Samarium
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Élément/Samarium Le samarium est l'élément chimique de numéro atomique 62, de symbole Sm. Il appartient au groupe des lanthanides (inclus dans les terres rares). Le corps simple samarium est un métal.
Caractéristiques notables
Le samarium est un métal rare sur la Terre. Il est de couleur argentée, relativement stable à l'air libre et s'enflamme spontanément à Modèle:Tmp. Trois modifications de la structure du métal existent notamment à Modèle:Tmp et Modèle:Tmp.
Histoire et étymologie
Modèle:Découvertes des terres rares Le samarium est découvert par spectroscopie en 1853 par le chimiste suisse Jean Charles Galissard de Marignac, par l'observation de ses fines raies d'absorption dans le didyme. Il est isolé (sous forme d'un mélange de deux oxydes) à Paris en 1879 par le chimiste français Paul-Émile Lecoq de Boisbaudran à partir de la samarskite, un minéral de formule chimique Modèle:Fchim. En 1901, le chimiste français Eugène Demarçay réussit à séparer les deux oxydes, et découvre ainsi l'europium.
Le nom du samarium provient de celui de la samarskite, découverte par le colonel Samarsky dans une mine de l'Oural.
Isotopes
Le samarium naturel est composé de cinq isotopes stables (144Sm, 149Sm, 150Sm, 152Sm et 154Sm) et de deux radioisotopes de très longue demi-vie, 147Sm (Modèle:Unité) et 148Sm (Modèle:Unité), 152Sm étant le plus abondant (22,75 %). 146Sm a également une très longue demi-vie (Modèle:Unité), mais il n'est présent naturellement qu'à l'état de traces, comme produit de la nucléosynthèse explosive<ref>Modèle:Article</ref>.
Utilisations
- aimants permanents : en alliage avec le cobalt : SmCo5 et de Sm2Co17. Les aimants au samarium-cobalt possèdent la résistance à la démagnétisation la plus élevée connue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Capteur de neutrons : le samarium possède une très grande capacité de capture des neutrons thermiques. Ses isotopes sont des produits de fission communs dans les réacteurs nucléaires particulièrement l'isotope 149 qui est un poison neutronique, le samarium 149 s'accumule dans le cœur créant une perte de réactivité que l'on appelle l'empoisonnement samarium dont le mécanisme est proche de l'empoisonnement xénon.
- Électronique : des condensateurs céramiques utilisent un diélectrique à base d'oxydes de lanthane, de néodyme ou de samarium.
- Optique : ajouté au verre, son oxyde Sm2O3 permet une forte absorption de l'infrarouge.
- Médecine : le 153Sm est utilisé en radiothérapie symptomatique, principalement pour soulager les douleurs dues aux métastases osseuses.
- On le retrouve dans les microphones de guitares électriques comme dans les barres de contrôle de certains réacteurs nucléaires.
Effets biologiques
Le samarium métallique n'a pas de rôle biologique connu dans le corps humain. Les sels de samarium sont réputés stimuler le métabolisme, mais il n'est pas certain que cet effet provienne du samarium lui-même plutôt que des autres lanthanides présents avec lui. La quantité totale de samarium chez l'adulte est de l'ordre de Modèle:Unité/2, essentiellement dans le foie et les reins avec environ Modèle:Unité/2 dans le sang.
Après ingestion, seuls 0,05 % des sels de samarium sont absorbés dans le sang, le reste étant directement excrété. Depuis le sang, environ 45 % du samarium passe dans le foie et 45 % se dépose à la surface des os, où il demeure environ dix ans, les 10 % restants étant à leur tour excrétés<ref name=LA2>Human Health Fact Sheet on Samarium, Los Alamos National Laboratory</ref>.
Le samarium n'est généralement pas absorbé par les plantes dans des quantités mesurables et n'entre donc pas dans l'alimentation humaine. Cependant, Modèle:Lesquelles peuvent en contenir Modèle:Unité. Les sels du samarium insolubles dans l'eau ne sont pas toxiques, ceux qui sont solubles l'étant légèrement<ref name=emsley> Modèle:Ouvrage</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Lien web, avec en sous-pages les données connues pour chaque isotope
Modèle:Tableau périodique (navigation) Modèle:Familles d'éléments chimiques (navigation)