Élément chimique

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Modèle:Voir homonymes

Fichier:Tableau des éléments chimiques (cropped).jpg
Échantillons des corps simples, classés selon le tableau périodique. Ceux qui manquent dans le tableau sont trop radioactifs pour être présentés en toute sécurité.

Un élément chimique est une classe d'atomes dont le noyau compte un même nombre de protons. Ce nombre, noté Z, est le numéro atomique de l'élément, qui détermine la configuration électronique des atomes correspondants, et donc leurs propriétés physicochimiques. Ces atomes peuvent en revanche compter un nombre variable de neutrons dans leur noyau, ce qu'on appelle des isotopes. L'hydrogène, le carbone, l'azote, l'oxygène, le fer, le cuivre, l'argent, l'orModèle:Etc., sont des éléments chimiques, dont le numéro atomique est respectivement 1, 6, 7, 8, 26, 29, 47, 79Modèle:Etc. Chacun est conventionnellement désigné par un symbole chimique : H, C, N, O, Fe, Cu, Ag, AuModèle:Etc. Au total, 118 éléments chimiques ont été observés à ce jour, de numéro atomique 1 à 118. Parmi eux, [[Nucléides présents dans l'environnement|Modèle:Nobr ont été identifiés sur Terre]] dans le milieu naturel, et 80 ont au moins un isotope stable : tous ceux de numéro atomique inférieur ou égal à 82 hormis les éléments 43 et 61. Les 24 autres sont des éléments synthétiques.

Les éléments chimiques peuvent se combiner entre eux au cours de réactions chimiques pour former d'innombrables composés chimiques. Ainsi, l'eau résulte de la combinaison d'oxygène et d'hydrogène en molécules de formule chimique Modèle:Formule chimique — deux atomes d'hydrogène et un atome d'oxygène. Dans des conditions opératoires différentes, l'oxygène et l'hydrogène pourront donner des composés différents, par exemple du peroxyde d'hydrogène, ou eau oxygénée, de formule Modèle:Formule chimique — deux atomes d'hydrogène et deux atomes d'oxygène. Réciproquement, chaque composé chimique peut être décomposé en éléments chimiques distincts, par exemple l'eau peut être électrolysée en oxygène et hydrogène.

Une substance pure constituée d'atomes du même élément chimique est appelée corps simple, et ne peut pas être décomposée en d'autres éléments distincts, ce qui différencie un corps simple d'un composé chimique. L'oxygène est un élément chimique, mais le gaz appelé couramment « oxygène » est un corps simple dont le nom exact est dioxygène, de formule Modèle:Formule chimique, pour le distinguer de l'ozone, de formule Modèle:Formule chimique, qui est également un corps simple ; l'ozone et le dioxygène sont des variétés allotropiques de l'élément oxygène. L'état standard d'un élément chimique est celui du corps simple dont l'enthalpie standard de formation est la plus faible aux conditions normales de température et de pression, par convention égale à zéro.

Un élément chimique ne peut pas se transformer en un autre élément par une réaction chimique, seule une réaction nucléaire appelée transmutation peut y parvenir. Cette définition a été formulée en substance pour la première fois par le chimiste français Antoine Lavoisier en 1789<ref>Traité élémentaire de chimie, Modèle:P.101.</ref>,<ref group=alpha>Le physicien et chimiste irlandais Robert Boyle, souvent présenté comme l'auteur du concept d'élément chimique, pratiquait en fait l'alchimie et recherchait le moyen de procéder à la transmutation des métaux entre eux. C'est davantage dans le domaine de l'atomisme qu'il a été précurseur, avec ses travaux fondateurs sur la physique des gaz et l'énoncé de la loi de Mariotte.</ref>. Les éléments chimiques sont communément classés dans une table issue des travaux du chimiste russe Dmitri Mendeleïev et appelée « tableau périodique des éléments » :

Modèle:Tableau périodique flottant

Définitions

Noms, symboles

En 2011 l'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) a entériné les noms en anglais et les symboles chimiques internationaux des 112 premiers éléments (par ordre de numéro atomique)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, l'UICPA a nommé deux éléments supplémentaires, le flérovium Fl et le livermorium Lv (numéros 114 et 116)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date- l'UICPA a officialisé l'observation de quatre autres éléments, de numéros atomiques 113, 115, 117 et 118, mais ne leur a pas attribué de noms définitifs. Provisoirement désignés sous les noms systématiques d'ununtrium (Uut), ununpentium (Uuv), ununseptium (Uus) et ununoctium (Uuo)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ils reçurent leur nom définitif le Modèle:Date-, respectivement nihonium (Nh), moscovium (Mc), tennesse (Ts) et oganesson (Og)<ref name=118i>Modèle:Lien web.</ref>.

Quand on veut représenter par un symbole un élément quelconque, on choisit généralement la lettre M (parfois en italique<ref group=alpha>Exemple : Modèle:Article.</ref>). Quand on veut représenter différents types d'éléments interchangeables, notamment pour écrire la formule chimique d'un minéral, on se résout à employer des lettres comme A, B, C ou X, Y, Z, dans un contexte où l'on sait qu'il ne s'agit pas des éléments portant ces symboles (argon, boreModèle:Etc.)<ref group=alpha>Exemple : on exprime souvent la formule chimique d'un grenat sous la forme Modèle:Fchim où XII représente un élément divalent et YIII un élément trivalent (a priori pas l'yttrium, ou pas spécialement).</ref>.

Abondance

Modèle:Article détaillé

Abondance des dix éléments les plus fréquents dans notre galaxie, estimée par spectroscopie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Z Élément ppm
1 Hydrogène 739 000
2 Hélium 240 000
8 Oxygène 10 400
6 Carbone 4 600
10 Néon 1 340
26 Fer 1 090
7 Azote 960
14 Silicium 650
12 Magnésium 580
16 Soufre 440

En tout, 118 éléments ont été observés au Modèle:Nobr 2012. « Observé » signifie qu'on a identifié au moins un atome de cet élément de façon raisonnablement sûre : ainsi, seuls trois atomes de l'[[oganesson|Modèle:Nobr]] ont été détectés à ce jour, et ce de façon indirecte à travers les produits de leur chaîne de désintégration.

Seuls les 94 premiers éléments sont observés sur Terre dans le milieu naturel. Parmi eux, six ne sont présents qu'à l'état de traces : le technétium 43Tc, le prométhium 61Pm, l'astate 85At, le francium 87Fr, le neptunium 93Np et le plutonium 94Pu. Il s'agit d'éléments qui se désintègrent trop rapidement en comparaison de leur taux de formation ; le neptunium 93Np et le plutonium 94Pu résultent par exemple de la capture neutronique par le thorium 90Th ou surtout par l'uranium 92U. Le réacteur nucléaire naturel d’Oklo a aussi produit les transuraniens de l'américium 95Am jusqu'au fermium 100Fm, mais ils se sont rapidement désintégrés en éléments plus légers<ref name="emsley">Modèle:Article</ref>.

Les astronomes ont observé les raies spectroscopiques des éléments jusqu'à l'einsteinium 99Es dans l'étoile de Przybylski.

Les 18 autres éléments observés non détectés sur Terre ni dans l'espace ont été produits artificiellement par réactions nucléaires à partir d'éléments plus légers.

Selon le modèle standard de la cosmologie, l'abondance relative des isotopes des 95 éléments naturels dans l'univers résulte de quatre phénomènes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Abondance des éléments dans l'espace et nucléosynthèse.</ref> :

Numéro atomique

Le numéro atomique d'un élément, noté Z<ref name=ZA group=alpha>La lettre Modèle:Mvar est l'initiale du mot allemand Zahl (« nombre »), et Modèle:Mvar celle de Atomgewicht (« poids atomique »).</ref>, est égal au nombre de protons contenu dans les noyaux des atomes de cet élément. Par exemple, tous les atomes d'hydrogène ne comptent qu'un seul proton, donc le numéro atomique de l'hydrogène est Modèle:Nobr. Si tous les atomes d'un même élément comptent le même nombre de protons, ils peuvent en revanche avoir différents nombres de neutrons : chaque nombre de neutrons possible définit un isotope de l'élément.

Les atomes étant électriquement neutres, ils comptent autant d'électrons, chargés négativement, que de protons, chargés positivement, de sorte que le numéro atomique représente également le nombre d'électrons des atomes d'un élément donné. Les propriétés chimiques d'un élément étant déterminées avant tout par sa configuration électronique, on comprend que le numéro atomique est la caractéristique déterminante d'un élément chimique.

Le numéro atomique définit entièrement un élément : connaître le numéro atomique revient à connaître l'élément. C'est pour cela qu'il est généralement omis avec les symboles chimiques, sauf éventuellement pour rappeler la position de l'élément dans le tableau périodique. Lorsqu'il est représenté, il se positionne en bas à gauche du symbole chimique : ZX.

Nombre de masse

Le nombre de masse d'un élément, noté A<ref name=ZA group=alpha/>, est égal au nombre de nucléons (protons et neutrons) contenus dans le noyau de l'atome. Tous les atomes d'un élément ont par définition le même nombre de protons, mais ils peuvent avoir des nombres de neutrons différents, donc des nombres de masse différents, et on les appelle des isotopes. Par exemple, l'hydrogène 1H a trois isotopes : le protium Modèle:Nucléide ou hydrogène courant a un proton et aucun neutron ; le deutérium Modèle:Nucléide, plus rare, a un proton et un neutron ; enfin le tritium, Modèle:Nucléide, a un proton et deux neutrons, mais il est radioactif et n'est présent naturellement qu'à l'état de traces.

Le nombre de masse n'a généralement aucune incidence sur les propriétés chimiques des atomes, car il n'affecte pas leur configuration électronique ; un effet isotopique peut néanmoins être observé pour les atomes légers, c'est-à-dire le lithium 3Li, l'hélium 2He et surtout l'hydrogène 1H, car l'ajout ou le retrait d'un neutron dans le noyau de tels atomes entraîne une variation relative significative de la masse de l'atome, qui affecte les fréquences et l'énergie de vibration et de rotation des molécules (mesurable par spectroscopie infrarouge). Cela modifie la cinétique des réactions chimiques, et l'intensité des liaisons chimiques, le potentiel d'oxydoréduction. Pour les éléments lourds, en revanche, le nombre de masse n'a pratiquement pas d'influence sur leurs propriétés chimiques.

La densité volumique est proportionnelle à la masse atomique donc presque au nombre de masse. La vitesse de translation étant inversement à la racine carrée de la masse moléculaire, certains propriétés physiques comme la vitesse du son, la conductibilité thermique, la volatilité, la vitesse de diffusion sont un peu modifiées. Les propriétés physiques peuvent différer suffisamment pour permettre de séparer les isotopes, comme Modèle:Nucléide et Modèle:Nucléide, par diffusion ou centrifugation.

Le nombre de masse n'affectant pas les propriétés chimiques des éléments, il est généralement omis avec les symboles chimiques, sauf lorsqu'il s'agit de distinguer des isotopes. Lorsqu'il est représenté, il se positionne en haut à gauche du symbole chimique : AX.

Masse atomique

L'unité de masse atomique a été définie par l'UICPA en 1961 comme étant exactement le douzième de la masse du noyau d'un atome de 12C (Modèle:Nobr) :

1 u ≈ 1,660538782(83) × 10-27 kg ≈ 931,494028(23) MeV/c2.

La masse au repos d'un nucléon n'est en effet pas pertinente pour mesurer la masse des atomes car protons et neutrons n'ont pas exactement la même masse au repos — respectivement Modèle:Unité et Modèle:Unité — et surtout cette masse diffère de celle qu'ils ont lorsqu'ils font partie d'un noyau atomique en raison de l'énergie de liaison nucléaire de ces nucléons, qui induit un défaut de masse entre la masse réelle d'un noyau atomique et le cumul des masses au repos des nucléons qui composent ce noyau.

La masse atomique d'un élément est égale à la somme des produits des nombres de masse de ses isotopes par leur abondance naturelle. Appliqué par exemple au plomb, cela donne :


Isotope   Abondance naturelle A Produit
204Pb 1,4 %     × 204 = 2,9
206Pb 24,1 %     × 206 = 49,6
207Pb 22,1 %     × 207 = 45,7
208Pb 52,4 %     × 208 = 109,0

Masse atomique du plomb = 207,2

La mole étant définie par le nombre d'atomes contenus dans Modèle:Unité/2 de Modèle:Nobr (soit Modèle:Nobr), la masse atomique du plomb est donc de Modèle:Unité, avec un défaut de masse de l'ordre de Modèle:Unité par nucléon.

De ce qui précède, on comprend qu'on ne peut définir de masse atomique que pour les éléments dont on connaît la composition isotopique naturelle ; à défaut d'une telle composition isotopique, on retient le nombre de masse de l'isotope connu ayant la période radioactive la plus longue, ce qu'on indique généralement en représentant la masse atomique obtenue entre parenthèses ou entre crochets.

Isotopes

Modèle:Article connexe

Isotopes les plus abondants
dans le système solaire<ref>Modèle:Ouvrage </ref>
Isotope Nucléides
(ppm)
1H 705 700
4He 275 200
[[Oxygène|Modèle:16O]] 5 920
12C 3 032
[[Néon|Modèle:20Ne]] 1 548
56Fe 1 169
14N 1 105
[[Silicium|Modèle:28Si]] 653
[[Magnésium|Modèle:24Mg]] 513
32S 396
[[Néon|Modèle:22Ne]] 208
[[Magnésium|Modèle:26Mg]] 79
36Ar 77
54Fe 72
[[Magnésium|Modèle:25Mg]] 69
40Ca 60
[[Aluminium|Modèle:27Al]] 58
58Ni 49
13C 37
[[Hélium|Modèle:3He]] 35
[[Silicium|Modèle:29Si]] 34
[[Sodium|Modèle:23Na]] 33
57Fe 28
2H 23
[[Silicium|Modèle:30Si]] 23

Deux atomes dont le noyau compte le même nombre de protons mais un nombre différent de neutrons sont dits « isotopes » de l'élément chimique défini par le nombre de protons de ces atomes. Parmi les 118 éléments observés, seuls 80 ont au moins un isotope stable (non radioactif) : tous les éléments de numéro atomique inférieur ou égal à 82, c'est-à-dire jusqu'au plomb 82Pb, hormis le technétium 43Tc et le prométhium 61Pm. Parmi ceux-ci, seuls 14 n'ont qu'un seul isotope stable (par exemple le fluor, constitué exclusivement de l'isotope Modèle:19F), les 66 autres en ont au moins deux (par exemple le cuivre, dans les proportions 69 % de 63Cu et 31 % de 65Cu, ou le carbone, dans les proportions 98,9 % de 12C et 1,1 % de 13C). Il existe en tout 256 isotopes stables connus des 80 éléments non radioactifs, ainsi qu'une vingtaine d'isotopes faiblement radioactifs présents dans le milieu naturel (parfois avec une période radioactive tellement grande qu'elle en devient non mesurable), certains éléments ayant à eux seuls plus d'une demi-douzaine d'isotopes stables ; ainsi, l'étain 50Sn en compte pas moins de dix, d'occurrences naturelles fort variables :

Isotope Abondance naturelle
(%)
N
112Sn 0,97 62
114Sn 0,65 64
115Sn 0,34 65
116Sn 14,54 66
117Sn 7,68 67
118Sn 24,23 68
119Sn 8,59 69
120Sn 32,59 70
122Sn 4,63 72
124Sn 5,79 74

Parmi les 274 isotopes les plus stables connus (comprenant 18 isotopes « quasi stables » ou très faiblement radioactifs), un peu plus de 60 % (165 nucléides pour être exact) sont constitués d'un nombre pair à la fois de protons (Z) et de neutrons (N), et un peu moins de 1,5 % (seulement quatre nucléides<ref group=alpha>Ce sont : 2H, 6Li, 10B, et 14N ; il y en a de facto un cinquième avec le 180m1Ta, qui devrait théoriquement connaître une [[Radioactivité β|Modèle:Nobr]] en 180W ainsi qu'une capture électronique en 180Hf, mais aucune radioactivité de cette nature n'a jamais été observée, de sorte que cet élément, théoriquement instable, est considéré comme stable.</ref>) d'un nombre impair à la fois de protons et de neutrons ; les autres nucléides se répartissent à peu près à parts égales (un peu moins de 20 %) entre Z pair et N impair, et Z impair et N pair. Globalement, 220 nucléides stables (un peu plus de 80 %) ont un nombre pair de protons, et seulement 54 en ont un nombre impair ; c'est un élément sous-jacent à l'effet d'Oddo-Harkins, relatif au fait que, pour Modèle:Nobr (c'est-à-dire à l'exception des éléments issus de la nucléosynthèse primordiale), les éléments de numéro atomique pair sont plus abondants dans l'univers que ceux dont Z est impair. Cet effet se manifeste notamment dans la forme en dents de scie des courbes d'abondance des éléments par numéro atomique croissant :

Fichier:ElementsAbundance.svg
Abondance des éléments dans l'univers.
Fichier:Elemental abundances - fr.svg
Abondance des éléments dans l'écorce terrestre continentale.

Isotones

Deux atomes qui ont le même nombre de neutrons mais un nombre différent de protons sont dits isotones. Il s'agit en quelque sorte de la notion réciproque de celle d'isotope.

C'est par exemple le cas des nucléides stables 36S, 37Cl, 38Ar, 39K et 40Ca, situés sur l'isotone 20 : ils comptent tous 20 neutrons, mais respectivement 16, 17, 18, 19 et 20 protons ; les isotones 19 et 21, quant à eux, ne comptent aucun isotope stable.

Radioactivité

Modèle:Tableau périodique des radioéléments

80 des 118 éléments du tableau périodique standard possèdent au moins un isotope stable : ce sont tous les éléments de numéro atomique compris entre 1 (hydrogène) et 82 (plomb) hormis le technétium 43Tc et le prométhium 61Pm, qui sont radioactifs.

Dès le bismuth 83Bi, tous les isotopes des éléments connus sont (au moins très faiblement) radioactifs — l'isotope 209Bi a ainsi une période radioactive valant un milliard de fois l'âge de l'univers. Lorsque la période dépasse quatre millions d'années, la radioactivité produite par ces isotopes est négligeable et ne constitue pas de risque sanitaire : c'est par exemple le cas de l'uranium 238, dont la période est de près de Modèle:Unité d'années.

Au-delà de Modèle:Nobr Modèle:Nobr, tous les isotopes des éléments ont une période radioactive de moins de Modèle:Unité, et de moins d'un dixième de seconde à partir du moscovium Modèle:Nucléide.

Le modèle en couches de la structure nucléaire permet de rendre compte de la plus ou moins grande stabilité des noyaux atomiques en fonction de leur composition en nucléons (protons et neutrons). En particulier, des « nombres magiques » de nucléons, conférant une stabilité particulière aux atomes qui en sont composés, ont été observés expérimentalement, et expliqués par ce modèle<ref>Nuclear Shell Model : Modèle:Langue, d'après Maria Goeppert Mayer et J. Hans D. Jensen dans « Modèle:Langue », John Wiley & Sons, New York, 1955.</ref>. Le plomb 208, qui est le plus lourd des noyaux stables existants, est ainsi composé du nombre magique de 82 protons et du nombre magique de 126 neutrons.

Certaines théories<ref group=alpha>Notamment les théories de champ moyen et les théories MM.</ref> extrapolent ces résultats en prédisant l'existence d'un îlot de stabilité parmi les nucléides superlourds, pour un « nombre magique » de Modèle:Unité et — selon les théories et les modèles — 114, 120, 122 ou 126 protons.

Une approche plus moderne de la stabilité nucléaire montre toutefois, par des calculs fondés sur l'effet tunnel, que, si de tels noyaux superlourds doublement magiques seraient probablement stables du point de vue de la fission spontanée, ils devraient cependant subir des désintégrations α avec une période radioactive de quelques microsecondes<ref>Modèle:Article </ref>,<ref>Modèle:Article </ref>,<ref>Modèle:Article </ref> ; un îlot de relative stabilité pourrait néanmoins exister autour du darmstadtium 293, correspondant aux nucléides définis par Z compris entre 104 et 116 et N compris entre 176 et 186 : ces éléments pourraient avoir des isotopes présentant des périodes radioactives atteignant quelques minutes.

Isomères nucléaires

Exemple d'isomérie : le tantale 179
Isomère Énergie
d'excitation
(keV)
Période Spin
179Ta 0,0 Modèle:Unité 7/2+
179m1Ta 30,7 Modèle:Unité/2 9/2-
179m2Ta 520,2 Modèle:Unité/2 1/2+
179m3Ta 1 252,6 Modèle:Unité/2 21/2-
179m4Ta 1 317,3 Modèle:Unité/2 25/2+
179m5Ta 1 327,9 Modèle:Unité/2 23/2-
179m6Ta 2 639,3 Modèle:Unité/2 37/2+

Un même noyau atomique peut parfois exister dans plusieurs états énergétiques distincts caractérisés chacun par un spin et une énergie d'excitation particuliers. L'état correspondant au niveau d'énergie le plus bas est appelé état fondamental : c'est celui dans lequel on trouve naturellement tous les nucléides. Les états d'énergie plus élevée, s'ils existent, sont appelés isomères nucléaires de l'isotope considéré ; ils sont généralement très instables et résultent la plupart du temps d'une désintégration radioactive.

On note les isomères nucléaires en adjoignant la lettre « m » — pour « métastable » — à l'isotope considéré : ainsi l'aluminium 26, dont le noyau a un spin 5+ et est radioactif avec une période de Modèle:Unité, possède un isomère, noté 26mAl, caractérisé par un spin 0+, une énergie d'excitation de Modèle:Unité et une période de Modèle:Unité/2.

S'il existe plusieurs niveaux d'excitation pour cet isotope, on note chacun d'eux en faisant suivre la lettre « m » par un numéro d'ordre, ainsi les isomères du Modèle:Nobr présentés dans le tableau ci-contre.

Un isomère nucléaire retombe à son état fondamental en subissant une transition isomérique, qui se traduit par l'émission de photons énergétiques, rayons X ou rayons γ, correspondant à l'énergie d'excitation.

Isomères nucléaires d'intérêt particulier

Certains isomères nucléaires sont particulièrement remarquables :

</ref>, tandis qu'un consensus plus ancien la plaçait vers Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article</ref>. Cela correspond à des photons dans l'ultraviolet, et, s'il était possible d'exciter l'isotope 229Th avec un laser ultraviolet de longueur d'onde adéquate, cela rendrait possible la réalisation de batteries à haute densité d'énergie, voire peut-être d'horloges atomiques de précision ;

Allotropes

Modèle:Article détaillé

Fichier:Diamond and graphite2.jpg
Le diamant et le graphite sont deux allotropes du carbone.

Un même élément chimique peut former plusieurs corps simples différant seulement les uns des autres par l'agencement des atomes dans les molécules ou les structures cristallines qui les définissent. Le carbone existe ainsi sous forme graphite à système cristallin hexagonal, sous forme diamant à structure tétraédrique, sous forme graphène qui correspond à un unique feuillet hexagonal de graphite, ou encore sous formes fullerène ou nanotube de carbone qui peuvent être vues comme des feuillets de graphène respectivement sphériques et tubulaires. Ces différentes formes de carbone sont appelées allotropes de cet élément. De la même façon, l'ozone Modèle:Formule chimique et le dioxygène Modèle:Formule chimique sont des allotropes de l'élément oxygène.

Fichier:Carbon basic phase diagram.png
indicationDeLangue}} Diagramme de phases simplifié du carbone.

Chaque allotrope d'un élément ne peut exister que dans une gamme de températures et de pressions définies, ce qu'on représente par un diagramme de phases. Ainsi, le carbone ne cristallise sous forme diamant qu'en étant soumis à de hautes pressions, le diamant demeurant stable jusqu'à pression ambiante ; lorsqu'il cristallise à pression ambiante, le carbone donne néanmoins du graphite, et non du diamant.

État standard

Parmi toutes les variétés allotropiques d'un élément pouvant exister aux conditions normales de température et de pression, l'état standard est, par définition, celle dont l'enthalpie standard de formation est la plus faible, par convention définie comme nulle. Celui du carbone est le graphite, et celui de l'oxygène est le dioxygène, appelé pour cette raison communément « oxygène » en le confondant avec l'élément dont il est l'état standard.

Symboles, nomenclature et classification

Modèle:Article détaillé

Premiers symboles

Le chimiste suédois Jöns Jacob Berzelius (1779-1848) est à l'origine des symboles chimiques des éléments en définissant un système typographique fondé sur l'alphabet latin sans aucun signe diacritique : une lettre majuscule, parfois suivie d'une lettre minuscule (ou deux chez certains éléments synthétiques), sans point marquant normalement une abréviation, dans une démarche universaliste qui a conduit à l'adoption de symboles issus du néolatin de l'époque moderne, par exemple :

Tous les symboles chimiques ont une validité internationale quels que soient les systèmes d'écriture en vigueur, à la différence des noms des éléments qui doivent être traduits.

Nomenclature actuelle

L'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA) est l'instance chargée notamment de normaliser la nomenclature internationale des éléments chimiques et de leurs symboles. Cela permet de s'affranchir des querelles de nommage des éléments, qu'il s'agisse des querelles anciennes (par exemple au sujet du lutécium, que les Allemands ont appelé cassiopeium jusqu'en 1949 à la suite d'une querelle de paternité entre un Français et un Autrichien quant à la première purification de l'élément) ou récentes (notamment au sujet de l'[[rutherfordium|Modèle:Nobr]], synthétisé par deux équipes, russe et américaine, qui s'opposaient sur le nom à donner à cet élément) :

Le tableau périodique des éléments est universellement utilisé pour classer les éléments chimiques de telle sorte que leurs propriétés soient largement prédictibles en fonction de leur position dans ce tableau. Issue des travaux du chimiste russe Dmitri Mendeleïev et de son contemporain allemand méconnu Julius Lothar Meyer, cette classification est dite périodique car organisée en périodes successives au long desquelles les propriétés chimiques des éléments, rangés par numéro atomique croissant, se succèdent dans un ordre identique.

Ce tableau fonctionne parfaitement jusqu'aux deux tiers de la septième période, ce qui englobe les 95 éléments détectés naturellement sur Terre ou dans l'espace ; au-delà de la famille des actinides (éléments qu'on appelle les transactinides), des effets relativistes, négligeables jusqu'alors, deviennent significatifs et modifient sensiblement la configuration électronique des atomes, ce qui altère très nettement la périodicité des propriétés chimiques aux confins du tableau.

Caractéristiques des différents éléments

Modèle:Article détaillé

Galerie partielle

Z
Élément
Symbole
Famille
Masse atomique
(g/mol)
Abondance des éléments
dans la croûte terrestre
<ref name="CRC">David R. Lide (éd.) : CRC Handbook of Chemistry and Physics, Modèle:85eModèle:Éd., CRC Press, Boca Raton, Floride, 2005. Section 14, Modèle:Langue.</ref>
(μg/kg)
Isotopes naturels, classés par abondance décroissante
(les isotopes radioactifs sont marqués d'un astérisque)
1 Hydrogène H Non-métal Modèle:Tri Modèle:Tri 1H, 2H
2 Hélium He Gaz noble Modèle:Tri Modèle:Tri 4He, [[Hélium 3|Modèle:3He]]
3 Lithium Li Métal alcalin Modèle:Tri Modèle:Tri 7Li, 6Li
4 Béryllium Be Métal alcalino-terreux Modèle:Tri Modèle:Tri 9Be
5 Bore B Métalloïde Modèle:Tri Modèle:Tri 11B, 10B
6 Carbone C Non-métal Modèle:Tri Modèle:Tri 12C, 13C
7 Azote N Non-métal Modèle:Tri Modèle:Tri 14N, 15N
8 Oxygène O Non-métal Modèle:Tri Modèle:Tri Modèle:16O, [[Oxygène 18|Modèle:18O]], Modèle:17O
9 Fluor F Halogène Modèle:Tri Modèle:Tri Modèle:19F
10 Néon Ne Gaz noble Modèle:Tri Modèle:Tri Modèle:20Ne, Modèle:22Ne, Modèle:21Ne
11 Sodium Na Métal alcalin Modèle:Tri Modèle:Tri Modèle:23Na
12 Magnésium Mg Métal alcalino-terreux Modèle:Tri Modèle:Tri Modèle:24Mg, Modèle:26Mg, Modèle:25Mg
13 Aluminium Al Métal pauvre Modèle:Tri Modèle:Tri Modèle:27Al
14 Silicium Si Métalloïde Modèle:Tri Modèle:Tri Modèle:28Si, Modèle:29Si, Modèle:30Si
15 Phosphore P Non-métal Modèle:Tri Modèle:Tri Modèle:31P
16 Soufre S Non-métal Modèle:Tri Modèle:Tri 32S, 34S, 33S, 36S
17 Chlore Cl Halogène Modèle:Tri Modèle:Tri 35Cl, 37Cl
18 Argon Ar Gaz noble Modèle:Tri Modèle:Tri 40Ar, 36Ar, 38Ar
19 Potassium K Métal alcalin Modèle:Tri Modèle:Tri 39K, 41K, 40K*
20 Calcium Ca Métal alcalino-terreux Modèle:Tri Modèle:Tri 40Ca, 44Ca, 42Ca, 48Ca*, 43Ca, 46Ca
21 Scandium Sc Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 45Sc
22 Titane Ti Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 48Ti, 46Ti, 47Ti, 49Ti, 50Ti
23 Vanadium V Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 51V, 50V*
24 Chrome Cr Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 52Cr, 53Cr, 50Cr, 54Cr
25 Manganèse Mn Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 55Mn
26 Fer Fe Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 56Fe, 54Fe, 57Fe, 58Fe
27 Cobalt Co Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 59Co
28 Nickel Ni Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 58Ni, 60Ni, 62Ni, 61Ni, 64Ni
29 Cuivre Cu Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 63Cu, 65Cu
30 Zinc Zn Métal pauvre Modèle:Tri Modèle:Tri 64Zn, 66Zn, 68Zn, 67Zn, 70Zn
31 Gallium Ga Métal pauvre Modèle:Tri Modèle:Tri 69Ga, 71Ga
32 Germanium Ge Métalloïde Modèle:Tri Modèle:Tri 74Ge, 72Ge, 70Ge, 73Ge, 76Ge
33 Arsenic As Métalloïde Modèle:Tri Modèle:Tri 75As
34 Sélénium Se Non-métal Modèle:Tri Modèle:Tri 80Se, 78Se, 76Se, 82Se, 77Se, 74Se
35 Brome Br Halogène Modèle:Tri Modèle:Tri 79Br, 81Br
36 Krypton Kr gaz rare Modèle:Tri Modèle:Tri 84Kr, 86Kr, 82Kr, 83Kr, 80Kr, 78Kr
37 Rubidium Rb Métal alcalin Modèle:Tri Modèle:Tri 85Rb, 87Rb*
38 Strontium Sr Métal alcalino-terreux Modèle:Tri Modèle:Tri 88Sr, 86Sr, 87Sr, 84Sr
39 Yttrium Y Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 89Y
40 Zirconium Zr Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 90Zr, 94Zr*, 92Zr, 91Zr, 96Zr*
41 Niobium Nb Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 93Nb
42 Molybdène Mo Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 98Mo, 96Mo, 95Mo, 92Mo, 100Mo*, 97Mo, 94Mo
43 Technétium Tc Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 99Tc*, 99mTc*
44 Ruthénium Ru Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 102Ru, 104Ru, 101Ru, 99Ru, 100Ru, 96Ru, 98Ru
45 Rhodium Rh Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 103Rh
46 Palladium Pd Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 106Pd, 108Pd, 105Pd, 110Pd, 104Pd, 102Pd
47 Argent Ag Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 107Ag, 109Ag
48 Cadmium Cd Métal pauvre Modèle:Tri Modèle:Tri 114Cd, 112Cd, 111Cd, 110Cd, 113Cd*, 116Cd*, 106Cd, 108Cd
49 Indium In Métal pauvre Modèle:Tri Modèle:Tri 115In*, 113In
50 Étain Sn Métal pauvre Modèle:Tri Modèle:Tri 120Sn, 118Sn, 116Sn, 119Sn, 117Sn, 124Sn, 122Sn, 112Sn, 114Sn, 115Sn
51 Antimoine Sb Métalloïde Modèle:Tri Modèle:Tri 121Sb, 123Sb
52 Tellure Te Métalloïde Modèle:Tri Modèle:Tri 130Te*, 128Te*, 126Te, 125Te, 124Te, 122Te, 123Te, 120Te
53 Iode I Halogène Modèle:Tri Modèle:Tri 127I
54 Xénon Xe gaz rare Modèle:Tri Modèle:Tri 132Xe, 129Xe, 131Xe, 134Xe, 136Xe, 130Xe, 128Xe, 124Xe, 126Xe
55 Césium Cs Métal alcalin Modèle:Tri Modèle:Tri 133Cs
56 Baryum Ba Métal alcalino-terreux Modèle:Tri Modèle:Tri 138Ba, 137Ba, 136Ba, 135Ba, 134Ba, 130Ba, 132Ba
57 Lanthane La Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 139La, 138La*
58 Cérium Ce Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 140Ce, 142Ce, 138Ce, 136Ce
59 Praséodyme Pr Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 141Pr
60 Néodyme Nd Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 142Nd, 144Nd*, 146Nd, 143Nd, 145Nd, 148Nd, 150Nd*
61 Prométhium Pm Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 145Pm*
62 Samarium Sm Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 152Sm, 154Sm, 147Sm*, 149Sm, 148Sm*, 150Sm, 144Sm
63 Europium Eu Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 153Eu, 151Eu*
64 Gadolinium Gd Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 158Gd, 160Gd, 156Gd, 157Gd, 155Gd, 154Gd, 152Gd*
65 Terbium Tb Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 159Tb
66 Dysprosium Dy Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 164Dy, 162Dy, 163Dy, 161Dy, 160Dy, 158Dy, 156Dy
67 Holmium Ho Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 165Ho
68 Erbium Er Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 166Er, 168Er, 167Er, 170Er, 164Er, 162Er
69 Thulium Tm Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 169Tm
70 Ytterbium Yb Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 174Yb, 172Yb, 173Yb, 171Yb, 176Yb, 170Yb, 168Yb
71 Lutécium Lu Lanthanide Modèle:Tri Modèle:Tri 175Lu, 176Lu*
72 Hafnium Hf Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 180Hf, 178Hf, 177Hf, 179Hf, 176Hf, 174Hf*
73 Tantale Ta Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 181Ta, 180m1Ta
74 Tungstène W Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 184W, 186W, 182W, 183W, 180W*
75 Rhénium Re Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 187Re*, 185Re
76 Osmium Os Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 192Os, 190Os, 189Os, 188Os, 187Os, 186Os*, 184Os
77 Iridium Ir Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 193Ir, 191Ir
78 Platine Pt Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 195Pt, 194Pt, 196Pt, 198Pt, 192Pt, 190Pt*
79 Or Au Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri 197Au
80 Mercure Hg Métal pauvre Modèle:Tri Modèle:Tri 202Hg, 200Hg, 199Hg, 201Hg, 198Hg, 204Hg, 196Hg
81 Thallium Tl Métal pauvre Modèle:Tri Modèle:Tri 205Tl, 203Tl
82 Plomb Pb Métal pauvre Modèle:Tri Modèle:Tri 208Pb, 206Pb, 207Pb, 204Pb
83 Bismuth Bi Métal pauvre Modèle:Tri Modèle:Tri 209Bi*
84 Polonium Po Métal pauvre Modèle:Tri Modèle:Tri 209Po*
85 Astate At Métalloïde Modèle:Tri Modèle:Tri 210At*
86 Radon Rn Gaz noble Modèle:Tri Modèle:Tri 222Rn*
87 Francium Fr Métal alcalin Modèle:Tri Modèle:Tri 223Fr*, 221Fr*
88 Radium Ra Métal alcalino-terreux Modèle:Tri Modèle:Tri 226Ra*
89 Actinium Ac Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri 227Ac*
90 Thorium Th Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri 232Th*
91 Protactinium Pa Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri 231Pa*
92 Uranium U Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri 238U*, 235U*, 234U*
93 Neptunium Np Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri 237Np*
94 Plutonium Pu Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri 244Pu*
95 Américium Am Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri
96 Curium Cm Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri
97 Berkélium Bk Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri
98 Californium Cf Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri
99 Einsteinium Es Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri
100 Fermium Fm Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri
101 Mendélévium Md Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri
102 Nobélium No Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri
103 Lawrencium Lr Actinide Modèle:Tri Modèle:Tri
104 Rutherfordium Rf Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri
105 Dubnium Db Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri
106 Seaborgium Sg Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri
107 Bohrium Bh Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri
108 Hassium Hs Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri
109 Meitnérium Mt Indéfinie Modèle:Tri Modèle:Tri
110 Darmstadtium Ds Indéfinie Modèle:Tri Modèle:Tri
111 Roentgenium Rg Indéfinie Modèle:Tri Modèle:Tri
112 Copernicium Cn Métal de transition Modèle:Tri Modèle:Tri
113 Nihonium Nh Indéfinie Modèle:Tri Modèle:Tri
114 Flérovium Fl Indéfinie Modèle:Tri Modèle:Tri
115 Moscovium Mc Indéfinie Modèle:Tri Modèle:Tri
116 Livermorium Lv Indéfinie Modèle:Tri Modèle:Tri
117 Tennesse Ts Indéfinie Modèle:Tri Modèle:Tri
118 Oganesson Og Indéfinie Modèle:Tri Modèle:Tri

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

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