Télescope spatial
Un télescope spatial est un télescope placé au-delà de l'atmosphère. Le télescope spatial présente l'avantage par rapport à son homologue terrestre de ne pas être perturbé par l'atmosphère terrestre. Celle-ci déforme le rayonnement lumineux (…infrarouge, visible, ultraviolet…) et en absorbe une grande partie (surtout infrarouge et ultraviolet).
Depuis les années 1960, les progrès de l'astronautique ont permis d'envoyer dans l'espace des télescopes spatiaux de différents types, dont le plus connu est le télescope spatial Hubble. Ces instruments jouent désormais un rôle important dans la collecte d'informations sur les planètes éloignées, les étoiles, les galaxies et les autres objets célestes.
Caractéristiques d'un télescope spatial
Un télescope spatial est un télescope installé dans l'espace pour observer les planètes éloignées, les galaxies et d'autres objets célestes.
On peut ranger les télescopes spatiaux en deux grandes catégories :
- les télescopes qui observent l'ensemble de la voûte céleste ;
- les télescopes qui font des observations sur des fractions choisies du ciel.
Orbite
Dans l'idéal le satellite d'observation astronomique est placé sur une orbite la plus éloignée possible des perturbations lumineuses ou électromagnétiques. La Terre et la Lune peuvent être une grande source de perturbation. Pour y échapper certains satellites astronomiques sont placés sur des orbites qui les maintiennent éloignés en permanence loin de ces deux astres : Modèle:Pla de l'ensemble Terre-Soleil (par exemple Planck, Herschel), orbite héliocentrique dans le sillage de la Terre avec quelques semaines de décalage (par exemple Kepler). Par le passé les satellites en orbite basse ont toutefois été largement majoritaires. Certains satellites astronomiques sont sur des orbites terrestres à forte excentricité (Integral, Granat, XMM-Newton) pour permettre des observations à l'extérieur des ceintures de Van Allen (les particules à l'intérieur des ceintures perturbent les mesures) et disposer de longues durées d'observation ininterrompues (une périodicité longue limite le nombre d'interruptions liés au passage derrière la Terre).
Instrumentation
Résolution
La résolution des télescopes dans le visible est aujourd'hui meilleure que celle des télescopes terrestres : elle est seulement limitée par la charge utile des lanceurs existants et le coût de construction d'un gros télescope spatial. La réalisation du lanceur lourd SLS pourrait permettre le lancement d'un télescope spatial doté d'un miroir de Modèle:Unité/2 (projet Advanced Technology Large-Aperture Space Telescope).
Durée de vie
Le satellite d'observation astronomique comme les autres satellites doit se maintenir sur une orbite et être pointé vers l'objet observé pour accomplir sa mission ce qui nécessite de disposer d'ergols. La durée de vie est donc conditionnée par la quantité d'ergols emportée, car les opérations de maintenance d'un satellite, comme celles réalisées pour le télescope Hubble, sont trop coûteuses pour être envisagées dans un cas normal. Certains satellites d'observation astronomique, comme les télescopes infrarouge, utilisent des capteurs qui nécessitent un liquide de refroidissement (hélium liquide). Celui-ci s'épuise progressivement ce qui limite la durée durant laquelle le satellite peut réaliser ses meilleures mesures.
Avantages du télescope spatial
Plusieurs phénomènes constituent des freins à l'observation astronomique depuis le sol : la turbulence naturelle de l'air, qui perturbe le cheminement des photons et réduit la qualité de l'image, limite la résolution aux environs d'une seconde d'arc même si certains télescopes terrestres (tel que le Very Large Telescope) peuvent contrebalancer les turbulences grâce à leur optique adaptative. Dans le domaine du rayonnement visible, un télescope spatial peut observer un objet cent fois moins lumineux que ce qui peut être techniquement observable depuis le sol. En outre, une grande partie du spectre électromagnétique est complètement (Gamma, XModèle:Etc.) ou partiellement (infrarouge et ultraviolet) absorbée par l'atmosphère et ne peut donc être observée que depuis l'espace. L'observation lumineuse depuis le sol est également de plus en plus handicapée par la pollution lumineuse due aux nombreuses sources de lumière artificielles<ref>CNES Sciences : page Astronomie</ref>.
Seuls le rayonnement visible et les fréquences radios ne sont pas atténués par l’atmosphère terrestre. L'astronomie spatiale joue un rôle essentiel pour les autres longueurs d'onde. Elle a pris aujourd'hui une grande importance grâce à des télescopes comme Chandra ou XMM-Newton.
Historique
Aux États-Unis, la création d’un télescope spatial est évoquée pour la première fois en 1946 par Lyman Spitzer, un professeur et chercheur de l’université Yale, qui démontre dans son article intitulé « Les avantages d’un observatoire extra-terrestre dans le domaine de l’astronomie » qu’un télescope placé dans l’espace offre un grand nombre d’avantages car explique-t-il l’atmosphère terrestre filtre et déforme la lumière venue des étoiles. Même le télescope le plus perfectionné ne peut pas échapper à ce phénomène alors qu’un télescope situé en orbite le peut. Par ailleurs l’atmosphère bloque une grande partie du spectre électromagnétique comme le rayonnement X émis par des phénomènes de haute température dans les étoiles et dans d’autres objets si bien que celui-ci ne peut pas être détecté. Un télescope spatial pourrait permettre aux scientifiques de mesurer également ce type d’émission<ref>NASA : ""A Brief History of the Hubble Space Telescope""</ref>.
Les premiers observatoires astronomiques n'étaient que des projectiles lancés par une fusée-sonde pour sortir brièvement de l'atmosphère ; aujourd'hui, les télescopes sont mis en orbite pour des périodes qui peuvent aller de quelques semaines (missions embarquées sur la navette spatiale américaine) à quelques années. Un grand nombre d’observatoires spatiaux ont été mis en orbite et la plupart d’entre eux ont amélioré de manière importante nos connaissances cosmologiques. Certains de ces observatoires ont achevé leurs missions, tandis que d'autres sont toujours en opération. Les télescopes spatiaux sont lancés et maintenus par les agences spatiales : la NASA, l'Agence Spatiale Européenne, l'agence spatiale japonaise et Roskosmos pour la Russie.
Satellites astronomiques
On peut classer les satellites astronomiques spatiaux en fonction des longueurs d'onde qu'ils observent : rayonnement gamma, rayonnement X, ultraviolet, lumière visible, infra-rouge, radio millimétrique et radio. Le terme de télescope est généralement réservé aux instruments qui utilisent une optique ce qui n'est pas le cas des satellites astronomiques observant le rayonnement Gamma, X et radio. Certains satellites peuvent observer plusieurs plages (ils apparaissent plusieurs fois dans le tableau ci-dessous). On intègre dans la catégorie des satellites astronomiques les instruments qui étudient les noyaux et/ou les électrons du rayonnement cosmique ainsi que ceux qui détectent les ondes gravitationnelles.
Observatoires de rayonnement gamma
Modèle:Article détaillé Les télescopes gamma collectent et mesurent le rayonnement gamma à haute énergie émis par les sources célestes. Ce rayonnement est absorbé par l'atmosphère et doit être observé depuis des ballons à haute altitude (Modèle:Lien) ou depuis l'espace. Le rayonnement gamma peut être généré par les supernovae, les étoiles à neutrons, les pulsars et les trous noirs. Les éruptions gamma, qui dégagent des énergies élevées, ont été également détectées sans qu'on en identifie la provenance<ref name="gamma ray"/>.
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Schéma du Fermi Gamma-ray Space Telescope
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Le télescope Granat
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
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High Energy Astronomy Observatory 3 (HEAO 3) | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (486,4–<ref name="heao3"/>,<ref name="heao3_2N"/>,<ref name="heao3_3"/> |
Astrorivelatore Gamma ad Immagini LEggero (AGILE) | ASI | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (524–<ref name="agile"/>,<ref name="agile2"/> |
Compton Gamma Ray Observatory (CGRO) | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (362–<ref name="compton"/>,<ref name="compton2"/>,<ref name="compton_official"/> |
COS-B | ESA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (339,6–<ref name="cosb"/>,<ref name="cosb2"/>,<ref name="cosb3"/> |
Gamma | RSA | Modèle:Date- | 1992 | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="gamma"/> |
Fermi Gamma-ray Space Telescope | NASA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="glast"/> |
Granat | CNRS & IKI | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité/2) | Orbite terrestre (<ref name="granat"/>,<ref name="granat2"/>,<ref name="1999reentries"/> |
High Energy Transient Explorer 2 (HETE 2) | NASA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité/2) | Orbite terrestre (<ref name="hete2_1"/>,<ref name="hete2_2"/>,<ref name="hete2_3"/> |
International Gamma-Ray Astrophysics Laboratory (INTEGRAL) | ESA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité/2) | Orbite terrestre (<ref name="integral"/>,<ref name="integral2"/> |
Modèle:Lien (LEGRI) | INTA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="legri"/>,<ref name="legri2"/>,<ref name="legri3"/> |
Second Small Astronomy Satellite (SAS 2) | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité/2) | Orbite terrestre (<ref name="sasb"/>,<ref name="sasb2"/> |
Swift Gamma Ray Burst Explorer (SWIFT) | NASA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité/2) | Orbite terrestre (<ref name="swift"/>,<ref name="swift2"/> |
Observatoires spatiaux de rayonnement X
Modèle:Article détaillé Les télescopes à rayons X mesurent le rayonnement X émis par les photons à haute énergie. Ceux-ci ne peuvent pas traverser l'atmosphère et doivent donc être observés soit depuis la haute atmosphère soit depuis l'espace. Plusieurs types d'objets célestes émettent des rayons X depuis les amas de galaxie en passant par les trous noirs ou les noyaux galactiques actifs jusqu'aux objets galactiques tels que les restes de supernovas ou les étoiles et les étoiles doubles comportant une naine blanche... Certains corps du système solaire émettent des rayons X, le plus notable étant la Lune, bien que la majorité du rayonnement X de la Lune provienne de la réflexion de rayons X du Soleil. On considère que la combinaison de nombreuses sources de rayonnement X non identifiées est à l'origine du rayonnement X de fond
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BeppoSAX (vue d'artiste)
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The Einstein Observatory (HEAO 2)
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
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A Broadband Imaging X-ray All-sky Survey (ABRIXAS) | DLR | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité/2) | Orbite terrestre (<ref name="abrixas"/>,<ref name="abrixas2"/>,<ref name="abrixas_end"/> |
Advanced Satellite for Cosmology and Astrophysics (ASCA) | NASA & ISAS | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité/2) | Orbite terrestre (<ref name="asca"/>,<ref name="asca2"/> |
AGILE | ASI | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (524–<ref name="agile" />,<ref name="agile2" /> |
Ariel V | Modèle:Lien & NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="arielv"/>,<ref name="arielv2"/> |
Array of Low Energy X-ray Imaging Sensors (Alexis) | LANL | Modèle:Date- | 2005 | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (749–<ref name="alexis"/>,<ref name="alexis2"/>,<ref name="alexis_completed"/> |
Aryabhata | ISRO | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (563–<ref name="aryabhata1"/> |
Astron | IKI | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (2 000—<ref name="astron"/>,<ref name="astron2"/>,<ref name="astron3"/> |
Astronomische Nederlandse Satelliet (ANS) | SRON | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (266–<ref name="ans"/>,<ref name="ans2"/> |
Astrosat | ISRO | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="astrosat"/> |
BeppoSAX | ASI | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (575–<ref name="bepposax"/>,<ref name="bepposax2"/>,<ref name="bepposax_3"/> |
Broad Band X-ray Telescope (Astro 1) | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="astro1"/>,<ref name="astro1_2"/> |
Chandra | NASA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (9 942–<ref name="chandra"/>,<ref name="chandra2"/> |
Modèle:Lien | NASA | TBA | — | — | <ref name="constellationx"/> |
COS-B | ESA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (339,6–<ref name="cosb" />,<ref name="cosb2" />,<ref name="cosb3"/> |
Cosmic Radiation Satellite (CORSA) | ISAS | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Échec au lancement | <ref name="corsa"/>,<ref name="corsa2"/> |
Modèle:Lien | NASA | TBA | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="duo"/>,<ref name="duo2"/> |
Einstein Observatory (HEAO 2) | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (465–<ref name="einstein"/>,<ref name="einstein2"/> |
EXOSAT | ESA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (347–<ref name="exosat"/>,<ref name="exosat2"/>,<ref name="exosat3"/> |
Ginga (Astro-C) | ISAS | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (517–
<ref name="astroc"/>,<ref name="astroc_2"/>,<ref name="ginga"/> |
Granat | CNRS & IKI | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité/2) | Orbite terrestre (<ref name="granat" />,<ref name="granat2" />,<ref name="1999reentries" /> |
Hakucho | ISAS | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (421–
<ref name="hakucho"/>,<ref name="hakucho2"/>,<ref name="hakucho3"/> |
High Energy Astronomy Observatory 1 (HEAO 1) | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (
<ref name="heao1"/>,<ref name="heao1_2"/>,<ref name="heao_1_3"/> |
High Energy Astronomy Observatory 3 (HEAO 3) | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (486,4–<ref name="heao3" />,<ref name="heao3_2N"/>,<ref name="heao3_2"/> |
High Energy Transient Explorer 2 (HETE 2) | NASA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (590–<ref name="hete2_1"/>,<ref name="hete2_2" />,<ref name="hete2_3"/> |
International Gamma-Ray Astrophysics Laboratory (INTEGRAL) | ESA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (639–<ref name="integral"/>,<ref name="integral2"/> |
Nuclear Spectroscopic Telescope Array (NuSTAR) | NASA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="nustar"/> |
ROSAT | NASA & DLR | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (
<ref name="rosat"/>,<ref name="rosat2"/>,<ref name="rosat3"/> |
Rossi X-ray Timing Explorer | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (
<ref name="xte"/>,<ref name="xte2"/> |
Spectrum-X-Gamma | IKI & NASA | 2010 | — | — | <ref name="sxg"/> |
Suzaku (ASTRO-E2) | JAXA & NASA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="suzaku"/>,<ref name="suzaku2"/> |
Swift Gamma Ray Burst Explorer | NASA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (585–<ref name="swift" />,<ref name="swift2" /> |
Tenma | ISAS | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (489–<ref name="tenma">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="tenma2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="tenma3">Modèle:Lien brisé</ref> |
Third Small Astronomy Satellite (SAS-C) | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (509–<ref name="sasc">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="sasc2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="sasc3">Modèle:Lien web</ref> |
Uhuru | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (531–<ref name="uhuru">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="uhuru2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="uhuru3">Modèle:Lien web</ref> |
X-Ray Evolving Universe Spectroscopy Mission (XEUS) | ESA | Annulé | — | — | <ref name="xeus">Modèle:Lien web</ref> |
XMM-Newton | ESA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité/2) | Orbite terrestre (<ref name="xmm">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="xmm2">Modèle:Lien web</ref> |
Télescopes ultraviolet
Les télescopes ultraviolet effectuent leurs observations dans la gamme des ondes ultraviolet c'est-à-dire entre 100 et Modèle:Unité. La lumière dans ces longueurs d'onde est absorbée par l'atmosphère terrestre aussi les observations doivent être réalisées dans la haute atmosphère ou depuis l'espace<ref name="cox2000">Modèle:Ouvrage</ref>. Les objets célestes émettant un rayonnement ultraviolet comprennent le Soleil, les autres étoiles et les galaxies<ref name="uv_nasa">Modèle:Lien web</ref>.
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GALEX (vue d'artiste)
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Le Copernicus Observatory dans une salle blanche
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Le Public Telescope (PST) Lancer 2019
Télescopes en lumière visible
Modèle:Article détaillé L'astronomie en lumière visible est la forme la plus ancienne de l'observation des astres. Elle porte sur le rayonnement visible (entre Modèle:Unité/2)<ref name="moore1997">Modèle:Ouvrage</ref>. Un télescope optique placé dans l'espace ne subit pas les déformations liées à la présence de l'atmosphère terrestre ce qui lui permet de fournir des images avec une résolution plus importante. Les télescopes optiques sont utilisés pour étudier, entre autres, les étoiles, les galaxies, les nébuleuses et les disques protoplanétaires<ref name="optical">Modèle:Lien web</ref>.
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
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Astrosat | ISRO | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="astrosat" /> |
COROT | CNES & ESA | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (872–<ref name="corot">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="corot2">Modèle:Lien web</ref> | |
Dark Energy Space Telescope | NASA & DOE | Non définie | — | — | <ref name="XEC4">Modèle:Lien web</ref> |
Gaia | ESA | Modèle:Date- | — | Modèle:Pla (Lissajous) | <ref name="gaia">Modèle:Lien web</ref> |
Hipparcos | ESA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (223–<ref name="hipparcos">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="hipparcos2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="hipparcos3">Modèle:Lien web</ref> |
Hubble | NASA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (586,47–<ref name="hubble" /> |
Kepler | NASA | Modèle:Date- | 30 octobre 2018 | Modèle:Pla | <ref name="BBC7mars">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="kepler">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="kepler2">Modèle:Lien brisé</ref> |
MOST | CSA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (819–<ref name="most">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="most2">Modèle:Lien web</ref> |
SIM Lite Astrometric Observatory | NASA | Annulé | — | — | <ref name="sim">Modèle:Lien web</ref> |
Swift Gamma Ray Burst Explorer | NASA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (585–<ref name="swift"/>,<ref name="swift2" /> |
Terrestrial Planet Finder | NASA | Annulé | — | — | <ref name="tpf"/> |
Télescopes infrarouge
Le rayonnement infrarouge a une énergie plus faible que la lumière visible et est donc émis par des objets plus froids. Ce rayonnement permet d'observer les objets suivants : les étoiles froides dont les naines brunes, les nébuleuses et les galaxies avec un important décalage vers le rouge<ref name="infrared">Modèle:Lien web</ref>.
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Herschel (vue d'artiste)
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IRAS (vue d'artiste)
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James-Webb (vue d'artiste)
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
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Akari (ASTRO-F) | JAXA | Modèle:Date- | 24 novembre 2011 | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (586,47–<ref name="akari">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="akari2">Modèle:Lien web</ref> |
Darwin | ESA | Annulé | — | Modèle:Pla | <ref name="ZNGNO">Modèle:Lien web</ref> |
Herschel | ESA & NASA | Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref> | 17 juin 2013 | Modèle:Pla | <ref name="herschel">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="planck_homepage2"/>,<ref name="herschel_location">Modèle:Lien web</ref> |
IRAS | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (889–<ref name="iras">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="iras2">Modèle:Lien web</ref> |
Infrared Space Observatory (ISO) | ESA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (1 000–<ref name="iso">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="iso2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="iso3">Modèle:Lien web</ref> |
Infrared Telescope in Space | ISAS & NASDA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="irts">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="irts_journal">Modèle:Article</ref> |
James-Webb | NASA | 25 décembre 2021 | — | Modèle:Pla | <ref name="jwst">Modèle:Lien web</ref> |
Midcourse Space Experiment (MSX) | USN | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="msx">Modèle:Lien web</ref> |
Spitzer | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite solaire (0,98–<ref name="spitzer">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="spitzer2">Modèle:Lien web</ref> |
Submillimeter Wave Astronomy Satellite (SWAS) | NASA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (638–<ref name="swas">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="swas2">Modèle:Lien web</ref> |
Terrestrial Planet Finder | NASA | TBA | — | — | <ref name="tpf"/> |
Wide Field Infrared Explorer (WIRE) | NASA | Modèle:Date- | 10 mai 2011 | — | <ref name="wire">Modèle:Lien web</ref> |
Wide-field Infrared Survey Explorer (WISE) | NASA | Modèle:Date- | — | Orbite terrestre (Modèle:Unité) | <ref name="wise">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="wise_facts">Modèle:Lien web</ref> |
Ondes millimétriques et submillimétriques
Modèle:Article détaillé Aux fréquences millimétriques, les photons sont très nombreux mais ont très peu d'énergie. Il faut donc en collecter beaucoup. Ce rayonnement permet de mesurer le fond diffus cosmologique, la distribution des radio-sources, ainsi que l'effet Sunyaev-Zel'dovich, ainsi que le rayonnement synchrotron et le rayonnement continu de freinage de notre galaxie.
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WMAP (vue d'artiste)
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
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COBE | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="cobe">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="cobe2">Modèle:Lien web</ref> |
Odin | SSC | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="odin">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="odin2">Modèle:Lien web</ref> |
Planck | ESA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Pla | <ref name="planck">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="planck2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="planck_homepage"/> |
WMAP | NASA | Modèle:Date- | 19 août 2010 | Modèle:Pla | <ref name="wmap">Modèle:Lien web</ref> |
Radio-télescopes spatiaux
Modèle:Article détaillé L'atmosphère est transparente pour les ondes radio aussi les radio-télescopes placés dans l'espace sont utilisés généralement pour réaliser de l'interférométrie à très longue base. Un télescope est basé sur Terre tandis qu'un observatoire est placé dans l'espace : en synchronisant les signaux collectés par ces deux sources on simule un radio-télescope dont la taille serait la distance existant entre les deux instruments. Les observations effectuées avec ce type d'instrument portent sur les restes de supernovae, les lentilles gravitationnelles, les masers, les galaxies à sursaut de formation d'étoiles ainsi que beaucoup d'autres objets célestes.
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
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Highly Advanced Laboratory for Communications and Astronomy (HALCA, or VSOP) | ISAS | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (560–<ref name="halca">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="halca2">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="halca3">Modèle:Lien web</ref> |
RadioAstron | IKI | 2011 | — | Modèle:Unité/2) | Orbite terrestre (<ref name="radioastron">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="radioastron2">Modèle:Lien web</ref> |
VSOP-2 | JAXA | 2012 | — | — | <ref name="radioastron3">Modèle:Lien web</ref> |
Détection de particules
Certains observatoires spatiaux sont spécialisés dans la détection du rayonnement cosmique et des électrons. Ceux-ci peuvent être émis par le Soleil, notre galaxie (rayonnement cosmique) et des sources extra-galactiques (rayonnement cosmique extra-galactique). Il existe également un rayonnement cosmique à haute énergie émis par les noyaux des galaxies actives.
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
---|---|---|---|---|---|
High Energy Astrophysics Observatory 3 (HEAO 3) | NASA | Modèle:Date- | Modèle:Date- | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (486,4–<ref name="heao3" />,<ref name="heao3_2" /> |
Modèle:Lien | NASA | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (<ref name="astromag">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="astromag2">Modèle:Lien web</ref> |
Payload for Antimatter Matter Exploration and Light-nuclei Astrophysics (PAMELA) | ASI, INFN, RSA, DLR & SNSB | Modèle:Date- | — | Modèle:Unité) | Orbite terrestre (350–<ref name="pamela">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="pamela_partners">Modèle:Lien web</ref> |
Spectromètre magnétique Alpha (AMS) | ESA & NASA | Modèle:Date- | — | Station spatiale internationale (Orbite terrestre 330–Modèle:Unité) |
Ondes gravitationnelles
L’observation des ondes gravitationnelles, prédites par la relativité générale, est un nouveau domaine. Il existe un projet d'observatoire spatial, eLISA (Evolved Laser Interferometer Space Antenna), de l’Agence spatiale européenne dont le lancement n'interviendrait pas avant 2034 si le projet est retenu. Le télescope utilise la technique de l'interférométrie.
Nom | Agence spatiale | Date de lancement | Fin de mission | Emplacement | Ref(s) |
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Evolved Laser Interferometer Space Antenna (eLISA) | ESA | Projet | — | Modèle:Unité ; sur l'orbite terrestre) | Orbite solaire (environ<ref name="lisa">Modèle:Lien web</ref> |
Voir aussi
Articles connexes
- Liste d'observatoires astronomiques
- Observatoire astronomique au sol
- Observatoire d'ondes gravitationnelles
- Radiotélescope
- Observatoire de neutrinos
- Observatoire de rayons cosmiques