 100 | Noyau externe | 9,9–12,2 | 2 210 | 4 000–6 000 | ||
5 100–6 378 | Noyau interne | 12,8–13,1 | 1 278 | 6 000 |
Chaleur
La chaleur interne de la Terre est issue d'une combinaison de l'énergie résiduelle issue de l'accrétion planétaire (environ 20 %) et de la chaleur produite par les éléments radioactifs (80 %)<ref name="turcotte"/>. Les principaux isotopes producteurs de chaleur de la Terre sont le Modèle:Lnobr, l'Modèle:Lnobr, l'Modèle:Lnobr et le Modèle:Lnobr<ref name="sanders20031210"/>. Au centre de la planète, la température pourrait atteindre Modèle:Tmp et la pression serait de Modèle:Nobr<ref name="ptrsl360_1795_1227"/>. Comme la plus grande partie de la chaleur est issue de la désintégration des éléments radioactifs, les scientifiques considèrent qu'au début de l'histoire de la Terre, avant que les isotopes à courte durée de vie ne se soient désintégrés, la production de chaleur de la Terre aurait été bien plus importante. Cette production supplémentaire, deux fois plus importante il y a trois milliards d'années qu'aujourd'hui<ref name="turcotte"/>, aurait accru les gradients de températures dans la Terre et donc le rythme de la convection mantellique et de la tectonique des plaques<ref name=":3">Modèle:Article.</ref>. Cela aurait permis la formation de roches ignées comme les komatiites, qui ne sont plus formées aujourd'hui<ref name=":3" />.
Isotope | Libération de chaleur W/kg isotope |
Demi-vie années |
Âge en demi-vies |
Concentration moyenne dans le manteau kg isotope/kg manteau |
Libération de chaleur W/kg manteau |
---|---|---|---|---|---|
238U | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité |
235U | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité |
232Th | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité |
40K | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité | Modèle:Ntsh Modèle:Unité |
La perte moyenne de chaleur par la Terre est de Modèle:Unité pour une perte globale de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="borexino">Modèle:Article, article en accès libre.</ref> (Modèle:Unité). Une portion de l'énergie thermique du noyau est transportée vers la croûte par des panaches, une forme de convection où des roches semi-fondues remontent vers la croûte. Ces panaches peuvent produire des points chauds et des trapps<ref name="science246_4926_103"/>. La plus grande partie de la chaleur de la Terre est perdue à travers la tectonique des plaques au niveau des dorsales océaniques. La dernière source importante de perte de chaleur est la conduction à travers la lithosphère, la plus grande partie ayant lieu dans les océans, car la croûte y est plus mince que celle des continents, surtout au niveau des dorsales<ref name="heat loss"/>.
Plaques tectoniques
Nom de la plaque | Superficie Modèle:Unité |
---|---|
Plaque africaine<ref name="jaes41_3_379" group="alpha">Incluant la plaque somalienne, qui serait en train de se séparer de la plaque africaine. Voir : Modèle:Article.</ref> | 77,6 |
Plaque antarctique | 58,2 |
Plaque australienne | 50,0 |
Plaque eurasienne | 48,6 |
Plaque nord-américaine | 55,4 |
Plaque sud-américaine | 41,8 |
Plaque pacifique | 104,6 |
Les plaques tectoniques sont des segments rigides de lithosphère qui se déplacent les uns par rapport aux autres. Les relations cinématiques qui existent aux frontières des plaques peuvent être regroupées en trois domaines : des domaines de convergence où deux plaques se rencontrent, de divergence où deux plaques se séparent et des domaines de transcurrence où les plaques se déplacent latéralement les unes par rapport aux autres. Les tremblements de terre, l'activité volcanique, la formation des montagnes et des fosses océaniques sont plus fréquents le long de ces frontières<ref name="kious_tilling1999"/>. Le mouvement des plaques tectoniques est lié aux mouvements de convection ayant lieu dans le manteau terrestre<ref name="seligman2008"/>.
Lorsque la densité de la lithosphère dépasse celle de l'asthénosphère sous-jacente, la première plonge dans le manteau, formant une zone de subduction. Au même moment, la remontée adiabatique du manteau asthénosphérique amène à la fusion partielle des péridotites, ce qui forme du magma au niveau des frontières divergentes et crée des dorsales. La combinaison de ces processus permet un recyclage continuel de la lithosphère océanique qui retourne dans le manteau. Par conséquent, la plus grande partie du plancher océanique est âgée de moins de Modèle:Nobr d'années. La plus ancienne croûte océanique est localisée dans l'ouest du Pacifique et a un âge estimé de Modèle:Nobr d'années<ref name="duennebier1999"/>,<ref name="noaa20070307"/>. Par comparaison, les éléments les plus anciens de la croûte continentale sont âgés de Modèle:Nombre d'années<ref name="cmp134_3"/>.
Il existe sept principales plaques, Pacifique, Nord-Américaine, Eurasienne, Africaine, Antarctique, Australienne et Sud-Américaine<ref name=":7">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les plaques importantes, on peut également citer les plaques Arabique, Caraïbe, Nazca à l'ouest de la côte occidentale de l'Amérique du Sud et la plaque Scotia dans le sud de l'océan Atlantique<ref name=":7" />. La plaque indienne s'est enfoncée il y a 50 à 70 millions d'années sous la plaque eurasienne par subduction, créant le plateau tibétain et l'Himalaya<ref>Modèle:Article.</ref>. Les plaques océaniques sont les plus rapides : la plaque de Cocos avance à un rythme de Modèle:Unité<ref name="podp2000"/> et la plaque pacifique à Modèle:Unité. À l'autre extrême, la plus lente est la plaque eurasienne progressant à une vitesse de Modèle:Unité<ref name="gps_time_series"/>.
Surface
Le relief de la Terre diffère énormément suivant le lieu. Environ 70,8 %<ref name="Pidwirny2006"/> de la surface du globe est recouverte par de l'eau et une grande partie du plateau continental se trouve sous le niveau de la mer. Les zones submergées ont un relief aussi varié que les autres dont une dorsale océanique faisant le tour de la Terre ainsi que des volcans sous-marins, des fosses océaniques, des canyons sous-marins, des plateaux et des plaines abyssales<ref name=":18">Modèle:Lien web.</ref>. Les 29,2 % non recouvertes d'eau sont composés de montagnes, de déserts, de plaines, de plateaux et d'autres géomorphologies<ref name=":1" />.
La surface planétaire subit de nombreuses modifications du fait de la tectonique des plaques et de l'érosion. Les éléments de surface construits ou déformés par la tectonique sont sujets à une météorisation constante du fait des précipitations, des cycles thermiques et des effets chimiques<ref>Modèle:Article.</ref>. Les glaciations, l'érosion du littoral, la construction des récifs coralliens et les impacts météoritiques contribuent également aux modifications du paysage<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La lithosphère continentale est composée de matériaux de faible densité comme les roches ignées : granite et andésite<ref name=":8">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le basalte est moins fréquent et cette roche volcanique dense est le principal constituant du plancher océanique<ref name=":8" />. Les roches sédimentaires se forment par l'accumulation de sédiments qui se compactent. Environ 75 % des surfaces continentales sont recouvertes de roches sédimentaires même si elles ne représentent que 5 % de la croûte<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le troisième type de roche rencontré sur Terre est la roche métamorphique, créée par la transformation d'autres types de roche en présence de hautes pressions, de hautes températures ou les deux. Parmi les silicates les plus abondants de la surface terrestre, on peut citer le quartz, le feldspath, l'amphibole, le mica, le pyroxène et l'olivine<ref name="de_pater_lissauer2010"/>. Les carbonates courants sont la calcite (composant du calcaire) et la dolomite<ref name="wekn_bulakh2004"/>. La pédosphère est la couche la plus externe de la Terre. Elle est composée de sol et est sujette au processus de formation du sol. Elle se trouve à la rencontre de la lithosphère, de l'atmosphère, de l'hydrosphère et de la biosphère<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'altitude de la surface terrestre de la Terre varie de Modèle:Nobr au niveau des rives de la mer Morte à Modèle:Unité au sommet de l'Everest<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'altitude moyenne des terres émergées est de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrosphère
L'abondance de l'eau sur la surface de la Terre est une caractéristique unique qui distingue la Modèle:Citation des autres planètes du Système solaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'hydrosphère terrestre est principalement composée par les océans, mais techniquement elle inclut également les mers, les lacs, les rivières et les eaux souterraines<ref name=":9">Modèle:Lien web.</ref>. La Challenger Deep de la fosse des Mariannes dans l'océan Pacifique est le lieu immergé le plus profond avec une profondeur de Modèle:Unité<ref group=alpha name="trench_depth">Cette mesure fut effectuée par le navire Kaikō en mars 1995 et est considérée comme la plus précise. Voir l'article sur Challenger Deep pour plus de détails.</ref>,<ref name="kaiko7000"/>.
La masse des océans est d'environ Modèle:Unité, soit environ 1/4 400e de la masse totale de la Terre<ref name=":9" />. Les océans couvrent une superficie de Modèle:Unité avec une profondeur moyenne de Modèle:Unité, soit un volume estimé à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Environ 97,5 % de l'eau terrestre est salée. Les 2,5 % restants sont composés d'eau douce, mais environ 68,7 % de celle-ci est immobilisée sous forme de glace<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La salinité moyenne des océans est d'environ Modèle:Nobr de sel par kilogramme d'eau de mer (Modèle:Nobr)<ref name=":9" />,<ref name="kennish2001"/>. La plupart de ce sel a été libéré par l'activité volcanique ou par l'érosion des roches ignées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les océans sont également un important réservoir de gaz atmosphériques dissous qui sont essentiels à la survie de nombreuses formes de vie aquatiques<ref name="natsci_oxy4"/>.
L'eau de mer a une grande influence sur le climat mondial du fait de l'énorme réservoir de chaleur que constituent les océans<ref name="michon2006" />. Par ailleurs, des changements dans les températures océaniques peuvent entraîner des phénomènes météorologiques très importants comme El Niño<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Atmosphère
La Terre est entourée d'une enveloppe gazeuse qu'elle retient par attraction gravitationnelle : l'atmosphère. L'atmosphère de la Terre est intermédiaire entre celle, très épaisse, de Vénus, et celle, très ténue, de Mars<ref name=":0" />. La pression atmosphérique au niveau de la mer est en moyenne de Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par définition<ref name="EarthFactNASA" />. L'atmosphère est constituée (en volume) de 78,08 % d'azote, de 20,95 % d'oxygène, de 0,9340 % d'argon et de 0,0415 % ou Modèle:Uniét (ppm en volume) soit 0,0630 % ou Modèle:Unité (ppm en masse) (Modèle:Date) de dioxyde de carbone, ainsi que de divers autres gaz dont de la vapeur d'eau<ref name=":12">Modèle:Lien web.</ref>. La hauteur de la troposphère varie avec la latitude entre Modèle:Nobr aux pôles et Modèle:Nobr à l'équateur, avec quelques variations résultant de facteurs météorologiques et saisonniers<ref name="geerts_linacre97" />.
La biosphère de la Terre a fortement altéré son atmosphère. La photosynthèse à base d'oxygène apparue il y a plus de Modèle:Nobr d'années a contribué à former l'atmosphère actuelle, principalement composée de diazote et de dioxygène, pendant la Grande Oxydation<ref name=":10" />,<ref name=":11" />. Ce changement a permis la prolifération d'organismes aérobies de même que la formation de la couche d'ozone bloquant les rayons ultraviolets émis par le Soleil<ref name=":10" />. L'atmosphère favorise également la vie en transportant la vapeur d'eau, en fournissant des gaz utiles, en faisant brûler les petites météorites avant qu'elles ne frappent la surface et en modérant les températures<ref name=":12" />. Ce dernier phénomène est connu sous le nom d'effet de serre : des molécules présentes en faible quantité dans l'atmosphère bloquent la déperdition de chaleur dans l'espace et font ainsi augmenter la température globale. La vapeur d'eau, le dioxyde de carbone, le méthane et l'ozone sont les principaux gaz à effet de serre de l'atmosphère terrestre<ref name=":12" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sans cette conservation de la chaleur, la température moyenne sur Terre serait de Modèle:Tmp par rapport aux Modèle:Tmp actuels<ref name="Pidwirny2006"/>.
Météorologie et climat
L'atmosphère terrestre n'a pas de limite clairement définie, elle disparaît lentement dans l'espace. Les trois quarts de la masse de l'air entourant la Terre sont concentrés dans les premiers Modèle:Nobr de l'atmosphère<ref name=":12" />. Cette couche la plus inférieure est appelée la troposphère. L'énergie du Soleil chauffe cette couche et la surface en dessous, ce qui entraîne une expansion du volume atmosphérique par dilatation de l'air, ce qui a pour effet de réduire sa densité et ce qui l’amène à s'élever et à être remplacé par de l'air plus dense, car plus froid. La circulation atmosphérique qui en résulte est un acteur déterminant dans le climat et la météorologie du fait de la redistribution de la chaleur entre les différentes couches d'air qu'elle implique<ref name=":13">Modèle:Lien web.</ref>.
Les principales bandes de circulations sont les alizés dans la région équatoriale à moins de 30° et les vents d'ouest dans les latitudes intermédiaires entre 30° et 60°<ref name=":13" />,<ref name="berger2002"/>. Les courants océaniques sont également importants dans la détermination du climat, en particulier la circulation thermohaline qui distribue l'énergie thermique des régions équatoriales vers les régions polaires<ref name="rahmstorf2003"/>.
La vapeur d'eau générée par l'évaporation de surface est transportée par les mouvements atmosphériques. Lorsque les conditions atmosphériques permettent une élévation de l'air chaud et humide, cette eau se condense et retombe sur la surface sous forme de précipitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La plupart de l'eau est ensuite transportée vers les altitudes inférieures par les réseaux fluviaux et retourne dans les océans ou dans les lacs. Ce cycle de l'eau est un mécanisme vital au soutien de la vie sur Terre et joue un rôle primordial dans l'érosion des reliefs terrestres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La distribution des précipitations est très variée en fonction de la région considérée, de plusieurs mètres à moins d'un millimètre par an<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La circulation atmosphérique, les caractéristiques topologiques et les gradients de températures déterminent les précipitations moyennes sur une région donnée<ref name="hydrologic_cycle"/>.
La quantité d'énergie solaire atteignant la Terre diminue avec la hausse de la latitude. Aux latitudes les plus élevées, les rayons solaires atteignent la surface suivant un angle plus faible et doivent traverser une plus grande colonne d'atmosphère<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par conséquent, la température moyenne au niveau de la mer diminue d'environ Modèle:Tmp à chaque degré de latitude en s'éloignant de l'équateur<ref name="sadava_heller2006"/>. La Terre peut être divisée en ceintures latitudinaires de climat similaires selon la classification des climats. En partant de l'équateur, celles-ci sont les zones tropicales (ou équatoriales), subtropicales, tempérées et polaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le climat peut également être basé sur les températures et les précipitations. La classification de Köppen (modifiée par Rudolph Geiger, étudiant de Wladimir Peter Köppen) est la plus utilisée et définit cinq grands groupes (tropical humide, aride, tempéré, continental et polaire) qui peuvent être divisés en sous-groupes plus précis<ref name="berger2002"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Haute atmosphère
Au-dessus de la troposphère, l'atmosphère est habituellement divisée en trois couches, la stratosphère, la mésosphère et la thermosphère<ref name=":12" />. Chaque couche possède un gradient thermique adiabatique différent définissant l'évolution de la température avec l'altitude<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au-delà, l'exosphère se transforme en magnétosphère, où le champ magnétique terrestre interagit avec le vent solaire<ref>Modèle:Article.</ref>. La couche d'ozone se trouve dans la stratosphère et bloque une partie des rayons ultraviolets, ce qui est primordial à la vie sur Terre<ref name=":12" />. La ligne de Kármán, définie comme se trouvant à Modèle:Nobr au-dessus de la surface terrestre, est la limite habituelle entre l'atmosphère et l'espace<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'énergie thermique peut accroître la vitesse de certaines particules de la zone supérieure de l'atmosphère qui peuvent ainsi échapper à la gravité terrestre. Cela entraîne une lente, mais constante « fuite » de l'atmosphère dans l'espace appelée échappement atmosphérique<ref name=":14">Modèle:Lien web.</ref>. Comme l'hydrogène non lié a une faible masse moléculaire, il peut atteindre la vitesse de libération plus facilement et disparaît dans l'espace à un rythme plus élevé que celui des autres gaz<ref name=":14" />,<ref name="jas31_4_1118"/>. La fuite de l'hydrogène dans l'espace déplace la Terre d'un état initialement réducteur à un état oxydant. La photosynthèse fournit une source d'oxygène non lié, mais la perte d'agents réducteurs comme l'hydrogène est considérée comme une condition nécessaire à l'accumulation massive d'oxygène dans l'atmosphère<ref name="sci293_5531_839"/>. Ainsi, la capacité de l'hydrogène à quitter l'atmosphère terrestre aurait pu influencer la nature de la vie qui s'est développée sur la planète<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.
Actuellement, la plus grande partie de l'hydrogène est convertie en eau avant qu'il ne s'échappe du fait de l'atmosphère riche en oxygène. Ainsi, l'hydrogène qui parvient à s'échapper provient en majorité de la destruction des molécules de méthane dans la haute atmosphère<ref name="arwps4_265" />.
Champ magnétique
Le champ magnétique terrestre a pour l'essentiel la forme d'un dipôle magnétique avec ses pôles actuellement situés près des pôles géographiques de la planète, l'axe du dipôle magnétique faisant un angle de 11° avec l'axe de rotation de la Terre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son intensité à la surface terrestre varie de Modèle:Unité (soit Modèle:Unité à Modèle:Unité)<ref name="EarthFactNASA" />, les valeurs maximales se trouvant aux latitudes faibles<ref name=":15">Modèle:Lien web.</ref>. Son moment magnétique global est de Modèle:Unité<ref name="EarthFactNASA" />,<ref name="lang2003" />.
Selon la théorie de l'effet dynamo, le champ magnétique est généré par les mouvements de convection de matériaux conducteurs au sein du noyau externe fondu<ref name=":16">Modèle:Lien web.</ref>. Bien que le plus souvent plus ou moins alignés avec l'axe de rotation de la Terre, les pôles magnétiques se déplacent et changent irrégulièrement d'alignement du fait de perturbations de la stabilité du noyau<ref name=":15" />. Cela entraîne des inversions du champ magnétique terrestre Modèle:Incise à intervalles très irréguliers, approximativement plusieurs fois par million d'années pour la période actuelle, le Cénozoïque<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La dernière inversion s'est produite il y a environ Modèle:Unité<ref name=":15" />,<ref name="campbelwh" />.
Le champ magnétique forme la magnétosphère qui dévie les particules du vent solaire et de six à dix fois le rayon terrestre en direction du Soleil et jusqu'à soixante fois le rayon terrestre dans le sens inverse<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":16" />. La collision entre le champ magnétique et le vent solaire forme les ceintures de Van Allen, une paire de régions toroïdales contenant un grand nombre de particules énergétiques ionisées<ref name=":16" />. Lorsque, à l'occasion d'arrivées de plasma solaire plus intenses que le vent solaire moyen, par exemple lors d'événements d'éjections de masse coronale vers la Terre, la déformation de la géométrie de la magnétosphère sous l'impact de ce flux solaire permet le processus de reconnexion magnétique. Une partie des électrons de ce plasma solaire entre dans l'atmosphère terrestre en une ceinture autour aux pôles magnétiques : il se forme alors des aurores boréales<ref name=":16" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Orbite et rotation
Rotation
La période de rotation de la Terre relativement au Soleil Modèle:Incise est d'environ Modèle:Unité ou Modèle:Nobr<ref name="iopscience.iop.org">Modèle:Article.</ref>. La période de rotation de la Terre relativement aux étoiles fixes Modèle:Incise est de Modèle:Unité de temps solaire moyen (UT1), ou Modèle:Heure, d'après l'International Earth Rotation and Reference Systems Service<ref name="hpiers.obspm.fr">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Aoki, la meilleure source pour ces chiffres, emploie le terme de « secondes d'UT1 » au lieu de « secondes de temps solaire moyen ».—Modèle:Article.</ref>. Du fait de la précession des équinoxes, la période de rotation de la Terre relativement au Soleil Modèle:Incise est de Modèle:Heure<ref name="hpiers.obspm.fr" />. Ainsi le jour sidéral est plus court que le jour stellaire d'environ Modèle:Unité<ref name="Seidelmann">Modèle:Ouvrage.</ref>. Par ailleurs, le jour solaire moyen n'est pas constant au cours du temps et a notamment varié d'une dizaine de millisecondes depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref> du fait de fluctuations dans la vitesse de rotation de la planète<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Mis à part les météorites dans l'atmosphère et les satellites en orbite basse, le principal mouvement apparent des corps célestes dans le ciel terrestre est vers l'ouest à un rythme de Modèle:Unité soit Modèle:Unité. Pour les corps proches de l'équateur céleste, cela est équivalent à un diamètre apparent de la Lune ou du Soleil toutes les deux minutes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":4">Modèle:Lien web.</ref>.
Orbite
La Terre orbite autour du Soleil à une distance moyenne d'environ Modèle:Nobr de kilomètres Modèle:Incise avec une période de révolution de Modèle:Nombre Modèle:Incise<ref name="EarthFactNASA" />. De la Terre, cela donne un mouvement apparent du Soleil vers l'est par rapport aux étoiles à un rythme d'environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui correspond à un diamètre solaire ou lunaire toutes les Modèle:Nobr<ref name=":4" />. Du fait de ce mouvement et de ce déplacement de Modèle:Unité, il faut en moyenne Modèle:Nobr Modèle:Incise à la Terre pour réaliser une rotation complète autour de son axe et que le Soleil revienne au plan méridien, soit environ Modèle:Nobr de plus que son jour sidéral<ref name=":4" />,<ref name="Seidelmann" />. La vitesse orbitale de la Terre est d'environ Modèle:Unité (Modèle:Unité)<ref name="EarthFactNASA" />.
La Lune et la Terre tournent autour de leur barycentre commun en Modèle:Nobr relativement aux étoiles fixes<ref name=":4" />. En associant ce mouvement à celui du couple Terre-Lune autour du Soleil, on obtient que la période du mois synodique Modèle:Incise est de Modèle:Nobr<ref name=":4" />. Vus depuis le pôle céleste nord, les mouvements de la Terre, de la Lune et de leurs rotations axiales sont tous dans le sens direct Modèle:Incise<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Les plans orbitaux et axiaux ne sont pas précisément alignés, l'axe de la Terre est incliné de 23,44° par rapport à la perpendiculaire au plan orbital Terre-Soleil<ref name="EarthFactNASA" /> et le plan orbital Terre-Lune est incliné de 5° par rapport au plan orbital Terre-Soleil<ref name=":4" />. Sans cette inclinaison, il y aurait une éclipse toutes les deux semaines environ, avec une alternance entre éclipses lunaires et solaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La sphère de Hill, sphère d'influence gravitationnelle de la Terre, a un rayon d'environ Modèle:Unité ou Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref group="alpha" name="hill_radius">Pour la Terre, le rayon de Hill est <math>R_\mathrm H=a\left(\frac{m}{3M}\right)^{\frac{1}{3}}</math>, où Modèle:Mvar est la masse de la Terre, Modèle:Mvar l'unité astronomique et Modèle:Mvar la masse du Soleil. Exprimé en unités astronomiques, le rayon vaut donc <math>\left(\frac{1}{3\times332{,}946}\right )^\frac{1}{3}=0{,}01</math>.</ref>. Il s'agit de la distance maximale jusqu'à laquelle l'influence gravitationnelle de la Terre est supérieure à celle du Soleil et des autres planètes. En conséquence, les objets orbitant autour de la Terre doivent rester dans cette sphère afin de ne pas être sortis de leur orbite du fait des perturbations dues à l'attraction gravitationnelle du Soleil. Cependant, il ne s'agit que d'une approximation et des simulations numériques ont montré que les orbites de satellites doivent être inférieures à environ la moitié voire le tiers de la sphère de Hill pour rester stables<ref>Modèle:Article.</ref>. Pour la Terre, cela correspondrait donc à Modèle:Unité (à titre de comparaison, le demi-grand axe Terre-Lune est d'environ Modèle:Unité)<ref name=":4" />.
La Terre, au sein du Système solaire, est située dans la Voie lactée et se trouve à Modèle:Unité du centre galactique. Plus précisément, elle est actuellement dans le bras d'Orion, à environ Modèle:Nobr du plan équatorial de la galaxie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Inclinaison de l'axe et saisons
L'inclinaison axiale de la Terre par rapport à l'écliptique est d'exactement 23,439281° Modèle:Incise par convention<ref name="hpiers.obspm.fr" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Du fait de l'inclinaison axiale de la Terre, la quantité de rayonnement solaire atteignant tout point de la surface varie au cours de l'année. Cela a pour conséquence des changements saisonniers dans le climat avec un été dans l'hémisphère nord lorsque le pôle Nord pointe vers le Soleil et l'hiver lorsque le même pôle pointe dans l'autre direction<ref name="hpiers.obspm.fr" />. Durant l'été, les jours durent plus longtemps et le soleil monte plus haut dans le ciel. En hiver, le climat devient généralement plus froid et les jours raccourcissent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La périodicité des saisons est donnée par une année tropique valant Modèle:Unité<ref name="yoder1995" />.
Au-delà du cercle arctique, le soleil ne se lève plus durant une partie de l'année Modèle:Incise et, à l'inverse, ne se couche plus pendant une autre période de l'année Modèle:Incise<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce phénomène apparaît également au-delà du cercle antarctique de façon réciproque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par convention astronomique, les quatre saisons sont déterminées par les solstices Modèle:Incise et les équinoxes Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans l'hémisphère nord, le solstice d'hiver a lieu vers le Modèle:Date et celui d'été vers le Modèle:Date, l'équinoxe de printemps a lieu vers le Modèle:Date et l'équinoxe d'automne vers le Modèle:Date. Dans l'hémisphère sud, les dates des solstices d'hiver et d'été et celles des équinoxes de printemps et d'automne sont inversées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'angle d'inclinaison de la Terre est relativement stable au cours du temps. Ainsi, à l'époque moderne, le périhélie de la Terre a lieu début janvier et l'aphélie début juillet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, ces dates évoluent au cours du temps du fait de la précession et d'autres facteurs orbitaux qui suivent un schéma cyclique connu sous le nom de paramètres de Milanković<ref name=":6">Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi, l'inclinaison entraîne la nutation, un balancement périodique ayant une période de Modèle:Nobr et l'orientation Modèle:Incise de l'axe de la Terre évolue et réalise un cycle de nutation complet en environ Modèle:Unité<ref name=":6" />. Cette précession des équinoxes est la cause de la différence de durée entre une année sidérale et une année tropique<ref name=":6" />. Ces deux mouvements sont causés par le couple qu'exercent les forces de marées de la Lune et du Soleil sur le bourrelet équatorial de la Terre. De plus, les pôles se déplacent périodiquement par rapport à la surface de la Terre selon un mouvement s'écoulant sur environ Modèle:Nobr connu sous le nom d'oscillation de Chandler<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Avant la formation de la Lune, l'axe de rotation de la Terre oscillait de façon chaotique, ce qui rendait difficile l'apparition de la vie à sa surface du fait des dérèglements climatiques causés<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>. À la suite de la collision de l'impacteur Théia avec la proto-Terre ayant permis la formation de la Lune<ref name="ErikAsphaug" />, l'axe de rotation de la Terre s'est retrouvé stabilisé du fait du verrouillage gravitationnel par effet de marée entre la Terre et son satellite naturel<ref name=":19" />.
Modèle:Situation de la Terre dans l'Univers
Cortège de la Terre
Satellites
La Lune
Diamètre | Modèle:Unité |
Masse | Modèle:Unité |
Demi-grand axe | Modèle:Unité |
Période orbitale | 27 j 7 h 43,7 min |
La Terre possède un unique satellite naturel permanent connu, la Lune, située à environ Modèle:Unité de la Terre<ref name=":4" />. Relativement grand, son diamètre est environ le quart de celui de la Terre<ref name=":4" />. Au sein du Système solaire, c'est l'un des plus grands satellites naturels (après Ganymède, Titan, Callisto et Io) et le plus grand d'une planète non gazeuse<ref name="ssd.jpl.nasa.gov">Modèle:Lien web.</ref>. De plus, c'est la plus grande lune du Système solaire par rapport à la taille de sa planète (à noter que Charon est relativement plus grand par rapport à la planète naine Pluton)<ref name="ssd.jpl.nasa.gov" />. Elle est relativement proche de la taille de la planète Mercure (environ les trois quarts du diamètre de cette dernière)<ref name=":4" />. Les satellites naturels orbitant autour des autres planètes sont communément appelés Modèle:Citation en référence à la Lune de la Terre.
L'attraction gravitationnelle entre la Terre et la Lune cause les marées sur Terre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le même effet a lieu sur la Lune, de sorte que sa période de rotation est identique au temps qu'il lui faut pour orbiter autour de la Terre, ce qui implique qu'elle présente toujours la même face vers la Terre : on parle de verrouillage gravitationnel<ref>Modèle:Article.</ref>. En orbitant autour de la Terre, différentes parties du côté visible de la Lune sont illuminées par le Soleil, causant les phases lunaires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À cause du couple des marées, la Lune s'éloigne de la Terre à un rythme d'environ Modèle:Nobr par an, produisant aussi l'allongement du jour terrestre de Modèle:Nobr par an<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Sur plusieurs millions d'années, l'effet cumulé de ces petites modifications produit d'importants changements. Ainsi, durant la période du Dévonien, il y a approximativement Modèle:Nobr d'années, il y avait ainsi Modèle:Nobr dans une année, chaque jour durant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La Lune pourrait avoir eu une influence dans le développement de la vie en régulant le climat de la Terre<ref name=":2" />. Les observations paléontologiques et les simulations informatiques en mécanique planétaire montrent que l'inclinaison de l'axe de la Terre est stabilisée par les effets de marées avec la Lune<ref name=":19">Modèle:Ouvrage.</ref>. Sans cette stabilisation contre les couples appliqués par le Soleil et les planètes sur le renflement équatorial, il est supposé que l'axe de rotation aurait pu être très instable<ref name=":2" />. Cela aurait alors provoqué des changements chaotiques de son inclinaison au cours des temps géologiques et pour des échelles de durées supérieures à typiquement quelques dizaines de millions d'années, comme cela semble avoir été le cas pour Mars<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Lune est aujourd'hui à une distance de la Terre telle que, vue depuis celle-ci, notre satellite a à peu près la même taille apparente (taille angulaire) que le Soleil. Le diamètre angulaire (ou angle solide) des deux corps est quasiment identique car même si le diamètre du Soleil est Modèle:Nobr plus important que celui de la Lune, celle-ci est Modèle:Nobr plus rapprochée de la Terre que notre étoile<ref name="www.lemonde.fr_20janvier2019">Modèle:Article.</ref>. C'est cela qui permet de voir sur Terre et à notre époque géologique des éclipses solaires totales ou annulaires (en fonction des petites variations de distance Terre-Lune, liées à la très légère ellipticité de l'orbite sélène)<ref name="www.lemonde.fr_20janvier2019" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le consensus actuel sur les origines de la Lune est en faveur de l'hypothèse de l'impact géant entre un planétoïde de la taille de Mars, appelé Théia, et la proto-Terre nouvellement formée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette hypothèse explique, entre autres, le fait qu'il y ait peu de fer sur la Lune et que la composition chimique de la croûte lunaire (notamment pour des éléments-trace ainsi qu'en isotopie pour l'oxygène) soit très similaire à celle de la croûte terrestre<ref name="ErikAsphaug" />.
Un second satellite naturel ?
Les modèles informatiques des astrophysiciens Mikael Granvik, Jérémie Vaubaillon et Robert Jedicke suggèrent que des « satellites temporaires » devraient être tout à fait communs et que Modèle:CitationModèle:Trad,<ref name="cornell">Modèle:Lien web.</ref>. Ces objets resteraient en orbite durant en moyenne dix mois avant de revenir dans une orbite solaire<ref name="cornell" />.
L'une des premières mentions dans la littérature scientifique d'un satellite temporaire est celle de Clarence Chant lors de la grande procession météorique de 1913<ref>Modèle:Article.</ref> :
Des exemples de tels objets sont connus. Par exemple, entre 2006 et 2007, {{#switch: 2006 RH | s = | S = [[S/120 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/120 ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 2006 RH*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[2006 RH{{#if: 120 |120|}}|2006 RH{{#if: 120 |120|}}]] }} est effectivement temporairement en orbite autour de la Terre plutôt qu'autour du Soleil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Satellites artificiels
Modèle:Article détaillé En Modèle:Date, on compte Modèle:Unité artificiels en orbite autour de la Terre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, contre 1 167 en 2014 et 931 en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Certains ne sont plus en opération comme Vanguard 1, le plus vieux d'entre eux encore en orbite<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces satellites peuvent remplir différents objectifs comme être destinés à la recherche scientifique (par exemple le télescope spatial Hubble), aux télécommunications ou à l'observation (par exemple Météosat)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs, ces satellites artificiels engendrent des débris spatiaux : il s'en trouve en 2020 plus de 23 000 de plus de Modèle:Unité de diamètre en orbite et environ un demi-million entre Modèle:Unité de diamètre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis 1998, le plus grand satellite artificiel autour de la Terre est la Station spatiale internationale, faisant Modèle:Unité de longueur, Modèle:Unité de largeur et Modèle:Unité de hauteur et orbitant à environ Modèle:Unité d'altitude<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres objets du cortège
Quasi-satellites
La Terre possède de multiples quasi-satellites et coorbiteurs. Parmi eux se trouvent notamment (3753) Cruithne<ref>Modèle:Article.</ref>, un astéroïde géocroiseur possédant une orbite en fer à cheval et parfois surnommé à tort « seconde lune de la Terre »<ref>Modèle:Lien web.</ref> ainsi que (469219) Kamoʻoalewa, le plus stable quasi-satellite connu<ref>Modèle:Lien web.</ref> vers lequel des projets d'exploration spatiale ont été annoncés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Troyens
Dans le système Soleil-Terre, la Terre possède un unique astéroïde troyen : 2010 TK7<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celui-ci oscille autour du Modèle:Pla du couple Terre-Soleil, 60° en avance par rapport à la Terre sur son orbite autour du Soleil<ref>Modèle:Article.</ref>.
En Modèle:Date, l'existence des nuages de Kordylewski aux points L4 et L5 du système Terre-Lune est confirmée<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces grandes concentrations de poussière n'ont été détectées que tardivement du fait de leur faible luminosité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Habitabilité
Modèle:Article connexe Une planète qui peut abriter la vie est dite habitable même si la vie n'y est pas présente, ou n'en est pas originaire. La Terre fournit de l'eau liquide, des environnements où les molécules organiques complexes peuvent s'assembler et interagir, et suffisamment d'une énergie dite « douce » pour maintenir, pendant une durée suffisamment longue, le métabolisme des êtres vivants<ref>Modèle:Article.</ref>. La distance séparant la Terre du Soleil la plaçant dans une zone habitable, de même que son excentricité orbitale, sa vitesse de rotation, l'inclinaison de son axe, son histoire géologique, son atmosphère restée non-agressive pour les molécules organiques malgré une très grande évolution de composition chimique, et son champ magnétique protecteur sont autant de paramètres favorables à l'apparition de la vie terrestre et aux conditions d'habitabilité à sa surface<ref name="Stephen_H._Dole_1970" />.
Parmi les 4 500 exoplanètes découvertes jusqu’à présent, un certain nombre ont été jugées habitables, bien que ce terme soit quelque peu ambigu. Celui-ci ne désigne pas une planète où l’Homme pourrait atterrir et commencer à s’établir, mais d’un monde rocheux se trouvant dans la bonne région orbitale autour de son étoile, où la température se révèle suffisamment modérée pour que de l’eau liquide puisse exister à sa surface sans geler ou bouillir. Si la Terre remplit évidemment ces conditions, c’est également le cas de Mars, qui est pourtant loin d’être aussi hospitalière que cette dernière. Parmi ces planètes découvertes, 24 pourraient être plus propices à la vie que la Terre, donc super-habitables. La Terre pourrait donc se trouver à la 25e place au classement des planètes les plus habitables connues<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Biosphère
Les formes de vie de la planète sont désignées comme formant une « biosphère ».
Cette dernière correspond à l'ensemble des organismes vivants et leurs milieux de vie et peut donc être décomposée en trois zones où la vie est présente sur Terre : la lithosphère, l'hydrosphère et l'atmosphère, celles-ci interagissant également entre elles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'apparition de la vie sur Terre est estimée à il y a au moins Modèle:Nobr d'années, point de départ de l'évolution de la biosphère<ref name="encyclopedie-environnement" />,<ref name=":5" />. Par ailleurs, la date d'apparition du dernier ancêtre commun universel est estimée à entre 3,5 et Modèle:Nobr d'années<ref name=":17" />. Aussi, environ 99 % des espèces qui ont un jour vécu sur Terre sont maintenant éteintes<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La biosphère est divisée en une quinzaine de biomes, habités par des groupes similaires de plantes et d'animaux. Ceux-ci sont un ensemble d'écosystèmes caractéristique d'une aire biogéographique et nommé à partir de la végétation et des espèces animales qui y prédominent et y sont adaptées. Ils sont principalement séparés par des différences de latitude, d'altitude ou d'humidité. Certains biomes terrestres se trouvant au-delà des cercles Arctique et Antarctique (comme la toundra), en haute altitude ou dans les zones très arides sont relativement dépourvus de vie animale et végétale tandis que la biodiversité est maximale dans les forêts tropicales humides<ref>Modèle:Article.</ref>.
Ressources naturelles
La Terre fournit des ressources naturelles qui sont exploitables et exploitées par les humains pour diverses utilisations. Il peut s'agir, par exemple, de matières premières minérales (eau douce, mineraiModèle:Etc.), de produits d'origine sauvage (bois, gibierModèle:Etc.) ou encore de matière organique fossile (pétrole, charbonModèle:Etc.)<ref name="World Trade Organization">Modèle:Article.</ref>.
Elles sont distinguées entre ressources renouvelables Modèle:Incise et non renouvelables Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi les secondes sont notamment inclus les combustibles fossiles, qui prennent des millions d'années pour se constituer<ref name="World Trade Organization" />. D'importantes quantités de ces combustibles fossiles peuvent être obtenues de la croûte terrestre, comme le charbon, le pétrole, le gaz naturel ou les hydrates de méthane<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces dépôts sont utilisés pour la production d'énergie et en tant que matière première pour l'industrie chimique. Ces sources d'énergie s'opposent alors aux sources d'énergie renouvelables Modèle:Incise qui ne sont pas épuisables<ref name="World Trade Organization" />. Les minerais, eux aussi, se forment dans la croûte terrestre et sont constitués de divers éléments chimiques utiles à la production humaine comme les métaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
La biosphère terrestre produit de nombreuses ressources essentielles pour les humains comme de la nourriture, du combustible, des médicaments, du dioxygène et assure également le recyclage de nombreux déchets organiques<ref name="encyclopedie-environnement" />. Les écosystèmes terrestres dépendent des terres arables et de l'eau douce, tandis que les écosystèmes marins sont basés sur les nutriments dissous dans l'eau<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 2019, l'utilisation des terres émergées Modèle:Incise est approximativement répartie ainsi<ref name=":1" /> :
Utilisation des terres | Terres non fertiles (dont déserts) | Glaciers | Pâturages permanents | Cultures permanentes | Forêts | Fruticées | Eau douce | Zones urbaines |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Surface (millions de km²) | 28 | 15 | 40 | 11 | 39 | 12 | 1,5 | 1,5 |
Pourcentage | 18,8 % | 10,1 % | 26,7 % | 7,4 % | 26,2 % | 8,1 % | 1 % | 1 % |
En 2019, un rapport de l'ONU avance que l’utilisation des ressources naturelles devrait augmenter de 110 % entre 2015 et 2060, avec pour conséquence une réduction de plus de 10 % des forêts et d'environ 20 % pour d'autres habitats comme les prairies<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques environnementaux
D'importantes zones de la surface terrestre sont sujettes à des phénomènes météorologiques extrêmes comme des cyclones extratropicaux (tempêtes du Cap Hatteras, tempêtes européennesModèle:Etc.) ou tropicaux (nommé ouragans, typhons ou cyclones selon la région)<ref name=":20" />.
Entre 1998 et 2017, près d'un demi-million de personnes sont mortes au cours d'un événement météorologique extrême<ref name=":20">Modèle:Lien web.</ref>. De plus, d'autres régions sont exposées aux séismes, aux glissements de terrain, aux éruptions volcaniques, aux tsunamis, aux tornades, aux dolines, aux blizzards, aux inondations, aux sécheresses ou aux incendies de forêt<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les activités humaines induisent une pollution de l'air et de l'eau et créent par ailleurs en certains endroits des événements tels que des pluies acides, une perte de végétation (surpâturage, déforestation, désertification), une perte de biodiversité, une dégradation des sols, une érosion et une introduction d'espèces invasives. De plus, la pollution de l'air est responsable d'un quart des morts prématurées et des maladies de par le monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Selon les Nations unies, un consensus scientifique existe liant les activités humaines au réchauffement climatique du fait des émissions industrielles de dioxyde de carbone, et plus généralement des gaz à effet de serre. Cette modification du climat risque de provoquer la fonte des glaciers et des calottes glaciaires, des amplitudes de température extrêmes, d'importants changements de la météorologie et une élévation du niveau de la mer<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie humaine
Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe
En 2023, la Terre compte approximativement Modèle:Nobr d'habitants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les projections indiquent que la population mondiale atteindra Modèle:Nobr d'habitants en 2050, la croissance devant se faire notamment dans les pays en développement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi, la région de l'Afrique subsaharienne a le taux de natalité le plus élevé au monde<ref name="WorldFactbook">Modèle:Lien web.</ref>. La densité de population humaine varie considérablement autour du monde : environ 60 % de la population mondiale vit en Asie, notamment en Chine et en Inde Modèle:Incise contre moins de 1 % en Océanie<ref name="WorldFactbook" />. De plus, environ 56 % de la population mondiale vit dans des zones urbaines plutôt que rurales<ref name="WorldFactbook" />. En 2018, d'après l'ONU, les trois plus grandes villes du monde (ayant le statut de mégapole) sont Tokyo (Modèle:Nobr d'habitants), Delhi (Modèle:Nobr) et Shanghai (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Environ un cinquième de la Terre est favorable à l'exploitation humaine. En effet, les océans représentent 71 % de la surface terrestre et, parmi les 29 % restants, 10 % sont recouverts de glaciers (notamment en Antarctique) et 19 % de déserts ou de hautes montagnes<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>. 68 % des terres émergées sont dans l'hémisphère nord<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 90 % des humains y vivent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'implantation humaine permanente la plus au nord est à Alert sur l'île d'Ellesmere au Canada (82°28′N)<ref>Modèle:Lien web.</ref> tandis que la plus au sud est la Base antarctique Amundsen-Scott en Antarctique (89°59'S)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La totalité des terres émergées, à l'exception de la terre Marie Byrd en Antarctique et du Bir Tawil en Afrique qui sont terra nullius, sont revendiquées par des nations indépendantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, les Nations unies reconnaissent 197 États<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont 193 États membres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le [[The World Factbook|Modèle:Lang]], quant à lui, décompte Modèle:Nobr et 72 territoires à souveraineté limitée ou entités autonomes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Historiquement, la Terre n'a jamais connu une souveraineté s'étendant sur l'ensemble de la planète Modèle:Incise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'Organisation des Nations unies (ONU) est une organisation internationale qui fut créée dans le but de régler pacifiquement les conflits entre nations<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les Nations unies servent principalement de lieu d'échange pour la diplomatie et le droit international public. Lorsque le consensus est obtenu entre les différents membres, une opération armée peut être envisagée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le premier astronaute humain à avoir orbité autour de la Terre est Youri Gagarine le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis, environ Modèle:Nobr se sont rendues dans l'espace<ref>Modèle:Lien web.</ref> et douze d'entre elles ont marché sur la Lune (entre Apollo 11 en 1969 et Apollo 17 en 1972)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En temps normal, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les seuls humains dans l'espace sont ceux se trouvant dans la Station spatiale internationale, qui est habitée en permanence. Les astronautes de la mission Apollo 13 sont les humains qui se sont le plus éloignés de la Terre avec Modèle:Unité en 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Point de vue philosophique et culturel
Représentations passées
La croyance en une Terre plate a été réfutée par l'expérience dès l'Antiquité puis par la pratique grâce aux circumnavigations au début de la Renaissance<ref name="Burton 1993">Modèle:Article.</ref>. Le modèle d'une Terre sphérique s'est donc historiquement toujours imposé<ref name="Burton 1993" />.
Au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, Pythagore et Parménide commencent à se représenter la Terre sous la forme d’une sphère<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cela est une déduction logique de l'observation de la courbure de l'horizon à bord d'un navire<ref name="LaPresse2019">Modèle:Lien web.</ref>. Du fait de ces travaux, la Terre est déjà considérée comme sphérique par Platon (Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle), par Aristote (Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle) et d'une façon générale par tous les savants grecs<ref name="Roy1982">Jean-René Roy, L'astronomie et son histoire, Presses de l'Université du Québec, 1982, Modèle:P.98.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'origine d'une croyance de sa rotation sur elle-même est attribuée à Hicétas par Cicéron<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc</ref>. Selon Strabon, Cratès de Mallos construit au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle une sphère pour représenter la Terre selon la théorie dite des Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ératosthène déduit la circonférence de la Terre (longueur du méridien) de façon géométrique vers 230 Modèle:Av JC<ref name="Roy1982" />,<ref name="Brahic1999">Modèle:Ouvrage.</ref> ; il aurait obtenu une valeur d'environ Modèle:Unité<ref name="Brahic1999" />, ce qui constitue une mesure très proche de la réalité (Modèle:Unité à l'équateur et Modèle:Unité sur un méridien passant par les pôles)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'astronome est également à l'origine des premières évaluations de l'inclinaison de l'axe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans sa Géographie, Ptolémée (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) reprend les calculs d’Ératosthène et affirme clairement que la Terre est ronde<ref name="LaPresse2019" />.
L’idée qu'au Moyen Âge les théologies imaginaient la Terre comme plate serait un mythe inventé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour noircir l’image de cette période et il est communément admis qu'aucun savant médiéval n'a soutenu l'idée d'une Terre plate<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ainsi, les textes médiévaux évoquent généralement la Terre comme Modèle:Citation ou Modèle:Citation Modèle:Incise<ref name="LaPresse2019" />.
À la différence des autres planètes du Système solaire, l'humanité n'a pas considéré la Terre comme un objet mobile en rotation autour du Soleil avant le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, celle-ci étant communément pensée comme le centre de l'univers avant le développement des modèles héliocentriques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En raison des influences chrétiennes, et du travail de théologiens comme James Ussher uniquement fondé sur l'analyse des généalogies dans la Bible pour dater l'âge de la Terre, la plupart des scientifiques occidentaux pensaient encore au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que la Terre était âgée de quelques milliers d'années tout au plus<ref name="ENSDatation">Modèle:Lien web.</ref>. Ce n'est qu'à partir du développement de la géologie que l'âge de la Terre a été réévalué<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans les années 1860, Lord Kelvin, à l'aide d'études thermodynamiques, estime d'abord l'âge de la Terre comme étant de l'ordre de Modèle:Nobr d'années, lançant un grand débat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La découverte de la radioactivité par Henri Becquerel à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fournit un moyen fiable de datation et permet de prouver que l'âge de la Terre se compte en réalité en milliards d'années<ref name="ENSDatation" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Mythes et étymologie
La Terre a souvent été personnifiée en tant que déité, en particulier sous la forme d'une déesse comme avec Gaïa dans la mythologie grecque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À ce titre, la Terre est alors représentée par la déesse mère, déesse de la fertilité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. De plus, la déesse a donné son nom aux théories Gaïa, des hypothèses environnementalistes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comparant les environnements terrestres et la vie à un unique organisme s'autorégulant vers une stabilisation des conditions d'habitabilité<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Lovelock1974">Modèle:Article.</ref>.
Son équivalente dans la mythologie romaine est Tellus (ou Terra mater), déesse de la fertilité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le nom de la planète en français dérive indirectement du nom de cette déesse, découlant du latin terra signifiant le globe terrestre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aussi, les mythes de la création de nombreuses religions, par exemple le premier récit de la création de la Genèse dans la Bible, relatent la création de la Terre par une ou plusieurs divinités<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Quelques groupes religieux, souvent affiliés aux branches fondamentalistes du protestantisme et de l'islam<ref>Modèle:Article.</ref>, avancent que leur interprétation des mythes de la création dans les textes sacrés est la vérité et que celle-ci devrait être considérée comme l'égale des hypothèses scientifiques conventionnelles concernant la formation de la Terre et le développement de la vie, voire devrait les remplacer<ref>Modèle:Article.</ref>. De telles affirmations sont rejetées par la communauté scientifique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> et par d'autres groupes religieux<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Symbolisme
Différents symboles astronomiques sont et ont été utilisés pour représenter la Terre. Le plus usuel de façon contemporaine est 🜨 (Unicode U+1F728), représentant un globe sectionné par l'équateur et un méridien<ref>Modèle:Lien web.</ref> et, en conséquence, les « quatre coins du monde »<ref name="Hiram1872">Modèle:Ouvrage.</ref> ou les points cardinaux<ref name="Williams2015">Modèle:Lien web.</ref>. On trouve aussi un orbe crucigère, ♁ (U+2641)<ref name="Williams2015" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus anciennement, on retrouve également un globe sectionné uniquement par l'équateur, 🜔 (U+1F714)<ref name="Hiram1872" />,<ref name="Penny1842">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Néanmoins, leur utilisation est déconseillée par l'Union astronomique internationale qui leur privilégie des abréviations<ref name="iau_1989">Modèle:Pdf Modèle:Ouvrage.</ref>. Seul le premier est commun, trouvé par exemple en M🜨 pour l'unité d'une masse terrestre.
La finitude écologique
La vision humaine concernant la Terre évolue notamment grâce aux débuts de l'astronautique et la biosphère est alors vue selon une perspective globale<ref name="Lovelock1974" />. Cela est reflété dans le développement de l'écologie qui s'inquiète de l'impact de l'humanité sur la planète<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Dès 1931, Paul Valéry, dans son ouvrage Regards sur le monde actuel, estime que Modèle:Citation<ref name="Valéry1931">Modèle:Ouvrage.</ref>. Par Modèle:Citation, il n'entend alors pas le monde-univers des Anciens, mais notre monde actuel, c'est-à-dire, la Terre et l'ensemble de ses habitants<ref name="Valéry1931" />. Dans la continuité, Bertrand de Jouvenel évoque la finitude de la Terre dès 1968<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc</ref>.
Le philosophe Dominique Bourg, spécialiste de l'éthique du développement durable, évoque en 1993 la découverte de la finitude écologique de la Terre dans La nature en politique ou l'enjeu philosophique de l'écologie<ref name="Bourg1993">Modèle:Ouvrage.</ref>. Estimant que cette finitude est suffisamment connue et prouvée pour qu'il soit inutile de l'illustrer, il souligne qu'elle a entraîné dans nos représentations un changement radical de la relation entre l'universel et le singulier. Alors que le paradigme moderne classique postulait que l'universel commandait le singulier, et le général le particulier, on ne peut pas y réduire la relation entre le planétaire et le local. Dans l'univers systémique de l'écologie, la biosphère (le planétaire) et les biotopes (le local) sont interdépendants. Cette interdépendance du local et du planétaire fait voler en éclats le principe moteur de la modernité, qui tendait à abolir toute particularité locale au profit de principes généraux, ce en quoi le projet moderne est utopique selon lui<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
La preuve expérimentale du raccordement symbolique de l'écologie à la culture est fournie par les réactions des premiers astronautes qui, dans les années 1960, ont pu observer la planète en orbite ou depuis la Lune Modèle:Incise. Ces retours décrivant une Terre Modèle:Citation Modèle:Incise eurent une influence sur la vision du monde de la population en général<ref name="Bourg1993" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
La finitude écologique de la Terre est une question devenue si prégnante que certains philosophes (Heidegger, Grondin, Schürch) ont pu parler d'une éthique de la finitude<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, les concepts d'empreinte écologique et de biocapacité permettent d'appréhender les problèmes liés à cette finitude de la Terre<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Notes et références
Notes
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références
Citations originales
Références
Voir aussi
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Articles connexes
Bibliographie
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- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
Liens externes
- GéoManips, les mouvements de la Terre, site CNRS/sagascience
- Le Système Solaire : La Terre
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Profil de la Terre - Exploration du système solaire - NASA.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Extrêmes météorologiques et climatiques - NCDC.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Observatoire - NASA.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Moteur de recherche de coordonnées géographiques
Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Méta bandeau{{#ifeq:|| {{#if:||}} |}}{{#if:||{{#switch:175055068
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