Agence spatiale canadienne

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Coord Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Agence spatiale L’Agence spatiale canadienne (ASC ; Modèle:En langue, CSA) est l'agence spatiale du Canada. Elle a été fondée le Modèle:Date par la Loi sur l'Agence spatiale canadienne, promulguée en Modèle:Date. L'agence qui emploie Modèle:NombreModèle:Refnec et gère un budget d'environ Modèle:Nombre de dollars canadiens a pour mission de planifier et de gérer les programmes spatiaux du Canada, d'accroitre et de diffuser le savoir-faire spatial dans l'industrie canadienne et de promouvoir l'utilisation des applications spatiales. Le principal programme spatial national est constitué par la série des satellites d'observation de la Terre radar Radarsat qui mobilise plus d'un tiers de ses investissements. Les autres projets de l'agence canadienne sont essentiellement des participations à des projets d'autres agences spatiales. L'ASC a participé à la réalisation de la Station spatiale internationale et à ce titre des astronautes canadiens font régulièrement partie de l'équipage de la station. L'agence est membre de l'Agence spatiale européenne et fournit ou participe à la réalisation d'instruments scientifiques embarqués dans des missions européennes. Elle participe de la même manière à des missions scientifiques de la Modèle:Langue (NASA) comme la sonde spatiale martienne Modèle:Langue (MSL).

Description

Objectifs

L'Agence spatiale canadienne a été créée en 1989 avec quatre missions principales<ref name="plan2013">Modèle:Lien web.</ref> :

  • assister le ministre de tutelle pour coordonner les politiques spatiales et les programmes ;
  • planifier et réaliser les programmes et projets liés à la recherche spatiale industrielle et scientifique ainsi qu'aux applications de la technologie spatiale ;
  • promouvoir le transfert et la diffusion de la technologie spatiale au profit de l'industrie spatiale ;
  • encourager l'exploitation commerciale des capacités spatiales, des technologies, des installations spatiales et des systèmes spatiaux.

Organisation

Fichier:Canadian Space Agency Coat of Arms.svg
Armoiries de l'Agence spatiale canadienne.

Avec Modèle:Nombre (2012), l'agence spatiale canadienne est d'une taille relativement modeste en comparaison des autres agences spatiales occidentales. Le siège de l'agence est situé au Centre spatial John H. Chapman, à Longueuil, au Québec inauguré en 1992 dans lequel se trouve environ 90 % des effectifs. L'agence dispose également d'un établissement à Ottawa dans le Modèle:Lien qui est principalement un centre technique. L'agence dispose de bureaux de liaison avec la NASA aux États-Unis à Washington, à Cap Canaveral et à Houston, et avec l'Agence spatiale européenne à Paris en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ASC a un statut semblable à celui d'un ministère fédéral et est placée sous l'autorité du ministère de l'Industrie. Son président est Walter Natynczyk, dont le mandat est effectif à partir du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'agence spatiale définit un plan quinquennal d'investissement qui est actualisé chaque année. La plupart des développements de l'agence se font en mode projet en appliquant une méthodologie de conduite de projet normalisée.

L'Agence spatiale canadienne dispose d'un budget qui a oscillé entre 2006 et 2018 à un plus haut de Modèle:Nombre de $CAN en 2013 et un plus bas de Modèle:Nombre en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Environ 15 % de ce budget est affecté au fonctionnement interne le reste est affecté aux différents projets.

Historique

Le Canada développe dans les Modèle:Lnobr ses premières fusées avec la série des Black Brant conçus initialement pour servir de prototype à un système anti-missiles. Les Black Brant seront développés par la suite comme fusées-sondes. Elles sont toujours commercialisées en 2013. En 1957 des ingénieurs et des scientifiques du [[Centre de recherches sur les communications Canada|Modèle:Lang]] (DRTE), sous la direction de Modèle:Lien, développent le projet S-27 dans le cadre de recherches sur l'ionosphère qui débouchera plus tard sur la réalisation du premier satellite canadien Modèle:Nobr. Celui-ci est lancé par une fusée Delta de la NASA en 1962 faisant du Canada (après le Royaume-Uni) le second pays après les deux superpuissances de l'époque à disposer d'un satellite en orbite. En 1972, le Canada est le premier pays à mettre en place un réseau de satellites de télécommunications en orbite géostationnaire avec le lancement du satellite Modèle:Nobr. L'agence spatiale canadienne n'est créée que le Modèle:Date- avec comme objectif de promouvoir et développer les utilisations pacifiques de l'espace, d'accroitre les connaissances sur l'univers les techniques spatiales pour le bénéfice des canadiens et de l'humanité.

L'activité spatiale canadienne

Contrairement aux autres grandes agences spatiales telles que la NASA, l'Agence spatiale européenne (ESA) ou l'Agence spatiale fédérale russe (Rocosmos), l'ASC n'a pas pour objectif de développer un programme spatial plus ou moins indépendant afin d'avoir un accès à l'espace. Elle préfère s'associer aux autres agences, principalement à la NASA et à l'ESA, et ainsi collaborer à moindre frais aux grands projets spatiaux, tels la Station spatiale internationale (ISS) ou le Télescope spatial James Webb (successeur du Télescope spatial Hubble).

L'Agence spatiale canadienne consacre ses ressources et ses activités à l'exécution de trois objectifs clés<ref name="plan2013" /> :

  • le programme données, informations et services spatiaux regroupe les applications spatiales dans le domaine par exemple de l'Observation de la Terre. Il s'agit de répondre aux priorités nationales telles que la souveraineté, la défense, la sureté, la gestion des ressources, la surveillance de l'environnement et des régions arctique. Le projet emblématique de ce programme est RADARSAT. Ce programme représente jusqu'à 50 % des investissements de l'agence spatiale.
  • Le programme en faveur de la connaissance et l'innovation via l'exploration spatiale regroupe les projets de recherches scientifique et de technologie spatiale. Le principal projet rattaché à ce programme est la participation du Canada à la Station spatiale internationale. Le développement d'instruments scientifiques embarqués sur des missions d'autres agences fait également partie de ce programme. Ce programme représente environ 30 % du budget d'investissement de l'agence spatiale.
  • Le programme de maintien et d'amélioration des capacités spatiales du Canada a pour objectif de maintenir un nombre minimum de spécialistes des technologies spatiales.

Les programmes nationaux

Fichier:Alouette 1.jpg
Modèle:Nobr, premier satellite canadien.

Pour l'observation de la Terre, l'ASC utilise plusieurs satellites :

  • RADARSAT-1 : lancé en Modèle:Date et toujours en activité. C'est le premier satellite commercial canadien d'observation de la Terre. Équipé d'un puissant radar à synthèse d'ouverture, il peut acquérir des images de la Terre de jour comme de nuit, quelles que soient les conditions météorologiques, au couvert nuageux ou à la présence de fumée et de brouillard.
  • RADARSAT-2 : lancé le Modèle:Date, c'est une version améliorée de RADARSAT-1.

De plus, pour la recherche :

  • SCISAT : lancé le Modèle:Date, le satellite est destiné à aider les chercheurs canadiens et internationaux à étudier le problème de la couche d'ozone, en particulier la partie au-dessus du Canada et de l'Arctique.
Satellite Lancement Statut Lancement
Alouette 1 Modèle:Date Retiré en 1972 Exploration de l'ionosphère
Alouette 2 Modèle:Date Retiré en 1975 Exploration de l'ionosphère
[[ISIS (satellite)|Modèle:Nobr romains]] Modèle:Date Retiré en 1990 Exploration de l'ionosphère
[[ISIS (satellite)|Modèle:Nobr romains]] Modèle:Date Retiré en 1990 Exploration de l'ionosphère
Hermes Modèle:Date Retiré en 1979 Satellite de télécommunications expérimental
Radarsat-1 Modèle:Date Retiré en 2013 Satellite de télédétection radar
MOST Modèle:Date Opérationnel Télescope spatial
Modèle:Lien Modèle:Date Opérationnel Observation de l'atmosphère terrestre
Radarsat-2 Modèle:Date Opérationnel Satellite de télédétection radar
Modèle:Lang Modèle:Date Opérationnel Détection d'astéroïdes et de satellites
Modèle:Lien Modèle:Date Opérationnel Usage militaire
Modèle:Lien Modèle:Date Opérationnel Nano satellite
CASSIOPE Modèle:Date Opérationnel Étude de l'ionosphère, Messagerie asynchrone expérimentale
RADARSAT Constellation Modèle:Date Opérationnel Satellite de télédétection radar
Fichier:STS-114 Steve Robinson on Canadarm2.jpg
L'astronaute Stephen K. Robinson au bout du Canadarm2.

Participations aux programmes internationaux

Participations à la Station spatiale internationale

L'Agence spatiale canadienne a fourni une partie du système de télécommunications de la Station spatiale internationale (SSI) ainsi que les principaux systèmes utilisés pour l'assemblage de la station et la manipulation de ses pièces de rechange et des expériences scientifiques externes :

Grâce à cette participation, l'agence spatiale canadienne dispose de 2,3 % des droits d'utilisation de la station ce qui se traduit par la présence relativement fréquente d'astronautes de nationalité canadienne dans l'équipage de la station.

En 2018, le prochain astronaute canadien dans l'espace est David Saint-Jacques, partant le lundi Modèle:Date- de Baïkonour au Kazakhstan, pour rejoindre la Station spatiale internationale (SSI) pour six mois et participer aux expériences scientifiques à bord.

Collaboration avec la NASA

Le Canada a participé à plusieurs missions scientifiques de la NASA en fournissant des instruments scientifiques ou en contribuant à les développer :

Collaboration avec l'Agence spatiale européenne

Le Canada est un membre associé, c'est-à-dire coopérant à statut privilégié, de l'Agence spatiale européenne. La contribution de l'agence canadienne de 0,5 % soit Modèle:Nombre en 2012 lui donne droit automatiquement à un retour industriel équivalent qui lui permet de participer à la réalisation d'instruments scientifiques de plusieurs missions européennes. L'Agence canadienne contribue ou a contribué ainsi aux missions :

Autres participations

En outre, l'ASC collabore avec les agences spatiales suédoise, finlandaise et le CNES pour la France sur le projet Odin<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref> (du nom du dieu de la mythologie nordique). Cette mission a pour but d'étudier l'atmosphère terrestre les objets astronomiques (étoiles, comètesModèle:Etc.). L'ASC a fabriqué le spectrographe OSIRIS, optique et imageur dans l'infrarouge. C'est cette mission qui en 2002 a démontré que l'appauvrissement de l'ozone était en perte de vitesse<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.

Astronautes canadiens

Nom Lanceur Mission Date du lancement Station spatiale Remarques
Marc Garneau Challenger STS-41-G Modèle:Date- Modèle:1er dans l'espace
Roberta Bondar [[Discovery (navette spatiale)|Modèle:Lang]] STS-42 Modèle:Date- Modèle:1re dans l'espace
Steven MacLean Columbia STS-52 Modèle:Date-
Chris Hadfield Atlantis STS-74 Modèle:Date-
Marc Garneau [[Endeavour (navette spatiale)|Modèle:Lang]] STS-77 Modèle:Date- Modèle:1er à retourner dans l'espace
Robert Thirsk Columbia STS-78 Modèle:Date-
Bjarni Tryggvason [[Discovery (navette spatiale)|Modèle:Lang]] STS-85 Modèle:Date-
Dafydd Williams Columbia STS-90 Modèle:Date-
Julie Payette [[Discovery (navette spatiale)|Modèle:Lang]] STS-96 Modèle:Date- Modèle:1re à visiter l'ISS
Marc Garneau [[Endeavour (navette spatiale)|Modèle:Lang]] STS-97 Modèle:Date- Station spatiale internationale (ISS) Modèle:3e dans l'espace
Chris Hadfield [[Endeavour (navette spatiale)|Modèle:Lang]] STS-100 Modèle:Date- Modèle:2e dans l'espace. Modèle:1er à marcher dans l'espace
Steven MacLean Atlantis STS-115 Modèle:Date- Station spatiale internationale (ISS)
Dafydd Williams [[Endeavour (navette spatiale)|Modèle:Lang]] STS-118 Modèle:Date- Station spatiale internationale (ISS)
Robert Thirsk Soyouz-FG Soyouz TMA-15 Modèle:Date- [[Expédition 20 (ISS)|Modèle:Nobr]], [[Expédition 21 (ISS)|Modèle:Nobr]] Modèle:1er d'un Canadien sur un véhicule russe
Julie Payette [[Endeavour (navette spatiale)|Modèle:Lang]] STS-127 Modèle:Date- Modèle:Nombre dans une station spatiale, Modèle:Nombre différentes
Guy Laliberté Soyouz Soyouz TMA-16 Modèle:Date- Station spatiale internationale (ISS) Modèle:1er canadien dans l'espace
Chris Hadfield Soyouz-FG Soyouz TMA-07M Modèle:Date- [[Expédition 34 (ISS)|Modèle:Nobr]], [[Expédition 35 (ISS)|Modèle:Nobr]] Modèle:1er à commander une équipe spatiale
David Saint-Jacques Soyouz Soyouz MS-11 Modèle:Date- [[Expédition 58 (ISS)|Modèle:Nobr]], [[Expédition 59 (ISS)|Modèle:Nobr]]
Marc Pathy Crew Dragon Endeavour SpaceX Axiom-Space-1 8 avril 2022 Station spatiale internationale (ISS) Modèle:2e touriste canadien dans l'espace

Organisation

Présidents

Fichier:Marc Garneau STS-97.jpg
Marc Garneau, premier canadien à être allé dans l'espace et chef de l'agence de 2001 à 2007.

Lanceur

Modèle:Section à actualiser [[Image:Black Brant.jpg|vignette|droite|150px|La fusée-sonde canadienne [[Black_Brant#Black_Brant_XII|Modèle:Lang]] décolle de Modèle:Lang.]] L'agence spatiale Canadienne n'a pas d'installation pour les lancements au-delà de la haute atmosphère<ref name="our rocket 2009">Modèle:Article.</ref>. Le Canada dépend des autres pays tels que les États-Unis, l'Inde et la Russie pour lancer ses vaisseaux spatiaux en orbite, mais l'agence spatiale et le ministère de la défense étudient la faisabilité d'avoir un site de lancement en sol Canadien<ref name="our rocket 2009"/>,<ref name="U of Toronto 2011">Modèle:Lien web.</ref>.

L'agence a fait des recherches dans certains endroits tels qu'au Cape Breton, et à Fort Churchill (Manitoba) pour un possible site de lancement pour micro-satellites (Modèle:Nombre)<ref name="U of Toronto 2011" />. L'agence pourrait ainsi mettre un terme à sa dépendance face aux lanceurs étrangers. Cependant, les politiciens canadiens sont plutôt sceptiques face à l'utilité d'un tel projet étant donné les coûts importants liés à ce projet<ref name="Chuck Black">Modèle:Lien web.</ref>. Selon l'agence spatiale Canadienne, il faudrait compter de Modèle:Nombre pour concrétiser un lanceur pour micro-satellites. Il n'existe à ce jour aucun financement pour un tel projet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Controverses

En 2022, des informations suggèrent que l’ASC aurait été infiltrée par des agents étrangers. Par exemple, on apprenait en 2021<ref>Modèle:Article.</ref> que, malgré les mises en garde répétées du Service canadien du renseignement de sécurité faites depuis 2015, Wanping Zheng, un ressortissant chinois de Modèle:Nombre, aurait été laissé en poste pendant plusieurs années et en aurait profité pour aider une entreprise chinoise à installer des stations-relais de communications satellites en Islande<ref>Modèle:Article.</ref>. En Chine, ce projet aurait été présenté comme un outil important pour la sécurité du pays, « servant potentiellement tant les besoins militaires qu’économiques »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Lien externe

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}-{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel

Modèle:Palette Modèle:Portail